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Bibi 14 octobre 2009 12:38

D’accord, il y a certainement pire qu’ici.
Il y a effectivement, en Europe et ailleurs, des salariés qui travaillent 12, 14 ou 16 heures par jour pour une paye bien inférieure.
Mais il y a pire : Il y a le travail forcé des enfants. Des petits bouts qui, dès qu’ils tiennent sur leurs jambes, sont « embauchés » pour effectuer des tâches à leur mesure.
Mais il y a encore bien pire : Les populations des bidonvilles, de Rio ou d’ailleurs, qui survivent en glanant leur pitance dans les décharges.
Pourtant, il y a encore pire que tout cela : Les esclaves sexuels - de tous âges - qui ne profitent même pas du peu d’argent que rapporte le commerce de leur corps, et qui s’évadent de leur cauchemar quotidien dans les vapeurs de colle ou d’essence.
Et il y a certainement pire encore que je n’ose même pas imaginer.
Pour autant, ces terribles réalités amoindrissent-elles la souffrance de ces salariés « privilégiés », que le désespoir pousse à mettre fin à leur jour ?
Y a-t-il une souffrance plus grande que celle qui conduit à l’autodestruction ? Et, plus simplement, peut-on concevoir une échelle des souffrances humaines ?


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