Le scoop de l’article d’Elie Arié, je cite, c’est un morceau d’anthologie qui va rester gravé dans l’histoire sanitaire du pays :
« Rappelons l’objectif de cette campagne de vaccination, qui n’est évidemment pas motivée par une grippe dont la mortalité ne dépasse pas celle des grippes saisonnières banales : il consiste, pour la première fois, à anticiper sur un risque grave, celui de la mutation d’un virus particulièrement contagieux, en un virus qui deviendrait mortel ;
[...]
Cet objectif est fondé sur un pari ... ».
Eh, nous sommes bien contents de le savoir. Cela fait des mois que l’on cherche le bug dans cette histoire d’un vaccin pour une grippette !
Eh bien, non, il s’agissait juste d’une répétition, comme on fait des alertes incendie par exemple.
C’est Bernard Dugué qui va être épaté, je suis sûr qu’il n’y avait pas pensé à ce scénario !
Puis voilà l’auteur d’accabler notre individualisme (celui des adversaires de la vaccination), « cet égoïsme individuel » qui est souvent le fait de gens qui se réclament « de la gauche » ...
Ah, je croyais que c’était plutôt l’inverse, qu’à gauche l’idée de conscience collective, de solidarité, était un peu plus forte que chez les gens de droite ?
Drôle de façon tout de même de justifier un geste de médecine par des arguments socio-politiques. A droite, ils seraient plus docilement disposés qu’à gauche pour se laisser vacciner ... !!!!!!!!
Pourquoi les français n’ont-ils pas été informés qu’il s’agissait juste d’une répétition générale ?
Il suffisait de le dire. Après on s’étonne que les français fassent les difficiles, et que ça cafouille, mais ils avaient raison de trouver ça louche ! On ne leur avait pas tout dit.