À en juger par leur parcours historique connu, les Arabes se sont comportés comme le peuple le plus raciste qui soit, jusqu’à institutionnaliser le racisme. Ainsi, ils ont importé une fois et demie autant d’esclaves africains que les deux continents américains réunis. Et alors que les quelque 11 millions d’Africains exportés à l’Ouest sont 70 millions aujourd’hui (et qu’un descendant d’Africain est président des États-Unis), les quelque 18 millions d’Africains importés dans les pays arabes ont pratiquement entièrement disparu, car les musulmans voulaient que leurs esclaves noirs soient castrés avant l’importation.
Et l’infériorité des noirs a été largement rationnalisée par de « grands esprits » arabo-musulmans comme Ibn Kaldoun, par exemple dans son livre d’histoire universelle (al-Muqaddima) et Saïd Ahmed Saïd. Dès le début de l’Islam en fait (fils d’Abu Bakr, calife Al-Mahdi, les omeyades), les noirs sont devenus des êtres inférieurs pour les Arabes (et sont de fait devenus une race d’esclaves pour eux), alors qu’on trouve des traces de bienveillance, voire de respect des Arabes pour les Africains avant l’Islam et jusque dans les paroles du supposé prophète Mahomet.
Un livre à lire sur le sujet, écrit par un historien noir musulman : Le génocide voilé — enquête historique. Tidiane N’diaye, Continents noirs, Gallimard