• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > L’écologie pour les nuls

L’écologie pour les nuls

Nicolas Sarkozy lors d’un interview accordé à Laurence Ferrari et David Pujadas (journalistes serpillières par excellence) a déclaré, pour justifier l’instauration de la « taxe carbone » (voir la vidéo) avec un aplomb incroyable et sans être contredit (et pour cause) des contrevérités qui en disent longs sur ses connaissances à ce sujet :
« Des scientifiques et des savants du monde entier se sont réunis des mois et des mois pour dresser un constat : le monde va à sa perte si on continue à émettre du carbone qui crée un trou dans la couche d’ozone et qui brise les équilibres de la planète ».
Le problème c’est que cette affirmation est fausse, l’émission du dioxyde de carbone n’est pas responsable du trou de la couche d’ozone, et que pour un Président qui prétend défendre l’environnement cela interroge.
 
Il confond deux sujets différents (même si les effets peuvent se cumuler), la couche d’ozone, et l’effet de serre qui est responsable du réchauffement de la planète, et en passant se trompe sur le carbone qui ne présente aucun danger pour l’environnement, et le dioxyde de carbone qui lui est dangereux pour notre planète.
 
PETIT RAPPEL POUR LES NULS
La couche d’ozone :
- C’est une couche de gaz (l’ozone) présente dans la haute atmosphère qui nous protège des rayonnements ultraviolets les plus nocifs (risques du cancer par exemple). Cette couche de gaz est attaqué par les chlorofluorocarbures (CFC) qui ont été retiré de la circulation il y a quelques années déjà.
- Le trou de cette couche ne diminuant pas encore, les scientifiques de l’OMS estiment maintenant que cet effet pourrait être contré par la présence dans la haute atmosphère d’importantes quantités de brome et de chlore, produits par réaction entre le rayonnement UV provenant du Soleil et les CFC, dont la dissipation est très lente.
 
L’effet de serre :
- Les rayonnements solaires arrivent jusqu’au sol qui les absorbe, il le reémet ensuite sous forme de rayonnement infrarouge, c’est ce rayonnement inoffensif et indispensable pour une vie sur notre Terre qui est stoppé par les gaz à effet de serre (gaz carbonique, méthane, protoxyde d’azote). Une certaine quantité de chaleur (rayonnement infrarouge) est ainsi maintenue en surface.
- L’effet de serre est naturel et maintient la Terre à une température « acceptable ». Si on augmente la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère au-delà d’un seuil, (et c’est le cas depuis plusieurs années et le cœur du débat actuel), cet effet de serre s’emballe et provoque un réchauffement climatique avec des conséquences qui peuvent être dramatiques pour notre survie.
 
Le dioxyde de carbone :
- Dioxyde de carbone, forme résiduelle toxique et rejetée de la carbonylation. Le dioxyde de carbone de l’organisme humain est rejeté à la respiration. Le dioxyde de carbone produit dans les véhicules est évacué par le pot d’échappement.
  
Carbone :
- Corps simple constituant le diamant et entrant dans la composition du charbon, du bois, etc.
  
Ozone :
Gaz qui, à haute altitude, constitue une couche protégeant la planète Terre des rayonnements ultraviolets provenant du soleil. À basse altitude, l’ozone est un gaz nocif pour l’appareil respiratoire et un acteur important dans l’émission de gaz à effet de serre.
 
Un an avant, un autre nul, son ami Michel Rocard (Président de la conférence d’experts sur la création de la Taxe Carbone), rien que ça, avait également sur France Info dit également une série de contrevérités « Chaque EPR qui remplace une centrale à charbon fait économiser 11 millions de tonnes de CO2. Les émissions qui font le trou dans la couche d’ozone… ».
 
Tout cela bien sûr nous laisse très inquiet sur les capacités de ces « génies en parlote » de sauver notre planète.
 

Moyenne des avis sur cet article :  4.16/5   (19 votes)




Réagissez à l'article

22 réactions à cet article    


  • HELIOS HELIOS 28 septembre 2009 12:02

    Bonjour...
    Votre message est bien, mais il laisse planer plus qu’un doute par l’imprecision et l’orientation de votre exposé.
    Hormis les premiere phrases, vous tenter d’enfiler une contre verité et un germe de pensée unique dans votre « petit rappel pour les nuls » qui semble sincère parce que presenté comme technique, mais qui est déjà une intoxication.

    Si personne ne conteste le rechauffement planetaire, rien ne nous dit que c’est a cause de l’effet de serre... et en plus vous avez oublié de citer la VAPEUR D’EAU comme un « gaz » a effet de serre, qui pourtant l’est bien effectivement, et ceci en une ENORME proportion dans l’atmosphere.

    Vous oubliez egalement de preciser, pour les nuls donc, que si les gaz a effet de serre (dons la vapeur d’eau) empechent l’energire rayonnante de la terre de s’echapper dans l’espace... il existe des lois physiques incontournables qui ont tendance a expliquer qu’au dela d’un certain seuil, le taux de renvoi (donc de cette energie rayonnée sortante) diminue fortement. Ainsi donc, il n’y a pas proportrionnalité entre le rayonnement entrant et le rayonement sortant, effet de serre ou pas.


    Enfin, mais considerons que c’est un detail, l’Ozone n’est pas un gaz exotique, mais tout simplement de l’oxygène dont les atomes s’assemble par 3 ... (O3) au lieu de s’assembler par 2 (O2) pour celui que nous respirons au quotidien.


    Merci pour votre contribution « pour les nuls », j’y aurai apris que la couche d’ozone participe au rechauffement planétaire par « effet cumulé »... non, je plaisante...

    Bonne journée a tous.


    • décurion 28 septembre 2009 13:01

      Il y a dans le fonctionnement des gaz à effet quelque chose que je ne comprends pas, et qui échappe à toute logique.Ces gaz à effet de serre, sont ils double face ? Ont ils un côté absorbant, et un côté répulsif ? Car s’il une masse hétérogène, ayant les mêmes propriétés côté pile ou côté face, il est difficile d’admettre que la température puisse augmenter à la surface de la terre, sans qu’elle ne soit déjà augmentée, en amont à son entrée dans l’atmosphère.
      Si ces gaz à effet de serre, filtre 70 % du rayonnement solaire, pour atteindre un seuil acceptable au développement de la vie sur terre, il me semble logique d’en conclure que sa masse n’influe pas sur ses capacités filtrante qui se limite à 70 %, et donc la température ne peut augmenter, que si le soleil modifie son thermostat.
      Dans le cas contraire, si le pouvoir filtrant augmente au prorata de son épaisseur, passant de 70 à 75 %, je pense que les 5% retenus dans notre atmosphère, sont compensés par les 5 % en plus rejetés avant son entrée dans l’atmosphère.
      Dans les deux cas, les effets sont les mêmes, la température atmosphérique ne peut pas augmenter sans augmentation de la température extra ou intra terrestre. En tout état de cause, le phénomène de gaz à effet de serre ne suffit pas à expliquer le réchauffement climatique, et il y manque un élément.
      J’ai de gros doutes, et pas de réponse.


      • apami 28 septembre 2009 16:25

        @ Decurion

        Les gaz à effet de serre on un côté double face :) ... enfin presque... Bon, en réalité non mais je vais essayer de vous expliquer.

        En réalité ca se passe approximativement comme cela :

        le soleil envoie un rayonnement composé surtout de lumiere visible et d’infrarouge proche (pour simplifier). Pour ces rayonnements les gaz a effet de serre (comme l’atmosphère d’ailleurs) sont grosso modo transparent (en vérité pas completement, mais ca ne change rien).

        Cette lumière et cet infrarouge proche tombe sur le sol (ou la la mer) qui en est réchauffé. Plus chaud, le sol renvoie des infrarouges lointains vers le ciel.

        Or les gaz à effet de serre sont relativement opaques à ces infrarouges lointains (alors que l’oxygene & l’azote y sont assez transparent)... donc quand il y a plus de ces gaz, la chaleur est plus retenue enfermée dans l’atmosphère, donc la température augmente.

        C’est le même phénomène qui fait qu’une nuit transparente en hiver est beaucoup plus froide qu’une nuit couverte... car la vapeur d’eau et les nuages sont opaques aux infrarouges lointains, donc en cas de nuage la chaleur est conservée, alors que par une nuit cristalline, toute la chaleur est évacuée...

        Bon en vérité le soleil envoie aussi des infrarouges lointains... mais ca ne change pas le principe. Disons que l’effet d’échauffement du sol convertit l’énergie solaire à une fréquence plus basse, et que c’est ca qui change la donne entre arrivée et départ... l’effet double face si vous voulez.

        D’autre part votre exemple de 70 et 75% ne colle pas.

        à 70% d’absorption ca voudrait dire que 30% arrive au sol, ensuite 70% encore signifierait que 30% des 30% repartent. donc en tout 30% de 30% ca fait 9%

        à 75% ca ferait 25%de 25%, soit 6,25%.

        dans un cas reste sur terre (et donc nous chauffe) 100%-9%= 91%
        dans l’autre cas reste 100%-6.25%= 93,75%

        et c’est dans ces 2,75% de plus que ca chauffe... ca paraît peu mais n’oubliez pas que sur la lune, à l’ombre il fait -150°... donc si on dit que l’atmosphère nous maintient constamment à 20° ca veut dire (en simplifiant à l’extreme) qu’elle nous chauffe de +170°. 2,75% de 170° ca fait +4,6°. comme 1° seulement est dèjà une catastrophe...

        Bref il suffit de peu pour changer fortement la température.


      • décurion 28 septembre 2009 17:23

        Soit, j’ai bien lu, mais votre démonstration, de mon avis est illogique sur deux points.
        Comment peut -on affirmer que les infra rouges, contenus dans le spectre et rejetés dans l’espace soient négligeables et sans effets ? A t-on mesuré le spectre solaire hors atmosphère ? Sait on le % de chaque élément le composant ?
        Ensuite, il me semble que votre exemple lunaire, est utilisé dans le mauvais sens.
        Pour apprécier l’effet de serre sur terre, et le comparer à la température lunaire ne possédant pas d’atmosphère, ne serait il pas plus judicieux de prendre pour base la température au soleil et non à l’ombre.De mon point de vue, la différence entre les hautes températures lunaires, et les hautes températures terrestres, est la conséquence directe des gaz atmosphériques qui sont tout à la fois un bouclier dans un sens, et une serre dans l’autre.
        D’autre part, lorsque vous mettez votre bras au soleil, il chauffe et vous êtes obligé de le retirer au bout d’un moment, par contre la nuit au milieu d’une foule produisant des infrarouges, vous avez chaud, vous transpirez, mais vous ne chauffez pas, au moins d’être obligé de quitter la foule.
        Bref, je suis toujours sceptique !


      • apami 30 septembre 2009 11:53

        @decurion

        Vous dites que vous avez bien lu... Je n’ai jamais dit que tel ou tel rayonnement était négligeable.

        Par ailleurs, bien sur que l’on connaît exactement la distribution d’énergie solaire par frequence hors atmosphere. On a même pas besoin d’aller la mesurer en fait, il s’agit d’un rayonnement thermique à 5777°K, et en soit cela le définit parfaitement.

        le bilan est simple en fait, c’est un bilan energetique. le soleil envoie 1353 W/m² au niveau de la terre et de la lune. La question est : que devient cette energie ?

        Le premier effet est l’albedo : une partie de la lumière est directement renvoyée. Pour la terre cela concerne environ 30% (en moyenne) de la lumiere. Donc 70% est absorbée, et est transformée presque totalement en chaleur, soit 950W/m².

        Sur la lune (qui est tres sombre), 7% repart et 93% est absorbée. Ceci explique que la température du sol lunaire exposé au soleil monte à 150°C.

        Un corps chaud emet un rayonnement (majoritairement infrarouge pour des températures ordinaires). Ce rayonnement lui fait perdre de l’energie et le refroidit.

        Notez bien qu’il ne s’agit pas de la lumiere solaire : même la nuit ce rayonnement est émis.

        Si l’atmosphere laissait totalement repartir ce rayonnement infrarouge, la température moyenne sur terre serait de -18°.

        Mais une certaine part de ce rayonnement est arrete ou renvoyé avant s’échapper au loin (et donc la chaleur correspondante est récupérée). C’est ce qu’on appelle l’effet de serre.

        qu’est-ce qui arrête ce rayonnement infrarouge ?

        Il s’agit en premier lieu de l’eau de atmosphère (vapeur d’eau et nuages) pour 70%, puis de certains des gaz contenus dans l’atmosphère, dont le CO2 (pour presque 28%).

        L’effet de serre (hors facteur humain) maintient la température moyenne à +15°C, soit une différence de + 33° .

        Sur ces 33°, 70% sont donc dus à l’eau (donc +23°C) et 28% au CO2 (donc + 9.24°C)

        Or la quantité de CO2 est passée de 278 à 386ppm entre le 17ème siecle et aujourd’hui, soit +39% (combustion charbon et pétrole fossile...) . La vapeur d’eau n’a pas changé. donc on peut estimer en premiere approximation que le les +39% de CO2 peuvent ajouter potentiellement soit +3.6°C (9.24°C fois 39%) en plus. Ca ne se ferait pas immédiatement, il faut des dixaines d’années pour que le réchauffement se fasse sentir, car l’océan absorbe ou restitue très très lentement la chaleur.

        Notons que +3.6°C est une catastrophe.

        La difficulté est que ce changement de température affectera aussi la quantité de nuages et leur type. Cet effet peut évidemment augementer encore la température, ou la diminuer. Il y a peu de chance que cela se compense. Une diminution de la température serait d’ailleurs encore plus grave car nous passerions alors dans une ère glaciaire. Si la température moyenne baisse de quelques degrés, les calottes polaires (et les glaciers) vont s’agrandir. Or la glace a un albédo de 90% (au lieu des 30% moyen de la terre et des 9% de l’océan). toute augmentation importante des calottes glaciaires fera alors chuter très fortement la température qui fera augmenter la glaciation.... etc. Cet effet « boule de neige » se stabilisrait (rapidement.. ça se compte en années) quand la terre entière est sous la glace. Ceci est déjà arrivé de nombreuses fois dans le passé. On entre alors dans une ère glaciaire, qui peut durer 100000 ans.

        Donc on ne sait pas ce qui va arriver (+3° ou -20°) mais on est dans la situation ou il vaudrait mieux arreter de gratter sous le nez du lion qui dort. On ne sait pas s’il va nous arracher la main ou nous etreindre affectueusement sous ses 300kg...


      • jymb 28 septembre 2009 13:16

        Entendu il y a peu aux infos télé « il fait beau et doux, ce qui est un signe évident du réchauffement de la planète..... »
        entendu cet hiver « c’est un mois particulièrement et inhabituellement rigoureux, ce qui ne doit pas faire croire qu’il n’y a pas de réchauffement de la planète... »
        Nous sommes au coeur d’un débat intéressant et scientifique, n’en doutons pas ..


        • HELIOS HELIOS 28 septembre 2009 17:39

           Apami... et Décurion, bien sûr :
          Effet de serre, ; je ne voudrais pas vous contredire sur la démonstaration, mais pour moi l’effet de serre n’a rien a voir avec la qualité des gaz, mais avec leur caracteristique optique.

          En effet, la lumiere arrivant du soleil est parfaitement perpendiculaire a la Terre, donc, prenons le cas de l’equinoxe (la terre est bien perpendiculaire au plan de l’ecliptique solaire, les rayons du soleil arrivent parfaitement perpendiculaires a l’equateur, donc penetrent sans probleme les couches athmosperiques et rechauffent le sol a 100% sans perdition... au niveau de Grenoble, par exemple, pas loin du 45° parallele, les rayons du soleil arrivent avec un angle de 45° et une partie est reflechie dans l’espace, comme on le ferait avec un miroir, car l’atmosphere n’est pas vraiment transparente... il y a reflexion. une partie seulement des rayons ( a ce niveau 50% de l’energie) arrive au sol.

          Dans l’autre sens, c’est exactement pareil... l’energie reçue par la terre, peu importe la quantité, va chauffer le sol qui va « rayonner » (restituer l’energie donc) a son tour ... essentiellement des infrarouges... Mais, ce rayonnement n’est pas comme celui du soleil, parfaitrement ordonné et parallele, il est dans tous les sens. donc, seuls certains des rayons, ceux qui sont parfaitement perpendiculaires vont partir dans l’espace... les autres seront plus ou moins reflétés, en fonction de leur angle avec les couches atmospheriques. Oui, mais voila, ces couches atmospheriques ne sont pas des miroirs.... leur pouvoir de reflection depend des differentes compositions et... temperatures... c’est la qu’interviennent les gaz a effet de serres, en rendant plus ou moins « reflechissants » les differentes couches.

          Et c’est la que le probleme intervient, car quel est l’impact reel de la concentration en carbone sur la reflectivité des couches ? Actuellement, il est de bon ton d’expliquer que l’elevation de temperature est due a la concentration e CO2... mais, comprenons bien que la variation est si faible, agissant sur une partie seulement du rayonnement emis, et en plus il y a d’autres compositions chimiques (vapeur d’eau) qui modifient les caracteristiques optiques de l’atmosphere... qu’accuser le CO2 emis par l’homme me parait bien presomptueux.

          Cela dit, la temperature augmente... il serait bon de continuer a chercher et d’aller au dela des apparence et des volontés politiques pour se faire une vraie idée de ce qui nous attends... peut etre et paradoxalement, un refroidissement planetaire..


        • décurion 28 septembre 2009 18:31

          Votre explication, sur l’angle d’attaque, de mon point de vue, mais je ne suis pas spécialiste, est très intéressante, en tout cas logique et simple à comprendre.
          N’empêche, si l’on admet 120° sur la face éclairée de la lune, et si l’on n’a pas grosso modo la même pointe de température, en n’importe qu’elle point du globe, cela signifierait en principe que les rayons n’atteignent la terre qu’à moins de 50% de leur capacité. Donc même, dans l’angle d’attaque le plus favorable à la pénétration, plus de 50% de la « chaleur » sont rejetés dans l’espace.
          Je ne sais pas trop ! Est ce qu’il y une ligne sur terre ou les 120° sont réelles, mais fugaces parce que se dispersant rapidement dans l’atmosphère et à cause de la rotation terrestre.
          En tout cas, c’est un bon argument.


        • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 28 septembre 2009 19:26

          Bravo pour les vrais questions suscité par l’article.

          Voici quelques autres sujets de réflexion :

          Si la température augmente que 2 à 5 degrés en quoi est-ce dangereux. S’il est vrai que certaines régions vont en souffrir, d’autres, au contraire, vont en bénéficier : La Sibérie, le Groenland, la Mongolie, la Patagonie, le Canada, vont devenir d’immense champs de blé (c’est une image, mais vous en comprenez le sens).

          D’autre part, quid de l’augmentation de la température constatée sur Mars ?

          Quand le soleil toussote, la terre a la grippe !


        • HELIOS HELIOS 28 septembre 2009 21:51

          Merci pour votre réponse, Decurion...

          Le cas de la lune me parait different, puisqu’aucune atmosphere n’est là pour intervenir...
          Je dis ça en ce sens que l’energie tranferée soleil-lune est quasiment recupérée a 100% par la lune a l’exception de la simple reflection due a la couleur des roches etc...

          Donc... la Lune recupere l’energie incidente venant du soleil, quelle que soit son angle et perd 100% de cette energie par son rayonnement puisque’aucune couche atmospherique ne vient en renvoyer une partie vers sa surface. renvover vers sa surface.

          Par ailleurs, l’absence d’atmosphere et de ses convections aeriennes mecaniques interdit la répartition de l’energie, ce qui n’est pas le cas sur terre.

          En y reflechissant bien, il semble evident que le cas de la lune est en parfait equilibre : l’energie recue du soleil est renvoyée a 100% dans l’espace !!! s’il la lune en conservait (de cette energie) elle s’echaufferait de plus en plus.... si elle en renvoyait plus de 100% elle se refroidirait de plus en plus or..... sa temperature est stable !


          Reporté a la Terre, le même modèle est (presque) identique, a deux (tres gros) details pres :
          --- La terre a une energie interne que ne semble pas avoir Lune
          --- la terre a une atmosphere lui assurant un mecanisme de repartition de la temperature et... eventuellement ne pas renvoyer les 100 % d’energie du soleil grace a cet effet de serre dont on parle.

          Sur le principe, avant que l’homme ne s’occupe de modifier l’atmosphere, on peut considerer que la temperature de la terre avait atteint un equilibre et que le solde de l’entréee d’energie par rapport a son rayonnement etait de ce fait stable.

          Donc, si la temperature augmente aujourd’hui il faut regarder dans ces deux domaines bien precis... et se poser au moins une fois la premiere des questions...
           --- la Terre est elle capable d’augmenter SEULE de temperature (phenomene de convection du noyau... autres reactions internes et mouvements de surfaces repartissant differement la temperature entre l’interieur et la surface ???

          ... ensuite se poser la question sur le solde energetique Soleil/Terre par...
          --- l’augmentation de l’energie fournie par le soleil...
          --- l’amelioration de la capacité de notre atmosphere pour conserver une part plus grande de cette ennergie fournie.

          C’est ce dernier point qui me semble etre le coeur du debat, L’excuse actuelle de cet effet de serre n’est qu’une des solutions qui me semble pas tout a fait « indiscutable ».
           Prenons par exemple l’energie fournie par le soleil... a effet de serre identique est-ce que le rayonement de la terre compense totalement cette augmentation d’energie... ou bien nous trouvons nous sur un palier ou toute augmentation se traduit automatiquement par une augmentation de la temperature ? il y en a qui pretendent même l’inverse en invoquant un principe de saturation qui voudrait que toute energie suplementaire reçue du soleil est renvoyée a 100% !!!

          De nombreuse questions se posent, je preferais qu’on soit plus serieux dans l’analyse. mais bon, c’est comme en politique, ce ne sont pas les meilleurs qui bossent...

          Diminuer le carbone, ca ne peut pas faire de mal, diminuer la pollution non plus, philosophiquement on ne peut pas le nier.
          Devenir (enore plus) con par contre ce’st pas vraiment nécessaire.

          Bonne nuits a tous


        • chria chria 28 septembre 2009 14:16

          Le plus inquiétant est de constater qu’un président ne s’intéresse pas de lui-même à certains sujets aussi fondamentales et ne comprend tout simplement pas les tenants et aboutissants de ses décisions. Donc :
          - Soit il fait confiance à ses collaborateurs, qui eux-mêmes font confiances à, etc., et on tombe finalement sur le Giec, et la boucle est bouclée.
          - Soit il décide sans connaître parce que le sujet n’est qu’un prétexte pour, ce qui revient au premier point.
          - Soit c’est une boulette de sa part.
          Notons que Rocard avait fait la même. Qu’en déduire ?
          En dehors du lapsus (ce que je ne crois pas), un président est une sorte de marionnette avec un égo surdimensionné (les meilleurs pantins qu’il faut flatter). Je crois plutôt que nous avons besoin à la tête de l’Etat d’un homme libre et intelligent qui agit pour les autres. Mais je n’en connais pas.


          • décurion 28 septembre 2009 15:00

            Dans « South Park », les politiques égorgent un poulet, et le lachent sur une « roue de la fortune ».La case ou il meurt, clignote et devoile la solution.
            C’est un humour particulier, mais on reste confondu par des vérités révélés, dans des séquences de quelques secondes.


          • fred 29 septembre 2009 00:53

            Soit il est complètement con. Hypothèse scientifiquement indéniable. 


          • Linz 28 septembre 2009 14:47

            Avec cette déclaration, M.Sarkozy qui a la prétention de se poser en leader mondial de la lutte contre l’effet de serre se ridiculise et se disqualifie ipso facto pour jouer ce rôle !!


            • crazycaze 28 septembre 2009 18:53

              Mais... mais, est-ce que quelqu’un a déjà entendu le nanoprésident sans notes dire quelque chose de construit et d’intelligent ?? Déjà que quand il ne fait que dire tout haut ce que les autres écrivent pour lui, c’est loin d’être brillant, alors quand il est sans filets...

              De toute façon, ce n’est pas « Monsieur Pujadas », et encore moins « Laurence Ferrari » (Vous aurez sans doute noté la différence... curieux, non ??... Se peut-il que sa Grandeur ait quelque proximité affective l’autorisant à donner du prénom à la seconde ??...), qui allait contredire Naboléon... Enfin !! Nous sommes en FRANCE !!


              • fred 29 septembre 2009 00:54

                Le nanoprésident lol excellent !!


              • joletaxi 28 septembre 2009 21:12

                Pour une bonne compréhension de l effet de serre:le site pensée unique.Vous y verrez que aucune de vos descriptions et démonstrations ne correspondent a la théorie.
                Cet article, ainsi que les commentaires démontrent que en fait,la grande majorité des gens n’y comprennent rien,et font plutôt confiance aux scientifiques,d’autant qu’ils subissent un véritable matraquage des médias
                Comme on leur serine en permanence qu’il y a consensus,et que d’autre part,il n’est pas un jour sans que l’on annonce une catastrophe imminente,les politiques,qui eux non plus n’y comprennent rien surfent sur la vague verte.
                Et puis il y a le principe de précaution,le peakoil,la déplétion des ressources,la crise du modèle consumériste,une véritable aubaine pour la gauche en mal de projet.
                Croyez moi, ce genre d’occasion est unique pour imposer des vues qui auraient fait rire il y a un an,même si au mois de mai prochain on patine sur la glace, vous aurez très difficile à inverser cette machine,qui a tous les aspects et les mécanismes d’une religion,ou d’un totalitarisme ?Dans les années 50,les médias « intello »les « penseurs »les enseignants vous vantaient sans réfléchir les miracles du communisme,on a rien inventé
                Lesd grands perdants dans cette histoire seront les scientifiques qui auront ruiné leur crédibilité,on assiste d’ailleurs depuis quelques semaines à une véritable débandade de scientifiques qui, et c’est un euphémisme,prennent leurs distances avec les prêtres du RCA.Ceci, ainsi que bien d’autres vérités sont occultées dans les médias et ignorées par les politiques.
                Le chevalier blanc de la couche d’ozone n’était il pas déjà ce looseur de AlGoor,il se sera bien refait la santé sur le dos des pr^chi-prêcha de l’écologie


                • fred 29 septembre 2009 00:55

                  Ils taxent à mort c’est le but. Avec ça ils versent plein de tunes à plein de pays pour acheter des armes et au passage, woops dans la poche... Facile. ET vous dites oué oué cool la planète est sauvée !


                  • crazycaze 29 septembre 2009 02:20

                    Le problème, sans rentrer dans les détails techniques, c’est qu’on ignore si ce réchauffement est dû à l’activité humaine, ou qu’il fait partie des cycles qu’a déjà connu la planète en d’autres temps, l’époque où en aucun cas l’humain ne pouvait être tenu comme responsable. Il en est de même pour le trou de la couche d’ozone, qui n’est observé que depuis peu et qui semble fluctuer. de toute manière, limiter les polluants, quels qu’ils soient, ne peut pas avoir d’effet néfaste. Mais il est vrai qu’on devrait davantage se préoccuper de la pollution des eaux, problème écologique autrement plus important et pour lequel la responsabilité de l’activité humaine est claire et nette... et aussi celle de la pollution des esprits !!

                    Pour ce qui est de la Taxe Carbone, je suis complètement d’accord avec Fred, il s’agit avant tout de faire rentrer de la monnaie dans les caisses de l’état en évitant bien sagement d’en prendre aux plus riches (qui peuvent s’équiper en énergie « propre » et acheter une « Prius », contrairement aux plus pauvres...). D’ailleurs, je ne comprends pas qu’on puisse accepter le deal entre les sociétés polluantes qui dégagent suffisament de bénéfice pour racheter du droit à polluer aux entreprises non polluantes. Cela prouve pour moi l’hyprocrise manifeste des décisios politiques en matière d’écologie.


                    • apami 30 septembre 2009 13:19

                      En fait on ne base pas la question de l’effet de serre sur un constat de réchauffement constaté. Ce serait trop tard. Le réchauffement probable de ces dernières années pourrait n’être qu’un phénomène naturel... ou n’être qu’une fluctuation statistique.

                      Le probleme, comme je l’ai expliqué, est que l’activité humaine depuis 2 siècles a fait augmenter de 38% la quantité de CO2, que l’on peut évaluer à +9° la contribution du CO2 d’il y a trois siècles à la température moyenne, et que le temps nécessaire pour augmenter la température moyenne (à cause de l’inertie thermique océan) est aussi une histoire de siècles.

                      Donc on a injecté dans le systeme du climat +3°C, et on continue à augmenter l’injection. Or le climat actuel n’est pas DU TOUT un système stable, l’étude du passé nous l’apprend. Ajouter du CO2 peut déclencher une désertification, ou une glaciation... on ne sait pas.

                      En fait nous sommes dans la partie instable du climat (la période chaude). L’autre partie, la période froide (glaciaire) est TRES stable.

                      Bref, on est sur une plaque de verglas... et entre freiner ou accélérer il vaut mieux choisir de ne rien changer. On joue avec le feu dans une poudrière.

                      La pollution de l’eau est un autre débat, important aussi, certes, mais cette activité humaine n’a pas d’effet amplificateur comme celle du climat. La responsabilité humaine est en effet claire, mais les conséquences sont en proportion de la pollution. Pour le CO2 le responsabilité n’est pas claire mais les conséquences sont gravissimes (destruction totale de la totalité de nos infrastructures, habitations, voies de communications, transport de l’energie...) en cas de glaciation.

                      Un autre problème très grave est l’étanchéisation des sols en europe (bitume, béton des villes & remembrement), qui fait que l’eau douce est directement évacuée vers l’océan atlantique. Le danger est que le gulf stream, courant chaud au bord de l’Europe, pourrait brutalement, à cause de l’eau douce plus légère en excès à la surface, plonger au fond de l’océan et non plus passer en surface comme aujourd’hui. S’en suivrait une glaciation de l’europe, qui par effet d’albédo entrainerait une glaciation globale.

                      Pour la taxe carbone, bien sur que les dirigeants sont de mauvaise foi. On a l’habitude.

                      Pour les société polluantes qui rachetent du « droit au carbone » (disons du CO2), n’oubliez pas qu’elles l’achetent à une société qui va devoir generer moins de CO2. Les états déterminent la quantité globale de CO2 que l’on accepte de produire en un an, puis vendent aux enchères toutes les parts de cette quantité. Une société qui a acheté beaucoup de droits pas trop cher car elle générait tant de CO2, si elle réussit à n’en generer que la moitié, va revendre ses droits non utilisés bien plus cher à l’autre société, qui n’arrive pas à réduire. De ce fait celui qui dégage beaucoup de CO2 trouvera que ca lui revient trop cher, et investira plus pour générer moins de CO2. Petit à petit les états diminueront le quota de CO2 émis globalement, en surveillant les prix du marché pour ne pas étrangler les intervenants.


                    • pasdessous 29 septembre 2009 09:51

                      heureusement que ce n’est pas segolene royal qui a fait la bourde sinon cela serait a la une de tous les journaux


                      • Sophrone 29 septembre 2009 13:27

                        Comme le premier intervenant, Idky, je conseille fortement aux internautes qui s’intéressent à la question du climat et de ses variations, de prendre connaissance de la remarquable conférence qu’a récemment donnée, aux Journées Scientifiques de l’Université de Nantes, le professeur Vincent Courtillot, géophysicien de l’Université de Paris Diderot.

                        L’exposé respire l’honnêteté. Il est d’une clarté impressionnante.

                        Il paraît maintenant difficile de parler du sujet sans avoir intégré les données qui y sont présentées.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès