Sans vouloir reprendre tous les
éléments de la loi car souvent les articles modifient deux
virgules d’un texte déjà écrit, ou d’une manière formelle ouvre
des portes ouvertes pour faire croire à des modifications
fondamentales, nous reprenons les éléments vu par les associations de consommateurs.
>La ministre respecte donc son
engagement de « mettre fin aux crédits qui ne se remboursent
jamais.
Pourquoi
les révolving ne se remboursent ils jamais ? Par le taux 21,15% maxi
autorisé par l’état ramené depuis a 19,85% voir comparatif crédit
amortissable et crédit révolving
lire
sur internet ’Crédit révolving et taux d’usure, pourquoi,
comment ?’
Cela
vous donne la comparaison entre les deux formes de financement
|mensualité|intérêt|remboursement
capital|fin du crédit|
|.........300....162............80......................permanent|
|.........246......58.........180.......................48
mois.....|
mais
les lobbystes financiers ont obtenu l’augmentation des taux d’usure
sur les crédits amortissables en échange d’une baisse des taux des
révolving mais dont les mensualités seront plus fortes !!
voir
les taux d’usure publiés par la Banque de France
http://www.banque-france.fr/fr/statistiques/taux/usure.htm
>Le
prêteur sera tenu de vérifier la solvabilité de l’emprunteur par
l’instauration d’une fiche de dialogue entre les contractants et la
présentation de certains justificatifs.
Déjà
en place avant la loi mais la source des données n’était pas
toujours fiables car à l’appréciation de l’agent placeur
commissionné au nombre de dossiers accordés.
>Le
prêteur sera dans l’obligation de consulter le Fichier National des
Incidents de remboursement des crédits aux particuliers.
Le
fichier FICP est en place depuis très longtemps et la vérification
était déjà fait.
Les
délais de réflexion ne changent pas grand chose au besoin de
financement qui sont souvent en urgence
Petite
avancée sur les cartes promotions liée a un établissement
financier et à un crédit.
sur le droit au compte
Rien encore de bien concret sur la limite sur la facturation des frais surtout sur les incidents qui représente des sommes très insupportables lorsque la trésorerie fait déjà défaut (de 100 a 350 euros par mois suivant le nombre d’incidents) créant un effet spirale.
En
conclusion
Les
baisses de la demande de financement conso a vu les établissements
financiers défendre leurs fonds de commerce en faisant aussi des
rachats de crédits.
Il
sont ainsi juge et partie ayant vendu du 21% et proposant du crédit
amortissable a 8,5%.
Les
professionnels en rachat de crédits voyent des dossiers « rachat
de crédits « étudiés comme de simples crédits conso.
L’étude
souvent incomplète avec des études trop courtes, avec des analyses
n’étant pas assez tournées vers une restructuration financière des
clients mais vers un dossier classique sur des durées trop courtes
ou ne prenant pas les circonstances de la vie courante
De
plus une partie de la loi demande aux banques pour éviter « le
surendettement » de ficher leurs clients dès le 2eme impayé.
Cela
ne diminue pas le surendettement mais met le client en prise d’otage,
car le fichage ne permet plus une restructuration mais précipite le
client vers la banque de France avec les effets négatif,
Ces
effets jamais signalés, la commission de la Banque de France doit
être a utiliser en dernière limite . Un petit dessin sous forme de
la fable la cigale et la fourmi vous le dira.
http://www.moneyshop.fr/news.php?article=433