Un pasteur peut parler à ses fidèles de l’« Évangile des Écritures ». Mais s’il le fait, il sait aussi de par sa formation qu’il n’y a pas UN « Évangile des Écritures » tant les écritures sont diverses et divergeantes. Quant à l’évangile du Jésus historique, nous n’en savons que peu de choses...
Est-ce le lieu ici de réfléchir aux difficultés du « chrétien vivant sa foi » ? Si le « chrétien vivant sa foi » n’arrive plus à « attendre l’aide de Dieu » (quel Dieu ?) on observe un retour en force dans nos sociétés de la référence à une puissance transcendantale.
Qu’est-ce que cet « essentiel » auquel le chrétien est obligé à revenir ? Qu’est-ce que cette « communion fraternelle et spirituelle avec le Christ » qui est fragilisée ? Ne sommes pas en paroisse ici et ne partageons pas les références implicites des croyants. Seule une approche sociologique est possible, et avec quelque rigueur dans les termes... me semble-t-il !