Charles Pasqua vient d’être condamné à un an de prison ferme. Charles Pasqua n’a pas été sauvé par Nicolas Sarkozy. Du coup, Charles Pasqua veut entraîner dans sa chute tout le clan Balladur-Sarkozy !
Sur France 2, mardi 27 octobre dans le journal de 20 heures, Charles Pasqua balance en direct tout le clan Balladur-Sarkozy :
- Charles Pasqua : Je demande au président de la République de lever le secret-défense sur TOUTES les ventes d’armes, sur toutes ces opérations qui ont été réalisées à l’étranger afin que l’on sache s’il y a eu DES RETOURS DE COMMISSIONS en France et qui en a bénéficié.
- Marie Drucker : Vous pensez auxquels par ailleurs ?
- Charles Pasqua : Moi, je ne pense à personne, moi. Moi, je suis très serein. »
http://jt.france2.fr/player/20h/index-fr.php?jt=20091027&timeStamp=186
1- Alors que Marie Drucker l’interroge seulement sur la vente d’armes à l’Angola, Charles Pasqua prononce soudain l’expression : « TOUTES les ventes d’armes ».
Charles Pasqua élargit brutalement le sujet : il commence à parler de TOUTES les ventes d’armes, c’est-à-dire des ventes d’armes à d’autres pays que l’Angola : Charles Pasqua fait allusion à la vente des sous-marins au Pakistan en 1994.
2- Charles Pasqua parle ensuite de « retours de commissions en France ». C’est un coup de tonnerre !
Là encore, Marie Drucker ne l’a pas du tout interrogé une seule seconde sur cette possibilité de « retours de commissions en France ».
C’est Charles Pasqua lui-même qui aborde brutalement ce nouveau sujet : il commence soudain à parler de rétro-commissions !
Charles Pasqua fait allusion aux rétro-commissions liées à la vente des sous-marins au Pakistan.
En 1994-1995, quand le clan Balladur-Sarkozy vendait des sous-marins au Pakistan, des commissions occultes partaient de France et elles étaient versées à des Pakistanais. En échange, les Pakistanais reversaient des rétro-commissions au clan Balladur-Sarkozy.
3- Sur France 2, devant des millions de téléspectateurs, Charles Pasqua vient d’envoyer un message à Balladur et à Sarkozy. Ce message est le suivant : « Bon, d’accord, je viens d’être condamné à un an de prison ferme. Vous ne m’avez pas sauvé. Alors écoutez-moi bien : si je tombe, vous tomberez avec moi. »