Il ne me satisfait pas plus qu’il ne me déplaît.
J’ai pour habitude de juger les gens sur leurs actes plutôt que sur leur mine ou leur passé (passif, pour certains).
Partant du principe que chacun traine ses casseroles et que nul n’est sans faille, je ne m’opposerai à la nomination de telle ou tel qu’à raison de la démonstration qu’elle ou il se sera montré incompétent.
Pour ne prendre que l’exemple de Frédéric Mitterrand, vous imaginez ce que vous voulez, il n’en reste pas moins que je le crois homme de valeur au poste auquel il a été nommé et que je ne trouve pas anormal de lui accorder ce crédit plutôt que de le résumer à un symbole.
Ainsi, lorsque vous indiquez qu’il n’a « pas vraiment d’opinion politique » et qu’il « suit le vent », je vous réponds qu’au poste où il est aujourd’hui, il semble tout désigné et ce d’autant plus que ce ministère ne requiert pas vraiment d’étiquette politique particulière.
S’agissant de Karoutchi, ma réflexion va dans le même sens. Vous riez l’absence de sa reconnaissance d’ami de la première heure comme vous auriez moqué une récompense pour cette même cause.
Je constate donc un jeu bien naturel visant à décortiquer, commenter, supputer, jeu que pour ma part je trouve un peu vain.
Satisfait ?