La guerre contre le terrorisme international est-elle perdue d’avance ? Chronique d’une défaite annoncée
J'ai volontairement choisi un titre à la mélodie provocatrice, sachant que celui-ci allait susciter nombre d'images dans l'esprit de la plupart d'entre nous. Caricatural peut-être je dirais que c'est à vous d'en juger. Si j'ai choisi un tel titre, c'est qu'une question s'entête à vouloir trouver réponse. En effet, plus les années passent, et plus celle ci s'impose à moi avec d'autant plus de force au vu des touts récents évènements survenus au Mali mais aussi en Algérie. Le terrorisme. Dans un schéma mondial qui a tendance à se bipolariser, le clivage qui oppose deux parties du monde se fait de plus en plus fort, et le verrou de l'équilibre mondial semble attaqué au pied de biche par des groupes (ou des communautés à en croire l'accroissement exponentiel de leurs membres) qu'on présente sous la dénomination d'organisations terroristes. Le choc des civilisations, doctrine avancée par Huntington et réfuté par Hobsbawm aura t-il finalement lieu ? A quoi tient ce clivage Nord/Sud (en terme de développement) ? Quelle sont les véritables motivations qui animent les différents acteurs du "conflit sans date et sans lieu" ?
A en croire les hautes sphères du terrorisme international, il s'agirait de combattre l'occidentalisme qui aurait tendance à écraser le monde arabe, vouloir mettre sous son joug, le continent africain tout entier. Prendre les armes pour lutter contre les puissances occidentales est selon eux un moyen bien plus efficace que tenter le dialogue. Les organisations terroristes justifient leurs actions en invoquant une divine mission comparable aux guerres de croisade, allant même jusqu'à employer le terme de djihad. Or, manque de chance, leurs actes n'apportent que peu de crédit à l'Islam et entachent tous les musulmans du monde : premier faux pas ; ils se disent agir au nom d'Allah mais salissent l'honneur des pratiquant modérés (une très grand majorité) lorsqu'ils répandent du sang innocent. Et si la religion n'était q'un voile obscur d'illusions leur permettant de s'enrichir ? Comment expliquer la puissance financière de celles ci ? Auprès de qui ont-elle crédit ? Al Qaïda (et toutes ses ramifications) n'a jamais émis de revendications claires lors de ses prise d'otages, restant dans un flou qui nous permet d'imaginer qu'autre chose que la religion motive leurs actes : la demande de rançon en est l'illustration. L'Islam étant envisagé comme un moyen et non une fin.
Le terrorisme actuel n'est pas un terrorisme religieux malgré les apparences, mais résulte bien des inégalités sociales qu'exprime Armatya Sen entre ce Nord et ce Sud. Imaginons un instant que ces inégalités n'existent pas : trouvez vous une seule raison plausible pour qu'une guerre sainte éclate ? "La misère est le terreau de la guerre" et à ce titre il semble inévitable que tant que ces inégalités criardes continuont d'exister, une éradication du terrorisme sera impossible. Aussi, en faisant jouer l'argument de la "sainte guerre" il me semble que ces groupes font preuve de mauvaise foi et n'expriment pas les véritables buts qu'ils poursuivent.
Si l'on aborde le problème du terrorisme sous un angle religieux, nous avons perdu d'avance.
(n'hésitez pas à discuter, compléter mes propos qui ne sont qu'un point de vue personnel)
18 réactions à cet article
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La terminologie qui convient à ces gens se donnant quelque allure religieuse mais vivent de rapts, de trafics et de rapines c’est « pirates ».
J’imagine que cette terminologie jusque là accordée seulement à des Somaliens va se généraliser à partir du cas malien.
J’en suis à m’étonner qu’ils ne se qualifient pas eux-mêmes (et j’y inclus les bandes subsahariennes qui écument le Congo) comme pirates
Il fut une époque où les pirates ne refusaient pas de s’appeler pirates. Ils se distinguaient par leur chef, leur méthode, leur cible et leur repaire, rien de plus.
Mais peut-être avait-on réservé cette terminologie aux bandits marins qui comprenaient très peu d’enfants dans leurs effectifs.
Car Cartouche bien que se revendiquant clairement bandit et recrutant beaucoup d’enfants n’a jamais été qualifié de pirate
Je trouve que les bandits qui opèrent de façon très armée, en se promentant d’un pays à un autre, en arborant des armes et en étant très nombreux, devraient être appelés pirates, que ce soit sur mer ou sur terre.
Ils ne peuvent prospérer que sur les grandes étendues peu urbanisées tels les déserts et les jungles. Du coup, la lutte contre les pirates aura toujours une connotation raciste qui la rendra épuisante et vaine si elle n’est pas menée par les autorités de même ethnie qu’eux.
Mais si nous nous mettons à appeler ces bandes armées « pirates », nous devons requalifier autrement ceux que nous appelons en ce moment pirates et qui n’opèrent que d’électronique.
En dramatisant ce que font les bandits de l’informatique en les ayant qualifiés de pirates, nous avons perdu la possiblité d’utiliser ce mot pour ceux qui écument le Sahel en armes alors qu’il leur convient bien mieux.
Ensuite, si l’on considère donc que ces bandes armées sont des pirates, pourquoi existent-ils ?
A cause de la misère ?
Non, lorsqu’il y a moyen de s’enrichir par un vol ou une arnaque, même l’individu instruit et bien payé se laisse tenter.
A Rome, un sénateur (aristocratie, bien payé) avait été découvert en possession de plusieurs livres d’argent
Il y a un an, un de nos juges a été pris pour avoir volé une horloge
Les pirates du XVIème siècle ont existé certes parce qu’il y avait des trésors à voler mais surtout parce qu’ils avaient l’opportunité de vivre ainsi et hors plan familial.
Cartouche avait prospéré parce qu’il n’y avait pas de police réticulaire telle qu’elle existe de nos jours. Son réseau bandit était plus maillé et organisé que la police
Le fait que le commando qui vient d’attaquer In Amenas en connaissait bien le site d’accès pourtant réservé prouve que ces pirates sont organisés en réseaux
Il faudrait un maillage de concierges dans ces étendues désertiques pour contrer les réseaux pirates.
Au Vietnam, tant sous les Français que sous les Ricains, le Vietminh-Vietcong avait patiemment construit un réseau jusque dans les moindres chiottes alors qu’en face on se bunkérisait
Les vainqueurs communistes ont conservé ce principe du maillage et quiconque se promène en touriste dans le pays est surveillé grâce à ce tissu qui ne coûte quasiment rien à entretenir.
Il est certain que toutes les autorités nationales des autres pays font quelques efforts de renseignement mais elles vont davantage à investir en gros matériel. C’est démonstratif, c’est goliathiste, c’est valable d’un point de vue international mais très dispendieux et vain contre les pirates.
Nos sous-marins SNLE impressionnent certes les autres Etats mais font rire les pirates déjà pirates et ceux qui fantasment de le devenir.
Il faut développer des solutions invisibles, non spectaculaires sans porte-avions ni hélico ni GIGN car le spectacle est fascinant et suscite des vocations
Un bon système de surveillance doit rester constamment invisible
Trois types se réunissent, complotent à voix basse.
Un concierge les remarque et prévient le réseau de surveillance. Deux individus déboulent, sans la moindre arme ni sirène, ils entrent dans la discussion du trio, il cassent les certitudes et repartent silencieusement. Les trois comploteurs ne sentent plus leur affaire, ils se savent surveillés, ils retournent à leur potager.
Personne ne sait quoi que ce soit, il ne s’est rien passé.
Pas de sirènes, pas d’hélico, pas d’uniforme, pas de bruit, pas de vidéo, pas de prison, pas de procès, rien.
Comme il ne se passe jamais rien de visible, personne ne croit possible qu’il se passe quelque chose, personne ne fantasme de mobiliser la troupe en sorte de Merah, chacun reste à son potager.
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à l’auteur,
Vous tombez, me semble-t-il, dans une illusion très largement partagée, mais qui ne devrait pas tarder à se dissiper. S’il y a un véritable islam, ce n’est certes pas ce mythique « islam des lumières » dont parlent quelques intellectuels amateurs de subtilités jésuitiques, mais bien celui qui se recommande d’une application stricte des préceptes du Coran et veut appliquer partout la charia. L’imam Khomeiny, du côté chiite, était assurément un vrai musulman. Les Frères musulmans héritiers de Hassan Al-Banna et qui auront bientôt les coudées franches en Egypte et en Tunisie, sont de parfaits musulmans, tout comme nos salafistes français qui imposent à leurs épouses le port du voile et obligent dans les banlieues, par toute sorte de pressions, leurs coréligionnaires plus ou moins mécréants, à bouffer halal et à observer le ramadan.
La guerre que vient de déclarer la France est donc une guerre à l’islam le plus authentique - et le plus archaïque, certes, mais l’idée d’un islam « moderne » serait aussi absurde que celle d’un christianisme moderne : les vrais chrétiens sont à Saint-Nicolas du Chardonnet, les autres sont des rigolos. Il ne faudra donc plus très longtemps pour que l’espression « guerre au terrorisme » cesse de faire encore illusion. Les pays que j’évoquais plus haut ne sont pas gouvernés par des bandes incontrôlées, mais par des organisations qui ont sur place pignon sur rue et disposent d’un soutien populaire tout à fait suffisant. Si les « terroristes » avaient pu arriver à Bamako, on n’aurait pas eu un Mali « gouverné par des terroristes », comme je l’ai plusieurs fois entendu dire ces derniers jours, mais, très vite, une République islamique du Mali comme il existe déjà une République islamique d’Iran.
Bref, l’islam, c’est le Coran - et « Allah Akbar ! » à tout bout de champ. C’est à ce système-là de représentation du monde que nous sommes désormais affrontés. Un système qui n’a pas changé depuis le VIIe siècle et qui ne pourra jamais être amendé. Il est complètement périmé mais il perdure. On ne peut même pas parler de guerre des civilisations : on ne peut pas détruire une civilisation islamique qui a cessé d’exister à peu près à l’époque de la bataille de Lépante et qui n’est plus qu’un fantôme. C’est une guerre de La civilisation contemporaine (et n’y en a plus qu’une depuis deux siècles) contre un obscurantisme résultant de la misère économique et intellectuelle des pays du Sud. Aussi longtemps que cette inégalité économique ne se sera pas atténuée, cette situation des plus surréalistes pourra indéfiniment se prolonger.
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Il me semble que vous adoptez une position trop radicale quant à la religion musulmane, et ses prétendus préceptes. La religion n’est pas un concept en dehors d’une réalité et d’un temps. Elle est vécue par chacun des pratiquants, pratiquants qui, je ne vous surprendrais pas, ont la caractéristique intrinsèque d’être différents les uns des autres. Il faut admettre le fait que chacun vit sa religion et l’adapte à sa personne. Puis vous parlez du vrai Islam. Vous n’êtes pas sans savoir que le Coran est sujet à de multiples interprétations qui amènent les personnes à appliquer les préceptes issus de ce livre sacré différemment. Il n’y a pas un Islam, mais plusieurs Islam. Quant à savoir qui est un vrai musulman, si l’on part du principe que la foi est individuelle et par la même personnelle, alors personne ne peut dire qui de Pierre ou Paul ou Jacques est le plus pieux. SAUF, que l’interprétation du Coran faite par ces factions criminelles empiète sur les droits les plus fondamentaux des hommes. C’est donc là que se situe la limite de la liberté de culte. Or, il me paraît important de préciser que vous n’avez pas la même vision de l’Islam que mon voisin de palier ou celui du 7ème qui considèrent tout deux la chose suivante : la pratique de leur religions ne doit pas être antidémocratique. Il s’agit de nuancer le culte afin de s’adapter à la société dans laquelle ils vivent, et en aucun cas ils ne voudraient voir s’appliquer la charia qui ne reflète en rien l’Islam d’aujourd’hui, l’Islam tolérant que défend la très grande majorité des pratiquants. Une dernière chose, l’intégrisme religieux au Mali, n’est pas accueilli comme vous le dites, avec l’approbation des habitants qui ont connus et qui connaissent encore malheureusement la violence des mouvements extrémistes.
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@lamouchequipanse
Si je force le trait, c’est tout à fait délibérément, et parce que j’aime bien appeler un chat un chat. Il est très clair que beaucoup de musulmans en France, il y a vingt ans, se réclamaient de l’islam comme la plupart des gens qui font encore baptiser leurs enfants et se font enterrer à l’église peuvent encore se réclamer du christianisme : par tradition familiale et sans y rien comprendre. Les « chrétiens » ignorent tout du symbole de Nicée et des subtilités d’une théologie dont ils sont les premiers surpris quand on essaie de la leur expliquer. Ces sortes de croyances superstitieuses font une « religion » qui n’en est pas une, et des plus supportables dans n’importe quelle société : le doute et la foi y font très bon ménage et aucun fanatisme n’en résultera jamais. Je n’hésiterais pas, étant athée autant qu’on peut l’être, à donner de l’argent pour construire des églises et des mosquées pour ces gens-là.
Les choses deviennent préoccupantes lorsque la religion est prise au sérieux et que le poids du conformisme communautaire commence à régenter autoritairement la vie de tout un chacun et à lui imposer des contraintes imbéciles. Si vous servez de la barbaque à un chrétien ordinaire que vous avez invité à dîner un vendredi, ça ne risquera guère de le plonger dans un grand embarras, et mes élèves de lycée ne m’ont jamais parlé non plus du ramadan pour s’excuser de leurs difficultés d’attention en classe avant le milieu des années 90. Par la suite, c’est devenu constant.
Il y avait en France, il n’y a pas si longtemps, d’un côté le Coran et ses impositions, et de l’autre côté la vie quotidienne qui n’en tenait pas vraiment compte. C’est ça qu’on pourrait appeler une religion « des lumières », c’est-à-dire quelque chose qui n’est plus vraiment une religion mais un vague déisme qui reste très tolérable pour tout le monde.
Le wahhabisme, made in Arabie Saoudite, qui se répand en France à grande vitesse, est donc, je le maintiens, le véritable islam. Vous me direz sans doute que les décideurs Saoudiens qui tirent les ficelles ne sont probablement pas des saints, ne crachent pas sur le whisky et ne sont pas beaucoup moins corrompus que les « terroristes » du Mali qui veulent imposer la charia et se cachent derrière la morale hypocrite de leur islam radical pour dissimuler les pires trafics. Mais je vous demanderai s’il en a jamais été autrement lorsqu’il s’est agi d’utiliser une religion pour opprimer le petit peuple. Les papes du XVIe siècle, Alexandre VI par exemple, étaient de remarquables politiques mais certainement pas des saints.
On assiste, dans nos pays européens, à une véritable entreprise de fanatisation dont les premières victimes sont déjà, de fait, les musulmans, lesquels n’ont pas la moindre idée du processus de manipulation dont ils sont l’objet.
Il est très facile de s’en rendre compte. Récemment, en Belgique, un « Parti islam » qui venait d’obtenir deux députés et qui prétend régulièrement transformer ce charmant pays en république islamique plaidait aussi pour l’application de la charia. J’étais allé faire un tour sur le site Oumma.com. Quelques intervenants munis d’un cerveau faisaient remarquer qu’un pareil activisme constituait probablement la meilleure manière de nuire à l’ensemble des musulmans de Belgique. Très peu d’interventions soutenaient explicitement le « Parti Islam » et ses revendications surréalistes, mais chaque intervention pouvant faire l’objet d’un vote, on se rendait très vite compte que les très rares soutiens explicites recueillaient un nombre d’approbations tout à fait considérable. Si vous voulez vous faire une idée de ce type de climat, consultez donc un peu ce site. Je suppose que sur les événements actuels au Mali, ce sera très croustillant. Je n’ai pas encore vérifié.
Il n’y a pas de christianisme « modéré ». Celui que nous connaissons en dehors de Saint-Nicolas du Chardonnet n’est pas modéré, il est carrément mort. S’il n’était pas mort, si les chrétiens continuaient de croire au péché, à la virginité de Marie, à la divinité du Christ, à la parousie et à la vie éternelle, le clergé continuerait de vouloir régenter le temporel comme il l’a fait en France jusqu’à l’époque des Lumières. Pour les mêmes raisons, il ne peut pas non plus exister un « islam modéré », mais seulement un islam mort, celui qu’on connaissait en France il y a trente ans. Une femme remarquable, Wafa Sultan, qui est née dans l’islam et à fini par le fuir comme la peste, nie qu’il puisse exister un islam qui ne soit pas cette religion de haine et de violence que génèrent la plupart des pages du Coran. « C’est l’islam qui est le problème », dit-elle, et non la diversité d’interprétations plus ou moins radicales.
Ce que je pense, c’est que cette vision tout à fait réaliste des choses est en train de prévaloir. L’intervention au Mali en est la preuve. C’est une guerre contre un islam ressuscité qui ne tolère rien et qu’aucun peuple ne peut tolérer. De la Tunisie à la Turquie, si les choses continuent ainsi, c’est une énorme menace pour la démocratie et la civilisation qui est en train de se développer. Nous ne pouvons pas tolérer l’infiltration en Europe de ce type de fanatisme médiéval. On parle pour l’instant de « terroristes » ; le Président du CFCM rend même grâce à Hollande d’avoir utilisé cet euphémisme, mais c’est à peu près comme lorsqu’on parle des non-voyants pour désigner les aveugles. Personne n’est dupe.
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ROGER PEYREFITE ECRIVAIT « QUAND LA CHINE S EVEILLERA » ET BIEN C ESt FAIT ILS SONT PARTOUT raflant les terres agricoles des africains les réduisant encore plus a la misère
nos bobos ecolos parisiens y voient la main « DU GRAND SATAN US CIA » OU De LA DGSE
ils sont loin de l’invasion chinoise en afrique ET SI LES DJIHADISTES ETAIENT LEURS MERCENAIRES QUI CHASSENT LE GRAND GRAS MECHANT BLANC D AFRIQUE.........
ca tient la route car tous les grands chantiers africains ils les font....de tunis a au boswana-
à Christian Labrune
"C’est une guerre de la civilisation contemporaine (et n’y en a plus qu’une depuis deux siècles) contre un obscurantisme résultant de la misère économique et intellectuelle des pays du Sud. "
C’est juste.
Il faudrait peut-être compléter en disant que c’est la résistance de la misère, sous la bannière religieuse ( on s’accroche à ce qu’on trouve quand on se noie), à l’impérialisme qui est la cause de cette misère.
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@Dwaabala
Je suis tout à fait d’accord avec votre point de vue. Je n’ai jamais été marxiste, mais je trouve quand même tout à fait juste la définition trop souvent réduite à trois mots que Karl Marx donnait de la religion :
« La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans coeur, comme elle est l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclu. Elle est l’opium du peuple. »
Ce qui se passe actuellement au Moyen-Orient est profondément tragique. Vous n’avez sans doute pas tort de dire que c’est la conséquence de l’impérialisme occidental, encore que le Prophète ne soit pas arrivé dans les bagages des colonisateurs, mais je ne pense pas non plus que tout cela était fatal. On peut, certes, voir la forme prise par l’islam actuel comme une conséquence, mais ce sera désormais aussi la cause de futures calamités auxquelles échapperont en revanche des peuples à peu près dépourvus de religion. Avec leurs quatre « religions » qui n’en sont pas vraiment, les Chinois qui ont connu aussi l’horreur des guerres coloniales se tireront probablement plus vite d’affaire que les pays qu’on voit actuellement assujettis au fanatisme des régimes islamiques.
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Il ne faut pas confondre morale, ou moralisation, et politique.
Ni les impérialistes, ni ceux qui leur résistent ne suivent des principes moraux, pas plus que religieux d’ailleurs, malgré les drapeaux ou les symboles sous lesquels ils mènent leurs luttes.
Le constat est vieux comme la civilisation elle-même. -
@Matsada
J’évoquais plus haut ce délicat euphémisme hollandien. C’est rigolo, mais personne ne sera dupe, pas même le pauvre Moussaoui. Ce qu’il y a d’intéressant dans la situation actuelle, c’est qu’il va bien falloir, enfin, mettre en pratique cette première règle de la stratégie déjà théorisée par Sun Szu à l’époque des Royaumes combattants : savoir qui sont nos ennemis. Apparemment, les décideurs européens commencent à le savoir (sinon on ne serait pas au Mali), même s’ils n’osent encore le dire. Mais ça viendra plus vite qu’on ne le pense, et par la force des choses. La prise d’otages en Algérie est déjà plus qu’éclairante.
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non nous avons pas perdu la guerre
car nous avons des super héros comme alain Bauer-
D’accord avec l’article : la référence religieuse, employée par ces « pirates » n’est qu’un qu’un appât destiné à s’attirer la bienveillance des musulmans de base, et attirer’ tous ceux des causes perdues, si l’on excepte tous les salafistes, et autres fous de dieu, la frange radicale des intégristes, qui ne sont qu’une petite minorité, largement financés par l’Arabie Saoudite, voire le Qatar, les Emirats Arabes Unis ; étrangement « alliés » des ocidentaux (ben ma bonne dame, il faut bien faire des concessions... pétrolières..)
Bien sûr, la misère et la pauvreté sont à la racine de ce prétendu « combat de civilisation », largement provoqué par l’empire US et ses alliés occidentaux. Mais, pour dire les choses clairement, les moyens financiers des pays arabes, leur permettraient aujourd’hui largement d’éradiquer cette pauvreté et cette misère chez eux (au lieu d’acheter les pays européens par parcelles, comme le fait le Qatar, par exemple). Sauf que tous ces pays sont des autocraties, où l’argent ne profite qu’aux familles des émirs, princes, et autres pachas, qui ne désirent surtout pas que ça change, et ont beau jeu, dès lors, de désigner à la vindicte l’occident, sous couvert de guerre de religion, qui a toujours été, de tous les temps, et sous toutes les latitudes, le terreau des obscurantismes expansionnistes et dominants.
Les pirates doivent être traités comme des pirates ; mais les pays qui les financent et les arment, devraient être mis au ban de la communauté internationale, et durement sanctionnés, si ce n’était la realpolitik qui guide la marche du monde capitaliste ; avec les intérêts de ses complexes pétroliers, et le surpuissant lobby des industries d’armement.
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lamouchekipanse
« Si l’on aborde le problème du terrorisme sous un angle religieux, nous avons perdu d’avance. »
Cette phrase résume bien votre article. C’est une autre formulation du titre. Mais vous avez tort. Bougrement tort, car tout déprend de quel type de terrorisme. Tous les terrorismes ne se ressemblent que sur un seul point : le recours, par un individu ou un groupe d’individus, à la violence contre l’ordre établi, comme moyen privilégié d’action pour parvenir à ses fins.
Il importe cependant de ne pas confondre la terreur, son usage et le terrorisme. Toute terreur ne procède pas du terrorisme. Par exemple, la révolte des exploités contre les exploiteurs est un usage de la terreur qui ne peut être qualifié de terrorisme parce que cette révolte a pour finalité de supprimer l’exploitation, la spoliation, et non de l’entretenir. Par contre, l’usage de la terreur par les classes sociales dominantes exploiteuses, contre les classes travailleuses spoliées, est bien du terrorisme car cette terreur, qui a pour objet de perpétuer la spoliation, est la condition « sine qua non » de l’existence même de ces classes dominantes.
Le terrorisme a plusieurs natures et plusieurs visages. Un exemple : le terrorisme d’un gang de braqueurs de banques n’est pas semblable à celui d’un tueur en série. La motivation du premier, c’est s’emparer du pactole, du butin ; tandis que la motivation du second, c’est donner la mort successivement à plusieurs personnes. Le gang des braqueurs peut commettre un forfait sans mort d’homme contrairement à un tueur en série. Ces deux sortes de terrorisme diffèrent par la motivation, l’intention, le but et la méthode, le mode opératoire.
Les inégalités sociales engendrent le terrorisme. C’est un fait. Mais, une fois engendré, le terrorisme s’exprime et s’affirme à travers des individus, groupes et réseaux d’individus qui en deviennent des instruments, des pratiquants, des propagateurs, des gardiens et des idéologues. Les classes sociales dominantes, leurs noyaux, cercles et organisations sont autant d’exemples de la manifestation du terrorisme dans la société. Les inégalités sociales et le terrorisme qu’elles engendrent ne sont pas des phénomènes de fiction. Ce sont des phénomènes réels qui ne s’appréhendent que par leur personnification à travers des individus et groupes d’individus. Voilà pourquoi traiter des inégalités sociales ou du terrorisme qu’elles engendrent, c’est avant tout et surtout traiter des personnes qui les incarnent, de leurs comportements, de leurs idées. Sinon, c’est faire du charlatanisme.
Dans la hiérarchie des caractéristiques du terrorisme à traiter, se présente d’abord son idéologie. Trois sortes d’idéologies au moins, en tant qu’expressions du terrorisme, sont à distinguer même si elles peuvent parfois se recouper ou se côtoyer. Les idéologies économistes et les idéologies idéalistes. Les idéologies idéalistes à leur tour peuvent se classer en deux catégories : les idéologies anarchistes ou anarchisme et les idéologies mystiques ou mysticisme. Les idéologies terroristes mystiques sont des religions. La religion monothéiste abrahamique est l’idéologie terroriste mystique qui occupe la place publique mondiale. La caractéristique principale du monothéisme abrahamique est d’avoir accroché, sur les lèvres d’un personnage mythique et mystique appelé Yahvé ou Allah qualifié de dieu, la doctrine la plus élaborée du gangstérisme indo-européen moyen-oriental dans les temps anciens.
« Le terrorisme actuel n’est pas un terrorisme religieux malgré les apparences, mais résulte bien des inégalités sociales qu’exprime Armatya Sen entre ce Nord et ce Sud. ».
Le terrorisme actuellement sur la sellette dans le désert du Sahara, au Mali, est parfaitement circonscrit. Il possède un visage bien identifié, le visage arabo-maghrébin ; un prophète, Mahomet ; une doctrine, le Coran dicté par Mahomet divinisateur d’Allah ; un code de comportements, la Suna, traduction de la vie de Mahomet. Que faut-il d’autre pour que ce terrorisme doctrinaire soit religieux ? C’est incroyable l’absurdité des suggestions de certains esprits tordus.
Même si les inégalités sociales nourrissent ce terrorisme, ses ambitions, telles qu’elles sont exposées et mises en œuvre à la face du monde, sont avant tout religieuses. On l’a vu en Afghanistan, on le voit au Mali, on le voit partout dans le monde Mahométan. La préoccupation de ce terrorisme est bien d’entretenir des inégalités sociales comme au Qatar, en Arabie et autres monarchies et Etats arabes et maghrébins.
S’il ya bien un fossé social entre le Nord et le Sud, le terrorisme religieux, par sa doctrine mystique, vient cannibaliser les cerveaux pour ne pas comprendre ces inégalités. Or, sans le cerveau, sans comprendre les inégalités sociales, on ne peut efficacement les combattre. Donc, pour combattre les inégalités sociales, il faut d’abord s’assurer que le cerveau n’est pas corrompu, phagocyté par une doctrine funeste, que le cerveau est bien en place et en bonne santé. Sinon, on est inapte pour comprendre et combattre les inégalités sociales.
En réalité, prétendre que « le terrorisme actuel n’est pas un terrorisme religieux » et s’abriter derrière les inégalités sociales, c’est en fait empêcher de s’intéresser à l’Islam pour comprendre le caractère profondément nocif de cette funeste religion. C’est empêcher de comprendre que l’islam tout court, c’est le banditisme transformé en religion, le gangstérisme tirant sa justification dans le mysticisme divinatoire, le gangstérisme prétendument ordonné par Dieu. C’est défendre le terrorisme religieux islamique. C’est défendre le banditisme mahométan. On peut parfaitement en juger par les préceptes du Coran dont voici quelques spécimens :
« 18. Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t’ont prêté le serment d’allégeance sous l’arbre. Il a su ce qu’il y avait dans leurs cœurs, et a fait descendre sur eux la quiétude, et Il les a récompensés par une victoire proche
19. ainsi qu’un abondant butin qu’ils ramasseront. Allah est Puissant et Sage.
20. Allah vous a promis un abondant butin que vous prendrez, et Il a hâté pour vous Celle-ci et repoussé de vous les mains des gens, afin que tout cela soit un signe pour les croyants et qu’Il vous guide dans un droit chemin ;
21. Il vous promet un autre butin que vous ne seriez jamais capables de remporter et qu’Allah a embrassé en Sa puissance, car Allah est Omnipotent.
22. Et si ceux qui ont mécru vous combattent, ils se détourneront, certes ; puis ils ne trouveront ni allié ni secoureur.
23. Telle est la règle d’Allah appliquée aux générations passées. Et tu ne trouveras jamais de changement à la règle d’Allah.
24. C’est Lui qui, dans la vallée de la Mecque, a écarté leurs mains de vous, de même qu’Il a écarté vos mains d’eux, après vous avoir fait triompher sur eux. Et Allah voit parfaitement ce que vous œuvrez. » (Sourate 48 : AL-FATH - La Victoire Eclatante).
On peut aussi en juger par la vie de Mahomet brièvement et excellemment résumée par Daniel Martin :
« Né dans une famille pauvre du clan Hashimite, Mahomet Sans Khadija Bint Khowaylide serait resté sans doute simple chamelier et l’Islam n’aurait sans doute pas vu le jour. Khadija sa patronne de 15 ans plus âgée que lui, deux fois veuve et mère de plusieurs enfants succomba aux charmes de son chamelier Mahomet âgé de 25 Ans et l’épousa faisant de lui un notable. Cette situation matrimoniale est sans doute mal vécue. Devenu notable il peut se permettre de faire des retraites dans le désert. Vers 40 ans il fait une première expérience mystique ... Ce qu’on peut dire c’est que ce prophète analphabète va s’avérer un redoutable chef de guerre et à ce titre n’a jamais été étouffé par les scrupules humanitaires. Sans argent la petite secte initiale attaque une caravane puis avec les gens de Médine une grosse caravane venue de Gaza, 50 ou 80 morts. Maître de Médine il élimine les tribus juives 2 tribus sont chassées, la troisième les Khuraysa est proprement liquidée 500 ou 900 hommes sont décapités, les femmes et les enfants sont vendus comme esclaves. Le prophète se réserve l’épouse d’un des suppliciés La belle Rayhana. Cette tuerie montre que le prophète ne plaisante pas. La terreur et la guerre seront les meilleurs moyens d’obtenir des conversions. Pour ce qui est de la sexualité du prophète ont peut dire qu’elle est débordante une dizaine d’épouses et combien de concubines ? Aicha son épouse préférée à été si j’ose dire dépucelée à l’âge de neuf ans, donc une enfant. Lors de la prise de l’oasis de Khaybar qu’il pille il épouse une belle captive de 18 ans dont il a le jour même fait tuer le mari. ... ». (Article de Daniel Martin – Agoravox, 20 septembre 2012).
A la lecture de ces quelques exhortations coraniques et de ce résumé de la biographie de Mahomet, on comprend toute la nécessité de combattre le mahométanisme, d’abord sur le plan doctrinaire, en tant que doctrine du gangstérisme, doctrine corruptrice des mentalités. Il en est de même du judaïsme, socle du mahométanisme et du christianisme. Par cette funeste doctrine, le terrorisme abrahamique prend possession des cerveaux de ses victimes, pour faire de ces victimes, des robots programmés, téléguidés, à la disposition des gourous, des imams, khalifes, émirs, prêtres et évêques richissimes. On ne peut combattre le terrorisme religieux, sans démystifier sa doctrine. Pour désarmer le terrorisme islamique, religieux, il faut démystifier sa doctrine en mettant à nu con caractère profondément mafieux.
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Vous avez cité différents passages du Coran : en mettant en relief différents passage qui inciteraient à la violence, la haine etc.... Voici ce que dit la Bible :
« Alors l’assemblée envoya contre eux douze mille soldats, en leur donnant cette ordre : Allez, et frappez du tranchant de l’épée les habitants de Jabès en Galaad, avec les femmes et les enfants. » (Juges 21 :10)« Mais dans les villes de ces peuples dont l’Éternel, ton Dieu, te donne le pays pour héritage, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire. Car tu dévoueras ces peuples par interdit, les Héthiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens, et les Jébusiens, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a ordonné, afin qu’ils ne vous apprennent pas à imiter toutes les abominations qu’ils font pour leurs dieux, et que vous ne péchiez point contre l’Éternel, votre Dieu. » (Deutéronome 20 :16-18)Des exemples comme ceux ci ne sont pas difficile à trouver, et il serait stérile de continuer à en chercher. Il n’y a pas deux poids deux mesures Louhpi.Si l’on admet que les deux textes font preuve dans leur écrits d’un appel à la violence, il faut bien reconnaître que le terrorisme ne peut s’expliquer à partir de tel ou tel dogme. Il est bien plus réconfortant de poser l’Islam en tant que responsable, que de se poser des questions qui pourraient embarrasser plus d’un, c’est une facilité dont vous abusez -
@lamouchequipanse
Opposer une « civilisation » qui serait islamique à une autre qui serait « judéo-chrétienne » et pareillement détestable, cela n’a pas beaucoup de sens. L’occident vient sans doute du christianisme, en récupère certaines valeurs, mais ne s’en réclame guère et ne justifie plus depuis longtemps ses orientations politiques par des considérations religieuses, particulièrement en France depuis la troisième république. Ceux qui, ici, continuent à se dire « chrétiens », lorsqu’ils pensent la politique, intègrent très bien un principe de laïcité qu’avait précédé et même préparé la tradition gallicane. Le judaïsme en Israël continue certes d’inspirer les orthodoxes, mais l’Eretz Israël, ce n’est pas la totalité du monde et même pas celle d’un continent : aucune prétention à imposer le judaïsme et ses principes à l’ensemble de l’humanité. Rien à voir, donc, avec l’Oumma qui ne connaît pas les frontières, prétendrait rétablit le califat tout autour de la Méditerranée et même annexer l’Europe si possible.
Les progrès de la science et des techniques, un très haut niveau de développement économique et de prospérité ont fini par avoir raison de nos religions occidentales : l’opium de la consommation a remplacé les espérances eschatologiques. Nos religions ont appris la tolérance et le relativisme, survivent un peu comme des folklores, continuent sans doute à se concurrencer, mais à la façon des entreprises commerciales qui rivalisent pour emporter des marchés. Cela n’est plus très dangereux.
L’islam aurait pu suivre le même chemin. Il mourra aussi, bien évidemment, ce n’est qu’une question de temps, mais il devient urgent de hâter cette évolution parce que cette religion archaïque représente actuellement, dans la civilisation planétaire qui s’est imposée et qui est la nôtre, un danger pour les populations qui restent à l’écart de l’évolution, et même pour nous. Gilles Kepel, qui connaît l’islam mieux que quiconque, aurait posé récemment que ce combat contre l’islam était une question de civilisation. Je n’ai pas encore vérifié le contexte de son propos, mais même réduit à cette formulation un peu lapidaire, je le comprends très bien.
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L’article de Gilles Kepel que j’évoquais, dont j’avais entendu parler mais que je n’avais pas lu est à la page ci-dessous. J’en reproduis le paragraphe conclusif.
La conclusion de Gilles Kepel :
« Ce qui se joue au Mali n’est donc pas seulement une affaire de militaires et l’on voit que, dans les jours qui ont suivi sa survenue, la guerre a fait tache d’huile dans un grand pays voisin. Cela demande la mise en œuvre d’une stratégie internationale et la maîtrise d’enjeux de société complexes – c’est un défi de civilisation à l’heure de la mondialisation, de l’interpénétration des cultures et de la circulation accélérée des doctrines et des idéologies, des images et des vidéos, des hommes, des biens et des armes à travers les frontières. De ce phénomène le Sahel constitue à la fois la victime par excellence et le lieu d’incandescence. »
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Tout à fait, ce n’est pas un confilt de civilisations, mais d’époques : 21ème siècle contre le moyen âge (et je suis gentil). Parce que pour un conflit de civilisation, il aurait fallu qu’il y ait au moins 2 civilisations.
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@Deneb,
On ne peut pas nier qu’il ait existé une civilisation de l’islam : lorsque les premiers croisés d’Urbain II prennent Jérusalem à la fin du XIe siècle, ils sont émerveillés par un niveau de civilisation probablement très supérieur, sur le plan scientifique, artistique et architectural, à celui de l’occident chrétien, mais les quelques siècles du califat de Bagdad sont une parenthèse assez vite refermée ; plus tard, de Lépante à la fin du XIXe siècle, alors que l’occident connaît sa Renaissance puis le développement de la rationalité à l’époque classique, les Ottomans ne cessent de dégringoler. L’islam refusera l’utilisation de l’imprimerie jusqu’au XIXe siècle - cela paraît tout de même inconcevable ! -, interdisant par là tout progrès dans la connaissance scientifique, condamnant les peuples à l’immobilisme et à la misère. Entre la représentation qu’un musulman convaincu se fait actuellement du monde et celle d’un civilisé, il y a au moins mille ans de retard culturel.
C’est ce qui me rend relativement optimiste : cela ne pourra pas durer. L’espèce de guerre que l’islam prétend mener contre la civilisaton ressemble aux charges des malheureux mamelouks affrontant au sabre les canons de Napo à la bataille des Pyramides. C’est perdu d’avance. Il serait peut-être temps que beaucoup de crétins en prennent conscience : la perspective de se retrouver rapidement dans les jardins d’Allah où coulent des ruisseaux les excite peut-être, mais nous qui savons que rien de tout cela n’existe, nous n’avons vraiment aucune envie de les précipiter avant l’heure dans le néant.
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Lamouchekipanse
« Vous avez cité différents passages du Coran : en mettant en relief différents passage qui inciteraient à la violence, la haine etc.…Voici ce que dit la bible :…. »
Vous essayez de tourner en dérision le caractère mortifère du mahométanisme en particulier et du judaïsme en général. Votre ruse consiste à blanchir le mahométanisme de tout soupçon de terrorisme et à faire semblant de vous intéresser aux inégalités sociales. Vous faites comme si le mahométanisme n’était que l’enfant malheureux des inégalités sociales qu’il faudrait langer.
Or, le mahométanisme est l’une des principales idéologies ou doctrines qui, justement, prennent possession du cerveau et l’empêchent de comprendre les inégalités sociales pour les combattre. Et si le mahométanisme, dans la continuité du judaïsme, plonge les cerveaux dans l’obscurantisme, c’est pour permettre aux inégalités sociales de se perpétuer. Le mahométanisme, avec le judaïsme son socle, est le meilleur engrais qui entretient, fait pousser et fructifie les inégalités sociales. Karl Marx, le champion des luttes contre les inégalités sociales avait déjà fait remarquer que le monothéisme abrahamique est l’opium du peuple. Les monarchies et les Etats mahométans du monde islamique en sont l’illustration parfaite.
Ce n’est donc pas en minimisant le gangstérisme mahométan que vous aller convaincre de votre ferveur à lutter contre les inégalités sociales. Bien au contraire, cette ruse stupide révèle tout simplement la communion des mentalités au sein de la famille abrahamique entre les fidèles de base et les fidèles montés au front, les jihadistes. Votre ruse montre que l’abrahamisme, l’islam ou mahométanisme en particulier, sont inséparables du gangstérisme, du terrorisme et que chaque musulman, chrétien ou juif, imbu des versets du Coran, de la Suna, de l’Evangile ou de la Thora, quel qu’il soit, est un adepte du terrorisme abrahamique.
« Il est plus réconfortant de poser l’Islam en tant que responsable, que de se poser des questions qui pourraient embarrasser plus d’un, c’est une facilité don vous abusez »
Vous êtes très marrant. Si c’était réellement une facilité d’éradiquer l’abrahamisme, en particulier sa branche islamique, il y a longtemps que le paradis régnerait déjà sur la terre entière. Il n’y a que le capitalisme judéo-chrétien pour rivaliser avec le féodal-capitalisme mahométan comme responsable des calamités qui emportent l’humanité. En fait, il est plus réconfortant de se reposer sur le terrorisme mahométan et abrahamique en s’essuyant les mains sur les inégalités sociales plutôt que de s’exténuer à bouleverser les inégalités sociales et leur chape de plomb abrahamique, donc mahométan. C’est dans cette commodité que vous êtes vautré sans aucun embarras.
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