La liberté d’expression et ses limites à débattre
Dans notre devise nationale, il y aurait le mot "propriété" on serait plus sûr de sa réalité puisque sans aucun doute possible, on peut être propriétaire de plein de choses ; parfois bien curieuses : de mots, de formules génétiques naturelles, de mimiques. Du moment qu'on peut présenter une facture ou un titre d'antériorité, notre possession d'une chose ou d'un animal n'est pas discutable. Et tant qu'à faire, on va jusqu'à dire "ma mère" "mon fils" "mon patron" "ma ville" "mon pays". Le sens de propriété est large. En tous cas, pour le concept de propriété, ça va fort et sans aucune limite.
Bizarrement. Il faut dire qu'à l'époque, le Monde paraissait encore infini et les fortunes finies. On n'imaginait pas que le rapport de force allait s'inverser. Qu'en 2030, il y aura des individus pouvant acheter la Planète entière. Quid alors des Liberté, des Egalité, des Fraternité.
Concernant la liberté, alors qu'elle apparaît en lettres d'or dans notre devise, sa réalité est plus douteuse. Pour certaines choses et surtout en comparaison avec d'autres pays, elle peut sembler réelle (la liberté de voyager par exemple, qui est plus acquise ici qu'en Corée du Nord). Pour d'autres choses et surtout si on cesse les comparaisons avec d'autres pays, si l'on raisonne de manière absolue, cette liberté tant clamée peut sembler fantasmée bien plus que réelle.
Dans le concept de liberté, il y a d'office, nous le savons tous, le mur de "celle de l'autre". Tellement d'office qu'on pourrait se demander pourquoi il avait fallu phraser autour.
Dans le concept de propriété aussi devrait se poser la question du tort fait à un autre ou à tous les autres quand on s'empare par exemple de terres, de bord de mer, de sous-sol, de forêt ou d'invention. Pourtant ça passe. Il y a certes souvent des frictions et des procès sur la propriété mais son principe reste indiscutable. Si on a payé ou si on a hérité, on possède point. Il n'y a pas de limite à ce concept. Léopold II avait été propriétaire -en personne- du Congo et Benetton peut en faire autant en Argentine.
Pourquoi la notion de liberté, qui ne nuit pas forcément plus gravement à autrui que celle de propriété, surtout à notre époque où des multimilliardaires peuvent tout s'approprier, pourquoi cette notion de liberté n'est-elle pas plus fermement acquise ?
Pourquoi, à peine l'évoque-t-on, brandit-on qu'elle doit être limitée car "il y a celle des autres bla bli bla blo"
Le barrage-poncif-dogme de " la liberté des autres" empêche qu'on y réfléchisse. Ca semble tellement évident, ça saute tellement aux yeux, c'est tellement lumineux qu'il faille limiter notre liberté parce que "celle des autres" que le débat n'a jamais lieu sur ce sujet.
A se demander pourquoi on avait eu besoin d'évoquer la liberté si c'était aussitôt pour dire qu'elle était limitée à celle des autres. On n'en parlait pas avant 1789 et on savait très bien que "celle des autres". Tous les peuples du monde, de tous les temps, savent sans même y penser que la liberté de chacun est limitée par celle des autres. Ca allait très bien sans dire. Personne avant 1789 n'avait eu l'idée de faire un tel plat de la liberté pour sortir une telle banalité en queue de poisson "celle de l'autre". Il y a donc eu un tour de passe-passe en 1789 sur le sujet de la liberté. Une manipulation.
Bien sûr qu'il ne faut pas avoir la liberté de tuer par exemple, ni celle de voler. Mais ces questions du tuage et du vol sont déjà traitées par ailleurs, par d'autres lois, évidemment. Tous les peuples ont prévu des lois interdisant le meutre et le vol, sans avoir songé à brandir le concept de liberté pour autant. Alors fallait-il pondre un article brandissant la liberté mais..limitée ceci cela "celle des autres" ? Ou plutôt pourquoi a-t-il été pondu, pourquoi ce concept de liberté avait-il été présenté en néoveau d'or alors que son contenu était complètement creux ?
Qui donc a introduit le dogme "celle de l'autre" qui nous aveugle de sa lumière ? Le Sans-culotte ? Le paysan Breton de 1790 ? Le tailleur de pierre de 1792 ? Le duc Louis-Alexandre de La Rochefoucauld d’Enville a priori. Un législateur, un chef révolutionnaire. Et un chef ça a toujours le souci de contrôler la masse par le bâton, la prison et l'épée.
(Il n'étaient pas rares les aristos qui avaient trouvé le Révolution intéressante. A condition qu'Elle ne paranoïse pas sur les aristos en les pourchassant systématiquement)
Comment pourrait-il y avoir pouvoir central si d'emblée on ne limitait pas la notion de liberté avec l'argument bécon (béton et con à la fois) "celle des autres" afin de la rendre très ambigüe et d'ouvrir la voie à sa limitation par le Pouvoir ? Car c'est évidemment au Pouvoir qu'échoit la tâche de dire où se trouve "celle de l'autre". Partant de là le Pouvoir décide surtout du bridage de tous (sauf des plus adroits qui parviennent à se faufiler vers le palais et qui sont alors intégrés au Pouvoir).
C'est que pour les Bleus de 1789 (y compris les aristocrates qui s'y étaient joints), la partie n'était pas gagnée. Le risque était très grand que les monarchistes reprennent le dessus. Un quart de la France était Chouans. Il était indispensable de brandir le concept de liberté histoire de marquer qu'on devenait désormais libre, grâce à la démocratie donc, alors qu'auparavant, en monarchie, on ne l'était pas. Il fallait absolument prétendre que la Révolution apportait plus de liberté. Mais il fallait forcément un biais pour bloquer la liberté des royalistes. Il fallait donc un article offrant au Comité de Révolution la possibilité de trancher ce qu'il voulait.
(Je rappelle un fait étonnant dont j'espère qu'il est vrai. Sous Louis XIV, n'importe qui pouvait, le matin je crois, entrer jusque dans la Galerie des Glaces de Versailles et y interpeler (on peut l'écrire avec 2 L) le roi pour lui présenter quelque doléance. Attendez, le plus beau : il y avait, à l'entrée des grilles (je pense que c'était la petite grille du sud) des stands de loueurs d'épée. Ceux qui n'en possédaient pas, parce qu'ils n'en avaient pas les moyens, pouvaient en louer une afin de se présenter dignement face au roi et à sa cour. C'est dingue n'est-ce pas ?)
Tout Pouvoir, tant qu'il n'est pas vraiment démocratique, doit verrouiller et limiter d'une manière ou d'une autre les libertés des gens et, partant, restreindre du même coup leurs fantasmes.
La liberté d'agir ou d'être étant donc limitée, le Comité de la Révolution pouvait brandir une seconde fois le concept de liberté mais au sujet de la parole cette fois. Il pouvait prétendre offrir une totale liberté de parole à défaut d'offrir une totale liberté d'action. Après tout, à partir du moment où le Comité peut décapiter qui il veut, il peut très bien jouer grand seigneur en posant qu'il permet à tout le monde de s'exprimer.
Car pour parler, le Français sait parler. Il adore parler. Le temple mondial du verbe est en France, c'est la Sorbonne et la plupart des chefs ayant dirigé le Monde depuis des siècles sont, en majorité, passés par cet endroit.
Mais en fait non.
Même le bavardage a été d'emblée limité. Car tout compte fait, le parlage de travers peut aboutir à tuer la Révolution balbutiante (je rappelle que si les Bleus révolutionnaires avaient été écrasés par une attaque royaliste, ils allaient être tués. Ils étaient donc à cran et très paranos). Même la liberté de parole, à peine inscrite dans le début de l'énoncé d'une loi dite révolutionnaire, était en fait limitée dans sa seconde partie.
A croire qu'on avait annoncé cette liberté de parole à seule fin d'établir les interdictions de parler. Dans la rédaction de l'article, il fallait soigner l'ordre de présentation des choses, commencer par évoquer des notions de liberté et introduire le fer des interdits ensuite, pour donner à penser qu'ils étaient le prix qu'il fallait accepter de payer pour disposer de la Première liberté. Quelle Première liberté ? Bin celle qu'on fantasme, rien d'autre. Il n'y a pas de liberté d'opinion réelle, pas la moindre dès lors que s'impose l"Ordre public" par l'évocation de son "trouble" et que le Chef peut décider seul si trouble il y a ou pas.
En 1789, selon Wiki :
"""""""""""
articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 :
X « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. », article proposé par Louis de Castellane (1758-1837, emprisonné sous la Terreur) et Jean-Baptiste Gobel (1727 - mort guillotiné le 13 avril 1794).XI « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. », article proposé par le duc Louis-Alexandre de La Rochefoucauld d’Enville (1743 - tué le 4 septembre 1792 par des volontaires qui faisaient la chasse aux aristocrates). »
"""""""""""
Ainsi, même sur ce second domaine de liberté trompettée, c'est surtout un principe d'interdiction qui a été imposée. Le législateur de 1789 ne pouvait pas supporter qu'on puisse exprimer des idées royalistes. Il a donc d'emblée limité la droit de parole avec l'argument "trouble à l'ordre public". Cette notion forcément floue, dont seul le Chef décide des marges, peut parfaitement convenir à une dictature. La dynastie Kim de Corée du Nord peut très bien promulguer ce principe sans rien changer à ses habitudes. A partir du moment où le Chef décide où commence et où finit l'ordre public, il a la main sur tout.
En 1789, on aura donc à deux reprises brandi l'idée de liberté (en insistant sur le fait qu'elle n'était que fantasmée avant) ; on l'aura mise en vedette sur deux plans, celui de l'agir et celui de la parole mais dans les deux numéros, on l'aura finalement verrouillée, les clefs revenant au Chef.
La Cour Européenne des Droits de l'Homme, dans une jurisprudence (Cour européenne des droits de l'homme, 21 janvier 1999, no 29183/95, Fressoz et Roire c. France), a posé que :
« La liberté d'expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels, il n'est pas de « société démocratique ».
Voilà enfin une conclusion qui précise qu'on a le droit de dire des choses choquantes ou inquiétantes (jamais un Comité révolutionnaire n'aurait accepté cette formulation).
Mais hélas, cette conclusion n'invalide pas pour autant l'article 10 de la Convention Européenne des droits de l'homme (article qui prouve une implicite peur de quelque chose, peut-être d'une contre ou d'une vraie révolution ?)
Selon Wiki, cet article 10 s'adresse à tous les États membres du Conseil de l'Europe, beaucoup plus large que l'Union Européenne et dispose que :
« 1 Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n'empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d'autorisations. »(La première phrase est superbe de largesse et de confiance mais la seconde la tue. C'est toujours la seconde partie qui révèle le bâton. In cauda venenum)
« 2 L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l'intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l'ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d'autrui, pour empêcher la divulgation d'informations confidentielles ou pour garantir l'autorité et l'impartialité du pouvoir judiciaire. »(ce 2 aux reflets sécuritaires mais à fonds autoritaire, enterre le début du 1)
On retrouve donc la possibilité pour tout pouvoir, démocratique ou non, de censurer la parole (et il peut la bloquer de mille façons, par les amendes, par la prison, par le tuage...)
Les Etats sont invités à soumettre à leur autorisation les entreprises de diffusion de la parole. Et Internet en fait partie.
Une Révolution, une Terreur, un bain de sang, pour ça !
Un législateur peut fort bien s'accommoder qu'un individu dise tout ce qui lui passe par la tête. Pourvu qu'il le dise dans un désert. Tout le problème, pour un pouvoir quelconque, ce n'est pas UN individu, c'est son pouvoir de coaguler d'autres individus autour d'un projet. Le seul danger des pouvoirs, c'est la masse. Le pouvoir ne doit surtout pas se retrouver avec une masse contre lui.
Alors dire ce qu'on veut, oui, mais à condition que ce soit à personne. Seul dans une grotte on peut dire ce qu'on veut. Pas de souci.
Il y a au moins 5 niveaux de censure possibles.
- Le Pouvoir peut bloquer la parole de l'individu au nom du "trouble à l'ordre public".
- Il peut l'invalider par décrédibilisation (c'est un fou, un minable, il dit n'importe quoi).
- Il peut interdire à l'individu de diffuser (s'exprimer c'est une chose, diffuser c'est autre chose. Or dès qu'on parle à une personne, même à voix basse, on diffuse).
- Il peut interdire à l'individu ou à un groupe de former une entreprise de diffusion d'idées non autorisée (par exemple quand on tague ou quand on distribue des tracts).
- Il peut même interdire aux gens de lire les tracts.
Au fond, le législateur a sciemment oublié d'autoriser un individu à grimper sur une chaise sur la place de la Bastille ou dans un bar, pour dire tout ce qu'il veut, à qui il veut. Il a également oublié de permettre aux gens d'écouter un parleur, de se rassembler pour l'écouter.
La Liberté tant brandie en 1789 était en réalité extrêmement ténue. En gros, elle permettait essentiellement et sans limites de tutoyer qui on voulait. C'était surtout la liberté ou l'obligation d'être égal en droit avec n'importe qui, en fait avec les maîtres d'avant.
Très fort le Révolutionnaire. Il a réussi à ancrer des interdits sur le concept de liberté. Il a donné à penser que cette liberté naissait du fait de la Révolution. Et par dessus le marché, il a fait croire que rien n'était plus important que de la défendre, cette pseudo liberté.
Ouutch ! Vraiment, les Chefs Français sont très forts en rhétorique. Comme un seul homme, on s'est mis à défendre notre Liberté surgie de la Révolution alors qu'on défendait bec et ongle les fers nouvelle formule qui nous enchaînent depuis. D'où ce contat amer qu'ont fait ceux qui n'ont su que répéter en substance ce qu'avait déjà dit Manon Roland "Ô liberté, que de crimes on commet en ton nom".
Nous sommes donc partis d'un niveau de liberté déjà extrêmement bas, d'un piège sémantique ayant permis une terreur et un bain de sang et depuis, nous n'avons fait que rabaisser ce niveau.
Plus chacun de nous réclame une absolue tranquillité de la part de ses voisins, plus il rend l'Etat répressif. Plus chacun de nous porte plainte pour un oui ou pour un non, plus le Pouvoir serre la vis et plus nous nous retrouvons coincés de toutes parts. Ceux qui portent plainte parce qu'un ivrogne les a insultés (et que ça se passait avec au maximum 4 témoins) font notre prison de demain.
(Dans le cas Galliano, il y a carrément perversité de la part des victimes, à filmer et à encourager cet ivrogne à la faute. Pousser quelqu'un à la faute ou à la grosse gamelle et le filmer, c'est quelque chose qu'on voit de plus en plus et qui fait même l'objet d'une compétition implicite. Le winner est celui qui fait tomber le plus gros poisson dans le pire des pièges. C'est celui qui fait déshabiller une personne se croyant en situation intime mais qui exhibe ensuite la vidéo de cette fausse intimité sur le Net)
Il reste à débattre si le seul fait de l'augmentation démographique ne conduit pas inéluctablement à des régimes de plus en plus durs. Nonobstant une éventuelle incidence démographique, je ne vois aucune autre solution pour accéder à plus de liberté, que d'admettre que notre voisin puisse nous traiter d'enculé, de putain de sa race et de sale merde.
Vous voulez plus de liberté de parole, vous voulez que jamais Internet ne soit bloqué par un quelconque Pouvoir ? Vous devez accepter que n'importe qui puisse haranguer des gens dans n'importe quel endroit accessible au public (faire ça dans un espace privé sans la permission de son proprio, resterait interdit). Et vous devez accepter que n'importe qui puisse écouter ou lire n'importe quoi sans aucune sorte de limitation.
Il faudrait aller jusqu'à accepter qu'un type puisse, en place publique, sur le Net, balancer tout un tas de saloperies sur votre vie privée. Car se cramponner à "la protection de ma vie privée" de manière aussi névrotique qu'elle le devient, conduit forcément à la mort de la liberté. (Là on floute tout le temps les visages, on floute les voix aussi. Résultat, on peut nous intoxiquer avec des témoignages bidons)
On peut à la rigueur discuter autour d'une certaine protection de la vie privée et poser tout de même des limites (au moins sur l'âge) mais on le fera en ayant parfaitement conscience que chacune de nos exigences protectrice tendra à restreindre notre propre liberté. Si on refuse de prendre le moindre risque de se faire voler son portable, de se faire traiter de bougnoule ou de prendre un sale coup, on va à se mettre tous en prison, d'office.
Le "risque zéro" est un concept à fort pouvoir névrotique. Il peut éventuellement valoir comme ambition de qualité sur le terrain manufacturier mais il faut le cantonner là. Pour le reste, en dehors de la consommation donc, il ne faut pas le réclamer. Il faut accepter de prendre des risques et des coups sinon nous allons tous devenir complètement paranoïaques.
Mais au fait, à quoi de très important peut-elle servir notre liberté de parole ? A traiter notre voisin d'emmerdeur, notre concierge de grosse vache, notre patron de radin ou à nous défaire sans bain de sang d'un Pouvoir qui nous pourrit la vie et nous en dégoûte ?
La liberté de parole, au fond, c'est surtout surtout la liberté de parole politique, c'est celle qui permet de dire à un Pouvoir "Tes conneries, ça suffit, dégage" sans se faire matraquer, tazeriser ou tirer dessus.
Perdre la possibilité de dire ce qu'on veut du Chef parce qu'on a d'abord tenu à ce que personne ne puisse nous traiter de sale bâtard c'est un très mauvais calcul. Car le Chef, lui, il n'a pas besoin de nous insulter. Ce qui l'intéresse le plus c'est de nous prendre pour des cons et de faire des nous ses moutons de service.
21 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON