Nous aimerions tous avoir une presse efficace, honnête et objective, (et si possible en accord avec nos conceptions). C’est un fantasme. Créer et diffuser de l’info coûte des sous. C’est un travail. On ne travaille pas pour la gloire, mais pour rétribution. Il faut dès lors se poser la question de la motivation de cet investissement.
Le sujet du pseudo est anecdotique. Un rédacteur AV est aussi identifiable par la justice qu’un rédacteur d’un journal. Rien ne vous dit que ceux-ci signent de leurs vrais noms, et souvent ils ne signent pas. La limite de la liberté d’expression est le droit. Si quelqu’un pâtit d’une fausse info sur AV, il peut porter plainte, comme pour les journaux. Par contre, l’anonymat du rédacteur est une forme de protection efficace contre d’autres soucis.
AV ne remplacera pas les journaux, parce que pour sortir de l’info tous les jours sur tous les sujets, il faut plus que des bénévoles : des permanents salariés. Mais les bénévoles ont une indépendance précieuse aujourd’hui.
Moi, je m’y suis mis à cause de la loi DADVSI. Pendant les six mois qu’a duré sa discussion, je n’ai vu dans aucun journal une présentation honnête du sujet, juste quelques entrefilets du style "mort aux pirates". J’y ai découvert avec effarement que nos grands médias mentaient constamment, même les réputés sérieux.
Je serai toujours opposé à une tentative de mise sous contrôle des blogs qui prendrait en exemple la "déontologie de la presse", comme l’avait entamée RDDV. La "déontologie" d’une prostituée !
Oui, il y a de la daube sur AV, c’est le prix à payer, mais il y a bien pire sur TF1.