L’instituteur avait dit : « Je coupe tout ce qui dépasse » à un élève qui montrait son zizi...
On peut être rassuré. L’administration de l’Éducation nationale et la justice veillent. Elles traquent impitoyablement cette engeance qui menace la sécurité des citoyens. Ils viennent de mettre hors d’état de nuire dans la région de Saulieu en Côte d’or un dangereux malfaiteur qui se camouflait sous les traits badins d’un instituteur remplaçant.
L’information a été diffusée, samedi 10 janvier 2009, par Le Bien Public, journal de la Côte d’or, reprenant le témoignage de la section locale de La ligue des droits de l’homme (1). Un lecteur a eu la bonne idée d’en donner le lien en commentaire d’un article précédent (2).
Les faits selon Le Bien public
Le 26 septembre 2008, un instituteur remplace une collègue en congé de maladie dans une école primaire des environs de Saulieu. Il remarque vite un élève de CM1 qui ne respecte pas les règles de la classe par ses interventions et déplacements intempestifs. Dans l’après-midi, des élèves l’informent que ce même garnement « a montré son zizi » ! L’instituteur, peu inspiré il est vrai, réagit sottement : tenant à la main un cutter sorti de son cartable, il avertit l’élève : « Je coupe, dit-il, tout ce qui dépasse. » Il s’entretient toutefois de l’incident avec la mère de l’élève quelques jours plus tard. Pour lui, l’affaire est close.
Pas du tout ! Deux mois plus tard, le 25 novembre 2008, un arrêté de l’inspection académique le suspend pour 4 mois. Cette mesure conservatoire est habituellement prise en cas de conflit dans l’attente d’une solution avec ou non procédure disciplinaire. Mais ici, c’est plus grave. L’instituteur est invité le lendemain, 26 novembre, à se présenter le 27 à 9 heures à la gendarmerie « pour affaire le concernant ». Il apprend alors qu’une plainte a été déposée contre lui par la mère de l’élève.
S’ensuivent les diverses étapes de la procédure que la gendarmerie sait appliquer à tout suspect faisant l’objet d’une plainte et placé en garde à vue : vidage de poches, recherche entre deux gendarmes à son domicile de l’arme du crime, le cutter, mise sous scellé, examen par un médecin à la demande du procureur, prises de photos, d’empreintes digitales et de salive pour identification d’ADN. L’instituteur ressort de la gendarmerie à 17 h 50.
Ayant reconnu les faits, le geste joint à la parole, il est cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Dijon, le 23 janvier prochain, pour y répondre de « violences aggravées, sans incapacité, sur mineur de moins de quinze ans, par personne ayant autorité sur mineur chargée d’une mission de service public, avec menace d’une arme. » Il est passible, selon l’article 222-13, de 5 ans de prison et de 75.000 euros d’amende.
Faut-il pleurer, faut-il en rire ?
Faut-il rire ou pleurer quand le discernement fait à ce point défaut aux acteurs de ce vaudeville, sous réserve que la représentation des faits rapportée par le journal soit fidèle ?
1- Un manque de discernement chez l’instituteur
C’est entendu ! L’instituteur en a manqué. Sa réaction impulsive ressemble à celle des instituteurs d’autrefois qui ne faisaient pas dans la dentelle pour remettre les choses à l’endroit : une gifle ou un coup de pied aux fesses et c’était réglé ! Un droit de correction coutumier leur était reconnu par la justice. Mais le climat a changé. On l’a vu récemment. Le professeur de Berlaimont a été traîné devant le tribunal correctionnel par le père d’un élève qu’il avait giflé, et il a été condamné !
Sans doute, ne s’agit-il pas de gifle ici, mais d’une réaction qu’on peut considérer comme anxiogène. La psychologie de l’enfant a progressé. Des menaces, même sur le mode de la plaisanterie, peuvent avoir des effets dévastateurs sur la structuration psychologique de l’enfant. Autrefois, il arrivait qu’une institutrice menaçât d’envoyer les enfants qui n’étaient pas sages, dans des toilettes où il y avait des rats. Il n’était pas étonnant qu’un enfant devenu propre, rentrât à la maison en ayant fait pipi dans sa culotte, voire davantage.
Ici, l’instituteur, sans penser à mal, a pris sans doute la chose avec humour : l’excès dans la punition promise – « couper » au cutter – et la périphrase fantasque pour désigner « le zizi » qui se met à la fenêtre – « tout ce qui dépasse » -, sont les indices d’une distanciation burlesque. Seulement l’élève peut être incapable de la percevoir et rester traumatisé par ce qu’il vit confusément comme une menace de castration. Manifestement, l’instituteur a manqué de discernement.
2- Un manque de discernement chez la mère.
La mère n’en a pas moins manqué non plus. On peut comprendre son émoi au récit qu’a dû faire son fils de l’incident. Attentive à ne pas exposer son enfant à ce qui apparaît comme une agression, elle a pu en être scandalisée. Mais selon les faits rapportés par le journal reprenant le témoignage de l’association, elle a rencontré, dans les jours suivants, l’instituteur qui s’en est expliqué. Et tout semble s’être terminé pour le mieux. L’instituteur, en tout cas, a cru l’affaire close. Et de fait, il n’en a plus entendu parler… sauf deux mois plus tard.
Il ne s’agirait donc pas d’une plainte déposée sous le coup de l’émotion, à moins qu’elle l’ait été aussitôt tout de même à l’insu de l’instituteur, et que le délai de deux mois soit le temps nécessaire à la justice pour se mettre en branle.
3- Un manque de discernement de l’autorité académique
La suspension provisoire de l’instituteur, à la veille d’être convoqué par la gendarmerie, laisse supposer une synchronisation des conduites de l’administration et de la justice. Il faut, en effet, attendre deux mois pour que l’inspection académique s’émeuve ! Une réaction si tardive après un premier forfait, pour empêcher de nuire un dangereux délinquant, laisse à ce dernier toute latitude pour s’en prendre à d’autres victimes : on ne comprend pas l’inconscience de cette administration ! Ou alors, serait-ce qu’avec raison l’affaire n’a pas été prise d’abord au sérieux, jusqu’à ce que l’administration apprît que l’instituteur était convoqué par la gendarmerie pour se voir signifier une citation à comparaître ?
4- Un manque de discernement de la part du parquet
La mère paraît, en tout cas, avoir disposé d’arguments très persuasifs pour convaincre un procureur de donner suite à une telle plainte. On se demande bien lesquels. Les faits sont-ils d’une telle gravité que l’ordre public s’en trouve menacé et exige que le coupable soit sanctionné ? Comment ne pas être sensible à la disproportion qui existe entre la faute, voire la simple maladresse professionnelle reprochée, et le dispositif répressif mis en œuvre ? Un marteau-pilon pour une mouche ?
Un procureur n’a-t-il rien de plus urgent à traiter pour veiller au maintien de l’ordre public ? Quand des gendarmes sont invités à s’occuper toute une journée d’un instituteur qui a eu un geste et des propos malheureux devant un élève, il est sûr qu’ils ne peuvent consacrer leur temps à débusquer la délinquance qui empoisonne la vie ordinaire, ni à prêter leur concours à traquer la délinquance financière. Peut-on lire sans frémir la qualification qui a été retenue pour reprocher à l’instituteur son geste et sa parole ? En l’espèce, un magistrat qui ose pareille lecture, fait-il preuve de discernement ?
« Je coupe tout ce qui dépasse » a déclaré l’instituteur. S’il s’agit de ce qui dépasse les bornes, le malheureux ne sait pas dans quel bourbier il s’est aventuré : les suites données à cette affaire les outrepassent allègrement. Et s’il faut couper tout ce qui les dépasse, il y a du pain sur la planche à découper. N’aurait-il pas été plus simple de finir par un éclat de rire et de chanter avec Pierre Perret : « Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi » ?
Sans doute pas ! Car c’est son ridicule achevé qui fait de cette histoire une affaire sérieuse : peut-on croire pudiquement à un simple dysfonctionnement ou au contraire entre-t-elle dans une stratégie à long terme de discrédit du service public d’Éducation ? Trop de grandes personnes se sont impliquées avec application dans cet enfantillage. Paul Villach
(1) http://www.bienpublic.com/actu/region/20090110.BPA5957.html
(2) Paul Villach, « L’examen de certification d’Allemand en 3ème se passe en mars. Pourquoi pas en juin ? », AGORAVOX, 9 janvier 2009.
142 réactions à cet article
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Et la mère, elle trouve normal que son cher fiston exhibe son zizi à tout-va et à tout le monde ??
Ils ont quel âge en CM1 ? 8-9 ans ?
Et les autres élèves, notamment les petites filles, ne sont pas traumatisés de cette exhibition ? il semblerait que oui puisqu’ils se sont confiés à leur instituteur.
Encore une fois, on va punir l’enseignant, mais le gosse et son zizi baladeur, qui va s’en occuper ?
La connerie de certains adultes n’a vraiment pas de limites, et encore un gosse qui va se croire tout-puissant. J’ose même pas imaginer ce qu’il donnera à l’âge adulte.-
"Et la mère, elle trouve normal que son cher fiston exhibe son zizi à tout-va et à tout le monde ? ?
Ils ont quel âge en CM1 ? 8-9 ans ?"
Ben justement à cet âge c’est pardonable..... on faisait bien des concours de zizi à l’école ou on jouait à touche pipi....
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Bonjour,
Tout juste, on s’est focalisé sur le geste et la parole de l’instituteur mais bien peu sur l’origine de sa réaction. Ca me semble tout de même aberrant si cette affaire est confirmée (j’avoue que c’est la première fois que j’en entends parler) que l’on puisse en arriver à de telles extrêmités en France.
Ce pays commence à me faire peur, très singulièrement peur... Et la judiciarisation de la société, tentant maladroitement de combler la déficience en civilité (règles sociales permettant le plus souvent d’éviter l’affrontement), aggrave plus souvent la situation qu’elle ne la résout.
Voilà à quoi en est réduit un pays lorsqu’il s’imprègne d’une idéologie victimisante alliée à l’esprit du consumérisme judiciaire.
Cordialement -
Et qu’aurait fait votre mère dans la situation de l’article ?
Elle aurait porté plainte, ou elle vous aurait expliqué que "ça ne se fait pas" en vous punissant de sa honte.
Voilà un gosse, qui a un comportement de gosse, et qui s’exhibe sans penser certainement à mal juste à embêter les filles sans doute. Il se prend une grose frayeur de la part de son professeur, et du coup, ne ressortira sans doute plus l’objet incriminé que dans les toilettes. Si je me souviens bien, c’est un professeur remplaçant donc il ne va pas s’éterniser dans l’établissement, donc, le môme reviendra vite de sa frayeur, fin de l’histoire.
Et voilà une mère, qui porte plainte pour la grosse frayeur infligée à son gosse.
Quel message envoie-t-elle à son fils ? -
Je voudrais signaler que récemment encore, j’ai vu, et à Saulieu même, des mémés promenant leurs toutous avec leur sisi à l’air avec les roubignoles tout pareil. Et parfois aussi des messieurs avec leurs chiens. C’est une honte. Il est vrai que le taureau de Pompon (sculpteur animalier qui a son musée dans cette ville) ne cache pas ses (beaux) attributs non plus, devant le Syndicat d’Inititatives (les quelles peut-on se demander ?) Lors de son déplacement de 50 mètres on aurait pu les couper afin de ne pas donner des idées aux gamins de l’école qui se trouve juste en face et à quelques mètre de chez Loiseau . Il était de coutume chaque année de les voir peintes en rouge par un anonyme - et ce ne fut pas moi ! La tradition va-t-elle revivre dans cette ville qui est rouge de honte de cette affaire ?
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"Voilà un gosse, qui a un comportement de gosse, et qui s’exhibe sans penser certainement à mal juste à embêter les filles sans doute. Il se prend une grose frayeur de la part de son professeur, et du coup, ne ressortira sans doute plus l’objet incriminé que dans les toilettes" : Et aura peut-être des comportements sexuels malsains pour le restant de ses jours... Au temps pour "l’humour", en tout cas !
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C’est l’exemple type de l’enfant-roi qui peut tout se permettre sans se faire jamais remettre à sa place.
Une remontrance ou une plaisanterie dont il est l’objet prend tout de suite pour lui et ses parents l’allure d’une agression car il se sent vexé.
Comme je l’ai souvent dit, il faudrait re-éduquer ces parents qui voient comme un crime à l’égard de leur rejeton toute remise en cause de son attitude et donc de ce qui semble être de leur éducation.
Le laissez-faire n’est pas une éducation.
Le métier d’enseignant est devenu un métier extrêment risqué. Une plaisanterie coûte maintenant la garde à vue et un passage en correctionnelle avec des chefs d’accusation qui laissent incrédule.
C’est du délire judiciaire, appuyé par des psy irresponsables, qui conforte l’attitude de parents tout aussi irresponsables.
C’est une fable de prétendre que ce gamin a éte "traumatisé". A son âge on sait faire la part entre paroles sérieuses et plaisanteries. Je croirais plus tôt que maintenant, il joue les intéressants ! Il est excité par sa vengance sur un adulte qu’il peut punir.
Depuis des années déjà, la hiérarchie de l’EN livre ses fonctionnaires en pâture aux parents pour ne pas avoir à les affronter. L’instit doit se défendre seul et il est blâmé par ses supérieurs, à cause d’une société malade et déboussolée qui surprotège les enfants au-delà de toute raison.
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"Manquer de discernement à ce point devrait envoyer cet homme en hôpital psychiatrique."
Pour qu’il vienne vous y rejoindre ?
"Section fermée pour dangereux criminels violents."
Connaissez-vous le sens de ces mots ?
"Cet agresseur, pédophile."
Le "pédophile" comme vous dites, vous devriez croiser les doigts pour qu’il ne vous envoie pas en correctionnelle pour diffamation qui est un délit punissable de 1an de prison et 45.000€ d’amende, sans préjudice des dommages-intérêts. Je suis d’ailleurs surpris que ce message soit toujours en ligne sur Agoravox.
Le reste du message est aussi crétin que le début.
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							par Dolores 							
																						 								
"C’est l’exemple type de l’enfant-roi"
"ces parents qui voient comme un crime à l’égard de leur rejeton".
Comme vous dites, Dolores. On pourrait même ajouter que c’est un crime de lèse-majesté.
"Le laissez-faire n’est pas une éducation."
Oui. Et à long terme, la lacheté se paye cher.
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@ Gilles
																																					"Ben justement à cet âge c’est pardonable..... on faisait bien des concours de zizi à l’école ou on jouait à touche pipi...."
C’est pardonnable, oui. C’est punissable, aussi.
C’est intéressant de voir comme les élèves pertubateurs d’antan aiment justifier les perturbations de maintenant. Et en plus, si ça peut leur permettre de régler des comptes en cassant du prof, c’est encore mieux, pas vrai ?
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@ philippe renève
J’ajoute ce qu’il doit enseigner.
Pas d’humour, pas d’humeur, pas d’imagination, pas de soi, pas d’état d’âmes, pas de spontanéité, pas d’engagement, pas de personnalité.....
Mais plus de concret dans la pensée moderne, boulot , dodo , cheminots, otages, terroristes , misères des banques , fonctionnaires, fonction public, argent public, détournement public, impots, fonction public, nantis, fonction public, professeurs, éducateur , modernité désaquise :->....
(Toto range tes affaires ). -
D’accord avec vous ; une fois de plus ni la justice, ni l’éducation nationale ne sont à la hauteur. D’un côté, les parents se plaignent que leurs mouflets deviennent de plus en plus ignards et de l’autre, ils font tout pour emmerder les professeurs.
Regrettable que la mère n’est pas été sanctionnée pour sa connerie. Proportionnellement, elle aurait pris cher. -
Pensez-vous qu’il y ait matière à généraliser à partir de ce fait ?
Sortir un cutter devant un gamin de 9 ans en le menaçant de lui couper son zizi n’est quand même pas très futé. -
Mais aussi comment un instituteur peut-il être assez stupide pour tenir de tels propos !
Françoise Dolto doit en faire des loopings dans sa tombe.-
Comment un homme pressé peut il conserver le sens de l’humour ?
Dolto n’a pas dit que nous devrions vivre dans un monde où l’autorité des maîtres et de tous les adultes devait être sapée ! Or, dans cette affaire, l’exhibitionniste a tout à perdre.
On s’ennuie donc à ce point dans la France des années 2000 ?
Nous vivions donc dans un pays qui non seulement a perdu la légèreté et l’humour français que les plus de 80 ans ont pratiqué ; et dont ils se souviennent avec nostalgie. On les comprend.
Notre pays est devenu SINISTRE, à l’image de cette affaire et de la réaction de tous ces acteurs (ces clowns, devrions-nous dire) ; Un pays sans rire et sans sourire est une collectivité perdue. Prenons nos anxiolytiques !
Nous vivons donc depuis ces arrêts de la justice dans un pays où il n’y a plus de liberté d’expression, ni l’humeur qui va avec (nota bene "l’humEUR").
c-à-d qu’une parole d’un adulte est pénalisée au détriment de l’attentat à la pudeur d’un mineur.
Bravo beau pays ! La montée de la judiciarisation des affaires civiles prend une courbe inversement proportionnelle au niveau de bon sens et d’humour que nous avons perdu à jamais.
En un mot : On devient cons.
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"Mais aussi comment un instituteur peut-il être assez stupide pour tenir de tels propos ! "
La stupidité, ce n’est pas l’instit qui la trimbale, mais ceux qui sont à la cause de cette situation crétine : les autorités judiciaires et administratives.
Mas c’est vrai, que s’il avait deviné la déferlante de stupidités qui allait lui tomber sur le coin du nez, il aurait fait celui qui n’avait rien vu. C’est d’ailleurs le conseil de prudence qu’on peut donner aux enseignants : vous voyez une bagarre, ne la séparez pas et regardez ailleurs (un prof de gym est déjà passé en correctionnelle pour ça) ; un gamin sort sa bistounette en classe, pareil. Les parents des autres gamins viendront râler parce que vous n’avez rien fait ? Ce sera toujours moins grave que le contraire. Et au pire (ou au mieux), ils règleront leur compte entre parents. C’est navrant, c’est vrai, mais c’est un réflexe de survie.
"Françoise Dolto doit en faire des loopings dans sa tombe." 				
Vous devriez d’abord essayer de lire ses livres avant de prononcer son nom. -
Le pirate des caraibes 12 janvier 2009 11:47Incroyable que l’etat laisse faire un tel acharnement sur un prof qui ne fait que remettre l’enfant à sa place.
Les exhibitions de l’enfant devaient lui valoir l’exclusion, la mere devrait etre honteuse.
Si on ne peut pas menacer les eleves (avec en plus un peu d’humour), que reste il aux profs ???-
Selon ce que tu dis, tout écart, même insignifiant de la part de gamins de 8 ans, qui pensent et agissent comme des gamins, devrait leur valoir une forte sanction (l’exclusion...)
Je ne sais pas quel monde est le pire....celui-ci ou le tien. Un monde de cons, par les cons, pour les cons pour sûr... -
Il y a une différence ntre poser des limites (foutre le feu en est une) et sur-réagir au moindre chahutage irréfléchit d’enfants
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Parfaitement d’accord avec Gilles. La remarque d’alchimie montre quelle est la nouvelle mission de l’école : le dressage des enfants. Comme le dit un autre commentateur : l’instituteur a juste remis l’élève "à sa place". On enseigne aux enfants la loi du plus fort, et on s’étonne que ça soit ça qu’ils appliquent par la suite.
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par Gilles
																																					"Il y a une différence entre poser des limites (foutre le feu en est une) et sur-réagir au moindre chahutage irréfléchit d’enfants".
Limites que visiblement vous n’avez pas bien intégrées... -
							@ Traroth
																													"On enseigne aux enfants la loi du plus fort, et on s’étonne que ça soit ça qu’ils appliquent par la suite."
Parce que vous croyez que ce n’est pas la loi du plus fort qui s’applique dans un grand nombre d’écoles françaises ? Vous savez le genre d’endroit où les enseignants ne peuvent ou n’osent plus bouger parce que c’est trop dangereux. Ce qui est parfait, c’est que le danger vienne en plus des autorités qui sont censées les épauler. Résultat : ils ne peuvent même plus protéger les enfants victimes des voyous que vous défendez et qui peuvent racketter, insulter, agresser en tout impunité. Le contraire de l’effet soit-disant recherché. Bravo !
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Cette affaire est absolument DERISOIRE. On nage en pleine aberration !
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Mais punaise où est donc le bon vieux temps.
Le temps où, lorsque, gosse, nous nous plaignions de la sévérité de l’instituteur qui allait quelquefois jusqu’à un coup de règle sur les doigts, nos mères, dont la miennen, en nous disant que "le prof ou le maître avait eu raison", nous foutez une bonne beigne sur notre joue de faux-jeton.-
- Si c’était une origine "non souche", pour vous reprendre, ce serait le père qui aurait déposé plainte pas la mère. Et encore, plainte, c’est à voir, les grands frères auraient sans doute attrapé le professeur dans un coin pour l’intimider.
- La connerie est universelle.
- Ce sont les familles "de souche" qui sont les plus axées enfant-roi et au sein desquelles les mères se montrent particulièrement procédurières pour tout ce qui "agresse" leurs rejetons adulés. -
Bois-Guisbert 12 janvier 2009 13:06Votre racisme est bien clair, Bois-Guibert.
Pfffff...
Ne vous déplaise, nous avons le droit imprescriptible de savoir dans quel pays nous vivons et qui y fait quoi ! -
Bois-Guisbert 12 janvier 2009 13:08Si c’était une origine "non souche", pour vous reprendre, ce serait le père qui aurait déposé plainte pas la mère. Et encore, plainte, c’est à voir, les grands frères auraient sans doute attrapé le professeur dans un coin pour l’intimider.
Ce sont les familles "de souche" qui sont les plus axées enfant-roi et au sein desquelles les mères se montrent particulièrement procédurières pour tout ce qui "agresse" leurs rejetons adulés.
Pour des preuves, ce sont là des preuves irréfutables de chez -
Bois-Guisbert 12 janvier 2009 13:10Bois-Guibert est dans notre pays un de ces arbres pourris qu’il faudrait bien dessoucher car ils sont dangereux et sont la honte de leurs congénères.
Eradiquer par les nôtres pour la plus grande satisfaction des autres...
Telle est l’attitude du collabo éternel !!! -
Sale raclure de fils de pute de merde.
Ni ma mère française, ni mon père marocain n’aurait eu l’attitude de cette mère. Preuve qu’être de souche ou non n’est absolument pas un paramètre pertinent.
Ceci dit, la menace de l’instituteur devrait être réalisé systématiquement chez les sous êtres dans ton genre : à savoir les racistes, pas les français de souche. -
Bois-Guisbert 12 janvier 2009 15:07Ni ma mère française, ni mon père marocain n’aurait eu l’attitude de cette mère.
Cela n’empêche absolument pas qu’il y a, dans les choses de tous les jours, des comportements, des gestes, des actes, délictueux ou non, qui sont très connotés, ethniquement parlant ! Ce ne sont pas vos grossièretés de primitif mal élevé issu du tiers monde, qui y changeront quelque chose... Tout au contraire ! -
delirant
en plus deux mois ca fait tres court pour une seule petite connerie
l’instit devrait prendre un bon avocat. il s’agit d’une menace et rien d’autre-
Tout simplement navrant !
Il semble bien que là dedans, il y ait une volonté de faire tout une affaire de cette insignifiante histoire.
si j’avais un gosse dans la classe de cet enfant, j’aurai déposé aussi sec une plainte contre X pour exibitionnisme, avec tentative de viol sur mineure de moins de 15 ans.
Peut-être cela ferait comprendre à la gorgonne hystérique mère du petit vicieux à quel point sa démarche est stupide, démesurée, et surtout propice à n’importe quelle récupération politique opportuniste. On ne s’étonne pas, avec de tels parents que le moutard montre sa queue à toute heure ...
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Je ne pense pas que ce soit vraiment la mere qu’il faille accuser. Dans notre société, il y aura toujours des gens pour porter des plaintes stupides.
Les principaux responsables sont la justice et sutout nos députés. Ce sont eux qui font des lois où on peut inculper quekqu’un pour un oui ou pour un non. Où le principe de précaution est poussé jusqu’à l’absurde caricature.
Car ces députés, dont l’idéologie et la probité ont disparu, ne trouvent rien de mieux à faire que d’accumuler des lois sécurisantes pour satisfaire l’appétit sécutitaire du citoyen, tout en se protégeant eux-mêmes afin qu’on ne puisse pas leur reprocher le moindre manquement.
Cette couardise et cette stupidité suivent tres exactement la disparition des idées et l’incapacité à proposer un quelconque projet de société, mais au contraire accompagnent une société en pleine régression.
Quand à la justice, elle applique trop souvent bêtement la loi et apporte bien peu de sagesse dans son application. Mais elle ne fait que suivre la bêtise de la sanction et de la protection à outrance.
Police(qui met des pv pour outrage pour un oui ou pour un non), justice, politique, sans parler de l’économie... beaucoup de pommes pourries dans ce monde. Il serait temps que ca se finisse.
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							@ Philou017 							 														
																						"Je ne pense pas que ce soit vraiment la mere qu’il faille accuser. Dans notre société, il y aura toujours des gens pour porter des plaintes stupides.
Les principaux responsables sont la justice et sutout nos députés."
Bien d’accord. Des plaintes pour des motifs futiles, il y a surement toujours eu. Ce qui est nouveau, c’est le traitement que leur appliquent la justice et l’administration.
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Le pire c’est que ce genre de cas n’est pas isolé. C’est les parents qu’ils faudrait faire enfermer dans ces cas là, car le problême au départ est un problême d’éducation... si les moeurs de notre société seraient différents, peut être que c’est l’instit qui aurait porté plainte pour ateinte à la pudeur. En tout cas cela donnerais lieu à une situation aussi grotesque que celle de l’article.
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Il aurait du dire " confisqué ce que vous avez dans la main ! "
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Un c’hit professeur aurait dit " EEEEH ! c’est quoi eeeeh biloute". Hein ! LE CHAT.
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@ gasty
l’oro dit : rintique cha tout de chuite dans t’maronne ! -
La justification ’objective’ est sans doute le traumatisme qui peut générer des troubles dans la construction psychologique du rejeton.
En effet un petit francais doit absolument se construire dans le bonheur et le confort pour un meilleur equilibre psychologique loins des traumas du monde ; ainsi sera-t-il bien préparé pour affronter :
- la réalité des famines
- la réalité des massacres etniques
- la réalité des violences de la rue
- la réalité des erreurs génétiques, maladadies et accidents
- le durcissement global de la vie
- la compétition galopante entre les individus
- les conflits sociaux qui vont s’aggraver en fréquence et dureté
- les guerres et actes de terreur ou des hommes sont décapités sur vidéos
.......
????
ou bien veut-on faire des petits francais des innocents sans défense qui n’auront donc aucune possibilité de se confronter au monde , tristes agneaux qui devront, a default, courber l’échine ??
... pourtant Saulieu c’est la campagne, il y fait froid en hiver , on y est habitué a une certaine dureté...
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Je propose qu’on jette les nouveaux-nés au milieu de loups affamés. Comme ça, en élevant les survivants, on saura que ça vaut la peine, au moins...
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L’instituteur a peut-être manqué de discernement et utilisisé selon vous les bonnes vieilles méthodes d’autrefois.
Je dis bonne car autrefois les instituteurs étaient respectés et tout le monde respectait les valeurs morales que ce soit les enseignants , les parents , les enfants.
Aujourd’ hui toutes ces valeurs ont disparu et les enseignants sont face à des comportements inadmissibles.
Les parents soutiennent leur progéniture et ne cessent eux-même de critiquer : trop payés, rien à faire .....
Comment voulez-vous que l’élève d’aijourd’hui soit poli , respectueux ,sociable, non agressif
Les premiers fautifs siont les parents et l’académie qui se réfugie derrière des textes :pauvre France-
@Tetard
C’est pas exactement ça les "bonnes vieilles méthodes d’autrefois".
Une bonne paire de claques aurait été pertinente, et plus dans le sens de ces "bonnes vieilles méthodes". En tout cas bien plus que cette idiote menace de couper ce qui dépasse.
Ce qui n’excuse évidemment pas de traiter l’instit comme un criminel. Le traiter comme un imbécile aurait suffi. -
Une bonne paire de claques aurait été pertinente, et plus dans le sens de ces "bonnes vieilles méthodes". En tout cas bien plus que cette idiote menace de couper ce qui dépasse.
Ce qui aurait amener l’instit au meme endroit : au tribunal. Donc la question est : comment se devait de reagir l’instit ? En traitant le probleme par la parole et une blague -> tribunal. En mettant une claque -> tribunal. Alors quoi ? Copier 100 fois : tu ne monteras point ton zizi a tes camarades ? Pas sur que ce soit hyper efficace...
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@Laurent
Oui, je sais bien : Même flanquer une paire de claques à un gamin dans une telle situation est passible du tribunal. Je voulais dire par là qu’il aurait été préférable pour l’équilibre du gamin de recevoir une paire de claques que cette menace de couper.
C’est pas parce qu’un gamin est mal élevé qu’il faut en plus risquer de le traumatiser (les bonnes âmes vont frémir d’indignation). C’est en cela que la réaction de l’instit est stupide, et qu’à tout prendre une paire de claques aurait été moindre mal. Enfin, c’aurait été moindre mal dans un monde où il ne serait pas sacrilège de corriger physiquement un enfant !
Une bonne solution aurait peut-être été de faire sortir le gamin de la classe. ..
Mais encore une fois, tout ça ne justifie pas de traiter l’instit comme un criminel -
A la vue de ce zizi exhibé sans pudeur par défi,l’instituteur s’est-il senti mal "accouiili" par ce gland garçon ?
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Castor 12 janvier 2009 13:13affligeant histoire que celle-là...
Belle réaction ridicule des gendarmes, de l’inspection académique...de quoi ruiner une fois encore l’autorité des instits et profs qui n’en ont vraiment pas besoin.
ça me la coupe.-
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Pour une fois un article de P.Villach. que j’approuve à 200%
Comme quoi avec des mots simples et un vrai sujet qui nous touche tous PV
arrive à démontrer courtoisement l’immense cruauté d’un système devenu
abject.
Merci, et courage à l’instituteur car il a pas fini d’en voir.
-
"Merci, et courage à l’instituteur car il a pas fini d’en voir."
Espérons qu’on n’ait pas un suicide de plus... -
et bien dites donc ! elle est loin ,’l’époque de la communale où l’on rentrait au CP1 ( en 1947 ou1948 pour moi ? c’est loin tout ça ...) jusqu’à la Fin d’études primaires ( en1956 )....cette époque avec le gros poèle qui fume au milieu de la classe ,et la maîtresse adjudant institutrice avec sa baguette en noisetier ,qui nous foutait cul nu devant tout le monde pour nous appliquer une bonne dérouillée ( ça c’était la classe de Madame Colin )
ensuite ,une plus vache l’année d’après chez Madame Robin ,qui dès le matin à peine arrivés nous faisait calcul mental ,si on avait bon .....un bon point !....,si on avait faux ,cette peau de vache avait l’arme absolue ,trois règles liées ensemble par un élastique ,et c’était soit un coup sur la tête ,ou sur les doigts ......
et l’apothéose ,en fin d’études chez le père Balteau ,un sosie de Jean Gabin ,lui ,c’était soit la grosse baffe ,le coup de pied au cul ,ou alors dans les cas extrêmes la grande trique qui servait à déplacer les rideaux ......
et puis à l’époque ,si vous alliez vous plaindre à la maison ,vous en ramassiez encore une autre ,une branlée plus le sermon " t’as qu’as te tenir tranquille ! privé de dessert ! pendant huit jours ! "
un jour ,malheur pour moi ,ma tutrice a rencontré ce père Balteau " ah ma pauvre dame ,si vous saviez comme il est dur en classe ...etc ..."
elle ,la vache, elle en remet une couche " allez y je vous donne carte blanche ! "
enfin ,c’est du passé ,heureusement que je n’ai jamais déballé mes bijoux de famille en classe ( c’était mixte en plus ! ) sinon ,j’y avais droit !-
Salut Maxim,
On est passé d’une répression absurde à l’extrême opposé : un laissez faire tout aussi absurde. Les "traumatismes" dénoncé ne sont dorénavant que de vulgaires bouderies de gamins capricieux qui n’ont pas eu ce qu’ils voulaient. Comme si la moindre forme d’autorité était automatiquement choquante pour l’enfant. -
@ maxim 								 (IP:xxx.x22.100.171) le 12 janvier 2009 à 13H34 : Oui...pour votre commentaire. Cette époque s’est éloignée. Elle préparait aux grands sacrifices de sa propre vie pour le bien des autres et si possible des enfants à venir....Il fallait alors, éviter, au moins tenter d’éviter un conflit ,encore un conflit, avec les pays voisins. Le pays devait donc être ’fort’ et tout était mis en oeuvre, tout le maximum qui était humainement faisable...et même plus ! C’ était impossible, difficile MAIS vous l’avez fait. Les coups sur vos doigts, vos fesses en témoignent ! .... Nous sommes en paix à ce jour depuis soixante ans et une Europe donc une "entité" se construit ....mon tout petit cerveau pense que cette ’entité’ nous laissera nous disputer, nous chamailler sur le meilleur modèle de construction d’un pays,...etc...mais, alors sans bataille aucune. .....ET.....cette idée ne mérite -t-elle pas des sacrifices et du travail ?
-
bonjour Zalka ,bonjour Bof ....
à notre époque où les gens portent plainte contre un coq qui chante ( mais oui !) et même contre la canicule en 1976 ( il y avait eu des plaintes contre X déposées parce qu’il faisait chaud ! ),à une époque également où l’on déclenche des plans Orsec quand il y a 2 cms de neige ,qu’on s’aperçoit que l’eau peut mouiller et que le feu brûle ,comment ne pas être finalement qu’à demi étonné par la réaction de cette mère qui ne mérite même pas cette appellation ,tant elle nuit à son fils par l’éducation et la déresponsabilisation qu’elle inculque à son gamin !
voilà où nous en sommes ,la justice pour un enseignant qui a voulù sous un trait d’humour ,faire cesser le geste d’un sale mioche qui n’a certainement jamais pris un coup de pied au cul ,mais que la vie se chargera de lui donner ,et lui tout étonné de voir que l’existence n’est pas la fête où tout est permis !
quand au comportement de l’éducation nationale ,et de la justice ! que dire autrement ?que c’est navrant !pire même ,désespérant !
comme disait mon premier patron " et bien dis donc ,si jamais il y a encore une guerre ,on sera encore bien défendus avec la nouvelle génération !....." -
Mais enfin, c’est quoi ce délire de "manquements de l’instituteur" ?!
Oh le pauvre chou, il a été traumatisé par le méchant instit qui ne voulait pas qu’il se balade le zizi à l’air ! Enfin merde, je ne suis pas bien vieux, mais des remarques de ce genre, j’en ai entendu plus d’une quand j’étais môme. Et ce sans jamais avoir été aussi loin que ce morveux. J’en suis pas mort.
A force de surprotèger ces mômes, on les coupe de la réalité, on les laisse plein d’illusions sur la vie en société. alors une menace voilée dans ce genre (et qui ne sera jamais jamais appliquée), c’est franchement bénin.
C’est le procureur qui devrait lancer des poursuites contre les parents pour leur incapacité à éduquer leur mômes.-
@ Paul Villach
Quant on pense que ce genre de querelles de néant va parvenir devant les tribunaux déjà surencombrés , on ne s’étonne plus du " manque de moyens " du ministère de la justice .
Qu’est-ce qui empêchait le juge d’instruction de prendre ses responsabilités et de classer immédiatement sans suites ce ridicule conflit ?
Le coût prévisible de ce procès aurait pu permettre sans doute de remettre en état acceptable quelques douches dans les prisons françaises ...-
@ Docdory
Cher Docdory,
À ma connaissance, il s’agit d’une citation directe, sans passer par un juge d’instruction.
Il ne faudra pas manquer l’oracle qui sortira de ce procès ! On peut s’attendre au pire avec la justice française telle qu’elle est devenue. Paul Villach -
Sans compter qu’il y a des alternatives à la comparution devant le tribunal correctionnel. La médiation pénale et le rappel à la loi (voire même faire passer le message par les gendarmes). Curieusement, ces options prévues pour ne pas encombrer inutilement les tribunaux pour des broutilles qu’on ne veut tout de même pas classer sans suite n’ont pas été retenues par le parquet. C’est surement dû au fait de la qualification (erronée) de violence au lieu de celle de menaces.
Et quelle que soit l’issue du procès, condamnation ou relaxe, le mal est déjà fait : les enseignants se sentiront de toujours moins soutenus et auront de moins en moins la possibilité d’empêcher des casse-pieds de perturber la classe.
-
@L’auteur,
Je n’en croyais pas mes yeux et puis j’ai lu.
Je suis probablement de la vieille école, mais si je devais transposer certains faits qui m’ont été "infligés" aujourd’hui à mon "pauvre" usage de gamin, j’aurais envoyé beaucoup d’instituteurs en prison. Nous avons versé dans l’incohérence. Avoir de l’humour est devenu défendu. Le geste avec outil est un peu déplacé, je l’accorde, mais passer à la remontrance pour entacher la vie professionnelle d’une tare indélébile, il y a vraiment des baffes qui se perdent et pas nécessairement aux bons destinataires.
Nous sommes arrivés aussi à un point de non retour dans l’éducation. Je ne parle pas de l’enseignement.
Où reste l’éducation des parents ? A tout reporter sur l’enseignant, on oublie que les parents ont abdiqué et ont reporté des règles de conduite, de respect sur les épaules d’enseignants qui n’étaient pas fait pour cela. La justice n’a-t-elle pas d’autres chats à fouetter que de s’occuper de ce genre de connerie ? On comprend les retards et les remises d’audiances.
-
C’est vrai qu’en réflechissant j’ai eu moi aussi l’occasion d’envoyer au moins 25 profs en prison
Et 25 de plus si je les avais encore plus provoqué
On devrait construite des commissariat à coté des écoles ! Entre les profs abuseurs, violents, les élèves dealers de drogues, violents aussi, déviant sexuels ona de quoi bien remplir les oubliettes et donner au flic l’occasion de fouiller des kilomètres d’anus -
Bon jour Paul,
Complètement dingue cette histoire !!!
Je ne vais pas en rajouter concernant cette "école devenue folle"... les commentaires montrent bien l’indignation d’une telle dérive de l’éducation nationale et de la société en général.
Une simple question : Qu’attendent les parents des autres élèves pour porter plainte pour exhibitionnisme à l’encontre du gamin et de la mère incapable d’éduquer son gosse ? La plainte est parfaitement recevable : "Ma fille est traumatisée depuis qu’elle à vu le zizi du garçon !" Elle ne dort plus, elle fait des cauchemards... "
Face à la connerie, il faut y aller à fond !
Les parents : réagissez ! Ne vous laissez pas faire...
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@ Alain Michel Robert
Je suis bien près de penser comme vous ! À bêtise, bêtise et demie ! Mais que penser des autorités académiques et du parquet ? Ils ont réfléchi ! N’obéissent-ils pas à des ordres ? Paul Villach -
Votre titre est faux, vous oubliez de préciser qu’il l’a en plus menacé avec un cutter !
C’est un comportement inadmissible de la part d’un enseignant, et comme dans la gifle on prend le parti de l’enseignant sans voir les faits, on défend la liberté de terroriser et de maltraiter les enfants.
Voir à ce sujet de la gifle et de l’empressement répété de la société de prendre le parti de l’enfant abusé :
L’affaire de la gifle
Menacer un enfant avec un cutter de le couper ne fait pas partie de la liberté, protéger les enfants d’un tel sadisme est normal est nécéssaire ! Ce qui est juste c’est de faire cesser ces pratiques scandaleuses de la part des enseignants inconscients qui prennent ça à la rigolade, pourquoi donc cet enseignant ne trouve-t-il pas aussi amusant sa garde à vue et on procès que ce qu’il a fait à cet élève ?-
« Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien et de personne, alors c’est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie. »
Nicolas Sarkozy ?..............................
...................................................................... ..........
...................................................................... ...................NON.............................................. ;
...................................................................... ........
..............................................................
Platon. -
@ roblin
"Votre titre est faux, vous oubliez de préciser qu’il l’a en plus menacé avec un cutter !"
Ben voyons. Il attend une dizaine de lignes pour le dire sur un article qui en compte une centaine. C’est vraiment scandaleux. En plus, il en parle trois fois dans l’article. Qu’est-ce qu’il aurait dû faire. Y rajouter un gyrophare ?
"C’est un comportement inadmissible de la part d’un enseignant et comme dans la gifle on prend le parti de l’enseignant sans voir les faits, on défend la liberté de terroriser et de maltraiter les enfants."
Oui, c’est un honte de martyriser ces pauvres petits êtres sans défense. Non mais, vous vous voyez écrire ? Mais allez-y enseigner en classe. Retirez un dossier à l’inspection académique ou aux rectorats et passez les concours. On vous verra à l’oeuvre. Dans certaines académies, vous pouvez même faire des remplacements sans passer les concours (ils manquent d’enseignants) :un simple diplôme supérieur et un extrait de casier judiciaire suffisent. Ensuite vous verrez comment se comportent certains petits anges. Vous êtes vraiment dans une tour d’ivoire.
"Voir à ce sujet de la gifle et de l’empressement répété de la société de prendre le parti de l’enfant abusé : L’affaire de la gifle"
Je connais, oui. Et là aussi, les autorités ne se sont pas grandies. Et que je sache, la société, comme vous dites a pris le parti du chérubin, pas de l’enseignant qui a été condamné.
"Menacer un enfant avec un cutter de le couper ne fait pas partie de la liberté, protéger les enfants d’un tel sadisme est normal est nécéssaire !"
Quel sadisme ? Il lui aurait couru après dans la classe en lui criant "Je vais te la couper" ça aurait été différent. Ici, il s’est contenté de lui dire de la ranger, avec humour en plus. Alors le pauvre chéri a été traumatisé parce qu’il ne pouvait plus faire le pitre tranquillement au fond de la classe. Snifff. Vite un mouchoir.
"Ce qui est juste c’est de faire cesser ces pratiques scandaleuses de la part des enseignants inconscients"
Ça c’est vrai que les enseignants, surtout débutants, ne sont pas conscients du bourbier où ils mettent les pieds. On devrait les former à ça dans les IUFM. Si il y en a qui lisent ce forum : "Méfiez-vous de votre administration et de la justice et faites votre boulot à minima, sinon vous allez en prendre plein la tête et tomber de haut."
"pourquoi donc cet enseignant ne trouve-t-il pas aussi amusant sa garde à vue et on procès que ce qu’il a fait à cet élève ?"
Pourquoi ? Parce que dans un cas, il n’y a pas eu de passage à l’acte, ni même un semblant de commencement. Ça voulait juste dire "Range ta sifflette en vitesse ! ".
Dans l’autre, ça a été la totale. Je crois qu’il a échappé à la fouille au corps (c’est très tendance en ce moment) et ça voulait dire "On ne veut pas de discipline dans les écoles." Et ça n’est hélas pas fini... -
@ alchimie qui a dit :
"Tu a raison Roblin, il ne faut surtout pas les réprimander ces pauvres petits, mais va voir dans la cour des collèges comment il se foutent sur la gueule entre eux.
A partir du moment où les adultes ne peuvent plus intervenir sous peine d’accusations des plus débiles, une ancienne loi est en train de revenir à la mode dans les cours d’école : la loi du plus fort."
C’est exactement ça, Alchimie. Dans le collège où est mon fils, son prof de sport m’a expliqué qu’il ne va jamais dans les vestiaires pour éviter les accusations de moeurs, ou alors ils y vont à 2 pour limiter les risques.
Résultat : quand il y a des bagarres, les adultes n’interviennent pas. Génial, non ? Mon fils a la chance d’avoir une grande carcasse, donc on lui fout la paix. Mais les faibles, eux, ils trinquent. Bien plus que le chérubin "Zizi en l’air", mais c’est un détail, pas vrai ?
Pour illustrer le propos, lire École primaire, zone de non-droit au coeur de l’Éducation nationale
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37419 -
Mais surtout ,quelle lâcheté, tout au long de la chaîne ! Alimentaire pour certains.
M’étonne pas, je la connais.-
Il n’y a qu’une origine ethnique possible pour la mère : conne tendance psychatrisable... ce qui est, de loin la race la plus répandue sur la Terre.
Blague à part, ce n’est pas la mère qui craint dans l’affaire, c’est que la société (toutes administrations confondues) l’accompagne et la suscite dans son délire psy au lieu de la faire tout simplement interner. Une société devenue folle génère et produit des fous. Normal. -
La France est devenue le royaume du père Ubu :
Allez , qu’on me donne un crochet à fonctionnaire . A Instit ? Allez à instit !
Ce qui est grave dans cette affaire, c’est que les deux institutions judiciaires et éducative soient à ce point dysfonctionnantes que celà aboutit finalement à ce que les responsabilités soient inversées.
Ce n’est ni une service à rendre à l’enfant ni aux parents d’ailleurs car le comportement inadapté de cet enfant révèle qu’il n’a pas intégré les règles sociales minimales supposées acquises à cet âge là.
Comment se fait-il que cet enfant là ne sache pas qu’il est a social de montrer ses parties génitales en public ? Que se passe -t-il dans le foyer familial ? L’exhibitionisme est-il de la règle ? Une enquête éducative et sociale au sein de la famille n’est-elle pas nécessaire ?
Si l’enfant reproduit un comportement habituellement non sanctionné à la maison ne s’agit-il pas là d’une carence éducative dont les parents devraient être tenus pour responsables ?
Cette hypothèse semble la plus plausible puisque ne voilà-t-il pas que ces parents (inconscient de ce qui pourrait être retenu contre eux ) ont le toupet de porter plainte contre l’instituteur sans avoir une seule minute l’idée qu’ils pourraient être tenus responsables du comportement de leur gamin et de la perturbation qu’il crée dans la classe et chez les autres élèves).
L’instituteur doit-il être sanctionné pour le style de réponse qu’il a donné ?
Educativement, ce que l’on caractérise "comme réponse paradoxale " sont souvent les plus appropriées. l’argumentation est la suivante :
1) Quels moyens avait l’instituteur, pour signifier à cet enfant là , que ce qu’il fait est inadmissible quand les remontrances ne portent aucun fruit et que son comportement met en danger l’autorité de l’instituteur vis à vis des autres enfants ? Que ferait-il si les autres enfants l’imitaient ou se mettaient à faire n’importe quoi ?
2) Si l’enfant est un enfant perturbateur au point de se permettre toutes les provocations. (certainement confortés dans sa toute puissance par des parents qui ne savent pas eux mêmes mettre les limites et qui lui donnent raison ). Est-ce que raisonnablement un tel enfant pouvait croire que l’instituteurs allait mettre sa menace à exécution ?
3 ) L’intention de l’instituteur n’était-elle pas , par la réponse surréaliste et grandiloquente qu’il a choisi de donner à l’incident , un moyen de stigmatiser l’exhibitionisme en le théatralisant et montrer que ce comportement était inadmissible ? Ce procédé de mise en garde est-il a proprement parler une menace ? Le propre d’une menace n’est-il pas qu’elle puisse être exécutée ? Si cet enfant a cru une telle exaction possible, quid de son encrage dans la réalité ?
Qui a qualifié ces "faits" et de quels "faits" s’agit-il ? pour que , ayant reconnu les faits, le geste joint à la parole, l’instituteurs soit cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Dijon, le 23 janvier prochain, pour y répondre de « violences aggravées, sans incapacité, sur mineur de moins de quinze ans, par personne ayant autorité sur mineur chargée d’une mission de service public, avec menace d’une arme. » Il est passible, selon l’article 222-13, de 5 ans de prison et de 75.000 euros d’amende. Tout au plus une réponse jugée inapropriée par certains.
Que le tribunal de Dijon aille se couvrir de ridicule en se prononçant sur le style de réponse éducative donnée par les instituteurs rien n’est moins sûr . Dumoins on l’espère !
Car il serait grave que les deux institutions confortent l’enfant et sa famille dans un esprit de tout puissance. Le conseil à donner à cet instituteur est de faire à son tour une démarche en direction cette fois d’un juge des enfants pour carence éducative, de demander une enquête sociale et éducative et puisqu’il s’agit d’un enfant perturbateur , demander qu’une équipe éducative se réunisse pour envisager ce qu’il convient de faire. Car pour l’enfant, puisque c’est de lui dont il est question, il est important de faire en sorte qu’il intégre cet interdit faute de quoi arrivé à un certain âge c’est son comportement à lui qui risquerait d’être requalifié en délit.
-
La date des faits étant la même. Est-ce la même histoire sous un jour différend ou une tout autre affaire ?
"Suspendu". L’instituteur qui effectuait une journée de remplacement jeudi à l’école Jean-Monnet de Soyaux a été mis au ban de l’Education nationale pour une durée indéterminée après des attitudes déplacées à l’encontre d’élèves de CM2. Des fillettes de la classe ont notamment affirmé qu’il "avait eu les mains baladeuses" ou dit qu’"il y avait deux choses importantes dans la vie : manger et baiser". L’instituteur reconnaît "des plaisanteries déplacées, des mots crus" mais "nie farouchement des gestes douteux" (lire CL d’hier).
Jean-Yves Bessol, l’inspecteur d’académie, annonçait hier "une mesure de suspension dès aujourd’hui [lundi]" avant d’"aller au conseil de discipline".
Enquête pour "agression sexuelle sur mineurs"
Cette suspension est bien le minimum pour les familles, dont certaines étaient particulièrement remontées hier matin lors de l’ouverture de l’école du quartier du Champ-de-Manœuvre. Certains élèves étaient arrivés vers 8h30 avec des petites pancartes en carton où il était écrit par exemple "victime de 11 ans". Pendant ce temps-là, l’instituteur mis en cause était dans les locaux de l’inspection académique.
Des mamans accompagnées de quelques enfants sont ensuite allées porter plainte. "Selon ces plaintes, il y aurait eu des propos déplacés et des gestes impudiques par-dessus les vêtements de certains enfants", a expliqué le procureur de la République Pierre-yves Couilleau. L’enquête, qui ne fait que débuter, a ainsi été ouverte "pour agression sexuelle sur mineurs de moins de 15 ans."
Quelques minutes avant ce dépôt de plainte, les parents avaient pu discuter avec l’inspecteur d’académie venu sur place promettre que "toute la lumière sera faite sur cette affaire". Il s’est rendu ensuite dans le bureau du directeur. Julien Peyraut, alerté par une jeune enseignante stagiaire qui avait "remarqué une grande agitation et a entendu de la part des enfants des choses suffisamment graves et importantes", a recueilli le vendredi le témoignage d’élèves sur le comportement de leur instituteur remplaçant pour une journée.
"Personne n’en veut"
mais il était toujours là
Les "deux pages de notes" à la base du futur rapport du directeur devraient non seulement permettre à l’enquête judiciaire d’avancer rapidement mais d’abord aboutir à l’exclusion définitive de l’Education nationale d’un enseignant "connu comme le loup blanc" en Charente, pour reprendre l’expression d’un autre directeur d’école.
Et c’est bien là le problème. Si l’instituteur d’une quarantaine d’années n’a jamais été connu pour des comportements déplacés à caractère sexuel, la communauté éducative du département est tout sauf surprise d’entendre parler en mal de ce collègue. "Je connais des directeurs qui préfèrent se passer de ses services quand ils apprennent que c’est lui qui vient effectuer un remplacement", explique un instituteur.
"C’est une brebis galeuse comme il en existe une ou deux autres dans la circonscription. Personne n’en veut, alors on l’appelle quand il y a une épidémie de grippe chez les enseignants", résume un autre collègue. Dans ce petit monde où tout le monde se connaît, une autre institutrice a aussitôt deviné le nom du professeur incriminé en lisant l’article de CL hier qui ne mentionne pourtant pas son identité.
Jean-Yves Bessol, l’inspecteur d’académie, "se méfie des rumeurs, ;". Mais il reconnaît que l’instituteur mis en cause avait très mauvaise réputation. "Il avait déjà été mis en garde à plusieurs reprises mais ce qu’il avait fait auparavant ne devait pas être suffisant pour qu’il soit suspendu."
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@ Titouplin
Pourquoi cette confusion regrettable.
Si vous le souhaitiez, vous pouviez proposer un article sur le sujet ;
Qu’est-ce que cette histoire vient faire sur ce fil ? Paul Villach -
Paul, s’il vous plait, mettez bien les points sur les i au sujet du commentaire de Jean Titouplin !
Il ne s’agit vraiment pas de la même affaire n’est-ce pas !? -
@ Titouplin
Je ne comprends pas que ce monsieur soit venu raconter cette histoire dont il ne précise pas les sources.
Je pense qu’il vient faire diversion ! Paul Villach
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@ Alain Michel Robert
Ce Titouplin parle d’une école de Soyaux ! Que je sache, cette ville se trouve à côté d’Angoulème !
L’affaire que je relate s’est passée dans une école des environs de SAULIEU en Côte d’or !!!
Voyez donc comme ce monsieur,
1- soit ignore sa géographie,
2- soit connaît un moment de confusion intellectuelle,
3- soit vient faire sa besogne de troll, car peut-être appartient-il à une équipe de veille, dite de "con-troll" ! Paul Villach -
Aucun rapport, ni sur la date ni sur le lieu.
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Qu’est-ce que ça vient faire ici ?
Avant de commencer à écrire, vous devriez apprendre à lire. Dans le cas qui nous intéresse, il s’agit d’un CM1 et dans celui que vous essayez de rapprocher pitoyablement, il s’agit d’un CM2. -
Gül, le Retour II 12 janvier 2009 16:01Bonjour,
Non seulement la réponse face à la réaction de cet instituteur est abracadabrantesque, mais ce qui me sidère au moins tout autant c’est celle de la mère de cet enfant !
Bon sang ! Mon gamin fait ça ! Mais je lui accorde la double punition plus une explication sérieuse pour qu’il comprenne que cela ne se fait pas !
Et je crois que je demande même à l’instit pourquoi il ne l’a pas plus puni !
Ce n’était peut-être pas très futé de la part de celui-ci de mimer sa phrase à l’aide d’un cutter, mais quand même !
Comment veut-on arriver à construire une société de respect de l’autre et du minimum de règles pour vivre en harmonie, si on laisse les gamins faire tout ce qu’ils veulent et qu’en plus on les applaudit quand il font une connerie et qu’on condamne celui qui a oser s’y opposer...
Non mais, ce monde marche vraiment sur la tête !!!-
Tonton Tall 12 janvier 2009 22:24oui, c’est vraiment une histoire sans queue ni tête
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Liberty 12 janvier 2009 16:14Il est urgent de faire passer "un permis parents"
Alors on me dira "mais monsieur nous n’avons plus le temps de faire de l’éducation, mon mari et moi on travaille à temps plein etc..."
Exact, sauf que mes parents travaillaient tous les deux à temps plein, ma mère prof de sport faisait ses 40 heures + des heures en club, mon père était à 60h heures comme commercial ....
Si mes parents apprenaient que j’avais fait l’idiot à l’école j’en reprenais 10 fois plus immédiatement .
J’en suis mort ?
Certainement pas, ils ont fait le forcing pour que je sache faire la différence entre les adultes et l’enfant que j’étais. (autant dire qu’à 13 ans 1,80 mètres ce n’a pas été facile)
Malheureusement, désormais on décide parfois d’avoir des enfants comme on se paye une Télévision .
On joue avec au début, puis très vite on démissionne ou on délègue .
Les parents sont devenus des adolescents éternels .
Le souci n’est pas si simple non plus, les conséquences de l’état social du pays se font ressentir .
Comment motiver un gamin à être sérieux à l’école quand les enfants constatent :
Pouquoi papa est tout de même au chômage,
pourquoi le frangin est SDF,
pourquoi le petit frère de 20 ans bachelier n’a pas même le droit au RMI,
pourquoi maman est en interdit bancaire pour avoir eu 30 jours de découvert sur son compte,
pouquoi ma grande soeur se prostitue pour payer son logement étudiant,
pourquoi je n’ai pas les moyens de me faire soigner les dents,
pourquoi il est OBLIGATOIRE sur les annonces ANPE d’avoir une voiture pour espêrer un job,
pourquoi les entreprises Européennes qui poluent le plus sont exonérées de taxe carbone et nous pas,
pourquoi le président du pouvoir d’achat est celui des travailleurs vivant sous le seuil de pauvreté ?
La vraie maladie est là, le rêve et l’ascenceur social sont en panne, les diplômes ne valent pas plus que mon papier toilette, les différentes "affaires" au coeur de l’état sont connues de tous.
Tout cela est-il motivant, l’exemple pour faire de nos enfants de bons citoyens ?
En 2009 qui est l’exemple ?-
"qui a fini par faire dela prison pour corruption comme tout socialiste qui se respecte"
J’imagine votre réaction, si je parlais de la même manière de Balkany ou des autres corrompus notoire de droite.
Lorsqu’il arrivera, vous souhaiterez la bienvenu à votre cancer. C’est la seule chose qu’on peut faire à quelqu’un qui souhaite à une gamine de même pas un mois de tomber un jour sur un pédophile.
Et le fait qu’une raclure de pédophile provoque votre colère ne justifie en aucun cas votre crasse crétinerie. -
et bravo aux crétins qui plussent la phrase suivante : "Vivement que la petrite Zohra subisse le sort que ce pédophile a fait subir a ses élèves."
-
Alexeï 12 janvier 2009 17:12@ Chuck Norris
Vous ne semblez pas avoir tout lu. Balkany est, tout comme Bernardini, une ordure corrompue et le fait qu’il fasse de la prison me réjouirait.
Quand à cette pourriture de recteur corrompu, j’ai été ravi d’apprendre sa mort et, surtout la manière dont il est mort (il a fin en crachantr sda merde par les trous de nez). On finit toujours par payer les crilmes que l’on commet.
Tout comme cete salope de Rachida devra un jour payer. Quel plus beau moyen que de payer au travers de sa fille ?
Pour votre information, ce pédophile qui a maintenant 50 ans continue de coucher avec des enfants de 13 ans. Cela ne vous donne pas envie ?
-
@ Alexeï
Puis-je me permettre de vous dire que vous seriez plus persuasif si vous n’accordiez pas des décorations injurieuses aux personnes dont vous dénoncez le comportement. Les actes que vous dénoncez se passent de tout commentaire inutile. L’injure, vous devez le savoir, est l’argument des faibles.
Pour ce qui est de l’illustration, sans doute le film d’André Cayatte pouvait être choisi, mais le contexte n’est pas vraiment le même. Le personnage joué par Jacques Brel était victime d’une calomnie de la part d’une élève.
Le film de Lauzier qui date de quinze ans me paraît plus proche de l’événément d’aujourd’hui. On y retrouve des faits comparables. Ce film était prémonitoire et Depardieu joue, selon moi, remarquablement. Paul Villach -
"Des menaces, même sur le mode de la plaisanterie, peuvent avoir des effets dévastateurs sur la structuration psychologique de l’enfant"
Ah bon.
Parce que montrer son morceau de viande à tout le monde dans une classe ce n’est pas déjà un acte de quelqu’un de destructuré psychologiquement peut être ?
Cela aurait dut être les parent des autres élèves de porter plainte pour exibitionisme.
Mais ce sont les parents de l’enfant qui fait l’acte agressif qui portent plainte.
Mais on rêve là.-
D’ailleurs, si tu avais lu mon message, tu saurais que le problème, ce n’est pas le fait de foutre les pédophiles en taule qui m’emmerde. Non, c’est le fait de souhaiter à des gamins de tomber sur ces salauds.
C’est toi la racaille à nettoyer au Karcher. C’est toi la merde prêt à livrer des mômes à ces prédateurs. Et si tu ne trouves pas de prédateurs, je suis sûr que tu te dévoueras pour violer les mômes de Dati ou les miens. On devrait te couper les couilles et te les faires bouffer. -
@ Alexeï
Une récente affaire devrait vous éclaier et vous faire reprendre votre calme : un directeur de publication de Libération a été cueilli à l’heure du laitier chez lui et humilié par deux fois, c’est-à-dire mis à nu, avant d’être présenté au juge d’instruction.
Le motif de la mise en examen reposait sur un commentaire publié par un internaute du site de Libération. Mais c’est le directeur de publication qui était poursuivi, fort logiquement selon la loi de 1881, du moins telle qu’elle est aujourd’hui appliquée à Internet !
Les injures que vous utilisez n’ajoutent rien à vos démonstrations !
En revanche, vous exposez stupidement le directeur de publication d’AGORAVOX à des poursuites éventuelles. Etonnez-vous donc que les textes injurieux soient enlevés avec raison !
Ce n’est pas vous qui serez arrêté à l’heure du laitier pour comportement irresponsable, mais le directeur de publication du site !
Le discernement, c’est aussi prendre conscience des risques qu’on fait courir aux autres ! Paul Villach -
La sanction vis à vis des faits rapportés me semblait tellement disproportionnée que pour me faire une idée , j’ai gougeilisé ’26 septembre 2008 instituteur remplacant"
http://www.google.fr/search?num=50&hl=fr&safe=off&q=26+septembre+2008+instituteur+remplacant&btnG=Rechercher&meta=
On trouve la dénonciation par la ligue sur les droits de l’homme rapportés par M. Villach
http://www.bienpublic.com/actu/region/20090110.BPA5957.html
Et les faits que je site :
http://blog.charentelibre.com/journal/index.php?2008/04/29/981-l-instituteur-qui-a-derape-est-connu-comme-le-loup-blanc
Effectivement Saulieu et Soyaux ne sont pas dans le même département.
Voyez donc comme ce monsieur,
1- soit ignore sa géographie,
2- soit connaît un moment de confusion intellectuelle,
3- soit vient faire sa besogne de troll, car peut-être appartient-il à une équipe de veille, dite de "con-troll" ! Paul Villach
4- soit ne prend pas tout ce qui se dit sur le Web pour argent content, sans un minimum de vérifications.
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@ Titouplin
"4- soit, écrivez-vous, ne prend pas tout ce qui se dit sur le Web pour argent content, sans un minimum de vérifications."
Peut-être tout simplement eût-il été plus sage et courtois, avant d’intervenir et de jeter le trouble dans les esprits, de faire ce minimum de vérifications en prenant un atlas pour regarder si la ville de "SOYAU" pouvait être confondue avec "SAULIEU".
Vous n’auriez pas pris ce qu’on vous dit pour ARGENT COMPTANT, et tout le monde aurait été CONTENT, comme dirait "Le Canard enchaîné", "Rue des Petites Perles" ! Paul Villach -
Aujourd’hui à 16h un professeur a été poignardé par un élève à Chateau-Gontier. Pas de rapport encore que !!!!
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bonjour vilach
C’est le syndrome de la victimologie. à ce rythme nous finirons par ne plus savoir que nous existons à vouloir gommer de notre existence le plus petit et insignifiant événement qui peut porter les trâces d’une souffrance. la souffrance est un indicateur de vie, la rendre supportable est un acte médical mais en tout état de cause elle conditionne nos comportements, et elle ne peut -être absente sous réserve d’être un légume. seul ses seuils sont discutables.
c’est plus qu’une simple question de discernement, c’est la conséquence d’un mythe meutrier celui de la tolérance zéro, et pour appliquer cela il faut être un névrosé. c’est ainsi que les malades ne sont pas ce que l’on croit.
cordialement.-
pff 6 ou 8 ans ? que celui qui n’a jamais fait ça lui jette la premiere pierre. Quelle société d’ hypocrite . Même Clinton a pratiqué dans le bureau ovale . Et Strauss Khan du FMI a soutenu la bourse ou Mitterand le faiseur de cornes .Liberation sexuelle ? mon oeil . Je pense qu’il y a d’autres scandales où la justice pourrait s’interesser comme par ex :
http://membres.lycos.fr/corruptn/i.htm
si vous faite une photo avec un bébé sur une peau de mouton ou conduisez un enfant à l’école par la main ,vous êtes incarcéré pour crime contre l’humanité . Parcontre le gars qui pique 50 milliards risque moins que celui qui tape les tapis après 20 heures . Des Outreaux ,il y en aura de plus en plus
http://silver-wolves.com/articles/unite-sexe.htm
le prof a simplement fait une blague de comptoir .peut être de mauvais goût ,mais ils ont tous perdu la boule-
L’éducation souffre d’autres maux bien plus importants, et ce genre d’affaire qui ne devrait même pas se retrouver dans les pages faits divers. On nage ne plein délire, les parents sont aussi mauvais que les grands manitous qui administrent l’Education Nationale. Pour ce genre d’affaire, ils auraient pu se contenter d’un rappel à l’ordre. Lancer la grosse artillerie pour une telle broutille va encore déstabiliser un peu plus une corportation déjà en proie au mal être.
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Alexeï 12 janvier 2009 19:57@ tous les agoravoxiens.
Un conseil : désertez ce site sarkozyste et allez consulter le site du bien public dont Paul Villach a donné l’adresse internet en fin de son article. Vous y lirez des témoignages réellement argumentés et non censurés. Pas de propos antisémites et négationnistes dont ce site regorge.
Une recommendation : il est conseillé de savoir lire le français. Jihem, Capitaine Haddock et Titouplin, c’est pas pour vous. Quant à Revelli ?
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Témoignages argumentés ??
De quoi parlez-vous ?
Je suis allée sur ce site, j’ai lu l’article qui est très bien écrit, mais les commentaires des lecteurs sont loin d’être aussi bien argumentés que vous dites. Ils sont pareils aux nôtres.
Quant aux propos qui ont été censurés cette après-midi, eh bien, c’est une bonne chose. J’étais dedans et je ne regrette pas d’avoir été censurée. -
@ Alexeï
Votre passion vous égare ! Reprenez vos esprits !
Si vous n’injuriez pas, vous avez toute votre place sur AGORAVOX !
C’est quand même clair, non ! Vous n’allez pas reprocher à un directeur de publication de refuser de courir le risque de poursuites pour endosser les injures que des commentateurs irresponsables et couards sèment à tout vent, cachés derrière leur pseudo !
De grâce, un peu de bon sens !
Ou alors il s’agit de provocations pour tenter de créer des ennuis articiellement ! De qui faites-vous le jeu ? Paul Villach -
Alexeï 12 janvier 2009 21:15@ Noris
Efforcez-vous d’écrire correctement notre langue. Vous ne regrettez pas « d’avoir été censurée » ou d’« avoir contribué à me faire censurer ». Je vous reconnais une qualité : vous avouez que les commentaires sur le site du bien public sont très bien écrits.
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Alexeï 12 janvier 2009 21:54Que vient faire ce chto dans votre phrase ? Malheureusement, je ne peux pas écrire en cyrillique. Net, tovarichtch, ia tol’ko dumaiu. Vozmojno ètot kapitan hadok s uma sochel ? K chastiu, my ne jiviom pri Staline.
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Alexeï 12 janvier 2009 22:23Cela devient compréhensible. Mais je n’emploirai pas pour vous qualifier le pronom interrogatif chto mais kto. Vous n’avez jamais jamais appris : Kto èto ? Chto èto ? Kto ia ? Ia Uje vam skazal ? Ia ne jdu vash otvet.
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Alexeï 12 janvier 2009 22:27Revelli durak. On nenavidet svobode slova. On ne Ponial, chto my ne jiviom pri Staline.
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@agoravoxiens : par censure, alexeï sous entend qu’on a mis à mal sa liberté de souhaiter à mes gosses de tomber sur un pédophile. Ainsi que sur la fille de Dati.
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Alexei
Une recommendation : il est conseillé de savoir lire le français .......et savoir l’écrire ! -
Alexeï 13 janvier 2009 12:21Merci de m’avoir signalé cette faute de frappe.
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aujourd’hui à Château Gonthier dans la Mayenne ,un élève de lycée technique a poignardé un prof de trois coups de couteau !
info de ce soir sur la 2 .......
ce gamin de 18 ans était déja connu des services de police ,pour un nombre de faits répétitifs !-
Salut Maxim ! Tu verras que là, on ve s’empresser de minimiser l’affaire. Après tout, ce n’est qu’un enseignant qui a été poignardé. C’est donc peu de chose ! Putain ! On va porter plainte contre ceux du 11 qui nous en ont fait baver aux stages commandos, t’es d’accord ? Même si ces entraînements eont contribué à nous sauver la vie...
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Alexeï 12 janvier 2009 22:05Non capitaine, l’Idiot est le prince Mychkine. C’est bien de citer des auteurs : il serait mieux de connaître le contenu de leurs ouvrages.
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Pour reprendre les quatre points énumérés par M.Villach :
1° et 2° : L’instituteur a été naïf de croire qu’une attitude indulgente serait reçue avec une même compréhension par les principaux intéressés, c’est à dire les parents (parce que l’attitude du gosse est inadmissible et que les parents sont responsables de son éducation, partant de son attitude).
C’est le contraire qui est vrai : moins les parents assument leur rôle et plus ils sont teigneux (je m’en excuse auprès des parents qui élèvent leurs enfants correctement ; ils ne sont pas concernés). Cette pauvre femme de mère n’avait plus le choix qu’entre ravaler son ridicule - car je pense que c’est elle qui a voulu rencontrer l’instituteur - et le draper (son ridicule) dans le voile de l’odieux, ce qu’elle a choisi, bien sûr : rien ne flagelle davantage les crétins que l’humour.
La seule solution, hélas, en dépit de toute l’indulgence à laquelle un enseignant est enclin, c’est de rien laisser passer. Supposons que l’instituteur ait fait un rapport en soulignant le caractère traumatisant de cette exhibition pour les autres enfants ; eh bien ç’aurait été les parents du gosse qui auraient eu les éventuels ennuis. Pourquoi ? Parce qu’il se serait bien trouvé au moins un parent d’un autre enfant pour faire carillon. Et comme l’Administration ... (voir ci-dessous)
3° et 4° : "Pas de vagues" et le "principe de précaution" sont les deux mammelles de la lâcheté administrative. D’où la mise à pied temporaire - qui montre bien le caractère dérisoire du grief - le temps que l’autorité judiciaire ait repris la patate chaude, quitte à ce qu’une plainte aussi odieusement imbécile soit entretemps retirée.
Sans intention publicitaire, je signale qu’il existe diverses assurances juridiques précisément destinées aux enseignants. Ils ont d’autant plus intérêt à y recourir que, même s’ils ne sont pas poursuivis pénalement, leur Administration n’a pas de devoir plus sacré que de les lâcher.
Je m’étonne quand-même qu’on soit allé jusqu’à la confiscation de l’"arme du crime". Il faut pour cela qu’elle ait existé, donc qu’elle ait été exhibée lors du "délit".
L’enseignant aurait-il esquissé de plus un geste, un pas, en direction de l’exhibitionniste (quelle inconscience !) ?
Vous me direz que j’aurais pu poser la question plus tôt. Mais cela ne change rien au fond : de tels parents sont méprisables.
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L’instituteur (ultra gauchiste violent ayant passé à l’acte) et le môme (il a plus de 3 ans donc détecté ADNement nuisible) en prison dans la même cellule.
Voilà qui est tendance... !
Quand à moi je m’occupe de la mère à qui je réserve la bonne fessée (taille adulte) qu’elle ne donnera jamais plus à son fils.
Il fut un temps ou la maréchaussée était moins conne, bien que moins culturée de beaux mots vides de sens...-
C’est un coup à se retrouver avec un N° vert "SOS Parents battus"...
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Alexeï 13 janvier 2009 13:55Je n’ai pas de leçons à recevoir d’un antisémite qui pratique le négationnisme sur son site. L’amabassade d’Israël me remercie de l’avoir alertée : dans le climat de tensions entre les communautés qui règnent en France...
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Alexeï 12 janvier 2009 22:35Vous avez parfaitement raison. La responsabilité de ce désastre incombe en grande partie aux enseignants de gauche à l’humanisme béat (et criminel). Il faut en finir avec ce vocable indécent d’élèves en difficulté qu’il convient de nommer par ce qu’ils sont : des petites frappes.
Lorsque la droite est revenue au pouvoir en 2002, le Parlement a fait voter l’amendement Clément-Périssol qui alourdissait les sanctions pénales contre les auteurs d’agressions envers les agents de l’État dépositaires de l’autorité. Qui s’y est à l’éppoque opposé ? Les profs du SNES (communistes) et du SGEN (socialistes). Je vous avoue que, dans un établisssement où j’exerçais, une responsable du SNES s’est reçu un coup en plein visage. Tous les profs se sont mis en grève sauf moi et, pour monstrueux que cela soit de l’écrire, je me suis réjouis que cela arrivât à cette coco. Elle a payé le prix de sa lâcheté et de sa bétise. Je crois avoir qu’elle est toujours chez le psy deux fois par semaine.
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J’ai l’impression que de plus en plus, on juge les enfants sur des critères d’adultes. A un certain âge, ce type de manifestation d’exhibitionnisme est normal. Les instituteurs devraient savoir comment réagir. Ce type est tout simplement incompétent, à mes yeux.
Il faut quand même se rappeller qu’on parle d’enfants de 9 ans, là. De tout petits enfants. Menacer un enfant de cet âge de lui couper son pénis, de la part d’un adulte, n’est en aucune manière une marque d’humour ! Ou alors un humour qu’un enfant de cet âge n’est pas capable de comprendre. Ca constitue très clairement une faute professionnelle. Bon, est-ce que ça relève du pénal ? On peut quand même en douter. Mais ce type n’a à l’évidence rien à faire dans une salle de classe.-
Vous ne connaissez pas les enfants !
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"J’ai l’impression que de plus en plus, on juge les enfants sur des critères d’adultes. A un certain âge, ce type de manifestation d’exhibitionnisme est normal."
Normal ?! En maternelle, je veux bien. À la primaire, certainement pas. Eh, dans 2 ans il rentre au collège le petit ange.
"Les instituteurs devraient savoir comment réagir."
Oui. Regarder ailleurs, c’est moins dangereux.
"Ce type est tout simplement incompétent, à mes yeux."
À vos yeux, certainement ! Mais comme vous n’y connaissez rien.
"Il faut quand même se rappeller qu’on parle d’enfants de 9 ans, là. De tout petits enfants."
Tout petits, petits, petits, petits... Oui, des chérubins qui peuvent en arriver à plonger un enseignant dans la dépression. (surtout s’ils sont aidés par les autorités). Allez enseigner et on en reparlera.
"Menacer un enfant de cet âge de lui couper son pénis, de la part d’un adulte, n’est en aucune manière une marque d’humour !"
Ce n’était donc pas de l’humour. Si on vous comprend bien, il pensait vraiment la lui couper alors.
"Ou alors un humour qu’un enfant de cet âge n’est pas capable de comprendre."
Tu parles Charles ! À cet âge, il a très bien compris qu’on allait pas l’émasculer. Il ne faudrait pas le prendre pour plus niais qu’il ne l’est. Et dans quelques années il aura très bien compris que s’il insulte ses profs, il n’a aucun risque de se prendre une beigne parce qu’il saura bien que ceux-ci ont la trouille (justifiée) de se retrouver dans des emmerdes incroyables.
"Ça constitue très clairement une faute professionnelle."
Très clairement, ouais. Vous en avez de bonnes.
"Bon, est-ce que ça relève du pénal ? On peut quand même en douter."
Mais non. Au cachot l’affreux jojo !
"Mais ce type n’a à l’évidence rien à faire dans une salle de classe."
Pourquoi ? Parce qu’il a voulu faire son boulot ? (même avec maladresse) c’est-à-dire empêcher un mal-élevé de montrer son outil en classe.
Vous n’auriez pas déjà un dent contre les enseignants en général, des fois ? -
Ancien instituteur moi-même, je suis horrifié par la connerie gigantesque des autorités académiques ou de ceux qui nous gouvernent et nous jugent. Quand je lis un tel article, j’ai envie de gueuler "Vive l’Anarchie". Bon sang ! Quand je pense aux coups de pied au cul que je distribuais... et dont mes anciens élèves devenus des personnes responsables me remercient maintenant. Sûr que je serais condamné au bagne ou à la relégation à vie. Après cela, comment voulez-vous une éducation saine dans ce putain de pays où les enseignants sont considérés comme des malfaiteurs dès qu’ils font la moindre tentative pour rétablir la discipline ?
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Quand j’étais en France, Il me souvient d’avoir eu le même comportement, a savoir Que quand l’institutrice s’absentait quelque peu, elle me désignait pour garder la classe, j’étais tellement sage, sauf que, la madame déposait ses bagues sur son bureau, d’où je m’empressais de les enfiler a mon »zizi » debout sur le bureau, devait arrivé ce qui arriva, elle est revenu plutôt que prévu, me voit et dit, W… ca n’est pas la que ca se porte. Je n’ai jamais recommencé. Vous n’avez plus les institutrices que nous avions a cette époque, très gentille au demeurant.-
Dans ce genre d’affaire, il est touours très facile d’accuser l’enseignant !! Il convient d’être extrêmement prudent avant de pouvoir juger ou même évoquer un parti pris pour l’un ou pour l’autre.
ce qu’il convient avant tou de juger, c’est la situation, le contexte....c’est l’ambiance de la classe à ce moment là, c’est le visage de l’enseignant, c’est le ton de la voix...et ça...à moins d’être dans la classe...demeure impossible à évaluer.
Quant aux enfants eux-memes, ils sont capables d’accuser l’autre tellement facilement pour défendre avant tout leur propre intérêt ou celui d’un camarade. La "délation" est monnaie courante dans les cours d’école...alors...nous, adultes, ne faisons pas pareil que ce enfants de 9 ans !
Et à 9 ans, fort heureusement, un enfant est capable d’humour !!
Affaire délicate à juger sur laquelle je ne donnerai pas d’avis.. ;car je considère que,n’étant pas présente au moment des faits, alors, je ne peux rien en dire.
Il n’y a qu’un dialogue éclairé et intelligent entre les parties concernées qui apaisera la situation...
Mais, il me semble qu’il y a des choses bien plus grave qui se trament dans l’éducation nationale, pour aller chercher la paille dans l’oeil du voisin, alors qu’on ne voit pas la poutre qu’on a dans son propre oeil ! ça devient vraiment mesquin...
Du dialogue...il n’y a rien de tel.. ;encore faut -il être capable d’écouter l’autre....et être capable de raviser un avis...preuve d’intelligence...quoi.
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Comment voulez-vous discuter avec un ministre de l’éducation qui ne sait ni faire un règle de trois ni aligner deux mots de français ?
Et comment voulez-vous discutez sérieusement avec un ministre tout-court ?
Remarquez, cet espoir vous honore, malgré la naïveté apparente de vos propos.
A 9 ans, on est capable de beaucoup de choses, on est surtout capable d’être un enfant.
Mais c’est un peu jeune ça, 9 ans pour être mère, non ?
Car c’est ce qui me semble : A l’âge d’être mère, n’est-on pas supposée avoir atteint une certaine, disons... maturité ? qui ne transparaît pas vraiment au travers de la réaction de la génitrice trop outrée.
Qu’est-ce que ça aurait donné ce genre d’attitude, sous l’occupation ?
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Bonsoir,
Quand je parlais de dialogue...loin de moi l’idée de penser une seconde à Darcos dont la nullité n’est plus à prouver., et dont la capcicté d’écoute et de dialogue est proche du zéro. ..
Non...je pensais tout simplement à un dialogue entre l’enseignant, la mère, l’enfant...et le directeur pour arbitrer...ça n’allait pas plus loin...
Et..au passage...désolée de vous paraître "naïve".. ;C’est votre point de vue ! Il n’engage que vous !
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Comme d’autres l’ont fait remarquer avant moi, cette affaire, si elle est exacte, fleure bon la récupération. En particulier les deux mois qu’il a fallu à la mère poour porter plainte vont dans ce sens.
On peut imaginer un tas de scénariis, par exemple :- Elle (la mère) raconte l’histoire (peut-être même sans y attacher d’importance) dans une réunion familiale, et un c.n quelconque lui monte la tête, ou
- Comme aux US, un juriste a connaissance de l’affaire , et lui dit :"savez-vous, Madame, que vous pouvez tirer pas mal d’argent de cet incident ? Je vous propose de prendre vos intérêts en main... etc."
- L’éducation Nationale a connaissance de l’affaire, décide délibérément de la monter en épingle pour une raison quelconque , et suggère à la mère d’intenter une action judiciaire
- ...
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comme ça ces gens trouvent normal d’engager tout l’appareil judiciaire au frais de l’état pour défendre l’exhibitionisme d’un gamin mal-élevé ?
je veux bien en camp de naturisme mais en pleine classe, comment voulez-vous que le prof donne son cours avec une perturbation pareille ? Il devait accepter un tel débordement ?
la maman ne supporte pas que son petit génie soit impressionné par une parole somme toute complètement anodine et ne visant même pas uniquement le sexe de l’enfant ? Faisant preuve plutôt d’une remarquable intelligence puisqu’il entendait couper tout débordement supplémentaire, imaginez deux secondes la scène thèâtrale empêchant toute progression du cours avec un gamin courant vers les filles la bite à l’air !! Depuis quand les professeurs sont-ils responsables de la délinquance de leurs élèves ?
Voyez l’encouragement, par ce jugement outrancier, à la débilité pour tous les élèves !!!
Ce prof doit être acquitté de toute charge contre lui !!
Quel sombre idiot a arbitré cette affaire ?
C’est la gravité de la sanction à l’égard du professeur qui me fait bondir.
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La mère est une idiote irresponsable. Qu’elle ne s’étonne pas si son fils devient exhibitionniste, délinquant, violeur, procédurier, etc...
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Devenir procédurier...ca me fait penser que notre Ségo a été parmi les premières en france
dès lors qu’elle a eu la majorité à porter plainte contre son père pour obtenir une pension !!!
Décidement son coté comptage et procédure elle l’a depuis un bon moment...peut être qu’un prof l’avait molestée dans son enfance ? -
Le retour des chatîments corporels à l’école ? Peut-être même du fouet ? La prison à 4 ans ? Des centres de rééducation par réflexe de Pavlov et électrochocs ?
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@ Traroth
																																					"Le retour des chatîments corporels à l’école ? Peut-être même du fouet ? La prison à 4 ans ? Des centres de rééducation par réflexe de Pavlov et électrochocs ?"
Non. Simplement que des petits malapris n’empêchent pas les autres élèves de travailler. Ce serait déjà un grand pas en avant. Alors arrêtez votre crise de paranoïa. -
A 9 ans, un gamin est parfaitement capable de faire la différence entre une "menace" symbolique et une vraie menace, ce qui n’aurait pas été le cas avec un 3-4 ans.
En aucun cas à 9 ans on ne peut être traumatisé par de telles paroles.
Mais sans doute l’Education Nationale ne sait-elle pas faire la différence entre un bambin et un pré-ado puisqu’elle pense qu’on porte des couches en maternelle...
J’y vois deux raisons :
- L’état a tout intèret à porter le discrédit sur la masse remuante des enseignants
- L’état veut montrer qu’il "coupe" systématiquement tout citoyen dont le comportement "dépasse"-
"En aucun cas à 9 ans on ne peut être traumatisé par de telles paroles" : Mais bien sûr...
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Alexeï 13 janvier 2009 11:57Capitaine, allez dénoncer : agoravox vous donnera un pourboire.
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Citation : "Ayant reconnu les faits, le geste joint à la parole, il est cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Dijon, le 23 janvier prochain, pour y répondre de « violences aggravées, sans incapacité, sur mineur de moins de quinze ans, par personne ayant autorité sur mineur chargée d’une mission de service public, avec menace d’une arme. » Il est passible, selon l’article 222-13, de 5 ans de prison et de 75.000 euros d’amende."
Je confirme... que notre école donne beaucoup de pouvoir à l’élève : un pouvoir de pression sur son professeur. On en a encore la preuve aujourd’hui.
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Alexeï 13 janvier 2009 12:18@ Alex
Merci de diffuser ces informations. Je ne connaissais pas votre revue et ce que j’y ai lu n’a fait que confirmer mes craintes.
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De rien. C’est effectivement très inquiétant quand on voit la teneur des Bulletins Officiels de l’Education Nationale de ces dernières années. Faut pas s’étonner après qu’il y ait de plus en plus de problèmes d’autorité à l’école...
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							@ Alex D. 							
	"C’est effectivement très inquiétant quand on voit la teneur des Bulletins Officiels de l’Education Nationale de ces dernières années. Faut pas s’étonner après qu’il y ait de plus en plus de problèmes d’autorité à l’école..."
Intéressant en effet. -
Tout ce que cela m’inspire c’est "AU SECOURS !". Le monde marche à l’envers. Ce sont les enfants qui manquent de respect aux enseignants et ce sont les enseignants qui sont accusés !!! Personne n’a songé à porter plainte contre l’élève pour attentat à la pudeur car c’est bien de cela qu’il s’agit. L’élève a un comportement obscène, le prof réplique sur le ton de la plaisanterie et c’est lui qu’on accuse ?!? je t’en foutrais !!!
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Moi je dis, la vrai solution c’est tout le monde à poil et pis c’est tout ! Comme ça, rien à montrer, rien à couper : problème réglé. Vive le naturisme !
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salut
voila une preuve que tous ne tourne pas rond dans ce pays. il aurait fallu aussi punir les parents penalement
puisque le gosse a fait une betisse et qu il n est pas penalement responsable (mineur) en france c est les parents qui doivent etres poursuivis une belle amende aurait certainement servis a la mere de demander a son enfant de ne pas recommencer. mais la tous va bien tu peut recommencer esperant que tu arreteras de montrer ton zizi a ta majorite parcque la ta mere pourra plus rien pour toi.-
alors que ça fornique à tour de bras dans les TRES HAUTES sphères du gouvernement et des églises
http://conspiration.cc/control/reagan_et_cathy_o%27brian.html
http://www.conspiration.cc/sujets/nom/bohemian_club.htm
le monde à l’envers . Pourquoi les sex fait il si peur ?
http://www.ulb.ac.be/cal/plaisirsdamour/textes/07pecheoriginel.htm
même le pape a été fabriqué de cette façon . Pourquoi cette hystérie ?
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@ Villach
Tres bon article qui a fait une remarquable unanimite rare sur AV.
C’est la bonne nouvelle.
Tout cela denote une bien triste maladie de societe. Terminale ?
Pour ceux qui ne savaient pas encore, les dingues dirigent l’asile.
Au fait quelle est la suite de l’histoire ?
Iren-Nao-
@ Iren-Nao
La suite de l’histoire est la comparution de l’instituteur devant le tribunal corretionnel de Dijon, le 23 janvier prochain. Paul Villach -
Dans le bêtiser judiciaire, j’ai retrouvé une affaire un peu ancienne (elle
date de 2001), mais pas piquée des hannetons.
Un prof a été placé en garde en vue pendant cinq heures pour avoir mis deux
zéros et un avertissement à un élève !!
Tout ceci a eu lieu en application notamment de l’interdiction des zéros
disciplinaires par Ségolène Royal.
http://snfolc44.free.fr/niv1/actu/actu051090.htm
http://membres.lycos.fr/grvegard/systemeeducatif/profsaccuses.htm
(Chercher "Pétition à faire signer et à renvoyer à : Jean-José.")
http://le-mammouth-dechaine.fr/outretombe.htmOù l’on apprend qu’un zéro pour refus de travail est assimilé à une voie de fait sur mineurs : "violence commise par une personne chargée d’une mission de service public", article 222-13 du Code Pénal.
Le zéro comme coups et blessures, qui dit mieux ? Ça a tout de même valu cinq heures de garde à vue à un prof... Et si un juge donne suite, pourrait aboutir à une condamnation.-
Quoi de surprenant après cela qu’on ramène de 13 à 10 ans d’emprisonnement la peine infligée à l’agresseur de la prof d’Etampes.
Que peut-il se passer dans la tête de jurés qui, devant le cynisme procédurier de l’agresseur qui ose faire appel au lieu de se montrer contrit (et heureux qu’on ne lui ait pas infligé ce qui, en d’autres temps, eût été le prix normal de son crime), réduisent la sentence, se réfugiant derrière les arguties de la non-préméditation.
Tout ce que je leur souhaite c’est de connaître le même traumatisme que la victime. -
Bonjour,
J’ai pour principe d’éviter de désigner un coupable dans les affaires qui ne me sont connues que par voie de presse ou autres media, D’autre part, ce fait divers se passe dans une école c’est à dire dans un endroit où la relation est pervertie parce que le milieu n’est pas "normal" (un enfant n’est pas fait pour être enfermé, un adulte n’est pas fait pour s’imposer à 25 ou 30 enfants enfermés) . Pas d’autre commentaire sur le fait lui-même.
Par contre, j’ai constaté que la majorité des commentateurs manquent de respect pour les enfants, j’en juge d’après les qualificatifs employés :
- mômes, mouflets, morveux, gosse, gamin, chérubin, pauvre chou, pauvre petit.
J’ai remarqué ausi que dans un conflit entre un adulte et un enfant, l’opinion la plus répandue veut que l’on prenne systématiquement parti pour l’adulte, jamais pour l’enfant.
J’ai remarqué aussi qu’il y a peu d’opposition à l’idée qu’une éducation dure est meilleure que celle qui est bienveillante (ce qui me rappelle ce journaliste ignare qui disait à un jeune Roumain achappé des orphelinats de Ceucescu : "vous devez avoir des nerfs d’acier !" )
Je crains qu’il ne soit démontré par ces opinions que notre civilisation recule.
Beaucoup d’adultes souffrent de handicaps psychiques, (nous en avons tous autour de nous) ; la chose est grave parce que comment ferons-nous quand la population comptera plus de malades que de biens portants ? les choses iront-elles mieux si tous les individus ont correctement appris l’obéissance ?
Raymond SAMUEL.
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Je suis d’accord !!bon l’instituteur ne devait peut être pas dire cela mais que ne dit-on pas parfois !!ce n’est vraiment pas méchant !moi j’ai été confronté a un probléme bien plus important et personne n’est venu a mon secours,on en a pas fait un drame alors que c"était bien plus grave je viens vous expliquer Mon fils trisomique etait dans un centre .:Mon fils a un probléme de thyroïde reconnu ! et connu par ce centre et a un probléme de poids malgrés un suivi par mon médeçin TTt et le psychiatre de ce centre a mis sur papier et a confirmé en ma présence "QUE MON FILS ETAIT TELLEMENT GROS QU’IL NE POUVAIT PAS SE TORCHER LE CUL" vous vous imaginez mon traumatisme ;celui de mon mari et de mes enfants j’ai porté plainte et contrairrement a ce petit instituteur il y eu trés peu de suite !!là je trouve que c’est honteux !on devrait s’occuper des choses sérieuses plutôt que des paroles dites commme cela sans méchanceté !je suis de tout coeur avec vous Mr l’instituteur !et vous tous qui lirez ce message pensez a moi encore maintenant j’y pense chaque jour Cordialement
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- Elle (la mère) raconte l’histoire (peut-être même sans y attacher d’importance) dans une réunion familiale, et un c.n quelconque lui monte la tête, ou
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