Bertrand Cantat désire sortir du noir
Condamné à huit ans de prison pour la mort de Marie Trintignant, le chanteur de Noir Désir demandera à mi-peine sa libération, au mois d’août prochain. Une éventuelle sortie du tunnel pour un chanteur hors norme, sensible et rageur, qui avait su faire du rock une éventualité française.
Eté 2003. La France transpire, trop. Quinze mille personnes dites « âgées » passeront d’une statistique à l’autre en quelques jours cafouilleux du mois d’août. Les ministres réagiront trop tard, les morgues déborderont jusqu’à Rungis, le pays se demandera comment tout cela a bien pu arriver. Mais quelques semaines auparavant, au mois de juillet, le 23 plus précisément, ce n’est pas le soleil qui a rendez-vous avec les unes, mais Bertrand Cantat et Marie Trintignant. Cette dernière, en tournage sur un téléfilm public consacré à l’insignifiante auteur Colette, passe des bras de son compagnon de chanteur, Cantat, à l’hôpital, transportée dans un état grave, si ce n’est désespéré. Elle succombera à ses blessures le 1er août, tombée sous les coups du « colérique » Bertrand Cantat, chanteur majeur de Noir Désir, seul groupe indispensable de ce qu’on appelle encore le « rock français ».
Nous sommes en Lituanie, délocalisation des tournages oblige, et Cantat sera donc jugé et condamné sur place, au terme d’un procès houleux, tendu et poisseux. S’opposent deux camps très différents : d’un côté ce qu’on appellera le « clan Trintignant », soudé et puissant (c’est-à-dire riche et célèbre), de l’autre la famille et les amis de Cantat, Français ordinaires un peu dépassés par les évènements. Cantat est vite présenté comme un monstre, qui a depuis toujours l’habitude de frapper ses compagnes, ou ses femmes, qui boit beaucoup, se drogue un peu et se montre maladivement jaloux. Les ex de Marie Trintignant en rajoutent une couche, avec leurs larmes et leurs mines décomposées. Ce Cantat-là est la pire des saloperies, on ne peut guère penser autrement. Frapper une femme jusqu’à ce que mort s’en suive mérite peut-être tel acharnement. Sûrement même. Sauf qu’on ne sait pas vraiment ce qu’il s’est passé dans cette chambre de Vilnius, combien de coups portés, qui avait bu et la raison de la dispute. Sauf que la justice doit faire en sorte d’écarter les rancoeurs, les passions et les haines pour s’exercer dans la plus parfaite sérénité possible. Qu’on s’entende bien : huit ans pour meurtre, c’est pas grand-chose. Le problème est ailleurs.
Le problème est par exemple dans le comportement hystérique de certaines soi-disant grandes amies de Marie Trintignant, Lio en tête, qui se sont d’un coup métamorphosées en passionarias féministes style « chiennes de garde », mais chiennes avec la rage aux lèvres et beaucoup de mauvaise foi. Il fallait entendre, dans toutes les émissions de l’époque, l’inénarrable interprète de Banana Split dépeindre Cantat en monstre absolu, en pervers total, en impardonnable assassin qui ne devait pas sortir de son trou avant au moins une éternité. Il était soudain devenu, ce chanteur unique, le symbole, le représentant sans égal de tous les maris qui filent trop souvent des tannées à leur femme pour leur apprendre la vie, et qui les laissent, parfois, trop de fois, aussi mortes et froides que Marie Trintignant. Cantat était le visage, la figure, tous les visages, toutes les figures de ces indignes-là, de ces hommes brutaux, minables et lâches qui dominent par la terreur et avilissent par les coups. Cantat était devenu, cet été-là, loin des vieux, loin de la canicule, loin du polo déplacé du ministre de la Santé, l’homme à abattre, l’homme à vomir.
C’est cet acharnement, au contraire, qui filait la nausée. D’une part les « meilleures amies » de « Marie » se révélèrent parfois des « meilleures amies de la dernière heure », d’autre part on prêta à Cantat des comportements, des errements, qu’il n’a jamais eus. Certaines, donc, ajoutèrent de la vengeance aux larmes, en toute immoralité, en toute dégueulasserie.
Au milieu de cette foire aux atrocités-là, le groupe Noir Désir lui-même, ou ce qu’il en restait, Denis Barthe, Serge Teyssot-Gay et Frederic Vidalenc, affichèrent tout à l’opposé une unité exemplaire, sans faille, sans complaisance et sans empathie déplacée. Ils soutinrent leur ami, leur frère, leur chanteur, comme rarement on aura vu une équipe soutenir un des siens parti un peu en vrille. Jamais critiques, jamais bavards, jamais outranciers, juste à l’écoute, proches mais pas putains, fidèles mais pas aveugles. Eux savent sans doute ce qui s’est réellement passé, eux ont eu la version de Cantat, eux ont visité la part d’ombre. Ils n’en sont pas ressortis en tournant le dos, ni les talons, à leur frère d’armes. Ils l’ont épaulé, jusqu’au bout, et encore aujourd’hui, et demain. Ils ont (eux et d’autres bien sûr) maintenu l’édifice debout, malgré la tempête. Ils ont d’un coup d’un seul dépassé la mythologie show-biz, et son cortège de faux-semblants, d’arnaques et de boniments, pour apparaître soudain en vrai groupe, comme on n’en fait plus, un groupe d’individus à la vie à la mort, une force d’âme de la beauté du diable. Noir Désir, dans cette épreuve-là, a gagné en grâce ce qu’il avait perdu en force. Prisonniers d’un silence forcé, ces forcenés de l’amitié ont trouvé les moyens de transformer l’horrible en magnifique.
Aujourd’hui, à mi-peine (drôle d’expression, la peine ne cessant sans doute d’être entière), Bertrand Cantat demandera sa remise en liberté au mois d’août prochain, comme la loi le permet. Il ne serait pas choquant de voir cette demande aboutir. De savoir ce visage, cette figure, aux mots très justes, très forts, au timbre chaud et rugueux, de nouveau propriétaire de sa vie. Lui qui a fini de payer (cher) les dommages et intérêts, mais qui ne remboursera jamais, bien sûr, ce qu’il a pris. Un Bertrand Cantat un peu plus blessé, marqué, qui chantera peut-être à nouveau, ou pas. L’avenir, et ses désirs, lui appartiendront, hors noir.
317 réactions à cet article
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« Il ne serait pas choquant de voir cette demande aboutir »
justement si...
« Qu’on s’entende bien : huit ans pour meurtre, c’est pas grand-chose. »
c’est trop peu...alors 4 c’est inaceptable.
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Je pense qu’on est d’accord pour dire que 8 ans pour homicide involontaire c’est sûrement trop peu. Sauf qu’en France, la moyenne est de 5 ans pour ces affaires. Donc cantat à déjà pris plus, paiement de sa notoriété surement. Donc non ce n’est pas choquant de voir sa demande aboutir dans le système actuel de la justice. cela aurait choquant si les peines encourues était de 15 ans et qu’il sortait au bout de 4.
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@ pandaspirit
Petite rectification : la peine pour homicide involontaire en France n’est pas en moyenne de 5 ans, elle l’est au maximum et ce n’est pas une référence.
Ce qui est grave c’est la qualification de ce crime en homicide involontaire et non en meurtre.
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Quand le geste ce Cantat est défini comme « homicide involontaire », ça veut dire qu’il n’y avait pas d’intention de tuer, encore moins de préméditation. Tu peux penser que c’est égale, mais en droit, dans une démocratie, on fait la différence. Oui, Cantat n’a pas voulu tuer Marie Trintignant. Ce qui ne l’excuse pas. Juste, il doit être condamné pour ce qu’il a fait. Point barre.
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snoopy86 29 mai 2007 10:34@ Lilian
Très généralement j’apprécie vos articles, pas aujourd’hui...
Qu’un assassin coupable d’avoir tabassé à mort sa compagne soit libéré aprés seulement 4 ans me semble ignoble.
Son supposé talent ne peut en rien constituer une circonstance atténuante...
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@ Hesoneofus
Aucune commune mesure entre un homicide involontaire sur une route - une horreur aussi - et la mort d’une femme sous les coups répétés de son compagnon. A d’autres, ce genre d’arguments indignes, et ce d’autant plus que vous reprenez la version des faits la pire, celle qui permet de justifier ce qu’autorisent tous les salopards de la terre (dont Cantat, pour moi, ne fait pas partie) : qualifier une femme d’hystérique pour justifier les coups !
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snoopy86 29 mai 2007 20:08Tiré d’un lien sur un post plus bas
« L’autopsie réalisée en France indique que l’actrice a été violemment frappée et secouée à plusieurs reprises et écarte implicitement la thèse d’une chute accidentelle. L’examen du corps relève de multiples traumatismes du visage, un oedème général du cerveau et une fracture des os du nez. »
Un accident ?
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Tout comme certains proches de Marie qui ont craché sur la personne que la victime aimait le plus, belle manière de rendre hommage à quelqu’un qu’on prétend aimer.
Au moins certaines de ses amies ont eu la décense de reconnaitre qu’entre eux c’était l’amour-fusion que Bertrand n’était jamais violent avec elle et qu’elle n’avait jamais été aussi heureuse.
Tout ceux qui ont crachés sur Cantat n’aimaient pas Marie autant qu’il l’a aimé/aime et de toutes facons ils souffriront beaucoup moins de sa disparition que lui qui à eu 4 ans pour ne réfléchir qu’à ca du fond de sa cellule.
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« Parce qu’il a ecrit quelques chansonnettes pour adolescentes »
Loin de moi l’idée de céder aux clichés de la jeunesse en m’offusquant faussement du terme « adolescentes ». Et pourtant... Et pourtant.
Parce que je n’ai que 17 ans, que je suis en « plein dedans » comme on dit. Parce qu’il s’agit de Bertrand Cantat, de Noir Désir et d’un groupe au delà des mots, et plus particulièrement des vôtres.
Mais peut-être est-ce le deuxième terme connoté de manière péjorative qui m’interpelle. Vous commentez un article sur Betrand Cantat en évoquant ses « chansonnettes ». Au delà de toute logique, j’ose espérer que vous utilisez ce terme en n’ayant jamais entendu et écouté une chanson de Noir Désir. Parce que sinon, en tant qu’adolescente écervelée, je me vois obligée, avec regret, de vous informer que vous n’avez pas su discerner le talent, la justesse de l’interprétation, la qualité de la musique et l’émotion des paroles qui caractérisent si bien ce groupe.
Mais nous ne sommes pas ici pour juger l’oeuvre ou le poète (le « chansonnier », si vous préférez). Vous êtes là pour juger l’homme alors qu’une décision de justice a déjà été rendue. Dois-je rappeler qu’il s’agissait d’homicide involontaire ? Cela ne fait sans doute pas beaucoup de différence pour vous. Pour la justice française et quelques autres, c’est une nuance non négligeable.
Alors évidemment, il a battu sa femme à mort, évidemment il avait bu, évidemment il était sous l’emprise de drogues, évidemment c’est impardonnable. Et toute « adolescente » amatrice de « chansonnettes » que je suis, je me vois révoltée par le geste, choquée par les tragiques conséquences. Je suis d’accord pour affirmer que 8 ans, (voire 4), ça peut paraître indécent au regard de l’acte.
Mais au delà des considérations judiciaires, publiques, morales, bienséantes... Bien au delà de ma logique et de ma compréhension personnelle... Je n’arrive pas à en vouloir à cet homme là.
Et je me surprends, comme beaucoup d’autres, à espérer une sortie de prison prochaine. Il a payé, il paye, il payera encore. Laissez le respirer, cessez de l’accabler.
"Pendant que ton ombre / En douce te quitte / Entends-tu les autres qui se battent...
Ensemble, maintenant / On peut prendre la fuite / Disparus, pfffuit."
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Liberer un tueur de femme ? Ca me semble tous de même mal venu, dans le contexte actuel..
Cerres, la famille a pardonné, car elle est de gauche, et donc, étant Ouverte et de Progrés, comprend bien la détresse du meurtrier et peut se mettre à sa place, voir s’identifier à lui. Leur fille est morte, tant pis, on ne va pas en faire tout un plat ! L’important, c’est d’éviter tout esprit de vengeance. Alors sans doute (je suposes, au vu de tous ces elements) la famille veut bien qu’il sorte tout de suite. Car à quoi cela sert qu’il reste en prison ? A rien. Sans compter que ce n’était pas vraiment sa faute, mais l’aboutissement d’un long processus social et personnel. Si ca se trouve, c’est leur fille qui l’a provoqué, même. En tous cas la Société ne peut pas s’exonerer totalement de sa culpabilité. Car que cherchait cantat, pendant qu’il frappait ? Il ne faisait qu’extérioriser une tension, du à son mal être. Mal être qu’il exprimait dans ses chansons. On peut d’ailleur se demander si ces chansons ne vont pas inciter d’autre énevés à tuer. Peut être faudrait il les interdire, a cause de leur message subliminal. C’est comme pour les discours de Hitler : il ne dir rien, mais le message est subliminal. Peut on laisser de la propagande incitant au meutre (même inconscient) se répandre dans la Société ??
D’un autre coté, 4 ans pour une femme, ca fait pas beaucoup. Ou est la Parité ? Je veut dire que pour avoir lapidé, certains ont pris des peine de 20 ans. Là, il a utilisé ses poings, mais le résultat est le même : un meurtre rituel.
En tous cas, sa carriére est terminé, car il est inimaginable que ce tueur de femme ose revenir faire des chansons et se produire en public, comme si de rien était, comme si rien n’avait jamais eut lieu. Ca serait un trés mauvais message envoyé à la jeunesse. Sa vie doit être désormé consacré à l’expiation, a la repentance, et au silence..
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Pauvre Bertrand, c’est lui, finalement la victime... Marie n’avait qu’à éviter ses coups après tout... Et pour un rocker, être enfermé, privé de scène, pour un petit meurtre de rien du tout, pendant 4 ans, c’est très exagéré ... Injuste justice !
(J’espère que tout le monde saisit bien l’immense ironie dans mon commentaire à la suite de cet article)
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« Car que cherchait cantat, pendant qu’il frappait ? Il ne faisait qu’extérioriser une tension, du à son mal être »
Oui à la première et puis ensuite à la deuxième baffe, il s’est demandé quels numéros il jouerait au kéno et à la troisième, il a pensé à la faim des enfants dans lemonde........
ça va bien oui ?????
même moi qui me faisait l’avocat du diable je n’aurait pas osé ça !!!!!!
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Qui a dit que l’emprisonnement de Cantat était injuste ?
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IP115 29 mai 2007 10:58Ce lâche a tué une femme dans la pire des conditions, en la tabassant ! ce n’est ni 4 ni 8 ans qu’il mérite mais au moins 20 ans ferme ! Qu’il crève en Lituanie, on se passera très bien de sa musique !
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heuh il est en prison à Bordeaux (tout pret de Juppé)
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tsss , elle est pas morte sous ses coups, elle est morte de ses blessures plusieur jours apres. il faut dire qu’au moment des faits, elle ( et il) etait saoul, le corps etant alors plus faible, les lesions sont plus profondes. vous n’etiez pas la , elle soit tombé sur la tete, apres un clacque et en soit morte. maintenant, je ne trouve normal que cette homme fasse sa peine, mais je trouve degoutant, ces « bien-pensante » gens qui sous pretexe qu’il a tué une femme involontairement, clame a leurs grande valeur feministe et humaniste.. en oubliant que le socle meme de l’humanisme est le PARDON.
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« en oubliant que le socle meme de l’humanisme est le PARDON. »
Il n’y a pas que des catholiques dans la salle, donc...
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@ Hesoneofus
Le pardon ne s’effectue que dans la justice. Tout le monde n’est pas Jésus Christ. Et la société encore moins, qui délègue le devoir de jugement. La question posée est double : conscience-remords, allègement des peines-durée des peines.
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ni à Bordeaux ni dans le Gers, mais à Muret près de Toulouse, département 31 : Haute-Garonne
Muret est une petite ville connue dans la région pour son aérodrome où se déroule chaque année le plus grand meeting aérien de la région : Air Expo www.airexpo.org
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Lilian ,vous me surprenez .....
nous ignorons tous ce qui s’est passé réellement à part le meutre d’une femme par brutalité ....
et rien que pour cet acte,on a beau s’appeler Cantat ou Tartempion ,quand on a tué on paye ......
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c’est un homicide involontaire... pas un meurte. meutre= assasinnat. homicide involontaire=accident.
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L’auteur était donc dans cette fameuse chambre d’hôtel ? Non ? Donc ... Que l’attitude des membres de Noir Désir comme de la famille de Cantat est été exemplaires, soit, c’est un fait. Que les proches de Marie Trintigant n’aient pas eu toutes la réserve que vous attendiez, c’est mal connaitre la douleur, tant mieux pour vous. Que la justice choisisse ou non cette liberté anticipée, celà n’a RIEN à voir avec le talent ou l’importance de Bertrand Cantat sur la scène française. Cet article est vraiment limite, sur un blog passe encore, sur un média « citoyen », je m’interroge ... Noir Désir est pour moi ce qui est arrivé de mieux à la scène française, et ce sur l’ensemble de leur carrière, mais cela ne m’aveugle pas. C’est bien d’ailleurs le message des autres membres de Noir Désir, ils ne se sont jamais avancé sur ce terrain sur lequel l’auteur glisse.
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@ Goulven
Excellent commentaire, que j’applaudis.
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je ne vois que des commentaires plein de haine, cette haine la qui conduit au pire, je devine meme la bave qui deborde de vos levres, vous ne savez rien de ce qui s’est passé (moi non plus d’ailleurs) mais vous jugez et condamnez sans appel, c’est qu’au fond vous etes bien ignorants, vous n’avez pas encore compris qu’en chacun de nous chacun de vous le pire existe, la monstruosite est la, tapie au fond Je vous plains finalement, continuez a ignorer la noirceur de l’ame humaine ou a la condamner sans remission possible lorsque le pire frappera a votre porte vous serez bien demunis Bravo en tous cas pour cet article courageux !!
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« c’est qu’au fond vous etes bien ignorants, vous n’avez pas encore compris qu’en chacun de nous chacun de vous le pire existe, la monstruosite est la, tapie au fond »
C’est bien pouruqoi il faut une repression illimité.
(En plus « Noir Désir », ce serait pas un message raciste, ca ??)
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« Continuez a ignorer la noirceur de l’âme humaine... » c’est quoi cette connerie ? Peut être faudrait-it mieux pour vous de sortir de la guerre des etoiles !! hein !! Cantat c’est pas Dark Vador !!
« Vous ne savez rien de ce qui s’est passé ... » sisi, on sait, une femme est morte sous les coups de son conjoint.
« dans chacun de nous existe le pire... » Oui, mais la tres grande majorité sait tres bien vivre avec et normalement.
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IP115 29 mai 2007 11:40« vous n’avez pas encore compris qu’en chacun de nous chacun de vous le pire existe, la monstruosite est la, tapie au fond »
j’en étais pas tout à fait sûr, mais après t’avoir lu, j’en suis complètement convaincu ...
Marie Trintignant est morte sous les coups de ce lâche, qu’elles que soient ses motivations, l’état dans lequel il était, les fautes des uns et des autres ou ce que tu veux, il doit payer comme n’importe qui d’autre, point barre !
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@ Mr C
« Ignorer la noirceur de l’âme humaine »... N’importe quoi ! Et c’est pas en essayant nerveusement et désespérément de copier le style de Cantat dans ses textes que vous me ferez avaler cette couleuvre. Personne n’a jamais prétendu que l’âme humaine n’avait sa part d’obscurité. Suffit de contempler l’histoire et les actus. Arrêtez de vous faire plaisir avec ce genre de considérations ras-les-pâquerettes, contrairement à ce que vous pensez.
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Bulgroz 29 mai 2007 12:39Extrait des confessions de Bernard Cantat recueillies au Commissariat de Vilnius.
Mano tėvas prasprogus pirmiems Bernard Cantat alyvų žiedams iškilmingai išsitraukdavo švilpuką ir puoduką. Abu išsišiepę laukdavome pramogos. Galingas kaip Kilimandžaras alyvų krūmas po langais savo chuliganiška violetine spalva ir svaigiu kvapu suviliodavo kas vakarą kokį pusšimtį žmonių.
Po vakarienės Bernart Cantat tėvas atidžiai prapūsdavo švilpuką, kad garsas būtų aidus ir skaidrus, pastatydavo balkone trilitrinį vandens, ne per daug šalto. Buvome humanistai. “Helle ad bien meritež žette žalope” (dikšit Bernard Cantat).
Tėvas atnešdavo į balkoną dvi taburetes - sau ir man. Ir laukdavome spoksodami žemyn pro balkono turėklus nuo ketvirto aukšto. Maždaug Bernard Cantat kas antras praeivis kėsindavosi į alyvinio Kilimandžaro šakeles. Pirmiausia tėvas tik sušvilpdavo. Dažnas susinepatoginęs ir nulėkdavo šonan. Drąsesni, nepabūgę įspėjamo švilpuko, gaudavo dozę - standartinį puoduką vandens ant galvos. Vanduo krisdavo gana ilgai ir dar buvo galima kiek pakoreguoti jo skriejimo kryptį. “Siš cétažit à refaire, ge lek referai”
Reakcijos būdavo ir tylios, ir su keiksmais, ir tuoj ateisiu duosiu tau į snukį. Tėvas ramiai atsakydavo - ateik. Bet nei vienas neužlipdavo. Matyt švilpukas suteikdavo mūsų chuliganizmui kažkokį oficialumą. “Gen ai riienr à branšlez, ge féž fer 4 anž de tole en Franwze, ez gež vais chez Ruquier àh la télé, gé tantš à donnerz à la šhanšon Franšaise”.
Nelaužomas Bernard Cantat alyvų krūmas tad ilgai klestėjo, Bernard Cantat kol pirmo aukšto kaimynas nukirto. Mat užgožė jo langus. Man senajame bute dabar nėra ką laistyti vandeniu ir nėra kam švilpti. Didžiuliai alyvų krūmai auga po kitais balkonais.
Alyvu evoliucija mislinga. Tai, kad tai medis mazochistas, aisku buvo net turkams. Nes « Se ren » isvertus is ju kalbos reiskia « lauzyk mane ». Bet lietuviai yra sentimentalus kriviu krivaiciu palikuonys ir ne jiems suprasti pietietiska alyvu temperamenta. Neminejo tas alyvu krumas tavo tevo geruoju.
Senai, senai, kitą kartą Badas nekaltai paklausė : « Darne, kaip ta direktyva apribos tavo laisve ? »
Štai ir pirmosios kregždės.Tas pats laukia diskutuotojų apie vaivorykštėmis padabintus troleibusus, visokius kaulelius ir kt. Prognozuoju, kad tai tik pradžia. Pabaigos pradžia.
Nuo šiol būsime politkorektiški, prisiminsime Ezopo kalbą vėl arba grįšime į virtuves.
Jei galvoji-nekalbėk. Jei galvoji ir kalbi-nerašyk. Jei galvoji,kalbi ir rašai-nepasirašyk. Jei galvoji,kalbi,rašai ir pasirašai-nesistebėk.
Sokratas laikėsi pirmų dviejų taisyklių - nepadėjo. “Onš vaš paš Kchialer pour une gonzelle ki še lah pète artište”
Man labiausiai gaila, jog neisspausdino tu zinuciu, ka konkreciai rase nubaustieji. Beveik neabejoju, jog isvyde tas zinutes netgi didziausi laisviu propaguotojai pripazintu : « na sitie gal ir perlenke lazda... » Visiskai neabejoju, jog imanoma surasti tokiu slyksciu zodziu, kurie prasilenkia su istatymu ir yra baustini. O gal manai jog tie vargseliai parase kazka nekalto, panasaus i « vykit zydus lauk » ? Tokiu zinuciu Delfyje tukstanciai . Manau, ne uz tokias nubaude . Bet kai kiti nezino uz ka konkreciai nubaude - taip ir atsiranda pagrindas spelionems ir paranojai dhe Bernard Cantat.
Tapéš sur mašhine elektronique ah Komisarša dhe Vilniuš par moi agent Nepakaltinama Svajoklė
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Gen ai riienr à branšlez, ge féž fer 4 anž de tole en Franwze, ez gež vais chez Ruquier àh la télé, gé tantš à donnerz à la šhanšon Franšaise”. en lituanien, « ai » ne donne pas é . mais plutot « ahi ». de plus il n’y a pas de « é » ( e accent) sur les clavier lituanien.
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le Noir du nom Noir Désir fait référence à l’anarchie et sa couleur qui est le noir, aucun rapport avec le racisme...
Pour un avatar’ rouge’, ça sent le manque de culture tout ça.......
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Bulgroz 29 mai 2007 17:55Ne changez rien, Léon, vous êtes très bien en policier de la pensée.
Je suppose que votre parcours de gauche vous a formé à cette fonction nouvelle.
Vous êtes une autorité morale sans faille.
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Désespoir et tricherie,
Quand une femme meurt et beaucoup meurent chaque jour des coups de leur compagnon, il devient désespérant de voir que 4 ans sont soit disant le prix pour une justice dite équitable.
Pour infos, 25 annnées de prison viennent d’être donné à un femme et son frère pour avoir tué le Sir anglais.
Honteux de savoir que Bertrant CANTAT ou pas, on ne revient pas de la mort et qu’il a payé si peu, le prix d’une vie de FEMME.
Alors l’article sulfureux que vous venez d’écrire en insistant qu’il a payé « cher » est tout simplement une honte. Alors la prochaine fois, Monsieur le rédacteur de cette article, allez faire un tour sur le site des femmes battues pour les aider (http://www.sosfemmes.com/index.htm) et non les enfoncer, peut être que vous comprendrez qu’il est inacceptable que des « connards tabassent » leurs femmes.
Tricher avec la vérité n’amène que de la rancoeur.
lloran, un homme sans parti pris mais pour la vérité
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il s’agissant d’un homicide avec premiditation, ou meutre avec premiditation, + association de mal faiteur et extorssion de fond. vous leurs auriez donner moins de 8 ans vous ?
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il me semble que ce soit une bagarre (dispute est un pe faible) entre 2 personnes et non une histoire de femme battue ... quant à l’affaire du « Sir anglais » il s’agit d’un assassinat et non d’un homicide involontaire.
Sinon ne faire que la moitié de sa peine dans ce cas je trouve que c’est un peu abusé.
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à l’heure où l’on va renforcer la législation condamnant les violences conjugales , ça serait le plus mauvais signal à envoyer ! star ou pas star , le crime est le même !
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Cet article est plus que nul. B Cantat est un CRIMINEL. Tous les auteurs de VIOLENCE CONJUGAL ont des « justifications ». En attendant ce sont des femmes qui sont MASSACREES par des machos, des femmes ASSASSINEES par des machos-criminel.
Cantat est donc un machos-criminels.
Cet article est ecrit par un macho. Cet article sent hyper mauvais.
Petit rappel. Une dispute ne fait pas de mortE
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il y a plus d’homme qui sont battu par des femmes que vous croyez. et on entend moins, car le tabou est bien plus grand. je vais donc ecrire comme vous... HONTE a ces criminel de HAINEUSE-FEMINISTE qui tue de gentil mari.. il faudrait les bruller haut et court et interdire au femme d’elever des enfants.
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J’adore Noir Désir, et la flamme de Cantat quand il emmène le groupe vers des sommets du rock.
Mais là, il s’agit quand même d’autre chose, non ? Il doit purger sa peine, bénéficiera peut-être de quelques remises de peine, mais de là à n’en faire que la moitié... Je préfère attendre encore 4 ans le prochain opus de l’un de mes groupes préférés.
Vous vous égarez en ce moment M. l’Auteur !
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@ Trash Titi
Je vous approuve ! On peut apprécier le chanteur (sans même parler du groupe et de ses exemplaires musiciens) et ne pas supporter qu’il cède à la tentation même de demander une libération après quatre ans seulement. Comme le rappelle Le Chat, une telle décision, si elle était prise par la justice, serait un signal délirant à l’heure où l’on souhaite punir plus sévèrement les crimes conjugaux. Du n’importe quoi.
Et Bertrand Cantat perdrait pour moi et définitivement toute dignité en ne purgeant pas l’intégralité de sa (courte) peine.
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@ Lilian :
Pour une fois votre article fait réellement mouche.... Je dis pour une fois parce que là vous touchez à l’affectif de certaines personnes......
Je ne remettrait jamais en cause le fait que Marie Trintignant soit morte suite à des violences de son compagnon, mais j’émettrai des bémols quant-à la haine toute dévolue des commentaires du dessus...
Je pense être vite replié, mais je me rapelle de l’histérie bien interprétée de certains des accusateurs (qui ne savaient rien de plus que les défenseurs), de leur haine envers bertrand cantat qui aurait du être pendu haut et court sur la place du marché...
je me rappelle de l’opportunisme de madame trintignant comparée à la retenue de jean louis du même nom...
Je me rappelle du regard et du visage de marie trintignant de son vivant et de la réputation dont elle était plus que connue, maniaco-dépressive, parfois hystérique, et excusez du peu mais vous rappellez vous de son regard ? un regard plein de vie et de joie de vivre peut-être ???
je fais exprès ici d’être l’avocat du diable, je n’excuse et n’excuserai jamais en rien le geste de Bretrand Cantat, mais tout demême, de là à ce qu’il soit diabolisé au point d’être soit-disant reconnu comme ayant toujours été violent etc... arrètons les condamnation sommaire, nous sommes au 21ème siècle, plus au far-ouest...
Pour ce qui est de sa libération au bout de 4 années, en revanche, je trouve cela assez malvennu, il y a eu mort, même si elle n’estpas intentionnelle, une vie à disparue, donc 8 années sont bien un minimum...
mais je peux me tromper
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Je me rapelle du regard de Cantat ... il avait aussi le même regard plein de vie et de joie de vivre ... juste quelques traits bien marqués au visage, ressemblant plus a un sdf defoncés a l’alcool.
Heureusement que vous faites expres d’être l’avocat du diable...
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je préfère être noté négativement que de ne pas provoquer réflexion inverse....
Je ne veux en aucun cas défendre un homme frappant une femme (parce que là cantat ça a été l’exemple mais combien d’autres femmes ont vécues ce drame sans quon en parle ?), soyez en assuré, je veux juste remettre certaine choses à leur place.
et puis au vu des commentaires au dessus je n’avais pas besoin de rajouter quoi que ce soit pour plomber inutilement B. cantat...
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Pouvait on imaginer un tel drame au sein des peoples gauche caviar ? Non, selon sa sensibilité politique.
voila la raison de la haine , Cantat a non seulement tué Marie Trintignant, mais également l’image d’Epinal de la gauche humaniste, progressiste, tolérante.
Quelque soit le temps de sa détention, Cantat paiera toute sa vie ce double meurtre, 8 ans pour le premier, perpète pour le second. La gauche est tolérante ? mais rancunière
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@ Jak
Encore un bon gros délire politico-rock’n’roll ! Et pourtant j’aime le rock ! Retirez vos oreillettes, ouvrez les yeux, et arrêtez de prendre vos vues troooooop révolutionnaires pour la réalité.
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@Cosmic Dancer , ou vous avez mal lue ou je me suis mal exprimé ?
Je ne vois pas en quoi, dire que la gauche, famille a laquelle appartient B. Cantat, ne lui pardonnera jamais son geste, est révolutionnaire.
Les Trintignant grande famille de gauche et, leurs amis ne laisserons jamais en paix l’assassin de leur fille, sentiment au combien humain, mais se révélant être plutôt de droite que de gauche.
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@ jack,
la violence conjugale n’est ni de droite, ni de gauche, ni le fait d’une classe... la violence congugale est le fait d’hommes et de femmes qui ont une fausse idée de ce que doit-être l’amour, au lieu d’aller vers l’autre, celui-ci est focalisé sur une seule personne : soi. l’autre ne lui servant que de faire valoir (à cause de sa beauté, de son intelligence, de sa manière d’être...)si l’autre déroge, cela engendre des frustrations mal maitrisées qui peuvent parfois être brutales... jusqu’à la mort !
- « Je me rappelle du regard et du visage de marie trintignant de son vivant et de la réputation dont elle était plus que connue, maniaco-dépressive, parfois hystérique, et excusez du peu mais vous rappellez vous de son regard ? un regard plein de vie et de joie de vivre peut-être ??? » et alors, même si cette « réputation s’avérait exacte » ce n’est pas marie qui a tué cantat, mais le contraire...
je vous recommande l’excellent article de l’express : http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/trintignant/dossier.asp?ida=423927, par Laurent Chabrun, Eric Pelletier Paru dans L’Express du 15/01/2004 : il essaye d’aborder ce drame le plus honnêtement possible.
il n’est pas question de haine envers cantat, simplement qu’il endosse la responsabilité de son acte, et qu’il se conduise en adulte responsable et conscient d’avoir ôté la vie à un être humain.
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c’est justement là où je ne rejoint pas les accusateurs dans ce fils et les autres..... On a l’impression à vous lire que B.C. n’a jamais admis sa culpabilité...
Vous rappelez vous de ce qu’il a dit dans le box des accusés ? non ? oui ? alors de grâce... maintenant si la loi lui permet une remise... Il est comme tout criminel, et en sortant il sera reconnu comme ayant acquité sa dete à la société...et j’ai bien dit société ! pas envers sa compagne,envers elle, sa dette l’accompagnera et le plombera jusqu’a la fin...
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Lamentable, Il n’y a pas d’autre mot pour décrire cet article. Vous confondez tout, le fait que Bertrand Cantat ait du talent et que vous appréciez son travail ne devrait pas entrez en ligne de compte.
Oser prétendre que la famille Cantat est démunie financierement laisse planer plus qu’un doute sur vos capacités à être un jour un vrai journaliste.
Et votre avis sur colette !!!!!! Vous avez une belle vision de la culture, pourquoi insignifiante ? Vous ne comprenez pas ses livres ?
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Il est vrai que ça parait bizarre ce manque d’argent . Cantat est millionnaire car il a écrit de nombreuses chansons et touche donc des royalties depuis des années et des années...D’autant plus que les albums de Noir Désir se vendent toujours comme des petits pains.
Quand à Colette, C’est sur, ce n’est pas Stendhal, ni Balzac ou Hugo mais c’est loin d’être insignifiant.....
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Comme il dit mon grand-père : « abuser de l’alcool, c’est quand on boit dans le verre du voisin ».
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@Lilian autant j’adore vos articles, autant celui la me révolte. En effet, le seul fait déjà de taper sur une femme est déjà énorme... 8 ans de prison était déjà très light. Le juge avait donc pris en compte une partie des faits... Autant un acharnement médiatique ne sert à rien mais il ne fait pas non plus blamer les amies de « Marie ». Si une de vos amies passe l’arme à gauche à cause de quelqu’un ... je ne pense pas que vous allez dire qu’il est merveilleux. J’irai même plus loin, il suffit de regarder un divorce avec les prises de positions de différents amis.
Enfin bref qu’il purge ces 8 ans, il les a bien mérité.
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Ce drame sera présent dans l’esprit de cantat jusqu’à sa mort , il aimait Marie , il l’a tuée , il ne pourra jamais rien changer à cela . qu’il soit libéré de sa geole ne délivrera pas son esprit , ceux qui le connaissent le savent .
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@ dorian,
je suis désolée, ce n’est pas aimer que d’être trop jaloux, possessif et violent. ce serait même le contraire !
aimer, c’est désirer que l’autre soit heureux, même si la manière de vivre de celui-ci n’est pas de son choix.
aimer, c’est donner et non pas enfermer ...
il semblerait que bernard cantat n’ait pas compris la manière de vivre de marie, et s’en soit révolté :
- http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/trintignant/dossier.asp?ida=423927&p=4 " (...)La rencontre de Marie Trintignant et de Bertrand Cantat, à la fin d’un concert à Vaison-la-Romaine (Vaucluse), en juillet 2002, sonne comme le choc de deux mondes : celui de la nouvelle vague du rock et celui de la famille traditionnelle du cinéma. Justement, Cantat ne se sent guère à l’aise dans ce milieu. Il ne comprend pas ses codes, ses oeillades et ses embrassades. « On se fout de ma gueule ! » confiera-t-il. Côté famille, le rocker a décidé de rompre avec sa femme, Kristina, qui vient de mettre au monde leur second enfant. Pour Marie, il a le sentiment d’avoir fait un choix à la fois violent et définitif. Il supporte d’autant moins de voir la comédienne toujours attachée à son passé amoureux, elle qui a eu quatre enfants de quatre pères différents. A Paris, où le couple s’est installé dans la maison de l’actrice, Bertrand Cantat n’apprécie pas les grandes tablées joyeuses avec les « ex ». De leur côté, les Trintignant s’interrogent sur le nouvel amour de Marie. Son père regarde d’un oeil étonné ce grand échalas de 1,85 mètre aux airs d’anar qui se passionne pour toutes les causes, s’agite et se démène sur scène comme dans la vie. Avec le recul d’un homme à l’automne de son existence, le patriarche jauge le nouvel amour de sa fille. Sans le juger. Le rock, pour lui, reste un mystère. Cantat, une énigme.Des amis de Marie assurent avoir compris très tôt que l’idylle était loin du conte de fées. « Ne parlez pas d’amour. Il s’agissait d’une domination perverse et narcissique. Bertrand cherchait à isoler Marie. Il la déconsidérait sans arrêt, en la coupant de ceux qui participaient à son équilibre. J’ai tout de suite vu qu’elle était dans de très sales draps », soutient la chanteuse Lio, qui participait au tournage de Colette, à Vilnius.(...) -
Il y a de forte chance pourtant pour qu’il récidive rappidement. ce genre d’énerguméne, vous savez, ils ont le crime dans le sang...
D’ailleur, il ne s’est pas suicidé ; Ca prouve qu’au fond, il s’en fou..
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@ Claude
Lio a probablement projeté ses propres problèmes de violence conjugale sur Marie Trintignant. Je n’ai pas supporté son comportement à l’occasion du drame. Et il me semble que Anne Cantat ne donne absolument pas cette version des faits, ni d’ailleurs Kristina Radi. Pas plus que Samuel Benchetrit ni Vincent Trintignant. Donc, sur ce sujet selon lequel Bertrand Cantat aurait été un pervers narcissique violent intrinsèquement voué à commettre l’assassinat d’une femme, non.
Ce qui ne change rien à mes autres commentaires.
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@ Marsupilami
De fait. Et ça donne un bon grain à moudre aux romantico-décérébrés pour qui la victime, au fond, c’est l’assassin puisque c’est un poète-chanteur-musicien de talent et de gauche issu des classes moyennes...
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Que dire ???????
j’ai rarement vu fil si virulent sur Agoravox.....
Je suis réellement surpris dans le bon sens par cet artcle car au bout du compte lilian en un article a réussi à faire ressortir les tripes de bien des gens connus sur ce site...
Ne vous méprennez pas je ne fait ici la critique de personne, tous ont un avis certains plus tranché que d’autres, voire totalement hors sujet (désolé nicolas mais je le pense sincèrement vos réflexions sont d’un autre age).
Ce qui par contre est intéresant à relever c’est la manière dont les vérités et contre vérités sont assénées ici comme étant toutes plus avérées les unes que les autres...
je m’étonnes que d’ordinaire des gens assez pondérés voire comiques n’aient pas de recul suffisant pour discuter.. Un peu comme si les débats furieux pendant les élections manquaient et qu’il fallait se trouver de nouveaux thèmes de batailles mais sur d’autres fronts.
A l’inverse, des gens qui d’habitude réagissent assez instinctivement sont là plus léger (oui demian, aujourd’hui, depar vos commentaire et votre article sur la BdF vous m’avez agréablement surpris...comme quoi tout le monde peut se tromper par ses idées préconçues...).
Bref, tout ce que mon commentaire à pour but est de s’interroger sur la nécéssaire (semble-t-il) virulence des commentaires sur les protagonistes de ce drame ou sur tel ou tel intervenant...
Vous êtes vous seulement posé la question de fond ???
Bertrand cantat, d’accord, mais ces milliers de femmes qui meurent de violence ??? et certains hommes aussi ??? et les enfants dont les parents sont pédophles et quiles livres comme ça sans problèmes à des payeurs ???
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Tain, Adolphos, t’es vraiment atteint...
Bon, pour en revenir à l’ventuelle libération de Cantat, désolé, mais c’est la loi qui s’applique. Il est un prisonnier modéle, a effectué la moitié de sa peine donc s’il a droit à une conditionnelle...
Trollons gaiement, quels risques auraient encouru Jauni dans la même situation ?
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Yvance77 30 mai 2007 04:59@ Nicolas
Chapeau bas, tant de conneries en si peu de mots, cela m’emeut.
Je suis un rocker de la 1 ere heure et je creverai ainsi. Je pourrais vous faire un historique du hard rock et de ce que cela impliquat, mais de toute maniere cela serait sterile avec vous.
Quand on ne comprend pas un sujet le mieux est de l’étudier et surtout de fermer sa gueule plutot que de sortir de telles enormites.
La violence et le nazisme auxquels vous faites reference ne touche pas la musique rock mais un autre domaine.
Bon j ai assez perdu de temps moi aussi....
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@ claude
L’amour est parfois un sentiment qui peux rendre malade , surtout quand il se nourrit de passion , j’espere que tu connaitras cela un jour .
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@ dorian,
ah cher jeune homme, à mon grand âge, on a déjà connu la passion...celle qui vous bouffe le ventre et qui vous enflamme les joues à la seule pensée de l’être aimé... mais jamais, au grand jamais, l’idée de la violence n’a germé dans mon esprit, car le véritable amour est altruiste, même s’il doit vous blesser profondément...
je suis actuellement l’heureuse maman de 2 belles têtes blondes de 18 et 26 ans, et vit depuis 20 ans un coup de foudre avec le même monsieur...
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@d.west
Car , malheureusement ,les hommes sont des prédateurs . et portent en eux la violence et la guerre , a la différence des femmes , et pas seulement dans les romans de gare .
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Bjr
En dehors du fait que le chanteur Cantat à tué sa bonne amie et mérite amplement sa condamnation.Je voudrais rappeller au signataire mysogine de cet article que Mme Colette n’ est pas « un auteur insignifiant » sinon que pour lui-même.La culture de ce monsieur doit aussi vaste que le cerveau d’un protozoaire.
jlc
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Un protozoaire n’a par définition pas de cerveau ! Quand on raille le niveau culturel de ses pairs, il vaut mieux éviter de dévoiler ses propres lacunes... :)
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« Les peintures grecques et romaines l’ont souligné ; les théologiens chrétiens l’ont avalisé ; les femmes en sont persuadées : les Personnes de couleurs ont un énorme sexe. Tellement surdimensionné qu’il continue encore, aujourd’hui comme hier, à discriminer négativement les Personnes de Couleurs auprés des Caucasiennes et des Caucasiens. Ce livre retrace, avec minutie, l’Histoire de ce qui fut, dès le départ, un monstrueux préjugé Raciste visant à rabaisser les personne de couleurs au rang de bêtes, dotés à la place du cerveau, d’un pénis ! Certains, durant l’esclavage, furent même utilisés comme de vulgaires reproducteurs. Et parfois ils devaient également satisfaire, de gré ou de force, l’appétit sexuel des femmes de leurs maîtres. Sous Louis XIV, les Personnes de Couleures effraient autant qu’elles subjuguent. La reine Marie-Thérèse, qui fraie avec l’un d’eux, accouche - ô scandale ! - d’une petite personne de couleure. Une page peu connue de l’histoire Pré-Républicaine. Les Personnes de couleurs seront aussi stigmatisées au cours des siècles, dans les pays chrétiens exclusivement, où ils incarneront la fornication et le diable. Même aujourd’hui dans le milieu du film XXX, en l’absence de quota obligatoires, les personnes de couleurs font sexuellement peur au point d’être souvent victimes du chomage et du Racisme. Cet ouvrage démontre, sans détours et sans tabous, les mécanismes d’un stéréotype Raciste aux mille visages, hérité du passé culturellement fachisant de l’Occident, et qui nous rappel les heures les plus sombres de notre Histoire. Une Histoire faite de Meurtre et d’Extermination, de Racisme et de Colonisation, de Pillage et d’Exploitation, de Discrimination et d’Inégalité. Il rappelle aux Blancs et aux catholiques que le préjugé sexuel est le frère jumeau du préjugé de couleur. »
La légende du sexe surdimensionné des Noirs.
Ce cantat est donc bel et bien un raciste.
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Article révoltant, même si je suis un fan de Noir Désir. Et je signale à l’auteur que Lio, qu’il insulte bassement en la traitant de chienne de garde hystérique, est une ex-femme battue qui en a bien bavé et qui sait de quoi elle parle.
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C’est surtout une opportuniste qui calomnie sans même se renseigner et qui s’est bien ridiculisé quand les vraies amies de Marie ont livrer des témoignages completement contradictoire avec celui de lio : Selon lio bertrand etait souvent violent avec Marie, souvent drogué/saoul et il ne s’occupait pas d’elle, d’ailleurs, elle semblait plus malheureuse que d’habitude...
Pas de chance pour elle, malheureusement, des amies de Marie ont témoigné et il s’est avéré que le couple ne se quittait jamais, que ces amies ( qui voyaient le couple beaucoup plus souvent que Lio ) n’ont jamais vu Bertrand ni saoul, ni violent avec Marie, et que selon elles, Marie, qui d’habitude est dépréssive, n’avait jamais eu l’air aussi heureuse..
Mais effectivement si c’est une femme battue elle doit savoir de quoi elle parle....
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@ Rand
Mon propos n’était pas de défendre ou de juger Lio, mais de faire savoir qu’elle savait ce que c’était de se faire dérouiller par son mec.
Encore une fois je suis un fan de Noir Désir (j’ai tous leurs disques) et il est évident que le contexte pipole et passionnel de cette sordide histoire a tout pourri.
J’ai plus pu écouter du Noir Désir pendant des années, puis je m’y suis remis et je trouve ce groupe toujours aussi formidable.
N’empêche, il un a un truc simple : on ne tape pas les femmes, point-barre. Cantat est un assassin, point-barre. Et il a eu du bol d’avoir une peine aussi légère. Il va bientôt sortir de taule ? C’est légal, c’est tout et grand bien lui fasse (mais ça m’étonnerait, ce qu’il a fait le torturera comme une plaie béante jusqu’à la fin de ses jours).
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voici in extenso, le témoignage de lio, paru sur le site d’amnesty belgique. http://www.amnesty.be/doc/article4795.html
si on exclue la passion que lio a mis dans son témoignage, car étant elle-même concernée, le mecanisme de la soumission est fort bien décrit... de nombreuses femmes se reconnaîtront dans ces quelques lignes.
bonne lecture,
- " Lio : « Je t’aime ma chérie, mais je te frappe. »
Par Bruno Brioni
Le 25 novembre 2004, démarrait la campagne d’Amnesty International contre la violence conjugale. Lio, marraine de l’opération, qui ne jure que par le slogan « Halte à la violence contre les femmes ! », s’insurge de l’omerta qui règne sur le sujet. Il est temps de l’ouvrir haut et fort, et en cette matière, la chanteuse de Les brunes comptent pas pour des prunes excelle. Portrait-rencontre.
En 1996, le chanteur français Zad écrivait la chanson L’Ombre du soleil. Peu de temps après, il rencontre Lio lors d’une soirée organisée par une maison de disque. On ne retiendra de lui, d’un point de vue artistique, que cette chanson au refrain poétique : « Laissez-moi vivre mes rêves/ Les yeux grands ouverts/ Pour toucher les plumes de ses ailes/ Lorsque le jour se lève. » Qui aurait pu imaginer que l’auteur de ces mots serait à la source d’une violence qui mettra Lio dans une situation où elle ne sera plus que l’ombre d’elle-même. Les coups s’abattront sans coup férir, jusqu’au jour où, aidée par sa sœur, elle portera plainte. Le chemin de la renaissance sera long... Malgré cette expérience extrêmement douloureuse, elle garde le même enthousiasme dans cette vie qui ne lui a pas toujours fait de cadeaux. La joie de vivre est au beau fixe aujourd’hui au milieu de ses six enfants. Elle n’a rien perdu de sa verve ni de sa fougue. Et, quand on lui demande pourquoi elle a accepté d’être la marraine de cette campagne, le ballet lionesque se met en marche : la parole s’affirme et les mains entament pirouettes sur pirouettes. « Mais parce que je me sens très concernée puisque je l’ai vécu ! J’ai reçu des centaines de lettres de femmes qui me parlaient de leur vécu et de leur problème. Je me suis rendu compte que cela touchait tous les milieux sociaux. Il faut que cela se sache ! » Z. comme... Au printemps 1997, elle rencontre Z., comme elle le nomme dans sa récente autobiographie Pop model. Au début tout paraît idyllique, mais la machine infernale se met rapidement en marche. Première étape : processus de dépersonnalisation. « Les femmes qui vivent cette situation subissent véritablement un lavage de cerveau. Elles sont entre les mains d’un manipulateur, quelqu’un qui va sciemment mettre en place un système qui vous transforme, qui vous dépersonnalise et vous vous retrouvez finalement sans repaire. Les coups ne viennent pas tout de suite. Il y a d’abord l’humiliation et la perte de l’estime de soi », assène Lio, à qui on reconnaît son franc-parler. Tout se passe de manière insidieuse. « Je me disais comme je n’avais plus confiance en moi : qu’ai-je bien pu lui faire pour le mettre dans cet état là ? Qu’a-t-il vécu ? Ce ne sont, naturellement, jamais des hommes sans histoires, ils ont également des souffrances. On est sensible à cette souffrance puisqu’on les aime ou du moins on le croit. C’est comme ça que le cercle vicieux se noue autour de vous. Vous vous enfermez et vous descendez de plus en plus bas. » De cette union naîtront des jumelles, au début de l’année 1999. Mais la situation ne changera guère, les violences physiques et les insultes iront de plus belle. Ce spectacle barbare s’affichera sans commune mesure devant les enfants. C’est Helena, la sœur cadette de Lio, qui prendra les choses en main en lui faisant prendre conscience du danger qu’elle encourait. En septembre 1999, la chanteuse s’enfuit et se réfugie au commissariat parisien de la Goutte d’Or. C’est la fin du cauchemar. Marie mon amie Sa prise de parole lors de l’affaire « Cantat » lui vaudra les remontrances d’une certaine presse et surtout de la famille Cantat. C’est que Lio, une fois de plus, dans la force de son engagement, s’est rebellée contre l’excuse de la passion amoureuse comme explication de la mort de Marie Trintignant. Sa réaction suivait un déferlement médiatique qui avait tendance à en faire des héros, des Roméo et Juliette. Et à ceux qui trouvent systématiquement des circonstances atténuantes, elle répond : « Il n’y en a pas ! Jamais ! Rien n’est plus odieux qu’un crime, qu’un meurtre qui peut se commettre dans la confiance, dans l’amour et dans l’intimité que l’autre vous offre. Ça, ce sont des circonstances aggravantes ! ». Rencontrée en 2003, lors du tournage du téléfilm Colette à Vilnius en Lituanie, Lio et Marie se lient d’amitié rapidement. Lio devient la confidente de Marie. « Si tu savais comme c’est difficile, Bertrand ne me fait pas confiance, il est jaloux de mon passé et il ne supporte pas le milieu du cinéma. » Des similitudes dans leurs vies respectives les réunissent : plusieurs enfants issus de différentes unions. « Vanda, il faut que tu reconnaisses que toi ou moi nous ne sommes pas des femmes qui inspirent confiance », lui dira-t-elle. Lio lui rétorquera : « mais pas confiance en quoi, c’était tes choix, mes choix ! » Selon Lio, il était parvenu à lui faire perdre confiance en elle, le processus de culpabilisation avait démarré. Avec Amnesty, Lio ne ménage pas ses efforts en apportant son énergie et son engagement légendaire contre les injustices. Aujourd’hui, après sa participation à la chanson On en a marre, composée par Marka et interprétée par une flopée de personnalités féminines belges (Laurence Bibot, Annie Cordy, Sandra Kim, Viktor Lazlo, Jo Lemaire, etc.), elle souhaiterait que les politiques prennent le relais. Légiférer en la matière semble d’une importance capitale. Et même si la Belgique bouge, alors qu’en France c’est le statu quo, il reste un énorme travail quant à la formation des juges et des agents de police. « Pour pouvoir entendre ces paroles et les mettre dans le contexte, il faut absolument des gens formés. Il est difficile de comprendre et d’entendre : “je t’aime ma chérie mais je te frappe...” » Dans un dernier élan, Lio lâche en guise de clin d’œil à Amnesty : « Le principe de la guerre, c’est d’éliminer l’autre. En termes de violences conjugales, nous nous trouvons sur un terrain de guerre, où le seul but, c’est d’éliminer l’autre... le tuer ! La femme n’est pas un champ de bataille ! »
Dernière modification le : 4 janvier 2005 "
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Lio généralise : elle a été battue, elle en déduit que toutes les histoires de violences conjugales se réduisent au schéma de son propre cas, ce qui est faux.
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@ lambertine,
malheureusement non, elle ne généralise pas son cas : la démarche est souvent la même. les hommes (et femmes) violents sont manipulateurs. ils jouent sur les sentiments de leur conjoint.
parlez avec des femmes battues : il n’y a pas que la destruction physique qui entre en jeu, avant tout, c’est le travail sur l’estime de soi qui est le plus important, sinon, pourquoi croyez vous que les femmes battues restent auprès de leurs conjoints, même quand il ne sont pas mariés.
claude, ex-femme de chef d’entreprise, battue pendant 8 ans et sauvée par ses copines un jour que son mari était en voyage d’affaires...
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Magnifique article !!
Bravo pour votre courage. Et vous messieurs les donneurs de leçons, vous pensez que la prison est un le véritable châtiment ! Croyez moi cet homme est pourvue d’une sensibilité extrême, et d’une conscience plus élevée que nous tous. Essayez d’imaginer à quel point vous seriez torturé de remord si vous commetiez un meurtre. Cela peut arriver à n’importe lequel d’entre nous, et celui qui le nie, doit d’urgence aller consulter un psychiatre.
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« Sensibilité extrême », peut-être, et après ? Il a tué sa compagne, il a été jugé. Il a une peine à effectuer au regard de la justice rendue et au regard de la famille de la victime. Personnellement, et bien que, comme le rappelle Marsupilami, Lio sait de quoi elle parle en tant que femme battue, elle m’a particulièrement hérissée en faisant sienne l’histoire de Marie Trintignant, revenant sur la scène médiatique d’une manière tout à fait déplacée. De même, Nadine Trintignant ne fut pas exactement digne, j’ai trouvé, au contraire de Jean-Louis ou des ex de la vitime, ainsi que des proches de Bertrand Cantat même dans ce drame. Je pense surtout à Kristina. Mais que les uns ou les autres aient eu une attitude que l’on jugera - et de quel droit - plus ou moins droite, et que Bertrand Cantat doive (ainsi que tous les siens) souffrir toute sa vie en conscience de cet acte funeste ne change rien au crime commis.
Ni excuse ni pardon. La loi et la justice. Sensibilité ou pas, talent ou pas, chacun doit s’y soumettre.
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« Croyez moi cet homme est pourvue d’une sensibilité extrême »
Heu, c’est un chanteur de rock tout de même ! Un gueulard, quoi.
N’en faite pas un Racine ou un Vivaldi !
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non phlbest !!!
cet homme n’est pas sensible, il est narcissique, centré sur son égo : il a tué parce que la femme qu’il « aimait » ne correspondait pas à l’image de « l’épouse idéale » qu’il aurait aimé avoir : une femme uniquement tourné vers la réalisation de ses désirs à lui. il aurait voulu qu’elle renonce, à sa vie, à ses amours, à sa famille, à ses amis, pour ne se nourrir que de lui...
quand il l’a connue, il savait qu’elle avait des enfants, et que pour que ceux-ci soient heureux, elle avait su conserver des liens affectueux et amicaux pour que les papas soient le plus présents possible, il savait qu’elle avait des liens profonds avec ses amis, sa famille... il connaissait sa joie de vivre et sa liberté avec ceux qu’elle appréciait... c’est même peut-être cela qui l’aura séduit.
c’était à lui de s’adapter à marie, comme elle l’a fait avec lui.
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@cosmic dancer.
C’est illusoir de vouloir dédommager les personnes qui ont perdu un être cher. On pourra torturer cantat, le laisser moisir 50 ans en prison, ou le battre à mort, cela n’allègerait pas d’un gramme l’absence d’un disparu. Un jour, ma femme fatiguée et énervée a levé la main sur moi, et pourtant c’est une femmme trés douce et gentille. Est ce que cela fait de moi un homme battu, non car cela ne s’est jamais reproduit. Et si elle avait été saoule, avec un couteau dans la main ... L’exercice le plus difficile pour l’être humain, c’est de reconnaitre qu’autrui n’est rien d’autre que soi même,dans un autre contexte c’est tout !
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@cosmic dancer.
C’est illusoir de vouloir dédommager les personnes qui ont perdu un être cher. On pourra torturer cantat, le laisser moisir 50 ans en prison, ou le battre à mort, cela n’allègerait pas d’un gramme l’absence d’un disparu. Un jour, ma femme fatiguée et énervée a levé la main sur moi, et pourtant c’est une femmme trés douce et gentille. Est ce que cela fait de moi un homme battu, non car cela ne s’est jamais reproduit. Et si elle avait été saoule, avec un couteau dans la main ... L’exercice le plus difficile pour l’être humain, c’est de reconnaitre qu’autrui n’est rien d’autre que soi même,dans un autre contexte c’est tout !
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@ Phlbest
Je reprécise donc que d’une part je ne considère pas Bertrand Cantat comme un monstre, ce que nous pouvons tous être (les guerres en sont la preuve manifeste), ni comme un « pervers narcissique violent » (en quoi je n’approuve pas Lio bien que je comprenne qu’elle soit très hérissée sur le sujet étant donné sa propre histoire). Que d’autre part je suis contre la peine de mort. Que je sais très bien qu’il existe des hommes battus et ne réserve pas mon empathie aux seules femmes dans cette situation. Que j’estime qu’il est essentiel qu’un jugement soit ordonné face à de tels drames, et que la justice a rendu le sien en l’affaire. Que ce délai me semble court est une option toute personnelle qu’on a le droit de me contester. Que ma question porte sur la réparation symbolique que constitue l’effectivité de la peine prononcée. Autant pour le prisonnier que pour les autres, tous les autres, pas seulement les survivants du drame (les familles). Et qu’enfin l’autre question, d’ordre plus intime, concerne la conscience même du condamné qui selon moi, s’il a profondément fait sienne toute la douleur de cette histoire, ne doit pas réclamer à la justice l’allègement qu’elle peut accorder. Ni plus, ni moins.
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Finalement, je ne pense pas que sa célébrité soit une aide pour cet homme la ; elle fait de lui un symbole qui doit payer pour ce qu’il représente : l’acte ignoble de frapper une femme à mort.
Il faudrait peut être dépassionner un peu le débat.
D’abord, tout célèbre qu’il est,je ne pense pas que B. Cantat ne bénéficie d’aides toutes particulières qui puissent lui offrir un sauveconduit pour la liberté.
Ensuite, la justice, aprés un procés tout ce qu’il y a d’ordinaire à statué : 8 ans. Trop peu pour certains, trop pour d’autres ; mais c’est comme ça. La justice, fut-ce celle de Lituanie à ses raisons et il faut les respecter.
Enfin, Bertrand Cantat demande une libération conditionnelle ; c’est son droit et je ne vois pas pourquoi il y renoncerait.
De toutes façons, je ne pense pas que sa libération marque la fin de sa peine car, contrairement à ce que certains disent, je vois B Cantat comme un homme « normal ». Et, à mon avis, tout être humain « normal » ne se remet jamais vraiment d’avoir accompli un tel acte.
Mon post n’est pas impartial certes ; mais il l’est bien plus que la plupart de ceux que j’ai pu lire ici.
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J’ai trouvé cet article particulièrement intéressant et les réactions suscitées d’autant plus ! Pour rappel : Bertrand Cantat a été jugé, la justice ce n’est pas vous. Pourquoi ? Trop influencés par les médias, les témoignages fondées et infondées comme l’a rappellé l’auteur de l’article. La justice n’est pas le peuple, car le peuple est aveugle. Les prisonniers ont un minimum de droit dont celui d’être libéré, peut-etre que l’abolition de la peine de mort n’est pas une avancée sociale ? Si vous pensez cela alors vous êtes des gens qui ne croient pas que l’homme peut avancer de ces erreurs, les pires soient-elles , et surtout ne le mérite pas, lisez des pensées philosophiques et pensez. Libre à vous de croire qu’il ne paiera jamais sa « dette », sa mort ou son emprisonnement à vie(autant dire dire une mort sociale) ne ramènera pas sa victime. Il n’a aucune dette à payer si ce n’est de vivre avec la mort de la femme qu’il a aimé durant tout le reste de sa vie, il est déjà mort.
Ps pour jlc : insulter les gens est passible de condamnation, aussi intelligemment soit-il. La loi c’est aussi le respect des opinions d’autrui.
See you space cowboy.
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@ Shinobik,
Je ne vois pas où les propos des uns et des autres demandent un nouveau jugement. Tout le monde admet qu’il a été jugé pour 8 ans. Ce sont les propos de l’article qui sont révoltants : opposer 2 familles, parler des chiennes de garde, et finalement banaliser le geste qui tue.
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« Il est déjà mort ».
Certes. Je suis bien d’accord, et je ne suis pas pour le rétablissement de la peine de mort.
Mais quand on est mort, on traîne le boulet des fantômes, on demande pas à s’en alléger à la mi-temps.
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Avec vous, le procés de Nuremberg se serait terminé par des acquitements !
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et avec vous les excès de vitesse seraient réglés à la guillotine les sorties de passages cloutés par le STO, en bref vous conspuez les racites et autres fachsistes hitllériens mais n’en êtes pas moins pareil puisqu’extrémiste d’une autre époque.
mais ce n’est pas le sujet de cet article...
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Bien révoltée par votre article. Eh bien oui, lorsqu’un mec arrive à tuer une femme, c’est la pire des saloperies.
Opposer la « célébrité et la richesse » des Trintignant à la « vie ordinaire » de Noir Désir et de la famille Cantat est également ignoble.
Des parents ont perdu leur fille. Des parents découvrent que leur fils est devenu assassin. La justice a décidé de le condamner à 8 ans de peine. Cantat osera-t-il se présenter devant eux après 4 ans ?
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@ Marie-Pierre
D’accord avec toi. C’est très rock’style façon Soral - qui en a parlé dans l’une de ses commissures - de jouer à opposer une bourgeoisie supposée à un prolétariat qui l’est tout autant. Rapporter une horrible histoire de meurtre à une lutte de classes, c’est minable !
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Je vais aller dans le même sens que les post precedents.
Mais c’est vraie que c’est n’importe quoi de s’apitoyer sur le sort de ce type. Si il n’avait pas était le chanteur aurait il eut le mm traiement de faveur ?????
Sinon vous voir ecrire :
« D’un côté ce qu’on appellera le « clan Trintignant », soudé et puissant (c’est-à-dire riche et célèbre) »
Sous pretexte d’être soudé et puissant on forcement riche et celebre.
Si c’était ma fille qui avait été tué de la sorte. Il se serait reçu un jet d’acide au visage pour qu’il ne puisse plus se regarder dans un miroire.
Ne regardez pas que c’est personnes connus mais des personnes tout court. Quand au tapage autour de tout ça (Lio, les chiennes de gardes ect...) c’est simplement un Catalyseur pour un sujet qui est souvent passé sous silence dans un pays dit eduqué et evolué avec parité Homme femme.
Pour Lio je comprend, si c’était ça meilleur amie, j’aurait joué de tout mon poids en de mon amie.
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nephilim 29 mai 2007 12:03tres bon article !! je suis médusé par les commentaires j’ai l’impression d’avoir gala, voici ,paris match en lecture vous commentez un sujet que vous ne connaissez pas et toute votre haine bien a la francaise s’exprime ,vous mélangez tout. tout dabord Bertrand Cantat (avant ce drame) n’avait jamais été assimilé a un homme violent envers les femmes. donc ne l’assimilez pas aux personnes qui battent leur femme reguliérement. Vous jugez un homme sur ce que lio entre autre (car je vous devine fan de télé au point de boire tout ce que l’on vous raconte) à balancé comme mensonge a son encontre. La ou je vous rejoinds c’est que oui il y a eu meurtre suite a une bagarre donc oui il merite d’etre en Prison et comme tout condamné il a le droit de demander a etre libéré une fois une partie de la peine executée. Ce qui me surprend de vous ce que vous ne vous élevez pas contre les violeurs d’enfant qui ont les memes droits de sorties et qui eux sortent et recidive....... Cantat à payé pour ce drame et il ne rentre pas ds le cadre d’un recidiviste.Ha au fait pour info le soit disant drogué sortait avec une defoncée notoire ca c’est drole on en a jamais parlé alors ce qui s’est passé cette nuit la personne ne le sait enfin ni vous ni moi. Je ne defends pas les hommes qui frappent leur femme bien au contraire mais je ne fait pas d’amalgame avec l’affaire Cantat. Car il y a eu tellement d’erreurs commises lorsque que la justice a ecouté la vindicte populaire qu’il vaut mieux se taire (ex le pull over rouge). Cantat paie ce qui s’est passé il le paiera toute sa vie mais n’allez pas jouer les justicier sans avoir le moindre élément de cette sombre histoire.
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@ Nephilim
Personne ne joue les justiciers : un jugement a été rendu, point-barre.
Quel pauvre argument que de prétendre que nous serions écoeurés par une demande de conditionnelle de la part de Bertrand Cantat au prétexte de sa célébrité, et que nous ne serions pas révulsés par, précisément, toute la question des remises en liberté et de la récidive !
Quelle « sensibilité » et quelle conscience, quels remords, quelle souffrance intérieure saurait-il faire sienne, profondément, et tâcher par ailleurs de s’arranger ainsi que la loi l’y autorise ?
Petits arrangements avec la conscience. Alors qu’on ne vienne pas me parler de grandeur d’âme et de sensibilité.
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Si Canta devait être victime de quelque chose c’est de cette incompatibilité relationnelle entre un monde intello-poeple aux relations affectives compliquées, aux contours échappant à un Canta plutôt brut de décoffrage, provincial, dont les sentiments ne s’accomodait pas de demi-mesures.
La situation lui a echappée, la jalousie l’a égaré, il a frappé, ce fut un accident passionnel et non un crime intentionnel. Il a été jugé, et peu importe maintenant ce qui se passera dans le cadre de la loi, comme pour n’importe quel individu ayant eu un comportement exemplaire en prison, la loi est la loi.
Mais il serait anormal et injuste que sous le prétexte qu’il sagisse d’un évènement qui a défrayé la chronique et ému beaucoup de gens, que sous la pression partisanne, il ne bénéficie pas d’une remise de peine, s’il y a droit. La lutte contre le « deux poids, deux mesures » doit être une réalité dans les deux sens, pour la sanction mais aussi pour la libération.
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Jugé par la justice lituanienne, par des lituaniens !
Ca comptes pas. Il faut un vrai procés pour cantat, qui tiendra compte évidement de la préventive déja accomplie.
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Jugé par une justice qui ne les connaissaient, ni lui, ni elle. Donc, plus que probablement, avec bien plus d’objectivité qu’en France.
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à lilian,
je ne comprends pas votre article.
que faites vous de la victime ? marie trintignant ? elle fut la fille, la soeur et la maman de personnes, pour qui sa disparition laisse un immense trou dans la poitrine.
bernard cantat, a tué une maman de 4 garçons, âgés à l’époque de 5 à 15 ans, qui ne verra jamais ses enfants devenir des hommes. il les a privé d’une présence tendre et chaleureuse, une présence indispensable pour grandir harmonieusement. avez vous pensé à leur traumatisme ? ils aimeraient tant voir revenir leur maman après 4 ans d’abscence douloureuse...
je pense aussi aux parents de marie : voir mourrir un de ses enfants avant nous, c’est la pire douleur que l’on puisse infliger à des parents...
sans compter la douleur de ses amis et de ses compagnons, pères de ses enfants, avec qui elle était restée en bon termes. les réactions « hystériques » de ses amies comme lio, je les comprends, car comme elle, je suis révoltée par la brutalité des mecs qui tabassent leurs femmes et leurs enfants !
ce sont plusieurs familles, dont la sienne, que cantat a explosé ce soir là, avec le visage de marie. l’autopsie a démontré que marie n’était pas morte d’une « simple gifle trop fortement dosée » mais :
- « (...)L’autopsie réalisée en France indique que l’actrice a été violemment frappée et secouée à plusieurs reprises et écarte implicitement la thèse d’une chute accidentelle. L’examen du corps relève de multiples traumatismes du visage, un oedème général du cerveau et une fracture des os du nez.(...) » http://www.affaires-criminelles.com/dossier_6-2.php8 ans pour avoir battu à mort une femme, ce n’est pas cher payé. et pour une fois, je suis d’accord avec ce cher calmos :« (...) Par respect pour la victime ; un homme digne de ce nom aurait fait ses 8 ans sans broncher.(...) » la sentence a été clémente, et des circonstances atténuantes lui ont été concédées, sinon c’est le double qu’il aurait fait !
- http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/trintignant/dossier.asp?ida=423927 "(...)C’est au début du mois de mars que devrait s’ouvrir, à Vilnius, le procès du chanteur du groupe Noir Désir. Bertrand Cantat devra expliquer pourquoi, dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003, au cours d’une dispute, il a violemment frappé l’actrice Marie Trintignant, qui est décédée sans jamais être sortie du coma. Inculpé de meurtre, il risque quinze ans de prison. Un fait divers sinistrement commun s’il n’impliquait pas deux personnalités incandescentes et célèbres, mariage tumultueux du cinéma et du rock. (...)
- Les photographies réalisées le lendemain du drame, à l’hôpital de Vilnius, montrent l’actrice inconsciente et intubée, les traits gonflés, le nez fracturé, un hématome sur chacun des yeux et deux points de suture sur l’arcade sourcilière droite." ce même article remet les pendules à l’heure...(...)
- « Au début, Jean-Louis Trintignant avait choisi de faire totalement abstraction de l’homme qui lui a enlevé sa fille, un peu comme si Marie était décédée dans un accident de voiture », témoigne un proche. Mais après les propos qu’il juge ignobles sur l’« hystérie » de sa fille, l’acteur en veut violemment à Bertrand Cantat. Les Trintignant ont, de plus, le sentiment que le chanteur a modifié ses déclarations au fil de l’instruction, évoquant d’abord quatre gifles seulement, puis la possibilité que Marie ait chuté contre un radiateur et, enfin, l’attitude agressive de l’actrice.(...)"enfin, je trouve ignoble l’opposition que vous faites entre la famille de marie,( famille qui doit sa réussite au talent de ses membres, et non à un quelconque gain au loto) qui serait riche et puissante, face à la famille cantat « de pauvres gens dépassés »... on croirait que c’est lui la victime !!! vraiment, vous ne manquez pas d’air !
rien, absoluement rien, n’excuse les actes de violence fait à l’encontre d’autrui : ni la célébrité, ni la position sociale, ni le sexe, ni religion, ni l’alcool ou autre substance dangereuse de ce type... à fortiori quand ces coups entrainent la mort... et ce quelque soit l’état d’esprit ou de sobriété de celui qui reçoit les coups !
je préfère penser que seule votre admiration pour l’artiste bernard cantat, a fait que vous vous soyez fourvoyé sur un terrain aussi glissant que la négation de la douleur d’une victime et de sa famille.
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à l’auteur : Bon article, tout en nuance, sur une affaire d’une infinie tristesse (pour la victime, l’auteur et leurs proches respectifs)et d’une grande banalité, hélas. Affaire humaine, trop humaine.Un immense gachis.
Je précise que j’ai travaillé de très prét sur cette affaire, et que je suis de ceux qui savent des choses, étant notamment rentré dans la fameuse chambre et avoir suivi l’enquète lituanienne de très prét. Bien que l’affaire soit définitivement jugée, je ne dirais rien de plus sur le fond etle détail de cette affaire. En revanche, il est clair qu’elle a cristiallisé des haines considérables ( cf l’incendie de la maison de Cantat quelques mois après les faits) dont les bonnes ames se dispensent pourtant habituellement lorsqu’il s’agit de crimes et délits comis par des professionnels, des voyous. Ici, personne n’a peur de Canta, donc on hurle avec les loups, vu qu’il n’y a ni coups ni représailles à craindre. Un peu facile, un peu petit.
Vous avez raison de souligner l’extrème dignité du reste du groupe, des jours de 2003 à aujourd’hui (au plan humain comme au plan artistique), à laquelle j’ajouteraicelle de sa femme, qui aurait pourtant pu perdre de sa sérennité à double titre...
Enfin, une dernière chose : on peut le déplorer, mais il est un fait, qu’il s’agissent d’assasins d’enfants, de braqueurs de fourgon ou autre, que le code pénal français prévoit les libérations conditionnelles et les remises de peine. Trop peut étre, mais c’est ainsi : qui s’émeut qu’un braqueur de banque(selon leurs propres termes ou celui de leur avocat) « encourt 10 ans , prend 5 et fasse 3 » ?
Pourquoi découvrir le problème et s’en émouvoir seulement pour des violences conjugales, seulement quand l’auteur est connu ? Y -a-t-il des « bons délinquants » et des typologies criminelles « à la mode » qui auraient le monopole de l’indignation ?
Bizarre. D’autant qu’au plan de la récidive, je pense que le risque est plus faible qu’avec un délinquant professionel. Cantat, son métier, ce n’est pas de tuer des femmes.
Il a la chance (ou la charge) de pouvoir faire passer émotions et pathos via les textes les plus aboutis de la chanson française depuis Léo Ferré (avec Bashung/ Jean Fauque). Espérons pour tous qu’il y aura encore des beaux textes, noirs comme la vie, car au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, la vie n’est pas un long fleuve tranquille : elle dévisage, défigure....
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@ SANDRO
Vous osez comparer le meurtre d’une femme à un braquage de banque ! Ça en dit long sur vos valeurs !
Quant à vos informations de première main, c’est pas le sujet. Le sujet, c’est le crime et le châtiment. Et la dignité de l’assassin à l’heure de choisir entre souffrir de purger la peine, symboliquement et concrètement, ou préférer la raccourcir.
Quels que soient ses remords, les vivre en prison et les vivre libre n’a rien à voir. Point-barre.
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@ SANDRO encore
Quant au fait que « la vie n’est pas un long fleuve (tranquille) », là, si c’est pas de l’humour involontaire, c’est à pleurer de rire quand on pense à celle, écourtée, elle, de la victime ! Ridicule donneur de leçon !
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à Cosmic Dancer :
« Tout ce qui est excessif est insignifiant ». Vous étes excessive, donc insignifiante ( dans le débat, dans la vie, je n’en sais rien, je ne juge pas, moi).
Quand vous aurez autant fréquenté les morgues que moi, vous saurez qu’il n’y a pas de bons morts, de « méchants messieurs », de « gentilles femmes », il n’y a que des cadavres, et ce n’est pas beau, je confirme.
La vraie question (celle que j’essayais de poser), c’est celle du « pourquoi on nous a chié sur les starting-block de cette vie » , comme disait mon prof de philo en khagne.
Le reste n’est pas méme littérature, tout juste du blog. Vous étes une blogueuse, point barre. Revenez quand vous aurez la réponse à la question ci-dessus, pas avant. PS : l’allusion au « fleuve » est une référence à une chanson de Noir Désir. Continuez à écouter Francis Lalanne ....
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@ Sandro
« Vous étes excessive, donc insignifiante », « Vous étes une blogueuse, point barre », dites-vous, pour ensuite affirmer « je ne juge pas, moi ». Décidément, vous ne manquez pas d’humour !
Mais bon, puisque vous détenez LA vraie question et que vous êtes vachement un vrai dur de la morgue, je vais pas aller débattre avec vous, surtout en écoutant Lalanne...
Qu’est-ce qu’il faut pas lire ! Merci, on se tord de rire, de ce côté-ci de l’écran, au moins, ça fait comme une brise.
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Certains ici me dégoûtent...Ils prétendent pouvoir rendre un jugement beaucoup plus juste en se basant uniquement sur les témoignages parus dans Voici ! lors du drame.
La justice a tranché. 8 ans, libérable à la moitié de la peine. Il ne fait qu’appliquer la loi.
Nul besoin ici de justiciers Western-Spaghetti pour refaire la justice.
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@ 1984
Personne ici ne conteste la loi.
B. Cantat a parfaitement le droit de demander une libération. Ça vous pose pas un petit problème, à vous, ce que j’appelais plus haut, ce « petit arrangement avec la conscience » ? Manifestement pas. Vous estimez que les calculs d’apothicaires l’emportent sans aucune question sur l’horreur - celle qu’il a commise, et qui sans nul doute l’a détruit aussi.
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Lilian, vous dites « comme rarement on aura vu une équipe soutenir un des siens parti un peu en vrille », il a un peu tué sa femme tout de même, c’est un brin provocateur...
Cependant il a été jugé et condamné par 8 ans de prison, si la justice le libère à mi-peine c’est que cette décision est conforme au droit français et donc il ne bénéficie pas d’un traitement de faveur. La question que vous auriez pu vous poser est de savoir si ces réductions de peines pour bonne conduite dans le cas notamment d’un meurtre passionnel sont justes. Il y a des combats plus pertinents.
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Bien, comme on pouvait s’y attendre la désinformation continue à faire rage autour de ce fait divers dramatique. Donc je me permets de rappeler à ceux qui trouvent que quatre ans de détention, et huit ans de peine c’est « trop peu » que Bertrand Cantat s’il avait était jugé en France, l’aurait été sous la charge de « coups et blessures ayant entrainé la mort sans intention de la donner » ce qui est généralement puni de cette durée de peine sur notre territoire. Je rappelle aussi que malgré les pressions et le bras long de la partie civile, toutes les enquêtes policières (il y en a eu au moins deux) sur les antécédents de Bertrand Cantat, n’ont absolument rien trouver accréditant la thèse d’un Bertrand Cantat violent, en générale et avec les femmes en particulier, non rien. Cette absence d’antécédent a aussi joué, et c’est normal, dans le choix de la durée de la peine. Ce qui s’est passé à Vilnius a donc été considéré comme un fait unique dans le parcours de cet homme.
Malgré ces faits avérés, les médias et la partie civile ont quasiment réussis à faire passer Bertrand Cantat pour une de ces brutes épaisses qui tabassent leur femme toute leur vie en trouvant cela viril.
Moi c’est ça qui me choque le plus, car si le but c’est de sensibiliser les gens à la violence conjugale par ce fait divers en particulier, alors on fait croire qu’il ne s’agit là que de phénomènes isolés dans le parcours des bourreaux domestiques... Ce qui n’est hélas pas le cas.
Je rappelle aussi, qu’une demande de libération conditionnelle, est un droit commun à tous les détenus, qu’elle peut intervenir dés la moitié de peine, mais que c’est le juge d’application des peines qui décide de cette libération ou pas, en prenant en compte trois éléments, le risque de récidive, les gages de réintégration sociale, et le règlements des dommages et intérêts demandés par les victimes.
Et selon ces critères, vu l‘absence d’antécédent, je ne vois pas de quel droit on refuserait à cet homme son droit à la réhabilitation.
Bref, depuis le début à travers l’acharnement sur ce type on se trompe de combat. Cette histoire est déjà assez dure et assez triste comme cela sans qu’on y rajoute une couche de rancœur populiste nauséabonde.
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@ Solilez
Avant de parler de « rancoeur populiste nauséabonde » et d’internautes idiots victimes de désinformation, lisez plutôt l’ensemble des commentaires. Celui que vous venez de faire d’une part n’ajoute aucune information aux précédents, qui ont fait notamment état du droit du condamné en la matière, qui et d’autre part ne traite pas de la question que je pose et qui me paraît fondamentale, mais peut-être trop populaire pour vous, de la conscience et de la dignité de Cantat à l’occasion qui va se présenter en août.
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@ solilez,
bernard cantat a été pendant quelques heures, une brute épaisse, qui a frappé la femme qu’il était censé « aimer » jusqu’à la mort !!!
le fait qu’il ait été « gentil » avant et après cet homicide non volontaire, plaide en sa faveur, mais n’escuse absolument pas son geste. c’est lui qui a levé la main. il aurait pu taper sur le mur ou claquer la porte...
par son geste il a détruit 2 familles :
il a détruit la famille cantat : ses parents, ses enfants par son geste, qui sont les parents et les enfants de quelqu’un qui a ôté la vie.
il a détruit la famille trintignant : il a privé 4 enfants de l’amour de leur mère, empêché que celle-ci puisse en accord avec leurs pères respectifs, puisse les éduquer pour en faire des adultes bien dans leur peau. il a privé un père et une mère de leur fille, un frère d’une soeur...
eux aussi sont donc responsables du geste de bernard cantat ? responsables d’exister et d’avoir été aimés par marie ? qu’auraient du-t’ils faire ? s’effacer pour laisser place libre à la passion dévorante de celui-ci ???
si la médiatisation de la mort de marie trintignant permet de faire avancer la perception et l’image des femmes battues, et de faire prendre conscience d’ horreur de la situation, alors cette mort n’aura pas été totalemnt inutile. mince consolation pour sa famille, ses enfants et ses amis....
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Et bien si,je suis une femme, et j’ai l’âge qu’aurait eu Marie Trintignant si elle était toujours parmis nous, et je la pleure comme beaucoup, mais disons que je ne sépare pas le monde en tout noir ou tout blanc, ou en propos dis« féminins » et propos dis « masculins ».
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@ Solilez
Là n’est pas la question. Instrumentaliser ce drame pour en faire soit une bannière romantico-politique, soit une caricature relative aux violences conjugales n’a aucun intérêt. La question est qu’à un crime répond un châtiment et que la douleur d’une conscience ne dédommage symboliquement pas à elle seule ceux qui ont survécu.
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voila un commentaire sensé solliez. certain ici use de ce fait divers pour leurs propre manipulation de chapelle. je suis meme etonné que les anti-sarko n’est pas fait d’association avec ce fait. Rapplez vous une chose, il s’agit d’une femme, il s’agit d’un homme... ce n’est pas votre vie, si c’etait la votre, votre reaction serait bien differente.
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moi je dit on devrait donner 25 ans pour une bagare d’ alcoolo. aisni plus d’alcoolic, plus de mort accidentel, plus de bar ouvert le samedi soir qui m’enpeche de dormir et surtout plus de clodo dans les rues. enfin on va aussi annuler tout les mariages dont la rencontre du couple c’est fait sous alchool.
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Houla Lilian, de Toulouse, je vous aurez plutôt vu en Fan de Zebda, mais bon.
J’ai connu Noir Désir, j’avais 16 ans, et nous squattions la plage du fort de Brégançon, et faisions du ski nautique de nuit au clair de lune, c’était possible à cette époque.
Nous écoutions : Aux sombres Héros de l’Amer, c’était en 1989, depuis j’ai écouté mile fois tous les albums sauf le dernier, beaucoup trop noir et sortis le 11 septembre 2001, avec un titre notamment le grand incendie. Je conserve des billets de concert et une baguette comme de vielles reliques, pour dire j’y étais, ça c’était du rock, ça envoyait sévère et fallait avoir une bonne constitution physique si vous vouliez survivre à 3 m de la scène.
Tous ça pour dire que mon avis n’est probablement pas impartial, mais quoi qu’il arrive nous ne sauront jamais ce qui s’est réellement passé dans cette chambre.
Nous en connaissons le résultat et la version de Bertrand Cantat.
Personnellement je pense, que les deux étaient biens entamés, voire complètement défoncé, et que lorsque l’on pèse 50 Kg on encaisse moins bien les substances que lorsque l’on en fait 80 kg.
La dispute qui tourne mal, j’y crois, qu’il se soit acharné, aussi, mais pas forcement en étant pleinement conscient de ce qu’il faisait.
Maintenant qu’il demande sa remise en liberté, c’est son droit, cela fait parti du droit Français, c’est indiscutable.
Mais le fera-t-il vraiment, son avocat, a-t-il réellement demander sa mise en liberté ? Je n’en sais rien.
La décence voudrait qu’il ne le fasse pas, mais bon je ne pense pas qu’il rechantera de si tôt, à moins que ......
Mais s’il le fait cela nous donnera l’occasion de revoir Banana Split venir nous casser les bonbons à longueur d’émission. Mais bon une nana qui à eu 4 enfants de 3 maris différents à moins de 40 ans, s’il elle ne s’appelait pas Marie Trintignant on l’aurait probablement considérée autrement que comme une sainte fragile !!!!!!
Mais quoi qu’il en soit, Vivendi avait mi à mal le premier Cycle de Noir Dés, la mort de Marie Trintignant l’a achevé. Quand à savoir si un second cycle naîtra de ce malheur, l’avenir nous le dira.
Mais je reste un fan inconditionnel jusqu’au 666.667 Club.
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@ Vincent
« Une nana qui a eu 4 enfants de 3 pères différents, si elle ne s’appelait pas Marie Trintignant », etc.
Mais qu’insinuez-vous, au juste ?
Et Charles Chaplin, et Woody Allen, on les appelle comment ?
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Vous savez très bien ce que je sous-entends, manque de stabilité apparente, je ne cherche pas d’excuses à Bertrand Cantat, à l’époque des faits j’ai essayé de comprendre ce qui pouvait pousser un mec à coller des coups de poing à sa compagne, je n’ai jamais réussi à comprendre, même poussé à bout, il vaut mieux s’en aller, laisser pisser, ravaler sa fierté, plutôt de coller une beigne à une nan, c’est mon avis agen.
Mais imbibé et complètement défoncé à la coke, je n’en sais rien, certaines substances vous rendent complètement amorphe et d’autres vous inhibent.
Après avoir lu un bon nombre d’articles et de bios la concernant, je pense que Marie Trintignant été une provocatrice, une chieuse, une sorte de femme enfant capricieuse mais une personne très attachante avec un charme fou.
Jouant de ses charmes et s’amusant avec ses hommes, n’avait-elle pas communiqué juste avant l’agression par texto avec un des pères de ses enfants.
Je crois que Bertrand Cantat a du être très jaloux, elle a du en rajouté, histoire de le pousser à bout et le drame est arrivé.
Je ne crois pas qu’un gars comme Bertrand Cantat ait frappé pour le plaisir sans aucune raison Marie Trintignant.
Je pense que Marie Trintignant est probablement à l’origine du problème, qu’elle l’a déclanché, volontairement ou involontairement et qu’en suite les choses se sont emballées pour en arriver à la funeste conclusion que nous connaissons.
Je ne cherche pas d’excuses, je cherche à comprendre ce qui peu faire péter les plomb à un gars, nous ne saurons probablement jamais la vérité car, seul Bertrand Cantat la connaît, mais s’en souvient-il lui-même ?
Pour conclure, je pense qu’il ne sert à rien d’essayer de refaire le procès de Bertrand Cantat, il a été jugé, incarcéré et la loi l’autorise à demander sa libération anticipée. A l’heure actuelle nous ne connaissons pas sa position.
Nous avons le droit de ne pas être d’accord, de trouver ça abjecte, mais la justice est indépendante tant au regard des gouvernants qu’au regard du peuple, aussi si vous voulez faire évoluer la loi, vous devez présenter un texte de loi par l’intermédiaire d’un député.
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@ vincent,
je fais des enfants avec qui je veux et quand je veux ! non, c’est quoi cette morale à la « mors-moi-le-noeud » ??? j’ai 2 enfants de 2 pères différents, et alors ???
marie a vécu plusieurs belles histoires d’amour dans sa vie, qu’elles durent 3 secondes, 3 mois ou 3 siècles, ce sont toujours des histoires d’amour. la durée importe peu, ce qui compte c’est le vécu. et celui-ci devait être magnifique puisqu’elle les a concrétisées par un enfant. et ces histoires d’amour ont perduré et évolué, puisque les papas étaient toujours là....
l’important c’est de savoir aimer, et je pense que marie a fort bien réussi à le faire dans sa vie...
pour info : james brown, ray charles, notre johnny national, pour ne citer que ceux là, ont aussi multiplié les descendants...avec des mamans différentes....quelle est la différence avec marie ?
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@ vincent
suite à votre 2° post, mais de quoi je me mèle ???
- « Après avoir lu un bon nombre d’articles et de bios la concernant, je pense que Marie Trintignant été une provocatrice, une chieuse, une sorte de femme enfant capricieuse mais une personne très attachante avec un charme fou. » et alors ??? si cantat ne supportait pas cette attitude, il avait qu’à la quitter au lieu de la prendre comme punching-ball !!! avez vous pensé à la réaction des enfants de marie, s’ils vous lisaient ???
http://www.tf1.fr/infos/france/2004/0,,1890141,00-elements-cles-enquete-.html, " (...) LES EXPERTISES Marie Trintignant est morte des coups donnés -dix-neuf au total, dont sept à la tête- par Bertrand Cantat. Les conclusions de l’autopsie et d’un rapport complémentaire écartent la thèse de l’accident. Mais elles peuvent être interprétées différemment.
Ainsi, d’après la dernière expertise, les déclarations de l’accusé seraient « en partie compatibles » avec les lésions constatées sur le visage de la victime. De même, pour expliquer la passivité du rocker après la bagarre, les experts soulignent que « pour un profane, l’état de coma peut être confondu avec le sommeil d’autant plus facilement que la respiration est régulière et profonde ». En revanche, ils ajoutent que les blessures ont été occasionnées par des coups plus nombreux et surtout plus violents -quatre coups de poing- que la version donnée par le chanteur.(...)
http://www.france5.fr/cdanslair/006055/5/95092.cfm : " Une icône pour les associations de femmes battues
Ce fait divers people a permis de parler du drame peu médiatisé des femmes battues. Chaque mois, six femmes meurent sous les coups de leur conjoint, toutes catégories sociales confondues.
30 % des faits de violence constatés à Paris sont attribués à des brutalités conjugales.
Une femme sur cinq en Europe serait victime de cette violence, selon le lobby européen des femmes.
Les sanctions se durcissent mais restent rares (à peine 20 % des cas).
Au lendemain de la mort de Marie Trintignant, les féministes se sont emparées de l’affaire pour dénoncer la violence machiste, dont l’actrice devenait la victime emblématique."
- "Jouant de ses charmes et s’amusant avec ses hommes, n’avait-elle pas communiqué juste avant l’agression par texto avec un des pères de ses enfants.
Je crois que Bertrand Cantat a du être très jaloux, elle a du en rajouté, histoire de le pousser à bout et le drame est arrivé. " bien sûûûûûûûr !!! c’est de la faute de marie maintenant : quelle horreur !!! elle avait conservé des liens affectueux avec le père d’un de ses enfants. c’est vrai que pour l’éducation il vaut mieux être 2 et éviter de traumatiser les enfants quand on se sépare, mais qd on est avec un mec jaloux incapable de se contôler, il vaut mieux évité !!! c’est ballot quand même !!! elle aurait dû préférer son amant à ses enfants !!!
- "Je pense que Marie Trintignant est probablement à l’origine du problème, qu’elle l’a déclanché, volontairement ou involontairement et qu’en suite les choses se sont emballées pour en arriver à la funeste conclusion que nous connaissons.
Je ne cherche pas d’excuses, je cherche à comprendre ce qui peu faire péter les plomb à un gars, nous ne saurons probablement jamais la vérité car, seul Bertrand Cantat la connaît, mais s’en souvient-il lui-même ?" ça c’est le comble ! vous faites tout le contraire, puisque vous rejettez la faute sur marie, qui n’aurait pas dû faire des enfants avec d’autres monsieurs, s’amuser avec ses amis, rire, danser, picoler, fumer avec ses copains... en connaissant cantat, elle aurait du comprendre qu’elle s’engageait dans un sacerdoce : la dévotion à celui-ci !
c’est lui qui a tué, et peu importent les raisons . c’est lui qui a privé ses enfants de leur mère, qui elle, ne reviendra pas après 4 ans de cellule !
voici un extrait d’un texte qui résume bien le fond de la pensée de beaucoup de beaucoup de personnes : le véritable coupable , c’est la victime ; celui qui a tué, « le pauvre chéri », n’a pu contrôler ses pulsions !!! on nous sert aussi la même salade en cas de viol ! à croire que les hommes violents naissent et restent irresponsables toute leur vie !!! http://www.sosfemmes.com/infos/infos_archive17_marie_trintignant_pas_morte_ pour_rien.htm
- " (...) Qu’on cesse de qualifier sa mort de tragédie, comme si c’était un effet de la fatalité !
Qu’au-delà de la tristesse, de la douleur, du deuil nécessaire, on remonte aux sources, aux causes, à l’origine du mal. De ce mal qui en France tue une femme tous les cinq jours, qui blesse grièvement, dans leur corps ou dans leur esprit, deux millions de femmes en France, soit une femme adulte sur dix. (Les enquêtes apportent des données comparables pour les autres pays occidentaux.) Et combien de millions d’enfants, témoins ayant parfois cherché à s’interposer, marqués à vie par ce qu’ils et elles ont vu, entendu, ressenti !
Qu’on cesse de blâmer les victimes, de chercher ce qui dans leur passé ou dans leur comportement, peut expliquer l’acte violent. Comme si un acte de destruction pouvait être justifié. Comme s’il avait des causes logiques. Comme s’il y avait la moindre raison valable pour que quelqu’un lève la main sur plus faible que lui.
Qu’on cesse de s’étonner que les victimes aient « mal » résisté, qu’elles ne se soient pas assez défendues. Comme si le problème était en elles. Comme si elles avaient désiré souffrir ou mourir. Comme si elles avaient eu tort de faire confiance à un homme qui disait les aimer.
Qu’on cesse de s’étonner que des hommes bien sous tous rapports puissent AUSSI être des hommes violents. Comme si certains milieux, certaines familles, certains métiers pouvaient être épargnés par la violence. Comme si un homme ne pouvait pas être violent ET souffrir de l’être ; avoir des remords, promettre de ne plus recommencer et craquer de nouveau.
Qu’on cesse de chercher des excuses dans l’absorption d’alcool ou d’autres drogues. Tous les violents ne boivent pas, tous les alcooliques ne battent pas. La drogue peut faciliter le passage à l’acte, elle n’en est pas la cause.
La cause a un nom : la violence masculine. La violence de certains hommes. Une violence liée à la virilité traditionnelle, à la culture machiste. Boire trop, conduire trop vite, chercher à être le plus fort, vouloir prouver qu’on est fort, frapper, cogner, tuer : quels ravages fait cette virilité !
En France, deux millions d’hommes battent leur compagne ou ex-compagne. Dans un pays si fier de sa tradition de galanterie, un homme sur dix commet des violences graves. Tous les cinq jours en France, un homme tue celle qu’il considère comme « sa » femme. (...) "
votre jeune âge pourrait escuser les bêtises que vous dites !
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Charles Chaplin, à l’époque de son mariage avec Oona O’Neal, se faisait traîter de pédophile et Woody Allen est considéré commeun père incestueux,pourquoi ?
Sous prétexte que Mme Trintignant (que je ne me permettrai pas d’appeler « Marie ». Nous n’avons pas gardé les cochons ensemble,et elle a été tuée à 40 ans passés)a été tuée, il faudrait trouver sa conduite acceptable ? Et bien, non, je ne trouve pas sa conduite acceptable. Multiplier les partenaires sous prétextes d’ « histoires d’amour » qui durent le temps d’une saison, et multiplier les enfants avec ces différents partenaires, j’appele ça de l’instabilité émotionnelle,pas de la « liberté ». Présenter ses soi-disant relations avec ses ex comme idylliques, c’est un mensonge. Mme Trintignant n’était pas une sainte, mais une femme fragile, instable et paumée. Féministe et riche aussi. Elle buvait et se droguait. Méritait-elle de mourir pour ça ? Sûrement pas, mais autant la voir telle qu’elle était, et accessoirement se demander ce qui l’avait rendue ainsi. Ce n’est pas lui rendre hommage que de la voir comme une pauvre petite sainte.
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@ Lambertine
Je ne considère pas personnellement Marie Trintignant comme une sainte, mais comme une femme morte suite aux coups portés sur elle par son compagnon.
Pour ce qui concerne sa psychologie, je laisse aux commentateurs la qualifiant d’hystérique le soin d’en juger, puisqu’ils semblent détenir des vérités que pour ma part je ne connais pas. Pas plus que sur Bertrand Cantat. Leur histoire dramatique m’a toujours semblé suffisamment terrible et triste pour que je refuse le jeu du psy qui semble être le lot et admis comme l’argument suprême de la plupart des internautes sur ce fil. Et quand bien même elle eût été exaspérante...
Pour ce qui est des familles recomposées, il ne me semble pas que l’on fasse grief aux veufs de reconstuire une famille, peut-être avec une femme ayant eu des enfants, auquel cas il peut y avoir, dans une même cellule, deux mères et deux pères et au final trois couples géniteurs. Ou que le simple fait d’avoir des enfants de ne serait-ce que deux femmes différentes dérange nos contemporains et valent à ceux-ci de se faire analyser comme des « instables » borderline (surtout s’ils aiment boire des pintes ou des canons).
Mais il semble, à lire les louanges adressées à l’auteur, dont j’apprécie souvent l’esprit des articles, que pas une question ne peut être posée d’ordre juridique ou métaphysique, à travers l’exemple de B. Cantat, qui est le sujet du papier, sans déclencher les foudres des admirateurs de celui-ci, persuadés d’avoir non seulement le monopole du coeur et de la conscience, mais aussi celui du goût littéraire.
Un peu pénible, tout ça.
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Je ne condamne pas les familles recomposées, loin de là. Mais à ce niveau-là, il ne s’agit plus de « familles recomposées » ni d’ « histoires d’amour » mais d’instabilité émotionnelle. Quatre enfants en dix ans, de quatre pères différents, non, ce n’est pas « normal ». Pardon de passer pour une bégueule. Mme Trintignant est morte de façon odieuse. Ce n’est pas une raison pour approuver son mode de vie. Non, faire des enfants à gauche et à droite, ce n’est pas de l’ « amour ». Non, composer une tribu d’ex « qui-s’entendent-si-bien » ce n’est pas « sain ». « Je te largue mais on reste copains », ça ne peut pas devenir une habitude. C’est un comportement à risques. Ca n’excuse rien, mais, si j’ose dire, c’est jouer avec les sentiments des gens, au risque qu’un jour l’un d’entre eux craque. Sutout lorsque l’on vit dans un milieu où les paradis artificiels sont monnaie courante.
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PS : je n’ai rien de particulier contre Mme Trintignant, ni pour Mr Cantat. Mais je suis furieusement contre le fait d’idéaliser les victimes après leur mort. Les victimes sont des êtres humains comme les autres, avec leurs défauts, et pour moi nier ces défauts, et même nier une attitude parfois provocatrice de la victime, c’est nier sa personnalité humaine et quelque part donner raison aux coupables.
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@ lambertine,
qui sommes nous pour juger de la « normalité » des moeurs de marie trintignant ?
personnellement, si elle a été heureuse avec 4 hommes différents au point de faire des enfants, cela ne regarde qu’elle ainsi que les papas respectifs. peut-être était-elle plus douée pour être mère que pour être une épouse éternellement fidèle à un seul hommme ???...
et si ses enfants étaient heureux de ce joyeux charivari sentimental ?
combien d’hommes et de femmes s’emme...joyeusement auprès d’un conjoint qu’ils n’aiment plus, et par la même gâchent la vie de leurs enfants en instaurant un climat lourd dans leur foyer.
le bonheur de vivre n’a pas de définition stricte. il est à la mesure de chacun et comporte de multiples variations qui jouent sur l’infinité des sentiments humains.
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@ Lambertine
Si pour vous, c’est une question de temps, ses histoires d’amour se sont déroulées, avant Bertrand Cantat, entre 1981 (R. Kolinka) et 1998 (S. Benchetrit), voire 2001 (B. Cantat), ce qui correspond non pas à dix ans, mais à quasiment vingt ans de vie. En vingt ans, il est vrai, elle a eu quatre enfants d’hommes différents. Disons qu’elle a vécu en brûlant la chandelle par les deux bouts - j’en vois d’ici qui ricanent, mais j’aime bien cette expression. Vous n’avez pas le droit de l’en blâmer.
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Jusqu’à nouvel ordre, Mme Trintignant était une personne publique et médiatisée qui portait haut son étendard de « femme libre » (que ce soit dans la réalité comme dans ses films. Que son dernier rôle ait été celui de Colette est d’ailleurs assez emblématique). Permettez moi donc d’avoir un avis sur sa façon de brûler la chandelle par les deux bouts : je suis désolée, mais je ne trouve pas qu’une personne qui accumule les enfants de père différents, qui largue et reprend et imagine que tout ça forme une tribu sympa soit foncièrement équilibrée. Surtout quand ces joyeux (?) amours se passent « à l’intérieur » d’un clan où les (grands) parents sont omniprésents. De là à dire que je condamne Mme Trintignant pour cette instabilité sentimentale, non. Je la plains, c’est différent. Et je la plains d’autant plus que l’attitude de ses parents après sa mort, et leur façon de parler d’elle comme si elle était une petite fille de dix ans m’a glacé le sang. je conçois qu’on reste jusqu’à la fin l’ « enfant » de ses parents, mais il y a des limites. Je vais sans doute faire de la psychologie de comptoir, mais les Trintignat senior ont apparemment fait peser sur leur fille aînée une sorte de chape de plomb« après la perte de leur bébé lorsqu’elle était enfant, et que ça a complètement dérèglé la malheureuse, d’où ce vagabondage sentimental avec enfants à la clef, et en même temps ce cordon non coupé (assez flagrant au niveau professionnel, particulièrement entre mère et fille, mais aussi père et fille (entre autres, au théâtre), parfois de façon que je trouve (pardonnez-moi) assez malsaine (j’ai le souvenir d’un spectacle tiré d’Appolinaire dans lequel père et fille incarnaient un couple d’amants - il est assez symptomatique d’ailleurs que dans Colette le jeune beau-fils/amant de Colette, Bertrand de Jouvenel, soit interprété par le propre fils de l’actrice, ce que je trouve assez scabreux, même s’il ne s’agit que de »comédie") Bref, il n’est pas question pour moi d’excuser Cantat, mais simplement de voir sa victime comme un être humain, dont on peut ne pas apprécier le mode de vie, et non comme l’icône d’une cause complexe dont elle me semble peu représentative.
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@ lambertine,
vous voyez des trucs tordus là oùu il n’y en a pas. c’est vous qui tentez de psychanalyser une oeuvre d’artiste. cela ne nous concerne pas.
la famille trintignant a certainement ses propres codes qui nous sont inconnus et que nous devons nous abstenir de juger.
rien ne vous prouve que cela soit marie qui ait largé ses mecs et non le contraire.l’important, c’est que ces personnes aient été et continuent à être heureuses.
qui êtes-vous pour juger de l’attitude des parents de marie au moment de sa mort ? quand on est parent, nos enfants sont nos « petits » à vie, et ce quelque soit leur âge. avez-vous déjà été dans cette situation ? je ne vous le souhaite pas.
nous sommes libres de faire et de vivre notre bonheur comme nous le souhaitions, et ceci sans nous conformer à la « morale judéo-chrétienne » si ancrée dans nos moeurs. du moment que l’intégrité de chacun est préservée et que le les aventures amoureuses se passent entre adultes consentants, le reste tient de la sphère du privé.
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Je trouve votre article limite. Je comprends qu’on puisse chercher à trouver des excuses à un artiste qui a temps marqué une génération, c’est humain. Mais Bertrand Canta est lui aussi humain, et comme nous tous, il doit payer ses fautes, en l’occurence son crime. La justice l’a condamné et quoique j’en pense au fond de moi, elle l’a fait à la hauteur de ce qu’elle estimait juste. Nous n’avons pas à commenter la durée de la peine ou la légitimité de demander une remise de celle-ci si nous voulons dépassionner le débat. Quant à dire si Bertrand Canta est un monstre, loin de moi cette idée mais pas plus que vous je ne sais ce qu’il s’est passé réellement pour qu’il en arrive à la frapper. C’était peut-être la première fois de sa vie. ça ne change rien. Il n’avait pas le droit de le faire. Dire qu’il le paye cher c’est indécent. Il le paye et ce n’est que justice. J’admirais beaucoup Bertrand Canta et je n’ai pas hurlé avec les loups quand j’ai appris la nouvelle. J’ai juste été prise de nausée et d’un profond malaise, tant son acte meurtrier était en opposition avec les idées qu’il défendait. C’est sans doute ça aussi qui a déchainé les passions, on ne peut hélas pas être médiatique que quand ça nous arrange. L’humain et ses paradoxes... En france, une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son compagnon. Lui au moins n’a pas été lapidé et c’est temps mieux. Feriez vous autant preuve de compassion pour un inconnu qui aurait tué sa femme sous les coups ? Je réponds aussià Yannick J « Je me rappelle du regard et du visage de marie trintignant de son vivant et de la réputation dont elle était plus que connue, maniaco-dépressive, parfois hystérique, et excusez du peu mais vous rappellez vous de son regard ? un regard plein de vie et de joie de vivre peut-être ? ? ? » C’est très grave de dire une chose pareille, ça rappelle le vieil argumentaire dans les procès pour viol, insinuer que la fille a des moeurs légères, ou que sa tenue vestimentaire est provocante, et donc ce qui devait arriver, arrive... Vous dites donc que Marie était folle alors...elle l’a cherché, c’est très nauséabond.
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effectivement,vous, ce n’est pas la sensibilité qui vous etouffe ...
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d’après les renseigements (?) qui sont parus ,ils etaient tout les deux sous l’emprise de la drogue et de l’alcool c’est une une vulgaire bagarre de poivrots qui a mal tourné !!
ce qui ne retire rien au talent de noir desir ! .ecoutez « l’homme pressé » cela vous rappellera quelqu’un qui est au pouvoir en ce moment !!
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Vous délirez ! un mec qui pèse 90 kg contre une nana de 50 kg toute mouillée !!! un bagarre de poivrots ? un peu déséquilibrée cette bagarre, vous ne trouvez pas ???
quand on donne 19 coups, dont 7 à la tête, qu’à l’autopsie l’examen du corps relève de multiples traumatismes du visage, un oedème général du cerveau et une fracture des os du nez. cela évoque plus le « passage à tabac » qu’une simple querelle d’amoureux, même bourrés !!! surtout quand le mec ne porte aucune trace de coups...
que cantat ait du talent, personne ne le nie, mais cela ne lui donne pas le droit de tuer !
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Je suis du même avis que la plupart des commentaires.
Je possède tous les albums de Noir Désir, j’ai souvent été touché par les textes de Cantat, et j’ai toujours eu du plaisir à me trouver devant ce groupe en concert.
Mais cet évenement m’a évidemment choqué, profondément, peu importe si l’auteur de ce crime figure dans mes étagères et dans l’histoire du rock français, il n’y a ici aucun rapport avec l’artiste, et encore moins avec son engagement politique et celui de ses proches, un homme a tué une femme, la justice fait son travail, point.
Si la justice permet une libération anticipée, pourquoi pas, c’est la loi, même si cela me dérange, 4 ans seulement c’est plus que limite...
Ce groupe fait partie du passé, de mon passé également, et je vais conserver les albums même si j’avoue avoir du mal à m’y replonger.
L’attitude des autres membres de Noir Désir était digne, mais c’était la moindre des choses. Et a y repenser, ce qui m’avait le plus choqué à l’époque dans le traitement de cette affaire , c’était surtout l’attitude des photographes devant le corps de cette pauvre Marie.
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Beaucoup de blablas pour pas grand chose...
Le seul problème que soulève cet article, est de savoir si oui ou non le système judiciaire et notamment la compression des peines, ne sont pas à revoir.
« La justice humaine cause peut-être plus de maux qu’elle n’en compense, probablement plus qu’elle n’en prévient, certainement plus qu’elle n’en répare. » Alexis Curvers
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@Lilian
Bravo !
Je dirai même que la vraie victime dans cette affaire est Cantat...il va porter le poids de son geste assassin jusqu’à la fin de sa vie.
Lilian, vous êtes trop optimiste, c’est méconnaître cette race de chien galeux qui adore se donner bonne conscience en étripant ce qu’il reste d’une âme blessée et meurtrie. Il y aura beaucoup de chiens prêt à l’attaquer, même après avoir purger sa peine de 8 ans, pour qu’il soit réincarcéré en France.
Bien à vous
Xerxès
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« Je dirai même que la vraie victime dans cette affaire est Cantat ».
Qu’est-ce qu’il faut pas lire comme ignominie. Normal de la part de l’islamiste Xèrxès, un mec capable de cracher sur une tombe.
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xerxès quelle provocation !!!
est-ce du 1° ou du 72° degré ! j’avoue ne pas comprendre cet humour, qui fait l’apologie d’un homme qui a tué une mère de 4 enfants !
pour eux, cela n’aura été qu’un « incident » de la vie comme un autre... c’est vrai que les câlins, les fous rires, la complicité chaleureuse qui peut exister entre une mère et ses enfants n’est que pécadille face au désarroi de ce « pôvre cantat »
les étapes importantes de leur vie : réussités scolaires, sportives, artistiques, leurs premiers émois amoureux, leur vie d’hommme, leur futurs enfants, ne sont que des mots face à cette « âme blessée et meurtrie » !!!
comme si les âmes de la mère, du père , du frère et des enfants de marie, n’avaient pas été blessées et meurtries ??!! savez vous l’horreur de perdre un enfant, et ce, quelque soit son âge ?
cantat a tué une femme en la battant horriblement, il a été condamné par la loi, et pour le reste qu’il s’en arrange avec lui-même : tant pis ! il n’avait qu’à pas lever la main !
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@ CAMBRONNE (ça faisait longtemps Mon Général)
« quand on se réfère à une civilisation qui accepte et prescrit la lapidation des femmes adultères on voit les choses différemment »
Seul Vous et votre acolyte Marsupilami étiez capable de donner un vrai sens (Islamiste-obscurantiste) à mes propos...
Argument imparable Mon Général. Vous m’avez cloué le bec Mon Général. C’est certainement parce que j’avalise la lapidation des femmes, mes références culturelles obligent, que j’ai un opinion aussi intolérable au sujet de l’affaire Cantat/Trintignant...
Ma femme n’a pas eu cet honneur mais en bon Islamiste je guette son premier petit dérapage, un mot de trop en gros, et hop je la lapide.
Ah Mon Général continuez à voir les choses à travers votre judas...Vous me direz ça ne gène pas les Cyclopes !
Xerxès
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@ CAMBRONNE (ça faisait longtemps mon général)
« quand on se réfère à une civilisation qui accepte et prescrit la lapidation des femmes adultères on voit les choses différemment »
Seul Vous et votre acolyte Marsupilami étiez capable de donner un vrai sens (Islamiste-obscurantiste) à mes propos...
Argument imparable Mon Général. Vous m’avez cloué le bec Mon Général. C’est certainement parce que j’avalise la lapidation des femmes, mes références culturelles obligent, que j’ai un opinion aussi intolérable au sujet de l’affaire Cantat/Trintignant...
Ma femme n’a pas eu cet honneur mais en bon Islamiste je guette son premier petit dérapage, un mot de trop en gros, et hop je la lapide.
Ah Mon Général continuez à voir les choses à travers votre judas...Vous me direz ça ne gène pas les Cyclopes !
Xerxès
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Bonjour à toutes et à tous, je n’ai pas pour habitude de réagir à chaud sur un article d’Agora Vox... mais là... Je vois que pour le moins, la pseudo-sortie hypothétique de Cantat suscite bien des commentaires... Je vais essayer d’être digne et de le rester. Pour moi, voici comment je ressens la situation. Premièrement je ne connais pas intimement ni Cantat ni Marie, donc je ne me permettrai pas de juger, ni leurs sentiments respectifs, ni de leurs actes, ils leur appartiennent. Et je ne pense pas qu’ici aucun de vous ne les connaissent suffisamment dans leur intimité pour juger quoi que ce soit. Donc les misères psychologiques des uns, les allusions aux drogues, à l’alcool, etc... ceci n’est que suppositions gratuites. Voilà ce que je peux me permettre de juger : ce que Cantat a laissé transpiré de lui dans ses chansons, ce que Marie laissé transpiré d’elle dans ses films et divers... Pour Cantat, je l’ai suivi durant une bonne partie de sa carrière de leader de Noir désir... j’ai acheté ses albums, j’ai assisté aux concerts, j’ai lu ses paroles, j’ai senti toute la force de son interprétation de chanteur... Je me rappelle encore dans les années 90 lorsqu’il avait failli ne plus pouvoir chanter, rupture des cordes vocales, opération... puis remontée sur scène... une force de vaincre incroyable. Et puis je continue à écouter les albums les uns derrière les autres... je n’arrive pas à me convaincre qu’un individu comme lui à déraper de la sorte... et puis je finis toujours par me dire que la chose était prévisible... un caractère à fleur de peau... une vie échevelée... des sentiments exacerbés... (tout ceci uniquement en me basant sur son chant et ses chansons). Pour Marie, en tant que fan de Patrick Dewaere, j’ai revu derrièrement son tout premier rôle au cinéma dans l’illuminé « Série Noire » une merveille du cinéma décalé et complètement surréaliste et terrifiant par certains côtés. Jeune fille paumée... regard vague... voilà ma vision qui me reste de la belle Marie... Et là je me dis : maudit destin ! qui fait d’un merveilleux interprète-chanteur et d’une belle et sympathique actrice décalée une tragédie ! Mais accuser le destin est un peu facile, trop sans doute ! Alors cherchez des raisons ?? le faut-il ?? Ne peut-on croire à une scène d’amour passionnel qui a mal tourné ? moi j’y crois, je crois que c’est possible sous l’effet de la colère, de l’amour-haine-jalousie, de se disputer jusqu’à se frapper, se blesser, se tuer... Comme dans un procès... mon intime conviction est que Bertrand aimait Marie, que Marie aimait Bertrand, que tous les deux en étaient « malades », malades d’amour, oui cela existe (j’ai vécu). Dans ce cas précis je crois que malheureusement tout peut arriver... ici le pire est arrivé. Bertrand n’aura pas assez d’une vie pour s’en défaire. Marie est la victime ne l’oublions pas. Mais même libre, Bertrand ne le sera jamais plus... trop dûr de vivre en étant bien conscient que l’on a enlevé la vie à celle que l’on aimait...
Bien amicalement, Bertrand
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Finalement, pour résumer le débat, les 68hards sont toujours là et toujours aussi défoncés... Tandis qu’en face les autres veulent qu’on fasse le ménage... Enfin certain veulent avant tout avoir de nouvelles chansons de leur idole et se foutent du reste..
Bref, la fille Trintignant n’est pas morte pour rien, ou alors ??
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Au juste. Je m’aperçois en lisant les commentaires que l’être humain est davantage avide de vengance que de justice et qu’il y a une sérieuse confusion entre les deux, voire une totale ignorance de ce qu’est et devrait être la justice. Tous ceux qui vocifèrent les mots « payer » et qui qu’hontabilisent les suites de ce qui s’est passé en terme de dette à payer (8 ans... la moitié) et qui évalue, et qui pour en rajouter un peu plus, fesse encore un peu plus un homme qui est de toute façon à terre, pour qui se prennent-ils au juste. Au juste
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« l’être humain est davantage avide de vengance que de justice »
C’est la même chose, et patate !
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Que nenni mon cher furher...
la loi du talion n’est en rien la justice actuelle... donc ce n’est point la même chose...
d’ailleurs ça s’écrit « hé patate !!! »...
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Que nenni mon cher furher...
la loi du talion n’est en rien la justice actuelle... donc ce n’est point la même chose...
d’ailleurs ça s’écrit « hé patate !!! »...
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BONJOUR A TOUS
Bravo à Lilian qui a écrit un de ses meilleurs articles . Ce dont il parle est très grave et il savait certainement qu’en écrivant cela il provoquerait un débat animé .
Que ce débat soit animé c’est normal mais sachons raison garder .Ne hurlons pas avec les loups .
Je ne suis pas d’accord avec Lilian pour un tas de raison :
1/ Bertrand CANTAT même innocent du meurtre de sa compagne ne m’est pas sympathique . Il ne correspond pas à mes gouts musicaux et en tant qu’être humain il ne m’inspire pas non plus .c’est comme ça .
2/ Je pense qu’il doit , ne serait ce que pour lui même purger sa peine jusqu’au bout .Réf : Crime et chatiment .
3/ Ce n’est pas parce qu’on est un « artiste » connu que l’on doit espérer plus de considération et de clémence que le vulgum pecus .
Par contre je ne rejoins pas les commentateurs lyncheurs qui se sont excités tout seuls contre vous Lilian et contre Bertrand Cantat.
Je comprend que vous cherchiez à aider un ami , vous devez le connaitre , la prison de Seysses est à proximité de Toulouse et il est possible que vous l’ayez rencontré et le connaissiez mieux que nous tous .
Le milieu dans lequel vivait la victime et son « bourreau » était (est) criminogène , drogue , alcool etc .
L’acharnement de la mère ,Nadine Trintignant , ne correspond pas à l’attitude prônée généralement dans ce milieu qui est souvent porté à l’indulgence envers les criminels . Manque de pot ce jour là c’était sa fille .
En conclusion je n’ai pas d’opinion tranchée sur le sujet , que la justice suive son cours , que bertrand Cantat puisse vivre quand même une fois sa dette payée et inch allah .
Salut et fraternité .
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A CEUX QUI S’OFFUSQUENT DE L’ATTITUDE DE XERXES
Respectons sa cohérence et ses références culturelles .
quand on se réfère à une civilisation qui accepte et prescrit la lapidation des femmes adultères on voit les choses différemment ......
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cher cambronne,
je m’en fous que ce soit cantat ou un autre, marie trintignant ou une....
ce que je dis, c’est qu’on n’a pas à lever la main sur qui que ce soit, et encore moins le droit de passer ses humeurs sur son amoureux ou amoureuse. ce n’est pas dans mes principes, à fortiori si l’un est beaucoup plus fort que l’autre.
cet homme a tué une femme sous l’emprise de la colère et de l’alcool. il a été condamné à la moitié de la peine maximale. par decence envers la famille de la jeune femme, il devrait faire sa peine jusqu’au bout.
je comprends la réaction de nadine trintignant : je suis contre la peine de mort, mais si l’on me tuait un de mes enfants, j’en aurais les tripes arrachées et j’en hurlerais ma haine envers le responsable.
toutefois, je vous ferai remarquer qu’elle ne l’a pas tué, juste insulté !
et ce n’est pas sympa de l’attaquer sur ce drame pour satisfaire votre vue sur le « laxisme » des gens de gauche. c’est déplacé, et cela m’étonne de vous... la famille trintignant n’est en rien responsable des conduites des affaires de la justice française. et puis on peut être de gauche, et non laxiste !
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Chère Claude
Merci pour votre post .
Je n’attaque pas la famille Tintignant , je donne un argument parmi d’autres pour relativiser mon jugement .
il est vrai que l’on trouve souvent des gens que vous appelez vous même de gauche pour défendre par exemple Battesti ou les terroristes d’action directe voire même Mesrine sans penser que ces gens là ont fait des veuves et des orphelins .
Ils ont le coeur généreux mais quand il s’agit d’eux et des leurs ils ne sont que des êtres humains . Je ne les condamne pas pour ça mais je les condamne quand ils font les beaux le coeur sur la main .
Bien amicalement et vive la république quand même .
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@ lilian,
vous disiez que colette était une artiste insignifiante. je crois que vous devriez revoir vos sources : on aimerait chacun, avoir l’insignifiance de colette !!!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Colette ,
- " Mélomane avertie, Colette collabore avec Maurice Ravel entre 1919 et 1925 pour la fantaisie lyrique L’Enfant et les sortilèges. Elle a été l’amie de la reine Elisabeth de Belgique, Marguerite Moreno et Natalie Barney et a eu quelques brouilles avec la célèbre demi-mondaine de la Belle Époque, Liane de Pougy.En 1945, Colette est élue à l’unanimité à l’Académie Goncourt, dont elle devient présidente en 1949. En 1953, elle est promue officier de la Légion d’honneur. L’écrivaine est au faîte de sa gloire et de son talent quand elle s’installe dans son appartement du Palais-Royal pour ne plus le quitter. Elle compte Jean Cocteau parmi ses voisins. Sur ses vieux jours, Maurice Goudeket, son dernier mari, l’aidera à supporter son arthrose. Elle meurt le 3 août 1954. Malgré sa réputation sulfureuse et le refus, par l’Église catholique, des obsèques religieuses, Colette est la seule femme à avoir eu droit à des funérailles nationales. Elle est enterrée au cimetière du Père Lachaise à Paris. Sa fille repose à ses côtés. "
http://www.centre-colette.com/periodes.php : « (...) En 1920, Colette est nommée chevalier de la Légion d’honneur.(...)Le 9 mars 1935, elle est élue à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique et épouse le 3 avril Maurice Goudeket. Voyage aux USA en 1935. Colette est promue commandeur de la Légion d’honneur en 1936.(...)En 1945 Colette est élue à l’unanimité à l’Académie Goncourt. Elle devient présidente de cette Académie en 1949. En 1953, Colette est élevée à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur et reçoit la médaille du National Institute of Arts and Letters de Douglas Dillon, ambassadeur des États-Unis. Le 3 août 1954, Colette s’éteint dans son appartement du Palais-Royal. L’État lui fait des funérailles nationales »
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cher cambronne,
je suis de gauche, mais je n’approuve pas le terrorisme, ni la voyoucratie en col blanc ou pistolet au poing.
il est normal que les membres d’action directe aient été condamnés, mais que leur peine accomplie, ils sient relachés, c’est la jsutice. pour battesti, je ne comprends pas pourquoi il a été protégé par mitterand. mais une parole donnée ne peut-être reprise.
la sanction doit être à la hauteur du crime ou du délit commis. il peut exister des circonstances atténuantes, mais la faute doit-être sanctionnée, et ceci pour tout le monde.
bonne journée,
-
à méditer :
"Pourquoi, mon cœur, erres-tu en vain ?
Repose-toi donc quelque part.
Ce qui doit arriver arrive.
Ne songe pas à ce qui fut ni à ce qui sera :
Réjouis-toi des joies qui viennent et passent sans que tu ne t’y attendes."
Bhartrhari, poète indien.
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Voyez, je viens de finir de relire tous les commentaires... et bien je ne suis pas loin de penser que si Bertrand Cantat sort de prison en septembre, s’il aimait Marie au point de mire de la passion tel qu’on peut l’imaginer, s’il est rongé de remors et de sa faute toujours avec plus de force encore plusieurs années après les faits... Je ne suis pas loin de penser que Bertrand ne devrait avoir qu’une seule envie à sa sortie ... (je vous laisse deviner laquelle pour ne passer dire des mots et des actes que je ne voudrais pas moi-même inspirer), la majorité m’aura compris je pense...
Amicalement, Bertrand
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un peu limite comme suggestion...
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