La démocratie en péril ! Emmanuel Todd le pense, il n’est pas le seul
C’est un plaisir de lire Emmanuel Todd. Ses piques mettent du piment dans un essai qui sinon serait austère. Il s’ingénie, en effet, à glisser ici et là quelques vannes bien senties dans le déroulement méthodique d’une observation ou d’un raisonnement de nature scientifique. Ses ruades rappellent que sous le démographe placide, penché sur ses courbes froides et arides diagrammes, trépigne heureusement le citoyen de chair et de sang que font bouillir les inconséquences de ses concitoyens.
Son dernier ouvrage, « Après la démocratie » (1), comme son nom l’indique, fait craindre le pire pour l’avenir. Le président Sarkozy lui apparaît comme le symptôme du mal dont souffre aujourd’hui la société française. « Comment a-t-(il) pu devenir président de la République ? se demande-t-il d’entrée. Fébrile, agressif, narcissique, admirateur des riches et de l’Amérique bushiste, incompétent en économie comme en diplomatie, cet homme nous avait pourtant révélé, ministre de l’Intérieur, qu’il était incapable d’exercer la fonction de chef de l’État : ses provocations avaient réussi à mettre le feu aux banlieues dans l’ensemble du pays. »
I- Une radiographie intéressante de la société française
1- Les cinq défauts d’un président et de la société qui l’a élu
E. Todd, on le voit, attaque bille en tête sans fioritures. Mais qu’on se détrompe ! Ce n’est pas un pamphlet antisarkozien qui s’ensuit. L’anthropologue démographe n’a pas de goût pour cette écume des choses qui n’expliquerait rien. Ce qui l’intéresse ce sont les courants qui structurent la société dans ses profondeurs. Pour lui, M. Sarkozy dont il dénonce « (la) vacuité, (la) violence et (la) vulgarité », n’a pas été élu malgré « ses déficiences intellectuelles et morales mais grâce à elles ».
Il appelle « le moment Sarkozy » un état présent de la société française que caractérisent les cinq défauts du président qu’elle a élu.
1- « L’incohérence de (sa) pensée » s’expliquerait par « (le) vide idéologique et religieux du pays » ; 2- « (sa) médiocrité intellectuelle » « (renverrait) à la stagnation éducative » que connaît la France depuis 1995 ; 3- « (son) agressivité » exprimerait une tendance à « l’exclusion du non-citoyen », voire à la désignation de « boucs émissaires » ; 4- « (son) amour de l’argent » « (éclairerait) l’incapacité des élites à (s’interroger sur les dégâts actuels) du libre-échange » avec des pays dépourvus de protection sociale comme la Chine ou l’Inde, qui, s’il enrichit une infime minorité, ne cesse pas d’appauvrir sans espoir les salariés européens au risque de menacer la démocratie elle-même ; 5- « (son) instabilité affective et familiale » traduirait enfin « (la) lente dérive des valeurs familiales »avec ses effets sur le plan politique.
2- Des corrélations qui heurtent les idées reçues
Il faut savoir gré à E.Todd de proposer des corrélations inusuelles entre les faits observés en surface et les infrastructures de la société qui n’évoluent que sur la très longue durée. Comme démographe, il a les yeux fixés sur les structures familiales et les taux de fécondité, de natalité, de mortalité, ou d’alphabétisation qui peuvent contredire les apparences du moment. Cette mise en perspective l’amène à heurter bien des idées qu’on croyait les mieux établies. Nombre de ses démonstrations sont convaincantes comme sa proposition pour faire cesser l’actuel écrasement continu des salaires sous la concurrence déloyale étrangère : on ne voit pas de terme, en effet, à cet appauvrissement sinon celui d’un alignement progressif des revenus français sur les salaires misérables et « la protection sociale » des pays concurrents. Le remède provisoire que défend E. Todd paraît couler de source : des mesures de protectionnisme, mais à l’échelle du marché européen, enraieraient, selon lui, le mécanisme de ruine qui est à l’œuvre.
II - Quatre objections pour un débat
En d’autres points, toutefois, son analyse de la société française suscitent l’objection. Et ce n’est pas le moindre service qu’E. Todd rend à son lecteur, que de le contraindre à clarifier lui-même ses propres idées.
1ère objection : la validité des statistiques
Une première objection a trait par exemple à la méthode de l’auteur dont l’allure scientifique impressionne forcément. Le démographe démontre avec pourcentages et courbes à l’appui. Qu’opposer à ces arguments d’autorité ? Justement, puisque l’heure est à la mise en cause des idées reçues, que valent ces chiffres ? Et pour commencer, la société française doit-elle être réduite à la majorité des 53 % qui a élu M. Sarkozy ? Les 47 % compteraient-ils donc pour du beurre, sous prétexte qu’ils se sont prononcés pour Mme Royal dont E. Todd pense le plus grand mal aussi ? Ensuite, qu’il s’agisse des données démographiques ou des prévisions et résultats économiques, on ne cesse depuis des années de les brandir pour annoncer ce qui va se produire. Les points de croissance ou de décroissance sont prophétisés au dixième près !
Or, qui a vu venir le Krach financier de 2008 et la crise économique, hormis quelques marginaux qu’on n’a pas pris au sérieux ? Et que révèlent avant tout les faillites qui se sont succédé depuis plusieurs années, celle d’ "Enron", de "Worldcom", jusqu’à celle de Madoff ? Une chose ! Les comptes certifiés sincères par les commissaires aux comptes sous la surveillance d’organes dits de contrôle étaient systématiquement falsifiés ! Voilà le marc de café dont on se servait pour prophétiser ! Ironie de l’Histoire ! L’ex-URSS s’était fait une spécialité du truquage des chiffres pour prouver que ses plans quinquennaux étaient réalisés au-delà des espérances.
2ème objection : la validité de la notion d’alphabétisation
En matière de statistiques, l’Éducation nationale est elle-même particulièrement experte pour prouver son bon fonctionnement ! Ses résultats d’examen, par exemple, sont indexés sur des quotas pré-établis et non sur un niveau de savoir. Que penser dès lors des conclusions que l’on peut en tirer au sujet du niveau culturel moyen du pays ? E. Todd ne paraît pas s’en soucier. Il réplique que les statistiques tirées des « tests de raisonnement et de logique passés par les conscrits entre 1981 et 1995 prouvent (aussi) une hausse du niveau intellectuel de près de 18 % » !
Est-ce bien ce que confirme, en revanche, le niveau des films et émissions de télévision qui sont plébiscités ? La même interrogation surgit quand E. Todd parle d’une alphabétisation générale terminée avant 1914. Que signifie cette alphabétisation et à quoi a-t-elle servi quand on lit les journaux de 14-18 avec les leurres monstrueux dont ils ont abreuvé leurs lecteurs sans craindre le discrédit (2). Que signifie savoir lire quand Paris-Match, VSD, France-Dimanche, et tant d’autres magazines du même tonneau trouvent preneurs ? À quoi bon d’ailleurs dans ce cas savoir lire ? Quelle élévation de discernement en retire-t-on ?
3ème objection : la validité d’une trop grande distanciation
La distanciation qu’obligent à prendre les courbes démographiques, est certes salutaire pour ne pas perdre de vue l’essentiel. Mais ne revient-elle pas parfois à observer la terre de la lune et à prendre pour taupinière l’Himalaya qui pourtant se dresse devant les terriens comme une barrière infranchissable. E. Todd rejette ainsi toute menace d’extension de l’islamisme qui, selon lui, en serait à une phase de progressive extinction après un dernier feu de paille dans un ultime sursaut. Pour lui, les courbes de fécondité des pays musulmans parlent d’elles-mêmes : elles rejoignent progressivement celles d’Europe. On le veut bien et on le souhaite, à condition que les statistiques soient là encore fiables.
Mais dans l’attente de son extinction, le feu de paille n’a-t-il pas encore le temps de faire bien des ravages ? Ainsi, sans y prendre garde, peut-on être amené à saisir au hasard dans un rayon de supermarché une dinde pour Noël et à découvrir au moment du passage à la caisse qu’elle est étiquetée « halal ». Cela n’était jusque-là jamais arrivé. N’est-ce pas une expérience qui vaut bien des statistiques, comme l’aménagement de plages horaires réservées aux femmes dans une piscine lilloise ?
4ème objection : la validité d’une critique des laïcs français
Enfin, l’analyse de la crise religieuse en France par où commence la réflexion d’E. Todd est certes pertinente. Cette crise vient de loin, du 18ème siècle, et a touché successivement les diverses régions du pays selon leurs traditions. Or, curieusement, E. Todd ne comprend pas pourquoi l’islamophobie a gagné nombre de groupes de la société française et en particulier les plus éduqués. Peut-il ne pas en soupçonner la raison légitime ? Il n’ignore pas que les relations entre les laïcs et l’Église ont été tumultueuses depuis au moins deux siècles. Ce n’est qu’une paix armée qui a fini par s’instaurer après la loi de la séparation de l’Église et de l’État en 1905 avec encore, de temps à autre, des coups de fièvre. L’Église s’y est résignée, et même, pour une partie d’entre elle, y a trouvé avantage.
Or, E. Todd ne peut ignorer non plus que, dans les pays où il est majoritaire, l’Islam n’a jamais connu confinement semblable à la sphère privée. Sa vocation est de régenter la société entière. Est-il dès lors si incompréhensible que les laïcs français, après avoir réussi à remettre l’Église catholique à sa place, soient très méfiants ? Ils n’ont aucune envie de devoir recommencer un long combat contre une religion nouvelle aux ambitions hégémoniques ? Il y a tant et mieux à faire. Mais s’il le faut, ils sont prêts à faire front. Voilà le cœur de cet islamophobie. Seulement, à qui la faute, en un temps où l’écart entre les mœurs françaises et les usages islamiques est abyssal ?
E.Todd ne peut en vouloir à un lecteur de réagir ainsi à la lecture de son livre si intéressant. Car il a eu l’honnêteté dans des interviews précédentes de reconnaître que ses courbes démographiques ne lui avaient été d’aucun secours pour prévoir le ralliement massif de l’extrême-droite au candidat Sarkozy, qui a fait son élection. C’est bien d’ailleurs une des inconnues inquiétantes de l’avenir face à la crise économique. Quelle va être l’attitude d’un président ainsi élu ? E. Todd parle donc d’une possible disparition de la démocratie, comme le titre de son livre le laisse entendre. Mais il reste prudent. Heureusement, ses courbes ne lui sont pas plus utiles pour prévoir avec certitude un avenir où la démocratie n’aurait plus toutes ses chances. Bonne année 2009 quand même ! Paul Villach
(1) Emmanuel Todd, « Après la démocratie », Éditions Gallimard, 2008.
(2) Paul Villach, « Tous ces bobards dans journaux, pendant la guerre de 14-18 : un cas d’école », AGORAVOX, 18. 11. 2008.
163 réactions à cet article
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Un ami à moi,jardinier aux services municipaux de la ville,vivant en HLM, m’a dit qu’il avait voté sarko car il pensait que grace à lui,il pourrait "travailler plus pour gagner plus"
il me semble que ça rejoint un peu votre propos sur "pourquoi" il a été élu.
Bon,aujourd’hui il est très déçu,car il ne gagne pas plus,et se serre un peu plus la ceinture en raison de la hausse continue des prix.
Je reste assez pessimiste pour l’avenir,car comment expliquer à ce (fort sympa au demeurant) garçon que,par exemple,il n’aurait pas à travailler plus pour gagner plus si la répartition des profits entre capital et salaires n’avait pas évolué aussi défavorablement pour ces derniers,ou que ce n’est pas avec une dérive ultralibérale que ses filles auront un meilleur avenir ?
Qui vivra verra....-
Il suffirait de lui expliquer. Cet homme, lui aussi équipé de neurones, est à meme de te comprendre.
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J’ai bien essayé de lui expliquer,mais sans succès,malgré son nombre de neurones à priori supérieur à celui de "six-cerveaux"
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Bonjour,
Emmanuel Todd a tout compris.
Remarquable analyste, il progresse encore aujourd’hui en s’appuyant sur les faits plus que sur les hypothèses.
L’analyse de la "démocratie en péril", je la partage pleinement (voir l’article que j’avais publié dès l’élection de Sarkozy en mai 2007 "La démocratie en otage" : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=25620)
La victoire d’un homme comme Sarkozy est beaucoup plus liée a la faiblesse de la gauche plutot qu’à la force de la droite.
Epaulé par de riches partenaires, Sarkozy a vendu un plan de communication parfaitement ficelé, jouant sur toutes les idées recues, les raccourcis, les préconcus, les peurs tout en mettant sous le tapis toutes les casseroles.
Personne n’a rien dit. D’ailleurs, personne ne dit plus rien.
Et c’est tout le problème.
Vu que l’opposition "cautionne" par le silence ou l’absence de propositions, la droite tente tous les excès.
Recevoir Khadafi en grandes pompes, renvoyer les sans papiers avec des chiffres de résultats, courser les chomeurs, prononcer des discours tel celui de Latran ou de Dakar... etc etc...
Il y avait eu des excès sous la gauche, des laissés-aller qui avait "choqués" comme l’assistanat, la dérive des finances publiques ou meme encore la gauche caviar.
Il suffisait de jouer sur un racisme latent réel en France, sur l’aspect simple d’un libéralisme "sympa" (tout est possible, meme la banqueroute) et bercer les esprits naifs de purs illusions : en face, il n’y avait personne, Royal luttait déjà pour survivre en interne.
Travailler plus pour gagner plus ? Rien de nouveau, et cela ne change rien.
Expulser plus ? Qui fera les basses besognes qui rapportent pour les entrepreneurs fr ?
S’agiter plus ? Pour irriter les confrères européens et batir des traités bancals et autres dispositions innaplicables ?
Communiquer plus ? Pour mieux mettre à la botte des médias dont le but est de lobotomiser les masses ?
Toute la réthorique de Sarkozy est fondée sur la versatilité et l’écart entre les mots et les actes.
Quand on dit moins d’impots, la réalité est création de pléthores de nouvelles taxes.
Quand on dit rigueur budgétaire, la réalité est plus de prélèvements sur la classe moyenne et plus d’exonérations/cadeaux fiscaux aux riches.
Quand on dit "réforme" de l’éducation, de l’état etc..., la réalité moins de service pour des couts toujours plus élevés, surtout dans les ministères et à l’élysée.
Quand on dit "plan de relance", on voit effet de style et creusement du déficit.
Le bilan Sarkozy est, en toute lucidité, l’un des plus calamiteux qui soit.
J’en prends pour preuve les chiffres, et meme les tendances :
Le déficit annuel a glissé de 40G€ pour le seul Etat (je ne parle pas du reste) à près de 60G€ et glisse encore. La dette a gonflé d’autant, soit non seulement un creusement accéléré du déficit, mais pire encore, une tendance encore pire.
Les réformes structurelles intelligentes n’ont pas été engagées. La diminution des frais d’Etat/publics non plus. La Sécu se décharge sur des mutuelles qui vont augmenter - comme prévu - leurs tarifs, faisant passer le système public vers un système privé. L’école publique sombre et les universités ne sont toujours pas remises au niveau international. L’économie de l’environnement est dans les paroles, pas dans les actes alors que allemand ou les suédois sont déjà positionnés.
Les foisonnement d’élus, de frais diverses, l’inégalité fiscale est toujours plus grande.
Le privé subit la crise internationale, mais contrairement à ce qui est dit, ce n’est pas la crise qui tue la croissance FR, c’est la faiblesse FR qui accentue les conséquences de la crise.
Tout le monde n’en subira d’ailleurs pas les memes effets : certains ne verront rien, d’autres iront pointer au chomage, au moment meme où l’économie est statique et ne génére ni emplois, ni entreprises vu que toutes les richesses sont concentrées.
Oui, Sarkozy met la démocratie en péril puisqu’il veut décider de tout et imposer sa seule et unique vision sans prendre en compte les réalités.
Son élection est le reflet d’une société en manque de repères, avec des valeurs brouillées et des objectifs de vie qui s’orientent uniquement à suivre la seule valeur de l’argent.
La naiveté couplée aux versets médiatiques du 20h ont fait le reste :
Sarkozy pourra truander joyeusement le tout sous les éloges de TF1, Europe1 ou Paris Match.
Mais dans la réalité, son mandat sera l’un des plus catastrophiques de l’histoire française.
La fascination et l’illusion qu’il opère sera d’autant plus aigre qu’une fois le voile tombé, les français auront perdu 5 ans de plus à ne pas réformer leur pays pendant que les autres pays du monde auront évolué.
Il ne faudra pas s’étonner alors de jouer en PHR alors que l’on croit jouer la ligue 1. -
Rage ecrit :
"La victoire d’un homme comme Sarkozy est beaucoup plus liée a la faiblesse de la gauche plutot qu’à la force de la droite. "
En fait , outre la faiblesse congénitale du PS lié au fait que sociaux democrates et marxistes reformistes n’ont plus de terrain d’entente possible, le succès de Sarkozy est surtout le fait d’une confiscation des voix de TOUTES les droites par la moins nombreuse , la moins representative : la droite liberale et désormais uniquement atlantiste.
En pondant ses oeufs dans le parti gaulliste l’araignée cannibale l’a pourri de l’interieur.
Qulques traitres chretiens democrates(Douste Blazy, Borloo), en deux phases successives ont fait de meme avec cette autre grande famille.
Du coup l’ensemble des droites est reduite à la caricature qu’en faisait historiquement la gauche .
Comme cette gauche est désormais incapable de gagner et que le bipartisme est imposé de force par Lelay et consorts, on voit bien vers quoi cela nous mène.
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@ Rage :
Bravo pour votre analyse. Je la crois malheureusement pertinente et lucide. -
"Oui, Sarkozy met la démocratie en péril puisqu’il veut décider de tout et imposer sa seule et unique vision sans prendre en compte les réalités."
Non,ce n’est pas qu’il refuse méchament de ne pas les prendre en compte, c’est surtout qu’il ne les voit simplement pas ces réalités. Ou p^lutôt Sa réalité n’est pas la nôtre, ni même celle de 95% des français. Et comme il a toujours raison, jamais il ne s’abaissera à accepter qu’il a des oeillères
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@Rage
Certes, l’analyse de Todd est excellente. Et j’y souscris.Sauf que Todd ne va pas au bout de certaines de ses conclusions ni n’aborde certains aspects au risque de révéler quelques contradictions ou des solutions qui l’effrayent.
Par exemple :
1/
Le fait est qu’aujourd’hui les moyens de communications et de télécommunications permettent à qui à une certaine fortune ou/et un certain savoir de passer les frontières avec une facilité déconcertante même pour un adolescent.
Pour y investir son argent, échapper (travail, etc.) à des réglements, ..., pour des raisons légitimes ou illégitimes, bonnes ou moins bonnes.Soit on met un terme à cette liberté, soit on souscrit à une vision mondiale (cf Attali). Dans les deux cas, c’est l’horreur.
2/
Todd est favorable au protectionnisme européen. Sauf que cette préférence européenne (sur les biens et marchandises) appelle une autre préférence (sur les individus).
Todd craint, par la faute de Sarkozy, la mise en place d’une République non démocratique ou d’une République ethnique.
Mais en fait, ce n’est pas Sarkozy le problème. C’est pire que ça.
Et d’ailleurs si Sarkozy était le problème, hé bien le problème ne serait pas compliqué à résoudre. -
"Expulser plus ? Qui fera les basses besognes qui rapportent pour les entrepreneurs fr ?"
Cher Rage, réjouissez vous, sur ce point là aussi, Sarkozy nous ment.
Mais pendant cette brève réjouissance, demandez vous tout même si cette phrase ne révèle pas chez vous, un libéralisme bien ancré.
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désolé, j’ai clicke NON au lieu de OUI... excellent commentaire.
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probleme dans le suivi, je parlais du commentaire de rage : le 31 décembre 2008 à 14H59
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@ Rage
Exact. La gauche malade et déjà désunie a laissé passé un Sarkochère hyper vitaminé, qui va ravager un peu plus le champ de maïs -
@Cangivas :
"Soit on met un terme à cette liberté, soit on souscrit à une vision mondiale (cf Attali). Dans les deux cas, c’est l’horreur" : Non. Toute liberté se doit d’être encadrée, sinon, c’est le chaos. On ne peut pas laisser les gens s’entretuer dans la rue ou se voler impunément. Pourquoi laisserait-on les gens pratiquer impunément l’évasion fiscale ?
"Todd est favorable au protectionnisme européen. Sauf que cette préférence européenne (sur les biens et marchandises) appelle une autre préférence (sur les individus)" : Affirmation gratuite que vous vous gardez bien d’essayer de justifier. On répondra donc simplement : non.
Vous utilisez, délibérement ou non, un raisonnement fallacieux appelé Plurium interrogationum, en affirmant que si on est pour une première proposition, on est forcément pour la deuxième, alors que la relation de causalité entre les deux n’est pas établie.
Ce que vous ne semblez pas comprendre, c’est que le problème actuel de la mondialisation est d’abord d’ordre économique. On peut parfaitement taxer les transferts internationaux de capitaux et ne pas avoir la moindre objection à laisser les gens dialoguer avec des personnes à l’autre bout de la planète. Et pourquoi pas ?
De la même manière, pourquoi le protectionnisme économique entrainerait-il mécaniquement la xénophobie ? D’ailleurs, actuellement, une xénophobie de plus en plus généralisée accompagne un libre-échangisme sans précédent. La preuve qu’il n’y a là rien d’automatique.
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Aujourd’hui les médias font les élections grâce à l’insécurité Jacques Chirac à gagner l’élection de 2002. Rappelez vous on était au bord de la guerre civile les banlieues brûlaient, une incroyable intoxe !
Nicolas Sarkozy celle de 2007 grâce aux médias qui ont martelé que Ségolène Royale était incompétente, voire débile.
Les Français qui ont voté Nicolas Sarkozy le dise ils n’avaient pas le choix ? Si demain ils doivent revoter, ils revoteront la même chose. En 2012 les médias seront derrière Nicolas Sarkozy donc il gagnera.
Les Français obéissent aux médias comme un chien obéit à son maître.
En 2009 les médias ont dit que sera la crise, qu’il faut moins consommer, ne plus acheter des voitures, ni d’appartements, ni maisons. Bref il faut épargner pour renflouer les pertes des banques. -
Je peux répondre à vos interrogations....
Si il a réussit , malgrès tous les defauts ennoncés par Todd, c’est pour une seule raison :
Le controle de la presse aux mains d’une dizaine de groupes medias qui ont décidé que cette election la ne leur echapperait pas, comme la précédente.
Comme en plus certains interets avaient des mobiles pour "punir la france" , on nous a organisé un "choix "qui ne pouvait avoir qu’une seule issue : sa victoire.
Tous les rivaux de Sarkozy a droite ont été diabolisés, ringardisés , diffamés .
On a ressorti les affaires de la mairie de paris au bon moment mais on a "oublié" celles du 92....
Pour etre sur de le faire elire, ils ont monté en puissance une idiote qui avait les memes attributs que lui :
1) Mensonge sur sa vie privée , hors des standards
2) Patriotisme de théatre basé sur l’agitation des drapeaux , mais pas sur les valeurs de defense de l’interet de la Nation
3) Gout pour l’apparence plutot que sur le fond.
Grace à la complicité d’un conseil constitutionnel qui n’a pas relevé les modifications contradictoires de la constitutions française depuis 10 ans et surtout s’est gardé de les expliquer, ils ont réusit a faire passer des textes scandaleux qui avaient été réfusé par la plus souveraine des asemblée : celle du peuple français consulté directement.
Le controle de l’information est a l’evidence aujourd’hui le controle de ce qu’il reste de la "democratie".
A la libération, il faudrait supprimer l’autorisation d’emettre a tous ceux qui ont participé au complot et nationaliser sans compensations les proprietaires felons
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+28 au démagomètre !!! Il y en a qui vont être jaloux...........
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Waouhhhh.... +32 maintenant ! A la louche, mes -4 s’y retrouvent. Zen, quel est ton record ? Peut-être est tu en passe d’être détrôné....
Bon, bonne année à tous, les ami(e)s comme les ennemi(e)s, les démagos comme les gens honnêtes, les fascistes et les communistes comme les conservateurs et les libéraux. Enfin, tous. -
@ Non,
Mon père a été élevé à l’école Leclerc avec des valeurs qui n’ont plus cours aujourd’hui. Les anciens de la DB s’éteignent les uns après les autres. Je suis heureuse que mon père n’ait pas assisté au délabrement de cette république pour laquelle il s’est fait cassé la gueule il y a 60 ans. -
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Le controle de l’information est a l’evidence aujourd’hui le controle de ce qu’il reste de la "democratie".
Il suffit de regarder les affligeants journaux de TF1 et France 2 , qui aujourd’hui nous affirme que la nuit du reveillon a été calme avec plus de 400 incendies de voitures ( plus 20 % par rapport à l’année dernière ) . On se moque de notre poire
Personne ne s’émeut des vacances du Prince au Brésil , alors que la majorité des Français doivent se serrer la ceinture .
Indécent , il n’y a pas d’autres mots
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+ 64 !!! Putain, ça, c’est un furher ! Un score de 64 esclaves volontaires ! Il y en aurait pourtant des choses à dire sur la démocratie... Mais une telle déclaration de soumission me fait penser que ce n’est pas le lieu.
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Tiens, le péripate ne fait même plus semblant d’avoir quelque chose à dire...
Alors, la fin de la démocratie, ça ne vous interpelle pas plus que ça ? La "liberté" à base de CRS cognant sur toutes les têtes qui dépassent, ça ne vous arrache pas une réaction ? Dites-nous tout, au lieu de relever des nombres que tout le monde peut voir sans votre aide. -
Bêler avec les crétins est d’un intérêt mineur. Démocratie est une incantation de nature religieuse, surtout quand elle se passe d’un qualificatif : populaire, libérale, représentative, participative, etc... tous ces mots qui sont nécessaires pour avoir le début d’une idée montrent à l’évidence que le concept est creux. Alors, discourir sur la fin de quelque chose qui n’a pas le début du moindre sens est comme discourir sur le sexe des anges. Mais, j’ai trouvé par contre que c’était le lieu par excellence de l’exercice démagogique, ce que j’ai souligné, et c’est ma liberté de le faire. Que cela vous déplaise m’en touche une sans faire bouger l’autre.
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"Bêler avec les crétins est d’un intérêt mineur" : Mais personne ne vous retient, si vous trouvez que la discussion ici n’est pas suffiamment intéressante pour vous.
"Démocratie est une incantation de nature religieuse" : Tôt ou tard la vérité sort du puit. Vous n’êtes pas un démocrate, en fait. Du coup, j’ai du mal à comprendre votre conception de la liberté, dont vous vous prétendez pourtant un défenseur. La liberté sans Etat, ou sans un Etat désigné par le peuple, ce n’est rien d’autre que la loi de la jungle : le fort est libre de bouffer le faible. Le faible est libre d’essayer de se défendre. En vain, bien sûr, par définition (sinon, ce ne serait pas un faible). Ca porte un nom : le chaos. La négation de la civilisation.
Nous en sommes encore quelques-uns à penser que c’est une mauvaise idée...
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Il se trouve, qu’au lieu de faire behhhhh, j’ai choisi de faire hihan. Et non je ne suis pas de cette sorte de démocrates qui trouvent démocratique de brûler des voitures, d’exercer la violence et d’appeler au meurtre. La démocratie n’est pas une valeur, elle n’est, au mieux, qu’un moyen de pratiquer des valeurs. Elle permet même de justifier le fascisme. Désolé, brandissez votre hochet si cela vous plaît...
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"Il se trouve, qu’au lieu de faire behhhhh, j’ai choisi de faire hihan" : Que vous fassiez hihan, ça n’a échappé à personne, rassurez-vous. Que tous les autres fassent behhhh, ça reste à démontrer.
"Et non je ne suis pas de cette sorte de démocrates qui trouvent démocratique de brûler des voitures" : Et le droit à la révolte, qu’en faites-vous ? Oui, ils ne se révoltent pas contre ceux qui faut, à l’image de ceux qui se moquent des électeurs de Sarkozy au lieu de critiquer Sarkozy, mais ça viendra. Dans la situation actuelle où le pouvoir ne sert plus qu’à tenir la population en respect, à coup de taser ou même de bombes si besoin est, se révolter est un devoir.
"La démocratie n’est pas une valeur, elle n’est, au mieux, qu’un moyen de pratiquer des valeurs" : Je suis très conscient des limites de la démocratie, telle que pratiquée actuellement. Mais si vous avez un meilleur système à proposer, on vous écoute tous attentivement !
"Elle permet même de justifier le fascisme" : Mouais, si on veut. Le fascisme a ceci de particulier qu’il se passe aisément de justification. Comme la vie de Milton Friedmann le démontre clairement, même le libéralisme peut justifier le fascisme, comme au Chili en 1973, par exemple. Toute forme de liberté contient en germe l’abus de cette liberté. C’est pour ça que toute liberté doit être encadrée, la liberté de participer à la désignation du gouvernement comme les autres. -
Oui da. Voilà un "démocrate" pour qui tout ce qui n’est pas d’accord avec lui est un partisan de Pinochet. Votre pauvre rhétorique est fatigante. Je ne vois pas comment continuer un dialogue avec quelqu’un qui ne rêve que d’en découdre.
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Péripate : comme c’est facile de généraliser. Je ne parle pas à "tout ce qui n’est pas d’accord avec moi", je vous parle à vous. Vous vous réclamez du libéralisme, mais vous éludez la conversation dès qu’on parle de Pinochet et de Friedmann. Cela dit, vous éludez presque tous les débats. Les gens ne discutent avec vous que parce que vous disiez des coses intéressantes à une époque, mais on a peine à croire que ça soit réellement arrivé en vous voyant aligner les platitudes et les pirouettes.
Continuez donc à faire hihan, ça vous va très bien !
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D’ailleurs, j’observe que dans mon commentaire, je critique le libéralisme, et non vous. Etes-vous devenu mégalo au point de penser incarner le libéralisme, pour prendre ça comme une attaque personnelle ? Juste une manière de tuer le débat, comme d’habitude.
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Bonjour Paul Villach.
De votre exposé à propos de cet essai de Todd que j’avoue ne pas avoir lu, je retiens le schéma suivant :
Sarkozy est devenu le président d’un électorat qui lui ressemble, et dont par conséquent il procède.
Nous sommes dans le jeu de la projection, et cela me paraît évident dans un monde où l’image a tellement d’importance. Ce président ressemble à ceux qui l’ont élu, il est le produit du système qui l’a mis en place, il est en même temps le symptôme le plus criant de la crise de société dont il procède. Et l’un des symptômes vivants, avec selon moi un GW Bush, un Jorg Haider et un Berlusconi, du danger qui guette la démocratie.
Si l’on considère que le populisme est une déviance de la démocratie en même temps que son antidote le plus efficace, la démocratie est bel et bien en danger dans la mesure où des personnalités telles que Sarkozy et celles que je viens de citer sont les produits d’un vote populiste, et d’un système mêlant cliéntélisme et délit d’initiés.
Que peut-il se passer ? L’absence d’un contre-projet de société qui tienne la route, le défaut d’alternative à ce qui est proposé peuvent conduire, comme ce fut le cas par le passé aux Etats-Unis, la fraction la plus évoluée, culturellement parlant, de la société à se détourner du politique... à la laisser, en somme, à ceux qui continueront de toute manière à voter et à s’exprimer de façon irréfléchie, épidermique, sans souci ni notion du long terme.
Le vote sarkozyste se situe dans cette perspective. Idem pour le vote Royal. A droite, un de Villepin, plus réfléchi, plus distant, trop intellectuel, n’aurait pas été élu. A gauche, un DSK serait passé pour ainsi dire inaperçu. Un Jospin aurait été ignoré, raillé, éconduit Un Hamon n’aurait recueilli qu’une poignée de voix.
La foire d’empoigne qui s’est tenue entre deux egos flirtant avec le désordre mental avait la couleur du temps qu’il faisait. Elle collait à merveille avec l’état d’esprit du moment.
Sur le "péril islamique", je serais aussi modéré que Todd. Le danger terroriste est le fait d’une extrême minorité de fanatiques... et cela n’a rien à voir avec le fait que l’on trouve des dindes hallal dans nos grandes surfaces, ce qui moi ne me gène pas, puisqu’on y trouve aussi des produits casher et des pâtés pour végétariens. De plus, on ne sait pas très bien si ce terrorisme islamique n’est pas, quelque part, une sorte de parade orchestrée par les services secrets américains, dans un dessein que chacun peut concevoir assez facilement. L’Islam fondamentaliste est en vigueur dans les Emirats où l’on adhère à un mode de vie excessivement occidental, je dirais même américanisé à l’extrême. Course au gratte-ciel le plus haut, mégapoles érigées en plein désert, immobilier de prestige et islamisme d’obédience wahabite. Alliage bizarre où un violeur peut être décapité au sabre. Mais on est très loin des divagations d’un Bin Laden et des échappées en mobylette d’un non moins fantômatique mollah Omar...-
"Le vote sarkozyste se situe dans cette perspective. Idem pour le vote Royal. A droite, un de Villepin, plus réfléchi, plus distant, trop intellectuel, n’aurait pas été élu. A gauche, un DSK serait passé pour ainsi dire inaperçu. Un Jospin aurait été ignoré, raillé, éconduit Un Hamon n’aurait recueilli qu’une poignée de voix."
Le vrai problème, c’est que la démocratie ne devrait pas être le pouvoir d’un seul, comme c’est le cas aujourd’hui, et comme c’est le cas dans toute élection où celui qui est élu par la moitié des votants se voit prétendument accordée la légitimité de gouverner tout un peuple...
Aujourd’hui on le voit bien avec Sarkozy, les garde-fou sont bien mincespour endiguer les abus du monarque élu...
La solution résiderait à mon avis dans un gouvernement par une assemblée de représentants du peuple, et non par l’élection d’un unique mégalomane maniaque. Mais quand on voit la pantalonnade qu’est devenue également notre assemblée nationale, sans parler du sénat, il me parait aller sans dire qu’il faudrait refonder tout cela, en précisant bien qu’être représentant du peuple est une responsabilité et non un privilège, comme ça l’est aujourd’hu, avec tout le cortège de multi-mandats que l’on observe...
Les dérives actuelles, dont le président que le peuple a élu est le premier symptome, montrent bien qu’il faut refonder un nouveau système démocratique... une nouvelle république, ou peut-être même mieux encore... mais allez dire ça aux moules qui s’accrochent à leurs rochers, jusque dans la tempète que l’on connait... -
Extraordinairement vrai, ce que vous écrivez là. On est au coeur même du problème que posent toutes ces fausses représentations, fût-ce au simple niveau d’une municipalité de village.
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ce que vous dites est simplement le retour a la proportionnelle integrale et la quasi interdiction des partis !
Apres tout, pourquoi pas, d’autres s’en tirent bien... -
Bonjour Paul.
J’ai son livre sur mon bureau ce qui m’a le plus interessé c’est la superposition de la carte religieuse de France et celle des vôtes. Ce livre se lit d’un trait merci d’en parler.
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"" Comment a-t-il pu devenir président de la République ? ""
Je voudrais ajouter à ce qui a été dit, ceci : si l’on considère qu’il y a trois classes sociales dans le pays, et si la classe supérieure continue de s’enrichir, c’est forcément au détriment des classes moyennes ou des classes défavorisées. Les classes moyennes étant la base du PS, celui-ci en épousant l’économie de marché et le libéralisme a forcément donné l’impression aux classes pauvres de les sacrifier à l’autel de la croissance. Les discours populistes de Nicolas Sarkozy ont fait le reste.
Quant à vos objections Paul Willach : je ne vous suis pas sur les trois premières, et j’approuve ce que vous dites dans la quatrième. Mais cela est-il pertinent pour qui, même s’il est familier de la pensée d’Emmanuel Todd et d’accord avec ses thèses, n’a pas lu l’ouvrage que vous commentez ?
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Le meilleur des commentaires qui dit en plus aigu, plus vif, plus vrai tout ce que bafouille E Todd, c’est le magnifique texte de Ludwic Mac Kwin De Davy : Paris by night ici et qui fait l’honneur d’AgoraVox.
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Ludovic Mac Kwin écrit très bien, c’est vivant...seul reproche, un peu image d’Epinal. Il a écrit sur Avox un autre texte que j’ai bien apprécié pour la solide bouffée de fraîcheur qu’il contenait. (je n’ai pas retenu le titre malheureusement).
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Bonjour Paul
Je n’ai pas lu le dernier livre de Todd, mais tu donnes envie de le faire
Auteur toujours stimulant .
Qui aime bien châtie bien . C’est bien d’avoir montré les limites et les insuffisances de l’analyse, dont je ne puis juger de la pertinence pour l’instant...
Je suis sûr que l’auteur apprécierait
Tu pourrais peut-être lui soumettre ta réflexion-
Merçi monsieur Villach de cette invitation à lire le livre d’E. Todd, je suis comme vous, dans la critique que l’on pourrait lui faire, aussi circonspect quand il minimise les velleités de l’Islam dans un espace démocratique.
Bonne année.-
Comment Sarkozy a-t-il pu être élu ? La réponse toute simple est dans le choix proposé aux français. Entre Sarko et Ségo yapafoto. Des milliers de gens (dont moi) n’ont pas choisi Sarko de gaitée de coeur mais ont fui Ségo, sa bravitude, ses balivernes dégoulinantes de bien-pensance et sa vocation à être la présidente d’une France métissée.
La vraie question serait plutôt - comment en est-on arrivé à avoir Sarko et Ségo comme candidats ?-
Je respecte ton choix,mais ce n’était pas, comme tu le dis ,une sorte d’évidence,ou d’obligation
Moi j’ai fait une autre choix,malheureusement non "comptabilisé",mais qui a au moins le mérite de me permettre de ne pas me sentir responsable de l’élection de NS
Et puis,confronté à une diseuse de bonne aventure et à un excité armé d’un gourdin meme pas enduit de gel (décomplexé,ça s’appelle),je trouve,finalement,que la fuite est comréhensible -
On est arrivé à ces deux candidats parce qu’ils ont été soutenus médiatiquement (soutien qu’ils ont en partie provoqué, profitant de leur manque de recul et d’objectivité, ainsi que des interêts financiers des propriétaires de ces médias).
Et de manière générale les médias enferment le débat politique dans un choix à deux seules alternatives : UMP et PS.
On voit par exemple Etienne Mougeote affirmer à Bayrou que TF1 défend la thèse de la bipolarisation de la politique.
Et puis c’est plus simple pour les journalistes qui ont du mal à dépasser une grille de lecture superficielle pour aller au fond des choses et les mettre en perspective.
Sinon entre ces deux là, je pense que Ségo était nettement moins dangereuse, pour la démocratie notamment, que Sarko. Mais cela reste un non-choix, après l’autre non-choix de 2002... -
Internaute
"La vraie question serait plutôt - comment en est-on arrivé à avoir Sarko et Ségo comme candidats ?"
Et la question de demain est :
Comment en est-on arrivé à avoir Sarko et Ségo encore une fois en 2012 au 2em tour comme candidats ?
Car à moins d’un miracle......c’est ce qui se profile.
et en 2017 ? Ségo sûrement et ...un autre Sarko ?
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Nous avons les politiques que nous méritons
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@ Aouassi Nadia
Nous n’avons pas les politiques que nous méritons, mais que la majorité qui les élit, mérite ! Nuance ! Paul Villach -
Le système "démocratique" Français est pipé :
Les députés sont normalement les représentants du peuple (élus par région). Or ceux-ci ne sont que des représentants de partis politiques, souvant "parachutés" c’est à dire n’étant pas originaires des régions où ils se présentent. Ca me rappelle la direction de la fédération de rugby, il y a une vingtaine d’année le président après avoir été élu, avait placé tous ses petits copains en dessous de lui, il avait donc pu être réélu plusieurs fois de suite malgrès une demande de renouvellement de la part de l’ensemble du monde du rugby français. Pour changer le système, il faut que les députés redeviennent les représentants du peuple et non de leur partis. -
Bonsoir,
J’ai souvent entendu cette phrase : "nous avons les politiques que nous méritons".
Cette rengaine oubli un fait majeur : un candidat libre hors grande écurie, quel que soit ses propositions, n’aura pas la possibilité de se présenter. Financièrement d’une part, politiquement d’autre part du fait que n’importe quel crétin PS ou UMP pèse aujourd’hui 30% des voix minimum sans même avoir parlé.
Pour exister politiquement, il faut donc faire ses gammes chez l’un ou chez l’autre, et avant de se proposer aux citoyens, il faut s’imposer en interne.
Un long chemin qui a pour conséquence d’évincer toute personne qui sortirait du moule.
Un élu, hors petites communes, c’est avant tout une personne désignée par un parti face à une ou 2 autres personnes désignées. Ce n’est pas un "quidam" qui viendrait proposer des idées.
Ceci provient du fait que les hautes instances craignent qu’un quidam puisse parvenir à la tête d’un mandat politique sans en connaitre les arcanes : autrement dit, si vous n’êtes pas déjà dans le moule, vos chances sont mineures.
Votre autre chance, c’est l’argent. Si vous avez l’argent et le parti, c’est encore mieux.
Ni l’un ni l’autre, vous êtes foutu.
Et c’est tout le problème.
Hors de ce moule, que vous soyez prophète, intelligent ou crétin, c’est la même chose : non éligible.
Une démocratie peut-elle laisser n’importe qui être élu ? C’est là toute la question : à la fois une grande liberté, mais aussi un grand danger.
Les partis sont alors peut-être la moins mauvaise des solution, faut-il encore qu’ils soient représentatifs, mixtes, ouverts, diverses et proches des réalités.
Je pense que la crise de représentation politique, en France notamment, provient avant tout d’un verrouillage - et même d’une sclérose - des partis et autres organes de représentation : tout ce qui amène la société à devoir respecter un moule unique, une voie moutonnière de pensée, est vouée tot ou tard à connaitre cette situation de crise de représentativité.
C’est parce que nous n’avons pas le choix - le non choix de 2002 et de 2007 in fine - que nous, citoyens, avons cette facheuse impression de subir l’UMPS (etc...) et d’entendre toujours le même refrain :
Français, démerde toi pendant que nous, là haut, on s’occupe de faire proliférer notre business et notre assise sur le pouvoir.
Les Français ne méritent pas cela, mais ne savent pas comment le changer.
Cette toute la question :
Comment changer, et pour quoi de réellement "mieux" ? -
absurde dit : "Sarkozy est devenu le président d’un électorat qui lui ressemble, et dont par conséquent il procède.
Nous sommes dans le jeu de la projection, et cela me paraît évident dans un monde où l’image a tellement d’importance. Ce président ressemble à ceux qui l’ont élu, il est le produit du système qui l’a mis en place, il est en même temps le symptôme le plus criant de la crise de société dont il procède."
J’en suis bien d’accord avec lui et ce qui en découle c’est que la démocratie sera mise en danger non par son ou ses représentants mais par l’inertie et la complicité du corps social.-
Ce pourrait êre la définition du populisme, et c’est là où le peuple devient l’ennemi du peuple, ou du moins de ses intérêts. Ce laisser-faire, ce fatalisme, cette presque-indifférence, s’en remettre à l’autre pour que quelque chose se passe, attendre du voisin qu’il balance le premier pavé... Voter pour celui qui gueule et gesticule avec un parler de marchand de tapis et des fautes de français qui font "candidat de proximité"... alors qu’il joue le jeu des tycoons mafieux de la finance véreuse, ce que tout le monde savait déjà.
Pour s’en plaindre ensuite.... et c’est ça qui a la limite est rassurant. -
katalizeur 31 décembre 2008 12:25@ l’auteur
bonjour monsieur
un grand merci pour avoir mis en avant un grand penseur contemporain (libre)
a quand un papier sur NABE........en vous remerciant encore une fois-
« 4- « (son) amour de l’argent » « (éclairerait) l’incapacité des élites à (s’interroger sur les dégâts actuels) du libre-échange » avec des pays dépourvus de protection sociale comme la Chine ou l’Inde, qui, s’il enrichit une infime minorité, ne cesse pas d’appauvrir sans espoir les salariés européens au risque de menacer la démocratie elle-même »
Il y a quand même un peu d’espoir. Hier, pour la première fois de ma vie, j’ai entendu l’un des prêtres du JT mettre en cause la mondialisation dans la crise actuelle. Il semble que même les gardiens du temple commencent à craindre pour leurs os et que ces rats vont quitter le navire plus vite qu’on ne le croit.-
J’ai aussi entendu
Et le "rat" concerné va surement quitter tres vite le navire.........mais pas forcément de son plein gré
Il suffit de si peu pour déplaire au Roi..... !! -
Mon objection serait aussi de dire que si Sarko représente aussi bien une France appauvrie dans ses pensées et dans les valeurs qui devraient la guider, c’est que les élites Todd compatibles ont amené ce pays là où il est maintenant.
Enfin le ralliement massif de l’extrême-droite qui aurait fait l’élection de Sarko, ne veut rien dire, si ce n’est traduire une position dédaigneuse qui voudrait qu’on décortique les voix des candidats, avec de bons votants et de mauvais. C’est encore une arrogance vis-à-vis de la plèbe. Une voix portée sur un candidat d’extrême-droite ou de gauche est un vote contestataire, et il faudrait plutôt agir pour prendre en compte les motivations de ce vote plutôt que d’essayer de le dévaloriser.-
Je crois que s’il y a lieu d’exprimer un vote contestataire, c’est dans l’abstention, le vote blanc, le bulletin nul. D’extrême-gauche ou d’extrême-droite, un bulletin est toujours orienté, il veut dire quelque chose qui va dans le sens soit de la révolution s’il est d’extrême-gauche, soit du nationalisme xénophobe s’il est d’extrême-droite. Celle, celui qui vote blanc, qui trace une caricature, écrit un chapelet d’insultes sur son bulletin ou le souille délibérément, celle-là, celui-là est dans la contestation, le rejet pur et dur de tout ce qui est proposé. L’abstentionniste va encore au-delà, surtout lorsqu’il n’est même plus inscrit sur les listes électorales.
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Je partage à 100%
En fait,de l’extreme gauche à l’extreme droite,on nous proposait le meme systeme productiviste visant à trouver le bonheur dans les biens matériels,les seules variables d’ajustement étant la répartition de ces biens et la nature des élites gouvernantes.
Donc un système par nature voué à l’échec sur une planète aux ressources non extensibles
Peut etre que comptabiliser les votes nuls ou blancs aiderait nos politiques à prendre conscience de combien ils sont "à coté dela plaque" -
C’est le principe du vivier. Par exemple, on nous dit souvent qu’il ne se fait plus rien d’intéressant en matière musicale. Chez les artistes connus, sans doute, mais pas chez les bidouilleurs anonymes qui composent des petites merveilles sur leur ordinateur, mais qu’aucun producteur n’irait jamais signer. Eh bien les non-votants au sens large sont peut-être un vivier d’idées et d’idéaux sur lesquels ils serait bon de se pencher, tels la décroissance, la non-productivité, le recentrage de la société autour de l’humain, du pouvoir autour du vouloir et du savoir. Au fond ça les arrange bien, les politiciens, que tous ces gens choisissent de ne pas s’exprimer. Mais s’ils s’exprimaient, ce serait en vain et ils le savent. Alors, ils sont en exil de la démocratie.
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"o, ne veut rien dire, si ce n’est traduire une position dédaigneuse qui voudrait qu’on décortique les voix des candidats, avec de bons votants et de mauvais. C’est encore une arrogance vis-à-vis de la plèbe."
NON !
Un bon votant est quelqu’un qui comprend pourquoi il donne sa voix à untel, comprend le contexte
Un mauvais votant est quelqu’un qui vote par automatisme, sous le coup de l’émotion ou juste impressionné par une saillit ou un slogan réducteur
Dans une société, comme le dit Todd, de plus en plus débilisée, déculturée et qui ne croit plus en rien, les gens se désintéréssent et votent comme MAL, comme des cons, donc pour des cons. Le seul moyen d’être élu à la tête de l’Etat de nos jours est de surenchérir dans l’abjecte et la démagogie...ça, ça touche les ignare plus que tout
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Ceux qui votent blancs, nuls ou s’abstiennent, renoncent à leur pouvoir. Ce n’est pas une contestation, tout au plus la frustration de ne pas avoir de candidat sur lequel porter sa voix.
Ceux qui votent extrêmistes peuvent être diverses, et on ne pourrait expliquer les fluctuations du score de lepen par des personnes qui deviennent puis qui ne sont plus xénophobes. Il y a toujours un noyau effectivement révolutionnaire ou xénophobe, auquel s’agrège un plus grand nombre de citoyens lassés soit du climat politique, économique, social ou un mélange de tout ça.
Quant à dire, il y a le bon votant qui s’informe, vote en conscience, etc. et le reste... on accepte le suffrage universel ou on ne l’accepte pas. -
J’ajouterais qu’un "bon votant" se sert après coup des outils mis à sa disposition, à savoir les permanences des députés, des partis, lorsqu’il s’agit de contester un projet de loi, un dispositif, de témoigner de son indignation lorsqu’il y a bavure, abus, magouille. Ce qui passe par les permanences remonte immanquablement dans la hiérarchie des partis, dès lors qu’un certain nombre de gens viennent l’exprimer. Certains députés UMP se plaignent d’ailleurs publiquement d’être harcelés par leurs propres électeurs à leurs permanences. Même si ça ne sert pas à grand chose, c’est une trace laissée, et une trace + une trace + une trace ça finit par pourrir un climat, surtout s’il y a menace de la part du citoyen de renvoyer sa carte d’électeur, voire de solliciter sa radiation des listes électorales.
Je trouve que le dégoût des politiciens qui s’exprime ici et ailleurs (et non le dégoût de la politique, bien au contraire !) gagnerait à davantage aller s’exprimer sur le terrain des politiques eux-mêmes. Nous devrions tous passer nous chauffer une petite demi-heure par semaine dans les permanences UMPS de nos villes, solliciter des entrevues à répétitions et à plusieurs avec celle, celui qu’après tout, nous avons élu(e) -ou non- comme le (la) représentant(e) de l’intérêt public. Reconquérir la démocratie en passe peut-être par l’utilisation par le citoyen des outils mis à sa disposition. Or un élu n’est pas autre chose, dans l’absolu, qu’un outil de transmission, et une permanence pas autre chose qu’une mini-caisse de résonance.
Si on commençait par la revendication du mandat électif unique et non-renouvelable ? Je vous promets que si nous sommes déjà un petit millier à nous bouger le cul pour aller titiller nos députés à ce sujet, en brandissant le chantage au refus de voter, certains visages vont commencer à pâlir... -
E.Todd en vient naturllement à poser la question du suffrage universel. J’ai lu son livre effectivement plein de bonnes analyses, mais ce qu’il péconise ne me semble pas être la solution : refaire l’Europe sur la base d’un protectionnisme économique. Quant au mandat unique, non renouvelable , il aurait un certain intérêt, mais le problème serait toujours le même : qu’est-ce qu’un député ? Si on regarde la composition de l’Assemblée nationale ce n’est pas triste : on est loin de trouver une quelconque représentation légitime du corps électoral. On en est arrivé là, encore une fois, à cause d’une Constitution aberrante. C’est par là qu’il faudrait commencer, la remanier totalement. A toutes fins utiles, pour une utopie démocratique européenne préconisée par E.Todd, je propose modestement l’utopie d’une véritable démocratie à la française : www.citoyenreferent.fr
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Voici ce que disait E.Todd le 3 janvier 2007
« Je ne crois pas que Nicolas Sarkozy puisse séduire l’électorat français. Je crois même qu’il n’a aucune chance et qu’il perdra au second tour contre n’importe quel candidat de gauche. »
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=329
E. Todd dit des choses intéressantes mais n’a pas plus de vision que les visionnaires habituels. A n’importe qu’elle date je peux vous trouver ceux qui prédisent qu’une chose va arriver et ceux qui prédisent le contraire. A postériori on trouvera toujours son visionnaire. En fait il compile des idées émises par d’autres et se trouve aujourd’hui du côté de ceux qui ont raison. Cela n’enlève rien à E.Todd et l’immense avantage qu’il nous amène est d’être visible sur le PAF.
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Todd reconnait s’être trompé sur ce point. Son livre est justement né de cette remise en question, comme il l’explique lui même.
Les membres de notre "élite" qui reconnaissent leurs erreurs sont quand même plutôt rare...
J’ai beaucoup aimé ce livre. Ça métaphore de Sarkozy décrit en rat essayant de monter sur un navire qui coule (dans la préface) est particulièrement bien trouvée ! -
E. Todd est encore en dessous de la vérité. Il se prépare en France une dictature sans précédent, qui ira chercher dans la crise et les menaces terroristes false-flag les prétextes de sa mise en place. Quant aux idiots qui ont cru travailler plus pour gagner plus, aux imbéciles qui se sont laissés berner et qui se laissent encore berner par la propagande, ils n’auront que ce qu’ils méritent. 2009 sera une année noire, et ne sera que le début d’un long processus dévastateur.
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Je ne veux pas répondre à la place de notre ami John Lloyds, mais à mon sens, il n’est plus rien à attendre de valable du suffrage universel, du moins dans l’immédiat.
On peut imaginer qu’à l’occasion d’une crise de régime qui entraînerait des conséquences très graves, la France soit placée sous la tutelle d’un "collège de sages" formé de personnalités européennes appartenant à la société civile (universitaires, juristes, intellectuels, scientifiques, représentants du monde ouvrier... choisies et dirigées par l’une de celles-ci (par exemple Eva Joly, comme je l’avais écrit par ailleurs), avec pour mission, entre autres, de redéfinir une constitution réellement démocratique fondée, par exemple, sur le référendum d’initiative populaire et le mandat électif unique et non renouvelable... via une nécessaire épuration de la classe politique, cela va de soi.
Mais c’est juste une vision personnelle, que j’estime des plus sages. Nous pressentons tous que quelque chose de déterminant va se produire dans les mois qui viennent, mais nul ne peut dire comment cela se passera ni ce qui en découlera. -
I@LLOYDS
Il se prépare en France une dictature sans précédent, qui ira chercher dans la crise et les menaces terroristes false-flag les prétextes de sa mise en place
Vous exagérez un peu , je ne suis pas certain que les Français soient prêts à accepter un régime totalitaire , et la crise actuelle va plutot créer une révolte sociale de grande envergure , les gesticulations de Sarkozy et des médias ne suffiront plus à contenir le mécontentement .
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Merci de cet article. Je vais être moins élogieux pour le livre de E Todd. J’ai été très déçu par ce livre, car Todd redit toujours la-même chose. D’accord la démographie, c’est intéressant mais celà n’explique pas tout. E Todd parsème son livre de remarques amusantes mais qui restent très superficielles, et sans aucun développement. C’est dommage, et l’on reste sur sa faim. Le contraste avec les livres de Stiglitz est saisissant. Stiglitz fait un travail d’universitaire anglo-saxon, avec des dizaines de références bibliographiques et de remerciements. Il est complétement connecté au monde réel, et fait lire ses livres avant de les publier pour en améliorer le caractère didactique. En d’autres mots, Todd est complétement isolé et devrait arrêter de rire de "ses bons mots".
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Si Stiglitz est intéressant, je pense que Todd l’est encore plus, justement parce que sa réflexion n’est pas exclusivement économique.
L’analyse économique, c’est bien beau, mais ça n’explique pas tout, loin de là. C’est l’"illusion économique", titre d’un des essai remarquable de Todd.
Maintenant, si vous considérez que toute analyse qui n’est pas spécifiquement économique est superficielle, libre à vous... -
Faudrait-il donc bientôt un "permis de voter", a 50 €uros apres examen ?
Interressant n’est-ce pas... tous des cons, ceux qui ne pensent pas comme..... -
Peut etre pas un permis,mais quand meme......
Quand un ami,instruit et éduqué,me dit qu’il est OBLIGE de voter sarko car c’est le seul susceptible de faire baisser la délinquance dans sa petite ville dortoir,alors qu’il connait pertinamment ses résultats minables au poste de premier flic de france,ça interroge,quelque part.... -
Toute personne, même instruite, peut être mise dans un état de confusion mentale telle qu’il en vient à prendre des décisions irrationnelles. Une overdose d’information erronnées, falsifiées, paradoxales, virtuelles, quelques chocs émotionnels par-dessus et tout individu décolle littérallement de la réalité.
Education, étymologiquement produire, nourrir, mot issu de la famille de ducere, qui a donné duc, duce, conduire, ... Il y a une idée de tutelle. Je ne sais pas si tu l’entendais ainsi, mais je m’accorde à dire le peuple a été conduit dans l’erreur jusqu’à la confusion. L’actualité depuis quelques mois montre que le débat de 2007 était particulièrement faux, aucun des candidats n’ayant eu une vision de ce que nous allions traverser. Le seul qui aurait pu le dénoncer (Cheminade), s’étant pris un contrôle fiscal opportun.
"Travailler plus pour gagner plus", fut une sacré fumisterie à la vieille d’une des plus grandes dépression de l’histoire.
Comme si, en fait, il fallait ramasser le maximum d’argent pour les usuriers-actionnaires. A mon avis, Sarko, avec son demi-frère bossant dans la finance chez Carlyle (fond d’investissement Bush) et ses multiples relations dans les milieux d’affaire ne pouvait ignorer l’état de crise larvée et imminente. TF1 non plus. Ils l’ont caché au peuple, le menant par le bout du nez en lui faisant miroiter les mêmes belles promesses libérales qui sont faites depuis logtemps. Promesses, dont voit la réalisation concrète et effective : l’usure, l’arnaque, la corruption.
Mais mieux vaut passer pour incompétent ou impuissant que pour menteur, le peuple risquant alors de douter de tout.
Les citoyens ont été mal éduqués sur la situation, mal renseignés, mal informés, mal orientés. Ils en sont tout désorientés, en proie à de multiples paradoxes.
Pour retrouver la cohérence, seul chemin vers une stabilité intérieure qui permette de sortir de la confusion, il n’y a qu’une solution : estimer qu’on nous a mentis, qu’on nous a berné, qu’on nous a mené en bateau.
Nous n’avons pas besoin de tutelle, ni d’éducation. Nous avons juste besoin de retrouver l’esprit critique, de s’instruire de vérité, de beauté, de morale. Pour cela, il faut éteindre cette éducation télévisuelle, faite de mensonge, de laideur, et d’immoralité car cela nous a conduit dans l’impasse. -
Je suis toujours surpris que pendant les campagnes électorales on ne fasse jamais le distingo entre les qualités pour être le meilleur candidat (Chirac, Sarko, Ségo, Le Pen) et celles pratiquement opposées qu’il faut pour être un bon dirigeant.
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Olib
"Je suis toujours surpris que pendant les campagnes électorales on ne fasse jamais le distingo entre les qualités pour être le meilleur candidat (Chirac, Sarko, Ségo, Le Pen) et celles pratiquement opposées qu’il faut pour être un bon dirigeant."
Un bon candidat est celui qui arrive à faire croire qu’il possède les qualités d’un bon dirigeant. Donc un menteur.
Normal alors qu’on ne fasse pas ce distingo ! Bon candidat = bon dirigeant dans les croyances populaires
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Et oui,les gens ont besoin de rever
C’est aussi en partie à cause de ça que sarko est passé,et qu’on n’est pas près de voir quelqu’un d’honnète se faire élire !!!!
Il lui faudrait dire aux riches qu’ils vont devoir partager,et aux autres que leur bonheur n’est pas lié qu’à la possession d’objets
Aucune chance -
Bof, non va, il donnait des sucettes.
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Bonjour,
Je ne cache pas une réelle admiration pour Emmanuel Todd, et ce d’autant plus qu’il fut l’un des rares il y a quelques années à avoir remis à l’ordre du jour le protectionnisme éducateur à la Friedrich List (j’ai l’édition où il réalisa la préface de la traduction de l’oeuvre de l’économiste Allemand en français).
Je pense que sa vision de la société est à analyser. Non point que je considère celle-ci comme parole d’évangile mais tout simplement parce que Todd est un penseur d’une réelle profondeur et qu’il mérite qu’on lui accorde une écoute attentive. Je pense que mon premier achat intellectuel de l’année risque fort bien d’être ce livre. Pour le reste, j’estime effectivement que la société Française, et à plus grande échelle occidentale, est malade. Et la crise financière qui la frappe la laisse encore plus démunie qu’auparavant (dépassant le simple cadre économique).
Que cela ne m’empêche pas de vous souhaiter un réveillon des plus réussis à tous !
Cordialement
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@l’auteur
Ah, bon...la démocratie existe ? son leurre ou son avatar peut-être...
En fait elle est toujours en cours de construction, de souhait, de rêve...
Emmanuel Todd le sait bien, alors pourquoi tout ce galimatia ?
- et puis avant même d’exister elle était déja en péril de mort notre très chère démocratie...
tout le monde sait qu’elle est un mélange de compromis, de raison, d’illusion et que sais-je encore-
Le plus grand danger pour les démocraties : l’islam
De plus le protectionnisme, il est vrai peut répondre à la situation économique présente, mais l’Europe ne souhaite pas aborder ce point, car ne veut pas s’isoler, malheureusement pour les travailleurs, mais on sait bien que les grands de ce monde, ce fiche complètement des populations, qu’il soit de droite ou de gauche, arrêtons de jeter tous les maux sur un seul homme, je crois qu’il n’y en a aucun pour relever l’autre de cette mascarade qu’est la politique de nos jours !!!!
Bien évidemment, dans notre societé, il faut trouver un bouc émissaire pour deverser le purin Français !
cocoricco
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L’Islam dites-vous ? Comme vous auriez pu écrire le JudaÎsme ou le Chritianisme ?
Je crains fort que le premier nommé y soit pour quelque chose dans la merde qui vient de se déverser sur l’Occident. Pour les deux autres je n’ose pas trop m’avancer. Et pourtant bon nombre d’indices porteraient à croire que... -
Les démocraties ne sont pas terre d’islam !
il est le " mal" introduit par l’incrédulité de nos démocraties
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J’en dirais autant du néolibéralisme, des néocons et du communisme...
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Savez-vous que l’Indonésie ( 200 mllions de musulmans) est une démocratie, la Bosnie aussi de même que l’Inde et ses 150 millions de musulmans...et il y en a bien d’autres.
A chaque problème vous n’avez qu’une réponse : "c’est la faute à l’Islam".
Une obsession ne fait pas la vérité . -
La démocratie - un mot qui hélas n’a plus grande signification de nos jours compte tenu de la médiocrité des politiques - la démocratie donc en péril le restera encore pendant longtemps avant d’agoniser. Car la majorité "des veaux" comme les appelait il y a une quarantaine d’années l’autre Grand Manipulateur, continueront de croire aux fadaises de Sarko ou de tout autre "polichinelle".
A travers l’incompétence sanglante de l’un de ses pires "enfants", c’est à dire le financier, la démocratie ou ce que l’on croit être la démocratie, vient de prouver ses limites. Le système s’essouffle et sera bientôt à bout de course. Elle aura beau, comme elle le fait aujourd’hui ici et là, hurler que les bouées de sauvetage pour tous sont prêtes et que l’eden reviendra, elle ne pourra plus jamais exister de la façon dont elle l’a fait jusque là. Sinon le pire serait à craindre.-
Vrai, je crois comme vous que la démocratie, telle qu’on l’entend idéologiquement, et selon l’étymologie du mot, nous montre avec le vote populiste qu’elle est au bout du rouleau. Elle ne peut pas fonctionner avec une partie du peuple qui serait consciente des enjeux collectifs et de ce qui est bon ou mauvais pour l’intérêt public, et une autre partie qui se contente de voter pour la mieux habillée, le plus "distingué", ou celui qui promet aux petits vieux, comme je l’ai entendu des tas de fois, "de virer les étrangers". Avec au milieu toute la palette des magouilleurs opportunistes et en bout de course, les gagas qu’on va chercher dans les hospices pour les faire voter "ce qui est bon pour vous, mémé".
Je sais que c’est moche de dire ça, mais à quoi bon jouer à faire semblant ? Poursuivre sur ce terrain, vous le dites très bien, ne pourrait nous mener qu’à un désastre plus terrible encore que celui que nous connaissons.
On imagine très bien un Brice Horefeux jouant à Sarkozy le tour que celui-ci a joué à Balladur...
Car il y a pire que Sarkozy sur le marché. -
Le grand Benito disait que la démocratie était très bien pour déterminer le meilleur emplacement du puits
du village. Bon, asteure, on a la Lyonnaise...
OHHHHH ! Je ne bois pas d’eau ! Même avec modération !
Je rigole ! -
Joli pull noir. Il faut que j’achète le même.
Ca me donne envie de jouer à Warcraft IIème du nom.
pre-scriptum : j’ai plus le lien-
Ceux qui ont voté pour l’autre la , si vous trouvez un neurone par terre , mettez le derrière l’oreille ca vous en fera deux
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Democratie, Sarkozy, quoi qu’il en soit leurs jours sont comptees, tout ca touche a sa fin et si cela vous fait peur c’est que vous en etes...
Je vis depuis pres de 20 ans dans un regime totalitaire, les etrangers sont tres nombreux et ils aiment.
Personne ne veut s’en aller et surtout, rien qu’a l’idee qu’il se pourrait qu’un jour on soit obliges de rentrer en France....brrrrr !!!!-
Moi celà fait douze ans et je n’ai jamais été autant en paix avec moi-même. Dictature dites- vous ? Mon oeil c’est dans la majorité des démocraties que celle-ci s’est nichée.
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Paul, merci de ce bel article, qui me donne envie de lire le livre de Todd.
Bonne Année,
Pierre-
le totalitarisme ,c’est " ferme ta gueule ! "
la démocratie ,c’est " cause toujours ! "-
bien plus grave que vous pouvez imaginer
http://futurquantique.org/big-brother/529-danger-clair-et-present
voila l’avenir selon attali-
A propos des elections
Quand un avenir et une democratie , ne se decide plus qu’en fonction des voix à recuperer (FN) tout en detruisant avec un calcul de forcené le peu d’opposition ( democratique ) , il n’y a qu’a se pencher sur le decoupage electoral instauré par l’instigateur Pasqua , maitre et mentor de Sarkul .
Je dis que si les elections devaient changer la vie , il y a longtemps que voter serait interdit .
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Bonsoir.la democratie est une utopie.Elle n’est que relative en occident,elle peut progresser,comme elle peut regresser en foction du contexte politique et des cretins qui legiferent en fonction eux aussi des pressions des lobis.En fin de compte elle est au cervice des interets des uns et des autres.la question ,le petit peuple se trouve où la dedans ?nul part .Du moment qu’ont lui assure son minimum vital ,il est content.
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"A vous lire Monsieur LLOYDS on comprend qu’il y a en France une majorité d’idiots et d’imbéciles... Peu de chance donc d’arriver à quelque résultat par le moyen de la démocratie.... "
Ne se reconnaissent que ceux qui s’estiment pointés du doigt. Vous avez vu une démocratie quelque part ? Un pays dont les médias sont aux ordres de son roi porte un tout autre nom ... ça s’appelle comment, rappelez-moi, quand la libre expression publique est interdite (substituée par la parole officielle) ?
"Pour arriver à une gouvernance à votre convenance vous proposez quoi à la place de la démocratie ? "
Il est bien trop tard pour proposer quoi que ce soit, vous n’avez même pas idée de ce qui est déjà en place, et de la vitesse avec laquelle ça va se propager. C’était il y a 20 ans qu’il aurait fallu en débattre, mais alors qu’il aurait fallu en parler avec gravité, chacun a essayer d’apporter son petit grain grain de sel, sa petite expression de démocratie, et pendant que tout le monde enculait les mouches, d’autres creusaient vos tombes en plein milieu de cette cacophonie.-
Purée, Oncle Paul, ce sont des étrennes, cette quasi-unanimité !
Je viens d’entendre Todd sur la 5, et oui, ça donne envie de le lire...avant l’autodafé.
Et vos "compléments" me semblent bien soutenus.-
Disons, pour être aimable qu’ Emmanuel Todd est aussi crédible que Paul Villach, et nous aurons fait le tour de cet article et dit tout ce qu’on pouvait en dire.
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@ Frédéric Lyon
Il est vrai que quand on parle de démocratie, M. Lyon, vous sortez votre revolver ! Bonne année 2009 quand même ! Paul Villach -
Bien entendu, E.TODD, est dans le vrai.
Mais sans évoquer les statistiques on peut aussi citer pèle-mèle les faits suivants :
On meurt de froid dans les rues de notre pays, plusieurs centaines de morts cette année !
On meurt devant les hopitaux faute de place et la politique de la santé est catastrophique. Sous prtexte que la santé coûte cher et que cette année le déficit hospitalier avoisine les 800 millions d € , on réduit le personnel hospitalier et on s’émeut lorsqu’une infirmière certainement épuisée par une dure journée fait une faute professionnelle. Etait-elle seule responsable du déces du petit ylies ?
Roselyn Bachelot s’étonnait qu’on ait pas trouvé de lit en urgence pour la personne décédée ce 28 décembre dernier." Il y en avait 11" dit-elle. Chiffre sortie de "nulle par"t comme l’écrit le "Canard enchainé" ce mercredi, d’ailleur 11, 5 ou 0 places pour toute l’ile de France un peu plus de 10millions d’ames, ça fait 1 lit pour 1 million d’ames ! heureusement qu’un crash ou un accident de car n’a pas eu lieu ce soir là !
Après tout 800 millions € c’est à peu près la somme qu’a perdu la BNP chère à Sarkozy dans l’affaire Madoff.
Ca n’a pas empéché ce gouvernement et son Président de "filler"près de 3 milliards d’€ à la BNP pour renforcer ses fonds propres sans contre partie. Il vaut mieux s’acharner sur les hôpitaux et le personnel hospitalier qui "coûtent beaucoup trop chèr !
On meurt aussi en prison et de plus en plus, on "gracie" Marchiani, jugé lui, alors que Coupat et sa compagne restent en prison. On envoie les gendarmes dans ou devant les lycées pour des fouilles généralisées avec des chiens policiers et des gendarmes casqués grenades à la main contre les manifs des lycéens. D’ailleurs si par malheur vous osiez manifester contre Sarkozy s’il passe près de chez vous vous vous ferez arretter dans un rayon d’un Km et vos tracs saisis !
Sans oublier la nouvelle télé que Sarkozy met en place pour 2009 même Poutine va nous l’envier !
Vous avez dit "la démocratie en péril ?"
bonne année quand même-
A messieurs les moderateurs:chez vous quand on s’attaque à la religion c’est normal,c’est la liberté d’expression,et quand on s’attaque aux juifs c’est l’antisemitisme et on censure jusqu’au point d’exclure l’autre du debat.voilà un exemple de la democratie selon la france.drôle de democratie !AGORAVOX.arretez votre hypocresie.
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J’ai envoyé mon soutien (gorge !!!!!) à oncle Paul ! Rien vu !
Il est un des seuls , à ne pas se complaîre dans le m’as tu vu tisme.
Réfléchir.
Et je ne me suis pas retrouvé dans les écrits. Perque ????
J’ai insulté le judéoslamisme ?-
@ Ficelle
Merci de ce soutien aussi enthousiaste et bonne année ! Paul Villach -
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Entre les deux tours des élections de 2007, j’ai envoyé ce billet sur le blog ’Club des vigilants.com’ :
"En démocratie, c’est le nombre qui est censé définir l’orientation des lois. Et l’intérêt général devrait être celui du plus grand nombre...
Or, quel groupe est le plus nombreux ?
Clairement celui des modestes, comme l’atteste le salaire médian (1400€/mois)
Alors, pourquoi la droite l’emporte-t-elle depuis 1995 ?En 1995, Chirac, homme cordial, "sympa" fait une campagne toute en sueur sur la fracture sociale, "la France pour tous". Bingo ! E.Balladur en comparaison faisait trop "administrateur", bref pas très engageant, trop élitiste.
En 2002, la sur-médiatisation anxiogène de l’insécurité fait le lit d’une demande d’ordre au besoin répressif sur fond de xénophobie croissante. La suite on la connait. Rideau...
En 2007, fini l’insécurité. De délinquance plus d’échos, tout est sous contrôle, apparemment... Au delà des programmes-promesses intenables, c’est l’impression qui fait le vote, le sondage qui crée l’adhésion au "gagnant" probable. En résumé :
1995 l’intox par Chirac ; 2002 l’intox par les médias ; 2007 l’intox par Sarkozy et les médias.Il est hypocrite de prétendre que la course au profit aidera à mieux répartir les richesses ; il est pareillement hypocrite d’affirmer que ces victoires électorales furent l’effet d’un peuple idéologiquement libre et éclairé.
J’y vois l’effet pervers de la médiacratie en action, de l’audace politicienne élevée au rang de vertu...
C’est d’un tel défi à la logique...Alors, quand sortirons-nous de ces ornières ?
Le score de F. Bayrou à cet égard, est encourageant. Allez, encore un effort !"
Il semble que l’intox a encore de beaux jours devant elle. Même si le web ouvre des espace d’echanges, une masse considérable de citoyens se désintéresse de cet aspect du web et répugne à pousser sa réflexion pré-électorale se fiant à des impressions-émotions largement suscitées par l’image familière de la TV, laquelle est -et sera de plus en plus- un pur outil de propagande.
Bonne réflexion à tous !-
Dans certains pays occidentaux dont la France, la démocratie au sens "Gouvernement où le peuple exerce la souveraineté" n’existe plus depuis les 2 dernières élections, même chez nous ici en France se sont les merdias qui décident, n’avez-vous pas constaté qu’a chaque élection on prépare, on conditionne les gens par des sujets, on nous sort des affaires, qui orientent inexorablement le vote vers la personne qu’ils ont décidé de mettre en avant.
Combien de personnes en France s’informe autrement en faisant un minimum d’effort pour aller chercher l’information ailleurs, sur internet donc, puisque c’est le seul endroit où a mon sens il existe un minimum de liberté on y trouve c’est vrai du bon et du mauvais, mais au moins autre chose, ensuite a chacun de se faire son idée.En Amérique pour la première fois les gens qui s’informent a partir du net on dépassé ceux qui s’informent à partir des journaux, le résultat est que c’est Obama qui à était élu cela ne changera rien probablement à la politique américaine, mais on moins quelque chose a bougée cela devrait nous inciter à parler a notre entourage de ce pré carré de liberté qu’il nous reste avant qu’ils ne nous le prennent ce qu’ils feront tôt ou tard pour l’instant ils ne savent pas comment s’y prendre tant la toile est vaste, mais ne vous faites aucune illusion leur machine est en marche.
Sur ce, je vous souhaite à tous une bonne année ou tout au moins une année la moins pénible.
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@oncle archibald SI,Dupond-Aignan,il n’est pas corrompu.
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Il se réveille et prend le train en marche car ce ne date plus d’hier que la démocratie agonise... La formentation par une partie de la ploutocratie occidentale des événements du 11 septembre 2001 prouve que la démocratie est malade depuis toujours... La démocratie c’est le peuple et si le peuple deserte son devoir vis a vis d’elle alors les parasites ont la voie libres pour que nos sociétés retourne aux féodalismes...
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@ l’auteur,
très bonne idée ce texte sur le dernier livre de Todd (mis sur ma liste de lectures prochaines)
Je lis en ce moment l’Illusion économique du même auteur. Ce livre annonce (du moins c’est ainsi que je l’interprète) dix ans auparavant la crise mondiale de la demande qui sous-tend la crise économique actuelle.
Synthèse rapide : à considérer uniquement les salaires comme facteur de production à réduire, les entreprises du monde entier ont sans le comprendre, écraser la demande globale privée, réduisant petit à petit les débouchés des biens et services.
L’avez vous lu ?
A lire vos commentaires je crois que T continue à abuser des statistiques et à en tirer des conclusions rapides. Je souscris néanmoins à la plupart de ses réflexions.
Todd me fait l’effet d’un vent frais soufflant sur les théories économiques (néo-libérales) qui rendent insuffisament compte des évolutions de l’économie réelle. (incapacité à anticiper les évolutions économiques)
Bonnes fêtes,
Zenon-
@ Zenon
Non , je n’ai pas lu "L’illusion économique". Mais je crois que je vais le faire. Paul Villach -
OK
La démocratie est un leurre.
Il faut yaka la remplacer par autre chose ?
Par les voies démocratiques ?
LOL si on se réfère à la mentalité réversible des révolutionnaires trotskystes comme cette espèce de Dray !!!
Il faut yaka en passer par la violence ?
Cà s’appelle la révolution, ya pas de parti pour çà.
Demandez à Besancenot le montant de sa fortune, je ne pense pas qu’il désire détruire le système.
Et puis, bien que totalement d’accord sur le fait que la démocratie ne lutte pas contre les inégalités je suis quand même très très schizo.
J’ai accumulé en 30 ans de quoi être sujetti à l’ISF.
Cà m’agacerait de tout perdre en cas de révolte totale.
Après tout nos comptes en banque ne sont que des électrons en mémoire dans les ordis.
En cas de troubles ...plus d’eau courante....de chauffage...de sécu...de retraite ?
Pour conclure ; les économistes sont d’accord pour changer de "paradygme" afin de sauver (si possible en douce) la notion de "marché".
Les électeurs (tous devenus bourgeois, car les vrais pauvres ne votent pas) sont-ils d’accord pour se battre dans la rue au lieu de voter ???...
Car voter sauve toujours la vieille démocratie...en douce.-
Quand l’hopital agonise un soir de 31 decembre ...
La reforme dit : on met plus de flics dans la rue .
Certainement que ça rapporte plus .
Quand le blaireau moyen qui cependant à bien voté dit : j’ai pas assez d’oseille pour juste vivre .
Le Roi des cons dit : On va vous mettre plus de magasins (hard discount) et en plus , ouverts le dimanche ,
la classe quoi ... !!! ???
Le pire , c’est que le blaireau le savait à l’avance , ou alors, il n’avait pas lu le programme .
Mais lui ( une espece de roi des aulnes ) il est pas vraiment coupable , c’est la faute aux polonais , aux speculateurs des iles et même peut etre aux pirates informatiques polonais d’origine afghanes qui bouffent de la viande allal chinoise .
Bon bref ... Il en profite quand même pour sauver le monde entre deux baignades à Rio , un peu genre Jean paul Belmondo dans l’homme de Rio et avec Carlita , ça fait Rio Bravo à Copacabana mais sans Dean Martin , faut pas deconner quand même ... Fait pas le poids , enfin surtout au niveau vertical .
Bon ... ceci dit et là je me surprend à etre énervé par la colere .
Le meilleur moyen , ne serait il pas de ne plus cotionner leurs conneries ( et je suis poli )
Alors , bien sur , vous allez me dire : Mais comment ?
Et bien le systeme repose , pour leurs legitimité , sur cette pretendue democratie .
La solution est simple : GREVE DU VOTE
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Je suis vraiment tres content que l’on en viennent à débatre sur le fond du probleme et non plus uniqument sur ça forme .Oui la démocratie est en danger par ce que les citoyens ont cruent que la démocratiec’était une chose aquise pour toujour ,on les a meme encouragé a croire cela ,alors que rien n’est aquis et qu’il faut ce batre constament et sans faiblesse contre les malades de la cupiditée du népotisme et de la tyranie ! Je penses que l’éducation national a un role majeur à jouer dans cette bataille et c’est pour cela que le Nabot en place fais tout pour lui rogner les ailes , une bonne instruction c’est la clef de la liberté donnons a l’éducation national les moyens dont elle a besoin pour ouvrire les yeux de nos enfants sur des horizons plus nobles que les valeurs bling bling !
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Pour ouvrir les yeux à vos enfants,il faut les empècher de regarder,les tv poubelles genre tf1,canal etc.ce qui nous mene à un autre probleme celui des medias.quand je dis medias j’inclus aussi la presse qui malheureusement est formaté et manipulé par le système.vous savez,qu’il y a une grande partie de la population qui est interdite d’exprimer ses pensées pour ne pas heurter une petite communauté qui tient les rènes du pouvoir.Les lois qui ont été voter specialement pour proteger ces derniers ,c’est un exemple de regression de la democratie.l’ambiguité on peut la trouver quand on confronte la liberté de penser et de s’exprimer avec la loi contre l’antisemitisme ce qui fait de ceux qu’elle protège sont des citoyens qui se situent à un echelle plus élever que le reste de la population.drôle de democratie relative.
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Une bonne année à Alain Soral, ses idées gagnent du terrain. Une bonne année au populisme, aux manipulations, à la désinformation, aux beauf mal-pensants. ..
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Bravo pour la rapidité de l’observation. Au fait, depuis quand cette saloperie de retraite est-elle rendue OBLIGATOIRE malgré la courbe de mortalité établie si sérieusement....Alors, de fil en aiguille ou bien on peut dire aussi, selon la loi de cause à effet....en passant par le ’responsable mais mon coupable’ ....et par l’établissement du mensonge au plus haut niveau...avec le nuage et l’excitation de nos resposables politiques contre les observateurs de Gravelines par exemple....LE MENSONGE ...est à l’origine de tous nos malheurs dont l’ établissement de l’égoïsme.
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Bonjour Monsieur Villach,
Bonne Année 2009 à vous.
Merci pour cet article, le bouquin est sur ma table, je ne l’ai pas encore vraiment ouvert , simplement feuilleté
"Les cinq défauts d’un président et de la société qui l’a élu"
S’il faut voir dans un homme tous les défauts d’une société , je pense que l’icône présidentielle peut bien nous revoyer en pleine face, le mal être de la société occidentale. En cherchant bien, ailleurs aussi, en Europe, nous aurions à nous interroger sur nos dirigeants que nos choix électifs envoient au sommet de nos Etats.
La statistique ne peut pas tout prédire, c’est la critique recevable concernant la méthode, je suis assez d’accord, mais je n’ai pas encore lu le livre. J’ai bien, lu au hasard quelques pages , distraitement, et assez pour avoir envie de le lire. Le mérite de Todd est de proposer une analyse originale dans un quasi désert d’idees nouvelles et porteuses de projet de société, bien que l’espace médiatique soit empli de polémiques.
Votre article me forcera à la lecture.
Bien à vous.
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@ Antoine Diederick
Bonne année aussi à vous et bonne lecture. L’avantage de ce livre est d’obliger son lecteur à réagir, soit pour adhérer soit pour objecter. Cest le propre d’un bon livre. Paul Villach -
Le rôle des médias dans la politique contemporaine nous oblige à nous interroger sur le monde et sur la société dans lesquels nous voulons vivre, en particulier sur le genre de démocratie que nous souhaitons avoir. Je propose donc, pour commencer, de mettre en parallèle deux conceptions distinctes de la démocratie. La première veut que l’ensemble des citoyens dispose des moyens de participer efficacement à la gestion des affaires qui le concernent et que les moyens d’information soient accessibles et indépendants. Elle correspond, en somme, à la définition de la démocratie que l’on trouve dans un dictionnaire.
Selon la seconde conception, le peuple doit être exclu de la gestion des affaires qui le concernent et les moyens d’information doivent être étroitement et rigoureusement contrôlés. Bien que cette conception puisse sembler bizarre, il est important de comprendre que c’est celle qui prédomine. En fait, c’est le cas depuis longtemps sur le plan pratique aussi bien que théorique. La longue histoire qui remonte aux premières révolutions démocratiques modernes dans l’Angleterre du XVIIième siècle témoigne largement de ce fait. Je m’en tiendrai à l’époque contemporaine et à la description de la manière dont cette seconde conception de la démocratie évolue, en expliquant comment et pourquoi la question des médias et de la désinformation s’inscrit dans ce contexte.
Propaganda par Noam Chomsky
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Bonsoir,
Monsieur Todd peut être admiré ou non, là n’est pas la question. Ce démographe est particulièrement clairvoyant. Je me souviens d’un numéro d’Apostrophe où Emmanuel Todd expliquait à Bernard Pivot pourquoi L’URSS devait s’effondrer dans les 10 à 15 années à venir. C’était limpide.
S’il y a autant de clairvoyance dans son dernier ouvrage, nous avons du soucis à nous faire. Et le traiter de raté ne changera rien à l’affaire. Ne serait-ce pas plutôt une preuve d’incompréhension ?
Cordialement. -
En europe la démocratie est beaucoup moins menacée qu’elle ne l’était au siécle dernier par les dictatures de droite et de gauche. Et au niveau planétaire les dictatures reculent et les démocraties gagnent du terrain.
Aprés la "démocratie représentative", il y a d’autres formes de démocratie. Certains disent qu’une démocratie qui se limite e élire des représentants tous les 5 ans est une "démocratie infantile " et sont pour une "démocratie adulte", d’autres sont pour une "démocratie directe", d’autres pour une "démocratie participative", d’aures pour une "démocratie active"...etc.
Si pour le moment il n’y a pas de nouveau projet politique crédible pour résoudre les questions sociales, écologiques, économiques, financières...etc Sarkosy et les médias n’y sont pour rien, c’est pas leur rôle. Il est évident que l’alternative ne viendra pas des partis de gouvernement de droite et de gauche.-
@ Frabri
Pas menacée , la démocratie en Europe ? Et obliger les irlandais à revoter sur le traité de Lisbonne contre lequel ils se sont clairement prononcés , n’est-ce pas de l’eurofascisme ? -
Comme nombre de nos ministres soyons confiants, optimistes, (par nature c’est encore mieux affirment-ils ). La démocratie n’est pas menacée. Si par malheur cela arrivait, l’article 16 de la Constitution, la fusion police-gendarmerie, les divers textes facilitant la conduite à la Bastille de tout contestataire (surtout jeune) , la fusion des services d’espionnage et de renseignement, les démonstrations préventives musclées et médiatisées à bon escient, les multiples fichiers informatisés,la délation, la désignation de boucs émissaires etc.... assureront la sauvegarde de nos valeurs républicaines si chèrement acquises par les générations qui nous ont précédées.
Mais cela rappelle tout de même un petit peu une sinistre période de notre histoire.Est-ce que par hasard on ne nous préparerait pas quelque mauvaise surprise ?
Et si cela ne suffit pas on peut envisager une bonne guerre des civilisations ou des religions ! Peut-être la DER des DER au faite , la vraie,pour sauver la Démocratie menacée tout en suspendant les libertés et la République.
Bonne Année, heureusement la Démocratie est en bonnes mains.Les Elites politiques et leurs commensaux veillent.
Merci Monsieur Todd.
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Je partage tout a fait votre avis sur la question .
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Todd est un intellectuel médiocre ,il est un produit du système et supporté par le système capitaliste bourgeois c’est pour pour cela qu’il est dans tous les médias ,il a la même idéologie que Cohn bendit et Giscard d’Estaing,le libéralisme capitaliste d’immigrationnisme néocolonialiste -------------------au début quand j’avais lu son livre sur le déclin de l’empire américain j’avais une bonne opinion de lui ,mais d’année en année mon estime a baissé à la vue de ses multiples interventions dans les médias surtout à la télévision où il manque de mesure,d’objectivité et d’impartialité ,un peu comme Messian et comme lui il surfe avec l’islamisme et le communautarisme ---------------------------il est comme Touraine autre sociologue enfant chéri des médias de catégorie inférieure bien en dessous d’un Chomsky ou d’un Bourdieux ---------------------aujourd’huis où l’idéologie capitaliste du mondialisme n’est plus à la mode et en odeur de sainteté il se met à prêcher un certain protectionnisme pour être dans le vent ou par opportunisme comme tous ces capitalistes financiers spéculateurs,l’empereur de la spéculation Soros en tête qui se mettent à critiquer les spéculations boursières après le débâcle du système financier mais au niveau européen ,il me semble qu’il n’est pas défavorable au TCE------------------------ je trouve que l’auteur de cet article ,mr Villach est un intellectuel plus grand que Todd et ses analyses sont plus justes ,je souscris à toutes ses critiques contre celui-ci
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"La presse bourgeoise nous chante chaque jour, sur tous les tons, la valeur et la portée des libertés politiques, des droits politiques du citoyen" : suffrage universel, liberté des élections, liberté de la presse, de réunion,etc. Voilà à quoi se réduisent les soi-disant libertés politiques : liberté de presse et de réunion, inviolabilité du domicile et de tout le reste ne sont respectées que si le peuple n’en fait pas usage contre les classes privilégiées. Mais le jour où il commence à s’en servir pour saper les privilèges, toutes ces soi-disant libertés sont jetées par-dessus bord". Prudhon Pierre joseph.
La démocratie existe pour ceux qui appartiennent aux classes favorisées et tire profit du travail d’autruis. Pour les autres, ceux qui n’ont que leur force de travail à vendre pour vivre, la démocratie est un mirage.
Comment peut-on parler de démocratie dès l’instant où le citoyen qui franchit le seuil de son employeur est considéré comme quelqu’un qui n’a pratiquement plus aucun droit (surtout depuis la casse du code du travail) puisque la relation patron/salarié est basée sur un rapport de force. Est-ce vraiment une démocratie lorsque les individus ne sont "citoyens" qu’en dehors des heures du travail salarié ?
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Pour approfondire cette réflexion je vous conseil d’ecouter l’intervention de :
Robert Boyer économiste 								 								Crise financière : crise de régulation ou crise du capitalisme ?
								
Voici l’intervention de Robert Boyer dans le cadre du séminaire ARC 2 CEPREMAP - GERME (Université Paris VII) - IRISES (Université Paris IX) CEPN (Université PARIS XIII) - MATISSE (Université PARIS I) le 15-12-08 à l’ENS – ULM de Paris.
								 								URL :http://www.tensions-sociales.com/Crise-financiere-crise-de.html
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De quoi parle-t-on, quelle illusion veut-pn entretenir ? Elle a déjà disparue la démocratie et depuis longtemps.
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De quoi parle-t-on, quelle illusion veut-on entretenir ? Elle a déjà disparue la démocratie et depuis longtemps.
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la démocratie bourgeoise tire à sa fin,elle n’a plus rien à donner,elle n’a pas les capacités pour affronter les grands défis du temps qui vient avec les sombres menaces et les dangers mortels qui assurément vont survenir---------------------- elle a fait son temps
d’ailleurs elle est complètement pourrie d’un cancer généralisé -------------------------l’incompétence ,la corruption,l’immoralité ont envahi toutes les sphères de la la société dans ses moindres recoins,du plus bas au plus haut de l’échelle sociale
tout est pourri aujourd’huis dans ce royaume de France hiers si éblouïssant
la police est pourrie,la justice est pourrie,l’école est pourrie ,la médecine est pourrie(à part la chirurgie),le journalisme est pourri,la politique est pourrie,la culture est pourrie,la religion est pourrie et même l’humanitaire ou l’action caritative est pourrie --------------------------on ne peut faire confiance en personne
mais direz -vous ,vous faites du Le Pen ----------------------sauf que je dirais ,l’extrême droite aussi est pourrie ou plutôt nulle ----------comme est nulle l’extrême gauche ,nulles la gauche et la droite et nul le centre d’ici,d’ailleurs et de nulle part
et la démocratie bourgeoise est irréformable ------------------comme la religion elle ne peut se transformer et changer en mieux que par la révolution
l’heure n’est plus à la démocratie mais à la dictature ,et cette dictature sera soit bonne soit mauvaise ----------------une dictature mauvaise s’appelle tyrannie ----------------------la bonne dictature est la dictature de la raison,car c’est la raison seule qui puisse sauver et faire progresser l’humanité ---------------et c’est la Raison qui fait la Révolution
la Raison a déjà déterminé ses révoltions (HEGEL)
et Platon dit que la démocratie mène inéluctablement vers la tyrannie-------------------j’ai bien peur qu’il a raison
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Très juste Mr Blé.
Cela me rapelle cette distinction que faisait l’économiste JK Galbraith entre ceux qui ont la maîtrise de leur revenu et les autres qui n’ont que leur force de travail à vendre. Pour ces derniers, le rapport de force est largement défavorable, surtout dans un contexte de réduction des droits renforcé par le brandissement continu de la menace du chômage, de la délocalisation ou de l’exemple des travailleurs chinois en comparaison desquels tout salarié n’est qu’un paresseux revendicatif et passéiste. Pour eux, les "libertés politiques" sont d’autant plus une maigre consolation qu’elles ne conduiront jamais à une vraie prise en compte de leurs opinions ou situation de fragilité économique.
La sempiternelle référence à la "mondialisation" pour mettre hors jeu tout discours de progrès social sous-tend une logique tout aussi utopique que la parfaite égalité : créer -en France notamment où subsiste une culture de progrès social- un sous-prolétariat soumis sachant se "démerder" avec un demi smic sans sourciller. Et ne tombant jamais malade de préférence. L’accepterons-nous ?
La vraie liberté est aussi économique : c’est celle d’avoir le choix. De pouvoir accepter ou refuser, de pouvoir prendre du recul, de planifier son existence. Tout cela est impossible avec un revenu trop faible et/ou un endettement trop lourd.
Une telle liberté ne pourrait se reconquérir qu’au prix d’une réduction sérieuse des inégalités via l’impôt progressif, non plafonné afin de décourager les rémunérations folles de footballeurs ou dirigeants de GE.
Personne n’est indispensable. Ce qui l’est, c’est un équilibre social propice à l’épanouissement de chacun. Cet équilibre se rompt progressivement au profit d’une minorité qui refuse de se remettre en question, comme cel fut le cas la nuit du 4 août 1789 quand les nobles renoncèrent eux-mêmes à leurs privilèges.
Faudra-t-il que les événements contraignent l’aristocratie médiatico-financière d’aujourd’hui à une telle révolution ? On peut hélas en douter tant la richesse semble les mettre à l’abri en leur offrant moultes possibilités. Mais un pays peuplé et instruit NE PEUT PAS DEVENIR UN PARADIS FISCAL, ni même tendre vers ce modèle. Or, c’est la sourde volonté de l’élite aux commandes de l’Etat aujourd’hui.-
La liberté est aussi économique. Je dirai que sans indépendance économique il ne peut y avoir de liberté.
En Afrique, les peuples sont maintenus dans la misère alors que les élites de chacun de ces pays vivent bien.
Les élites occidentales savent s’y prendre pour ravager les richesses de ces pays.
En Europe, la bourgeoisie et les banquiers ont développé le salariat sitôt la République proclamée,Liberté, Egalité, Fraternité sont les hochets qui permettent aux tenants des richesses de maintenir tranquille le peuple (même si parfois il y a quelques secousses).
La crise actuelle nous dit de manière criante que la démocratie pour ceux qui vendent leur force de travail, c’est la liberté de choisir leur MAITRE, rien de plus. A doite les coups sont plus rudes qu’à gauche mais il n’est pas question que les coups cessent. Pour les catégories sociales modestes et pauvres la démocratie n’est pas en péril, elle n’a jamais existé autrement que dans les mots. Les catégories sociales dominantes dont E. Todd appartient, entretiennent ce mythe car ils ont besoin de cette partie de la population dominée pour se maintenir.
L’analyse de M. Todd est intéressante mais elle ne sort pas des sentiers battus.
Lorsque l’école est devenue obligatoire et gratuite, deux parcours ont été mis en place. L’école pour les enfants des travailleurs et le parcours pour les enfants de la bourgeoisie. Les titres de noblesse et de grandes richesses qui faisaient tâches dans une République ont été remplacés par des diplômes, accessibles aux enfants des classes aisées et très aisées. La massification scolaire après guerre mais surtout dans les années 60 n’a strictement rien changé. Un étudiant qui doit travailler pour faire des études ne peux atteindre malgré son courage et sa détermination au même niveau qu’un Sarko qui est né avec une cuillère en argent dans la bouche.
L’illettrisme dans notre pays a été programmé en même temps qu’a été décidé dans les hautes sphères de la finance que l’argent devait rapporter plus que le travail. Ceci date de 1983.
Honnêtement un état a t-il besoin de dépenser des milliards dans l’éducation et la scolarisation de sa jeunesse en sachant que la libre circulation des capitaux pouvaient "délocaliser" toutes les industries et tous les services ? Chine, Inde, Amérique du sud, sont les eldorados pour l’enrichissement rapide.
L’O M C et l’A G C S peuvent faire confiance à Sarko sans problème, la libéralisation des forces vives du pays peut se poursuivre.-
bonjour,
nous sommes nombreux à partager la sensation d’avoir été forcé de voter entre 2 mauvais candidats, matraqué par les médias,
oppressé par un contexte international agressif, oppressé par l’insécurité, oppressé par les constats chaque jour accablant d’une certaine forme de destruction de la France,morcelé dans son intégrité par des "zones de non droits",
tout comme dans les cerveaux mal nourri par l’idéologie dominante dans l’éducation nationale,
et on comprend bien pourquoi d’un coté cette "gauche" prone la tolérance envers l’immigration se moquant de la concurrence faite sur les postes de faible qualification,
tout en s’assurant par derrière de faire baisser le niveaux d’étude, diminuer l’apprentissage de la grammaire, mettre en avant les cultures étrangère comme équivalente, etc...
Pour éloigner la masse des chances de réussir les concours qui comptes, ceux qu’elle réserve a sa caste, ceux où il faut connaitre la france, l’aimer, et avoir l’habitude depuis son enfance d’utiliser des objets de la pensée pour exprimer sa cohérence.
rien d’accessible au gamin a qui on tend un joint, une carrière dans l’insécurité de la délinquance, et le rappel permanent qu’il ne sera jamais assez français, de toute façon il va perdre son droit de vote aprés son passage en prison.
naitre avec un grand potentielle intellectuelle en france, ça n’a une chance d’etre porteur pour l’heureux élu que si son cerveau n’est pas dans un corps noir, arabe, ou de blanc mais de banlieue ou de zone rurale oubliée. On est bien loin de l’esprit des lumières qui affirment que tout homme est pourvu de raison, qui ont cru en l’intellecte du pauvre, de l’esclave, du petite gens, et ont imposer l’école pour libérer les hommes de la pire des prison, celle de l’ignorance ou de l’arrogance du faux savoir.
moralité, il ya tellement de choses a faire pour mettre la france debout et rétablir son intégrité et son indépendance des forces extérieurs qui n’ont pour intéret que la piller, de ces cerveaux pour les américains, de l’argent de cervelles vides des junkies pour d’autres, sans parler des religieux, de la guerre économique, des stratégie marketing, de la dépendance énergétique, etc... qui nous plombent collectivement,
le tout pour un pays dont l’exercice de la loi et de l’opinion féministe public considère comme normal qu’en tant qu’homme vous soyez quasi systématiquement séparé de la possibilité de veiller et d’éduquer vos enfants, plaçant vos filles a la portée du premier haschiché ou à portée de mains de "beau pères", au nom de sa "moral",
un peu comme si envoyant les hommes au front en 39, on leur disait "allez y, pour la France, celle qui pour vous remercier de votre engagement, en rentrant estropié, vous séparera de vos gosses parce que vos femmes vont préfèrer baiser avec les planqués et les immigrés qui viendront vous remplacer ".
Pour bien des français d’en bas, la seule solution pour être sur d’élever ses enfants et leur espérer un avenir meilleur, ça ne passe pas par autre chose qu’un conflit proche de la guerre civile, et la mise a bas de toutes les autorités qui ont contribué a autant de misère humaine.
celles des dealers, celle qui empechent les profs sincère de faire leur travail et de virer les apologistes de nivellement par le bas, de la méthode globale, des méthodes où l’enfant doit tout réinventer par lui même comme s’il avait mille ans devant lui,
celles qui mettent sous tutelle l’amour paternel en jouant de nos différences, celle qui exploitent la richesse de nos efforts collectifs à notre détriment de citoyens, celles qui infantilisent les esprits pour mieux les dominer, celles qui s’abattent sur l’ignorance de la jeunesse pour leur faire croire qu’ils sont les vêtements qu’ils portent, les produits qu’ils consomment, et non avant tout une personne humaine qui de fait à une valeur.
amicalement, barbouse.
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"Son dernier ouvrage, « Après la démocratie » , comme son nom l’indique, fait craindre le pire pour l’avenir. " ....
pas d’accord. c’est pas de l’avenir qu’il s’agit mais bien du présent. il faut appeler un chat, un chat. Aujourd’hui c’est l’extrême-droite qui est au pouvoir.
Les français ont voté pour cette politique. Les médias, TV, Radios, Journaux à quelques exceptions sont dans les mains de puissants manipulateurs, industriels, maires, décideurs de tout poils.
Sortez de vos quartiers bourgeois !
Dans ma région, un ex-FN, en fait un FN a été élu maire (une des villes les importantes du pays). Pour ce faire, il est passé à l’UMP. Le nouveau maire sort du même moule. Ici cela fait des décennies que ça dure. Les gosses des cités sont parqués comme à la plus belle époque. La plupart bien sûr issu de l’immigration africaine ou roumaine. Pour quelqu’uns qui se sortent de ces ghettos, combien vont remplir les prisons du coin. Ils y sont majoritaires à 90% depuis de très longues années. Pour sortir de leur merde, rien d’autre que braquages, traffics en tout genre (une ak47 se trouve facilement), association de malfaiteurs....etc
Doivent-ils se contenter de la merde dans laquelle on les laisse croupir ? Ils doivent se battre et ont raison de le faire (pour moi), ce même si leurs moyens sont dérisoires et qu’à l’arrivée ils sont perdants. Perdant pour perdant, autant profité tant que faire se peut....
L’ennemi pour eux c’est l’état, les flics racistes qui les agressent à la première occasion, qui les pistent et qui les serrent.
On va chercher des gosses dans les écoles pour les foutre dans des centres de rétentions. Les écoutes sont monnaie courante, et pas que pour les "voyous" et consorts ... voir Tarnac.
Le net doit être infesté de toute cette merde. Cette espace de liberté ne fait pas leur affaire et ils vont s’employer à changer ça rapidement.
La peste brune est bien là.
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au risque d’être ennuyeux, je rajoute quand même ce petit lien ou il est entre autre question de la ministre Christine Lagarde
http://www.alterinfo.net/Le-CSIS-le-think-tank-de-Brzezinski-_a27807.html-
Voici quelques perles énormes de Todd dans son livre "après la démocratie"
***l’alphabétisation est la cause du suicide ,de l’alcoolisme et de la consommation d’anxiolitiques
***les élèves français sont aujourd’huis bien plus cultivés et intelligents qu’il y a quelques décennies
***le taux des personnes qui savent lire et écrire situé entre un tiers et deux tiers de la population a provoqué les grandes révolutions anglaise,française et russe
sans compter de nombreuses contradictions,le fait de dire une chose et son contraire permet de ratisser large et de ne pas pas passer à côté d’une certaine vérité en apparence,exercice de sophiste classique---------------comme par exemple d’affirmer que Sarko joue sur les boucs émissaires de l’immigré maghrébin ,africain et musulman pour faire peur et ramasser les voix des électeurs du front national,histoire de taper à gogo sur Sarko ce qui est facilement approuvable et recevable ,et puis un peu après affirmer allègrement que l’élection de Sarko n’a rien à voir avec les problèmes raciaux ou ethniques ou religieux en l’occurrence islamiques de l’immigration sauvage africano-arabo-musulmane ,mais simplement du jeu classique , normal et naturel de la lutte des classes ----ce qui est évidemment faux car beaucoup d’ouvriers ont voté Sarko ou à droite contre le camp de leur classe naturelle qui est la gauche et surtout le PC----histoire de dire qu’il n’y a pas de problèmes d’immigration,de racisme ou d’islamisme en France
sans compter les manipulations des statistiques dont on peut en dire n’importe quoi et justement critiquées par mr Villach dans cet article même
le fait que mr Todd dit que les élèves français d’aujourd’huis sont bien plus cultivés et intelligents que les élèves d’autrefois est aussi irrecevable que lorsqu’un rappeur,c’est authentique je l’ai entendu il y a quelques jours,affirme avec beaucoup d’applomb qu’il écrit mieux que Victor Hugo
je pense que Mr Todd est complètement discrédité apès ses affirmations loufoques dans son dernier livre "après la démocratie"-
Merci d’avoir porté à ma connaissance cette analyse d’Emmanuel Todd, que je trouve extrêmement pertinente et inspirée. En nous expliquant que Sarkozy a été élu non pas malgré ses défauts mais grâce à eux, il éclaire d’un jour tout à fait intéressant la situation que l’on vit en France depuis mai 2007. "Bon sang, mais c’est bien sûr !" , ai-je eu envie de me dire après avoir lu cette tribune de Paul Villach.
Tout cela, ainsi que la réflexion sur la dérive de la démocratie, me fait penser également à Herbert Marcuse qui décrivait l’état suprême de l’aliénation comme étant celui de l’homme asservi et heureux de l’être.
Nous sommes en, plein dans cette dérive et je suis trés inquiet d’une part de cette logique insidieuse qui ronge jour après jour les remparts de la démocratie (voyez comme les gendarmes ont traité ces élèves d’une classe de collège sous prétexte d’une information sur les dangers des drogues, voici quelques semaines) sans que cela suscite de réaction forte de la population ni des partis politiques et de cet aplatissement progressif des élus, des citoyens devant un Maître qui ne les respecte en rien (rappelons-nous le "Casse-toi, connard !").
Pourquoi cette apathie générale ? Pourquoi tolère-t-on de Sarkozy ce que l’on n’aurait pas toléré de ses prédécesseurs ?-
Pourquoi ?
Les gens sont choqués, confus. Ils ne font plus la part du vrai du faux, ni du bien du mal.
Certains qui ont espéré et soutenu le système libéral le constate comme innefficace et immoral.
La gauche qui avait proclamé "sa troisième voie", la reconnaissance de l’économie de marché comme unique moyen de produire de la richesse, est elle aussi KO.
La réalité a mis les esprits songeurs échec et mats.
Nous nous réveillons, lentement.
Ce pouvoir que nous croyons avoir par la démocratie d’opinion n’existe pas. Le président a les mains totalement libre. Il peut rejeter le moindre argument d’un revers de main. Il n’a aucun respect pour la vérité.
Comment avons-nous pu tant nous tromper ? Nous avons été intoxiqués par des pensées purement technocratiques, mais en fait totalement arbitraires.
Les médias n’ont pas fait Tout sauf Sarkozy, ni Tout sauf Ségolène, ils ont fait tout pour qu’une Ségo incompétente ne mette jamais en danger Sarkozy, Aujourd’hui, il font Tout pour les banques, Tout pour leur pognon, Tout pour les entreprises. Bref, Tout sauf le peuple.
Il y a environs 1,5 millions de millards de dollars d’actifs financiers en circulation, le PIB mondial étant de 50 000 milliard de dollars annuellement. Rembourser la totalité des dettes c’est s’engager pour 30 ans de travail au rythme actuel, sans se nourrir, ni rien consommer, et encore je ne compte pas les intérêts de la dette ni le fait que l’économie s’effondre. Voilà la vérité sur les garanties aux banques et les plans de relance.
Le gouvernement endette l’état au maximum pour sauvegarder sa clientelle. Le peuple payera. En route pour un Etat réduit à des juges, des militaires, des policiers et de percepteurs, clament-ils tous en coeur.
Les médias, propriété de cette même clientelle, regardent d’un oeil complice, et laissent faire, refusant de donner d’explication aux véritables tenants et aboutissants de ce qui se passe. Ils collaborent sciemment à la mise en place d’un système autoritaire pour sauver le pognon gagné par les arnaques de leurs actionnaires : montages financiers douteux, délocalisations, restructuration, prédation économique, fuites fiscales....
Pourtant, il y a d’autres solution : Mise en faillite du système. Tri de la bonne et mauvaise dette. Retour à la planification indicative des 30 glorieuses, celle qu’a plombé Pompidou et Giscard. Mais cela, ce serait la ruine de tout un chateau de carte de montages foireux qui ont pu, par exemple, permettre d’acheter quelques médias.
Cette proposition, il ne faut pas que le peuple le sâche.
Il faut que le peuple soit pompé, qu’il paye pour les dettes des banques. Alors, on lui balance à fond de la drogue visuelle pour qu’il niaise et surtout ne réfléchisse pas.
Cette apathie, c’est le long réveil d’un peuple encore songeur. A mesure que ses yeux s’ouvrent, il s’apperçoit que notre pseudo-démocratie se réduisait à un écran qui s’ingéniait à le faire consentir. Elle était purement virtuelle. Comme un somnambule, il cherche alors les instrument pour agir. Mais la télé ne répond pas. Il l’éteint. Rien ne se passe. Il n’a pas d’instrument pour peser sur le cours des choses. Sous les projecteurs, les mêmes discours continuent. Mais d’ailleurs peu importe que quelqu’un les regarde. C’est un habillage, c’est juste pour la forme.
Alors le peuple hésite. Mieux vaut-il continuer de dormir ?-
Vous expliquez la dérive d’une "démocratie" qu’au travers de l’économie libérale, la mondialisation etc... c’est à mourir de rire... à vous lire on pourrait croire que les injustices en sont issues .... Qu’elle les aggrave ok, pour le reste....
Toutes ces "démocraties" sont nées de régimes fascistes qui dominaient le monde il y a 60 ans. Du Nord au Sud et d’Est en Ouest. A commencé par la France. Un pays qui à peine "libéré" du joug nazi, reprenait ses saloperies en Afrique et ailleurs, tout ça avec des combattants de la liberté (voir Mitterand en 57)....
Vous en avez plein la bouche de ce mot "démocratie" jusqu’à en baver... et pourquoi pas "Liberté Egalité Fraternité" pendant que vous y êtes. Une chose est sûre, en cas de coup dur, vous ne serez pas prêt, et les gamins des cités vous écraseront la gueule à juste titre.
quand je lis "franc" (encore un français vrai de vrai), et son salmigondis "....les problèmes raciaux ou ethniques ou religieux en l’occurrence islamiques de l’immigration sauvage africano-arabo-musulmane..." et plus loin ".... problèmes d’mmigration,de racisme ou d’islamisme en France...." . Ce pauvre type préfére les négros ou arabes qui viennent à l’aube ramasser ses poubelles, et qui se font le plus discret possible le reste de la journée, comme en Corse par exemple ????
J’aimerai connaitre ses origines à çuila .... p’tète juive-hongroise tendance facho ???? très à la mode en ce moment...
je lis aussi que les ouvriers votent à l’extrême-droite (sarko-lepen)... seraient-ce les seuls ? Je connais des gens "instruits" et sur-diplômés dégoulinant de suffisance et d’idées puantes... evidemment, ça vit dans des pavillons, gagne correctement sa vie, lit le Figaro ou le Monde, va au théâtre à l’opéra, et de temps en temps, pour se donner bonne conscience et passer le temps, participe à des oeuvres caritatives.
Allez donc ouvrir votre téléviseur, tfBouygues frSARKO m6VIVENDI vous attendent. Eux sont bien là.-
mr le sub-persifl--------------j’ai une origine alsacienne,donc allemande ,donc un bosch,donc un affreux nazi--------------j’ai peut-être aussi une lointaine origine juive ,donc un affreux sioniste --------------------je ne suis pas un fascho mais un coco,donc un affreux stalinien
trêve de plaisanterie-------------------------------------------------------ne soyez pas raciste mr le sub-persifl,il n’y a pas que les noirs et les arabes qui font le boulot d’éboueur,il y a aussi des blancs ,je vois de plus en plus de blonds aux yeux bleux dans nos contrées et les grandes villes qui le font-------et puis il y a aussi des noirs et arabes qui sont ingénieurs,professeurs,écrivains ,poètes,et philosophes
et puis n’ayez pas ce regard dévalorisant et méprisant sur les éboueurs,c’est un métier comme un autre et comme le dit le dicton populaire ,il n’ ya pas de sots métiers il n’ y a que des sottes gens --------------------d’autant plus qu’à travers eux vous m’insultez,car en effet ,je ne vais pas faire pleurer dans les chaumières ,mais j’ai dû moi aussi exercer cet ingrat boulot ,laver par terre et vider les poubelles des gens distingués pour subsister et payer mes études----------------j’ai beaucoup de respect et d’estime pour ces gens pleins de courage et d’honnêteté
et puis essayez au moins de bien lire les commentaires d’autrui et faire l’effort de bien comprendre ce qui se dit avant de se lancer sur ses grands chevaux de critiquer à l’emporte -pièce et d’insulter à tout va et surtout d’avoir l’honnêteté intellectuelle de ne pas déformer la pensée d’autrui-----------------------si vous avez lu et bien compris , mon commentaire ne fait que rapporter le raisonnement de mr Todd avec ses expressions sur le bouc émissaire arabo-musulman pour le critiquer dans ses incohérences et ses contradictions
alors avant de faire le malin plein de suffisance et d’arrogance ,soit vous n’avez pas bien saisi mon commentaire,alors retournez à l’école pour apprendre l’analyse élémentaire des textes ,soit vous avez parfaitement saisi ma pensée alors c’est de la pure mauvaise foi et de la malhonnêteté intellectuelle que de déformer mes propos et ma pensée en sortant les morceaux de phrases du contexte
la bêtise simple est compréhensible et même l’idiot du village peut-être considérer comme un génie(voir Simone Weil) mais la bêtise arrogante est à jeter dans les poubelles
mais je me demande si je ne perd pas mon temps de vous répondre
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Je ne sais si je suis excusable... en effet je n’ai absolument pas compris le sens de votre message.
Comme vous, et souvent ses derniers temps, j’ai partagé régulièrement un labeur pénible avec une majorité d’africains. Dans le cours de mon existence, j’ai d’abord eu la chance de voyager en Afrique et souvent de partager avec eux une existence pauvre matériellement mais d’une grande richesse humaine. En fait la découverte de l’Afrique et des Africains m’a permis d’ouvrir les yeux sur une réalité difficilement envisageable en Europe. Et même par média interposé. Je me sens toujours aussi proche d’eux, au travers par exemple de leurs merveilleuses musiques.
Bien sûr, cela n’explique pas le fait d’être passé totalement à côté de votre post... et sûrement aurais-je dû le lire plus attentivement encore.(je l’ai lu et relu ...)
Ma bêtise a toujours été grande et malgré les années elle ne cesse de s’amplifier.
Mea culpa , Franc, je suis honteux et j’espère que vous ne m’en voudrais pas trop.
un vieux con. -
Franc,
je vous rajoute ce lien (mis sur un autre fil) qui vous intéressera certainement :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9746
cordialement -
Quand un Etat ne contrôle plus la création de monnaie (ce sont des intérêts privés qui le font avec
toutes les garanties pour que cela dure), quand la plupart de ses lois majeures et règlements sont
décidés ailleurs qu’au parlement de la République (devenu plutôt une chambre d’enregistrement
des Lois Mondiales édictées dans le dos des peuples par l’OMC), quand la volonté librement
exprimée des peuples (je songe à de récents référendums) est bafouée, quand les détrousseurs du
peuple sont renfloués par ce dernier après des pertes au casino, quand on peut changer jusqu’à
la nausée les gouvernements sans changer les politiques, où est la démocratie ?
La démocratie en péril ? Il faut arrêter de rêver et revenir sur Terre...
Nous ne sommes plus en démocratie, de facto.-
@ Marco B12
Je partage volontiers vos observations !
Il reste que même en ruines, des bases de démocratie demeurent.
La démocratie n’est pas et ne sera jamais un édifice achevé, mais toujours en construction qui connaît des cataclysmes jusqu’à mettre à terre toits et murs édifiés si laborieusement durant des siècles.
Ou si vous voulez c’est une clairière en pleine jungle constamment envahie par la végétation luxuriante qui l’entoure si on n’y prend pas garde tous les jours.
Ne nous donnons pas des utopies irréalisables. On risque de jeter le bébé avec l’eau du bain ! Paul Villach
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".......la société française doit-elle être réduite à la majorité des 53 % qui a élu M. Sarkozy ? Les 47 % compteraient-ils donc pour du beurre, sous prétexte qu’ils se sont prononcés pour Mme Royal dont E. Todd pense le plus grand mal aussi ?"
Et les autres cher auteur ??? ceux qui votent blanc ou qui ne votent meme plus ??Ceux qui refuse le manege incessant d’une alternance qui n’en a que le nom ???
Je ne vous en veut pas , voilà une autre simptome que la democratie est deja morte !!!
Que represente ces 53% , ces 100% que s’accorde bonnet blanc (bleu) et blanc(rose) bonnet ????
A developper.-
53% des Français démagogues et c’est d’ailleurs ce qu’à compris Sarkosy ses discours sont restés dans la même veine.
Pourquoi changer une arnaque qui marche ?
Nous sommes une majorité de gogos et ils en profitent.-
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Mr suv-persifl ,je vous en veux pas et il n’y a rien à excuser,vous ne faites qu’exprimer votre amour des africains ,mais peut-être avec une passion un peu trop débordante qui vous pousse à un certain déséquilibre ou partialité
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merci Franc, je suis encore tout confus, zêtes bien cool avec une vieille canaille.
je promets de faire attention... je vais m’(re)mettre à lire... p’tète pas tout Todd non plus.. les titres suffiront passke ...
"....les problèmes raciaux ou ethniques ou religieux en l’occurrence islamiques de l’immigration sauvage africano-arabo-musulmane..." ... il a une haleine fétide et j’voudrais pas vomir mon 4 heures.
j’vais essayer aussi d’raconter moins de conneries... mais vu le gâtisme ambiant, c’est pas gagné... reste le baillon ou les moufles...
pour ce qui est de mon amour pour les africains, je dois vous avouer que je préfére l’amour des africaines.... Zavez dû entendre parler du braquemard des blakos ???... et au risque de passer pour homophobe en ces périodes d’enculade, j’ai comme l’impression d’avoir des hémorroïdes grosses que des oeufs de pigeon... peux plus m’asseoir et je dors sur le ventre...
Bon je mets les moufles.
bien à vous et à bientôt.
ici une analyse intéressante sur "l’immigration sauvage africano-arabo-musulmane" en europe et en france.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9485
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