L’information reste l’arme de base pour tous les systèmes de gouvernement. Connaître n’est guère une nécessité, mais plutôt une nature chez toutes les formes de pouvoir. Reste à se demander concernant les mécanismes de recueillement, la logique d’emmagasinement et surtout les formes de traitement de « cette information »…
Les démocraties modernes – en quête d’un équilibre difficile – entre les nécessités qu’impose la vision sécuritaire d’une part et toutes les dérives que peuvent connaître les systèmes de pouvoir, cherche vainement à établir des « frontières » et des « limites »
La psychose du « terrorisme » - inventée ou réelle – ne cherche guère à mettre en cause cet équilibre, si statique et par conséquence instable, mais œuvre dans le but de réduire « champ privé » et le restreindre autant que possible.
Toutes les démocraties occidentales connaissent – d’une manière ou d’une autre – une vraie et réelle « psychose sécuritaire ». Le commun des citoyens/électeurs a bien compris le message. Il n’a qu’à choisir entre une « liberté mortelle » d’une part et une « restriction salvatrice ». Entre la raison et l’instinct, la psychose fait bien la différence !!!
Nous pouvons nous demander, à la lumière de cette mondialisation qui gomme les frontières « ancestrales » et toutes les formes de « terrorismes » qui viennent par nature, ou plutôt par vocation transnationales, si nous la naissance d’un « supra-Etat » sécuritaire ne serait pas être une nécessité ???
Il va de soi de comprendre ce « regain sécuritaire », mais le danger n’émane pas seulement de toutes les formes de « contradictions violentes », mais plutôt de cette manière d’inventer « l’autre », qui serait l’origine de tous nos maux !!!