Bonjour Bergamote,
Effectivement, mon point de vue est celui d’un croyant. Mais il ne me semble pas qu’il y ait ici une « homélie ». J’essayais d’entrevoir dans cet article comment les chrétiens, qui existent dans la pluralité des mondes conceptuels, sont imprégnés par la puissance sociétale qui sous-tend leur vie concrète. Il n’y a rien d’exhaustif dans cette approche. Je ne prétend pas être un sociologue et j’ai donc livré ici une réflexion, sans cacher ma particularité de croyant ( qui peut être partagé ou pas) et sans en faire un plat non plus. Je suis toujours étonné de voir que lorsqu’on s’affiche chrétien, sans exagération, et qu’on apporte une réflexion, certains ont une tendance réductrice et négative à leur égard.
Bien entendu, si je devais expliquer ce que j’entend par « communion spirituelle avec le christ » je ferais plutôt oeuvre de théologie et d’édification, ce qui n’est pas le lieu ici. Et vous avez raison de le mentionner. Je voulais par contre souligner, d’un point de vue général, que ce qui fait la force du christianisme ( en tout cas un élément important de cette force), soit cette communion, est fragilisée.
Je pense que vous confondez ici la rigueur avec les limites touchant aux domaines sensibles que sont le religieux, le spirituel, et qui sont nécessaires dans le cadre d’un journal citoyen. Cela dit, ce genre de limite n’est pas toujours facile à poser en terme clair. Je pense qu’il faut user ici de bon sens. J’espère l’avoir usé. Si j’ai dépassé cette limite et que cela m’est confirmé, je cesserai ce type de réflexion.
Chaleureusement,
Christian