Coucou ! Ce n’est pas moi.
Le niqab cache le visage de la femme pour cause de particularisme religieux. Mais que veut-elle cacher cette femme ? Il nous indiffère qu’elle se cache ou ne se cache pas. De telles pratiques nous inviteraient même plutôt à l’éviter tant il est vrai qu’il faut parler à visage découvert et que la dissimulation n’est pas vraiment un signe de franchise.
Mais où le bât blesse, hormis le fait que ce vêtement ne soit aucunement recommandé dans le Coran, c’est que pour tout acte administratif, il est impératif de savoir à qui on a affaire. Cette pratique étant aussi celle des braqueurs de banques, burqa, niqab ou cagoule, ça vous cache le visage de la même façon.
Qui se cache a quelque chose de louche à cacher, ne serait-ce que la volonté de se cacher.
D’autre part, est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux cacher les hommes, généralement moins agréables à regarder que les femmes.(bon, je plaisante)
Tu me regardes, tu me vois et moi, je ne te vois pas ; tu ne t’imagines pas, femme, que je vais te parler ou te donner une carte d’identité ; le combat est inégal.
Le chasseur essaie aussi de se dissimuler à la vue du gibier mais voilà, je n’ai pas envie de jouer le rôle du gibier, ni du chasseur.
Ce jeu de cache-cache est un jeu puéril et complètement incongru dans une démocratie. On a pu constater, cependant que des extrémistes soutiennent le port de ces camouflages jusqu’à menacer un Imam. On voit donc d’où vient le soutien à cette pratique d’un autre âge.
Djamel Debouze nous dit que le phénomène est minoritaire. Certes, il l’est mais pas anodin car il y a un commencement à tout pour faire reculer les valeurs d’un pays avec des pratiques d’une autre culture. Le coup du cheval de Troie, on connaît.
Dans une administration, il est normal que l’on demande à cette femme de se dévoiler car on ne peut lui rendre aucun service sans la reconnaître, c’est élémentaire, cher Djamel Watson.
Dans la rue, elle peut se déguiser comme elle voudra, selon sa conception de la vertu ou de l’excentricité mais on ne peut demander l’impossible à la République qui a l’expérience des religions expansionnistes et a su les remettre à leur place jusqu’à présent.
La laïcité n’a pas à transiger. Qui n’est pas d’accord avec la laïcité, qu’il aille dans une de ces dictatures où l’on hurle avec les loups, faute d’avoir la possibilité de renverser le dictateur qui a mis la religion dans sa poche pour assurer son pouvoir.
A.C