Autant je ne suis pas d’accord avec Fde souche, mais je ne suis absolument pas pour les empêcher de s’exprimer, ce serait vraiment utiliser les armes du Système. Et puis, comment fixer la limite de la censure ? Si on part du principe qu’il faut censurer ceux avec qui la majorité des Français ne sont pas d’accord, on censure aussi les sites de Dieudonné ou d’Alain Soral.
Concernant votre peur d’un retour au fascisme en France, je trouve cette comparaison mal adaptée car le fascisme est un phénomène qui a totalement disparu en France après la Seconde Guerre Mondiale, il n’a été utilisé ensuite qu’en « argument » disqualifiant par les collabos du Système. Vraiment le terme est trop galvaudé pour qu’il soit d’une quelconque pertinence.
Ensuite, je ne crois pas que ce soi-disant retour ait une chance de se produire dans notre pays : je voudrais juste rappeler qu’on a forcé la France à adopter le fascisme. La France est restée République malgré les tentatives d’une partie des élites françaises (le 6 février...) d’instaurer un ordre fasciste et ce jusqu’à la Défaite (elle-même peut-être en partie provoquée, cf Annie Lacroiz-Riz, Le Choix de la défaite), ce qui est quand même plus respectable que l’Allemagne, où Hitler a pris le pouvoir par les urnes.
J’en ai assez de cette culpabilisation historique que nous subissons alors même que les Français ont pour la plupart protégé les juifs des traitres de Vichy. Culpabilisation qui sert aussi à donner un poids supplémentaire à ce « risque fasciste » imaginaire.
Qu’il y ait dans le discours dominants une islamophobie grandissante, je suis d’accord, qu’il y ait quelques illuminés qui s’y laisse prendre, d’accord. Mais quand ils lanceront l’appel aux ratonnades contre les musulmans, on verra qu’ils ne seront qu’une poignée à être prêts à passer aux actes. Le Français est plus naturellement du côté du faible, comme l’a montré la Seconde Guerre Mondiale, alors nos élites apatrides se rangent toujours du côté de la force, cf BHL maoïste, puis atlanto-sioniste.