Je m’amuse assez de cette dispute (polie et courtoise) entre un tenant classique de l’orthodoxie musulmane (si j’ai bien compris) et un intellectuel pour qui certaines versions de l’Islam pourrait être un socialisme de rechange (je m’aventure peut-être un peu, j’attends les autres portraits).
En tout état de cause ils partagent tous les deux la même absence de critique des textes sources de la vie de Mahomet . Les sources les plus anciennes datent quand même de un siècle et demi après la date supposée de sa mort ! Aucune critique de l’historicité de ces textes, qui reflètent certainement plus les enjeux du moment où ils ont été rédigé sur l’appropriation de la mémoire du prophète par un clan, une école, contre une autre.
La moindre précaution méthodologique consiste à ne pas croire à l’historicité des ces textes.
Pour ce que l’on en sait Mahomet est un homme de papier.