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Commentaire de Alren

sur Comprendre la corrida


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Alren Alren 3 juin 2017 16:41

@La mouche du coche

« Le combat viril, loyal entre l’Homme et la Bête » est complètement truqué aujourd’hui, ils semblent que nos toréadors modernes aient été eux aussi « lesbo-féminisées » :

« Avant le combat, le taureau est parfois préparé. Diverses parties du corps de l’animal peuvent être affaiblies :

- les yeux : enduits de vaseline pour désorienter l’animal.

- les membres : enduits d’essence de térébenthine qui lui procure des brûlures insupportables, dans le but de l’empêcher de rester tranquille.

- les testicules : dans lesquels on insère des aiguilles cassées dans le but de l’empêcher de s’asseoir ou de s’affaler.

- les naseaux : dans lesquels du coton est enfoncé et descend jusque dans la gorge dans le but de rendre plus difficile la respiration de l’animal.

- l’échine, les reins : auxquels sont infligés des coups de pieds et de planches. Ces coups ne laissent aucune trace. Juste avant de rentrer dans l’arène, il peut arriver que l’on laisse tomber une trentaine de fois sur l’animal immobilisé des sacs de sable de 100 kg.

L’usage en dose massive de tranquillisants, d’hypnotisants, voire même de sprays paralysants (identique à ceux utilisés par les forces de l’ordre et altérant la vue) a également déjà été constatée.

L’Afeitado

Il s’agit d’une pratique consistant à scier à vif plusieurs centimètres au bout de chaque corne, l’opération étant ensuite camouflée avec de la résine et du vernis pour que les cornes aient l’air intactes. Cette mutilation répond à un triple but :

- infliger une souffrance additionnelle au taureau (les cornes sont innervées et la douleur est comparable à celle d’une dent humaine qui subirait la même chose), ce qui va bien entendu augmenter sa détresse juste avant de devoir faire face au choc de se retrouver dans une arène close dont il ne peut s’échapper,

- désorienter le taureau, qui a une image mentale précise de la longueur de ses cornes avant mutilation et qui donc va manquer de toucher ses tortionnaires quand il tente de les encorner,

- réduire le risque pour le torero d’être blessé ; le taureau ayant très mal aux cornes, il va hésiter à s’en servir pour repousser ses agresseurs.

Cette déloyauté a donc pour but de désarmer l’animal. En effet, il ne dispose généralement pas d’un délai suffisant pour prendre connaissance de la nouvelle longueur de ses cornes et ainsi adapter son coup de tête.

Après la scie et le marteau, les cornes sont reconstituées plus courtes avec de la résine synthétique, elle seront râpées, poncées, pour être ensuite vernies. Il n’est pas rare de voir des cornes trafiquées éclater lorsque le taureau heurte les balustrades.

A deux mètres du taureau, ses cornes conservent tout leur aigu. Vues de très près, comme seul le torero les voit, leurs extrémités présentent un aspect légèrement arrondi. Cette pratique a des effets psychosomatiques sur le mental des toreros qui en sont friands. Ils réclament généralement tous l’afeitado. »


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