La question de la « tolérance » n’a rien à faire dans le débat sur le port du voile.
Car aucune violation de la Constitution française et de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ne peut être « tolérée » en France.
Or porter le voile est une violation de la Constitution française, car c’est une violation des articles de cette Constitution qui interdisent les discriminations, qu’elles soient fondées sur le sexe, sur la race ou sur la religion.
Cette affaire du port du voile nous rappelle qu’il y a peu de temps on a essayé d’imposer en France une disposition du droit islamique qui autorise la répudiation des épouses par le mari.
Fort heureusement, la Cour de Justice de la République a fort opportunément rappelé qu’en France c’est le droit français qui s’applique, et que notre droit ne prévoit pas la répudiation des femmes.
Elle a donc contraint à divorcer selon la loi française, comme elle en avait le devoir, le couple de musulmans qui prétendait appliquer le droit islamique en demandant l’annulation d’un mariage parfaitement valide pour cause de « non-virginité de l’épouse ».
Car il se trouve que la « non-virginité » de l’épouse est peut être une cause valide de répudiation en droit musulman, mais que ce n’est pas une cause valable de divorce en droit français.
Ce couple devra maintenant divorcer en invoquant d’autres causes que la « non-virginité », on s’en fout complètement c’est son affaire.
Il s’agit à présent d’imposer une autre disposition du droit islamique, qui prescrit le port du voile aux femmes.
Il faut donc, devant ce second assaut contre la souveraineté de notre droit, interdire toutes les manifestations de discriminations sexuelles et notamment le port des voiles qui sont seuls réservés aux femmes par un droit coutûmier étranger, qui plus est d’essence religieuse, et qui ne reconnait pas la femme comme l’égale de l’homme et lui impose de porter des accoutrements vestimentaires discriminatoires.