Le PS est divisé quant à la nécessité d’une loi contre la burqa comme le sont la plupart des partis politiques dans ce pays. Villach en profite pour régler ses comptes avec ce parti qu’il n’aime pas, comme toujours chez lui, la forêt des grands principes cache l’arbre de sa mesquinerie.
Légiférer pour 400 femmes dont la plupart sont des françaises converties désireuses de porter le vêtement traditionnel afghan, le plus souvent par provocation, c’est faire leur jeu et tomber dans le panneau.
Je suis frappé par l’aspect abstrait de ces discussions, quels problèmes concrets ont généré les burqas dans l’espace public jusqu’ici ? En quoi la législation actuelle est-elle déficiente ?
On invoque le droit des femmes, la laïcité, la peur de l’Islam, la modernité mais en oubliant une règle de base ; celle de la liberté individuelle qui permet à chacun de vivre comme il l’entend à condition de ne pas nuire à autrui.
Contrairement à ce qu’affirme Villach aucune loi ne m’interdit de promener une femme en laisse et je peux porter un collier de chien si le coeur m’en dit. Alors pourquoi empêcher ces burqas à partir du moment où ces femmes respectent la loi ( acceptent la carte d’identité pour les françaises, la loi sur le voile à l’école et dans l’administration etc...) ?
En somme je prône une approche pragmatique et respectueuse du principe de liberté individuelle or , légiférer sur les vêtements n’est jamais un bon signe en matière de liberté même avec les meilleures intentions du monde.