Il est terrible de constater que l’on impose à des enfants un jeûne qui est totalement en rupture avec toutes les consignes d’hygiène alimentaire en rapport avec l’enfance. Et même semble-t-il avec la religion qui ne les y obligerait pas a entendre certains, ce qui n’est dans ce cas pas plus respecté.
Ce que l’on fait au nom d’une religion ici, serait considéré sans ce motif comme de la maltraitance. Pourquoi au nom du fait culturel devrait-t-on laisser reculer le bien-être et la santé des enfants issues de telle ou telle immigration ? C’est toujours la même culpabilisation et argument de la tolérance vis-à-vis de la diversité qui sont avancés pour faire reculer des siècles de progrès de la protection de l’enfance en raison de prescriptions religieuses moyenâgeuse, quoi qu’on en dise. On fait même jouer chez les enfants l’argument du courage en regard de cette restriction pour mieux faire entrer une idéologie de la soumission qui n’est jamais bien loin dans les religions. Les enfants ne sauraient normalement être concernés par des règles « d’hygiène religieuse » qui vont à l’encontre du progrès de la protection de la santé des enfants quelles que soient l’origine, la religion. C’est encore finalement le principe d‘égalité des droits qui est mis à mal avec des conséquences inacceptables dans un Etat de droits, le ramadan servant dès l’enfance à poser des différences qui fondent les bases du communautarisme. Par ailleurs, si on entend aujourd’hui que l’enfant soit mieux considéré comme une petite personne douée de liberté , alors on doit le respecter au lieu de le conditionner en le rationnant !
Faudra—il encore, pour faire respecter les mêmes règles qui s’appliquent à tous les autres enfants, imposer une loi en regard de l’islam qui pose toujours les mêmes problèmes de respect de la loi commune, ici, les droits de l’enfant ?