Cioran disait « Je ne lutte pas contre le monde, je lutte contre une force plus grande, contre ma fatigue du monde »*. Je ne pense pas que cette fatigue du monde, malgré sa lutte contre elle, l’ait conduit à tolérer les intolérances de jeunesse. Cela dit, un état musulman doit-il être considéré comme jeune et donc intolérant ? Il y a au sein des musulmans, plusieurs attitudes, allant de la tolérance à l’intolérance et ceci exprimé par autant de jeunes que de vieux. C’est plus une histoire de vision du monde interprétée selon des conceptions doctrinales différentes et qui les pousse à agir avec plus ou moins de violence...
Christian
* E.M. CIORAN, Ebauches de vertige, Gallimard, 1979, p49