Y - a - t - il lieu de débattre avec cet énergumène qui n’est pas prêt de faire la paix avec ses contradictions ? Sur le ring, dans le coin gauche nous avons un virus d’abord appelé « grippe mexicaine » au grand dam des voyagistes proposant des séjours idylliques « sous le soleil de Mexico » avant de devenir mi-aviaire, mi porcine ce qui ne faisait pas les affaires des éleveurs... Ce brave virus a donc été doté du nom barbare de A1H5N1, ce qui fait plus sérieux scientifiquement. Dans le coin droit, la gense politique et les labos qui dès son advenue,en la personne de nos gouvernants et en particulier du ministère de la santé nous ont fait savoir à grands roulement de tambours que notre pays était plus apte que n’importe quel autre à faire face au défi de la pandémie, que tout était prévu, minuté ! Devant tant de détermination, le virus s’est tenu coi... Bien sur, par ci, par là de petites alertes, quelques morts, mais des broutilles juste de quoi rappeler son existence. Vous rendez-vous compte : est-ce une vie de virus que d’attendre que les chercheurs des divers laboratoires pondent un vaccin susceptible de le juguler. Vu l’« urgence » plus de 6 mois après les premiers cas avèrés, point besoin d’essais longs et couteux avant l’autorisation de mise sur le marché... Les laboratoires sont tellement surs de leur fait et de « l’excellence » de leurs produits (sauf en cas de probables mutations) qu’ils font signer à leurs acheteurs des clauses de non-poursuites judiciaires au cas où on voudrit les décrêter "responsables mais pas coupables ! Et vous voudriez que nous nous fassions vacciner dans des conditions d’hygiène lamentables dues à l’utilisation de locaux non appropriés et à l’encontre de l’avis d’une majorité de personnes des milieux médicaux qui n’entendent pas se faire piquer