Les apiculteurs se complaisent dans une position victimaire. Sans remettre en question les effets des pesticides, le comportement des apiculteurs n’est pas tout blanc. Le prélèvement excessif de miel, le nourrissement au sirop de glucose de maïs (transgénique ?), l’utilisation de ruche à cadres n’est pas innocent dans la fragilisation des essaims. Le productivisme à outrance dans la recherche du profit maximum est aussi en cause. Les apiculteurs feraient bien de faire aussi leur mea culpa.