Bachar El-Assad : quand la girouette joue au poker...
Quand la Syrie souffle le chaud et le froid. Quand Bachar El-Assad semble hésiter entre négociations et intimidations. Le président syrien fait des offres de pourparlers en direction de Jérusalem tout en pactisant avec l’Iran contre l’Etat hébreux. Que cache vraiment ce jeu trouble de tentatives de rapprochement tous azimuts ?
Les présidents iranien Ahmadinejad et syrien Bachar El-Assad ont conclu un accord jeudi soir à Damas, selon lequel l’Iran financera pour la Syrie l’acquisition d’armement moderne. Selon un quotidien iranien, un rapport aurait été signé par les deux pays, faisant état du matériel que doit recevoir la Syrie : 400 tanks T72 de fabrication russe, 18 avions de combat et 8 autres avions de chasse, des hélicoptères et des missiles de fabrication iranienne. L’entraînement de forces syriennes en Iran, la construction d’usines de production de missiles de moyenne portée et une aide iranienne dans le domaine de la recherche nucléaire et de l’armement chimique sont également prévus. En contrepartie, la Syrie s’engage à ne pas entamer de pourparlers avec Israël.
Face à cet accord Syrie-Iran, Avigdor Lieberman, le ministre israélien des Affaires stratégiques, a réagi en affirmant que « le renforcement des liens entre le président syrien et son homologue iranien obligeait Israël à se préparer différemment sur les plans diplomatique, militaire et politique ». De ce fait, Liberman appelle Ehoud Olmert et le chef de l’opposition Benyamine Netanyahou à former un gouvernement d’urgence nationale.
Ce n’est pas la première fois que Bachar El-Assad trouve un terrain d’entente avec son homologue iranien ; il s’était déjà distingué en mai 2001 lorsqu’il accueillit le pape Jean-Paul II et prononça un discours à Damas dans lequel il critiqua les juifs et Israël, il a notamment dit :
« Nous constatons que la justice est bafouée : les territoires sont occupés au Liban, au Golan et en Palestine. Nous les entendons massacrer les principes de l’égalité lorsqu’ils disent que Dieu a créé un peuple meilleur que les autres [...] Ils violent les lieux sacrés, ils tentent de tuer tous les principes des religions célestes avec la même mentalité par laquelle fut trahi puis torturé le Christ et de la même manière qu’ils ont essayé de trahir et tuer le prophète Mohammed. »
Face à cela, en décembre 2006, le président syrien a récemment fait des appels du pied aux Israéliens pour ouvrir le dialogue entre les deux pays :
« Je dis à Olmert : faites une tentative. Voyez si l’on est en train de bluffer [...] Le peuple syrien est uni sur cette question : parvenir à la paix pour retrouver nos territoires [en référence au plateau du Golan annexé par Israël en 1967] »
Alors à quoi joue El-Assad ?
En fait sa position est pour le moins bancale ! Au banc de l’ONU pour son implication (plus ou moins directe) dans l’assassinat de Rafik Ariri, désapprouvé par la communauté internationale pour soutenir et réarmer le Hezbollah ainsi que le groupe Fatah Al-Islam , il accepte le seul soutient qu’il puisse obtenir : celui de son puissant voisin, l’Iran.
Le problème est que ce choix fait le jeu de l’instabilité et conduit à un risque d’embrasement régional plus grand qu’il n’est actuellement. Ahmadinejad place ses pions, et là il en a trouvé un de valeur !
Il semble clair que le président syrien aux abois ne sait plus comment échapper à la législation internationale et son influence au Liban n’est plus ce qu’elle était depuis que l’Iran a pris le relais par le biais du Hezbollah. Il est plus faible politiquement que jamais il ne l’a été auparavant.
Alors entre réel désir de négociations et impérieuse nécessité de fuir ses responsabilités vis-à-vis de la communauté internationale, Bachar El-Assad ne serait-il pas en train de dévoiler son bluff ?
130 réactions à cet article
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BRAVO Madwil pour cet article d’un redacteur qui connait la situation de l’intérieur. En complément, un article paru dans Courrier International qui vient compléter ce que tu nous rapportes (comme l’article est payant, je le colle en entier) :
"SYRIE-IRAN • Les cadeaux empoisonnés d’Ahmadinejad
La visite du président iranien à Damas, au moment où la Syrie est plus que jamais isolée sur la scène internationale, vise à renforcer la mainmise de Téhéran sur le régime baasiste, explique Gulf News.
Débarquant le jeudi 19 juillet à Damas pour une visite qu’il a qualifiée d’« historique », le président iranien Mahmoud Ahmadinejad aura les bras chargés de cadeaux. Et c’est là où son homologue syrien, Bashar El-Assad, devra se méfier. Cette visite a lieu quarante-huit heures après la prestation de serment qui marque le débat de son deuxième mandat à la tête de la Syrie. Au départ, plus de douze présidents étrangers devaient venir le féliciter. Mais tous ont trouvé une excuse pour décliner l’invitation.
La venue en solo d’Ahmadinejad montre un degré d’isolement qu’aucun gouvernement syrien n’avait connu depuis les pires moments des années 1960. Ces trois dernières années, le pouvoir en place à Damas a rompu les relations étroites que la Syrie avait toujours entretenues avec des pays arabes modérés tels que l’Arabie Saoudite, l’Egypte, le Koweït et la Jordanie. Il a également consumé toute la bienveillance qu’il s’était attirée de la part de la Turquie il y a quelques années, en permettant aux forces de sécurité turques de capturer le chef rebelle kurde Abdullah Öcalan. La Syrie s’est ensuite querellée à la fois avec les Etats-Unis et la France, réussissant le rare exploit de mettre Paris et Washington d’accord à propos du Moyen-Orient.
Hafez El-Assad, père de l’actuel président syrien, avait retenu au moins deux des leçons de Machiavel sur la politique. La première était de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Et la deuxième de ne pas se mêler des disputes entre des puissances trop grandes et de se préoccuper du sort de la Syrie. Bashar, en revanche, se retrouve avec un panier dont le fond a lâché, et tous les oeufs qui s’y trouvaient se sont cassés. Il a également impliqué la Syrie dans le conflit que se livrent l’Iran et les Etats-Unis afin de déterminer qui doit décider de l’avenir du Moyen-Orient. Les médias syriens voient dans la relation entre leur pays et l’Iran une alliance. Mais les médias de la République islamique, eux, la voient comme une relation de dépendance, la Syrie étant liée à l’Iran.
La Syrie n’a aucun intérêt à se retrouver impliquée dans un combat qui n’est pas le sien. Si les Américains gagnent, elle se retrouvera du côté des perdants et devra payer le prix fort. Si les Khomeynistes gagnent, le prix qu’elle devra payer sera encore plus élevé parce qu’elle devra adhérer à une idéologie islamiste que le parti Baas, le parti au pouvoir, a toujours considérée comme un ennemi mortel.
Examinons à présent les « cadeaux » qu’Ahmadinejad va apporter à Damas demain. L’un d’eux est un projet de traité de coopération commerciale et économique qui donnera aux deux pays la priorité dans les domaines du commerce et des investissements. Il n’est pas difficile de voir à qui profiterait le plus un tel accord. La Syrie n’a pas d’argent à investir en Iran et peu de produits à offrir au marché iranien.
Bashar ne le sait peut-être pas, mais 57 des économistes iraniens les plus éminents ont déjà écrit à Ahmadinejad pour le mettre en garde contre les effets désastreux de son idéologie économique. Fondée sur l’idée de l’autarcie, elle s’inspire du modèle nord-coréen d’économie paysanne associée à une capacité nucléaire.
Le projet de traité d’Ahmadinejad est également censé compléter le pacte de défense que les deux pays ont signé en juin 2006. Dans le cadre de cet accord, l’Iran offre à la Syrie d’entraîner les soldats syriens en Iran et dans un certain nombre d’« académies » sur le sol syrien. Le but d’un tel programme serait la création d’un réseau d’officiers proiraniens dans tout l’appareil militaire syrien, qui est l’épine dorsale du régime baasiste. Cela rendrait également les forces armées syriennes dépendantes de la culture militaire et des visées stratégiques de l’Iran.
Ahmadinejad offre également « un vaste programme d’échanges culturels ». Ce programme comprend des bourses d’études qui permettront à des milliers de Syriens d’aller dans les universités et les écoles religieuses iraniennes. Mais il prévoit aussi de laisser les coudées franches aux missionnaires iraniens et libanais qui voudraient convertir les Syriens à la version khomeyniste du chiisme.
Abandonné par les Arabes et évité par l’Europe et les Etats-Unis, Bashar risque de sentir qu’il n’a pas d’autre choix que de raccrocher ses wagons à la locomotive sans freins d’Ahmadinejad. Beaucoup de Syriens, y compris dans l’entourage de Bashar, ne sont pas d’accord et pensent que la Syrie peut encore réfléchir avant de faire le grand saut. Une stratégie, fondée sur l’espoir que la République islamique chassera les Etats-Unis du Moyen-Orient, rayera Israël de la carte et, sur la lancée, rendra le Golan à la Syrie, ne peut que conduire le régime syrien à un isolement encore plus grand.
Amir Taheri, Gulf News "
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Enfin ne soyons pas trop angélique, il y a de grandes chances que des armements que l’Iran « offre si généreusement » à la Syrie (alors que près de 60% de sa population vit sous le seuil de pauvreté), la Syrie ne voit passer qu’une trainée de kérosène :
"ARMEMENT • Les Mig russes vendus à la Syrie pourraient atterrir en Iran
Moscou a repris la livraison de cinq avions de combat russes Mig-31E à la Syrie ainsi que des Mig-29, pour une valeur totale de 1 milliard de dollars, en vertu d’un contrat conclu cette année, rapporte Kommersant. Très performants, les chasseurs Mig-31 soviétiques étaient destinés à la destruction de missiles américains au-dessus du pôle Nord.
Le journal moscovite souligne que l’achat de chasseurs russes par Damas pose la question de leur financement, dans la mesure où, à l’hiver 2005, Moscou a effacé 70 % de la dette extérieure de la Syrie, qui s’élevait à 13,4 milliards de dollars. Avec ce nouveau contrat, Damas doit désormais 3,6 milliards de dollars à la Russie. En 2005-2006, la Syrie a notamment acquis des systèmes de missiles auprès de Moscou.
Les experts occidentaux craignent qu’une partie de l’armement acheté par la Syrie soit en fait destinée à l’Iran. D’après la revue de référence en armement Jane’s Defence Weekly, sur les 36 systèmes de missiles russes Pantsir-C1E vendus l’an dernier à Damas, au moins une dizaine seront revendus à l’Iran avant 2008.
Kommersant rappelle l’étroitesse de la coopération militaire irano-syrienne, liés par un pacte de défense et un traité de coopération militaire qui « prévoit le financement par Téhéran de contrats conclus par la Syrie avec la Russie, l’Ukraine et la Chine en matière d’armement ». L’éventuelle acquisition de Mig-31E par Téhéran risque de déplaire fortement à Washington et surtout à Tel-Aviv.
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Merci Madwil et 115. Passage express (115, God Save The Queen ,-)).
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@ madwill et IP115,
pareil tout comme !!!
merci pour cet article et ces commentaires.
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Romain de Pescara 23 juillet 2007 13:18@Madwil
Excellent article qui résume bien le double langage tenu dans cette région du monde ! Au risque de voir s’embraser une situation déjà explosive sur bien des points. L’Iran constitue plus que jamais une menace pour la paix dans le monde et la Syrie y contribue en se faisant le jouet de l’Iran, à moins que les deux ne soient dans un jeu plus vaste..... Pourtant les signes ne manquent pas du bluff auquel se livrent ces dirigeants dont tous les experts eux ne manquent pas d’égratigner les objectifs sous-jacents. Cordialement
Hello IP115, Cosmic Dancer, Yannick excellente semaine à vous tous et au plaisir de vous recroiser
Romain
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@ Romain, merci !!! de même !
Pour en revenir à ceci, je me demande si finallement l’Iran n’est pas plus monté en épingle qu’il ne le devrait réellement. En effet, posons un peu les choses : Il fut désigné comme un des pays faisant partie de « l’axe du mal » cher à double you... Amenadjad (sorry pour l’orthographe) a décidé de ne pas se laisser marcher sur les pieds, et de ce fait , c’est l’escalade verbale.... Au bilan, Le présicdent de l’iran se retrouve engagé dans une gigantesque partie d’échec dont le prix est le « contrôle » du moyen orient... Enfin contrôle, disons celui qui gagne la partie sera le plus influent par abandon de l’autre... Et c’est justement là ou Amadinadjad (pfff je sais jamais son nom !), a plus de cartes dans sa main que les usa...Parce qu’il applique à la lettre les méthodes américaines dela guerre froide, mais il a l’avantage dela prowimité donc de la logistique pour les soutiens en sous-main... Bref, il semble en mesure de gagner sa partie, donc logiquement il ratisse large autour de lui et Bachar el assad est une proie révée, en effet, il sert de fusible, et sinon il renforce l’influence par ses propres réseaux... bref tout bonus !
Les usa là dedans eux ont perdus un terrain non négligeable et ont beaucoup de mal à le regagner...
J’insite bien sur e fait que ce commentaire ne se fait défenseur d’aucune des deux parties, les deux ayants leurs torts...
Cordialement à tous.
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Romain de Pescara 23 juillet 2007 14:49@Yannick
Une grande partie du risque provenant de la république Islamiste est contenu dans le discours de son président, je te mets entre guillemets quelques morceaux de choix.
Bien à toi
Romain
26 octobre 2005
Rapporté par l’agence de presse ISNA, qui appartient au gouvernement iranien. Le 26 octobre 2005.
Téhéran, Iran, 26 octobre -
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a prononcé un discours programme au cours d’une réunion qui a regroupé 4.000 étudiants, organisée par l’Association des Sociétés d’Etudiants Islamiques. Voici le texte de son intervention :
“Je suis reconnaissant à Dieu de me donner le grand plaisir de prendre la parole dans le cadre de cette réunion si importante. Je suis reconnaissant à Dieu de voir vos visages pieux, vous, enfants de la révolution, vaillants, conscients, très croyants désintéressés, qui comprenez, grâce à votre vigilance et votre intelligence, ce que sont les questions les plus importantes de notre époque et qui participez activement, avec un grand entrain et d’une manière décisive, aux questions les plus centrales du monde islamique. Je remercie Dieu de votre présence, vous chers jeunes gens.
La véritable question est la suivante : qu’est-ce que c’est que le Sionisme ? Il y a sans doute eu nombre de débats au cours de cette conférence sur ce point et vous avez étudié la question et vous savez sans doute ce que je veux souligner mais il y a un point qui vaut la peine d’être mentionné.
Nous devons examiner ce qu’est la véritable histoire de la Palestine. Le conflit en Palestine est-il une guerre entre quelques Juifs, d’une part, et des musulmans et des chrétiens d’autre part ? Est-ce une guerre entre les Juifs et d’autres religions ? Est-ce une guerre entre un pays et d’autres pays ? Est-ce la guerre entre un pays et le monde arabe ? Est-ce uniquement un conflit à propos des seules terres de Palestine ? Je pense que la réponse à toutes ces questions est négative.
La création du régime qui occupe Al-Quods (Jérusalem) a été une manœuvre significative du système globalement dominant et de la Globale Arrogance ( L’Occident) contre le monde islamique. Un combat historique est en train d’être mené entre le Monde Oppresseur et le monde Islamique et les racines de ce conflit ont des centaines d’années.
Dans ce conflit historique les lignes de front se sont déplacées nombre de fois. Il y a eu des périodes au cours desquelles les musulmans avaient le dessus, étaient actifs et allaient de l’avant, tandis que le Monde Oppresseur battait en retraite.
Malheureusement, au cours des trois cents dernières années le monde islamique a battu en retraite devant le Monde Oppresseur.
Je n’ai pas l’intention d’examiner les racines de cette questions et je me concentrerai sur un examen historique des événements. Au cours des cent dernières années les dernières tranchées du monde islamique sont tombées et le Monde Oppresseur a créé le régime qui occupe Al-Quods ( Jérusalem) pour qu’il soit la tête de pont de sa domination du monde islamique. Tête de pont est un terme militaire utilisé dans la cadre d’une guerre. Lorsque deux divisions ou armées se combattent, si un côté avance, perce le front et capture une partie du territoire ennemi puis construit des fortifications et renforce sa main-mise pour en faire une base pour élargir une expansion territoriale, c’est ce que nous appelons une tête de pont.
L’Etat occupant (Israël) est la tête de pont du Monde Oppresseur au cœur du monde islamique. Ils ont construit une base pour pouvoir étendre leur domination sur tout le monde islamique. Il n’y a aucune autre raison d’être pour cette entité sans cet objectif.
La bataille qui se joue en Palestine aujourd’hui est donc celle de la ligne de front du conflit entre le monde islamique et le Monde Oppresseur. C’est une bataille du destin qui déterminera ce qui adviendra de centaines d’années de conflit en Palestine.
Aujourd’hui, la nation palestinienne combat le Monde Oppresseur pour la oumma (nation) islamique tout entière. Dieu merci, dès que la nation palestinienne s’est prononcée pour une lutte islamique avec des objectifs islamiques dans un environnement islamique et a fait de l’Islam la force dominante qui guide son attitude et ses orientations, nous avons constaté les progrès et les succès de cette nation palestinienne au quotidien.
Je dois dire que vous avez choisi un titre tout à fait approprié pour votre réunion [Le monde sans Sionisme]. Nombreux sont ceux qui sèment les graines de la défaite et du désespoir dans cette guerre totale entre le monde islamique et le « Front des Infidèles », en espérant décourager le monde islamique.
« Ce type de personne utilise des expressions comme : »ce n’est pas possible« . Ils disent : comment pourrions-nous avoir un monde sans Amérique et sans Sionisme ? Mais vous savez très bien que ce slogan peut être mis en place et que ce but peut être atteint. »
Si nous remontons dans notre histoire, nous verrons que nous avions, dans notre pays, un régime qui était très violent, impopulaire, qui dépendait des étrangers et était armé jusqu’aux dents. Des membres de la SAVAK [police secrète du Shah] contrôlaient chaque mouvement et un terrible régime de terreur existait alors.
Mais lorsque notre cher Imam [Ruhollah Khomeini] a dit que ce régime devait être détruit et que nous voulions un monde sans clientélisme des pays, nombre de ceux qui prétendent être, entre autres, des gourous de la politique, ont dit que cela n’était pas possible. Le jour où l’Imam a commencé à bouger, tous les pouvoirs du monde ont soutenu ce régime corrompu. Même après le massacre du « vendredi noir », l’Ouest et l’Est et les pouvoirs régionaux ont tous soutenu ce régime. Mais notre nation s’est battue et cela fait maintenant 27 ans que nous avons un gouvernement qui est indépendant de l’Amérique. L’Imam a dit que la domination exercée par l’Est et l’Ouest doit être détruite mais des personnages faibles, qui ne voient que le petit monde autour d’eux ne l’ont pas cru...
« Notre cher Imam a ordonné que le régime qui occupe Al-Qods (Jérusalem) soit rayé de la surface de la terre ». « Ce qui a été une parole très sage ». La question de la Palestine n’est pas une question à propos de laquelle nous pouvons accepter des compromis au coup par coup... Cela signifierait notre défaite. Quiconque reconnaîtrait cet Etat [Israël] signerait la défaite du monde islamique.
Dans sa lutte contre l’Arrogance du monde notre cher Imam a désigné la base centrale de commandement de l’ennemi, à savoir le régime qui occupe Al-Qods (Jérusalem). Je n’ai aucun doute que la nouvelle vague qui est née dans notre chère Palestine, et dont nous sommes témoins aujourd’hui dans le monde islamique tout entier, bannira bientôt ce fléau de la honte du monde islamique. Cela peut être fait.
Nous devons prendre garde aux conspirations. Depuis plus de 50 ans, l’Arrogance du monde a essayé de reconnaître ce faux régime [Israël] et ils ont fait nombre d’efforts d’abord pour le stabiliser et ensuite pour prendre d’autres mesures.
Il y a quelque 27 ou 28 ans, ils ont pris une mesure importante dans ce sens et, malheureusement, l’un des pays qui se trouvent sur le front a fait cette erreur et nous espérons que ce pays [l’Egypte] va rectifier cette erreur.
Une nouvelle conspiration a été fomentée récemment et continue à se dérouler actuellement. Ils ont été forcés d’évacuer un coin de Palestine et cela leur a été imposé par la nation palestinienne. Mais ils veulent nous faire croire que c’est une victoire finale et ils utilisent l’évacuation de Gaza et la création d’un Etat palestinien comme une excuse pour en finir avec la cause et le but palestiniens.
Aujourd’hui ils font un effort maléfique et trompeur pour transformer cette lutte en un conflit interne dans le monde islamique. Ils veulent créer un conflit entre les divers groupes palestiniens au sein de la Palestine en leur faisant miroiter des positions importantes dans le monde politique, afin que ces groupes abandonnent la question cruciale de la Palestine et se dressent les uns contre les autres.
Prétextant qu’ils ont quitté la Bande de Gaza pour montrer leur bonne volonté ils veulent qu’un groupe de nations musulmanes reconnaissent ce régime corrompu ; j’espère que la nation palestinienne et les chers groupes palestiniens se méfieront d’une telle sédition, et je prie Dieu pour cela.
Aujourd’hui, l’unité du front en Palestine concernant ses buts est une nécessité et une urgence. Le problème de la Palestine n’est nullement réglé. Le problème de la Palestine ne sera résolu que lorsque toute la Palestine sera sous contrôle palestinien, lorsque tous les réfugiés rentreront chez eux et lorsqu’un gouvernement populaire, choisi par cette nation, prendra les choses en main. Bien sûr, ceux qui sont venus de loin sur cette terre pour la piller n’ont aucun droit de participer au processus de décision concernant cette nation.
J’espère que, de la même manière que la nation palestinienne a poursuivi sa lutte, ces dix dernières années, elle continuera à être consciente et vigilante. Cette phase va être de courte durée. Si nous la menons à bien, si Dieu le veut, ce sera un premier pas pour l’annihilation du régime sioniste et cela sera ensuite très facile.
J’avertis tous les dirigeants du monde islamique de se méfier de cette conspiration. Si l’un d’entre eux fait un pas vers la reconnaissance de ce régime [Israël], alors « il brûlera dans les feux de l’oumma islamique » (nation), et une honte éternelle sera gravée sur son front, qu’il l’ait fait en subissant des pressions des pouvoirs dominants, ou parce qu’il ne comprenait pas bien, ou par naïveté ou égoïsme, ou pour des raisons matérielles.
Le problème de la Palestine est le problème du monde islamique. Ceux qui sont enfermés derrière des portes closes ne peuvent prendre de décisions sur cette question, et la nation islamique ne peut permettre à cet ennemi historique d’exister au cœur du monde islamique.
L’objectif est clair Yannick, et nous sommes aussi dans la ligne de mire. Et cela c’est un peu comme si Nicolas Sarkozy prétendait qu’il faut rayer de la carte l’angleterre ? L’Allemagne et j’en passe sous prétexte que nous avons eu des conflits par le passé ou qu’ils ont occupés le territoire. Moi cela ne me dit rien qui vaille
Cordialement
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Romain de Pescara 23 juillet 2007 14:50Oups République Islamiste Iranienne, j’ai omis de le préciser.
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@Romain,
discours très instructif sur les visions de cette personne conernant ce qui l’entoure. Malheureusement, j’ai presque envie de recopier le texte et de remplacer certains mots, et on s’apercevrait qu’en face double you est un peu aussi coincé. Bon apr contre il est vrai que de vouloir rayer un pays de la carte, c’est totalement à côté del a plaque. En revanche il en ressort qu’effectivement l’islam, tel que les mollahs iraniens le conçoit, est totalement dévoyé. Ce qui est bien dommage car si l’on regarde ce que devenait l’iran sou sKhatami, on se dit qu’il est possible que cette théocratie s’intègre parfaitement dans le monde... Ce qui quelque part ne serait pas un mal, un si grand état qui stabilise lemoyen orient serait un grand bien (au lieu comme actuellement de le déstabiliser en sous main...).
cordialement à toi.
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la plus grande menace est de mon point de vue l’entité sioniste.Lire Mordechaï vanunu
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Les arabes n’ont pas besoin de chars de F16 ou autres ...Les arabes qui de mon point de vue sont les combattants les plus redoutables du monde n’ ont besoin que d’une kalash, RPG, quelques tonnes d’explosifs, un peu de lait , un peu de dattes et ils sont capables de te plier la plus puissantes armée US en 4 ans.
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boubi, tu as bien fait de ne pas stipuler de cerveau dans ta liste. Puis tu remarqueras que tu n’en as pas besoin non plus pour écrire un com !...
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snoopy86 23 juillet 2007 13:23« 400 tanks T72 de fabrication russe, 18 avions de combat et 8 autres avions de chasse, des hélicoptères et des missiles de fabrication iranienne »
Tout celà devrait rapidement partir en fumée...
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Romain de Pescara 23 juillet 2007 17:43@Snoopy
En fumée ?????
On pourra sortir le calumet ???
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Je vous site : « Le président syrien fait des offres de pourparlers en direction de Jérusalem tout... »
J’aimerai juste vous rappeler qu’au jour d’aujourd’hui, la capitale israelienne internationalement reconnue est tel-aviv et non pas Jérusalem comme vous le laissez entendre. La méthode couet ne prendra pas.
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Le président israélien , le gouvernement, le parlement,les administrations centrales... tous siègent à Jérusalem. Quand El-Assad s’adresse aux dirigeants israéliens, il le fait en direction de Jérusalem.
PS : Jérusalem est déclarée capitale éternelle et indivisible d’Israël. C’est dans nos textes, j’y peux rien, c’est comme ça ! Et peu importe ce qu’en pense la communauté internationale !
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Rien n’st eternel.Les colons Français pensaient que l’Algerie Français était etrenel, les Afrikaners en AFS croyaient que c’etait eternel.Jersusalem est Arabes et musulmanes et le redeviendra.
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Pour les incultes ou les révisionistes,
Jérusalem fut, est et sera la capitale d’Israël. Elle fut fondée par les juifs, elle y abrita les deux temples. Bien qu’elle fut occupée par toutes les puissances de tous les siècles (grecs, romains, byzantins, perses, mesopotamiens, arabes, turcs, anglaises ou croisés...) les juifs furent toujours présents dans leur capitale éternelle.
Ce n’est pas une méthode couet, c’est la réalité : Israël a choisi Jerusalem pour capital. Contrairement aux idées reçu, Israel ne l’oocupe pas elle l’a fait vivre, elle l’a fait revivre.
Au nom de quoi les palestiniens l’a réclame, une occupation de quelques siècles à partir du moyent age ? A ce titre, les espagnols sont en droit de réclamer toute l’Amérique du Sud et Latine, les anglais peuvent demander l’Inde, les portugais : Macao et le Brésil...
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Sache qu’ aucun vestige hébreu n’a été trouvé en Israël pour la bonne et simple raison qu’ils n’y ont jamais vécu.Pour un nombre croissant d’universitaires et d’intellectuels, le roi David et son royaume unifié de Juda et d’Israël, symbole constitutif de la nation juive depuis 3000 ans, ne serait que pure fiction.
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Le seule fiction ici est celle d’un soupçon d’intelligence dans tes propos
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Lire Israël Finkelstein qu’on ne peut soupconner d’être un propagandiste du Hamas.Il est clair et net :
« Jérusalem ne contient pas le moindre vestige des constructions de Salomon »
Israël Finkelstein
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Evidemment vu qu’au temps de Salomon, Jérusalem n’était qu’un village sans fortifications aujourdh’ui nommé cité de David.
Quand à Israel Finkelstein, voici ce qu’il a déclaré réellement : « Nous n’avons aucune trace archéologique du Temple de Salomon. Cette absence de trace n’implique pas que Salomon n’ait pas construit de Temple. Mais, compte tenu de la taille modeste de Jérusalem à l’époque de Salomon, il semble difficile d’admettre, si ce Temple a été effectivement construit, qu’il s’agisse d’une très grosse construction comme il est dit dans le récit biblique. »
Pour ton instruction, vu que tu t’intéresses au sujet :
La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l’archéologie, Bayard, 2002, édité en livre de poche dans la collection Folio Histoire aux éditions Gallimard (2004) (titre original : The Bible unearthed : archaeology’s new vision of ancient Israel and the origin of its sacred texts, New York, Free Press, 2001)
Les rois sacrés de la Bible. À la recherche de David et Salomon, Bayard, 2006 (titre original : David and Salomon. In search of the Bible’s Sacred Kings and the Roots of Western Tradition, éditions The Free Press, New York, 2001)
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les archeologues sionistes cachent la verité comme la petite mosquée retrouvée sous la porte des maghrebins, decouverte en 2004.Vous n’appartenez pas à cette region et tôt ou tard vous la quitterez.Israel n’est qu’une parenthèse comme le fût le royaume Franc.
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Décidemment tu ne comprends rien : Les fouilles archéologiques de la porte des maghrébins ont eu lieu sous la mosquée al-aqsa d’où les problèmes engendrés. Ces fouilles n’ont pas plus trouvé de mosquée, aussi petite soit-elle que celles que l’on pourrait faire dans ce qui te sert de tête. On y trouverait la même chose : du sable.
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alors lis.
Fouilles à Jérusalem : des découvertes dissimulées
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Il s’agirait d’une minuscule salle de prière qui tendrait à prouver qu’il y a eu des arabes à Jérusalem. Grande nouvelle !!!
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Bar Cohba,
Jérusalem n’est pas une ville d’origine israélite. Elle existait avant même l’entrée des hébreux en Palestine.
Dans l’Ancien Testament Jérusalem ne fut citée la toute première fois que dans le livre de Josué.
Voilà la toute première citation biblique de Jérusalem :
- Josué 10:1 Adoni-Tsédek, roi de Jérusalem, apprit que Josué s’était emparé d’Aï et l’avait dévouée par interdit, qu’il avait traité Aï et son roi comme il avait traité Jéricho et son roi, et que les habitants de Gabaon avaient fait la paix avec Israël et étaient au milieu d’eux.
Jérusalem était déjà aux philistins (palestiniens) ; et elle le restera pour toujours, palestinienne, toutes religions confondues.
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« Jérusalem était déjà aux philistins (palestiniens) ; et elle le restera pour toujours, palestinienne, toutes religions confondues. »
la preuve aujourd’hui... !
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Aujourd’hui ce n’est pas demain ; mais demain sera comme hier.
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Aux palestiniens ça ira mieux.
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Même s’ils avaient Jérusalem, ils faudraient encore qu’ils s’entretuent jusqu’au dernier pour décider à qui le pouvoir. Je pense que pour leur bien, ils se contenteront des 5 prières sur l’esplanade. On s’occupe du reste. Mais merci quand même de ton offre.
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En tout cas la connerie est bien éternellen-boubi en est la preuve vivante.
Et si tu t’occupais plutôt de ta terre ou on s’est égorgé par centaines de milliers il y a dix ans à peine au lieu de te préoccuper du Proche Orient ?
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Armand,
Vous connaissez déjà l’histoire dite : Clou de Jouha.
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Madwill,
Réponse fournie en bas de la file principale.
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« Et peu importe ce qu’en pense la communauté internationale ! »
...d’où le qualificatif d’arrogant.
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Bonjour,
Nous reprochons à Bashar de se ranger avec l’Iran :
Pourquoi ne pas reproocher à l france de se ranger sous les états unis, ou au étas unis de see mettre avec 29 autre pays pour attaquer l’irak Que lui a t on proposer de mieux coté occidentale et arabe
Ma réponse : la syrie se range avec l’iran
Par simple reflex de survie à un moment ou israêl demande au libanais du sud de quitter leurs maions, où israel se propose pour attaquer les nucléaires iraniens, et où le monde moderne se permet de coloniser qu’il veut
Aussi, parce que nous sommes arrivé à un durcissement des tons, et nous nous sommes inscrits dans une logique de force, induite par les états unis, le monde suit l’exemple du maître, et le maître utilise la force comme outil
L’article de Gulfnews est pas mal, positif.
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Sef, je vous suggère de relire les news de ces derniers mois, voire années, afin d’être un tant soit peu plus au fait de l’actualité de ce millénaire...
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Madwill agroinvox est devenu le repaire des fachos de tous bords, altermondialistes, LCR, Islamiste, extrême-gauche, bref de tous les philosémites, c’est comme ça, cela représente une certaine France je n’oserais dire la France de 2007.
!צום קל עם אתה צם
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mcm 23 juillet 2007 20:24@Adama,
Oui Agrointox n’est que le fidèle reflet d’une nation envahie par les valeurs islamiques, plus la France s’islamise plus l’antijudaïsme y monte en flêche !
@Madwill,
Bon article qui dénonce bien l’extrême hypocrisie du dirigeant Syrien, qui laché par tout le monde raccole du côté des enflures islamistes.
Comme le disait Kohelet rien de nouveau sous le soleil, les hébreux, comme il y a 30 siècles ont les mêmes ennemis qui pour certains ont juste changé de nom : Babylone -> Irak, Perses -> Iran.
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les arabes ne sont pas anti-juif mais anti-sioniste.Mes ancetres n’ont jamais vendu un seul juif aux nazis par contre tes ancetres collaboraient allegrement avec la gestapo (90% des Fraiçais)
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Mes ancêtres (plutôt mes grand-parents) tâchaient de fuir les allemands. Et pour ta gouverne, saches que le grand muphti de Jérusalem, Hadj Amin Al Husseini, oncle de Yasser Arafat a pour le moins collaboré avec les allemands :
Il a soutenu le régime nazi, a été reçu et a pactisé avec Hitler et a formé une division musulmane SS de 12000 hommes. Cette division SS accomplit la plupart des meurtres des juifs bosniaques et y détruisit de nombreuses églises.
Aprés la guerre, il se réfugia au Caire aprés la création d’Israel. Arafat le considérait comme un héros.
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C’est de la propagande sioniste à 1 shekel ce mufti ne representait en rien les musulmans par contre en Europe ce sont des etats constitués et la quasi totalité de la populace qui ont collaboré et on vendu les juifs aux nazis même le pape chef supreme de l’eglise a collabré.En algerie alors que les colons se partageaient le butin juif tous les imams des mosquées d’Algerie ont lancé une fatwa interdisant formellement de s’en prendre aux biens juifs.Mes ancetres ont combattu les nazis de façaon heroique (Monte Cassino).Je n’ai pas honte des mes ancetres ils ont été à la hauteur et aucun genocide n’a été fait par les musulmans, la plus grande civilisation de tous les temps.
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Puissent leurs descendants en être dignes ! Et plus dignes seront-ils encore en admettant les erreurs commises.
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Au fait saches que les musulmans ne forment pas une civilisation mais une religion qui contient les arabes, les perses, des populations asiatiques ou africaines... et bien d’autres qui forment autant de civilisations complètement différentes.
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snoopy86 23 juillet 2007 22:58@ Boubi
Il ne faudrait peut-être pas éxagérer
1) Il n’y a pas 90% de français qui aient collaboré avec la Gestapo
2) Ce ne sont pas les seules « troupes indigènes » qui ont libéré la France. Quand bien même elles y ont contribué, elles comportaient en leur sein bon nombre de français de métropole et surtout de pied-noirs. Pour ton info, le taux de perte de l’encadrement (8,5%) y est un des plus élevés de la deuxième guerre mondiale. Cet encadrement était majoritairement constitué de pieds-noirs dont beaucoup de juifs.
Cette réflexion n’enlève rien au mérite de ceux de Cassino, et si tes ascendants y étaient, ils ont bien mérité d’être français et toi par voie de conséquence.
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SEMITE:Le mot vient du nom propre Sem (en hébreu שֵׁם,šem, « nom, renommée, prospérité ») désignant un des fils de Noé, duquel, selon la Bible, seraient issus plusieurs peuples (la plupart des tribus arabes [1], Araméens, Assyriens, Elamites, Hébreux et Phéniciens) et dont les représentants modernes sont les ARABES les Chaldéens (Assyriens, Babyloniens), Hébreux, les Syriaques, etc.
Et comme je suis arabe je ne puis être anti-semite.
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« ... les musulmans, la plus grande civilisation de tous les temps ... »
Si tu me permet cette petite digression, je voudrais rappeler à cet ignare tout droit déscendu de sa montagne, que la fameuse civilisation arabe dont ils nous rabat les oerilles, n’a durer que 2 tous petits siècles (IX et Xme siècles, pendant lesquels ils se sont essentiellement contentés de recopier les travaux des autres), etdéfinitivement éteinte il y a bien longtemps comme le souligne l’intellectuel palestinien Saqr Abou Fakhr (comme l’article est payant, je le colle en entier, désolé Madwill) :
"SAQR ABOU FAKHR • Non, l’Occident ne doit rien aux Arabes
L’Occident ne serait pas sorti des ténèbres du Moyen Age sans Averroès et Ibn Khaldun : l’intellectuel palestinien Saqr Abou Fakhr remet en question cette idée si répandue des deux côtés de la Méditerranée.
Sans la civilisation arabe, dit-on, l’Occident n’aurait jamais pu connaître l’éveil, le développement et le progrès qui ont mené à sa domination actuelle sur le monde entier. La majeure partie des écrivains nationalistes arabes et des romanciers musulmans continuent de perpétuer l’idée d’une ancienne civilisation arabe glorieuse et incontournable, alors que celle-ci s’est éteinte avec la chute de Bagdad, en 1258, à la suite de laquelle les Arabes cessèrent de créer et d’innover, excepté dans certains domaines limités et disparates. Le fait de continuellement reprendre cette affirmation d’un âge arabe des Lumières l’a incrustée dans l’esprit des Arabes, comme cela arrive pour certaines superstitions et certaines légendes. Le temps est donc venu d’en faire la critique.
Disons tout d’abord que les Arabes ont apporté une importante contribution à la civilisation humaine, comme l’ont fait les Chinois, les Indiens et les Perses. Mais les Arabes ont-ils joué un rôle déclencheur dans l’apparition de la civilisation occidentale contemporaine ? La civilisation arabe a pris fin il y a près de huit cents ans, et aujourd’hui ce sont les Arabes eux-mêmes qui risquent de disparaître. Et pourtant, ils continuent de se vanter en déclarant que, « sans les Arabes, l’Europe aurait certainement stagné dans l’obscurantisme du Moyen Age ». Il devient nécessaire de dissiper de telles chimères et de les remplacer par l’Histoire réelle. Il semble avéré que la civilisation occidentale ait été portée - du moins sur le plan technique - par trois innovations essentielles, toutes venues de l’extérieur mais qui se sont conjuguées et fécondées mutuellement, à l’intérieur d’un ensemble géographique unique, pour finir par créer une nouvelle dynamique qui a engendré une formidable civilisation, sans précédent dans la longue histoire de l’humanité et qui dure jusqu’à ce jour. Ces trois innovations sont : 1. L’imprimerie, qui a déclenché la révolution des connaissances et la diffusion des sciences. 2. La boussole, qui a grandement contribué aux nombreuses découvertes géographiques. 3. La poudre, qui a procuré à l’Occident la supériorité des armes et enclenché l’expansion coloniale en Amérique, en Inde et en Afrique. C’est de Chine que ces trois techniques fondamentales sont parvenues à l’Europe, alors incapable d’innovation parce qu’étant sous la prégnance religieuse de l’Eglise (catholique).
L’originalité des Européens a consisté à intégrer ces inventions à leur propre civilisation et à en tirer graduellement, par la méthode de l’essai et de l’erreur, de nouveaux principes favorisant la science, le progrès et, par voie de conséquence, la puissance et la domination. C’est donc à la pensée occidentale que revient, en premier lieu, le mérite d’avoir rendu possibles ces développements. Cette pensée n’a jamais refusé ni interdit ces innovations essentielles, elle ne les a pas considérées, à la manière dont le font aujourd’hui les vieux esprits du monde arabe, comme des objets « importés » dont il faudrait se méfier ou qu’on devrait boycotter.
Tout au contraire, la pensée occidentale a opéré une révolution radicale contre l’Eglise et les ecclésiastiques, et a mis à bas tout ce qui faisait obstacle à la renaissance des sciences et des arts. Les historiens arabes sont presque tous d’accord sur le fait que la civilisation occidentale moderne a énormément tiré profit d’Avicenne [980-1037] et surtout d’Averroès [1126-1198] et d’Ibn Khaldun [1332-1406], et que l’Europe n’aurait pas pu avancer sur la voie du progrès sans leurs écrits. En fait, il n’en a rien été. Sinon, on serait en droit de se demander pourquoi les principes énoncés par Averroès auraient été un facteur décisif de la Renaissance en Europe alors qu’ils n’ont eu, à la même époque, aucune influence sur la civilisation arabe. La réponse à cette question est très simple. En fait, Averroès, Ibn Khaldun et Avicenne se trouvaient en quelque sorte en dehors du courant dominant d’une culture arabe qui les a d’ailleurs refusés et rejetés. Une culture qui, déjà à l’époque, sombrait, tout comme aujourd’hui, sous le poids des fatwas des oulémas, des théologiens et récitants du Coran, du même acabit qu’Al Ghazali, Ibn Taymiya, Al Chafei et Al Achaari.
Pouvons-nous penser sérieusement que la civilisation occidentale ait emprunté quoi que ce soit à ces théologiens ? Certainement pas. De même, pour Ibn Khaldun, l’Occident n’a donné aucun crédit à ses élucubrations sur les esprits maléfiques, mais s’est seulement intéressé à ses opinions concernant la place et l’usage de la raison. L’Occident s’est servi de l’aristotélisme grec d’Averroès et s’est saisi de son idée - exposée dans son Commentaire d’Aristote - d’harmoniser philosophie et charia musulmane, c’est-à-dire raison et révélation. L’Occident en a déduit que c’est en s’appuyant sur la raison qu’on pouvait s’engager sur la voie de la renaissance et du progrès.
A la même époque, les théologiens arabes prononçaient déjà leur terrible anathème : « Adopter le rationalisme, c’est faire profession d’athéisme. » Averroès ayant écrit son Incohérence de l’incohérence, le conservateur Al Ghazali lui avait répliqué par L’Incohérence des philosophes. L’Europe diffère des Arabes en ce qu’elle a réussi, petit à petit, à exclure l’Eglise de toute mainmise sur les idées et à accorder la prééminence à la raison. Processus inverse en Islam, au cours duquel le salafisme (retour aux valeurs des ancêtres) l’a emporté, très tôt, sur les idées critiques : Al Ghazali fut officiellement préféré à Averroès. Ainsi le contrôle de la pensée arabe par les religieux a-t-il participé à la stagnation, puis à la régression de la pensée et de la vie dans cette société, depuis les seldjoukides (au XIe siècle) jusqu’à nos jours.
La contribution arabe à la civilisation occidentale moderne ne fut pas globale mais limitée à un certain nombre d’écrits rationalistes, qui constituèrent pour cet Occident le point de départ d’une redécouverte de l’ancien patrimoine philosophique et artistique grec. La civilisation arabe elle-même était, par certains aspects, le produit de ces nombreuses traductions à partir du grec, dans lesquelles excellaient les Syriaques (membres de l’une des Eglises chrétiennes d’Orient). Mais cette civilisation ne dura que deux siècles, plus précisément les IIIe et IVe siècles de l’Hégire (IXe et Xe siècles de notre ère), alors que la civilisation européenne a des racines qui remontent au Ve siècle avant notre ère.
Saqr Abou Fakhr "
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Avec plaisir IP115. Si c’est à but éducatif... je ne peux que m’incliner...
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tu nous sors unobscur commentateur palestinien surement payé par la CIA comme Abbas et dahlan ?Moi je vas te citer du lourd du tres lour.
"l’Islam méprise le christianisme, il a mille fois raison : l’Islam suppose des hommes pleinement virils... Le christianisme nous a frustrés de la moisson de la culture antique, et, plus tard, il nous a encore frustrés de celle de la culture islamique. La merveilleuse civilisation maure d’Espagne, au fond plus proche de nous, parlant plus à nos sens et à notre goût que Rome et la Grèce, a été foulée aux pieds (et je préfère ne pas penser par quels pieds !) - Pourquoi ? Parce qu’elle devait le jour à des instincts aristocratiques, à des instincts virils, parce qu’elle disait oui à la vie, avec en plus, les exquis raffinements de la vie maure !... Les croisés combattirent plus tard quelque chose devant quoi ils auraient mieux fait de se prosterner dans la poussière [...] Voyons donc les choses comme elles sont ! Les croisades ? Une piraterie de grande envergure, et rien de plus ! La noblesse allemande, au fond une noblesse de Vikings, y était dans son élément : l’Eglise ne savait que trop bien comment on tient la noblesse allemande... [...] La noblesse allemande est à peu près absente de l’histoire de la culture supérieure : on en devine la cause... Le christianisme, l’alcool - les deux grands moyens de corruption... "
Nietzsche sur l’Islam (L’Antéchrist, 1888)
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« tu nous sors unobscur commentateur palestinien surement payé par la CIA comme Abbas et dahlan ? »
Saqr Abu Fakhr n’est un obscur commentateur que pour les ignares ... pour ta gouverne c’est le commentateur vedette du quotidien libanais Assafir (deuxième quotidien libanais après An-Nahar) et collaborateur de la fameuse « Association d’études palestiniennes » de Beyrouth (c’est dire s’il est un peu moins guignol que toi). Il n’est pas tendre avec les israéliens (notament avec Sharon qu’il épingle dans l’un de ses nombreux livres) mais très lucide avec le monde arabe ...
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La Rumeur du Siècle, « Rayer Israël de la Carte »
Partout dans le monde une dangereuse rumeur a été colportée qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Selon la légende, le président iranien aurait menacé de détruire Israël, ou, pour reprendre la citation erronée, il aurait dit « Israël doit être rayé de la carte. »
Contrairement à la croyance populaire, cette déclaration n’a jamais été faite, comme cet article va le prouver.
Arrière Plan
Le mardi 25 octobre 2005, dans la salle de conférence du ministère de l’intérieur à Téhéran, le président nouvellement élu Mahmoud Ahmadinejad a fait une déclaration au cours d’un programme suivi selon ce qui a été rapporté, par des milliers et intitulé « le Monde Sans le Sionisme ». De grands posters l’entourant affichaient ce titre en Anglais de manière voyante, à l’intention de la presse internationale semble-t-il. En dessous du titre du poster il y avait un habile dessin représentant un verre marquant le temps avec au sommet la planète terre. Deux petites boules représentant les US et Israël sont dessinées tombant à travers le col étroit du verre et s’écrasant au fond.
Avant d’en venir à l’infâme remarque, c’est important de noter que la « citation » en question était elle -même une citation - c’était les mots de feu l’Ayatollah Khomeiny, le père de la Révolution islamique. Bien qu’il ait cité Khomeiny pour affirmer sa propre position sur le Sionisme, les mots actuellement utilisés appartiennent à Khomeiny et non à Ahmadinejad. Donc, on a principalement attribué (ou blâmé) Ahmadinejad pour une citation qui n’est pas seulement sans originalité, mais représente un point de vue déjà en place avant même qu’il n’est rejoint son poste.
La Citation Réelle
Donc qu’a vraiment dit Ahmadinejad ? Pour citer précisément ses mots en persan :
« Imam ghoft een rezhim-e ishghalgar-e qods bayad az safheh-ye ruzgar mahv shaved ».
Ce passage ne voudra rien dire pour bien des personnes, mais un mot peut raisonner à l’oreille : rezhim-e. Le mot « Régime » prononcé comme le mot Anglais avec un extra son « he » à la fin. Ahmadinejad n’a pas fait allusion à Israël le pays, ou Israël le territoire, mais au régime israélien. On a là une importante distinction significative, car on ne peut balayer un régime de la carte.
Ahmadinejad n’a même pas faire référence à Israël en le nommant, au lieu de cela il a utilisé une phrase spécifique « rezhim-e ishghalgar-e qods » (le régime occupant Jérusalem).
Ceci soulève une question : « que voulait-il donc vraiment « rayer de la carte » ? La réponse c’est : rien. Parce que le mot carte n’a jamais été utilisé. Le mot persan pour carte, « nagsheh », n’est contenu nulle part dans cette citation originale en persan, ou, de toute façon, nulle part dans son discours. La phrase occidentale « rayer » n’a elle non plus jamais été prononcée. Pourtant on veut nous faire croire que le président iranien a menacé de « rayer Israël de la carte », malgré qu’il n’ai jamais prononcé les mots « carte » et « rayer » ou même « Israël ».
La Preuve
La citation de sa totalité traduite directement en Anglais :
« L’Imam a dit que ce régime occupant Jérusalem doit disparaître de la page du temps ».
Traduction mot à mot :
Imam (Khomeiny) ghoft (a dit) een (ce) rezhim-e (régime) ishghalgar-e (occupant) qods (Jérusalem) bayad (doit) az safheh-ye ruzfgar (de la page du temps) mahv shavad (disparaître de).
Ci-dessous la traduction entière du texte en persan, archivé sur le site web d’Ahmadinejad President.ir
Le Discours et le Contexte
Tandis que le faut extrait « rayer de la carte » a été répété à l’infini sans vérification, le discours d’Ahmadinejad lui-même a été presque totalement ignoré. Etant donné l’importance mise sur le commentaire « carte », ce serait raisonnable de présenter ses mots dans leur contexte entier pour avoir une compréhension plus grande de sa position. En fait, en étudiant la totalité du texte, il y a une trajectoire claire logique qui conduit à son appel pour « un Monde sans Sionisme ». On peut ne pas être d’accord avec ce raisonnement, mais formuler des critiques n’est possible que si on connaît d’abord le raisonnement.
Dans son discours, Ahmadinejad reconnaît que de se débarrasser de l’emprise puissante des Etats-Unis sur la région via les sionistes peut sembler inimaginable pour certains, mais rappelle à l’auditoire que, comme Khomeiny l’a prédit, d’autres Empires qui semblaient invincibles ont disparu et maintenant n’existent seulement que dans les livres d’histoire. Puis il énumère la liste de 3 de ces types de régimes qui se sont effondrés, désagrégés ou disparus, tous ces 30 dernières années :
(1) Le Shah d’Iran - le monarque installé par les US (2) l’Union Soviétique (3) l’ancien ennemi juré de l’Iran, le dictateur Saddam Hussein.
Dans le premier et le troisième exemples, Ahmadinejad avant de les mentionner fait référence aux mots même de Khomeiny prédisant le démantèlement de ce régime particulier. Il concluait en se référant au souhait non réalisé de Khomeiny :
« L’Imam a dit que ce régime occupant Jérusalem doit disparaître de la page du temps. Cette déclaration est très sage. » C’est ce passage qui a été isolé, tordu et distordu de manière aussi connue. Par comparaison, Ahmadinejad semble avoir appeler à un changement de régime et pas une guerre.
L’Origine
On peut se demander : d’où vient cette fausse interprétation ?
Qui est responsable pour cette traduction qui a provoqué une telle controverse mondiale ?
La réponse est surprenante.
La citation enflammée « rayer de la carte » a été disséminée pour la première fois non pas par les ennemis de l’Iran mais par l’Iran lui-même. L’Agence d’Information de la République Islamique (IRNA) l’arme de propagande officielle de l’Iran, a utilisé cette expression dans sa version anglaise dans certaines de ces dépêches d’information couvrant la conférence sur « le monde sans le Sionisme ». Les médias internationaux, incluse la BBC, le Time magazine et d’innombrables autres medias se sont servis de la citation de l’IRNA et ont fait la une sans vérifier son exactitude, et en se référant rarement à la source. Le ministre des affaires étrangères iranien a essayé rapidement de clarifier la déclaration, mais la citation avait déjà une vie à elle. Bien que la traduction de l’IRNA était inexacte et dans le cadre d’une confrontation chaude à propos du programme nucléaire iranien, et des mois d’accusation continuelles et infondées contre l’Iran dans une tentative pour rallier le soutien d’attaques préventives contre le pays, on avait fourni aux impérialistes la parfaite « raison d’être » (en français dans le texte ndlt) pour envahir. Pour les faucons partisans de la guerre, c’était un don du ciel.
On doit noter que dans d’autres références à la conférence, la traduction de l’IRNA a changé. Par exemple « carte » a été remplacé par « Terre ». Dans certains articles c’était « le régime occupant Jérusalem devrait être éliminé de la surface de la Terre », ou identique « le régime occupant Jérusalem doit être éliminer de la surface de la Terre. » L’inconsistance de la traduction de l’IRNA devrait être une preuve suffisante de la non fiabilité de la source, particulièrement lorsqu’il s’agit de traduire les informations du persan vers l’anglais.
La Réaction
La mauvaise traduction « rayer de la carte » citation attribuée au président de l’Iran, a été propagée dans le monde entier, répétée des milliers de fois dans les médias internationaux, et de nombreux dirigeants du monde l’ont promptement dénoncée.
Pratiquement tout petit ou grand media a publié ou diffusé cette fausse déclaration aux masses. Des grandes agences de presse telles que l’AP et Reuters, font référence à cette fausse citation pratiquement sur une base quotidienne.
A la suite de la remarque de l’Iran, la condamnation a été rapide. Le premier ministre britannique Tony Blair a exprimé sa « révulsion » impliquant qu’il serait peut être nécessaire d’attaquer l’Iran. Le Secrétaire Général de l’Onu Koffi Annan a annulé son voyage prévu en Iran à cause de la controverse. Ariel Sharon a demandé que l’Iran soit expulsé des Nations Unies pour appeler à la destruction d’Israël. Shimon Pères, plus d’une fois, a menacé de balayer l’Iran de la carte. Plus récemment, Benjamin Netanyahu d’Israël, qui a alerté sur le fait que l’Iran « prépare un autre holocauste pour l’état juif » demande qu’Ahmadinejad soit jugé pour crimes de guerre pour incitation au génocide.
La citation artificielle a aussi été sujette à des altérations supplémentaires. Les fonctionnaires US et les médias prennent souvent la liberté de laisser tomber la référence à la « carte » la remplaçant par une phrase précisément beaucoup plus menaçante « rayer de la surface de la Terre. »
Des articles de journaux et de magazines rapportent avec zèle qu’Ahmadinejad a « appelé à la destruction d’Israël », comme le font des hauts responsables du gouvernement des US.
Le président Georges Bush a dit que les commentaires représentaient une « menace spéciale » de destruction d’Israël. En mars 2006, lors d’un discours à Cleveland, Bush a juré d’avoir recours à la guerre pour protéger Israël de l’Iran parce que . « la menace de l’Iran est, bien sûr, leur objectif déclaré c’est de détruire notre allié fort Israël ». L’ancien conseiller du président Richard Clarke a dit à la TV australienne que l’Iran « parle ouvertement de détruire Israël », et insiste, « le président de l’Iran a répété qu’il voulait rayer Israël de la face de la Terre. » Dans un interview en octobre 2006 avec Amy Goodman (de Démocracy Now ndlt), l’ancien inspecteur de l’ONU pour l’armement Scott Ritter a fait référence à Ahmadinejad comme « l’idiot qui sort et dit des choses vraiment stupides mauvaises telles que « c’est le but de l’Iran de rayer Israël de la face de la Terre. » » Le consensus est clair.
Pour rendre encore plus confuse le sujet, Mahmoud Ahmadinejad pontifie plutôt que de donner une réponse directe quand, questionné sur la déclaration, comme lors de l’interview de Lally Weymouth du Washington Post en septembre 2006.
"Etes vous vraiment sérieux quand vous dites qu’Israël devrait être rayé de la surface de la terre ?
Nous devons regarder la scène au Moyen Orient - 60 ans de guerre, 6O ans de déplacement, 60 ans de conflit, pas un seul jour de paix. Regardez la guerre au Liban, la guerre à Gaza - quelles sont les raisons pour ces conditions ? Nous devons nous occuper et résoudre le problème à sa racine.
Vous suggérez de rayer Israël de la surface de la Terre ?
Notre suggestion est claire : . laissons au peuple palestinien le soin de décider de leur sort au cours d’un référendum libre et juste, et le résultat, quel qu’il soit, devrait être accepté. Le peuple sans racine règne actuellement sur la terre.
Vous avez été cité comme disant qu’Israël devrait être rayé de la face de la Terre. Est là votre croyance ?
Ce que j’ai dit a rendu ma position claire. Si on regarde la carte du Moyen Orient d’il y a 70 ans.
Donc, la réponse est oui, vous croyez vraiment qu’il devrait être rayé de la face de la Terre ?
Est-ce que vous me demandez oui ou non ? Est-ce que c’est un test ? Est-ce que vous respectez le droit à l’autodétermination pour la nation palestinienne ? Oui ou non ? Est-ce que la Palestine en tant que nation, considérée comme une nation avec le droit de vivre dans des conditions humaines ou non ? Faisons en sorte que ces droits soient appliqués pour ces 5 millions de personnes déplacées."
L’échange est typique des interviews d’Ahmadinejad avec les medias US. Comme c’était prévisible, à la fois Mike Wallace de 60 Minutes, et Anderson Cooper de CNN, ont demandé s’il veut « rayer Israël de la carte ». Comme d’habitude, la question est renvoyée à la face du reporter avec la réplique standard « est ce que les palestiniens ont des droits ? etc. » (question à laquelle on ne répond pas directement non plus). Néanmoins, il ne confirme jamais que le commentaire « carte » est vrai. Cela n’a pas empêché Anderson Cooper de se référer à des extraits de l’interview précédent une pose publicité et de mentir en disant « comme il a dit précédemment, il veut qu’Israël soit rayé de la carte. »
Même si demain les médias dans le monde devait se rétracter pour la citation mal traduite, le dommage majeur a déjà été fait, fournissant la base de la phase prochaine de désinformation : diabolisation complète du personnage. Ahmadinejad on nous dit est le prochain Hitler, une grave menace à la paix mondiale qui veut provoquer un nouvel Holocauste. Selon certains détracteurs, non seulement il veut détruire Israël, mais après cela, il lancera une bombe nucléaire sur les US, et puis sur l’Europe ! Un mémo d’octobre 2006 intitulé « mots de haine : l’escalade des menaces de l’Iran » publié par le puissant lobby pro israélien AIPAC démarre sur cet avertissement : « Ahmadinejad et d’autres hauts dirigeants iraniens font des déclarations de plus en plus belliqueuses menaçant de détruire les US, l’Europe, et Israël. » Ces affirmations non seulement fabriquent une menace sans fondement, mais lui confèrent beaucoup plus de pouvoir qu’il n’en a réellement. Les alarmistes feraient mieux de surveiller les déclarations du dirigeant suprême ultra conservateur l’Ayatollah Khamenei, qui a le plus de pouvoir en Iran.
Comme représentant iranien à l’ONU de la presse, M.A Mohammadi s’est plaint au Washington Post dans une lettre de juin 2006.
Ce n’est pas du tout surprenant, cette façon de picorer et choisir pour mettre en avant les remarques mal interprétées du président iranien Mahmoud Ahmadinejad en octobre et d’ignorer les remarques faites ce mois ci par le dirigeant suprême l’Ayatollah Ali Khamenei :
« Nous avons aucun problème avec le monde. Nous ne sommes pas une menace pour le monde, et le monde le sait. Nous ne commencerons jamais une guerre. Nous n’avons pas l’intention d’entrer en guerre contre un quelconque état. »
Le gouvernement israélien a tiré tout ce qu’il pouvait de cette citation inventée, à son profit. Lors de son discours devant l’assemblée générale de Nations Unies, la ministre des affaires étrangères israélienne Tzipi Livni a accusé l’Iran de travailler à détruire à l’arme atomique Israël et intimider le monde. « Ils parlent fièrement et ouvertement de leur désir de « balayer Israël de la carte ». Et maintenant, par leurs actions, ils cherchent à obtenir les armes pour atteindre cet objectif de mettre en péril la région et menacer le monde. Parlant de la menace en décembre, le premier ministre israélien Ehud Olmert dans sa ferveur a par inadvertance révélé que son pays possédait déjà des armes nucléaires. « Nous n’avons jamais menacé aucune nation d’annihilation. L’Iran, ouvertement, explicitement, et publiquement, menace de balayer Israël de la carte. Peut-on dire que c’est du même niveau, quand ils aspirent à avoir des armes nucléaires, comme l’Amérique, la France, Israël, la Russie ? »
Irresponsabilité des Medias
Le 13 décembre 2006, plus d’un an après la conférence « le monde sans le sionisme », deux journaux israéliens à grand tirage, le Jérusalem Post et le Haaretz, ont publié des articles sur une menace renouvelée d’Ahmadinejad. A la une du Jérusalem Post : « Ahmadinejad : Israël sera rayé », tandis que le Haaretz postait le titre « Ahmadinejad à la conférence sur l’Holocauste : Israël sera bientôt rayé. »
D’où ont-ils obtenu cette information ? Il s’est avéré que les deux journaux, comme la plupart des medias US et occidentaux, dépendent largement des articles d’agences telles qu’AP et Reuters, comme source pour leurs articles. C’est sûr que leur source sont des articles du 12 décembre de Paul Hughes de Reuters ( « le président iranien dit que les jours d’Israël sont comptés »), et Ali Akbar Dareini d’AP ( « le président d’Iran : Israël sera rayé »).
Les cinq premiers paragraphes du Haaretz, signé « Service du Haaretz et agences » sont un plagia à presque 100% des cinq premières pages de l’article de Reuters. La seule différence, c’est que le Haaretz a changé « état juif » par « Israël » dans le second paragraphe, autrement, ils sont identiques.
L’article du Jérusalem Post par Herb Keinon emprunte à la fois des articles de Reuters et d’AP. Comme le Haaretz, il utilise la citation suivante d’Ahmadnagar sans l’attribuer : (« de la même façon que l’Union Soviétique a été rayé et n’existe plus aujourd’hui, ainsi le régime sioniste sera bientôt rayé. » il a ajouté). Un autre passage fait apparemment référence à un article de l’IRNA :
« Le régime Sioniste sera rayé bientôt de la même manière que l’a été l’Union Soviétique, et l’humanité obtiendra la liberté » a dit Ahmadinejad lors d’une rencontre dans ses bureaux mardi avec les participants à la conférence, selon l’agence d’information officielle IRNA.
Il a dit que des élections devraient avoir lieu parmi les « juifs, chrétiens, musulmans pour que la population de Palestine puisse choisir son gouvernement et son destin pour eux-mêmes de manière démocratique. »
Une nouvelle fois, la première phrase ci-dessus est un plagia de l’article de l’AP. La deuxième phrase c’est aussi la même chose, excepté « il a appelé à des élections » qui est devenu « il a dit que des élections devraient avoir lieu ».
Cela devient plus intéressant.
La citation utilisée dans l’article original de l’AP et copié dans l’article du Jérusalem Post, est supposée provenir de l’IRNA. Si c’est vrai, ceci peut être facilement vérifié. Si vous voulez le savoir allez à : irna.ir
Là vous découvrirez que la citation réelle de l’IRNA était :
« Comme l’Union Soviétique a disparu, le régime Sioniste disparaîtra aussi et l’humanité sera libérée. »
Comparez cela à la soi disant citation de l’IRNA rapportée par l’AP :
« Le régime Sioniste sera bientôt rayé de la même manière que l’a été l’Union Soviétique, et l’humanité obtiendra la liberté. »
Dans l’article réel de l’IRNA, le régime Sioniste s’évanouira, comme l’Union Soviétique a disparu. S’évanouir, disparaître. Dans la version malhonnête de l’AP, le régime Sioniste sera « rayé ». Et comment sera-t-il « rayé » ? « De la même manière que l’a été l’Union Soviétique ». Plutôt que d’impliquer une menace militaire ou une escalade dans la rhétorique, la référence à la Russie vient effectivement valider le sens intentionnel des déclarations anti sionistes mal interpretées d’Ahmadinejad.
Ce qui vient d’être démontré c’est la preuve irréfutable de manipulation médiatique et de la propagande en action. L’AP altère délibérément la citation de l’IRNA pour sembler plus menaçante. Les medias israéliens non seulement répètent ceci, mais façonnent l’opinion, et soutiennent des guerres non nécessaires d’agression, présentées comme de l’auto défense, basées sur de la désinformation.
Ce scénario est le miroir de types de fausses affirmations qui ont conduit à l’invasion illégale de l’Irak, une guerre maintenant vue comme une erreur catastrophique. Et pourtant, l’Administration Bush et les medias obéissants, continuent de se vautrer dans la propagande et la spéculation sur une attaque du voisin de l’Irak, l’Iran, un pays beaucoup plus grand et plus redoutable. Cela est basé principalement sur des estimations non prouvées que l’Iran construit des armes nucléaires, et le mensonge que l’Iran a juré de détruire physiquement Israël. Etant donné son ampleur, ses répercussions potentiellement désastreuses, tout ceci équivaut sans doute à la rumeur du siècle.
Source : geostrategie.com
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ça l’air interessant mais c’est trop long. cela dit, c’est vrai que ahmadinejad est un exemple de pacifisme et que toutes ces années il n’a fait que démonstration d’ouvertures et d’amitié entre les peuples.
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Sophismes que tout cela, mon bon Paradisial...
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Assad est simplement un dictateur plus ou moins habile, issu d’une communauté minoritaire de la Syrie et qui est prêt à tout pour rester au pouvoir.
Cela peut paraître immoral, antidémocratique, mais cela en fait un interlocuteur fiable s’il obtient ce qu’il veut - l’impubité pour son régime, mouillé dans les attentats en tout genre au Liban, et le Golan, pour montrer qu’il a pu faire aussi bien que l’Egypte.
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Cher Armand,
Le vrai sophisme est celui journaleux, qui colportent des citations tronquées voire déformée, pour des desseins dont je vous laisse le loisir de trouver un qualificatif autre celui de sophiste.
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snoopy86 23 juillet 2007 23:39Elève Paradisial
Note de contraction de texte : 0/20
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mcm 24 juillet 2007 01:15@Snoopy,
Oui, plus le bobbard est gros plus il faut d’eau pour noyer le poisson. Les promoteurs de la RAPT (Religion d’Amour de Paix et de Tolérance), en sont réduit à deverser des tonnes de salive pour faire oublier l’abominable réalité.
En l’an 638 le patriarche Sophronius s’exclamait devant l’envahissement du mont du temple de yerushalaim par le calife Omar : « Assurément c’est l’abomination de la désolation dont à parlé l’inspiré Daniel, qui entre aujourd’hui en place sainte. »
Le clément calife Omar dans sa grande clémence le jeta au bagne où le patriarche est mort éreinté, avant de mourir lui même assassiné à Médine en 644 !
L’érudit calife Omar, au sujet des livres de la bibliothèque d’Alexandrie, a dit : " S’ils disent la même chose que le Coran, ils sont inutiles, s’ils le contredisent, ils sont nuisibles ; dans les deux cas, il faut les détruire ».
Les 700 000 manuscrits ont donc alimenté pendant 6 mois les chaudières des bains de la ville !
En 1455 Gutenberg éditait la bible, l’islam toujours aussi tolérant refusait « cette invention du diable », au point qu’au 19ème siècle les seuls dictionnaires d’arabe sont encore écrits par des occidentaux !!!
La voilà l’abomination que veut nous faire oublier le baratin paradisiaque.
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@mcm
En toute équité, il faudrait rappeler que les patriarches d’Alexandrie ont eu à leur actif des entreprises de vandalisme massif telle la destruction du Sérapeion. Et ce sont leurs moines fanatisés qui ont mis en pièces la belle et docte philosophe néoplatonicienne, Hypatia.
La destruction de tout ce qui rappelle de loin ou de près le paganisme honni est, hélas, un point commun aux trois religions monothéistes, depuis qu’Abraham a brisé les idoles qui feraient, de nos jours, les délices d’un antiquaire ou d’un musée.
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mcm 24 juillet 2007 11:10@Armand
Les patriarches d’Alexandrie n’ont pas été des saints, la destruction du Sérapeion, le meurtre de Hypatia et d’innombrables horreurs sont là pour en attester.
Je considère toutes les religions en général, et les 3 religions monothéistes en particulier, comme des abominations. Par définition, toute religion et tout culte sont des arnaques, attendu que la foi n’a aucun besoin d’un intermédiaire clérical pour exister.
Avoir la foi, c’est un peu comme soulager sa vessie, personne ne peut le faire à votre place !
Qui donc accepterait d’aimer son aimé, via un intermédiaire, sinon celui qui n’aime pas ?
L’enseignement du Christ, va d’ailleurs tout à fait dans ce sens, puisque le Christ recommande de « prier dans le secret de sa chambre », c’est cette enseignement qui m’a d’ailleurs dessillé les yeux sur le sectarisme religieux, car enfin qui a tué le Christ sinon les religieux de son époque ?
Quiconque tue pille et viole au nom du Christ est un menteur, puisque le Christ a déconseillé ces choses et ne les a jamais pratiqué lui-même. Mais par contre quiconque le fait au nom de Mahomet est vérique, puisque Mahomet a conseillé et pratiqué lui-même toutes ces choses.
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L’inspiration divine peut s’incarner en des prophètes qui ont des vies rigoureusement différentes : Jésus prêchait au millieu de sectes en tout genre, dans une province que l’Empire romain contrôlait d’une main de fer. Muhammad était un chef politique, un commerçant et un guerrier dans une poussière de petits états situés à la lisière des grands empires qu’étaient Byzance et la Perse. Si Jésus s’était comporté en Muhammad il eût été étouffé par les Romains en quelques jours. Si Muhammad s’était comporté en Jésus lui aussi aurait fait long feu. Cela n’infirme en rien l’importance de leur message - ils étaient tous deux ’dans le siècle’.
Alexandre le Grand a conquis un empire au prix de milliers de morts - il a été coupable de meurtres à titre personnel... et c’était pourtant le fils de Zeus
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Monsieur,
Je viens de lire votre article et, n’ayant pas la même lecture que vous des évènements dont vous faites part, j’apporte mon point de vue personnel pour enrichir le débat.
Dire que la contrepartie de l’accord entre la Syrie et l’Iran est la non signature d’un accord de paix avec Israël, est une interprétation hasardeuse et non une information fiable. En effet, la Syrie ne souhaite pas négocier sans le « retrait » d’Israël du Golan. Ce retrait est un préalable à toute négociation, et non la contrepartie de l’accord commercial et militaire signé jeudi.
Vous poursuivez en collant un article de wikipédia dans lequel il est écrit qu’Assad critique les juifs et Israël. Et alors ? Il est permis de critiquer les Catholiques, les Musulmans, mais pas les Juifs ? Il est permis de critiquer le monde entier, y compris les religions. En quoi votre précision apporte un plus à l’information ? Ce passage, dans votre article, serait une entreprise de manipulation des esprits ? Dans un souci de transparence, permettez-moi juste de coller la réponse du Pape Jean Paul II à Assad lors de cette allocution « il est temps de retourner aux principes de la légalité internationale : interdiction de l’acquisition des territoires par la force, droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, respect des résolutions de l’ONU et des conventions de Genève ».
Plus loin, vous reprenez par un « face à cela ». Je précise qu’il s’est écoulé 6 ans entre son discours devant le Pape, et sa proposition de pourparler avec Israël. La politique régionale a, bien évidemment, évoluée, ceci expliquant sans doute cela .
Plus bas, vous écrivez que la Syrie est au ban des nations « pour son implication (plus ou moins directe) dans l’assassinat de Rafik Ariri. Ce « plus ou moins directe » m’amuse beaucoup. D’autant plus que depuis 2 ans personne, pas même la commission d’enquête de l’ONU, n’a permis d’affirmer ou d’apporter la moindre preuve de l’implication de la Syrie. En revanche, je vous l’accorde, 5 minutes après l’attentat, Bush affirmait que la Syrie était coupable, mais on attend encore les preuves. Comme quoi les idées reçues, surtout celles de Bush, on la vie longue. Et si vous avez une quelconque preuve de la responsabilité de la Syrie dans ce crime, je vous informe qu’une prime de 5 millions de dollars est encore offerte à qui permettra d’identifier les coupables, la croix rouge serait ravit de ce don si vous ne savez qu’en faire. Question, avez-vous des preuves ? Merci de m’en faire profiter.
Enfin, pour enrichir votre information selon laquelle la Syrie finance Fatah Al-Islam, je précise que le fils Hariri finance aussi Fatah Al-Islam, mais que l’administration Bush a également financé ce groupe terroriste pour contrer le Hezbollah. Ma source est en Anglais et j’en suis désolé http://www.newyorker.com/reporting/2007/03/05/070305fa_fact_hersh
Vous concluez en affirmant que le président Assad est aux abois politiquement, au plus bas, et qu’il tente de trouver des relais. Et si nous tentions une autre lecture vous et moi ? La Syrie sait parfaitement qu’aucun tribunal ne pourra honnêtement prouver son implication, parce qu’elle se sait non coupable. Politiquement, Israel est au plus bas, et on peut en dire autant de Bush. Les USA sont pris dans deux bourbiers (Irak, Talibans), ils se battent contre la Chine au Darfour, et l’Amérique Latine se rebelle. L’armée de Bush n’ira pas en Iran. Si Israël veut déstabiliser l’Iran, il ira seul.
Pour ma part, en tant que spectateur, et stratégiquement, je trouve la Syrie et l’Iran très habiles. J’insiste en précisant que je ne partage pas leur position, mais politiquement, et en terme de guerre froide, ils ont parfaitement bien compris les enseignements de Machiavel.
Amitié
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Pazuzu ? Hoho, un admirateur d’Adèle Blanc-Sec ?
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@ Pazuzu
1.« Il est permis de critiquer les Catholiques, les Musulmans, mais pas les Juifs ? Il est permis de critiquer le monde entier, y compris les religions. En quoi votre précision apporte un plus à l’information ? Ce passage, dans votre article, serait une entreprise de manipulation des esprits ? »
Si un esprit est manipulateur, ici, c’est bien le votre : ce n’est pas parce que je cite El-ASsad qui critique le peuple juif que jedis que l’on peut critiquer les autres religions. Manipulateur et tortueux de surcroît.
« vous reprenez par un « face à cela ». Je précise qu’il s’est écoulé 6 ans entre son discours devant le Pape, et sa proposition de pourparler avec Israël »
Oui, face à cela et malgré les 6 ans qui séparent les faits car ces 6 ans n’ont pas été sans menaces et agressions verbales de la part d’Assad. Comme vous le dites, la politique régionnale a évoluée en 6 ans, mais je vous rassure, pas Assad !
2.« Plus bas, vous écrivez que la Syrie est au ban des nations « pour son implication (plus ou moins directe) dans l’assassinat de Rafik Ariri. Ce « plus ou moins directe » m’amuse beaucoup. D’autant plus que depuis 2 ans personne, pas même la commission d’enquête de l’ONU, n’a permis d’affirmer ou d’apporter la moindre preuve de l’implication de la Syrie... »
Puisque vous avez l’air si au fait de la géopolitique de la région, comment avez-vous pu ommettre dans votre explication de texte que les USA mais aussi la France refusent de parler avec la Syrie depuis l’assassinat d’Ariri ? Comment avez-vous oublier que le chef des services secrets syriens, obéissant directement à Assad a été convoqué pour audition et est fortement suspecté pour son implication. Pour l’information de tous, le gouvernement syrien refuse actuellement de le livrer à la commission d’enquête.
3.Quand à votre relecture finale des faits, elle est votre. Cependant, votre vision de la position syrienne est pour le moins en parfait décalage avec toutes las analyses que l’on peut lire sur tout média, toutes tendances confondues. Quand je vous disais que vous aviez un esprit tortueux...
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Madwill,
Vous disiez que : Assad critiqua les juifs et Israël.
Pffff. Le propos est trop arbitraire, et trop discretionnaire.
Ils ne critiqua JAMAIS les juifs, mais le sionnisme, les sionnistes et l’entité sionniste.
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mcm 24 juillet 2007 01:29@Paradisial,
Et moi je ne critique pas les musulmans, mais l’islam, l’islamisme et l’entité islamique.
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mcm, l’anthropomorphiste,
T’es libre de critiquer ce que tu voudras.
Moi aussi je critique l’intégrisme pseudo-islamique.
J’ai une approche critique de la vision et des interprétations que les uns et les autres peuvent avoir de l’Islam, qu’ils s’agisse des intégristes pseudo-musulmans, des islamophobes (qui le sont par inculture ou par défaut), ou de personnes comme toi se situant entre les deux. Le détail que vous avez en commun c’est le littéralisme.
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IP115,
Quelle mascarade intellectuelle que de prétendre que le texte in sus soit script signé de la main de Martin Luther King.
Relis tout le texte et le titre de l’ouvrage dont il est tiré : il s’agit d’un essai voulant répondre à un antisémitisme fictif que l’auteur CROIT PERCEVOIR chez Martin Luther King.
Je ne pense pas Martin Luther King antisémite. Les syriens sont eux-mêmes sémites ; ils sont antisionistes, mais point judaïophobes.
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Le petit soldat Paradisal, conformément aux recommandations de son maître à penser le prédicateur en chef Tariq Ramadan, expert en double langage (la fumeuse takia islamiste), se donne beaucoup de mal à parler de « pseudo-islamique », « pseudo-musulmans », etc ... essayant par là, de nous faire croire qu’il y aurait 2 islam, le vrai qui serait une religion de « paix et d’amour » et un autre guerrier et intolérant ...
Voila ce qu’en pense Anne Marie Delcambre (Docteur d’Etat en droit, docteur en civilisation islamique. Auteure de Mahomet, La parole d’Allah, Gallimard, Paris 1987 ; L’Islam, La Découverte, Paris 1990, 2001 ; Mahomet, Desclée de Brouwer, Paris 1999, 2003 ; L’Islam des interdits, Desclée de Brouwer, Paris 2003.) :
"L’Islam n’a pas deux visages
Y aurait-il deux Islams ? L’un guerrier et l’autre tolérant et pacifique ? Anne-Marie Delcambre lève le voile sur ce qui apparaît bien être un attrape nigauds ...", lire la suite ...
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Paradisial :
Une définition fort simple et limpide : un antisémite c’est celui qui reproche aux juifs d’être des apatrides, cantonnés dans des professions liées au fric ; un antisioniste c’est celui qui leur reproche l’inverse : d’avoir une nation et de la défendre les armes à la main. C’est les deux versants de l’expression anglaise : ’be damned if you do, be damned if you don’t’.
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Cher Armand,
Définitions : Antisionisme & Antisémitisme.
L’arabo-musulman peut être antisioniste, mais point antisémite, à cause de différentes raisons : étymologique, identitaire, et religieuse.
A- Parmi les juifs il existe bel et bien des orthodoxes et des libéraux antisionistes (qui des fois vont jusqu’à clamer haut et fort la dissolution pacifique de l’entité sioniste) ; l’antisionisme de ceux-ci n’en fait pas des antisémites ; ils ne sont pas non plus des pacifistes, mais des messianiques (càd ils attendent de réclamer un jour, avec le retour du messie, la terre de la Palestine, quitte à user de la force, tels leurs prédécesseurs // pour eux le sionisme retarderait la venue du messie) ;
B- quantitativement parlant, la majeur partie des sionistes est constituée de chrétiens fondamentalistes (plutôt que de juifs) ; or les chrétiens fondamentalistes sionistes sont foncièrement antisémites : par leur sionisme ils voudraient accélérer le retour de Jésus (leur messie), et précipiter le monde dans un armaguedon où ils auront l’occasion de convertir de force ceux rejetant (les juifs) ou ne déifiant pas (avec eux) Jésus (les musulmans), et juger (voire se venger) des sémites récalcitrants (rappellons-nous que de tels chrétiens fondamentalistes considèrent l’ensemble des juifs comme étant un « peuple déicide » ) ;
C- Attention, n’oublions pas que les arabes eux-mêmes sont des sémites. Les accuser d’antisémitisme à cause de leur antisionisme est un non sens : un sémite hébreu ferait preuve (d’ethnocentrisme et) d’antisémitisme (à leur égard) s’il les excluerait des peuples sémites ;
D- L’antisionisme « arabe » ne pourrait être confondu à de la judaïophobie, mais juste à un rejet d’une entreprise coloniale : d’un point de vue purement dogmatique le croyant ne peut être considéré comme musulman s’il renierait les prophétes de tradition mosaïque.
Signé : Paradisial
Autres définitions que celles-là ou manipulations ou détours de sens je ne saurais jamais les accepter.
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je tiens à préciser que les juifs messianiques dont tu parles ne représentent qu’une infinitésimale partie de la communauté juive mondiale. Ce sont des illuminés.
Ensuite, il est vrai que les arabes sont des sémites et donc ne peuvent être antisémites littéralement. Mais tu admettras que l’on peut être sémite et judéophobe.
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@ Madwill
Tout comme 115, je te trouve d’une patience angélique avec Paradisial dont l’esprit semble souvent osciller entre fioritures takkiesques malgré lui et insondables détestations de ce qui fonde une pensée libre, démocratique et porteuse d’espoir et de paix.
Lorsqu’il applaudit, par exemple, Fouadraiden, qui lui aussi devrait tout de même se pencher sur la philosophie du Hezbollah et son goût pour le nazisme :
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Cosmic dancer, c’est moins pour paradisial que pour ceux qui pourraient le suivre dans son délire islamo-parano-nécrotique que j’essaie de redonner un peu de sens et de raison à ses divaguations millénaristes.
Tant qu’il y a de la vie...
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@ Madwil
Oui. Bien sûr, je te rejoins sur ce point : ce n’est pas une question interpersonnelle, mais une question d’intérêt général.
En tout cas, j’admire ta patience. J’ai dû perdre la mienne en route, à lire et écouter de nombreux témoignages et pas mal d’analyses.
Cordialement.
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Hamas - Fatah
Aux origines de la crise
Que s’est-il passé à Gaza ? S’agit-il réellement d’un conflit entre le Hamas et le Fatah ? Retour sur une situation qui prévalait bien avant la mort du chahid Yasser Arafat.
La théorie de « l’islamisation forcée » de la société palestinienne distillée par une certaine presse occidentale, voire même par des commentateurs locaux, fond comme beurre au soleil. Moins de deux semaines après la prise de Gaza par le Hamas, la situation devient un peu plus claire grâce aux sorties médiatiques de personnalités palestiniennes, en particulier de dirigeants du Fatah, qui nous renseignent un peu plus sur les véritables enjeux de cette guerre qui oppose en fait toutes les tendances de la résistance, y compris celle du Fatah, aux forces de compromission qui ont décidé de vendre la Palestine contre un semblant d’autorité dont le seul but est de mater la résistance et de plaire à Israël.
Mais pour bien comprendre ce qui s’est passé à Gaza, il faut revenir en arrière, bien avant la victoire électorale, à une époque où le « désordre sécuritaire » existait du vivant du président Arafat. Une tendance au sein du Fatah est née après les accords d’Oslo. Elle estime que le chemin de la résistance « ne mène à rien » et que la seule voie vers la création d’un Etat palestinien est celle des pourparlers avec le colonisateur. Depuis le début, cette tendance est représentée par Mahmoud Abbas, Dahlan et l’ensemble des cadres du Fatah favorables aux accords d’Oslo. Soutenus par les Etats-Unis, Israël et certains Etats arabes qui s’inscrivent à fond dans la politique de paix avec l’Etat sioniste, le courant Abbas s’est érigé en unique représentant du peuple palestinien. Même Yasser Arafat, qui pourtant été un des fervents partisans à Oslo, n’a pas échappé à leurs tentatives répétées de le mettre à l’écart.
D’ailleurs, le conflit de prérogatives entre Abbas et Haniyeh a d’abord eu lieu entre ce même Mahmoud Abbas et Yasser Arafat. Rappelons que lorsque Abbas était Premier ministre, il avait fait voter par le Parlement palestinien un ensemble de lois et de décisions faisant de lui le véritable décideur, en particulier dans le domaine sécuritaire à travers la création de services de sécurité reliés au gouvernement et non pas au président de l’Autorité palestinienne (Arafat à cette époque). Abbas avait réussi à marginaliser Arafat et favoriser sa mise en résidence surveillée. Les forces de sécurité préventive de Dahlan avaient, rappelons-le aussi, menacé le pouvoir de Arafat en manifestant armes à la main dans les rues de Gaza. Tout cela parce que le président Arafat n’a pas voulu négocier ni céder sur trois principaux points : Al-Qods comme capitale de la Palestine, le droit au retour des réfugiés et le droit à la résistance jusqu’à la libération des territoires de 1967. Yasser Arafat avait également eu le courage de refuser que les services de sécurité palestiniens combattent les mouvements de résistance, pas seulement du Hamas, mais également ceux d’El-Jihad et des Martyrs d’Al-Aqsa (branche armée du Fatah) ainsi que d’autres fractions de la résistance.
La mainmise des troupes de Abbas sur la situation interne de la Cisjordanie et de Gaza avait créé, bien avant la victoire électorale du Hamas, un « chaos sécuritaire » qui a fait plusieurs dizaines de morts. Ces mêmes services de sécurité avaient, à maintes reprises, tenté de désarmer les mouvements de résistance dans le cadre des accords conclus avec Israël. C’est dire que les récents affrontements avec le Hamas ne sont pas venus subitement et qu’il y a une logique derrière cela.
L’étranglement
En janvier 2005, contre toute attente, le Hamas obtient, proprement et sous surveillance internationale, la majorité des sièges (76 sur les 132) au Conseil législatif. Contre toute attente, parce toutes les prévisions donnaient au mouvement de Cheikh Yassine pas plus de 40 à 45% des sièges. Au point où un haut dirigeant arabe avait demandé à Hamas, quelques jours avant le scrutin, de s’engager à « respecter les résultats du vote ». Ce même dirigeant change d’avis et considère que Hamas est « hors la loi ».
Dès l’annonce de sa victoire, le Hamas avait annoncé son désir de constituer un gouvernement d’union nationale, ce qui a été formellement refusé par le Fatah. Il faut aussi rappeler que la défaite du Fatah est due essentiellement à la corruption avérée qui a caractérisé la gestion de l’Autorité palestinienne et au chaos sécuritaire dont sont responsables les services de sécurité de la présidence, qui se comportent plus comme des milices du Fatah que comme des agents de l’Etat.
Haniyeh investi Premier ministre, Israël, les pays arabes, les Etats-Unis, et l’UE décident de sanctions économiques contre les Palestiniens parce que le Hamas refuse de reconnaître l’Etat sioniste. En plus du blocus économique, le Hamas a quand même été emmené (en juin 2006) à faire plusieurs concessions dont celle de reconnaître implicitement Israël à travers le fameux document de « l’entente nationale » élaboré par des prisonniers palestiniens dans les prisons sionistes. Cela ne semble pas avoir suffi, puisque l’étranglement économique se poursuit.
Les premiers couacs entre Abbas et Haniyeh ont eu lieu lorsque ce dernier a réclamé, en toute légalité, la direction des services de sécurité. Et là, Mahmoud Abbas tombe dans son propre piège. Les pouvoirs qu’il s’était accordé lorsqu’il était Premier ministre, du temps de Arafat, il souhaite les reprendre lorsqu’il devient président de l’Autorité palestinienne, surtout lorsque le chef de l’Exécutif n’est autre qu’un membre du Hamas.
Mais le pire n’était pas à ce niveau. Puisque, voyant que la popularité du Hamas n’a pas diminué malgré la situation des plus dramatiques que vivent les Palestiniens sous embargo depuis près de deux ans, les Etats-Unis et Israël décident de passer à une autre étape. Celle de la liquidation physique des dirigeants de Hamas. Il s’agit du plan Dayton, du nom de son initiateur, le général américain Keith Dayton, qui consiste à renforcer, en coordination avec Israël, la Jordanie et l’Egypte, la garde présidentielle d’Abbas et à organiser le bureau du conseiller national de sécurité, Mohamed Dahlan, en vue d’éradiquer le Hamas. Pour cela, le Congrès US débloque 59 millions de dollars pour entraîner (en Jordanie et en Egypte) et armer les troupes de Dahlan.
Coup d’Etat ?
Ceci n’est pas un secret, et ça l’est encore moins pour les dirigeants du Fatah qui ne semblent pas tous être d’accord avec cette attitude de Abbas et de ses hommes. Hani El-Hassan, un membre de la direction Fatah, confirmait tout cela mercredi dernier sur la chaîne Al Jazeera. Ce qui lui a valu d’être descendu en flamme par certains proches de Mahmoud Abbas. L’un d’eux, un certain Mech’heraoui, accuse Hani El-Hassa d’avoir prévenu Khaled Mechaal (président du bureau politique du Hamas) que Dahlan préparait un coup militaire contre le mouvement, qu’il devait accomplir en juillet de cette année.
L’interception par le Hamas de camions d’armes en provenance de la frontière égyptienne et l’attentat manqué contre le Premier ministre palestinien Ismail Haniyeh précipitent la décision du mouvement d’en finir avec les troupes de Dahlan. Là encore, les anti-Oslo au sein du Fatah, à l’image de Chafik El-Hout, précisent que l’affrontement qui a eu lieu à Gaza n’est pas entre Hamas et Fatah, mais entre le Hamas et la garde présidentielle dirigée par Dahlan. La preuve, disent-ils, est que la branche armée résistante du Fatah, les Martyrs d’Al-Aqsa, n’a pas voulu s’immiscer dans ce conflit. Hani El-Hassan est allé plus loin sur Al-Jazeera en affirmant que les proches de Mahmoud Abbas font tout pour « entraver la libération du soldat israélien contre celle de centaines de prisonniers palestiniens et arabes, pour que éviter que le Hamas n’en tire les dividendes auprès de la population palestinienne ».
Quelle issue ?
En refusant la proposition de commission d’enquête de la Ligue arabe sur les événements de Gaza, le président de l’Autorité palestinienne a attiré les soupçons de l’Arabie Saoudite, garant de l’accord de La Mecque. Un accord qui, rappelons-le, consistait entre autres à désigner un ministre de l’Intérieur indépendant du Hamas et à qui était attribué le rôle de revoir la configuration de l’ensemble des services de sécurité dont la tâche ne serait plus de combattre la résistance mais de garantir la sécurité dans les territoires palestiniens et mettre fin à l’anarchie sécuritaire résultant de l’action des fractions putschistes de Dahlan. Il devait mettre en place un plan de sécurité pour ramener l’ordre dans les territoires palestiniens, notamment la bande de Gaza, livrés à un chaos sécuritaire dû à des clans familiaux et des groupes armés qui y sévissent impunément. Quelques semaines à peine après sa prise de fonction, Hani Al-Qawasmeh, constatant la difficulté à se faire respecter, n’a d’autre choix que de remettre sa démission. Il s’est vu contester ses prérogatives par les chefs des services de sécurité du Fatah, en particulier le général Rachid Abou Chbak, patron du service de sécurité intérieure et de la sécurité préventive. Mahmoud Abbas, censé faire respecter l’accord de La Mecque, laisse faire.
Bien évidemment, dans le camp militaire du Hamas, on n’a pas affaire à des enfants de cœur. La réaction est très virulente. En l’espace de quatre jours, ils viennent à bout de l’ensemble des membres des services de sécurité de Dahlan dont les hommes s’étaient rendus sans combattre. En mettant la main sur les bâtiments des services de sécurité, le Hamas a eu accès à un trésor de renseignements sur les pratiques au sein de ces services et, en particulier, des documents sécuritaires révélant la collaboration de certains appareils avec Israël.
Azmi Bishara, intellectuel palestinien et ancien membre arabe de la Knesset, qui fait état des visées du clan d’Oslo à rayer le Hamas de la carte politique de la Palestine, ne partage pas non plus les pratiques des ultras du mouvement islamiste. Il écrit sur Al-Hayat du 21 juin 2007 (traduit par le site www.info-palestine.net) : « Alors que le Hamas cherchait à déjouer les scénarios visant à le frapper, établis par les parties défavorables à l’accord de la Mecque et qui avaient essayé de le faire échouer, ses hommes de terrain ont franchi par leurs violences et actions revanchardes les limites de ce qui pouvait être justifiable par leur direction. Des actes impossibles à justifier et qui ne méritent que condamnation ont effectivement été commis. Les gens ont été sidérés de voir perpétrer à Gaza, devant les caméras, des actions criminelles. » Bishara relate d’autres crimes commis de l’autre côté de la barrière contre des militants du Hamas en Cisjordanie.
Si le calme est revenu à Gaza, les choses ne vont pas en rester là. Il y a de fortes chances, maintenant que Abbas appelle à imposer une force d’intervention internationale (refusée par les Etats-Unis lorsque Israël occupait Gaza et la Cisjordanie) si les hostilités reprennent. Sauf si les Arabes interviennent, sérieusement cette fois, pour faire respecter les deux légitimités : celle de Abbas en tant que président de l’Autorité palestinienne (avec tout ce que cela suppose comme prérogatives qui lui permettent de négocier autant qu’il le veut avec Israël) et celle de Haniyeh en tant que Premier ministre issu d’une majorité élue démocratiquement, qui doit lui aussi bénéficier des prérogatives que lui confère la Constitution palestinienne. Et si un jour, le peuple palestinien votait pour l’abandon d’Al-Qods, le non-retour des réfugiés, et l’établissement d’un Etat palestinien sur moins de 20% du territoire de la Palestine, alors à ce moment-là le Hamas (comme le Jihad et l’ensemble des forces de la résistance) seraient hors la loi.
Source : Les Débats.
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Et donc ? Ok ça faisait longtemps qu’ils voulaient se taper dessus. Et ensuite ?
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C’est pas cela l’idée. Il s’agit plutôt d’opportunismes politiques de quelques guignoles qui se soucient plus de leurs poches que du peuple ; mais cela n’est pas non plus le résumé du décryptage fourni in sus, qui mérite une très pronfonde lecture.
Digression : Mahmoud Abbas ne persiste à la tête du pouvoir palestinien que sous perfusion américano-sioniste (il reste impopulaire chez les palestiniens, même auprès de ceux qui sont pro-Fatah).
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Si un esprit est manipulateur, ici, c’est bien le votre : ce n’est pas parce que je cite El-ASsad qui critique le peuple juif que jedis que l’on peut critiquer les autres religions. Manipulateur et tortueux de surcroît. Mais je n’ai nullement dit que vous disiez qu’on peut critiquer les autres religions, au contraire, je tenais à vous dire, et cela ne vous a sans doute pas échappé, que toutes les autres religions font l’objet de critique. Voire même de caricature. C’est pourquoi je ne comprenais pas bien pourquoi vous précisez qu’il a critiqué la religion juive. Il l’a critiqué, et alors ? Redheker a critiqué l’islam, charlie hebdo critique le Pape, et alors ? Si moi je critique le judaisme c’est permis, mais Assad n’aurait pas ce droit ? Oui, face à cela et malgré les 6 ans qui séparent les faits car ces 6 ans n’ont pas été sans menaces et agressions verbales de la part d’Assad. Comme vous le dites, la politique régionnale a évoluée en 6 ans, mais je vous rassure, pas Assad ! Je note qu’il menace, qu’il parle, mais ce n’est pas ses missiles qui s’abattent sur la région, ni ses avions qui tirent sur des civils. Alors comme on dit, un beau parleur est moins dangereux qu’un mauvais parleur, n’est ce pas. Et je ne crois que la Syrie a violée plus de 75 décisions de l’ONU. Compte tenu des menaces de Bush, il a de quoi avoir peur en effet. Inutile de me rassurer sur l’éventuel changement d’Assad, c’est curieux mais c’est toujours les mêmes qui sont menacés, vous avez remarqué ? Puisque vous avez l’air si au fait de la géopolitique de la région, comment avez-vous pu ommettre dans votre explication de texte que les USA mais aussi la France refusent de parler avec la Syrie depuis l’assassinat d’Ariri ? Comment avez-vous oublier que le chef des services secrets syriens, obéissant directement à Assad a été convoqué pour audition et est fortement suspecté pour son implication. Pour l’information de tous, le gouvernement syrien refuse actuellement de le livrer à la commission d’enquête. J’ai omis pour ne pas tout dire, faute de quoi il me faudrait un livre, mais vous avez raison, la France a missionné depuis dix jours un conseiller diplomatique pour discuter avec la Syrie. C’est encore plus frais que 2005. Le chef des services secrets Syrien a été convoqué, et après, ca en fait un coupable ? Dominique De Villepin et même Chirac ont été convoqués par un juge récemment, ça n’en fait pas des coupables. Ariel Sharon a été convoqué par un juge Belge aussi, jadis, mais je n’ai jamais entendu qu’il a été désigné coupable. Quand à livrer à la commission d’enquête un de ses salariés, la Syrie a raison. Au début, on a vu que la première commission a été corrompu et encore corrompu. La livrer à qui ? A celui qui a déjà enquêté pour le compte des Américains lors de l’explosion en Allemagne, avec le résultat qu’on connaît ? Je note que vos preuves sont désormais de « forts soupçons ». Mais en droit, un soupçon n’est pas une preuve, alors veuillez écrire au conditionnel, c’est plus honnête. 3.Quand à votre relecture finale des faits, elle est votre. Cependant, votre vision de la position syrienne est pour le moins en parfait décalage avec toutes las analyses que l’on peut lire sur tout média, toutes tendances confondues. Quand je vous disais que vous aviez un esprit tortueux... Les analyses répondent à un consensus, à un certain ordre social, et ces conventions servent à forger l’opinion publique. Posez-vous des questions très simples. Pourquoi, si Assad est coupable, aucune preuve n’existe à ce-jour ? Pourquoi, le tribunal chargé de juger les responsables de ce crime « national » a été mis en place sous l’article 7 ? Connaissez-vous un crime national jugé par un tribunal international ? Hormis crime de guerre, il va de soi. Votre analyse, que je respecte, s’appuie sur des informations qui correspondent à un consensus. Vous reprenez une information que l’on retrouve à l’échelle mondiale, et vous la collez. Ce qui est intéressant, c’est de faire ou de tenter une analyse. Ce n’est pas le cas de votre article. Si vous porter la contestation fait de moi un esprit tortueux, alors le débat va s’enrichir avec vous Mais vous avez raison, il faut avoir la même position que tout les médias, toute tendance confondue, c’est-à-dire le formatage des esprits, et l’extinction de l’esprit critique. Bravo de cette leçon, mais argumentez vos articles au lieu de coller sans analyse, vous avez un cerveau, et il mérite mieux que ça, j’en suis sûr.
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@ pazuzu (et un peu paradisial)
Votre argumentaire ne tient pas la route car il est quelque peu trop partisan et omet certains faits bien trop évidents pour que cela ne le soit pas volontairement : « Je note qu’il(assad) menace, qu’il parle, mais ce n’est pas ses missiles qui s’abattent sur la région, ni ses avions qui tirent sur des civils. Alors comme on dit, un beau parleur est moins dangereux qu’un mauvais parleur, n’est ce pas. » Parce qu’ Assad ne fait que parler ? Et l’armement du Hezbollah ne vient pas de la Syrie (et celui qui vient d’Iran transite également par la Syrie). Il parle mais il agit aussi.
La politique actuelle française est de ne pas parler avec la Syrie. Maintenant si un diplomate vient d’être missionné, savez-vous de quoi compte-t’il parler ? Vous qui me reprochiez des inexactitudes, je vous en prie...
Maintenant quand à mon conscensus... Je n’ai pas la prétention de réinventer une politique et des relations internationales. Certes vous maniez bien l’art de la réthorique mais votre positionnement n’est pas compatible avec une intégrité intellectuelle. Vous voulez vous appuyer soi-disant sur des preuves tangibles mais vous la lecture que vous faites n’est pas celle de la réalité. La Syrie n’a jamais été un élément pacificateur dans la région, n’a jamais été un élément positif pour le Liban mais plutôt un élément déstabilisateur. La syrie a toujours été considérée comme un état finançant le terrorisme et est un des seul état abritant ouvertement des criminels nazis.
Vous pouvez dire ce que vous voudrez mais tant que vous ne reconnaitrez pas cela, vous ne serez pas crédible(s).
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bla bla bla ... je n’ai pas la patience de Madwil face à l’aveuglement et la mauvaise foi ... en attendant voila ce que pensent de la Syrie (cette belle démocratie peuplée de grands humanistes) les principaux intéressés (mais bien sûr et comme toujours les « grands reporters citoyens » sont mieux informés) :
« LIBAN • "Peut-on rester passif devant ce terrorisme d’Etat ? »
Après l’attentat perpétré à Beyrouth le 13 juin, qui a coûté la vie à 10 personnes, dont un député antisyrien, L’Orient Le-Jour accuse Damas. Le quotidien francophone en appelle à la communauté internationale.
Dans quelle mesure le régime syrien, fort du soutien dont il continue de disposer auprès de cet autre régime régional [l’Iran] qu’il prétend combattre depuis toujours et auquel il ne cesse d’envoyer des missives énamourées en coulisses, a-t-il saisi les messages fermes que lui adresse la communauté internationale depuis deux ans [depuis octobre 2004 et l’adoption de la résolution 1559, exigeant le retrait des troupes syriennes du Liban] ? Le problème, sur le plan idéologique, est encore plus profond, peut-être même insoluble : la tyrannie est-elle capable de comprendre le langage des démocraties occidentales, surtout européennes ? la perception de la terminologie, la compréhension des concepts est-elle la même ? Staline était-il capable de comprendre les mécanismes de la justice, du droit et de la démocratie, à l’heure où seules la terreur, la force et la violence avaient chez lui force de loi, où elles étaient en réalité le seul langage qu’il comprenait ?
C’est en tenant compte d’abord de cette grille de lecture que les dirigeants européens, qui pourraient être tentés de reprendre le chemin de Damas, devraient pouvoir évaluer et juger « les bonnes vibrations » que le régime syrien serait en train de diffuser actuellement. Jacques Chirac n’a-t-il pas longtemps compté sur les bonnes intentions du régime syrien avant de désespérer définitivement, le 14 février 2005 [date de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri] ? Faut-il que chacun repasse par cette expérience amère avant de se résoudre à accepter que le contentieux qui existe entre le Liban et le régime syrien ne pourra être réglé que lorsque ce dernier reconnaîtra la souveraineté et le caractère définitif de l’Etat libanais ?
L’objectif du régime syrien est aujourd’hui de créer le vide institutionnel au Liban et d’empêcher l’élection présidentielle [prévue pour l’automne 2007], pour pouvoir créer une situation de chaos qu’il pourra retourner à son avantage. Il a déjà suffisamment reçu d’aide à l’intérieur du pays, à travers notamment le président de la Chambre, Nabih Berry, qui continue de bloquer le Parlement dans un comportement totalement inqualifiable, et alors que le pays traverse une situation des plus critiques. A travers aussi le Hezbollah - marionnettiste en chef -, son sabotage sournois du cabinet Siniora et cet interminable sit-in qui a assassiné le centre-ville.
Si la communauté internationale ne réagit pas au plus tôt pour arrêter les actions criminelles, la vie de chacun des députés de la majorité est menacée. Peut-on rester passif devant ce terrorisme d’Etat prémédité, organisé, systématique ? Peut-on laisser mourir des hommes et une démocratie, alors qu’ils n’ont, pour se défendre contre le terrorisme et la brutalité, que le verbe et les moyens démocratiques ? Peut-on assister la conscience tranquille à l’assassinat successif de personnalités sans réagir pour endiguer et contenir le terrorisme ? La réponse n’est et ne pourrait être qu’auprès de la communauté internationale et des pays qui considèrent que le Liban mérite, après tout, de vivre.
Il est grand temps que tout cela s’arrête, d’autant que, et ce n’est pas une coïncidence, les morts appartiennent tous au même camp politique. Le verbiage ne sert plus à rien, il est aussi morbide que la tragédie qu’il déplore et condamne. Le silence est devenu une preuve de complaisance. L’heure n’est pas à la diplomatie, aux formules implicites ou aux compromissions. Elle est, plus que jamais, à la rage.
Michel Hajji Georgiou, L’Orient-Le Jour "
PS : l’abus d’Al-Manar (la voix du Hezbollah, très objectif
) et d’Al-Jazira (la voix des islamistes) est mauvais pour la santé ...
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Alors vous allez pouvoir vous réjouir : Oui, Israel a violé plus d’une des résolutions de l’ONU. Oui, Israel a annexé des territoires qui ne lui appartenaient pas. Mais je ne vous ferais pas l’affront de vous rappeler les circonstances dans lesquelles cela s’est produit ; vous êtes suffisamment informé et cultivé. Je ne vous rappellerai pas non plus qu’elle en a déjà rendu une grande partie et qu’elle ne demande qu’à échanger ces territoires contre la paix.
Et oui, 60 ans de conflits, c’est déjà beaucoup trop. Mais on en revient à mon article : la politique de la girouette ne mène à rien ; quand Assad saura avec qui il souhaite négocier, alors peut-être... En attendant il deale des armes contre la paix.
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Madwil,
Je coupe court à nos échanges. Dans la journée vous avez fait sauter une de mes réponses, et je ne trouve pas ce geste très fair play.
Je ne souhaite pas commenter ce que traduis, et confirme ce geste. Bonne continuation dans ta lutte.
Bye
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@ Pazuzu
Sachez qu’un rédacteur d’article n’a strictement aucune prérogative particulière sur les commentaires associés à sa production : nous ne pouvons aucunement décider de ce qui paraît ou non.
Donc Madwil n’est pas responsable de la disparition de l’un de vos posts, pas plus qu’il ne l’est de ceux qui perdurent.
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Je n’ai aucunement fait sauter un de tes coms car tout d’abord je ne me le serai pas permis. Ensuite, et surtout, en tant que rédacteur, je n’en ai pas la possibilité. Tu as donc bien fait de ne pas commenter et traduire ce que signifie ce geste purement accidentel (je n’irai pas jusqu’à dire qu’il ait été fantasmé).
Merci pour tes encouragements. Madwil.
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Madwill,
Vous rendiez la Syrie responsable de l’assassinat de Feu Tawfiq Al Hariri, or, aucune commission parmi celles mandatées par l’ONU n’est parvenue à prouver une telle spéculation (d’ailleurs géostratégiquement néfaste pour la Syrie, mais utile à l’entité sioniste).
« Rafic Hariri était l’homme du compromis. Il avait de nombreux amis opposés à la Syrie et jouait auprès d’eux le rôle d’un ministre des Affaires étrangères délégué de la Syrie. Il entretenait de bonnes relations avec tout le monde au point de devenir l’homme clef du maintien de la paix intérieure du Liban. Il en a profité pour accumuler une fortune personnelle, mais personne ne lui en voulait parce qu’il rendait service à tous. Ceux qui l’ont tué, l’ont fait pour déstabiliser le Liban et provoquer la guerre. Ce ne sont donc ni des gens qui servent les intérêts du Liban, ni des gens qui servent les intérêts de la Syrie. »
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mcm 24 juillet 2007 10:11@Paradisial,
Que voulez vous démontrer ? Que Hariri était un sale type qui méritait d’être assassiné ?
Votre belle logique musulmane abouti toujours à la même rengaine : Encenser les tueurs et diffamer leurs victimes !
Omar El Bachir, Khadafi, Bacher El Assad, ect..., votre islam modéré soutient invariablement les pires pourritures que la terre ai jamais porté.
Qui se ressemble s’assemble !
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mcm, l’anthropomorphiste,
Te voilà me faisant dire des choses que je n’ai jamais dites, ni ne pense.
Pffff.
Je déplore la disparition de mon post de ce matin répondant à tes anneries distilées en haut.
Continues à gueuler, tant que cela te donne satisfaction. Tes littéralismes à la con je n’y adhère nullement.
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mcm l’anthropomorphiste,
Quand je dis Feu Tawfiq Al Hariri, toi, ducon, tu te force à comprendre : « que Hariri était un sale type qui méritait d’être assassiné ».
Vraiment ignoble.
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@Auteur :
Merci pour cet article !
Cette livraison d’armes par l’Iran à la Syrie va je pense grandement améliorer le quotidien de la population syrienne. C’est une grande contribution au développement de ce pays. Elle permettra aussi de faire perdurer le régime népotique de la dynastie Assad ... Entre despotes il faut s’entraider !
Cordialement !
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De Paradisial :
« Vous rendiez la Syrie responsable de l’assassinat de Feu Tawfiq Al Hariri, or, aucune commission parmi celles mandatées par l’ONU n’est parvenue à prouver une telle spéculation (d’ailleurs géostratégiquement néfaste pour la Syrie, mais utile à l’entité sioniste) »
.....................
Il convient de rappeler à notre ami Paradisial que « l’entité sioniste » s’apelle en réalité « l’Etat d’Israël », dont la légitimité a été reconnue à une majorité écrasante par le vote de la Résolution n°181 des Nations-Unis, sur proposition unanime des membres du Conseil de Sécurité, dont la France qui a donc présidée à la création et à la reconnaissance de cet Etat. Sans aucune ambiguité.
Tandis que l’Etat Syrien n’est qu’une entité fabriquée de bric et de broc par la France, titulaire d’un mandat de protectorat de la part de la défunte SDN, qui avait d’ailleurs songé à créer trois Etats distincts sur le terrritoire syrien, libéré au préalable de la colonisation Turque, à l’issue d’une guerre européenne à laquelle les soi-disant « syriens » n’avaient pris aucune part.
C’est pourquoi, tout comme l’Irak, état fantoche crée par les Anglais dans des conditions identiques, la Syrie est appelée à disparaitre un jour.
Cette disparition devrait se dérouler sous nos yeux en trois étapes :
1) Création à la Haye d’un Tribunal International pour juger les assassins de Raffic Harriri. Le « Gouvernement Syrien » sera alors prié de livrer les commanditaires de cet assassinat, qui font partie de la garde rapprochée de Bachir al Assad.
2) Refus probable de Bachir de se conformer à la loi internationale. Bachir ne se conforme jamais à la loi internationale : la meilleure preuve est qu’il n’a toujours pas reconnu l’existence de l’Etat d’Israël, tout comme Paradisial.
3) Chute du pouvoir de Bachir à Damas, les clochards qui servent de soldats à Bachir ayant été balayés par Tsahal, tout comme les clochards qui servaient de soldats à Saddam ont été balayés (deux fois) par les forces internationales.
Ensuite, se passera en Syrie le même phénomène qu’en Irak : Les diverses communautés qui peuplent la Syrie se précipiteront les unes sur les autres pour s’entre-dévorer.
La seule différence avec l’Irak ? Tsahal ne cherchera pas à séparer les adversaires et se retirera sur l’Aventin pour observer ce qui sera un Sabra et Chatila à la puissance dix.
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Radotes toujours. Je n’ai cure de tes assertions
La présence ottomane n’a jamais été considérée comme un occupation par les musulmans du monde arabe. Irak, Syrie, Liban, Palestine... furent des nations plusieurs fois millénaires, elles sont citées dans la Torah du temps même d’Abraham, avant que naissent les hébreux.
De même que les pays de par le monde se fédèrent, de même le Kalifa renaîtra.
Le Kalifa Islamique a été disloqué grâce à la complicité de certaines tribus du hijez qui furent amenées (par les britaniques) à se rebeller contre le pouvoir de la sublime porte. Que faisais Laurence d’Arabie au Moyen-Orient ? Du tourisme ?!!!
Laurence d’Arabie avait été chargé par les services de renseignements militaires britanniques (il faut dire le colonialisme britanique) d’instiguer une rebellion bédouine dans la péninsule arabique contre les ottomans.
Il s’appuya principalement sur deux clans bédoins : la famille Hachémite (celle dont est issue la « monarchie » jordanienne, qui domina alors presque toute la péninsule arabique ainsi que la Mésopotamie (Irak, dont le Koweït n’était que zone départementale), et la famille Âl Saoud à laquelle dans une seconde les britaniques firent appel pour diminuer de l’hégémonie des Hachémites, en les aidant à prendre pouvoir et à créer l’actuelle Arabie Saoudite. La famille hachémite, dépossédée des Lieux Saints et de l’Irak fut amenée à se retrancher en Jordanie.
Pour les musulmans qui savent se pencher sur une telle rétrospective, il est considéré que les Âl Saoud et les Hachémites aient été les premiers traitres, et les premiers complices à faire tomber le Kalifa Islamique (peut importe qu’il soit gouverné par les ottomans ou pas). Il est riducule de considérer les Âl Saoud, ou les Hachémites avant eux, comme protecteurs des Lieux Saints. S’il n’y eut pas de telles traitrises, les britaniques ne seraient pas incrustés au Proche-Orient, ni les sionistes, ni la France.
S’il n’y eut pas de telles traitres, et des traitrises encore plus récentes, cautionnées toujours par les deux familles en question, le Kalifa Islamique aurait été encore existant, la Palestine aurait été encore restée « arabe », les monarchies et Etats dits arabes n’auraient pas existé, et tous les musulmans de tous ces pays ne seraient pas en train de se déchirer entre eux chacun réclamant de son côté quelques kilomètres de frontières.
L’Europe s’est fédérée. Le jour viendra où le Kalifa Islamique rennaitra, certainement pas pour faire face à l’Europe, loin de là, mais juste pour reconféder les musulmans au sein d’une seule communauté de foi (sans déchirures territoriales).
A propos, jusqu’ici, aucune commission n’a été à même de prouver quelconque sérieuse implication syrienne. Le coupable est ailleurs. Cela ne m’étonnerait pas qu’il soit sioniste. La Syrie n’avait géostratégiquement parlant nullement besoin d’un tel désordre créé au Liban. Quand on saura se poser bonnement la questoin suivante « à qui profite le crime ? » on saura retrouver le véritable assassin du Regrétable Feu Rafiq Al Hariri.
L’appartheid n’est plus. Il en sera pareil pour son jumeau.
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De quel apartheid parles-tu ? De celui qui a lieu à Gaza envers tout ce qui n’est pas de couleur verte ?
Puis à qui profite le crime au liban ? A Israel qui a de nouveau une frontière nord instable ? Ou au hezbollah pro-syrien qui est depuis devenu plus fort que jamais au Liban ?
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Madwill,
Si tous les libanais étaient Hizbollah, et si tous les palestiniens étaient Hizbollah, c’est à dire de vrais résistants, le sionnisme, avec tout l’appui de l’internationale sioniste, ne saurait durer.
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cher paradisial, mais tu sais bien que jamais les palestiniens sunnites ne seront membres du hezbollah chiite. Et même raisonnement pour les libanais sunnites, chrétiens, druzes...
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Paradisil :
Je crois avec autant de quixotisme que vous qu’un califat serait une chose excellente, mais qu’il ne saurait exercer d’empire autre que spirituel. J’estime également que l’empire ottoman n’était nullement une force d’oppression ou de colonisation, et que sa destruction (comme celle de l’Autriche-Hongrie, d’ailleurs) est responsable des grandes tueries du XXe siècle. Seulement ce qui est fait est fait, Israël (et nullement l’« entité sioniste », ou alors il faudrait parler d’« entité syrienne » ou « algérienne », etc.) est un état qui correspond à une population qui croit en lui, comme il y aura fatalement un état palestinien habité par des citoyens palestiniens qui croient en lui aussi.
Vouloir un Califat politico-spirituel comme à l’époque des Rashidûn est une belle idée, mais une idée seulement, et elle n’est pas plus praticable que vouloir que l’Europe soit non pas une simple communauté mais un Empire, digne successeur de celui de César ou de Charlemagne, donc exerçant à la fois un pouvoir temporel et spirituel. Et dans ce cas, comment déterminer ce qui revient à l’un, ce qui revient à l’autre ?
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Madwill,
Hizbollah est et reste une fierté pour tout le monde musulman, au-delà de quelconques disparités.
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Paradisial :
Faute de mieux, on a les héros qu’on peut. Même si ces ’héros’ vous mettent en coupe réglée une fois qu’ils parviennent au pouvoir, bâchent les femmes, au besoin les lapident ou les pendent, et font disparaître toute opposition dans des geôles sombres.
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On en reparlera dans quelques semaines.
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mcm 25 juillet 2007 18:07@Paradisial,
Moi qui croyais que le nom du virus Ebola provenait du nom d’une rivière passant près de la ville de Yambuku, au Zaïre !!!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ebola_(virus)
Le Esbola c’est la version humaine de ce virus mortel ? Pourquoi donc le monde musulmans apprécie tant ce virus ?
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« Si tous les libanais étaient Hizbollah, et si tous les palestiniens étaient Hizbollah, c’est à dire de vrais résistants »
Les « résistants » du Hezbollah, le salut nazi et la gauche et l’extrême-gauche française... Quel refrain. Et encore un lien, avec des photos, pour les durs d’oreille :
http://www.amnistia.net/news/articles/hezboll/hezboll/hezboll_101.htm
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« Hizbollah est et reste une fierté pour tout le monde musulman, au-delà de quelconques disparités. »
Eh ben, je le plains, le monde musulman.
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j’ai vu l’autre jour un excellent reportage sur le Hezbollah,le parti de Dieu. sa détermination à combattre son ennemi Israélien est remarquable. France 5 a fait un documentaire honnête, donnant la parole à tous les protagonistes libanais.on y apprend que le Hezbollah est devenu un parti incontournable au Liban.ce parti est soutenu autant par des musulmans que par de chrétiens arabes contrairement à ce qu’en dit la propagande des journaux occidentaux.
il faudrait traduire et diffuser les discours de Nasr allah ,chef du parti de Dieu, tellement ses propos se distignuent de ceux auxquels les dirigeants politiques arabes(incapables inféodés) de la région nous ont habitué. ce reportage permet au leader du parti de Dieu d’expliquer pourquoi soutenir un Etat palestinien à côté de l’Etat juif était une chimère que les Israeliens et les Américains entretenaient sans doute cyniquement.
quant à notre nouvel ami Madwil, vous devriez arrêter de jouer la montre. le président syrien ,comme tous les dirigeants arabes, ne vise qu’à se maintenir au pouvoir.c’est là la seule vértiable menace des dirigeants arabes incompétents.quant à l’imbroglio libano-syrano inranien qui amuse l’auteur de l’article ,ça change quoi ?
c’est terrible à dire, mais aujourd’hui les seuls personnes capables de faire échec à la politique coloniale des Israéliens sont les mouvements comme le Hezbollah ou le Hamas.l’islam est souvent décrié ici. reconnaissons lui au moins ce mérite : ne jamais ceder devant une injustice puissante.
qu’a fait une type comme Nasser hier ?son incompétence a juste permis aux Israeliens,depuis 67, d’étendre toujours d’avantage leur emprise sur les palestiniens.
et le dictateur syrien actuel est nettement en dessous d’un Nasser pour rendre l’intêret de cet article inutile pour ceux qui combattent l’Etat juif.
le Hamas et le hezbollah devraient rassembler au-delà de leurs cercles d’initiés.les Arabes n’ont d’autres alternatives,les Israéliens non plus.
observez les américano-israéliens. ils nous disent maintenant qu’ils veulent soutenir le Fatah de Mahmoud Abas dans l’intérêt de « son » peuple.qu’attendaient-ils ?
et demain, que nous diront-ils qu’ils n’ont déjà dit les américano-israéliens ?
en jouant ce jeu dès le début de la création de l’Etat juif ,les Israéliens devenaient les premières victimes d’une politique toute occidentale.
A terme ,l’Etat juif se condamne lui-même.et c’est inexorable.
je te salue Madwil ,car il n’y a là rien de personnel à les les causes justes.
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Hamas-Hezbollah même combat ? sunnites-chiites même combat ? oui, ça doit être ça...
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« les seuls personnes capables de faire échec à la politique coloniale des Israéliens sont les mouvements comme le Hezbollah ou le Hamas. »
Politique coloniale ? mais les territoires occupés ne le sont que suite aux guerres déclenchées par des coalolitions de pays arabes (jusqu’à 6 pays pour attaquer un petit pays de moins de 6 millions d’habitants à l’époque, quel courage) et si l’ONU n’avait pas sifflé la fin de la récré en 67, Israël s’étendrait aujourd’hui de Beyrouth au Caire en passant par Damas et Amman) ...
La majeure partie a depuis été restitué aux pays qui ont accepté de faire la paix et ont reconnu l’état d’Isaël (et depuis ces pays sont amis). Pour les autres, je ne vois pas pourquoi Israël leur ferait le moindre cadeau !
Concernant ces deux milices religieuses armées illégales que tu sembles admirer, quel est leur bilan ? le hamas à étranglé son pays et a fini par faire un coup d’état pour s’enfermer à Gaza pour en faire un mini état islamiste (voila à quoi servent les territoires restitués) et le hezbollah à détruit son pays en déclenchant une guerre illégale (ils n’avaient aucune légitimité pour le faire) et est en train de conduire le pays à la guerre civile (avec l’aide des deux états voyous : l’Iran et la Syrie) ... quel bilan !
d’ailleurs il suffit de lire la phrase : « permet au leader du parti de Dieu d’expliquer pourquoi soutenir un Etat palestinien à côté de l’Etat juif était une chimère ... » montre à quel point ce genre d’individu est nuisible pour la région ...
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IP115, c’est des doux rêveurs comme paradisial qui vont faire avancer la cause palestinnienne... Il croit que hamas et hezbollah vont faire avancer les choses. Regardes un peu plus à l’Est paradisial et tu verras comment terroristes sunnites et chiites peuvent paisiblement coopérer dans le cadre d’une vision commune...
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Très jolie analyse Fouad.
Plus qu’excellentissime.
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IP115,
vous tournez en rond et ramener le problème auquel cette situation nous confronte à ses dimensions psychologiques.
vous devriez d’abord commencer par comprendre que la couleur religieuse d’un hezbollah ou d’un hamas n’explique absolument rien.c’est comme ci nous expliquions la violence de l’Etat juif du seul fait de sa judéité ,et le fait que Nasr allah est en robe religieuse ne change rigoureusement rien à la donne.
je n’adore aucun parti ,mais je constate et compare le résultat des uns et des autres. c’est tout.il m’a été donné l’occasion d’entendre les discours du chef du parti de Dieu ,ils sont simplement pleins de bons sens et de réalisme et je ne suis pas chiite pour autant.
il faut arrêter de décridibiliser le droit des arabes libanais ou palestiniens sous prétexte que leurs chefs avancent leur foi comme justificiatif .cette rhétorique ne résiste pas à une analyse sérieuse de la situation.
vous dites que ce sont les arabes et leurs armées coalisées qui ont contribué à la victoire des Israéliens. d’une certaine façon c’est vrai, mais que disais-je d’autre en évoquant l’incompétence d’un Nasser en 67 ?
les Israéliens ne répondent à aucun des problèmes que pose aux palestiniens leur présence.ils continuent à jouer la montre tout en favorisant cyniquement les divisions qui opposent le Hamas au Fatah.
CE NE SONT PAS LES PALESTINIENS QUI COLONISENT DES ISRAELIENS, SINON COMMENT EXPLIQUER CETTE SITUATION :
-les 10 000 prisonniers palestiniens qui croupissent illégalement dans les prisons israéliennes ????????????
- le dementèlement des colonies,qui se poursuivent, en cijordanies ???????????
- l’annexion illégale de Jerusalem Est ?????????????????
- le retour des réfugiers palestiniens alors que chaque jour des juifs planétaires continuent à venir ?????????
-le flou sur les frontières entre un eventuel Etat palestiniens et l’Etat juif actuel ????????????????
-le Mur empiète sur des villages palestiniens ?????????????
les Isréaliens ne répondent JAMAIS à ces problèmes et si vous croyez que fixer votre attention sur la taille de la barbe de Nasr allah aidera les juifs ,vous vous trompez lourdement.
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ça te branche des anchois à Tanger ?
ton ami.
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rhétorique sans doute efficace devant un public américain habitué à la boite aux images.
je suis marocain et c’est pas à moi qu’on va faire le coup des chiites contre les sunnites.
comme si leurs controverses religieuses vous intéressaient positivement ?
alors il fait bon vivre à Tel Aviv ?
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@Fouad
Là vous m’épatez - analyse rigoureuse même si je ne suis pas complètement d’accord. Mais opposer à cet indéterminisme de la politique israëlienne des mouvements qui prônent sa destruction c’est précisément donner raison aux jusqu’à-boutistes israëliens. En fait, c’est un cercle infernal, alors que le problème n’a jamais été aussi facile à résoudre.
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@Fouad
Ah, les anchois de Tanger ! Pour donner dans le décadentisme, j’avais proposé à Aïcha de prendre un cockail au bar du Continental...s’il existe encore.
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fouadrien alors si ce n’est qu’un cilché expliques moi tous ces morts en irak où chiites et sunnites s’entretuent gaiement ?
Puis oui la vie est trés agréable à tel-aviv. Actuellement il fait trés chaud et humide. Vive la climatisation !
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les plus belles filles du monde ! tu ne viendrais pas dans les parages cet été par hasard adama ?
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mcm 25 juillet 2007 15:46@Madwill et Adama,
Autant le maitre mahomet était analphabète, autant ses disciples sont incultes !
L’un d’eux affirmait que Jerusalem appartenait aux phillistins, alors que c’était aux jébusites (Hebrew יְבוּסִי = Yəvusi), une tribu Canaanéenne qui logeait à Jerusalem avant sa capture par David.
http://en.wikipedia.org/wiki/Jebusite.
Non seulement Jérusalem n’a jamais appartenu aux phillistins, mais en plus les actuels palestiniens n’ont rien à voir avec les phillistins nommés aussi peuple de la mer qui étaient indo-européens et non sémites !
En réalité, pour Jérusalem, l’heure est venue où s’accomplit la parole de Zecharyah :
"En ce jour, je donnerai Yerushalaïm en pierre de charge pour tous les peuples. Tous ceux qui prendront sa charge seront déchirés, déchirés. Toutes les nations de la terre se grouperont contre elle."
Qui sont ceux qui vont se déchirer à vouloir prendre en charge ce qui ne leur appartient pas, sinon les adeptes du prophète analphabète ?
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c’est yerolim mais je pense que tu avais compris
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les phillistins sont arrivés de la mer bien aprés qu’Abraham se soit installé en terre de Judée. Cela est trés bien relaté dans un documentaire qui était passé sur france5 et qui se nommait : « la bible dévoilée ». il est disponible aux éditions Montaparnasse (www.editionsmontparnasse.fr) et est en vente à la fnac.
Il relate l’histoire de la naissance du peuple juif sur la terre d’Israel en opposant ce récit aux faits archéologiques. C’est trés interessant et trés instructif.
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mcm 25 juillet 2007 17:32@Madwill,
L’histoire hébraique je la connais mieux que celle de mon peuple ! Je l’étudie depuis des décennies, par contre la langue je n’en connais que l’alphabet et quelques racines glanées en décryptant la torah.
Le test que subit Israel, n’est pas pour sa mort, bien au contraire, le simple fait qu’un arabe comme moi se convertisse à son Elohim, n’est que le prémice du proche à venir.
En Septembre nous séjournerons à Tel-Aviv, pour voir si un couple d’informaticien (ma dame et moi-meme) peut y trouver du job.
Si c’est le cas, nous nous installerons dans le plus beau des pays, enfin réunis avec nos frères spirituels.
Courage frères de foi, les renforts arrivent !
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mcm : armes-toi de patience mcm car comme tu le sais, israel est un état où la sécurité prime et tu risques de t’en apercevoir ne serait-ce qu’à Roissy ! Patience et courage. Dis-toi qu’aprés c’est la mer et le soleil !...
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Armand,
je crois qu’ il existe toujours.très chic et tres cher.je crois qu’il se trouve juste à côté du Café de Paris où j’ai mes habitudes quand je suis à Tanger.
sinon ,personne ne cherche à détruire l’autre.
vous interprétez ce conflit en fonction d’une conscience exlusivement occidentale alors que ce conflit engage d’abord la conscience arabe.
et pour une conscien arabe ,peu importe son contenu du moment(chiite ou autre chose),la destruction d’un peuple,fut-il juif ,ne peut être un projet pour elle.
les Arabes peuvent être selon les circonstances de véritables antisémites(détesation des juifs).mais delà à leur prêter des ambitions nazies alors même qu’ils sont les seuls(dans l’histoire) à subir les violences de l’Etat juif, c’est ne plus rien comprendre.
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n’importe quels pays arabes actuels soumis aux mêmes conditions de bombardement et d’anarchie se retrouverait dans une situation à l’irakienne.le chiisme n’est qu’un prétexte ,même pour les chiites.
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je vous comprends. avoir le sentiment d’être chez soi, c’est ce qui nous manque ,à nous les exilés.
le Maroc ,malgré que ce soit un pays pourri, me permet, durant les vacances,de retouver ce sentiment rare.sentiment que les Occidentaux nous refusent.
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Fouad :
Certes, ce conflit engage la conscience arabe, mais aussi la conscience juive, et je crois que les juifs sont bien placés pour se méfier de quiconque formule des menaces de desruction à leur encontre.
Pour l’Irak, les lignes de fracture ont déjà existé : les tribus sunnites se sont installées il y a à peine une centaine d’années, les moeurs politiques ont toujours été d’une extrême violence (voir le lynchage du premier ministre du dernier roi). Les Américains n’ont rien compris, en imaginant envahir et restructurer à leur guise un pays qui passait pour le plus violent et le plus coriace de toute la région.
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c’est là toute la difficulté.comment concevoir une conscience juive indépendante d’une conscience occidentale, ou l’inverse évidemment.
commment des Juifs venu d’Europe pour fonder un Etat juif auraient-ils pu faire valoir une conscience distincte de celle qu’ils ont hérité de leur histoire tragique avec l’ Occident ?
une conscience arabe n’a pas à tenir compte de cela surtout quand on se justifie de cette conscience judéo-occidentale pour justifier une violence coloniale contre des palestiniens.
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Je tiens à te signaler qu’une trés grande partie d’israéliens proviennent de pays arabes du maghreb ou moyen-orientaux. Ils sont donc venus avec une grande connaissance du monde arabe et une façon de penser similaire. La question est : veut-on vivre paisiblement les uns à côté des autres ou non ?
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c’est pour cela que je parlais de ceux venus d’Europe et qui ont initié le mouvement qui a donné naissance à l’ Etat juif.
pour les autres ,ils sont évidemment des arabes (à vrai dire des arabisés) comme tous les arabes qui vivent dans cette aire géographique.je ne faisais aucune distinction entre eux.
je parlais de ceux arrivés d’Europe(c’est eux qui gouvernent) avec une conscience occidentale,et donc forcément avec leur tragique mémoire.
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Laissons nos amis étrangers à leurs rêves de grands paranoïaques, puisqu’ils veulent refonder sur des bases religieuses un empire d’un passé révolu, qui n’a cessé de se casser la figure au cours d’une histoire plutôt sanglante :
Querelles dynastiques inter-arabe, qui se sont mal terminées, tandis que le siège du Califat était trimballé de Bagdad à Damas, de Damas au Caire, du Caire à Grenade.
Interventions musclées des musulmans non-arabes, Turcs Seldjoukides, Perses, ou Mongols, qui ont renversé le Califat arabe à maintes reprises, avant que les Turcs Ottomans de Soliman le Magnifique n’y mettent un point final.
Les empires théocratiques se heurtent toujours au réalités politiques de ce bas monde, qui sont basées, non sur des croyances, mais sur des intérêts.
En attendant, si les juifs livrent Bachir al Assad aux sunnites de Damas, pieds et poings liés, ils se feront un plaisir de venger la mort de Saddam Hussein, pendu par les chiites à Bagdad !
Les interventions de notre ami Paradisial ont toutefois le mérite de nous faire comprendre pourquoi le sang n’a pas fini de couler au Moyen-Orient : Il y a beaucoup trop de candidats qui souhaitent déjà être calife à la place du calife.
Et beaucoup trop d’intérêts nationaux, ethniques, ou religeux, qui ne veulent pas entendre parler d’un califat, avec ou sans calife.
La lutte est commencé.
Il ne reste plus qu’à compter les points et à museler, ou détruire, le dernier régime arabe qui ose encore s’opposer à notre volonté, après celui de Saddam Hussein, à qui on a déjà réglé son compte, après celui de Khartoum, qui va recevoir bientôt notre visite, après celui de Mogadiscio, que les éthiopiens ont déjà mis à la poubelle :
Le régime de Bachir al Assad.
Pendant que Musharaff se chargera d’attraper les apprentis califes qui se sont réfugiés dans une grotte au Waziristan. Devinez ce qu’il en fera s’il les attrape.
Et qu’une force internationale, mandatée par l’ONU et par le quartette se chargera de remettre de l’ordre à Gaza.
Calife n’a jamais été un boulot de tout repos !
Et dans quarante ans, lorsque la rente pétrolière sera épuisée, tout ce petit monde vivra de la charité internationale, pour ne pas crever de faim, et les rêves de grandeurs se seront tous envolés.
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C’est une partie de.............poker menteur que nous joue El Assad avec la complicité de l’Iran qui se sert de la Syrie comme d’un pion et d’un faire valoir, je crois que personne n’est dupe.
Le rôle joué par El Assad au liban est clair comme de l’eau de roche.
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