@La mouche du coche
« Le combat viril, loyal entre l’Homme et la Bête » est complètement truqué aujourd’hui, ils semblent que nos toréadors modernes aient été eux aussi « lesbo-féminisées » :
« Avant le combat,
le taureau est parfois préparé. Diverses parties du corps de
l’animal peuvent être affaiblies :
- les yeux :
enduits de vaseline pour désorienter l’animal.
- les membres :
enduits d’essence de térébenthine qui lui procure des brûlures
insupportables, dans le but de l’empêcher de rester tranquille.
- les testicules :
dans lesquels on insère des aiguilles cassées dans le but de
l’empêcher de s’asseoir ou de s’affaler.
- les naseaux :
dans lesquels du coton est enfoncé et descend jusque dans la gorge
dans le but de rendre plus difficile la respiration de l’animal.
- l’échine, les
reins : auxquels sont infligés des coups de pieds et de planches.
Ces coups ne laissent aucune trace. Juste avant de rentrer dans
l’arène, il peut arriver que l’on laisse tomber une trentaine de
fois sur l’animal immobilisé des sacs de sable de 100 kg.
L’usage en dose
massive de tranquillisants, d’hypnotisants, voire même de sprays
paralysants (identique à ceux utilisés par les forces de l’ordre
et altérant la vue) a également déjà été constatée.
L’Afeitado
Il s’agit d’une
pratique consistant à scier à vif plusieurs centimètres au bout de
chaque corne, l’opération étant ensuite camouflée avec de la
résine et du vernis pour que les cornes aient l’air intactes.
Cette mutilation répond à un triple but :
- infliger une
souffrance additionnelle au taureau (les cornes sont innervées et la
douleur est comparable à celle d’une dent humaine qui subirait la
même chose), ce qui va bien entendu augmenter sa détresse juste
avant de devoir faire face au choc de se retrouver dans une arène
close dont il ne peut s’échapper,
- désorienter le
taureau, qui a une image mentale précise de la longueur de ses
cornes avant mutilation et qui donc va manquer de toucher ses
tortionnaires quand il tente de les encorner,
- réduire le
risque pour le torero d’être blessé ; le taureau ayant très mal
aux cornes, il va hésiter à s’en servir pour repousser ses
agresseurs.
Cette déloyauté a
donc pour but de désarmer l’animal. En effet, il ne dispose
généralement pas d’un délai suffisant pour prendre connaissance
de la nouvelle longueur de ses cornes et ainsi adapter son coup de
tête.
Après la scie et le
marteau, les cornes sont reconstituées plus courtes avec de la
résine synthétique, elle seront râpées, poncées, pour être
ensuite vernies. Il n’est pas rare de voir des cornes trafiquées
éclater lorsque le taureau heurte les balustrades.
A deux mètres du
taureau, ses cornes conservent tout leur aigu. Vues de très près,
comme seul le torero les voit, leurs extrémités présentent un
aspect légèrement arrondi. Cette pratique a des effets
psychosomatiques sur le mental des toreros qui en sont friands. Ils
réclament généralement tous l’afeitado. »