Titre et chapeau racoleurs
L’histoire économique des US raconte que le pays s’est toujours remis des crises beaucoup plus rapidement que l’Europe.
Mettre en avant 247 000 pertes d’emploi pour un pays d’environ 300 millions d’habitants et une population active en conséquence, ne signifie rien.
En France, pour une population d’environ 6O millions, nous avons cette année perdu des milliers d’emploi, ce qui est autrement plus inquiétant au regard de la population active.
Ayant récemment replongé mon nez dans les diverses théories économiques, j’en conclus qu’elles sont toutes aussi arbitraire les unes que les autres et qu’aucune n’explique les réalités économiques dans leur ensemble, que l’énergie et la détermination des populations sont un élément important, qu’un mélange de libéralisme et d’interventionnisme étatique sont nécessaires, que la consommation des ménages donc le niveau des salaires, l’accès au crédit pas cher et un niveau raisonnable d’imposition directe et indirecte sont le véritable moteur de l’économie car c’est la consommation qui incite à investir dans les entreprises et donc les emplois, que la thésaurisation et la spéculation sous toutes ses formes sont un cancer, que l’endettement de l’État et des ménages n’est pas une tare mais un moteur, etc.
D’ailleurs, les US sont actuellement en reprise économique.
D’autre part, nous sommes loin de Bretton-woods et de la parité dollar/or et l’euro est en train de remplacer le dollar, ce qui fait à la fois sa force et sa faiblesse puisque sa force nuit à nos exportations...
Je suis étonnées de constater que la plupart des raisonnements économiques contemporains s’appuient sur des théories du 19ème siècle et que les nouveaux modèles liés à la révolution des technologies de l’information et de la communication n’ont pas encore saisi le coeur du raisonnement économique.