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Accueil du site > Tribune Libre > La grande farce de la confédération des centres

La grande farce de la confédération des centres

Voilà que monsieur 1 % donne une entrevue au Parisien qui a le mérite de classer définitivement l'affaire. La confédération des centres est une grande farce au service de l'Elysée.

Morin, celui de l'affaire de Karachi, celui de l'affaire du Fetia Api (ou comment détourner la loi et toucher 1 million d'euros par an en s'associant - après les élections, ce qui aggrave son cas - avec un parti qui ne recueille sur l'ensemble du territoire français que 1 021 voix !), celui qui encaisse l'argent de l'UMP et qui l'encaissera jusqu'en 2012 - deuxième aggravation de son cas - celui qui a été élu grâce à un accord de trahison avec Sarkozy, celui qui est donné à 1 % dans les sondages et qui est écrasé par Bayrou quand on interroge les électeurs centristes afin de savoir qui représente le mieux le centre ce qui démontre qu'eux ont choisi entre la voix de la trahison et celui du courage et de la persévérance, Morin donc vient, tout en le lançant, d'enterrer la confédération des centres. En fait il vient d'enterrer la crédibilité de son positionnement politique.

Avant d'aller plus loin, je voudrais lui rappeler deux petits détails. Valéry Giscard d'Estaing a écrit un best seller qui s'appelait 2 Français sur 3 et dès le début de son mandat a tenté de gouverner au centre en faisant entrer au gouvernement Schwarzenberg et Giroud. Certes cela n'a pas duré, mais je parle de ceci pour répondre par anticipation à certaines de ses déclarations.

Commençons par ce qui est clair et définitif (Le Parisien) : Samedi, vous allez plaider le rassemblement centriste et l’exigence d’une candidature en 2012. Doutez-vous de la détermination de Borloo ?

En 2007, lorsque nous avons créé le Nouveau Centre, le but était de retrouver le poids politique de l’UDF. Nous sommes l’ossature de la future confédération centriste, le parti le plus construit. C’est de notre responsabilité de rassembler. La candidature centriste est intimement liée au rassemblement de notre famille. Quinze à 20% de Français se reconnaissent dans la droite modérée. Ils ont le droit à cet engagement.

[…]

N’est-il pas contradictoire de critiquer Nicolas Sarkozy comme vous le faites dans votre livre* et de dire par avance que vous vous rallierez à lui au second tour ?

L’alliance avec un parti de droite, ce n’est pas l’alliance avec le seul Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas parce que j’ai été quatre ans au gouvernement que je n’ai pas le droit d’en tirer les conséquences. Si son bilan apparaît aussi négativement aux Français, c’est que la forme a entaché le fond.

 

Voilà donc déjà des choses bien intéressantes qu'il faut faire partager au plus grand nombre. Résumons :

  • Quinze à 20% de Français se reconnaissent dans la droite modérée. 
  • dire par avance que vous vous rallierez à lui [Sarkozy] au second tour
  • L’alliance avec un parti de droite

 

La confusion n'est plus possible. Le cartel des centres n'est qu'un supplétif de l'UMP. Il n'y a aucune indépendance : voter pour sarkozy au second tour, être la droite modérée, s'allier à la droite et elle seule, bien évidemment.

Notons aussi deux points supplémentaires :

1- Morin annonce qu'il a créé le Nouveau Centre pour peser (le but était de retrouver le poids politique de l’UDF.) Qu'il nous cite donc une mesure de l'UMP que lui et ses amis n'ont pas votée. Qu'il nous dise quelle est la masse des avancées, des modifications de lois, de lois différentes, de comportements différents, que lui et ses amis ont obtenue. Son poids politique durant les quatre écoulé a été tout simplement proche de -273,15 ° Celsius, 0 K, le degré zéro de l'efficacité. L'immobilité parfaite. Non, pardon, le panurgisme parfait, le suivisme parfait.

2- Un point extrêmement important qui prouve que son attaque contre Sarkozy n'est que ponctuelle et circonstancielle : Si son bilan apparaît aussi négativement aux Français, c’est que la forme a entaché le fond. Analysons avec soin cette phrase. Il y a le si hypothétique et le verbe apparaître. En bon français cela veut donc dire qu'il y a une condition à cette illusion d'une part et d'autre part que c'est une illusion. Pour Morin le bilan ne fait qu'apparaître négatif c'est donc qu'il est positif. Et la cause : la forme a entaché le fond. Vous avez bien lu. Ce n'est pas le fond qui est mauvais ce n'est que la forme d'où son attaque contre Sarkozy qui ne serait que la forme.

Morin se dit de droite, modérée dit-i, (mais est-ce une seconde compatible avec une description comme étant le centre ?) et que ce conglomérat est bien à droite, à faire alliance avec la droite, à appeler à voter Sarkozy au second tour, à l'avance bien que critiqué, considère le bilan comme positif et le fond comme juste.

Par ailleurs il n'est pas si sûr de son coup car, redoutant que cela n'aille pas très loin, il ajoute : Les centristes de l’UMP n’ont pas l’air pressés de vous rejoindre. Qu’en pensez-vous ?

C’est pour leur permettre de venir que la confédération prévoit d’accueillir des « membres associés ». On peut comprendre qu’avant de se jeter à l’eau ils veuillent en tester la température… Ils la sentiront mieux à l’automne.

Qui peut encore croire que ce serait cela le centre ? Qui peut encore croire que ce conglomérat puisse représenter une voie différente ? On est loin, très loin de ce que veulent ceux qui désirent une autre voie, de ceux-ci qui s'opposent tant au fond de cette politique qu'à la forme et à son bilan catastrophique qui n'est pas une illusion mais bien un constat. Cela évidemment Bayrou le représente bien mieux, et, y compris ses adversaires, sauf les seuls de mauvaise foi ne peuvent que le reconnaître. Et donc Bayrou est à éliminer : Pour Bayrou, le centre, c’est l’indépendance. Pas pour vous ?

L’indépendance, ce n’est pas la solitude, car, dans ce cas, on ne peut pas passer d’accord ni peser. On peut tout à fait revendiquer son appartenance à une coalition, ne plus vouloir être des supplétifs et même aspirer à devenir le parti majoritaire.

Voilà le genre d'argument qui classe bien Morin dans le camp sarkozyaque. Quel rapport y a-t-il entre indépendance et supposée solitude ? Cet argument de la solitude est d'une bêtise absolue et une insulte tant à l'intelligence de Français, que des faits, que de ceux qui soutiennent l'action de Bayrou. Par ailleurs il confirme qu'il fait partie intégrante d'une coalition et donc qu'il ne peut être indépendant dès l'instant où il ne dirige pas cette coalition. Enfin seule l'indépendance et la position centrale sur l'échiquier politique peut permettre de rassembler de chaque côté de son camp. Lorsqu'on est dans le camp de droite et que l'on s'en réclame on ne peut trouver des soutiens ailleurs. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'après le passage du chaos qu'aura été Sarkozy il faudra se relever les manches et qu'un seul camp, quel qu'il soit, sera insuffisant pour arriver à redresser la France, et ce d'autant plus quand il sera sous le feu de l'autre en permanence. Il nous faut de la réconciliation, une entente nationale. Pour rebâtir à partir d'un champ de ruines, il faudra bien toutes les bonnes volontés, une solidarité trans courant et travailler ensemble. Comme dit au début, 2 Français sur 3, ce qui était l'origine du courant UDF et non les 30 % d'un camp contre les 40 % de l'autre.

Cette entrevue de Morin est le texte fondateur de ce cartel des droites de cette confédération des centres d'où le mot centre est usurpé. Plus personne ne pourra croire qu'elle représentera le courant qui s'est rendu indépendant du RPR dès 1998, avec un vote renouvelé en 2002 auquel avait participé Morin accompagné des fuitards, en janvier à Lyon donnant pour objectif l'absolue indépendance. Je ne crois pas que l'abbé Pierre, qui fut un temps député MRP ancêtre du CDS parti fondateur de l'UDF, puis de Force Démocrate, puis de la Nouvelle UDF puis du Mouvement Démocrate, prouvant ici la constance quand là c'est l'opportunisme politique, aurait apprécié la politique sociale de Nicolas Sarkozy que pourtant Morin trouve positive, ne regrettant que la forme et non le fond.

Bas les masques, la farce de la confédération des centres est découverte, elle ne sera qu'un supplétif au service du candidat du château.

 

 

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Si vous êtes intéressés par les textes ci-dessous, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens et ce totalement gratuitement car il est hors de question que je touche un Kopek sur le dos de la Sarkozye qui, étant le règne du bling bling et de l’argent roi et corrupteur, sera combattue par son contraire : la gratuité (ou en compensation faire un don à Agoravox ou vous abonnez à Médiapart). Pour simple information, si vous êtes sur iPhone ou iPad, sans flash, en haut de la page dans le bandeau vous pouvez télécharger les textes en pdf, et pour tous les diffuser le plus possible autour de vous. Pour le télécharger il y a un onglet sous le texte. Il faut vous inscrire à Issuu ce qui permet aussi de télécharger tous les textes nombreux et intéressants de ce site. Sinon vous pouvez toujours vous désinscrire ensuite. Si tout cela vous gêne je pourrais vous les envoyer par e-mail ([email protected]). Le texte sur Woerth est régulièrement mis à jour (aujourd’hui 11é version du 18 février 2011) :
 N’oublions jamais :
  • l’affaire Karachi
  • l’affaire GDF
  • l’affaire Tapie
  • l’affaire Clearstream
  • l’affaire Bettencourt
  • les affaires Wildenstein
  • l'affaire César
  • l’affaire de Compiègne
  • l’affaire Peugeot
  • les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
  • l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, le copinage avec Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
  • les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
  • la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen
  • l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte …
  • l’affaire Pérol
  • l’affaire de l’Epad (et du scooter)
  • Gandrange
  • les vaccins du virus H1N1
  • les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois
  • les affaires Yade, Boutin, Joyandet, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Marleix, Charron, Longuet, Bachelot, Mignon, Giacometti, Besson, Courroye, Laroque (Baroin) …
  • l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
  • l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy
  • les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
  • l'Air Sarko one (180 millions d'euros), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
  • la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité
  • l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
  • la circulaire Hortefeux, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
  • la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
  • la réforme constitutionnelle
  • les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir 
  • l'irresponsabilité pénale du Président de la république
  • la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
  • l’affaire des sondages
  • les classements du parquet
  • les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
  • la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
  • l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
  • l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
  • la scientologie
  • l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
  • l'affaire Bongo
  • la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilsation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
  • les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20



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21 réactions à cet article    


  • criticaldistance 9 mai 2011 10:20

    Bayrou a voulu être indépendant car il souhaitait devenir président, un candidat centriste au second tour serait élu .
    Encore faut-il y arriver, en ayant des idées concrètes .
    Bayrou est autiste et n’entend pas les citoyens qui lui demandent d’être concret .
    Bayrou a refusé d’appeler à voter contre le néo-conservatisme en 2007 et est associé au néo-conservateur Clegg dans l’UE .


    • Imhotep Imhotep 9 mai 2011 10:43

      De votre avatar vous avez usurpé le terme distance. Et vous rabâchez des poncifs sans aucune réflexion.


    • criticaldistance 9 mai 2011 11:42

      C’est Bayrou qui ne réflechit pas !

      Il dit vouloir une éducation d’excellence, mais ne dénonce pas la soviétisation des statistiques dans l’Education nationale

      Il dit être fédéraliste européen, alors que seule l’UE à la carte est réformable


    • Imhotep Imhotep 9 mai 2011 17:17

      Voilà une réponse des Français (L’Express) :



      37% des personnes interrogées par l’Ifop estiment que le président du MoDem est une alternative crédible pour défendre les idées centristes. 

      Alors que le leader du MoDem continue de faire bande à part au centre, un sondage Ifop pour France soir donne François Bayrou comme le mieux placé pour incarner les valeurs centristes. Il devance ainsi le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo

      A la question : « parmi les personnalités suivantes, laquelle selon vous incarne le plus les idées et les valeurs du centre ? », 37% des sondés répondent François Bayrou, en hausse d’un point par rapport à la précédente vague effectuée les 7 et 8 avril, et 33% Jean-Louis Borloo, en baisse de 4 points. 

      Viennent ensuite le président de République solidaire (RS) Dominique de Villepin (19%, inchangé), et celui du Nouveau centre (NC) Hervé Morin (6%, -1). 

      « Dans un contexte de négociations entre les mouvances du centre sur la configuration à adopter pour la présidentielle de 2012, François Bayrou ne semble donc pas, pour le moment, pâtir de son refus de s’associer à la confédération des centres », souligne l’institut. 

      Cette cinquième vague sur la personnalité incarnant le mieux les idées et les valeurs du centre a été réalisée avant le conseil national du Nouveau Centre, samedi. 


    • Marianne Marianne 9 mai 2011 11:35

      Cette confédération des centres n’est pas crédible. Elle a du plomb dans l’aile. François Bayrou avait raison sur toute la ligne avant tout le monde sur le cas Sarkozy. Maintenant que Sarkozy dégringole dans les sondages, ils avouent sans le dire que bayrou avait raison mais en essayant de préserver leurs postes par une alliance avec l’UMP.

      Ils prendront des voix à Sarkozy mais pas à Bayrou. Les électeurs de droite déçus de Sarkozy peuvent aussi très bien se tourner vers Villepin.

      Les Français ne sont pas dupes et n’aiment ni les traitres ni les lâches.


      • dogon dogon 9 mai 2011 11:48

        D’accord avec Marianne.
        Je pense d’ailleurs qu’une alliance Bayrou - de Villepin pourrait faire sacrément mal au Nain de Jardin et à son mignon qui fait semblant d’être en colère pour se faire croire qu’il existe encore. Mais il ne persuade que lui-même et fait rigoler tout le reste, y compris à l’UMP.
        Il faut persuader les deux hommes d’ouvrir les discussions.
        Perso, c’est le seul ticket au centre qui me paraît crédible pour arrêter le massacre que connait actuellement notre pays.


        • vero 9 mai 2011 13:48

          ce n’est pas la faute des centristes si Nicolas Sarkozy n’est crédité que de 16% d’intention de vote,lui qui avait recueilli 31% en 2007... alors que Bayrou en obtenait 18,5% ! C’est parce qu’il a déçu ! donc une candidature centriste ne fait pas « baisser » le score de la droite... elle offre un choix à ceux qui sans cela pourraient s’abstenir, et permet ensuite pour le second tour de former une coalition de gouvernement en tenant compte des propositions de chacun. bref, c’est la démocratie ! Comment l’ump pense-t-elle gagner, sans réserve de voix avec un score si faible au 1er tour ?


          • apopi apopi 9 mai 2011 14:30

             Bayrou, Morin, Villepin, rajoutez-y Chevènement et vous aurez la « dream team » du super centre pour faire 2% des voix au premier tour en 2012.

             Catastrophe, aux toutes dernières nouvelles le Père Ubu aurait refusé de se joindre à tous ces joyeux lascars. Dur, dur d’être un looser...


            • Imhotep Imhotep 9 mai 2011 14:41

              1 on écrit loser et non looser 

              2 vous vous répétez, ce n’en fait pas une vérité
              3 voici une réponse d’Arthuis (Le Point) :

              Jean Arthuis, président de l’Alliance centriste, était le seul des cinq coprésidents de la future confédération des centres à être absent au conseil national du Nouveau Centre, samedi. Les autres, Jean-Louis Borloo (Parti radical), Hervé de Charette (Convention démocrate), Jean-Marie Bockel (Gauche moderne) et Hervé Morin, ont célébré ensemble l’adhésion du parti de l’ex-ministre de la Défense à la future alliance. Pour expliquer l’absence du sénateur de Mayenne, les organisateurs ont évoqué « des raisons personnelles » qui le retenaient sur ses terres. Jean Artuis explique ses motivations au Point.fr. 

              Le Point.fr : Y a-t-il une raison politique à votre absence, samedi, au conseil national du Nouveau Centre ?

              Jean Arthuis  : Ce que j’avais à dire, je l’avais déjà dit lors du conseil politique du Nouveau Centre, début février. Je suis favorable à un rassemblement de tous les centristes, mais à trois conditions : l’indépendance politique, être résolument au centre et enfin ne jeter aucune exclusive. Je pense ainsi que le MoDem devrait faire partie de ce rassemblement. Il est absolument impossible, inimaginable, suicidaire d’avoir deux candidats centristes à la présidentielle. Si c’est le cas, je désespérerai de la refondation de la famille centriste. Je dis « halte au feu ».

              Quand vous dites « indépendance », vous pensez à quel parti ?

              Au Parti radical, bien sûr. J’attends de voir si ses députés sont réellement prêts à quitter l’UMP, ce dont je doute. D’après ce que j’ai compris, beaucoup n’y sont pas favorables. Et quand je dis « être résolument au centre », je fais allusion au MoDem nouvelle version, moins à gauche qu’il ne l’a été auparavant.

              Justement, vous évoquez un rapprochement avec François Bayrou, alors que, selon Hervé Morin et d’autres, celui-ci a trahi sa famille politique...

              Un certain nombre de personnalités de la confédération comme Maurice Leroy ont, en effet, des propos assez durs sur François Bayrou. Ils sont peut-être partis un peu vite même s’il est sûr qu’en 2007, au soir du premier tour, Bayrou s’y est mal pris (NDRL : il n’a appelé à voter ni pour Sarkozy ni pour Royal). 

              Mais le président du MoDem lui-même ne songe pas à un rapprochement...

              Selon moi, il n’a pas tout à fait exclu ce rapprochement, dans son interview au Figaro, que j’ai lue attentivement.

              Alors, qu’attendez-vous de Jean-Louis Borloo ?

              Des actes. Certaines des choses qu’il a faites suscitent chez moi des interrogations : il a été le promoteur de la taxe carbone, puis du chèque vert au début de l’été, ou encore sa sortie sur la TVA sociale au soir des dernières législatives. On ne peut pas dire qu’on les a beaucoup entendus critiques quand ils étaient au gouvernement... Il faut reconnaître que ce n’est pas si simple pour Hervé Morin et Jean-Louis Borloo. Borloo était désireux de rester s’il était Premier ministre, et Morin n’a pas franchement démissionné. J’attends aussi qu’on parle un peu plus du projet et qu’on arrête la guerre des ego.

              Sur ce point, Borloo et Morin n’ont-ils pas fait des efforts, selon vous ?

              Ils ont fait un effort, mais je ne suis pas sûr qu’entre eux ça soit complètement clair. Et j’ai des doutes de savoir si Borloo ira jusqu’au bout. D’ailleurs, sur le terrain, je constate que les gens n’y croient pas. Jean-Louis Borloo est un candidat hypersympathique, c’est sûr, mais les gens ont un peu de mal à le voir au poste...

              Serez-vous au congrès, le week-end du 14 mai, du Parti radical ?

              Non, je ne pense pas. Je ne crois pas avoir reçu d’invitation à vrai dire. J’ai l’impression que Borloo se méfie de moi, ce qui m’ennuie.


            • TOHT 9 mai 2011 14:43

              Borloo au centre, je me marre sincèrement il faut reprendre la photo entre Morin, Tapie et consorts. Je crois quoiqu’en soit les résultat sdu 1 er tour qu’il faut faire oeuvre de salubrité public, sortir Sarko et que le meilleur gagne pour le 2 eme tour. Il restera alors les legislatives pour nettoyer l’écurie.


              • Taverne Taverne 9 mai 2011 16:31

                Le balancier du centre

                Comme Jean Arthuis, je pense que Borloo n’ira pas jusqu’au bout de sa candidature. Arthuis déclare « Et quand je dis »être résolument au centre", je fais allusion au MoDem nouvelle version, moins à gauche qu’il ne l’a été auparavant." Je le constate aussi. En effet, il y a eu cette image choc de Marielle de Sarnez posant près de Robert Hue (en retraite) et mes cheveux s’étaient dressés sur ma tête. smiley Cette page a été tournée heureusement. Il y a eu notamment des alliances utiles et raisonnables pour les élections locales. Il me semble que le balancier du centre a fait quelques oscillations avant de se stabiliser et de trouver son équilibre mais que là nous y sommes enfin...

                La gravitation

                Si le centre est ce point autour duquel tout gravite, alors pour Borloo et Morin, le centre c’est Sarkozy ! Partant de là, on ne peut pas être d’accord. Ces deux-là n’ont fait que graviter autour du seigneur de l’Elysée, le plus souvent à ses pieds. Il gravitent toujours autour sauf qu’en ce moment ils lui tournent momentanément le dos pour bouder. J’hésite à sortir les grands mots, mais j’ai l’impression qu’après avoir trahi Bayrou ils trahissent Sarkozy.


                • Taverne Taverne 9 mai 2011 16:44

                  Blague : Morin « les Français veulent un pouvoir sobre ». Oui, et donc aussi un candidat sobre ? C’est pas sympa de tirer dans les pattes de - hips - Borloo... smiley

                  Morin, le résistant de la dernière heure.


                  • Bulgroz 9 mai 2011 17:03

                    La réconciliation ces centristes vraiment au centre (je veux parler de ceux qui militent pour Bayrou) n’est pas un vain mot.

                    Franche moment de rigolade entre 2 Bayrouistes CONVAINCUS (Voltaire et Imhotep)

                    Par Voltaire (xxx.xxx.xxx.14) 6 mai 13:20 à Imhotep
                    La propension des centristes à se canarder entres-eux est l’une des raisons de leur absence d’influence politique. Au lieu de se réjouir de la prise de conscience, même opportuniste, de la convergence de point de vue entre leaders centristes, notre ami Imothep préfère tirer à vue sur tout ce qui pourrait ressembler à un autre centriste du moment qu’il n’est pas au MoDem... Pour des politiques qui prétendent gouverner en rassemblant largement, faire le désert au sein de sa propre famille de pensée est une stratégie originale. On comparera avec intérêt cette méthode avec celle en vigueur à l’UMP... souvenons-nous de ce qui est arrivé aux Balladuriens sous Chirac, puis aux Chiraquiens sous Sarkozy... Qui est ministre des affaires étrangères ? ou ministre du budget ?
                    Les électeurs se moquent des querelles d’ego et de personnes, ce qui les intéressent c’est un vrai projet politique qui puisse faire repartir le pays... Bayrou, Morin, Borloo et Cie ont les même valeurs de société. Ils ont justes adoptés des stratégies politiques différentes. Comme aucun d’eux n’a réussi jusqu’ici, il est peut-être temps de tourner la page et d’en écrire une nouvelle. Souvenez-vous que les politiques ne sont pas là pour leur pomme : ils ont une responsabilité vis-à-vis des électeurs, celle d’agi
                    r.

                    Par Imhotep (xxx.xxx.xxx.113) 6 mai 15:25 à Voltaire
                    Et vous vous commencez à me gonfler sérieusement avec votre realpolitik et votre moral politique à la Sarkozy.Vous confondez rout.
                    On ne bâtit rien avec des traitres. Je vous conseille de suivre ce très bon précepte de l’auteur du
                    soulier de satin à l’époque où les bordels étaient autorisés : La tolérance il y a des maisons pour cela.
                    On peut parfaitement gouverner dans la tolérance et le rassemblement, mais on ne peut avec ceux qui tournent leur veste. Vous semblez considérer que les caciques du Nouveau centre sont les seuls à pouvoir représenter leur sensibilité. Et bien non. La France compte près de 70 millions d’habitants on peut parfaitement se passer des 40 parlementaires du Nouveau Centre pour gouverner tout en rassemblant.
                    Même dans la morale judéo-chrétienne on peut pardonner mais pour cela il faut trois conditions :
                    1- reconnaître ses fautes or ici Morin ne reconnaît aucunement ses fautes il tape sur Sarkozy. Il ne fait donc aucune amende honorable
                    2- subir la sanction de ses fautes. Ici vous au contraire vous voulez le récompenser de ses fautes
                    3- avoir exécuté sa peine. Comme ici il n’y a aucune peine à exécuter on ne peut le prendre pour gouverner.
                    Ce n’est qu’après ces trois étapes que la réinsertion peut se faire.
                    Donc non Morin ne reconnaît pas ses fautes, il ne faut que surfer sur la descente aux enfers de Sarkozy. A-t-il dit je me suis trompé ? A -t-il dit j’ai eu tort de taper sur Bayrou ? A t-il dit j’ai trahi Bayrou et je le regrette ? A t-il dit Bayrou avait raison ? A-t-il dit oui j’aurais dû démissionner ? A t-il dit non je ne voterai plus pour Sarkozy ou un autre de l’UMP aux présidentielles ? A t-il dit je n’appellerai pas à voter Nicolas Sarkozy ? De toutes façons il a voté le budget 2011 preuve de sa grande hypocrisie. 
                    Ce qui m’amuse c’est que Leroy aurait dit que de ne pas avoir l’investiture UMP était peut-être une chance. Dois-je rappeler qu’il avait dit qu’il attendait de pied ferme les candidats UMP avec le goudron et les plumes dans sa circonscription en avril 2007 mais qu’il a été ensuite investi par l’UMP ? (Maurice Leroy affirmait qu’il ne craignait pas les représailles électorales de l’UMP : « Des candidats contre nous, nous en avons toujours eu. J’en aurais dans ma circonscription, ils sont les bienvenus. Le goudron et les plumes sont prêts. » Le Figaro 26 avril)
                    Bon alors quand tout sera réglé qu’il aura fait son mea culpa, qu’il dira que Bayrou avait raison, qu’il s’engagera à ne plus trahir (la bonne blague) qu’il s’engagera à ne plus soutenir l’UMP, qu’il rendra les 5 ans de fonds versés par l’UMP à l’UMP, qu’il rendra à la France les fonds usurpés grâce à l’accord avec le Fetia Api, alors oui on verra s’il a droit à un strapontin à l’arrière du bus.
                    Il y a une règle sanitaire on n’embarque pas un homme contaminé sur un bateau. La gangrène gagne toujours. Il faut couper le membre malade. Ca c’est une règle de bon sens. Les dernières années ont prouvé de façon éclatante que de vouloir garder les corrompus moraux ne faisaient que faire fuir les honnêtes et pourrir ceux qui restaient. Il est hors de question d’embarquer ceux qui ont la pourriture en eux. La contamination est certaine. Qui a trahi trahira Morin est en la preuve absolue. En plus quelle leçon pour ceux qui sont fidèles ! Cassez-vous les gars on réserve une bonne place à ceux qui ont trahi, qui nous ont craché dessus. Vous comprenez c’est ça la realpolitik. Les salopards ne sont pas punis, ils sont récompensés ! Vous, votre honnêteté et votre fidélité, vous savez où vous pouvez vous la carrer ?
                    Vous êtes à mourir de rire. Vous n’avez cessé de fustiger Bayrou et son anti-sarkozisme primaire, mais quand c’est Morin - alors qu’en plus vous déformez les faits car il tape sur Sarkozy et ne se rapproche pas de Bayrou - vous soutenez sa démarche. On croit rêver.
                    Enfin je ne dirige pas le Modem, je n’y ai aucune influence et Bayrou se garde bien de me lire, de m’écouter et de suivre mes conseils. Alors SVP ne prenez pas mes articles pour la doctrine du MoDem. Je ne suis pas à la tête d’un parti et je n’en ai aucune des qualités. Moi je pense par moi-même et dis ce que je crois. Cela s’arrête là. Il n’y a aucune bijection entre le MoDem et moi. Je vote pour le MoDem et voterai pour Bayrou mais c’es dans ce sens-là que vont les choses. Je n’attends rien du MoDem, il ne me donne aucune consigne et ne suit aucun de mes avis qui du reste n’arrive jamais en haut lieu. Je ne cherche aucune place et n’en veux pas.


                    • Voltaire Voltaire 9 mai 2011 17:27

                      Convaincu ou con vaincu ? smiley
                       Evidemment, montré comme cela, c’est mal parti... Non pas que les socialistes ou l’UMP ne soient pas adeptes de guerres fratricides, mais ils font cela plus en interne...

                      Pour moi, le plus comique chez Imothep, c’est le « on ne bâtit rien avec des traitres ». Chirac avait trahi Chaban pour Giscard, puis trahi Giscard... Il devint président, 2 fois.
                      Mitterrand a trahi un peu tout le monde, la liste serait trop longue a écrire... Lui aussi président 2 fois.
                      Sarkozy a beaucoup trahi, il a commencé avec Pasqua à Neuilly... Président une fois, pour le moment...
                      Rocard n’a pas trahi... Barre non plus... pas président...
                      Heureusement il y a le contre exemple : Balladur avait trahi Chirac, et fut battu... mais quel mauvais candidat !
                      De Gaule a moins trahi aussi, c’est vrai, mais c’était une autre époque ; Pompidou a seulement trahi à moitié, mais fut un demi-président.
                      Bon, bien sûr, trahir n’est pas une nécessité pour être élu, mais les parcours politiques sont quand même souvent sinueux. sans trahir, il faut un minimum de flexibilité, non pas des idées, mais au moins dans ses relations, sans cela on a peut-être raison, mais tout seul... et le devoir du politique, c’est d’agir, et donc d’être en position d’agir...

                      Au centre, comme semble le faire justement remarquer notre ami Imothep, c’est probablement Jean Arthuis qui a la position la plus équilibrée (centriste ?). Et qui hélas n’arrive à se faire entendre par personne, chacun préférant tirer sur ses amis plutôt que de passer un accord pour gagner...


                    • Imhotep Imhotep 9 mai 2011 18:06

                      @ Voltaire en attendant votre confédération a du plomb dans l’aile. Arthuis vient de la dézinguer et ce n’est pas Bayrou. Le dernier sondage replace Bayrou devant Borloo alors qu’il refuse d’y adhérer. Les Français ne suivent pas vos théories de realpolitik.


                    • Voltaire Voltaire 9 mai 2011 22:51

                      @l’auteur : j’approuve entièrement les propos d’Arthuis ; cette union est indispensable mais elle ne doit pas se faire à n’importe quel prix. J’aurais aimé des paroles similaires de la part de Bayrou plutôt qu’un rapide revers de main, main on y viendra de toute façon, sinon avant, du moins juste après les présidentielles, et tous les responsables du MoDem partagent cet avis. Simplement, faute d’accord préalable, Bayrou, qui est incontestablement le meilleurs candidat du centre, souffrira de sa solitude et sera fortement handicapé dans sa campagne, alors même qu’un boulevard électoral s’ouvre au centre.


                    • Imhotep Imhotep 10 mai 2011 06:40

                      Vous êtes très amusant avec votre honnêteté intellectuelle très élastique. Vous donnez la preuve que l’on ne gouverne pas avec ceux qui ont trahi, notamment avec Chirac pour Giscard. Votre moralité n’est pas très haute car votre seul argument est que les fidèles ont perdu des élections. Pour vous la fin justifie donc n’importe quel moyen. Et vous mélangez donc élection et gouvernance. Mais Giscard, lui a été élu sans trahir personne.


                      Ensuite vous êtes de parfaite mauvaise foi. Vous dites qu’Arthuis a raison et que vous aimeriez que Bayrou fasse comme lui. Or Bayrou a dit avant Arthuis exactement la même chose : il ne s’associerait que si ce cartel était vraiment indépendant mais cela était avant que Morin déclare que ce cartel serait une seconde droite. Ce cartel a donc donné la preuve qu’il n’était pas au centre. Bayrou a donc tiré les conséquences des conditions émises par Arthuis. Ensuite Arthuis n’était pas présent et n’a pas rejoint ce cartel et je pense qu’il ne le rejoindra pas. Ceci fait que Bayrou sera, en fin de compte, soutenu par Arthuis (ce qui vous obligera a reconnaître un jour que la démarche de Bayrou était la bonne : émettre des conditions, vérifier qu’elles sont ou ne sont pas remplies, en tirer les conclusons, ce que vous ne faites pas, tirer les conclusions des conditions claires : être au centre (conditions également d’Arthuis)). Il ne sera donc pas isolé. Par ailleurs la dynamique des élections modifie considérablement le paysage politique. Borloo est repassé derrière Bayrou en général (et évidemment en particulier c’est-à-dire avec les électeurs du centre il écrase toujours tous les autres) comme meilleur représentant du centre, Arthuis juge non crédible Borloo comme candidat or c’est celui des deux candidats potentiels du cartel qui fait le plus grand score ce qui plombe ce cartel. Tout ceci dans quelques mois va entraîner que ce cartel va apparaître ce qu’il est : un cartel de droite avec le pauvre Bockel au milieu. Tout le monde se souviendra que les 3 leaders (Bockel, Borloo et Morin) ont tous trois été ministres pendant exactement la même durée et que tous trois n’ont pas été reconduits et que tous trois s’associent maintenant pour taper sur Sarkozy bas dans les sondages après l’avoir suivi servilement quand il servait leur carrière et permettait leur élection. Une belle brochette.

                    • LOKERINO LOKERINO 9 mai 2011 21:17

                       (NDRL : il n’a appelé à voter ni pour Sarkozy ni pour Royal). 

                      Tricheur Immomo...

                      Bayrou a dit « en tout cas je sais pour qui je ne voterai pas , je ne voterai pas pour Nicolas Sarkozy ! »

                      c’est on ne peut plus explicite !! Vous allez pas prétendre que Bayrou vote blanc/nul/abstention ce qui est une prime au meilleur !

                      ce fut donc une nouvelle trahison de Bayrou a sa famille politique , du moins, celle qui lui a permis d’exister politiquement et de diriger(massacrer) un grand parti de droite , feu l’udf...,

                      cette trahison ayant permis a ses anciens lieutenants de trouver l’excuse de se séparer du chef a la dérive égocentrique

                      La première fut notamment lors d’un débat télévisé lors d’une calamiteuse campagne européenne1999, monsieur Bayrou qui dit « tout le monde ment , à commencer par Nicolas Sarkozy » ;;
                      http://www.dailymotion.com/video/x1r89w_duel-bayrou-sarkozy-deja-en-1999

                      question trahison de ses amis devant hue et hollande hilare, sieur Bayrou a tiré le premier

                      avec un pareil machiavel , selon la théorie de Voltaire, je vais finir par croire que Mr Bayrou a de l’avenir ..


                      • LOKERINO LOKERINO 9 mai 2011 21:23

                        comme imhomo ne va pas me croire j’ai retrouvé ou monsieur Bayrou s’est exprimé ainsi ;

                        le monde du 03/05/2007 Bayrou : « Je ne voterai pas pour Sarkozy »

                        Sollicité par Le Monde, mercredi soir, M. Bayrou a précisé  : « Je ne voterai pas pour Sarkozy. », sans autre précision sur la nature de son vote. Cette fois-ci, il exprime donc explicitement son refus d’apporter son soutien à celui dont il considère qu’« il risque d’aggraver les déchirures du tissu social », mais sans. Une position qui va à l’encontre du choix exprimé par la majeure partie des élus de l’UDF, notamment ses députés, qui se sont prononcés en faveur du candidat de la droite


                        • Imhotep Imhotep 9 mai 2011 21:47

                          C’est bien de me donner des arguments. Morin & cie ont bien appelé à voter Sarkozy car il allait gagner. Maintenant qu’il plonge ils le quittent avec fracas. Bayrou lui n’a pas changé.


                          PS évitez de faire l’histoire du MoDem. Bayrou a laissé libre à chacun le mardi soir suivant le premier tour de voter pour qui il voulait. Il serait extraordinaire que les autres ne le lui laissent pas autant de liberté. Donc la trahison est bien de ceux qui disaient entre les deux tours : oui nous resterons fidèles à Bayrou, y compris en cas de désaccord de vote. Oui nous formeront me Modem avec lui.

                          Voici les preuves incontestables que vous feriez de bien méditer. Je vous ai mis en gras ce qui compte et ce qui prouve que vous avez tout faux et que les traitres sont bien ceux que j’indique . Preuves valent bien mieux que vos petites déclarations misérables :

                          Le Monde du mardi 24 avril Le bâton, c’est un UDF qui est chargé de le manier : Gilles de Robien, seul ministre centriste du quinquennat de Jacques Chirac, a pour mission de convaincre les deux tiers des 29 députés UDF de soutenir M. Sarkozy, en échange d’une clause de non-concurrence de l’UMP dans leur circonscription. L’objectif est « d’assécher » la représentation de l’UDF à l’Assemblée Nationale pour l’empêcher de constituer un groupe hostile. En contrepartie, le ministre de l’éducation nationale a obtenu pour les futurs députés ralliés, un statut d’autonomie, voire d’indépendance, à l’égard de l’UMP. Dimanche soir, M. de Robien était pourtant loin du compte : seuls cinq députés (Pierre-Christophe Baguet, Christian Blanc, Olivier Jardé et André Santini) et deux sénateurs (Daniel Dubois et Yves Pozzo di Borgo) avaient signé son pacte.

                          Pour M. Bayrou, il s’agissait au soir de ce premier tout où il a recueilli 18,55 % des voix, de donner l’assurance que les choses n’en resteraient pas là. Accueilli par des « Merci François ! », il s’est bien gardé de donner des consignes de vote.

                          « Nous allons réfléchir à la meilleure façon non seulement de nous faire entendre, mais de nous faire respecter », annonçait de son côté le député Jean-Christophe Lagarde (Seine-Saint-Denis), pour qui «  il n’est pas question de céder aux intimidations de qui que ce soit  ».


                          Le Monde du 25 avril « La menace du fort au faible existe, mais la dissuasion, elle, est du faible au fort » aime répéter Hervé Morin, le président du Groupe UDF de l’Assemblée Nationale.

                          Il y a, là [lundi matin au siège de l’UDF], Marielle de Sarnèze, la directrice de campagne, Jacqueline Gourault, Michel Mercier, Hervé Morin, Jean-Christophe Lagarde, Nicolas Perruchot, Rudy Salles, Jean-Marie Cavada...


                          Le Monde du 26 avril « Ce n’est pas le moment de faiblir ni de mollir. Si on décevait ces 7 millions d’électeurs qui se sont rassemblés derrière François Bayrou, ce serait catastrophique. » Maurice Leroy


                          Libération du 24 avril Au siège de l’UMP, l’opération de débauchage a été préparée de longue date par une équipe chargée d’étudier la nouvelle carte électorale pour repérer les points faibles des élus UDF. Il s’agit maintenant, comme le confie un cadre de l’UMP, « de faire céder les digues » autour de Bayrou.

                          « Nous voulons faire émerger une troisième force politique et capitaliser sur notre score du premier tour » indique le député Nicolas Perruchot.


                          Libération du 25 avril Les parlementaires UDF réunis hier étaient unanimes à juger « trop tardifs » ou « non avenus » les appels du pied de Ségolène Royal. Ils n’ont pas davantage goûté les tentatives de l’UMP de les circonvenir. [...] Nicolas Sarkozy a réagi au quart de tour en laissant filtrer son intention de créer, lui aussi, « un nouveau parti centriste ». Soit en phagocytant l’UDF si suffisamment d’élus centristes retournent leur veste, soit en créant une structure inféodée à l’UMP pour héberger les UDF ralliés.


                          Le Figaro 24 avril Dans cette perspective [législatives], les députés UDF font l’objet de multiples rappels à l’ordre. Ils « devront choisir : ou ils nous rejoignent, et nous ne les considèrerons pas comme des adversaires aux législatives, même s’ils ont été des concurrents au premier tour de la présidentielle. Ou ils refusent la main que nous leur tendons depuis des mois, et nous en tirerons aussi les conséquences », a prévenu Jean-Claude Gaudin, vice-président de l’UMP. Un message que beaucoup d’élus centristes, inquiets pour leur réélection, devraient entendre cinq sur cinq.

                          Jean-Pierre Raffarin, dont son entourage précise qu’il « travaille en étroite collaboration avec Gilles de Robien », s’est porté volontaire pour piloter les manœuvres d’approche des UDF avec le ministre de l’Education. Mais tous les sarkozystes susceptibles de se muer en « agents traitants » d’éventuels transfuges centristes ont été réquisitionnés. Qu’ils soient parlementaires ou non.


                          Le Figaro du 25 avril Député du Calvados, Rodolphe Thomas penchait clairement pour un soutien à Nicolas Sarkozy..

                          « On peut être indépendant et passer des alliances à condition qu’elles ne soient pas systématiques » soulignait Jean Dionis du Séjour, député du Lot-et- Garonne. Dans le même temps, cet élu, que l’UMP présente comme un de ceux qui devraient les rejoindre, redisait sa fidélité à François Bayrou avec lequel il a fait « campagne de A à Z » ,« on est sur un long chemin. Le centre indépendant est appelé à gouverner », observait-il.

                          Maurice Leroy affirmait qu’il ne craignait pas les représailles électorales de l’UMP : « Des candidats contre nous, nous en avons toujours eu. J’en aurais dans ma circonscription, ils sont les bienvenus. Le goudron et les plumes sont prêts.  »


                          Le Figaro 26 avril « Ce [annonce du vote pour Sarkozy] qui ne nous empêche pas de rester à l’UDF et de soutenir Bayrou  » souligne Charles de Courson [...] Jean Dionis du Séjour [...] votera pour Sarkozy au second tour mais se sent « beine dans ses baskets ». «  Il y a une maison centriste et j’y reste », explique-t-il.


                          Le Figaro 27 avril Tous [la quinzaine de députés ayant appelé à voter pour Sarkozy], cependant, ont exprimé leur fidélité à leur président [François Bayrou] et leur soutien au futur Parti Démocrate.


                          Le Figaro 28 avril Nombre de ces députés ont expliqué leur choix dans leur blog ou sur leur site. Certains, dont François Sauvadet, ont pris soin de souligner qu’en dépit de leur vote pour Sarkozy le 6 mai, ils resteraient « libres et rejoindraient par la suite, le Parti démocrate  » que Bayrou souhaite créer.

                          Nicolas Sarkozy devrait écrire une lettre à tous les députés centristes afin d’inscrire noir sur blanc son engagement de ne pas présenter de candidat UMP contre les députés UDF sortant aux législatives de juin prochain. Si tant est, bien sûr, qu’ils le soutiennent.



                        • LOKERINO LOKERINO 10 mai 2011 06:38

                          Merci pour votre revue de presse (un tantinet sélective, j’en attendais pas moins de vous)

                          Bayrou n’a pas donné de consigne de vote

                          Bayrou a dit qu’il voterait Segolene Royal

                          Bayrou est un leader d’opinion pour une poignée d’irréductible ( peut être à % encore aujourd’hui

                          Alors soit Bayrou savait parfaitement ce qu’il faisait en laissant paraître sa préférence, soit il n’a pas su dominer sa haine anti sakoziaque

                          Je vous laisse choisir mais compte tenu de son manque de sang froid , pas impossible que ce soit la deuxième hypothèse avec les conséquences que l’on sait sur l’éclatement de ce qu’il restait de l’udf..

                          Pour en finir avec ces « trahisons » , vous êtes persuadez d’une chose, l’électorat droite et centre droit est persuadé compte tenu de l’attitude de Bayrou de l’inverse
                           ( confirmé par la suite par les multiple tentatives de rapprochement modem/ps/gauche notamment par son amie Marielle , « ce qui nous rapproche est plus fort que ce qui nous divise... » , avec Robert Hue lui même ! ) de l’inverse
                          Qui a tors qui a raison, qu’importe , le resultat est là !

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