Alors que le monde entier a salué le geste d’ouverture et de dialogue du nouveau président américain, le discours d’Obama a été accueilli avec beaucoup de défiance de la part du Guide suprême de la Révolution, l’ayatollah Khamenei. Ce dernier a même été menaçant dans certains propos.
Pourquoi un tel comportement ?
Les Iraniens ont parfaitement compris à quel genre d’hurluberlu ils ont affaire, donc ils font monter les enchères. Alors que Khamenei jouait le rôle du méchant, deux jours plus tôt, Ahmadinejad s’était montré beaucoup mieux disposé en laissant la porte grande ouverte :
"Ceux qui parlent de changement doivent présenter des excuses au peuple iranien et essayer de réparer leurs mauvais actes passés et les crimes qu’ils ont commis contre l’Iran", en d’autres termes : "Par ici, la monnaie !"
Le ballet est donc parfaitement réglé et on peut compter sur le pacifiste Obama pour passer à la caisse, tout en nous souvenant d’Oswald Spengler : "Le pacifisme signifie laisser les non-pacifistes prendre le contrôle."