Les riches ne donneront que 200 millions d’euros en 2012.
Les très riches seront donc taxés. Ils le réclamaient d’ailleurs à cor et à cris, comme en témoignent le récent appel de seize patrons d’entreprises et très grandes fortunes, dont Liliane Bettencourt, publié dans le Nouvel Observateur.
Reste que cette taxe tient davantage du symbole que de la mesure forte. François Fillon a en effet indiqué mercredi que le montant de ce prélèvement serait égal à 3 % des revenus du capital et du travail dépassant le seuil de 500.000 euros par an. La mesure, qui s’appliquera aux revenus perçus en 2011 génèrera une recette de... 200 millions d’euros en 2012. Ce qui est extraordinairement peu au regard des économies à réaliser.