L’éthique de la presse se résume à l’ethique du langage : si je déforme une réalité pour n’en donner qu’une version qui m’avantage (parce que je suis soumis à un pouvoir, ou parce que je veux me faire un nom ou parce que je veux jouir du « spectacle »...)je ne fais que mentir, tromper, manipuler, séduire...
Aussi les conditions d’une bonne information telles que définies par Mr Morin ne suffisent pas, même si elles sont nécessaires. Et d’autre part,les différences culturelles produiront toujours des points de vue différents ; mais par contre, ces différences culturelles sont réductibles par le désir de comprendre l’autre, l’assimilation de ses formes d’être et de penser, la fraternité peut-être plus simplement : il n’est qu’à voir le modèle brésilien sur la question des métissages culturels.