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mokhtar h 10 juin 2010 11:56


C’est terrible de voir que le débat énergétique est lui-même ainsi pollué par les puissances d’argent et la politique, alors que les solutions sont très simples.
Je suis algérien et je vis en Algérie : je remercie Dieu que mon pays n’ait pas atteint ce misérable degré de développement dévastateur et, à mon modeste niveau, je ferais tout pour qu’il en soit ainsi.
Nuc et antinuc, ou éoliens ou autres : chacun de ces arguments cache trop souvent derrière lui des intérêts économiques sordides : à longueur de fil et de post, le arguments se suivent et se ressemblent à propos de tout, nucléaire (militaire, civil, médical, pollution), éolien (bruits, intermittence, hécatombe des oiseaux, faible rendement). De tout, de tout.
Il faut se mettre définitivement dans la tête qu’il n’y a pas une seule solution, mais que l’avenir est à une combinaison de toutes les sources d’énergie donnant la priorité aux plus judicieuses, y compris en réservant entre autres,le pétrole aux utilisations nobles, le gaz naturel ainsi que le charbon qui, à ma connaissance, peut être utilisé, après transformation, en charbon pétrole sous forme liquide, au coût de 60-80 dollars le baril.
Ce qu’il faudrait à mon sens, c’est d’abord soustraire les question énergétiques de la sphère économique, et l’appréhender en termes d’ensembles nationaux, régionaux et, pourquoi pas (?), mondiaux en allant AU DELA DES CHOIX TECHNOLOGIQUES, qui sont des choix éminemment commerciaux, qui polluent tant ces débats. Les appréhender en termes collectifs en privilégaint autant que possible, des solutions simples et à la portée des communautés, pourvu que ces choix et ces combinaisons ne soient pas imposés.

L’énergie solaire et éoliennes ont fait leur preuves, sans limite jusqu’à la fin des temps. Des centaines de millions de petites , moyennes (placées à proximité des quartiers et communes) ou grandes centrales solaires thermiques. Faciles à fabriquer même à des niveaux de performances plus bas. Pour les grandes centrales, il y a tout plein de déserts prêts à les accueillir avec des moyennes de 8, 9, et jusqu’à 10 heures d’ensoleillement par jour (comme au milieu du sahara, du coté d’Adrar en Algérie.
Il y a aussi l’énergie éolienne, avec des centaines de millions ou des milliard, de petites éoliennes, à la portée de n’importe que bricoleur, de quoi faire fonctionner des petites pompes hydrauliques et assurer une bonne partie des besoins ménagers.
Tout cela raccordé à un niveau mondial, avec l’exigence d’une coopération internationale qui exclurait toute privatisation du secteur énergétique et toute réinsertion dans le circuit économique, faisant de l’énergie, un bien accessible, à tous, comme l’eau, comme l’air. Qui impliquerait les communautés, les citoyens, les élus, les scientifiques, à la condition qu’ils ne soient pas liés à des intérêts économiques. Pour les questions de coût, rien n’interdit leur préréquation aux niveaux nationaux, régionaux et mondiaux.
Une formule qui n’exclut pas les solutions locales, et les combinaisons locales de sources d’énergie, le géothermique et les jeysers, et autres
Sans exclure le pétrole (pour les applications nobles), ou même le nucléaire ou même le thermonucléaire, pour faire les soudures nécessaires aux périodes de faible ensoleillement ou de faible activité éolienne.

IL N’EST PAS INTERDIT DE RÊVER, ET IL FAUT UNE FOIS POUR TOUTES, PRENDRE CONSCIENCE QUE CES DEBATS BYZANTINS NE FONT QUE PERPETUER UN MODELE ÉNERGÉTIQUE QUI A FAIT LES PREUVES DE SON CARACTERE INFERNAL.


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