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Accueil du site > Tribune Libre > Comprendre la corrida

Comprendre la corrida

La candidature de Marie Sara à st Gilles ( Gard ) contre M. Collard réveille la sempiternelle opposition entre adversaires et partisans de la corrida.

A St Gilles ce n’est pas la corrida avec mise à mort qui est appréciée mais le spectacle très profondément ancré des courses à la cocarde avec des taureaux de Camargue avec les belles cornes en forme de lyre.

A propos des corridas avec des toros espagnols , les positions sont irrémédiablement tranchées : 50 % de pour et 50 % d’opposés. Déjà on ne voit pas à quel titre le 2ème parti ferait interdire la corrida, avec une connaissance très superficielle de ce qu’est la corrida :

– les uns y voit un spectacle rare, la gestuelle somptueuse du toreador, sa passion qui le fait risquer sa peau avec des cornes effilés qui lui passe à 5 cm du corps, sa folle emprise sur l’animalité brute qui fonce sur tout ce qui bouge.

– les autres ne voit que le geste final : la mise à mort du toro ( en général rapide d’un simple coup d’épée ), le fait de tuer un animal . Sont ils tous végétariens, ou consomment-ils régulièrement de la viande, avec dans ce cas l’abattage en série dans les abattoirs coincé entre 2 barrière d’un coup de gros pistolet à tige perforante ..

Etre anti corrida , c’est vouloir imposer son point de vue de manière dictatoriale digne des pires républiques soviétiques !

Si j’étais un toro je préférerais passer 4 à 5 ans à gambader en liberté dans les immenses pâturage près de Salamanque au sud de l’Espagne, plutôt que d’être élevé en batterie sans liberté pour une croissance la plus rapide possible avant l’abattage en série .

Je recommande la lecture du livre de Simon Casas « taches d’encres et de sang «  : c’est de loin un des tout meilleurs livres sur la tauromachie avec une écriture somptueuse : il nous initie, si besoin, et nous fait comprendre et apprécier toute la somme de passion entre l’homme et l’animal pour un matador.

Simon Casas a quitté le lycée Victor Hugo à Nîmes à l’âge de 14 ans pour vivre sa passion de torero. Il est aujourd’hui directeur des arènes de Nîmes et de Madrid !

Je ne résiste pas au plaisir de citer quelques extraits de son livre :

« J’aimais beaucoup Giuseppe, c’était mon chien, il s’est fait écraser sur une route nationale .Une mort de chien .Les toros ont des morts plus glorieuses. La mort existe, et elle nous guette, chiens, toros et humains. La tauromachie n’occulte pas la mort, elle l’affiche. C’est cela qui la rend transgressive. »

 --------

  C’est à Tolède que j’aime voir toréer Jose Tomas … à le voir se déplacer dans l’arène, on peut être saisi par la vision des rituels sans pitié de la Sainte Inquisition. Ce torero semble s’imposer des autodafés dont il veut être l’unique supplicié. Sans doute porterait il aussi bien la soutane que le costume de lumière. La tête légèrement penchée, face au toro, Jose Tomas se met en danger comme d’autres se livrent à la prière. Couper des oreilles n’est pas son but. La fortune et la gloire l’importent peu. Ce qui compte pour lui, c’est d’abord d’offrir son corps : sa spiritualité l’y aide. Telle est sa perversion : risquer la mort pour vivre un peu.

Alors il s’étirait dans quatre ou cinq véroniques, jouait avec une superbe harmonie du balancement des bras, guidait avec un temple exquis la charge encore désordonnée du fauve. Réduisait dès cet instant les soubresaults bestiaux pour les adapter à son tempo corporel, au rythme de sa rêverie, aux exigences de son style épuré. Puis il signait cette courte ouverture par une demi véronique qui venait déposer sur sa hanche un papillon de plus de cinq cents kilos.

Il retournait vers le centre de la piste où, avec une gestuelle dépourvue de tout effet d’annonce, il passait la cape dans son dos

Et là absolument immobile, le corps étonnamment détendu, comme dépourvu de système nerveux, il s’attachait à ce que le toro n’ait d’autre alternative que de foncer sur son ventre pour l’ouvrir et mettre ses entrailles en pièces. Une fois, deux fois, trois fois … la bête passait violemment à quelque millimètre des dorures de son costume et de sa peau. Gaoneras sans envol, mais d’une rigueur extrême. Il faisait ces passes comme d’autres se piquent avec des seringues remplies de produits hallucinogènes. La foule après avoir retenu son souffle, hurlait des olés profonds pour célébrer ce héros : Jose Tomas

Commençait alors le bal des vampires. Du couple formé entre l’animal et le torero, quel est de ces deux partenaires celui qui de l’autre goberait le sang ? Jose Tomas se transformait en édifice gothique. Le buste posé sur les piédroits que devenaient ses jambes. Sa tête se penchait sur son épaule gauche, sa langue sortait légèrement de sa bouche comme pour lécher ses lévres, son bras droit, harmonieuse scotie, tenait l’épée à la hauteur de sa hanche, la gauche portait la muleta tenue par le milieu du bâtonnet, totalement et naturellement déroulée, faisait glisser d’arrière vers l’avant l’étoffe rouge, par le jeu discret mais extrêmement dominateur du poignet. Le bas de la muleta venait enfin se poser comme une sauterelle sous le museau du toro. Le toro voulait alors manger la sauterelle. Et la sauterelle sautait pour se dégager et aller se reposer à quelques centimètres, alors que le corps de Jose Tomas pivotait sur ses frêles chevilles. Tout son poids semblait rassemblé sur la haute extrémité de sa hanche gauche. Comme si l’artiste avait établi là le moteur de ses sens. Une cible à atteindre. Enchaînement de passes comme un discours qui s’étire …

Jose Tomas est parti. Je vais m’ennuyer aux arènes. Il doit se produire une dernière fois à Mexico, sur les ruines de l’empire aztéque. Je traverserai l’océan pour aller le voir, et embaumer mes rétines du parfum de ses dernières passes naturelles. 

J’irai sur la place du Zocalo où les chrétiens ont enterré les traces de leur affreux génocide. Je tournerai le dos à la cathédrale bancale et chercherai dans le ciel la lune, le soleil, et le serpent à plumes. Je marcherai doucement pour ressentir sous la plante de mes pieds les coups de boutoir de cette terre qui souffre. Des millions de morts grattent cette croûte terrestre. C’est sur ce cimetière que Jose Tomas a choisi de se vêtir une dernière fois du costume de lumière. Ce torero est la réincarnation de Moctezuma, leurré en accueillant les bourreaux de son peuple comme des messagers de ses dieux.

Sa carrière ? … Une promenade pour montrer au dieu qui a assujetti son peuple qu’il possède un corps et une âme indestructibles. Tomas – Moctezuma est intouchable. Ce n’est pas à l’hôtel qu’il abandonnait son corps avant de se rendre aux arènes, mais sur la pyramide de la lune. Jose Tomas est parti, vers l’Ouest pour y rejoindre Xipe Totec.

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Le vendredi 24 mai, Curro Vasquez a volé six passes magnifiques comme d’autres volent les baisers. Ce fut bref, mais quelle beauté ! Trincheras et firmas enchaînées avec une volupté qui a fait rugir de plaisir les vingt quatre milles gorges d’un public qui sait jouir des caresses profondes. L’aficion de Madrid est vaginale .

Je crois bien qu’il nous a dit tout cela Niño de la Capea. Enfin, j’ai parfois la mémoire expansive…. Est-ce la corrida que j’aime ou ce que je pense d’elle ? Mais n’est-il point précisément là le mouvement de l’amour ?

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Ce qui est beau c’est l’émotion contrastée née des violents assauts du fauve et de l’apparent abandon du corps par l’homme. J’aime pour cela les véroniques en tablier : le torero se plante comme un piquet sur une plage et abaisse ses bras pour faire traîner lentement sa cape. Il semble alors que le toro vient s’écraser contre un nuage ! Puis pour stopper la turbulence des pulsions, le torero impose une demi véronique comme un coup de baguette destiné à arrêter une ouverture galopante. C’est une passe courte : le torero se sert de ses hanches sur lesquelles, en ramenant ses bras, il maîtrise la charge déjà éduquée de l’animal qui semble exprimer pour la première fois quelque chose de profondément humain : la surprise. Le dialogue entre l’homme et la bête commence.

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Me mettre en péril face aux toros était pour moi le moyen d’être aimé. Chaque matador vit cette nécessité. C’est pour cela qu’il demeure immobile lorsque les toros chargent, et que le risque des coups de corne lui est étrangement supportable. L’arène est un divan. C’est au toro que les toreros s’adressent.

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La tauromachie est un théâtre sans double. La mort est réelle dans les arènes. On ne la cache pas. Elle y est exposée, réalisée, donnée… Offerte peut-être. S’agit-il d’un don ? Oui, je le crois, la mort nous est offerte. C’est cela que Diamante Rubio pouvait observer mieux que nul autre de dessous ses lunettes sans verres pour regarder au delà de la mort.

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 Face à l’héroïsme de l’autre, on se sent un peu ridicule . « Il faudrait qu’à présent l’animal m’apprenne quelque chose « .La lacheté permet de vivre, et la bravoure tue : redoutable enseignement que nous offre la bête ! 

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 Le 17 mai, Manuel Benitez El Cordobez et Paco Ojeda ont toréé ensemble pour la première fois de leurs fabuleuses carrières. Que d’émotions, que de beautés ! Paco Ojeda s’est pleinement retrouvé durant quelques quarts d’heure : hypnotiseur de toros, tel est son vrai métier.

 Nous avions tous la chair de poule lorsque nous l’avons vu, à nouveau, les cuisses collées à la pointe des cornes, faire pivoter son buste sur ses jambes statiques, pour citer le toro d’un côté puis de l’autre, et l’enrouler autour de son corps comme s’il s’agissait d’une étoffe. Dans de tels cas, les prestations d’Ojeda devraient être classés X ; il sait trouver l’espace unique où l’édifice du plaisir va pouvoir être construit.

Manuel Benitez El Cordobez est, quant à lui un hypnotiseur de foules. Son charme est inépuisable, sa flamme éternelle. El Cordobez n’est pas qu’un torero, il est de ceux qui montrent le chemin, il est un phare.

 --------

Aujourd’hui à Nîmes, il y a une course camarguaise. Corrida veut dire aussi course. A cette différence que les raseteurs courent vraiment quand les toreros eux, demeurent quieto, c'est-à-dire tranquilles, immobiles. Mais j’aime aussi les raseteurs, surtout les champions. Désormais parmi eux, certains sont d’origine maghrébine. Immigrés, victimes du racisme au quotidien. Boxeurs du Bronx, footbaleurs des favelas, raseteurs maghrébins de Camargue, même combat, devenir des héros pour se faire accepter. A l’origine des grandes carrières, il y a toujours des blessures qui ont du mal à se cicatriser. La puissance et la gloire sont d’excellentes thérapies pour la douleur des âmes. Les gitans sont aussi des marginaux, et ce sont eux qui ont inspiré à la tauromachie espagnole ses plus belles inventions gestuelles. L’histoire de l’art est l’illustration de l’histoire des peuples. 


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95 réactions à cet article    


  • pallas 2 juin 2017 17:51
    cassiusdemontpeul

    La Corrida ne représente rien, juste des jeux de tortures pour les êtres faibles. S’imaginant fort et puissant, mais au fond montre que de la vulnérabilité, ça ne mérite pas d’être considéré d’art martial, c’est une honte pour tout véritable épéiste.

    Au temps de Knossos, les Taureaux étaient autrement plus impressionnant, et le jeu était de danser envers lui, sans jamais le tuer ou se faire tuer.

    Ah que de temps passé depuis !!.

    Un toréador, face à un Taureau sélectionner par Knossos, se ferai massacrer, une vrai boucherie.

    Les Danseurs de Knossos étaient intuitifs, en vérité des combattants, pratiquant l’art martial de l’esquive à l’Extrême, tel des gymnastes modernes.

    Salut


    • La mouche du coche La mouche du coche 2 juin 2017 18:20

      @pallas

      .
      N’importe quoi. La corrida est une discipline virile, puisqu’il y a combat puis mise à mort, c’est pour cela que la société lesbo-féminisée est furieusement contre, parce qu’elle hait le mâle. Le jour où nous l’aurons interdite sera un pas supplémentaire vers notre déchéance sociétale.

    • pallas 2 juin 2017 18:29

      @La mouche du coche

      Tu ne semble pas saisir grand chose.

      L’art du combat n’est pas le but de l’extase sexuel, l’art du combat à pour but se connaitre soit même.

      La virilité n’a absolument rien à voir la dedans.

      Il n’y a que les faibles qui ont besoin de reconnaissance, celui qui est fort s’en tamponne royalement.

      Ce monde ne serait ce donc peupler que des êtres faibles ?, ça m’interroge.

      Salut


    • La mouche du coche La mouche du coche 2 juin 2017 19:56

      @pallas

      .
      « Ce monde ne serait ce donc peupler que des êtres faibles ? »
      Ben oui. Ca s’appelle, la féminisation de la société, et vous en êtes un exemple.


    • Alren Alren 3 juin 2017 16:41

      @La mouche du coche

      « Le combat viril, loyal entre l’Homme et la Bête » est complètement truqué aujourd’hui, ils semblent que nos toréadors modernes aient été eux aussi « lesbo-féminisées » :

      « Avant le combat, le taureau est parfois préparé. Diverses parties du corps de l’animal peuvent être affaiblies :

      - les yeux : enduits de vaseline pour désorienter l’animal.

      - les membres : enduits d’essence de térébenthine qui lui procure des brûlures insupportables, dans le but de l’empêcher de rester tranquille.

      - les testicules : dans lesquels on insère des aiguilles cassées dans le but de l’empêcher de s’asseoir ou de s’affaler.

      - les naseaux : dans lesquels du coton est enfoncé et descend jusque dans la gorge dans le but de rendre plus difficile la respiration de l’animal.

      - l’échine, les reins : auxquels sont infligés des coups de pieds et de planches. Ces coups ne laissent aucune trace. Juste avant de rentrer dans l’arène, il peut arriver que l’on laisse tomber une trentaine de fois sur l’animal immobilisé des sacs de sable de 100 kg.

      L’usage en dose massive de tranquillisants, d’hypnotisants, voire même de sprays paralysants (identique à ceux utilisés par les forces de l’ordre et altérant la vue) a également déjà été constatée.

      L’Afeitado

      Il s’agit d’une pratique consistant à scier à vif plusieurs centimètres au bout de chaque corne, l’opération étant ensuite camouflée avec de la résine et du vernis pour que les cornes aient l’air intactes. Cette mutilation répond à un triple but :

      - infliger une souffrance additionnelle au taureau (les cornes sont innervées et la douleur est comparable à celle d’une dent humaine qui subirait la même chose), ce qui va bien entendu augmenter sa détresse juste avant de devoir faire face au choc de se retrouver dans une arène close dont il ne peut s’échapper,

      - désorienter le taureau, qui a une image mentale précise de la longueur de ses cornes avant mutilation et qui donc va manquer de toucher ses tortionnaires quand il tente de les encorner,

      - réduire le risque pour le torero d’être blessé ; le taureau ayant très mal aux cornes, il va hésiter à s’en servir pour repousser ses agresseurs.

      Cette déloyauté a donc pour but de désarmer l’animal. En effet, il ne dispose généralement pas d’un délai suffisant pour prendre connaissance de la nouvelle longueur de ses cornes et ainsi adapter son coup de tête.

      Après la scie et le marteau, les cornes sont reconstituées plus courtes avec de la résine synthétique, elle seront râpées, poncées, pour être ensuite vernies. Il n’est pas rare de voir des cornes trafiquées éclater lorsque le taureau heurte les balustrades.

      A deux mètres du taureau, ses cornes conservent tout leur aigu. Vues de très près, comme seul le torero les voit, leurs extrémités présentent un aspect légèrement arrondi. Cette pratique a des effets psychosomatiques sur le mental des toreros qui en sont friands. Ils réclament généralement tous l’afeitado. »


    • Crêposuc 4 juin 2017 15:18

      @La mouche du coche Quel commentaire idiot ! on voit bien de quel côté se trouve votre cerveau, si toutefois vous avez un cerveau. 


    • cassiusdemontpeul 8 juin 2017 18:38

      @pallas
      je répond à alren qui a des hallucinations graves :tu dois trop lire de romans mensongers , tu prend tes désirs pour des réalités : lis plutôt la description du bouquin de Simon Casa « taches d’encre et de sang » page220. que je vais mettre en ligne du toro rentrant dans l’arène , elle est édifiante . Alren tu devrais consulter, être « contre » la corrida n’autorise pas à dire les pires âneries , à propos des soit disant sévices infligés au toro avant la corrida !


      La corrida c’est d’abord un défi personnel , physique , intellectuel : vouloir se mesurer à un adversaire redoutable .

      C’est comme les courses à la cocarde : chaque petit village a son arène en bois avec des gradins sommaires , et les jeunes sont avides de se montrer et de s’affronter au taureau de Camargue avec les redoutables très longues cornes effilées en forme de lyre , en sautant dans l’arène : c’est le sport populaire favori très fortement ancré dans la culture locale.

      Bizarre que les « contre » focalisent « à fond sur une éventuelle jouissance de la souffrance infligée , ce n’est jamais ce qui est ressentie par les »pour« . 

       Pourquoi les »contre« prêtent -ils aux »pour « des intentions morbides qu’ils n’ont jamais eu ?

      La corrida c’est aussi jouer à se faire un peu peur , certes à moindres frais :quand les 18 000 paires d’yeux de la foule s’ identifie aux risques pris par le torero ,plutôt qu’à ceux du toro .

       Quand je parlais d’une réaction spontané 50 % »pour« , 50 % contre » , c’est pour des personnes assistant pour la 1ère fois à une corrida .Après la réaction est moins spontanée !

      La corrida c’est un jeu , certes cruel , comme les jeux du cirque dans l’antiquité , c’est le leg culturel des arènes bimillénaire des arènes de Nîmes au culte du toro .

      Les toros de combat sont une création , une sélection exclusivement humaine : il n’y a pas d’autres espéces animales ressemblantes en liberté : sauf peut être les chevaux sauvages « merens » sur les hauts plateaux du Canigou , encore qu’il s’agisse plutôt d’un élevage extensif .

    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 2 juin 2017 17:52

      « ...on ne voit pas à quel titre le 2ème parti ferait interdire la corrida, avec une connaissance très superficielle de ce qu’est la corrida... »


      On ne voit pas non plus à quel titre les adversaires de la peine de mort on fait abolir la peine de mort avec une connaissance très superficielle de ce qu’est la mort !

      • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 2 juin 2017 18:10

        @Jeussey de Sourcesûre

        comprendre les combats de chiens

      • François Vesin François Vesin 2 juin 2017 18:35

        @Jeussey de Sourcesûre

        Le problème avec ces gens qui « ne voient pas »
        c’est qu’ils sont souvent les pires des voyeurs... !

      • Croa Croa 2 juin 2017 23:28

        À Jeussey de Sourcesûre,

        Oui cet argument est bête !

        Sauf que de plus, la corrida plus on sait ce que c’est plus c’est écœurant !


      • Fergus Fergus 2 juin 2017 18:03

        Bonjour , cassiusdemontpeul

        « Etre anti corrida , c’est vouloir imposer son point de vue de manière dictatoriale digne des pires républiques soviétiques ! »

        Rien que cela ! Désolé, mais la corrida est une survivance barbare qui n’a pas de justification pertinente car le cérémonial et la chorégraphie qu’elle met en œuvre ne sont que les alibis d’une finalité sordide : la jouissance de la souffrance infligée.

        Tout cela, je l’ai expliqué plus longuement dans un article d’avril 2014 intitulé Corrida : stop à la barbarie ! Je vous invite à le lire.


        • La mouche du coche La mouche du coche 2 juin 2017 18:20

          @Fergus
          Vous êtes féminisé.


        • flourens flourens 2 juin 2017 18:35

          @La mouche du coche
          dans la corrida, c’est surtout le taureau qui meurt, ça c’est viril, mais si on ne veut pas être des tapettes suivant l’appréciation de la mouche, je propose de remettre le combat de gladiateur, et faire le 1er combat avec la mouche, on verra s’il est viril
          la corrida est un spectacle barbare, on y va voir le sang, le fait que les toreros sont habillés en tarlouze n’y change rien, comme argument, à la place de la beauté, de la tradition et autres balivernes, je préfèrerais qu’on me dise, oui, j’aime le sang, j’aime voir souffrir, au fond de moi je reste un barbare, voila des arguments
          en ce qui concerne l’égalité homme femme, si c’est pour voir les femmes aussi con que les hommes, voir les femmes torturer les animaux alors je suis contre cette égalité


        • La mouche du coche La mouche du coche 2 juin 2017 19:54

          @flourens
          Vous êtes féminisé.


        • pallas 2 juin 2017 20:28

          @La mouche du coche

          Je dénigre ton art, il n’est que tristesse et sa source est l’ambition ainsi que le chagrin.

          Sa m’est totalement inefficace.

          La quintessence de tes techniques est totalement inoffensif.

          Le combat est déjà terminé.

          salut


        • La mouche du coche La mouche du coche 2 juin 2017 20:52

          @pallas
          Vous êtes féminisé.


        • pipiou 2 juin 2017 22:43

          @Fergus

          Vous confirmez quand même le propos de l’auteur : vous n’avez apparemment jamais assisté à une corrida et vous vous faites une idée erronée de la motivation des spectateurs.
          Les spectateurs ne viennent aucunement pour « la jouissance de la souffrance infligée », sauf peut-être quelques sadiques mais il y en a dans tous les domaines.

          D’ailleurs au contraire un torero qui fais souffrir le taureau est plutôt considéré comme un mauvais torero.


        • Croa Croa 2 juin 2017 23:37

          À La mouche du coche,
          .
          Oui, t’’as certainement des couilles si grosses qu’elles t’empêchent de voler ! (Et de penser surtout.)
          C’est certainement mieux d’être un peu « féminisé », non ? smiley smiley


        • mmbbb 3 juin 2017 09:49

          @Fergus je preferais être un taureau dans l arene qu un boeuf a l abattoir . Les taureaux de legende ont donne les noms aux voitures Llamborghini avandator entre autre .Tout ces citadins eco responsables qui ne posent pas tant de question lorsqu ils avalent leur burger Je vous fait grace de l abattage rituel puisque la c’est l omerta et que seul le FN aborde le probleme Mais idem la bo bo sphere se tait puisqu il ne faut pas stigmatiser. et que votre Hidalgo offrira un repas hallal a la fin du ramadan aux dignitaires religieux . Picasso tant adule ( je n aime pas tout de son oeuvre je lui rends grace il avait compris qu l art etait peuple par des snobs ) disait . Le dimanche je vais a la messe l apres midi a la corrida et le soir au bordel Cet artiste a l aune de notre societe neo morale et aseptisée  aurait ete condamne trois fois .


        • Alren Alren 3 juin 2017 16:51

          @La mouche du coche

          « Vous êtes féminisé. »

          Une réponse obsessionnelle comme celle-là traduit souvent la peur profonde d’être ce qu’on reproche aux autres.

          Vous sentez-vous vraiment un homme ou avez-vous peur de ne pas l’être à vos yeux à 100% ?

          Vous devriez en parler à un psy ...


        • Crêposuc 4 juin 2017 15:23

          @Croa Bien vu !


        • flourens flourens 7 juin 2017 11:59

          @La mouche du coche
          et vous vous êtes un barbare, je vous enverrais bien une place pour la Syrie pour voir si vous êtes un homme, mais ce serait de l’argent pour rien car j’ai la réponse, vous AIMEZ voir souffrir, bien assis sur votre petit coussin en sirotant une bière, mais pour ce qui est du danger pour vous même, pas question, en tout cas je préfère être féminisé que barbare, ce mot de féminisé dans votre bouche est comme une médaille gagnée face à l’ignominie


        • Gavroche 2 juin 2017 18:35

          Aimer la corrida ? ou les combats de coqs ?de chiens ?


          Certains à l’époque aimaient aussi les combats de gladiateurs, tout heureux sur les gradins de brandir le pouce vers le bas. tue tue !

          Le sang et la barbarie a toujours attiré des tas de gens !! sans parler des guerres boucheries où l’on s’embrochait joyeusement avec des baïonnettes pour faire plaisir au roi, ou à Napoléon.

          Imaginons qu’il y a peu, des médecins, des officiers, des militaires, peut-être bons pères de famille, éduqués et tout et tout se délectaient de brûler dans des fours des millions d’êtres humains qui ne leur avaient rien fait !

          Moi je suis pour inverser les rôles, le taureau est le torero, et le torero prend la place du taureau, il fera face au picador, aux banderilleros , et s’il est gracié il sera achevé dans un abattoir. 

          • pallas 2 juin 2017 18:47

            @Gavroche

            Les toréadors sembleraient avoir un probleme avec la « Virilité », personnellement la mienne va très bien, vous aussi à a ce qu’il me semble.

            Ils tuent des animaux uniquement pour ça, c’est toucher le fond.

            Je pense qu’ils devraient personnellement consulter un sexologue, voir un un chirurgien et psychiatre.

            Je préfère nos bonnes joutes verbales sur les autres sujet, c’est plus sérieux.

            Salut


          • Gavroche 2 juin 2017 18:57

            @pallas



            « Je préfère nos bonnes joutes verbales »

            Bravo ! voilà qui est gratifiant ! la bonne tchatche , confronter les idées et les arguments, tout en étant capable de dire quand c’est le cas « je me trompais, tu m’a convaincu ».
            Quand la discussion reste respectueuse des idées de chacun, courtoise et tout...

            Malheureusement sur AV, on a plus de chance d’obtenir des insultes ou des grossièretés quand ce ne sont pas des menaces si vos arguments ou vos idées déplaisent. Heureusement pas toujours :-)

            Mais ça s’aggrave de jour en jour.


          • mmbbb 3 juin 2017 09:58

            @Gavroche Comme Pirate dans ce media qui n admet aucune contradiction en effacant les commentaires genant, j ’adore vos raccourcis . je vous ferai remarquer que les nazis, la jeunesse pronaient avant la guerre un retour a la nature un culte au paganisme et qu Hitler etait vegetarien Donc votre raisonnement est bancal non Sampiero ?


          • Alren Alren 3 juin 2017 16:56

            @Gavroche

            Vous oubliez les supplices terribles et variés que l’on infligeait aux condamnés autrefois.

            Les exécutions sur la roue en particulier attiraient des foules énormes, car voir souffrir des heures un homme ou une femme avant de mourir, c’était quand même plus excitant que voir mourir une bête.


          • Gavroche 3 juin 2017 17:18

            @Alren


            J’oublie ça ? et sans doute bien d’autres choses. 

            Il y en a même qui sont perturbés et qui trouvent à redire, alors qu’il n’y a rien à redire quand ont dit que des gens cultivées bien sous toutes coutures enfournaient des êtres humains par millions, sans être gênés le moi,ns du monde.


          • Xenozoid 2 juin 2017 18:42

            je croyais que c’était alinéa,vive le sport,a Quand des vachettes en fury ?

            on tue les footbaleurs aussi ? non ,
            on mange de la viande !!!!!!! smiley

            ça me rapelle un truc africain,je ne mange pas de miel ,je mastique des abeilles

            • Clouz0 Clouz0 2 juin 2017 19:12


              Et vous, vous préférez la corrida ou les films d’horreur ?
              Le parallèle vous parait sans doute un peu osé, et pourtant

              Cette tragédie véridique au centre d’une arène ne transcende-t-elle pas nos représentations de la mort, ne transcende-t-elle pas notre effroi devant une puissance physique animale qui nous surpasse, notre idée du courage, notre répulsion face à la mise à mort, etc...
              La corrida est un spectacle qui me révulse plus qu’il ne me fascine. Mais qui me fascine aussi.
              Sans doute un peu le même procédé pour le spectateur de corrida que pour ceux qui prennent du plaisir à regarder un film d’horreur ? Le frisson de la peur.
              Je préfère quant à moi assister à une corrida que regarder un film d’horreur. 
              J’ai vu en tout et pour tout 3 corridas (et je n’ai pas l’intention d’aller en revoir). Par contre jamais je n’ai pu regarder un film d’horreur, bien sanguinolent, jusqu’au bout.

              Je préfère ce spectacle, bien réel, où un animal est tué, après un combat avec des codes, une certaine esthétique et d’où je sors chancelant, à un spectacle fictif (le film d’horreur) où l’esthétique est un décor en carton pate mais où l’on représente « pour de faux » la mort ou le supplice d’hommes, de femmes ou d’enfants avec tout ce qu’il faut de véracité pour faire plus gore. 
              Cela je ne peux littéralement pas l’avaler même si c’est du cinoche. 
              S’en tirer avec la bonne conscience de se dire que tout ça n’est qu’une illusion, que rien de ce que l’on voit à l’écran n’est vrai... mais être capable de regarder des mutilations, de la souffrance humaine me dépasse.
              Alors à tout prendre je préfèrerais encore retourner voir une corrida que de me taper un film d’horreur.


              • pallas 2 juin 2017 19:23

                @Clouz0

                Ho, merveilleux discourir (rire).

                Vous ne connaissez rien de la véritable souffrance, voir celui de la survie.

                Votre existence n’est que de « ce penser croire ».

                Si vous voulez apprendre la survie véritable, je ne sais pas, vivez en Banlieue Parisienne.

                N’ayez que seul but dans votre existence n’avoir qu’un toit, pouvoir manger à votre faim, je ne sais pas moi. Un simple conseil évidemment

                Ceci est mon expérience personnel.

                Vous fantasmez sur une existence de Souffrance, si vous tenez tant à souffrir, faites le.

                Vivez dans La Pauvreté et la Violence.

                Salut


              • Croa Croa 2 juin 2017 23:40

                À Clouz0,
                .
                LA PERVERSION C’EST EXACTEMENT ÇA !  (Merci)


              • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 2 juin 2017 20:27

                @Fergus

                Mais oui au steak !? ^^


              • pipiou 2 juin 2017 22:55

                Moi je suis contre la pêche qui consiste à faire souffrir le poisson agonisant pendant plusieurs minutes sur le pont du bateau ou au fond de la musette.

                Une torture volontaire encore abondamment pratiquée de nos jours sans qu’on s’en émeuve le moins du monde.



                  • marmor 3 juin 2017 10:34
                    Certains ignares détestent l’opéra sans jamais en avoir écouté un, d’autres fustigent les courses de F1, sans rien y connaître, d’autres encore critiquent la chasse sans jamais avoir tenu un fusil, d’autres s’en prennent aux loups, et d’autres encore, n’ayant jamais assisté à une corrida écrivent même des articles à charge ! Drôle de monde.
                    Quand je lis le texte de l’auteur, je me dis qu’Ernest Hemingway n’aurait pas mieux transcrit la beauté de ce spectacle. Et ce ne sont pas les pantalonnades d’un corse ou d’un breton qui me feront changer d’avis.

                    • Fergus Fergus 3 juin 2017 11:48

                      Bonjour, marmor

                      Désolé, mais votre commentaire est peu pertinent.

                      Prétendre détester l’opéra sans en avoir entendu un seul est en effet une ânerie, mais en réalité très peu de personnes ne se risquent à ce genre d’affirmation.

                      Fustiger les courses de F1 sans rien y connaître est en revanche parfaitement recevable tant ce sport, qui ne vise que le plaisir d’une minorité, est un archétype des atteintes à l’environnement. Et l’alibi des améliorations techniques répercutées dans la construction automobile prête à sourire tant il est bidon.

                      Critiquer la chasse sans avoir tenu un fusil est tout aussi légitime dès lors que la chasse en question n’a pas pour finalité de nourrir ceux qui y participent. Encore faut-il différencier les différentes formes de chasse, entre le paysan du Cantal (tels certains de mes cousins) qui va tenter de ramener un lièvre et les bourgeois de Sologne qui, en battue, massacrent en une après-midi des dizaines de faisans à seule fin de ramener une belle photo pour épater les amis.

                      S’en prendre aux loups relève du débat sans fin : cet animal a existé chez nous et l’on peut penser qu’il y a encore sa place ; mais les arguments des éleveurs de brebis ne sont pas moins recevables. Bref, cette question est insoluble.

                      Enfin, parler de « pantalonnades » pour des rappels de la dignité humaine et du rapport à la vie des êtres vivants est la manifestation d’une inconscience insigne !


                    • Croa Croa 3 juin 2017 12:17

                      À marmor,
                      Ce n’est pas parce qu’on n’a pas vu la chose qu’on ne la connaît pas. C’est même là plupart du temps parce qu’on s’est bien renseigné qu’on ne veut surtout pas voir ça !


                    • marmor 3 juin 2017 12:19
                      @Fergus
                      Juste pour répondre à l’omniscient que vous êtes, qualifier de bidon l’évolution des autos à travers les innovations de la course automobile , cela prouve votre insigne ignorance : quid de l’ABS, des ponts auto-bloquants, des freins à disque, des améliorations aérodynamiques, des embrayages automatiques, des commandes de boîte à palettes, des pneus, de la tenue de route, toutes innovations qui ont été testées sur les autos de course avant d’être vulgarisées.
                      Pour l’opéra, vous dites une bêtise, 90% de la population lambda n’a jamais pris la peine, ou le plaisir d’écouter et comprendre un opéra, comme 90% des gens ne connaissent rien à la traque du gibier et se réfèrent, comme vous, aux chasses des bourgeois en Sologne. Idem pour la corrida où vous voyez la paille sans voir la poutre qui vous aveugle, vous et les bouffeurs de viande issus d’abattoirs innommables. Pantalonnades disais-je. Qui vous permet de juger de la pertinence de mes propos ?Vous pensez donner des leçons de pertinence dans tant de domaines où vous n’y connaissez pas grand chose ?Un peu de modestie , Professeur tournesol !
                       

                    • Fergus Fergus 3 juin 2017 13:52

                      @ marmor

                      « quid de l’ABS, des ponts auto-bloquants, des freins à disque, des améliorations aérodynamiques, des embrayages automatiques, des commandes de boîte à palettes, des pneus, de la tenue de route, toutes innovations qui ont été testées sur les autos de course avant d’être vulgarisées. »

                      Toutes ces innovations étaient dans les tuyaux ! Et si certaines d’entre elles ont bénéficié d’un coup de pouce par le biais de la course automobile - qui ne se résume pas à la Formule 1 -, tous les spécialistes sont d’accord pour dire qu’elles auraient vu le jour quelques mois ou quelques années après.

                      Sur les 90 % qui ne connaissent pas l’opéra, je suis d’accord. Mais encore une fois, seule une minorité affirme « ne pas aimer », l’a majorité se contentant de dire « je n’y connais rien » !

                      Si j’ai toujours refusé de porter un fusil, je connais très bien la chasse, étant d’une famille de paysans qui était composée de nombreux chasseurs. Par chance, la plupart des membres de ma famille ont arrêté de s’adonner à cette activité de mort pratiquée le plus souvent sans nécessité.

                      Pour ce qui est du parallèle grotesque entre la corrida et les abattoirs, je suis désolé de vous dire que c’est pitoyable. Certes, les pratiques de certains établissements sont ignobles, en effet. Mais on ne peut comparer la mise à mort exécutée pour la jouissance du spectateur et celle dont la finalité est alimentaire !

                      Enfin, je ne prétends rien professer : je donne une opinion qui m’est dictée par ma conscience et par mon respect foncier de la dignité du vivant !


                    • pipiou 3 juin 2017 14:41

                      @Fergus

                      Sauf que les accusations que vous portez sur les spectateurs de corrida qui viendraient « pour voir souffrir un animal » sont fausses et vous portez ce jugement erroné parce que vous parlez en méconnaissance de cause.

                      Et accuser à tort n’est pas en soi une attitude positive.


                    • marmor 3 juin 2017 16:19
                      @Fergus
                      tous les spécialistes sont d’accord pour dire qu’elles auraient vu le jour quelques mois ou quelques années après.
                      Lapalisse n’aurait pas dit mieux !! De quels spécialistes parlez vous ? Car si vous évoquez la pertinence, sachez que mon domaine de compétence est l’automobile sous toutes ses formes, depuis quelques décennies. Tous les grands constructeurs ont testé les avancées technologiques à travers la compétition automobile, et bien sûr les « spécialistes sont d’accord...... » Mais, bon, vous aimez avoir le dernier mot, alors je vous le laisse.

                    • Fergus Fergus 3 juin 2017 16:19

                      Bonjour, pipiou

                      Ben voyons ! Ces spectateurs ne sont pas attirés par la souffrance. Pas plus sans doute que ceux qui voient se déchirer des dogues dans les combats de chiens, ou des coqs aux ergots aiguisés tout spécialement s’étriper joyeusement ! 

                      Une confidence : j’ai eu un collègue informaticien originaire de Sommières. Bien qu’en mettant en avant l’esthétique des gestes pour se justifier, lui au moins reconnaissait qu’il prenait du plaisir à ces tortures animales.


                    • Fergus Fergus 3 juin 2017 16:26

                      @ marmor

                      « ont testé les avancées technologiques à travers la compétition automobile »

                      Eh oui, tout est là, dans le « testé ». Mais ces innovations sont également passées par des essais en laboratoire. Exactement comme pour les pneus chez Michelin : lorsqu’ils arrivent sur des pistes - à commencer par celles de l’entreprise -, ils sont déjà opérationnels.

                      Et puis la compétition automobile, ce n’est pas - fort heureusement - que la Formule 1, il y a aussi les rallyes, avec des véhicules plus proches des conditions d’usage des modèles de série à venir.


                    • marmor 3 juin 2017 16:29
                      @pipiou
                      Ne vous inquiétez pas Pipiou, Fergus et ses jugements péremptoires, sait TOUT sur TOUT ! En matière judiciaire, il a des amis magistrats qui lui ont dit que ..... en paysannerie, il a des cousins en Auvergne qui .... en musique, il a des amis dans le baroque, le lyrique et le pré-colombien, en pêche il a un ami armateur qui lui a dit que....en peinture, il a un ami qui l’a initié à la peinture florentine qu’il maîtrise.... etc etc ... Mr Fergus vit par procuration....et cela lui donne l’autorité et l’expertise de juger la pertinence des propos des autres, quel qu’en soit le domaine, puisqu’il est omniscient .... sur wiki !

                    • alinea alinea 3 juin 2017 16:46

                      d@Fergus
                      l’anthropomorphisme est à géométrie variable,je ne m’y attarde pas.
                      la seule chose dégueulasse dans la corrida, c’est le moment où, au pré, on incite, à cheval, les taureaux à rentrer dans des couloirs, au toril puis, seule issue, le camion, voie sans issue.
                      Mais c’est le lot de toutes les bêtes qui partent à l’abattoir.
                      Je n’aime pas la trahison, donc je n’aime pas l’élevage, et je n’aime pas la corrida.
                      Mais, dans l’arène, le taureau combat, c’est sa nature, il ne souffre pas ; le taureau est franc et brave, c’est-à-dire courageux, il se bat ; on le leurre, c’est dans ce leurre que réside la trahison éternelle de l’humain envers toute chose.
                      Mais le taureau ne le sait pas. Il ne souffre pas plus du combat avec un homme que d’un combat avec un autre taureau, sauf qu’avec un autre taureau, son agonie est plus longue.
                      Les aficionados huent le torero qui a manqué la mort immédiate du taureau. Aucun aficionado ne va à la corrida pour voir souffrir ; aucun. Et quand le torero est bon, le taureau ne souffre pas.
                      Imagine toi qu’il souffre bien plus quand il part en troupeau, serré, pour l’abattoir. Aussi le mouton, le cochon.. les animaux ont un sixième sens qui ne les trompe pas.
                      la corrida est le seul lieu de la mort donnée par l’homme à l’animal qui soit respectueuse de l’animal.
                      Et cela émotionne les citadins.


                    • marmor 3 juin 2017 16:52
                      @Fergus
                      il y a aussi les rallyes, avec des véhicules plus proches des conditions d’usage des modèles de série à venir.
                      Ah,ah, si vous arrivez à trouver UN boulon identique sur la Citroen Xara WRC de Sébastien Loeb et celle de votre cousin, appelez moi vite !!! A part la carrosserie qui a un vague air de l’auto de série, tout le reste, vous n’êtes pas prêt de le trouver dans votre auto, sauf quand les ingénieurs auront fini de « tester » et vulgariser. 
                      Restez donc dans l’humanitaire, vous avez du boulot en méditerranée en ce moment !

                    • Fergus Fergus 3 juin 2017 18:01

                      @ marmor

                      Si les boulons ne sont pas les mêmes, le principe de l’innovation est le même, et celle-ci ne fonctionnera sur un véhicule de série que si elle n’est pas condamné à rester à l’état de prototype, ce que vous savez fort bien !


                    • Fergus Fergus 3 juin 2017 18:13

                      @ marmor

                      Non, je ne sais pas pout sur tout, et c’est heureux car ma vie serait invivable.

                      Par exemple, je ne sais rien ou presque sur le jazz, rien ou presque sur la Lorraine, rien ou presque sur l’Espagne où je n’ai jamais mis les pieds, rien ou presque sur le travail du verre, rien ou presque sur la voile de plaisance, rien ou presque sur des centaines de sujet. Mais état d’un naturel très curieux et ayant pas mal voyagé, il y a un certain nombre de sujets que je connais bien sans me prétendre spécialiste pour autant.

                      Merci d’éviter ces pitoyables persiflages.


                    • Fergus Fergus 3 juin 2017 19:59

                      @ Marmor

                      Ah ! j’ai oublié : si je connais les grands principes du fonctionnement d’une voiture, je suis nul en mécanique ! smiley


                    • Old Dan 3 juin 2017 11:11

                      Une pratique néolithique primitive
                      par des psychotiques simplets mal compensés
                      pour des frustrés biologiques en mal de sensations estivales...
                      .
                      ... Bof ! Pas de quoi en faire une « célébration culturelle »


                      • marmor 3 juin 2017 12:22
                        @Old Dan
                        Une pratique néolithique primitive
                        Comme baiser sa femme pour faire des gosses !

                      • Old Dan 4 juin 2017 05:31

                        @marmor, l’afficionado
                        Euh... Et ta femme (à toi !) l’as-tu faite exciser* par un quelconque marabout ?
                        .
                        *... au nom de la sainte tradition, bien sûr. Pfff...


                      • marmor 4 juin 2017 16:55
                        @Old Dan
                        Non, je m’en suis chargé personnellement, avec les dents !!

                      • TSS 3 juin 2017 13:01

                        Dernièrement un torero s’est fait encorner mortellement

                         je me suis servi un apéro ! 1 de moins.

                         L’auteur oublie ,dans son amour de la corrida toute la preparation

                         du taureau avant la mise à mort -les banderilles + le sectionnement

                         des muscles superieurs du cou ,il ne peut plus relever la tete.

                         ce n’est pas à armes egales... !!


                        • pipiou 3 juin 2017 13:25

                          @TSS

                          Ah parce que plus jeune vous croyiez que c’était à armes égales ? hé bé.

                          Mais comme vous le soulignez vous-même le taureau a sa chance.
                          Ce qui n’est pas le cas à l’abattoir, à la pêche, à la chasse, à la dératisation où à l’éradication des fourmillières et des nids de taupes.


                        • TSS 3 juin 2017 23:56

                          @pipiou

                          Quand j’etais plus jeune c’etait même pire que maintenant car à l’epoque

                           les chevaux des picadors n’etaient pas caparaçonnés et souvent

                           ils se faisaient eventrer !!

                           La peche est un peu differente !. Vous pouvez avoir 500 kgs de poisson

                           autour de votre ligne si ils n’ont pas envie de mordre....nada ... !!


                        • Pierre 3 juin 2017 13:44

                          Marrant que les p’tites bites, qui ne se sont jamais retrouvées à quelques millimètres des cornes d’un taureau de six cents kilos et qui, au mieux, n’ont rencontré des animaux dangereux qu’au zoo du coin avec leurs enfants et leur belle-mère, se gaussent de la virilité des toreros...


                          • TSS 3 juin 2017 23:49

                            @Pierre

                            Plus jeune, avec ma petite bite,en Algérie,j’ai eu affaire à bien plus

                            dangereux qu’un taureau.

                             Etant campagnard ,je peux vous dire qu’un taureau si vous lui

                             foutez la paix ,il ne vous regardera même pas... !!


                          • Pierre 4 juin 2017 00:05

                            @TSS
                            Le taureau de combat est une race espagnole à la combativité particulière. Normal donc que les ploucs à p’tite bite d’ici ne connaissent que les nôtres généralement amorphes...


                          • Pierre 4 juin 2017 15:26

                            @Pierre
                            ...comme quoi p’tite bite et très grande gueule sont compatibles...


                          • Christian Labrune Christian Labrune 5 juin 2017 16:50

                            @TSS
                            Je me souviens que dans une grande prairie de l’Indre, à la fin des années soixante, je m’étais amusé, pour voir, à agiter un chiffon devant un grand troupeau de bovins. Au début, rien ne se passe. Les têtes se lèvent et on vous regarde paisiblement, un peu fixement tout de même. Mais tout d’un coup, et sans qu’on sache pourquoi, le groupe avec son énorme taureau se met en marche, et de plus en plus vite. Et plus on court, plus la troupeau accélère.
                            Il y avait une frêle clôture électrifiée, et je m’étais dit que si je l’abordais par une trajectoire perpendiculaire, rien ne les arrêterait. J’avais donc choisi de courir le plus longtemps possible le long de la clôture avant de sauter pour la franchir. Le procédé est efficace et je le conseille aux amateurs. Depuis, je n’ai plus jamais couru aussi vite.
                            Il faut vraiment être jeune et con comme je l’étais alors, pour embêter ces magnifiques créature, ni moins intéressante ni moins belles que les girafes, les lions ou ces rhinocéros qui fascinaient tellement Salvador Dali. 


                          • Christian Labrune Christian Labrune 5 juin 2017 16:54

                            ERRATUM
                            Que de fautes de frappe et de marques du pluriel manquantes ! Excuses.


                          • Pierre 5 juin 2017 22:52

                            @Christian Labrune
                            Ce qui vous manque surtout, c’est de savoir que le taureau de combat est une race espagnole particulière, combative et qui n’a rien à voir avec les autres races, bovins plutôt paisibles.


                          • Debrief 3 juin 2017 15:05

                            Il y a donc des mâles qui ont besoin de scènes de torture d’un bovin pour se différencier des femmes ? Ces petits couillus feraient mieux d’aller les baiser pour être sûrs qu’ils en ont.

                            Et si ça ne suffit pas, faire un peu de MMA pour se confronter à autre chose qu’un animal dont le désavantage en combat et la défaite sont programmés.

                            Quant à la « mort glorieuse » du taureau comparée au chien écrasé (lu dans les commentaires), faut vraiment avoir un cerveau de vache pour sortir de telles inepties.


                            • marmor 3 juin 2017 15:47
                              @Debrief
                              Encore un !!! 
                              Il y a plus de femmes que d’hommes au spectacle de la corrida  !!!

                            • Christian Labrune Christian Labrune 5 juin 2017 22:16

                              faut vraiment avoir un cerveau de vache pour sortir de telles inepties.

                              @Debrief

                              Voilà une remarque bien désobligeante pour les vaches. J’ai assez d’estime pour ces charmants herbivores pour les estimer incapables d’une pareille imbécillité.


                            • Pierre 5 juin 2017 22:57

                              @Debrief
                              tellement ignorant, vous êtes ! Lors des corridas, des femmes sont dans tous leurs états qui sont largement exploités par les toreros !


                            • PiXels PiXels 3 juin 2017 20:14
                              « Comprendre la corrida »Titre erroné (mais c’est le principal NON-argument des aficionados... si on N’AIME PAS c’est parce qu’on ne connaît pas ou on ne comprend pas [ce n’est pas en prenant les gens pour des cons qu’on a les meilleures chances de les convaincre])

                              Le bon titre aurait dû être :« Tenter d’e justifier l’injustifiable ... ou L’Apologie de la Cruauté et de la Barbarie (à coups de contre-vérités [1], de sophismes [2], et d’enfumage [3]) »

                              Rien de nouveau dans le texte d’un « auteur » qui ne comprend même pas le caractère contre-productif de sa démarche.

                              [1] Exemple « contre-vérité » 

                              «  les positions sont irrémédiablement tranchées : 50 % de pour et 50 % d’opposés. »

                              La VERITE est légèrement différente !

                              En 2015 c’étaient 73% des Français qui étaient Favorables à la suppression des corridas avec mise à mort (et sachant que la « tendance forte » de l’évolution va dans ce sens... [48% en 2007, 66% en 2010.... donc probablement aux alentours de 90 ou 95 en 2020/2025 !!)

                              On est donc déjà assez loin du 50/50 annoncé !!!


                              Et si on comprend que bien évidemment les 27% « contre » sont très loin d’être TOUS des « amateurs » mais pour la plupart des personnes seulement hostiles à « l’interdiction » (sans d’ailleurs connaître tous les « tenants et aboutissants »on en déduit qu’on a bien affaire à UNE INFIME MINORITÉ qui IMPOSE ses « caprices pervers » à une MAJORITÉ toujours plus grande de citoyens qui ne supportent plus philosophiquement ces pratiques tortionnaires dégradantes pour « l’Humanité » !

                              [2] Exemple de sophisme ( y a l’embarras du choix !) 

                              « Si j’étais un toro je préférerais passer 4 à 5 ans à gambader en liberté dans les immenses pâturage près de Salamanque au sud de l’Espagne, plutôt que d’être élevé en batterie sans liberté pour une croissance la plus rapide possible avant l’abattage en série  »

                              Le « raisonnement » ne tient pas 1/2 seconde.

                              Trois façons simples de le démolir (liste non exhaustive) :

                               - en expliquant l’arnaque qui consiste à partir du présupposé qu’il n’y aurait que deux solutions :
                               quid d’une troisième genre : si j’étais toro JE PRÉFÉRERAIS qu’on me laisse vivre ma vie de taureau (gambader dans les immenses pâturages blablabla + faire mon VRAI boulot de taureau [si je suis si bien « équipé » c’est pas uniquement pour faire fantasmer les bourgeoises en manque) ... jusqu’à...ma « belle mort » [naturelle]... je vous jure que « SI J’ÉTAIS toro »... c’est ça que je préférerais !!!!

                               - en expliquant l’autre arnaque qui consiste à comparer au « PIRE » pour « justifier » le MAL ( « l’abbattage en série »)

                               - en « transposant » ces « logiques » pour démontrer qu’elles ne le sont pas !

                              Si j’étais une pauvre cambodgienne de vingt ans condamnée à crever de faim je préférerais qu’un proxénète me « vende » à de richissimes vioques (bedonnants et pustulants et en échange de succulents big-macs) 
                              Le « cercle » étant tellement « vertueux » ceux-ci pourraient m’engrosser à répétition et les mômes qui sans cela n’auraient jamais eu la « chance » de naître pourraient à leur tour être vendus dès 4/5 ans (faut pas exagérer non plus) à des réseaux pédophiles.

                              Et preuve qu’on pourrait faire « encore plus dégueulasse » mais que « on n’est pas des sauvages »... on ne va même pas les exciser !

                              Elle est pas belle cette « logique » ?? ... c’est pas du « gagant/gagnant » ?


                              • PiXels PiXels 3 juin 2017 20:14



                                [3] Pour l’Enfumage, je vais pas m’étendre.

                                Essayer de faire passer des séances de torture publique pour... de l’art !!!
                                Fallait oser (ou juste y penser !)

                                Il n’y a pas si longtemps les foules se massaient en place de grève pour jouirdu spectacle assuré par Charles Henri Sanson !! (avec la différence qu’eux avaient souvent quelques vraies raison d’en vouloir au condamné)

                              • alinea alinea 3 juin 2017 21:13

                                @PiXels
                                Tu te goures.


                              • PiXels PiXels 3 juin 2017 22:19

                                @alinea
                                .

                                Si TU le dis !

                                Par contre pour les « arguments »...tu me permettras de dire que c’est... un peu léger !!!

                                P.S. J’ai eu envie de répondre à ton commentaire plus haur mais je m’en suis abstenu.
                                Je l’avais fait longuement (4 coms) sur un précédent fil mais n’ai jamais eu de réponse.

                                Encore une fois je comprends que les « habitus » puissent « perturber le »jugement« mais j’ai un peu de mal à comprendre que quelqu’un qui pense (sincèrement) aimer et respecter les animaux puisse se faire complice des tortionnaires et des adeptes de ces »spectacles« d’un autre âge.

                                (il y a une petite centaine d’année, les »loisirs« étaient peu nombreux et les »mentalités«  un peu différentes.. aujourd’hui il existe peut-être des »spectacles« moins barbares et des activités plus »ludiques« ... mais j’attends avec impatience des VRAIS arguments (pour ce qui est de »l’Art« ... je suis photographe et ne me prends pas pour un »artiste« 


                                Je vais te donner un exemple que je connais bien... le mien.

                                Mon père à moi, il n’étai ni chasseur, ni amateur de tauromachie.
                                Mais il a joué au foot jusqu’à 45 ans.

                                Que crois-tu qu’il arriva ?

                                Gamin j’ai rêvé de devenir joueur professionnel. (au FC Sochaux... j’habitais à 2 km du Stade Bonal)
                                 Mais »limité« par mes capacités »physiques« intrinsèques, j’ai assez vite compris qu’il me faudrait renoncer à ce »rêve« .
                                Par contre, je suis devenu »speaker officiel« (pendant 6 ans) du.... FCSM (Football Club Sochaux Montbéliard)
                                J’ai »accompagné« les Stopira, Genghini, Anziani, Franck Sauzée dans maints déplacements en France et même en Europe (Genève, Salonique).. »pire« , gérant d’une discothèque je leur ai organisé des soirées privées et reçu »en grandes pompes« pour un réveillon de la St Sylvestre...(L’un d’entre eux, moins connu, [Moussah Bezaz] est devenu un de mes meilleurs amis avec lequel j’ai partagé. des instants inoubliables (des vacances au Club Med, des »copines« , la venue à notre table au resto d’un de ses anciens potes en ligue »cadets« de Lorraine dont je tairai le nom mais qui à l’époque était peut-être plus connu que le Pape...mais je vais pas te raconter ma vie !).....en résumé j’étais (raisonnablement) »passionné !!



                                Mais, voila ! J’ai aussi un cerveau.
                                J’ai mûri, pris du recul, compris le « enjeux financiers » et analysé les dérives du sport en général et du foot en particulier... et aujourd’hui non seulement je m’en tape le coquillard mais je ne suis pas le dernier à dénoncer le « sport business » ! (d’ailleurs pendant que j’écris ces lignes, ma TV est sur la chaîne C8 qui retransmet la Finale de la Champion’s League.. et tu vois tout l’intérêt que j’y porte !)

                                Comme quoi, les « habitus ».. c’est aussi une question de cerveau !


                              • alinea alinea 3 juin 2017 23:13

                                @PiXels
                                En 1996, je n’avais jamais vu une vache noire, j’ignorais jusqu’à leur existence ; inutile de te dire que j’étais « anti corrida ».
                                Je suis tombée raide dingue des taureaux veaux vaches Camargue ( rien à voir avec la corrida) par le hasard d’une rencontre. J’y ai donné ma vie à un point que tu ne peux imaginer.
                                En octobre 1999 jusqu’en juin 2000, j’ai fait un stage CAP pour devenir manadier ( avant cela, bien longtemps avant, j’avais fait un doctorat de linguistique) ; j’ai eu l’occasion de travailler dans des ganaderia françaises, rencontrer des mayorals espagnols, et j’ai été initiée à la corrida en 2000, au cours de la féria d’Arles, avec, entre autre, un véto qui nous donnait des cours et qui était le véto des arènes.
                                j’ai tout appris des toros.. et des relations hommes/bêtes dans ce milieu ; je n’en ignore pas les dérives actuelles face au fric ;dans la bouvine c’est pareil, je m’abstiens d’en voir le moindre spectacle.
                                les anti corridas sont comme j’étais : de parfaits citadins propres sur eux, ignorants, haineux et méprisants, et surtout, qui n’ont jamais réfléchi ni jamais eu la curiosité de s’instruire. je parle des actifs ; je les conchie.
                                J’ai vu cinq corridas ; je savais quelle attitude aurait le toro, j’en ai vu avec de bons toreros, et avec des mauvais. C’est tout ; je pourrais aller à toutes les corridas gratos vu que je suis amie avec les responsables des arènes de Nîmes.
                                Quant à Marie Sara, je ne l’ai jamais vue toréer à cheval, mais on ne m’en a dit que du mal.
                                je n’ai pas vu tes commentaires, sinon j’y aurais répondu.
                                j’aime les animaux au point de leur donner ma vie depuis plus de vingt ans, je les aime assez pour n’éprouver pas l’ombre d’un moindre anthropomorphisme.
                                je suis végétarienne.


                              • TSS 4 juin 2017 00:18

                                @alinea
                                les anti corridas sont comme j’étais : de parfaits citadins propres sur eux, ignorants, haineux et méprisants, et surtout, qui n’ont jamais réfléchi ni jamais eu la curiosité de s’instruire.

                                Je suis un gars de la campagne qui a tué et vu tuer des animaux ,pour les manger

                                 pas pour pour le plaisir d’un troupeau de voyeurs.

                                 j’ai peché pendant des journées,dans un pré, avec un taureau qui venait brouter derrière

                                 moi et à qui je pouvais gratter la tete (il aimait çà)en faisant bien attention de

                                 ne pas toucher l’anneau qu’il avait dans le mufle... !!

                                 


                              • alinea alinea 4 juin 2017 00:34

                                @TSS
                                J’ai dormi des siestes, les flans contre les sabots d’une vache sauvage.
                                la corrida n’est pas un loisir, ce n’est pas alimentaire non plus.
                                Je m’en fous, je n’aime juste pas qu’on critique ce qu’on ignore, car la corrida possède une profondeur symbolique, la seule à contenir autant d’éléments de notre psyché puisque notre monde se fait un devoir de rendre tout rentable, plat, matériel.
                                Et réfléchissez à ce que sont la vie et la mort, dans notre monde d’aujourd’hui. C’est hallucinant.


                              • PiXels PiXels 4 juin 2017 12:02

                                @alinea
                                .

                                Me sachant relativement éloigné d’un parangon de vertu je m’efforce de ne pas « juger » les autres.
                                Je fais des « constats » que je tente d’analyser le plus objectivement possible.

                                Quand, sur certains sujets particulièrement clivant je sais par avance que je ne ferai pas bouger ses positions d’un millimètre, je m’abstiens de répondre à mes contradicteurs afin de ne pas nous embarquer mutuellement dans la spirale d’un « débat » stérile.

                                Tu l’as peut-être remarqué, c’est ce que j’ai fait à propos de l’astrologie.
                                (Tes « prédictions » astrales annonçant la victoire de la Le Pen ayant donné le résultat que tu sais, je n’ai pas ressenti la nécessité de revoir mes positions)
                                Quiconque a le droit de croire à ce qu’il veut tant qu’il n’emmerde pas les autres.
                                Et c’est mon point de vue sur l’astrologie (tant qu’on a pas affaire à des escrocs profitant de la gogolitude de pauvre bougres pour leur soutirer leur maigre pécule !)

                                Mais pour la corrida, on est sur un autre registre.

                                Le « débat » est bien évidemment impossible ici.
                                Comment aborder « sereinement » les mille facettes du sujet sans risquer de « blesser » ?

                                Si dans mon précédent commentaire, j’ai fait une petite digression sur mon « passé », ce n’est pas pour le simple plaisir d’étaler ma vie privée.
                                J’ai tenté de te faire comprendre qu’à condition d’en consentir les efforts nécessaires (d’où la référence à Brel) on peut faire évoluer son point de vue personnel y compris sur des sujets que l’on pensait « tranchés » !

                                Tu m’expliques comment tu en es venue à « apprécier » la corrida.
                                Je l’entends et je pense « comprendre ».

                                Mais je fais plusieurs constats.
                                (J’espère que tu ne les prendras pas pour des « accusations »)

                                Je remarque que pour l’occasion tu fais tienne des pratiques que je pense, tu n’approuves pas habituellement.

                                Tout d’abord, pour cet « argument massue » décliné de moultes façons :
                                « les anti corridas sont comme j’étais : de parfaits citadins propres sur eux, ignorants, haineux et méprisants, et surtout, qui n’ont jamais réfléchi ni jamais eu la curiosité de s’instruire. je parle des actifs ; je les conchie. »

                                Moi, ce que je « conchie » ce sont le généralités « amalgamantes »
                                (« les français » ceci, « les arabes [musulmans] » cela, etc.)

                                Donc déjà, écrire « LES anti corridas ».... smiley
                                Né et ayant vécu toute mon enfance dans la campagne franc-comtoise (donc pas citadin pour un rond et d’ailleurs après une quinzaine d’années passées à Toulouse [et deux à Montpellier] je me suis empressé d’y retourner.. j’habite un minuscule village d’une centaine d’habitants) ... et pourtant j’ai TOUJOURS été « anti corrida » !

                                Et que je sache, je ne suis ni haineux ni méprisant.
                                Je considère la pratique et le « spectacle » barbares et « d’un autre temps ».
                                Je propose des arguments pour exposer mon point de vue mais j’explique également que je comprends les raisons qui font que les « aficionados » sont « SOURDS » à ces arguments.

                                Ensuite et contrairement à ce que tu prétends les plus « engagés » (dont je ne fais pas partie pour plusieurs raisons) sont très (TRÈS) bien informés.
                                Ils savent TOUT de « La corrida », de son « historique » à ses « pratiques » en passant par tous les « justificatifs » (qu’ils ont bien entendu « démontés » un par un).......sauf que bien évidemment ils ne « pratiquent » pas !!

                                Autre « constat : tu ne rechignes pas à l’utilisation de »l’euphémisme qui va bien« ou de la »novlangue« appropriée :

                                 »je n’en ignore pas les dérives actuelles...« (nonobstant que »actuelles« ... ??!!!)

                                 »j’aime les animaux au point de leur donner ma vie depuis plus de vingt ans, je les aime assez pour n’éprouver pas l’ombre d’un moindre anthropomorphisme.« 

                                Anthropomorphisme : (définition personnelle) mot inventé pour, dans 90% des cas, justifier toutes les saloperies que l’humain fait subir pour ses seuls besoins et/ou petits plaisirs personnels aux autres races animales !
                                (sais-tu que, dans le même registre, il n’ y a pas si longtemps, »LA MÉDECINE« affirmait que le système nerveux du nourrisson n’étant pas suffisamment développé, il était insensible à la douleur !) 

                                Et puis comme j’avais envie d’en faire la réponse à mon »voisin« éleveur qui me répétait sans cesse »aimer ses bêtes« ... qu’il envoyait à l’abattoir :
                                 »SVP, si c’est VOTRE façon d’aimer je préfèrerais que vous me détestiez !« 

                                Comme tu le devines j’aurais plein d’autres trucs (désolé pour la pauvreté du mot, chère Docteure en Linguistique smiley ... je n’ai malheureusement pas ton niveau mais je suis un passionné... et donc pour des stages visant à mon »perfectionnement", c’est quand tu veux) à te dire mais je vais conclure sur une partie de ta réponse à TSS :


                                                                                   .../...



                              • PiXels PiXels 4 juin 2017 12:08

                                .../...



                                « Je m’en fous, je n’aime juste pas qu’on critique ce qu’on ignore, car la corrida possède une profondeur symbolique, la seule à contenir autant d’éléments de notre psyché puisque notre monde se fait un devoir de rendre tout rentable, plat, matériel. »

                                Et tu te permets de reprocher aux « anti » d’être des « citadins bobos » !!!

                                Mais passons....
                                C’est exactement du même tonneau que le caractère prétendument « artistique ».

                                La « symbolique ».
                                1) Ça doit lui faire « vachement » plaisir au taureau, pendant qu’un connard déguisé en clown (c’est pas du mépris, c’est de l’humour...noir) lui enfonce des « banderilles » (mais comme lui aussi est insensible à la douleur) et au final plus ou moins « habilement » une épée dans le museau.. d’apprendre qu’il participe à une « symbolique » ! smiley (oui, je sais, je fais de « l’anthropomorphisme »)

                                2) Puisque tu veux parler de « symbolique » et que ce mot fait partie de la catégorie de ceux auxquels on peut faire dire n’importe quoi. personnellement je vois surtout comme « symbolique » dans cette mascarade pathétique la prétention de l’humain à sa toute puissance sur son environnement. « L’habit de lumière » symbolisant la « lumineuse » suprématie intellectuelle... et pour le droit de vie et de mort... je te laisse deviner.
                                Pour les oreilles et les « corones » j’ai pas encore d’idée....

                                Mais ce qui est certain, c’est qu’avec une telle « symbolique » pourquoi se gêner ?

                                Allons y gaiement (ou plus exactement .. ne changeons rien)
                                Les baleines ça ne sert qu’à fabriquer des produits « cosmétiques ».. zigouillons les requins pour bouffer leurs ailerons (en plus ça dérange les surfeurs), les éléphants et les rhinocéros pour leurs défenses, les tigres et les lions pour... ben juste pour des « trophées », les abeilles parce qu’elles sont trop connes pour pas comprendre qu’il ne faut pas respirer les produits « phytosanitaires » (ça pique un peu parfois, la « novlangue »), etc...

                                Tu vois, « la symbolique » c’est comme l’art (surtout le « contemporain ») [si tu ne connais pas Franck Lepage je te conseille d’avoir la curiosité de cliquer sur ce lien].. c’est « sympa » mais ça fait difficilement un argument « convaincant ».

                              • alinea alinea 4 juin 2017 13:55

                                @PiXels
                                Je ne « crois » pas à l’astrologie, pas en celle que je lis sur des sites !! on peut en faire un autre usage ! mais je m’en amuse parfois.
                                les anti corridas colportent des bruits qui sont totalement faux ; je ne sais pas s’ils sont informés, mais ils montrent le contraire.
                                Je me demande bien pourquoi ils dépensent tant d’énergie pour l’interdire, alors qu’il y a tant à faire ailleurs, pour du bien pire !
                                L’idée de vouloir faire interdire quelque chose rentre dans l’ordre de mes intolérances ; s’il y a « retard » en civilisation, c’est à la société d’évoluer.
                                Moi aussi j’ai passé mon enfance en Franche-Comté, c’est pourquoi je ne connaissais pas les vaches noires !
                                mais j’ai quasi tout dit dans mon article, je ne sais même pas pourquoi je suis venue ici ;peut-être qu’à lire les certitudes de certains avec, en corollaire, le ton condescendant et accusateur, m’a énervée.
                                Vu qu’il y a eu beaucoup d’incompréhension volontaire, je répète : les vaches Camargue, ni les taureaux, ne sont toréées !
                                sache aussi que pas plus de deux cents toros sont tués chaque année, en France, dans les arènes ; c’est ce qui se tue par jour dans les abattoirs !!
                                Si tu lis mon article, tu comprendras pourquoi je pense que ceux qui veulent faire interdire la corrida, ne le font pas par « bons sentiments ». C’est tout autre chose.


                              • Christian Labrune Christian Labrune 5 juin 2017 01:00

                                L’idée de vouloir faire interdire quelque chose rentre dans l’ordre de mes intolérances

                                @alinea
                                Il y a des gens, pas très nombreux et nécessairement fort perturbés, qui sont amateurs de snuff movies. C’est un genre cinématographique interdit partout, et un spectacle qui ressemble par ailleurs tout à fait à la corrida. Je suppose qu’il faudrait donc revenir sur une interdiction bien fâcheuse pour ces braves gens qui regardent probablement l’assassinat réel devant une caméra comme un des beaux-arts ?


                              • PiXels PiXels 5 juin 2017 17:42

                                @alinea


                                .
                                Salut Alinea

                                « On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif »
                                (et tu sais que dit par mois ce n’est pas une insulte : j’aime et je respecte TOUS les animaux.... et les ânes sont loin d’être les plus stupides)

                                Mais pour clore (de mon côté) le débat et pour répondre à (... ces préjugés !... qui « arrangent bien » les aficionados)

                                  - « le taureau combat, c’est sa nature », 

                                 - « il ne souffre pas » [...] quand le torero est bon, le taureau ne souffre pas.«   (anthropomorphisme)

                                  -  »la seule chose dégueulasse dans la corrida, c’est le moment où, au pré....«    
                                  - »ceux qui veulent faire interdire la corrida ne le font pas par bons sentiments« 

                                   - »les anti corridas sont comme j’étais : de parfaits citadins propres sur eux, ignorants, haineux et méprisants, et surtout, qui n’ont jamais réfléchi ni jamais eu la curiosité de s’instruire« 

                                Qui est »ignorant« , »méprisant« , »n’a jamais réfléchi ni jamais eu la curiosité de s’instruire« ... ?

                                Ça va peut-être t’étonner mais si ce type de la vidéo me dit qu’il AIME les taureaux il va un peu moins me faire rigoler (jaune) que quand c’est un torero qui fait ce genre de déclaration.
                                Car dans ce cas-là, ça me fait inévitablement penser à un pédophile incestueux qui expliquerait que c’est pour L’AMOUR qu’il leur porte qu’il sodomise ses propres enfants.
                                Et j’ai tendance à préférer les »mauvais sentiments« de cet »anti corrida« à la »vertu« , et au »franc dévouement désintéressé à la cause taurine« des acteurs et des spectateurs de ce macabre »spectacle« .

                                Je ne suis pas un adepte de la pensée binaire mais je pense qu’il faut être sacrément tordu (ou/et hypocrite) pour prétendre que l’on aime et prendre plaisir à faire souffrir (torturer physiquement) et à tuer ’l’être aimé » !

                                Tout le reste n’est que balivernes et enfumage... auxquels je pense (mais je peux me tromper) tu t’es laissée « piégée » (à l’insu de ton plein gré ?)

                                Car sinon, il faut aussi accepter que les « dérapages » de Strauss-Kahn n’étaient que de simples « troussages de domestiques » ou que « quand une petite fille de cinq ans / cinq ans et demi commence à vous déshabiller... c’est fantastique »
                                (puisque « l’idée de vouloir faire interdire rentre dans l’ordre de tes intolérances »)

                                Selon moi, un acte EST « moral » ou... il ne l’est PAS !
                                Et s’il ne l’est pas... IL FAUT l’interdire. (je ne crois pas à la spontanéité de la vertu chez l’humain)
                                Et, toujours de mon point de vue, torturer (les ustensiles« présentés dans la vidéo ne laissent planer AUCUN doute) et tuer un »être vivant doué de sensibilité« au(x) seul(s) »prétextes« d’un(e) (prétendu) art, sport, spectacle, représentation symbolique, etc ... me semble correspondre à la définition d’un »acte immoral".


                              • Christian Labrune Christian Labrune 5 juin 2017 21:54

                                J’ai vu cinq corridas ;

                                @alinea

                                A mon avis, si on veut se faire une idée assez juste de ce que peut être la corrida, ce n’est pas la peine d’en voir une seule. Le mieux est encore, si on est en province dans une vieille maison familiale, de faire un tour au grenier. On y trouvera probablement de ces épingles à chapeau qu’on utilisait encore entre les deux guerres. Elles mesurent en général près de vingt centimètres et comportent une espèce d’élargissement décoratif assez pesant à l’une des extrémités. A Paris, on trouve ça au marché aux puces et dans les brocantes.

                                Il importe de bien nettoyer la chose à l’alcool, de prévoir éventuellement un rappel de vaccination contre le tétanos. Vous vous placez alors à genoux sur une chaise basse. Un prie-Dieu ferait très bien l’affaire, de préférence « gothique », comme celui de madame Bovary, et vous demandez à un proche de vous en enfoncer deux, une de chaque côté, sur au moins deux centimètres, dans le gras de l’épaule ou entre la peau et l’os des omoplates. Les deux solutions sont possibles et indifférentes : c’est affaire de goût personnel.

                                Ensuite, on se lève et on fait plusieurs fois le tour de son appartement en gigotant autant qu’il est possible. Si ça saigne un peu, ce n’est pas bien grave. Si avec deux épingles à chapeau dans le lard on n’a pas encore bien compris, on en fait ajouter encore deux autres, and so on...

                                En général, après une demi-heure de cette petite expérimentation (mais pour les plus imaginatifs, une expérience de pensée suffit) on a parfaitement compris.

                                Il faut peut-être préciser qu’à l’époque de la médecine expérimentale de Claude Bernard, on n’hésitait pas à pratiquer la vivisection. Ca ne dérangeait pas trop le brave homme d’ouvrir le ventre d’un chien vivant pour voir l’intérieur : l’animal ne pense pas, ne souffre pas, se disait-il, et le cartésianisme avait mis à la mode la théorie de l’animal-machine. Quand on tire très violemment la queue d’un chien, il émet un son, exactement comme la cloche quand on tire sur la corde qui la met en branle. On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien. Il est même probablement plus facile à l’homme de résister à la douleur qu’à une pauvre bête qui ne comprend que fort confusément ce qui est en train de lui arriver.
                                Mon dentiste, qui est un excellent praticien, a quand même tendance à abuser de l’anesthésie et il y a recours même pour un simple plombage. Un jour, comme je m’en étonnais en protestant quelque peu, il m’avait expliqué qu’aujourd’hui les patients ne supportent plus la moindre sensation douloureuse. Mais c’est seulement pour eux-mêmes, apparemment.

                                Je recommande vivement la lecture de cet essai de François Jullien, spécialiste de la pensée chinoise  : « Fonder la morale - Dialogue de Mencius avec un philosophe des Lumières ». On trouve ça parmi d’autres textes dans le gros volume des éditions du Seuil, mais j’en ai possédé aussi une petite édition séparée que je ne retrouve pas. Le premier chapitre s’intitule : « face à l’insupportable » et traite précisément de la souffrance qu’on inflige aux animaux. 


                              • Christian Labrune Christian Labrune 5 juin 2017 22:10

                                la corrida possède une profondeur symbolique
                                ----------------------------------------------------------------

                                @alinea
                                Chez les Incas, quand on avait fait des prisonniers, on les étendait sur la pierre sacrificielle. Avec une lame d’obsidienne bien tranchante, on pratiquait une incision à la base de la cage thoracique. Le sacrificateur y plongeait la main, attrapait le coeur, l’arrachait et le présentait au Soleil.

                                Ca, si c’est pas du c’est du symbolique ... !


                              • Pierre 5 juin 2017 23:00

                                @PiXels
                                Vous bouffez de la viande de bestioles ignoblement assassinées combien de fois par semaine ?


                              • alinea alinea 5 juin 2017 23:49

                                @PiXels
                                Je pense qu’il faut interdire toute torture faite à quiconque ; en ce qui concerne les animaux, la vie qu’on leur fait mener dans les camps de concentrations, et la mort ignoble dans les abattoirs.
                                Je pense que ceci, qui n’est pas remis en cause par les anti corridas, est un mlilliard de fois pire que la corrida.
                                C’est tout ce que je dis.
                                Donc, je ne vais pas aux corridas, et je ne mange pas de viande.
                                mais j’ai horreur qu’on défigure le réel.


                              • PiXels PiXels 6 juin 2017 13:28

                                @alinea
                                .

                                « j’ai horreur qu’on défigure le réel. »

                                Alors tu devrais avoir réellement (concrètement) « horreur » de la corrida, de ses « acteurs » (actifs et « passifs » [les « gentils » organisateurs]), ses « adeptes...

                                Parce que QUI »défigure le réel«  ? 

                                Tu as regardé la vidéo que j’ai mise en lien ?

                                D’après toi c’est de lui qu’il faut avoir »horreur« quand il fait la démonstration que le taureau est un animal »sociable« , quand il explique les raisons pour lesquelles il ne laisse pas apparaître sa douleur mais prouve qu’il n’y est pas insensible comme l’affirment les aficionados, quand il permet de prendre conscience du niveau de barbarie en détaillant les »ustensiles« de torture..etc .

                                Ou alors ce sont ces hypocrites qui mentent éhontément à propos d’à peu près tout ce qui tourne autour de »l’activité« pour tout à la fois assouvir une »passion« dont tu finis par admettre qu’elle est pour le moins immorale mais également pour »faire du fric« sur le dos du contribuable, avec les mêmes méthodes pourries que les politicards véreux à coups de lobbying, de »combines« , de »petits arrangements entre amis« , etc

                                La corrida (et c’est tant mieux) attire de moins en moins de spectateurs.
                                La filière est archi-déficitaire, mais les subventions permettent d’enrichir des exploitants/éleveurs, et de verser des primes mirobolantes à certaines »stars« (le »système« étant basé essentiellement sur la fraude et la corruption, comme dans le »milieu politique« la »transparence n’est pas la règle...difficile d’avoir les « vrais chiffres » récents... en 2002, Le Point parlait de ....jusqu’à 152 500€ pour UNE seule séance de torture d’UN torero) 
                                [par souci d’honnêteté, je précise qu’en sens inverse certains « bourreaux » doivent même payer pour être autorisés à assouvir leur sinistre « hobby ».... ce qui ne fait que me les rendre encore plus « misérables »]

                                Et toi qui reproches aux autres une paresse intellectuelle (je passe sur ton « amalgame » ....« LES anti » ), es-tu bien certaine d’avoir fait de ton côté l’effort de savoir QUI sont les VRAIS « anti corrida » (ou te contentes-tu de prendre pour monnaie comptant ce que t’en disent tes « amis ... responsables des arènes de Nimes » ? (ceci pouvant expliquer cela) 

                                Je t’accorde que je n’ai rencontré « physiquement » qu’une « anti »... active.
                                Une charmante dame d’un certain âge et de « condition » très modeste qui amenait ses deux chiens (récupérés à la SPA) à des « cours » d’éducation et de sociabilisation (payants) dans un club canin ou j’effectuais des séances de « tirages de portraits ».

                                (dois-je te préciser que je lui ai offert TOUTES les photos de ses toutous ?)

                                C’est elle qui m’a convaincu (elle n’a pas eu beaucoup d’efforts à faire) de m’inscrire à la « newsletter » du CRAC... et d’en signer les pétitions (avec mes « commentaires » ici et ailleurs, c’est ma seule forme d’implication )

                                Je peux te certifier qu’elle est tout l’opposé de la description que tu fais DES « anti ».

                                Mais comme je n’ai pas pour habitude de faire d’un cas isolé une généralité (en fait j’évite de faire des « généralités »... tout court !) :
                                je peux te fournir des dizaines (des centaines, des milliers) de liens laissant clairement apparaître que dans leur immense majorité, les anti corrida sont tout autant révulsés que toi (et moi) par « les camps de concentration et la mort ignoble dans les abattoirs »
                                Une petite vidéo « soft » et « touchante » (je ne SUPPORTE pas [physiquement] la vision d’images trop « dures ».)

                                Simplement, ils ne font pas dans « hiérarchisation » de « l’insupportable » et comme je te l’ai déjà exprimé considèrent que le PIRE ne justifie pas le MAL.
                                (d’ailleurs même TA « hiérarchie » est subjective et discutable : suivant que l’on prenne plutôt en compte « le nombre » ou « la finalité » [le caractère « philosophique »] le « mal » peut devenir le "pire... et vice versa)

                              • PiXels PiXels 6 juin 2017 17:08

                                @Pierre
                                .

                                « Vous bouffez de la viande de bestioles ignoblement assassinées combien de fois par semaine ? »

                                Vos parents vous auront probablement habitué à « bouffer ».

                                Les miens m’ont appris à « manger » (sans mettre les coudes sur la table et en fermant la bouche pour mastiquer).

                                Je passerai rapidement sur le fait que j’ai généralement plutôt tendance à parler de « pauvres bêtes » ou « d’être vivants doués de sensibilité » quand j’évoque l’horreur que représente pour moi le traitement qui leur est réservé par les humains.

                                Rassurez-vous, je pense avoir compris le sens « profond » (? !) de votre question.
                                C’est un des grands classique de « la question qui tue » (? ??!!!) utilisée par les « pro corrida » et/ ou les « pro chasse » (avec une petite nuance mais je ne développerai pas) pour tenter de combler l’absence totale de « vrais » arguments.

                                La technique n’est pas nouvelle : Schopenhauer (1788 - 1860) dans « L’Art d’avoir toujours raison » mais aussi Socrate (liste non exhaustive) en ont largement préconisé l’usage.

                                (Schopenhauer qui d’ailleurs à ce sujet considérait que
                                « Le comportement des animaux et des hommes [...] est entièrement régi par la fuite de la souffrance »

                                et que

                                 « le terme d’amour peut s’entendre, [...] au sens de compassion universelle devant l’universelle souffrance dont nous sommes tous témoins, soit en tant qu’agents et aussi en tant que patients.[...] est la seule vertu morale qui ait véritablement un sens profond au regard de la condition humaine »

                                Mais comme je n’ai pas pour habitude de me défiler je vais vous répondre :

                                Très (de plus en plus) rarement.
                                Mais OUI, il m’arrive encore de manger de la viande.

                                Et ??? (rappelez moi le sujet)
                                Rassurez-vous, j’ai bien compris où vous vouliez en venir !

                                Faut-il vraiment que je vous explique pourquoi votre « intention » et donc votre question sont complètement stupides ?

                                Allez, juste pour vous aider :

                                Le jour où un référendum proposera « l’abolition du génocide animal » je voterai... POUR !!!
                                Si j’ai employé cette expression, c’est parce que je n’ignore pas que cette « évolution », si elle doit survenir (je pense que ce sera le cas) ne pourra s’opérer que (très) progressivement tant le sujet est complexe à tous les niveaux.
                                Donc merci de ne pas « rebondir » sur un détail quelconque de cette « hypothèse »... le sujet initial étant.. « La corrida ».


                              • PiXels PiXels 6 juin 2017 21:12

                                @Christian Labrune
                                .

                                Je ne suis pas toujours (pas souvent ?) d’accord avec vous.

                                Mais je tiens à préciser que sur ce fil.. je vous ai « plussé » allègrement et « sans modération » !

                                Merci pour vos commentaires et références. smiley

                              • Pierre 6 juin 2017 21:27

                                @PiXels
                                Mais non, le sujet est la souffrance de l’animal sinon pourquoi condamner la corrida ? Donc, vous bouffez de la viande issue d’abattoirs atroces en toute bonne conscience, du moins beaucoup plus souvent qu’il m’est arrivé d’assister à une corrida. Conclusion : par ignorance délibérée, vous êtes à l’origine d’assassinats multiples et inéluctables de pauvres bêtes pacifiques tout en bramant à l’encontre de la corrida où, là, du coup des taureaux peuvent parfois s’en tirer, pouah !!


                              • Christian Labrune Christian Labrune 6 juin 2017 22:46

                                @Pierre
                                La mort est partout. Il y a les abattoirs et il y a les guerres qui sont ce que Voltaire appelait de grandes « boucheries ». Enfant, à la campagne, j’ai vu tuer des volailles, et quand on tuait le cochon, les cris s’entendaient de partout. Tout cela était à faire vomir, et dussé-je crever de faim, je ne tuerais pas un lapin. J’ai eu des perruches apprivoisées, je me souviens que l’une d’elles, un jour, est venue se poser sur mon épaule pendant que je mangeais une cuisse de poulet. J’ai éprouvé une espèce de honte, et je mange de moins en moins souvent de la viande. J’ai si souvent bouffé du canard laqué à Belleville que je n’ose même plus regarder dans les yeux les magnifiques canards du lac des Buttes-Chaumont.
                                Dans vingt ou trente ans, grâce aux nanotechnologies, on saura fabriquer des biftecks entièrement artificiels et on se souviendra de notre époque comme d’une préhistoire.
                                Je ne suis pas pacifiste. La guerre est quelquefois nécessaire, mais malgré les efforts des peintres d’histoire dont on admire les scènes de bataille dans les musées, les guerres n’ont pas grand chose à voir avec l’esthétique, et ceux qui ont l’expérience de la chose n’en parlent jamais qu’avec dégoût.
                                Tuer sans nécessité, ou se divertir à regarder ça, c’est l’abjection même et la régression à la bestialité la plus archaïque.


                              • PiXels PiXels 7 juin 2017 00:34

                                @Pierre
                                .

                                 Du coup, vous êtes encore plus con et/ou hypocrite que je ne le pensais.

                                Pourtant (contrairement au taureau dans l’arène) je vous avais laissé une « porte de sortie ».

                                Alors je vais vous EXPLIQUER.

                                Contrairement à VOUS, je ne suis pas MFGE (mauvaise foi grande envergure).

                                J’aurais pu vous répondre que j’étais végétarien. mais J’ASSUME ma « médiocrité » (ma non perfection) !

                                Mais quand vous écrivez que je « bouffe » (encore une fois, ne vous déplaise.. je « mange ».. donc non seulement vous êtes un con, mais vous aimez répéter vos conneries) « en toute bonne conscience » et que vous concluez.... (c’est tellement débile que je ne vais même pas prendre la peine de copier/coller)

                                Comment dire ?
                                Peut-être.. que vous êtes une Grosse TACHE (sans accent circonflexe)

                                Pour « défendre » la corrida vous tentez de « culpabiliser » les « omnivores » 
                                (désolé pour vous c’est la terminologie « scientifique »)

                                Depuis qu’il est devenu « cueilleur/chasseur » l’humain « mange » de la viande.
                                Je ne dis pas que « c’est bien », c’est juste un « constat » !

                                Du jour où j’ai compris (je devais avoir 8/10 ans) que le lapin que nous « câlinions » le samedi chez mon oncle nous était servi dans l’assiette le dimanche... plus jamais je n’ai mangé de lapin !

                                Mais, à moins d’être un génie (ce qui ne semble pas être votre cas) et compte-tenu des « mentalités » et des « médias » disponibles à l’époque à laquelle je fais référence la « logique » n’était pas évidente. :
                                TOUT le monde mangeait de la viande et PERSONNE n’expliquait comment elle était « fabriquée »

                                Encore une fois, je ne me cherche AUCUNE excuse et j’ai une profonde admiration et un grand respect pour celles et ceux (dont alinea et l’un de mes fils) qui ont franchi le pas du « végétarisme », du « végétalisme » ou du « véganisme » 
                                (et vous au fait, vous en êtes où ? .. POUR la corrida mais « vegan » ? )

                                Je reconnais volontiers que le « raisonnement » qui m’aide à supporter une forme de « lâcheté » ne vaut pas un clou ! Mais je n’ai pas besoin de vous pour le savoir e l’admettre !! 
                                (et le combattre.. à mon rythme)

                                Et pourtant ce « raisonnement » il vaut mille fois les « balivernes » et les « enfumages » des aficionados.

                                J’ai été « camé » à la viande (la charcuterie ) dès ma plus tendre enfance comme un vulgaire héroïnomane.
                                J’ai accepté de vivre un calvaire (un supplice) de plus d’un mois afin de me d« désintoxiquer » du tabac et de la nicotine« et pour NE PAS RENVOYER L’IMAGE (indélébile) d’un »père fumeur« .à mes enfants »
                                Je ne dispose plus de la même « force » pour mettre des « pensées » qui ne concernent que moi en totale adéquation avec mes actes.
                                Je ne le « renie pas ».. « je vis avec » ce « paradoxe » que je ne suis pas encore parvenu à totalement « éradiquer » (je suis malade mais je me soigne)

                                En me disant de façon totalement cartésienne que que « la viande » qui est ( rarement ) d’ans mon assiette est, certes issue d’un animal.. mais DÉJÀ mort  !.
                                Que je la mange moi-même ou ou je le donne à mon toutou (ce qui arrive fréquemment) cela ne changera plus rien à sa « condition » d’animal mort transformé en « viande » par les travers d’un système que je CONDAMNE mais face auquel je me sens encore plus « impuissant » que celui de la « Tauromachie » !! 

                                S’il fallait que je tue de mes propres mains .. je serais végétarien (je l’aurais toujours été)
                                S’il fallait que je « commandite » la mort (que je « commande »l’assassinat« d’une poule, d’un veau , d’un agneau encore vivant.. je serais végétarien)
                                La viande qu’il m’arrive encore de (rarement) acheter.. je suis conscient qu’elle est issue d’un animal »assassiné « CONTRE ma volonté !
                                Je doute que ce soient des »nuances« que vous soyez capable d’intégrer !
                                Parce que votre unique motivation était de balancer ce »non contre-argument« supposé »déstabiliser« les empêcheurs de torturer et et de tuer .. en toute bonne conscience !

                                Vous aurez noté que si j’avoue manger parfois encore quelques côtes de porc je n’essaie pas de justifier cet acte »barbare« en prétendant, atteindre des sommets de l’art »contemporain« ,,respecter des »traditions ancestrales« qu’il faudrait préserver, ni évoquer une quelconque symbolique balabalba ..
                                Au contraire, la boule toujours plus grosse qui remonte mes intestins me laisse à penser (espérer) que le jour n’est plus très loin ou je pourrai me retrouver en »parfaite adéquation avec moi-même)

                                Dans l’attente, je me contente de me « consoler » : « nobody’s perfect[but you ?]

                                Vous refoulez sur autrui vos propre tares...et vous en profitez pour tenter de »justifier« vos propres turpitudes !!!

                                Je ne vous ferai pas un procès en diffamation mais me contenterai de vous dire que (au risque de faire ma pauvre mère se retourner dans sa tombe) je vous pisse à la raie quand par pure bêtise, vous osez affirmer que »par IGNORANCE DELIBEREE...je suis .. à L’ORIGINE D’ASSASSINATS multiples...« .

                                Dites-moi ! C’est quoi VOTRE SOLUTION pour mettre fin à ce carnage ??!!!

                                Et puisque, à priori vous êtes en possession de LA solution miracle.. qu’attendez-vous pour la mettre en oeuvre ?... (en fait »pour être tout à fait franc« je ’ai pas réussi à déterminer si vous êtes juste très con ou alors un faux cul de classe internationale !)

                                Pour conclure, je vous demanderai de ne répondre qu’à cette seule et unique question :
                                Pensez-vous sincèrement que défendre activement le spectacle des corridas favorise (ou favorisera) le respect de »la cause animale« dans les milieux de l’élevage intensif et de l’industrie agro alimentaire ?
                                Ou, (posée différemment) : pensez-vous que dénoncer les turpitudes de la »tauromachie« impacte négativement les luttes pour le respect de »la cause animale.. en général" ?

                              • PiXels PiXels 7 juin 2017 01:12

                                Et puis, j’ai oublié.. alors de façon « synthétique »


                                Si vous n’êtes pas capable de faire « philosophiquement » la différence entre « tuer pour se nourrir » et « tuer (en torturant au passage) » pour... je vous laisse mette les « justificatifs » que vous voudrez (art ? sport ? tradition ? symbolique ? ...et que dire des « spectateurs » [ le jour où les corridas seront interdites ils-elles iront chercher leurs...dose de « frissons »... dans les abattoirs ?])

                              • Pierre 8 juin 2017 00:33

                                @PiXels
                                Beau concours d’aviron ! vous ramez plus qu’une médaille d’or pour tenter d’expliquer vos incohérences, sans parler des insultes inutiles (je m’abstiens d’utiliser à votre égard le qualificatif de con malgré sa pertinence). Vous expliquez que puisque la bête était déjà morte, aucun problème pour la bouffer, sauf que si elle avait été égorgée, c’était bien pour garnir votre assiette. Egalement complice d’assassinat, puisque zigouiller les bestioles est bien la processus organisé pour satisfaire votre tube digestif. Enfin, si l’on ne tuait que les taureaux dans les corridas sans toucher aux autres animaux destinés à garnir votre panse et celle des autres, il y aurait beaucoup moins de morts que sur les routes. Votre posture ne sert qu’à participer à la niaiserie ambiante...


                              • Christian Labrune Christian Labrune 5 juin 2017 00:50

                                https://www.franceculture.fr/emissions/concordance-des-temps/la-corrida-pour-ou-contre-passionnement

                                On trouvera à cette adresse une émission de la série « Concordance des temps » sur France culture. Jean-Noël Jeanneney y parle de la corrida avec un historien spécialiste du rapport entre l’homme et l’animal. Il suffit de cliquer sur le triangle encerclé à gauche du titre de l’émission.

                                Je n’ai pas le temps de l’écouter encore une fois, mais si c’est bien celle que j’ai entendue il y a plus d’un an, c’est extrêmement décapant pour les cervelles un peu ramollies.

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