On sait sur des expériences en laboratoire prolongées en simulation informatiques qu’un accroissement de CO2 produit mécaniquement un effet de serre ; on ne sait pas si l’accroissement dans les conditions dites « naturelles » mettant en jeu des processus de régulation complexes d’action et de réaction vont à coup sûr valider ces résultats, mais on constate une accélération du réchauffement de l’atmosphère terrestre qu’il est possible (et non certain) d’attribuer à la surproduction industrielle de CO2.
Cela suffit me semble-il à légitimer des mesures de prévention contre un risque probable selon une croyance non pas certaine (en cela il ne s’agit pas de religion) mais raisonnablement possible. Ce qui n’interdit pas la nécessité d’un débat contradictoire, au contraire.
Comme vous le savez probablement, il est nécessaire de se préparer au pire pour l’éviter ; c’est une principe de base de toute stratégie libérale efficace. À moins que vous ne pensiez qu’être libre c’est foncer tête baissée dans un mur que votre désir vous pousse à ne pas voir...
L’illusion naturaliste