un monde de lache
Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre
bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous
laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres !
Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais
comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de
vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais
certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous
allez si courageusement à la guerre,
comme dans le filme paton « » il n’y avait pas d’ennemi car l’ennemi c’estait nous même