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Commentaire de alinea

sur Comprendre la corrida


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alinea alinea 3 juin 2017 16:46

d@Fergus
l’anthropomorphisme est à géométrie variable,je ne m’y attarde pas.
la seule chose dégueulasse dans la corrida, c’est le moment où, au pré, on incite, à cheval, les taureaux à rentrer dans des couloirs, au toril puis, seule issue, le camion, voie sans issue.
Mais c’est le lot de toutes les bêtes qui partent à l’abattoir.
Je n’aime pas la trahison, donc je n’aime pas l’élevage, et je n’aime pas la corrida.
Mais, dans l’arène, le taureau combat, c’est sa nature, il ne souffre pas ; le taureau est franc et brave, c’est-à-dire courageux, il se bat ; on le leurre, c’est dans ce leurre que réside la trahison éternelle de l’humain envers toute chose.
Mais le taureau ne le sait pas. Il ne souffre pas plus du combat avec un homme que d’un combat avec un autre taureau, sauf qu’avec un autre taureau, son agonie est plus longue.
Les aficionados huent le torero qui a manqué la mort immédiate du taureau. Aucun aficionado ne va à la corrida pour voir souffrir ; aucun. Et quand le torero est bon, le taureau ne souffre pas.
Imagine toi qu’il souffre bien plus quand il part en troupeau, serré, pour l’abattoir. Aussi le mouton, le cochon.. les animaux ont un sixième sens qui ne les trompe pas.
la corrida est le seul lieu de la mort donnée par l’homme à l’animal qui soit respectueuse de l’animal.
Et cela émotionne les citadins.


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