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Accueil du site > Tribune Libre > La retraite, le culot des nantis est sans mesure

La retraite, le culot des nantis est sans mesure

La retraite est de retour, avec un projet de loi en juillet et un vote au parlement, mais le gouvernement n’est pas tenu par un calendrier et il ne serait pas surprenant qu’en août il fasse voter son texte de loi, car c’est en cette période que les citoyens sont le plus attentifs aux événements chauds, mais ceux de la météo bien entendu.

Mais je ne vais pas commencer par dire du mal d’une pratique particulièrement bien rodée, au cas, où pour une fois ce gouvernement n’y aurait pas recours, puisqu’il sait déjà qu’il fera passer sa réforme de gré ou de force.

Ce n’est pas moi qui le dit mais Me Copé dans « ce soir l’on n’est pas encore couché ». Interrogé par les Erics, il a répondu qu’après avoir écouté les partenaires et laisser passer leur agitation de principe, le parlement voterait le projet de loi. Comme quoi parfois même dans ces émissions à spectacle l’on peut s’y lâcher.

Mais c’est plutôt la déclaration de Mme Parisot qui a attiré mon attention, « nous ne pouvons accepter d’autres augmentations qui grèveraient notre compétitivité » j’ai fait un feed back de 40 ans.

Un jour de 1970 je devais me rendre avec Vincent Génaud à une négociation nationale professionnelle, j’étais tout neuf, et le sujet en était le salaire binôme et la cotisation machine.

Je n’avais jamais entendu parler ni de l’un ni de l’autre, et Vincent m’annonce qu’il ne peut y assister et que je me débrouille.

Ce n’était pas bien compliqué à comprendre, le premier signifier que chaque emploi devait donner lieu à un salaire sociale, auquel s’accrochait un salaire professionnel. Chacun sait que le salaire social est devenu le smic, et que pour beaucoup il a englobé le salaire professionnel, signe d’une régression de la valeur professionnelle, et du revenu qui s’en suit.

L’autre ne déboucha que sur des refus, et c’est là le lien avec la déclaration de Mme Parisot d’aujourd’hui, la commission sociale patronale de l’époque développait déjà que c’était : « pour ne pas grever la compétitivité des entreprises » qu’ils ne pouvaient pas prélever une cotisation sur le montant des investissements liés à la production.

En 40 années ils en sont toujours au même point, l’on nous aurait menti sur leurs richesses accumulées, sur le développement des grands groupes, et celui du marché Chinois ne serait qu’une illusion.

Toutes les données montrant l’accroissement du capital au détriment du travail serait une erreur, pire nous aurions les employeurs les plus incompétents du monde où peut-être les plus menteurs.

Qu’avait d’extraordinaire cette cotisation machine, la particularité d’assurer la protection sociale des salariés dans leur substitution par la technologie de leur activité, si ce n’est plus à leur poste de travail.

 Cela consistait à regarder la technologie comme une source de progrès dans sont ensemble, comme moyen de compétitivité, comme moyen de sécurité, comme moyen de soulagement de l’effort, comme moyen de plus de production de travail source de cotisations salariales et de stabilité des régimes sociaux. Rien n’empêchait la recherche d’un ajustement, si ce n’était un dogme. Si cela avait été nous n’aurions peut-être pas constaté l’accroissement du capital au détriment de celui du travail, car la productivité de la technologie n’aurait pas servi en totalité à faire du capital.

La productivité ne peut être sérieusement contestée, non plus il ne peut pas être contesté que le choix du tout investissement, dont notre gouvernement est toujours le chantre, depuis 40 ans que le patronat s’y accroche, n’a pas dégagé suffisamment de ressources pour que les salariés pérennisent leur système de santé et de retraite, et aient tous un emploi.

Ce n’est point un problème de compétitivité, l’on ne peut avoir une industrie qui fait son profit sur le système de santé, et récupère donc l’ensemble des cotisations prélevées sur les salaires, ni un commerce qui espère dans la dépense pensions de retraites qu’il récupère aussi, ni un système bancaire qui investit les placements de l’épargne salariale en la prêtant à d’autres contre intérêt en prélevant sa part, et nous raconter que l’on ne peut ni augmenter les cotisations, ni trouver d’autres sources de prélèvement.

La question qu’il convient peut-être de se poser est : où est passée toute la richesse qui s’est construite depuis 40 ans.

L’autre argument spécieux est celui de ne pas laisser le coût de la prospérité des séniors à leurs enfants.

Ceci est intéressant à deux titre, l’un ce gouvernement dit : « l’on ne revient pas sur le système par répartition  », mais dans son discours : « il faut que les retraités paient pour leur retraite », il n’a à l’esprit que le principe de l’épargne retraite.

Décrypter cela est déjà avoir une idée du discours hypocrite de ce gouvernement, qui là encore utilisera la désinformation vis-à-vis des populations profanes, tout en limitant voire dénigrant les explications des partenaires sociaux.

L’autre, nos enfants ne sont-ils pas été heureux de n’avoir à travailler 40 heures plutôt que 60 à 70 h par semaine comme à la sortie de la guerre, sont-ils fâchés d’avoir des congés, d’avoir des biens à ne plus savoir qu’en faire, d’avoir un service de santé qui fera d’eux des centenaires.

Et avec cela ils seraient incapables de survenir aux besoins de ceux qui les ont nourri jusqu’à aujourd’hui, alors que ceux qui nous demandent de faire des restrictions termineront leur vie dans des draps de soie cousus d’or comme à l’époque des canuts.

Pour chanter Veni Creator
Il faut avoir chasuble d’or
Pour chanter Veni Creator
Il faut avoir chasuble d’or
Nous en tissons pour vous, Grands de l’Eglise,
Et nous, pauvres canuts, n’avons pas de chemises !

La représentation heureusement n’est plus la même mais l’esprit demeure, ceux qui sont gavés de pognons demandent toujours aux autres les privations.


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55 réactions à cet article    


  • leypanou 14 avril 2010 11:44

    Pour que le gouvernement revienne sur sa décision, il faut qu’il y ait vraiment un véritable rejet de sa proposition. Ce n’est pas des grèves par-ci par-là organisées par quelques syndicats de pacotille qui risquent de changer la donne. Et puis, vu la majorité au parlement, il n’y a aucune chance que cela ne passe pas.La propagande tourne maintenant à plein régime, toujours allant dans le même sens : il n’y a pas d’autre solution que l’augmentation de la durée des cotisations, tous les pays ont fait la même chose. « Ils » n’insistent jamais sur le fait que le taux d’emploi des 55-64 ans en France est l’un des plus bas en Europe (38%), et qu’une fois hors circuit après 50 ans, 45 ans même pour certains métiers, on n’a aucune chance de retrouver du travail.Quand le gouvernement dit qu’il veut maintenir le système par répartition, il faut entendre exactement le contraire. Il n’y a qu’à voir toutes les exonérations/déductions d’impôts mises en place pour inciter ceux qui peuvent à placer leurs économies ailleurs.


    • ddacoudre ddacoudre 14 avril 2010 20:40

      bonjour leypanou

      en 1974 je discutais déjà du fait qu’en fonction de l’évolution des technologies et de la productivité nécessaire dans certaines branches professionnelles des salariés seraient trop vieux à 40 ans.
       le débat est resté celui des état généraux de la sécurité sociale organisé par Chirac, alors premier ministre, permettre aux groupes d’assurances de s’approprier le marché de la santé et de la retraite.
      aujourd’hui c’est toujours vers cela que l’on poussent les citoyens, toutes les politiques de relance de l’investisement et de l’emploi ont visé à réduire le montant des prélèvement et ainsi réduire les recettes de l’assurance santé et des retraites.
      tous les impôts, toutes les charges, tous les prélèvements sont redistribués et se retrouvent à un moment ou un autres en transit dans une entreprise, et lui permet de réaliser du capital.
      c’est incroyable qu’au 21 siècle cela ne soit toujours pas su.

      le problème n’est pas l’âge et autre mais seulement l’assiette du cacul des cotisations qui n’est plus adapté à la financiarisation de l’économie de notre époque

      les gouvernant et le patronat n’ont de cesse de parler d’adaptation à la modernité des technique et des travailleurs, mais c’est aussi vrai pour les assiettes de cotisations, il faut qu’elles suivent l’évolution, nous ne sommes plus sous le keyniésanisme.
      le travail et le produit n’est plus la valeur de rentabilité capitaliste, et la prospérité de tous est un poids pour cette valeur si elle ne sert pas à spéculer.
      cordialement.


    • anwe 14 avril 2010 21:22

      On peut même dire que dans certaines branches, les CV des 40 et + se voient immédiatement mis à la poubelle...


    • frugeky 14 avril 2010 11:48

      Si le culot des nantis a une mesure : c’est le nombre des chômeurs non-indemnisés du fait de leur rapacité.
      Ah ça ira...


      • ddacoudre ddacoudre 14 avril 2010 21:27

        bonjour frugeky

        s’il n’y avait qu’eux !!

        cordialement.


      • gimo 14 avril 2010 22:20

        bonjour DD bon article
        vous oubliez que les retraites faramineuses de la hte fonction publique
        est financée par le privé !! vous dis je !!!!
        une éscroquerie en règle 
        il est temps !! de passer à l’action !!!!!


      • rocla (haddock) rocla (haddock) 14 avril 2010 11:53

        quels salauds ces américains....


        • ddacoudre ddacoudre 14 avril 2010 21:36

          bonjour rocla

          pourquoi les américains n’y sont pour rien, ils se sont seulement montré plus performant que d’autres et on fait preuve de centro américanisme, et sa population est encore plus dans la merde que nous.
           c’est pour cela que le sachant il est surprenant d’en vanter les mérites pour ses populations, pour les dominants systémiques c’est autre chose. avoir une puissance quelle qu’elle soit n’est pas blâmable c’est son utilisation qui peut faire défaut. et je ne crois pas que les derniers événement avec l’irak soit une démonstration d’un bon usage, ni la nouvelle guerre qui est entrain de se construire autour de la peur du terrorisme nucléaire.

          cordialement.


        • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 14 avril 2010 12:42

          L’auteur ne m’en voudra pas (?) de souligner une contradiction flagrante dans son billet en écrivant :

          " La question qu’il convient peut-être de se poser est : où est passée toute la richesse qui s’est construite depuis 40 ans. "

          Pour reconnaître explicitement quelques lignes plus bas que les conditions sociales se sont pourtant bel et bien améliorées depuis la « sortie de la guerre » :

          " L’autre, nos enfants ne sont-ils pas été heureux de n’avoir à travailler 40 heures plutôt que 60 à 70 h par semaine comme à la sortie de la guerre, sont-ils fâchés d’avoir des congés, d’avoir des biens à ne plus savoir qu’en faire, d’avoir un service de santé qui fera d’eux des centenaires. « 

          Cette »richesse construite depuis 40 ans" s’est pourtant traduite par une réduction du temps de travail et par une amélioration du service de santé qui contribue à allonger l’espérance de vie.

          Partant de ce constat il découle que le nombre des retraités est en augmentation par rapport aux actifs. Par conséquent, l’effort financier reposant sur ces derniers (les actifs) s’accroît au fil des années. C’est un problème démographique auquel l’ensemble des pays occidentaux est confronté. Nier la réalité de son impact sur les retraites est irresponsable.

          Partant de ce constat sans vouloir toucher à un seul des trois paramètres de l’équation des retraites que sont :

          • La durée totale du temps de travail cumulée, en heures hebdomadaires et en années d’activité.
          • Le montant des retraites.
          • Les cotisations sociales servant à les financer.

          Est un déni de réalité qui consiste à laisser aux générations montantes le soin d’assumer la dette qui leurs parents ont eu la délicatesse de leur laisser ...

          Autant dire une arrogance de gérontocrate, caste à laquelle j’appartiens par ailleurs ...  smiley


          • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 14 avril 2010 12:44

            Correction :

            « ... que leurs parents ont eu la délicatesse de leur laisser ...  »


          • Gabriel Gabriel 14 avril 2010 13:30

            Partant de ce constat il découle que le nombre des retraités est en augmentation par rapport aux actifs. Par conséquent, l’effort financier reposant sur ces derniers (les actifs) s’accroît au fil des années.

            Voilà un des problèmes majeurs ! Tout ramener aux actifs. Que faites vous des passifs qui encaissent les plus values boursières, issues de spéculation, le cul sur un chaise ? Que faites vous des bénéfices redistribués aux actionnaires ? Que faites vous du capital immobilier et artistique des protégés du bouclier fiscal ? Que faites vous des bonus, retraites dorées, parachutes en or et salaire mensuel supérieur à 50.000 € ? 


          • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 14 avril 2010 14:09

            @ Gabriel :

            « Voilà un des problèmes majeurs ! Tout ramener aux actifs. »

            J’ai parlé des « cotisations sociales servant à financer les retraites », or celles-ci reposent essentiellement sur les actifs, quels que soient leurs statuts. Si le financement ne s’effectue pas par le biais de ces cotisations, quelle(s) solution(s) préconisez-vous ? L’impôt ? L’impôt, alors que le budget de l’État est déficitaire depuis des années, que la dette publique s’accroît et que les critères de « stabilité et de croissance » (Traité de Maastricht) ne sont plus respectés ? Alors que la balance commerciale de la France est déficitaire par manque de compétitivité internationale ?
            Est-ce une « solution à la grecque » que vous préconisez ?

            Voulez-vous davantage encore augmenter la pression fiscale au risque de faire fuir les capitaux ?

            La France ne vit pas en vase clos, nous sommes dans une économie globale où la libre circulation des personnes et des capitaux font parties des réalités, ne vous déplaise.

            Certes on peut toujours opposer les dogmes à la réalité des faits. Toutefois un tel raisonnement n’est pas crédible ...


          • Gabriel Gabriel 14 avril 2010 14:56

            Mea Culpa Jean d’Hotaux,

            Vous avez raison, continuons comme cela pour que les capitaux ne s’enfuient de notre beau pays et de 10 millions de miséreux nous passerons au 20 dans une dizaine d’années. Les critères de Maastricht ne sont pas les saints évangiles et la mondialisation est subie. Elle lamine humainement et économiquement notre pays. C’est un fait établit mais nous ne sommes pas obligé de l’accepter sinon nous pourrons tous crier en crevant "Vive l’économie libérale !" Alors n’en déplaise aux libéraux purs et durs mais notre survie dépendra de notre capacité à nous protéger. Je préfère le protectionnisme économique au pillage économique des richesses par les grands groupes, leurs financiers et leurs serviteurs politiques.


          • zelectron zelectron 14 avril 2010 15:59



            Définition des pensions de retraite : c’est ce qui reste lorsque les organismes collecteurs ont tout dépensé après s’être
            grassement rémunérés.


            ps + de 400 caisses avec 400 directeurs...


          • ddacoudre ddacoudre 14 avril 2010 21:58

            bonjour jean

            ce n’est point une contradiction mais seulement ton point de vue qui fait des raccourcies.

            c’est la prospérité de l’occident qui ait aller s’investir dans tous les pays émergeants.
            il nous a fallut pres de 400 ans pour sortir des connaissance du moyen âge ce qui deviendrait nos science et nos technologies, l’écriture et l’université furent des élément fondateurs d’une école pourvoyeuse de main d’œuvre qualifié. aucun autre pays en voit de développement n’auraient pu faire des progrès significatifs depuis les années 60 si les richesses que nous avons contribué a élaborés par le capital n’avaient été s’investir chez eux.
            ce n’est pas quelque chose que je regrette, mais ce que je déplore ce sont les discours des employeurs, je ne devrais pas utiliser ce mot car beaucoup ne sont pas mieux lotis que des salariés, je dirais donc le discours des oligarchies économiques et financières, ainsi que nos hommes gouvernementaux qui les servent, nous expliquent que la compétitivité impose de se mettre aux niveaux des conditions sociales des salariés de ces pays

            notre problème je m’en explique dans le commentaire plus haut et un problème d’assiette qui n’est plus adapté au capitalisme financier d’aujourd’hui. des luttes ont imposé le prélèvement de cotisations sur les salaires auquel les employeurs étaient opposés à l’époque des assurances sociales, la loi a généralisé cela en 1945, mais nous ne sommes plus sous le capitalisme de 1945, le capital ne se construit plus par le travail et le produits, mais par la finance, il faut donc changer d’assiette de cotisation, puisqu’elle n’est plus dans le sens de la modernité.

            je respecte ton point de vue, mais il n’est construit que sur une information insuffisante.

            je crois que c’est le moment de prendre au mot notre président qui disait vouloir réformer le capitalisme, c’est un cas idéal, mais l’on se rend compte une fois de plus que ce n’est qu’un marchand d’illusion, dommage qu’elles te séduisent au point que tu les confondes avec la réalité.

            cordialement.


          • gimo 14 avril 2010 22:32

            dd

            le capital ne se construit plus par le travail et le produits, mais par la finance, il faut donc changer d’assiette de cotisation, puisqu’elle n’est plus dans le sens de la modernité

            cest ceci le drame exactement bien vu  ! DD  !!!


          • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 14 avril 2010 23:08

            @ ddacoudre :

            Merci pour le ton courtois du commentaire ! 

            S’agissant de la réforme du capitalisme, tout à fait d’accord, mais on parle ici de la réforme des retraites. Or celle-ci est urgente et ne pourra attendre une hypothétique réforme du capitalisme. Car si la France souhaite lancer une réforme du capitalisme, je lui souhaite bonne chance et surtout beaucoup de patience. Je doute fort que la réforme des retraites puisse attendre...

            Cordialement !

            @ Gabriel :

            Dans mon commentaire, je parlais du paramètre de financement des retraites « Les cotisations sociales servant à les financer », or j’aurais dû plutôt parler de « Financement des retraites » tout simplement, afin de laisser toutes les possibilités ouvertes. Toutefois, je ne crois absolument pas à un financement par le biais de l’impôt, irréaliste du fait du niveau actuel déjà très élevé des prélèvements en comparaison internationale, beaucoup trop compliqué à mettre en oeuvre (usine à gaz) ...

            Je vous parle des critères de « stabilité et de croissance » (Traité de Maastricht) et vous me répondez en les balayant d’un revers de la main :

            " Les critères de Maastricht ne sont pas les saints évangiles et la mondialisation est subie. Elle lamine humainement et économiquement notre pays. C’est un fait établit mais nous ne sommes pas obligé de l’accepter sinon nous pourrons tous crier en crevant "Vive l’économie libérale !" Alors n’en déplaise aux libéraux purs et durs mais notre survie dépendra de notre capacité à nous protéger. Je préfère le protectionnisme économique au pillage économique des richesses par les grands groupes, leurs financiers et leurs serviteurs politiques. « 

            Vous avez parfaitement le droit de contester l’économie libérale qui est loin d’être parfaite - je parlerais quant à moi du système le moins mauvais à défaut d’en avoir trouvé un autre.
            Vous préférez le protectionnisme économique ? Fort bien, dans ce cas il faut sortir de l’UE, abandonner l’euro et réintroduire le Franc. Le gouvernement pourrait ainsi dévaluer pour relancer l’économie mais pensez-vous sérieusement qu’il serait facile d’exporter en appliquant soi-même un protectionnisme économique ? Comment exporter vers des pays en se prévalant soi-même de protectionnisme ?

            Voulez-vous d’une France qui vivrait en autarcie au sein de l’Europe ?

            Par ailleurs, la dévaluation engendre de l’inflation et renchérit les biens importés, car il faudra tout de même importer ce que l’on ne peut produire soi-même : les matières premières, les produits pétroliers, etc.

            On s’éloigne du thème de l’article de »ddacoudre" qui parle des retraites ...

            En total désaccord avec vous je vous adresse mes cordiales salutations !


          • Jean-Louis Le Blais 15 avril 2010 10:32

            JEAN d’HOTAUX :

            "L’auteur ne m’en voudra pas (?) de souligner une contradiction flagrante dans son billet en écrivant :

            " La question qu’il convient peut-être de se poser est : où est passée toute la richesse qui s’est construite depuis 40 ans. "

            Pour reconnaître explicitement quelques lignes plus bas que les conditions sociales se sont pourtant bel et bien améliorées depuis la « sortie de la guerre » :

            " L’autre, nos enfants ne sont-ils pas été heureux de n’avoir à travailler 40 heures plutôt que 60 à 70 h par semaine comme à la sortie de la guerre, sont-ils fâchés d’avoir des congés, d’avoir des biens à ne plus savoir qu’en faire, d’avoir un service de santé qui fera d’eux des centenaires. « 

            C’est »bien joli", mais ça, c’est pour ceux - et uniquement ceux - qui ont encore la chance d’avoir un travail...


          • Jean-Louis Le Blais 15 avril 2010 10:34

            Quand au merveilleux service de santé qui fait de nous des centenaires, parlez-en donc au nombre croissant de gens qui crèvent d’un cancer à 40 ans.


          • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 15 avril 2010 11:24

            @ Jean-Louis Le Blais :

            Je me suis contenté de rapporter les propos de l’auteur en tentant de mettre en évidence que « toute la richesse qui s’est construite depuis 40 ans. » avait notamment contribué à améliorer l’état sanitaire de la population avec pour conséquence l’augmentation de son espérance de vie. Or l’augmentation de l’espérance de vie se traduit par un accroissement plus rapide du nombre des retraités par rapport aux actifs - on peut même parler de régression des actifs du fait des pertes d’emplois actuelles. Dans un système de « retraites par répartition » tel qu’appliqué en France, ce sont les actifs qui sont censés cotiser pour les retraités. Si le rapport retraités / actifs se modifie en faveur des premiers sans que l’on ne touche à l’un des trois paramètres de « l’équation des retraites », les prélèvements sur les actifs ne suffiront plus à verser les retraites et les comptes deviendront déficitaires. Ils le sont déjà !
            Il est donc nécessaire d’agir très rapidement.

            Il va de soi que je déplore tout comme vous la situation sur le marché de l’emploi qui devrait inciter les nantis à plus de solidarité.

            Concernant la maladie - vous parlez de personnes de 40 ans atteintes de cancer - qui frappe des gens jeunes encore, c’est évidemment dramatique avec tout ce que cela peut engendrer en termes de misère humaine, drames familiaux, situations financières, etc.
            J’en ai moi-même dans mon entourage.

            Bien à vous !


          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 14 avril 2010 12:43

            Bonjour DD,

            il y a une autre solution. Ces produits qui quittent le territoire chinois à cinq centimes d’euros et que l’on retrouve sur nos marchés à quinze ou vingt euros, soutenus par des campagnes de pub qui au niveau mondial représentent 400.000.000.000 de dollars, pourraient largement, par une taxe à ce niveau régler la note. Ainsi, ces produits à leur niveau normal de prix c’est à dire autour d’un euro en magasin autoriseraient immédiatement de ne pas avoir à ne prendre aucune réforme et assurer un pouvoir d’achat suffisant. Afin qu’elle ne casse pas, il suffit de ne pas tirer sur la ficelle, les commerçants en tête. a+. 


            • ddacoudre ddacoudre 14 avril 2010 22:17

              bonjour lisa

              tu me transportes en 1988, cette proposition a été émise sous d’autres formes, la taxe devant retourner dans les NPI comme l’on disait, afin de permettre le développement social de ces pays.

              c’était d’un cassette incroyable, j’ai le souvenir qu’un pays comme l’inde limitait même le niveau de distributions des salaires,(car des groupes pouvaient sans problèmes distribuer plus) mais cela aurait posé dans ce pays de nombreux problèmes sociaux, compte tenu de leur culture.
              souvent vu de notre fenêtre française cela parait simple. pour les retraite je pense que l’on peut modifier l’assiette des cotisations pour l’adapte au capitalisme d’aujourd’hui.
              ou alors il faut retrouver le plein emploi, et surtout virer ce gouvernement qui est à la botte du patronat financier. tu vois même parmi eux je fais une distinction. mais je peux te dire que si les autres sont dans la merde, c’est qu’il n’ont pas su s’organiser à temps pour créer leurs banques d’affaires, par cupidité, ils avaient peur que cela profite a des entreprise qu’ils auraient bien aimer absorber. cela c’est fait de toute manière et en plus ils n’en n’ont pas été bénéficiaires.
              je pense qu’il y aura du rififi chez eux, l’on en parle moins, mais j’en ai connu quelques uns, positif d’ailleurs car leur conflit consistait a tirer les petites et moyenne entreprise très conservatrice, paternaliste et ringardes.

              cordialement.


            • Gabriel Gabriel 14 avril 2010 14:58

              Calmos, faites attention vous nous faites part ici de vos tendances gauchistes !


            • ddacoudre ddacoudre 14 avril 2010 22:27

              bonjour calmos

              l’âge d’or c’est celui dans lequel nous sommes il n’y a jamais eu dans le monde autant d’argent, il y en a tellement que les rentiers ont peur pour leur intérêt et demande au population de vivre moins bien pour eux se gaver. bien sur dis comme cela c’est une caricature, pour autant il nous faut réformer le système bancaire qui pratique le mathulsianisme.

              cordialement


            • Croa Croa 14 avril 2010 23:04

              Ah oui 82, le fameux « blocage des prix et des salaires »...

              Coté salaire parfait... Aucune exception connue !

               smiley Effectivement ces pauvres patrons n’avait pas le droit d’être généreux et ont donc été contraints d’obéir smiley

              Coté prix il y a eu peu d’exception mais il y en a eu ! Cela n’a eu aucune conséquences pour les responsables.... Il est vrais qu’une libération de ceux-ci se préparait ! (Les prix étaient réglementés à cette époque. )


            • Tristan Valmour 14 avril 2010 13:53

               

              Premier point : La Norvège a créé le FPG (Fonds Pétrolier du Gouvernement) pour gérer la manne pétrolière. Une grande partie de cette manne sert à financer les retraites. Comme quoi, il est tout à fait possible de découpler la retraite du salaire. Cela demande une volonté politique. Le pétrole est en Norvège un monopole d’Etat. En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées, la finance, des grands groupes, etc. L’idée est que l’on peut découpler la retraite du salaire : c’est possible, et c’est fait ! La Norvège ne fait pas partie de l’Europe, le peuple l’a refusé par référendum.

               

              Deuxième point : la productivité a considérablement augmenté, via l’automatisation. L’automatisation détruit plus d’emploi qu’il n’en crée. Ce n’était pas vrai autrefois, ça l’est aujourd’hui.

               

              Troisième point : la concentration de l’activité économique aux mains d’entreprises de plus en plus importantes tue l’emploi au regard des TPE/PME. Tout ça, pour enrichir une minorité.

               

              Quatrième point : on ne peut pas comparer une retraite à 700 €/mois avec une retraite à 5000 €/mois. Les chiffres annoncés ne sont jamais détaillés et ne reflètent pas les disparités. Je gage d’autant plus que le retraité qui émarge à 700 €/moi mourra 10 ans avant le second.

               

              Cinquième point : au nom de la concurrence internationale, on ne peut pas augmenter le coût du travail. Cela est vrai. Mais pourquoi ne pas revoir le principe de la concurrence internationale ? Je pose là une vraie question qui ne comporte pas en soi de réponse ; c’est juste une interrogation.

               

              De l’argent pour financer les retraites et le reste, il y en a. Il est juste vampirisé par une oligarchie. Je ne parle pas de celui qui a mérité ses 2 millions d’euros. Je parle de ceux qui ont bien plus. Il faut un bouclier fiscal qui empêche de détenir de trop grandes fortunes. Elles parasitent l’économie.

               

              Conclusion : la retraite est certes un problème de démographie, mais pas seulement.

               


              • xa 14 avril 2010 18:17

                Concernant la Norvège.

                1) l’essentiel de la retraite est financée par les cotisations salariales et patronales. Le FPG abonde le système pour compenser le manque de cotisations. C’est ce que certains proposent en France : un maintien du système des cotisations, et un complément sur le budget de l’Etat (à charge pour l’Etat de s’améliorer)

                2) l’age légal de la retraite est de 67 ans. L’âge minimal de départ est de 62 ans sous réserve d’avoir ses 40 annuités complètes de cotisations. Les salariés ayant commencé à 16 ans sont de fait contraint de travailler 46 ans pour avoir droit à leur retraite.

                3) l’âge moyen de la retraite est de 64 ans.

                4) le taux d’emploi des plus de 55 ans oscille entre 65 et 70%


              • ddacoudre ddacoudre 14 avril 2010 23:19

                bonjour tristan

                pourquoi pas, le capitalisme a évolué le capital ne se fait plus par le travail mais par le marché financier, or nos retraites reposent sur le rapport du travail, ce rapport et dépassé, nous ne sommes plus en 1945, il faut donc modifier l’assiette, ou alors assurer le plein emploi, et a mon sens il est plus facile de changer d’assiette que de retrouver le plein emploi.

                il existe des intenses internationales CISL, le BIT, mais ils ont si peu de moyen qu’ils ne font qu’illusionne le Bit est essentiellement consultatif, de plus en Europe en 53 ans nous n’avons même pas pu élaborer une convention sociale européenne, ce qui permet au patronat de délocaliser à souhait comme le fait par exemple renault.

                d’autre par l’automatisation a plus détruit d’emploi que ce quelle en à créer l’activité industrielle tourne autour de 25 à27% depuis 1850, bien sur la population n’est plus la même,mais dans le même temps les service sont passé de 27% à 73%, et ce n’est pas le produit de l’automatisation mais du crédit.

                cordialement.


              • gruni gruni 14 avril 2010 14:03

                @ ddacoudre.

                Au grand Jury Mme Parisot déclare que l’emploi des quinqua en France est l’un des meilleurs d’Europe, je demande à voir.
                D’autre part à aucun moment elle ne suggère un autre mode de financement de la branche vieillesse sauf la capitalisation ( pour ceux qui pourront ) . Un mur cette femme .

                Salutations.


                • ddacoudre ddacoudre 14 avril 2010 23:30

                  bonjour gruni

                  Mme Parisot représente la branche financière du patronat, d’où si tu te souviens du clach avec Uimm. qui durant de nombreuse années à remplie les cabinet des ministère de ses membres.

                  elle a renoué avec la première tentative des assureurs aux états généraux de la SS en 1977 mis en place par Chirac, où les compagnie d’assurance proposaient ses services lucratif par capitalisation.

                  cordialement.


                • cmoy patou 14 avril 2010 14:51

                  @ddacoudre,
                  Vous citez les canuts que l’on devrait beaucoup plus connaître car a l’évidence on s’y croirait :
                  La société existe pour le bénéfice des hommes, et non les hommes pour le bénéfice de la société. "
                  H. Spencer
                  http://life-in-the-dead.over-blog.com/article-les-canuts-47433082.html

                  Oui, y’en a marre de cette conception de la politique , en France . ...Ce ne sont plus des élus du peuple , bien qu’ils en donnent l’impression ! ....
                  http://life-in-the-dead.over-blog.com/article-tous-pourris-47052590.html


                  • chapichapo 14 avril 2010 17:53

                    les meme canuts qui detruisirent les premier metier a tisser mecaniques ?

                    super beau model. On devrait faire comme l’inde d apres guerre, coller un rouet sur le drapeau, bloquer tout progres industriel et attendre paisiblement de crever de faim.


                  • anwe 14 avril 2010 21:30

                    Ils détruisirent les premiers métiers car ils ne supportaient plus que les enfants se fassent écraser par le chariot quand ils passaient sous le métier pour dénouer les fils de soie...


                  • ddacoudre ddacoudre 14 avril 2010 23:35

                    bonjour patou

                    rien a rajouté merci de ton commentaire.

                    cordialement.


                  •  C BARRATIER C BARRATIER 14 avril 2010 15:47

                    Il est toujours temps d’entrer en résistance. La solidarité est le principe premier (article 1 du code de la sécurité sociale) de notre République, et nous visons encore dans l’héritage des lois de 1945 appuyées sur le programme du Conseil national de la Résistance en matière de santé et de retraite.

                    La retraite est du salaire, et à ce titre les salariés peuvent être protégés par le droit, jusqu’à l’arbitrage de la Cour européenne de justice, qui leur a dernièrement donné raison par exemple pour l’égalité en bonifications de retraites pour les hommes et pour les femmes, prenant en compte le nombre d’enfants élevés. Le support juridique de la décision fut le fait que la retraite est du salaire, et qu’il y a égalité Hommes/femmes en matière de droit salarial.Nous avons donc de solidas points d’appui pour défendre le concept RETRAITE= SALAIRE intouchable.

                    Certes, par la volonté des rédacteurs libéraux des traités européens, et des traités de l’organisation mondiale du commerce, un boulevard a été ouvert pour la concurrence entre les états afin d’obtenir un nivellement par le bas en matière de social (comme de fiscalité). Seule une reprise en main politique des gouvernements par rapport à ces nouvelles lois mondiales peut encore sauvegarder la solidarité face aux puissants promoteurs assuranciels d’individualisation de l’assurance santé et de la retraite.


                    Les salariés sont spoliés d’après tous les chiffres officiels. Il y a 15 ans, 72 % du produit Intérieur Brut allaient à la masse salariale comprenant les cotisations retraite et santé. Aujourd’hui seulement 59 % du PIB va à la masse salariale. On sait où est parti le reste.

                    Quant au nombre de salariés par rapport au nombre de retraités, c’est un faux problème à cause de la productivité d’abord, et ensuite en termes de partage de la richesse produite. Les retraités reçoivent en gros 70 % de ce qu’ils recevaient en activité, ce qui veut dire que dans le partage du PIB, plus ils sont nombreux, moins ils consomment des parts entières du PIB (petites parts de 70 % des parts normales). Plus il y a de petites parts, plus les parts normales devraient être grosses à PIB stable. Les mêmes qui nous disent que ce n’est pas possible sont ceux qui disent que le PIB va encore augmenter et qu’ils raisonnent sur la base d’un effectif stable de la population. notre taux de fécondité ne permet pas tout à fait le maintien de l’effectif national. Si on fait appel à des immigrés, ce ne sont pas des retraités qui vont arriver...

                    Bref on nous ment pour que les Français prennent des fonds de pension qui vont rapporter gros aux PDG des assurances...


                    • ddacoudre ddacoudre 15 avril 2010 00:04

                      bonjour barratier

                      oui je pense que les citoyens sont pris pour des benêts par les faiseurs d’opinion, mais ils ont montré durant les dernières élections qu’ils ne sont pas si benêts que cela.
                      merci pour ton éclairant commentaire.

                      cordialement.


                    • ZenZoe ZenZoe 14 avril 2010 16:29

                      Pour les cotisations : tout le monde cotise un même pourcentage de tous ses revenus, selon le même calcul.
                      Pour les pensions  :
                      1) une partie venant de la collectivité. Tout le monde a pareil, exactement. Privés, fonctionnaires, sénateurs, députés-maires, cheminots etc. Un même montant permettant de vivre décemment sans avoir besoin d’aller faire des ménages ou vendre du bric à brac d’occasion sur les marchés - mais pas plus haut que, par exemple, 1500 euros mensuels. Pas de cumul non plus.
                      2) une partie venant de sa propre épargne, en option. Cette partie est au choix. On y met ce qu’on veut, quand on peut, en toute connaissance de cause. On peut imaginer la création d’un fond de retraite spécial garanti par l’état. A mon avis, trop compter sur la collectivité pour tout devient de plus en plus aléatoire et périlleux. Mieux vaut réapprendre à gérer sa vie soi-même.


                      • la_gata la_gata 14 avril 2010 18:22

                        il y a des pays ou vous avez le choix :
                        - cotiser pour la caisse de retraite de l’état
                        - cotiser pour une caisse privée
                        - ne pas cotiser du tout
                        à l’époque étant étrangère et sachant que je n’allais pas finir mes jours dans ce pays , j’avais choisi de ne pas cotiser du tout et avoir mon salaire en entier , pendant 10 ans j’ai mis pas mal de sous de coté et maintenant en regardant en arrière je me dis que j’ai bien fait. cette argent je l’ai investi dans l’immobilier , certains de mes collègues de l’époque avaient investi en caisses de retraite privée que sont tombé en faillite et n’ont ete remboursées que dans une petite partie de leur investissement . c’est clair il y a des autres qui n’ont pas eu le moindre problème jus q’ à présent .. et pour ceux qu’ ont cotisé pour l’etat .. bon .. ils auront une petite retraite mais sauf que l’état tombe en faillite , au moins verront ses sous a partir des 60 ..


                      • ddacoudre ddacoudre 15 avril 2010 00:12

                        bonjour zenzoe
                        tu soulèves un vieux problème qui c’est rencontré dans la détermination de l’allocation chômage.

                        la prestation versé doit permettre a celui qui la reçois de pouvoir demeurer au niveau social qui est le sien, mais il y a de niveau sociaux où ce qui reçoivent leur retraite ne peuvent même pas la dépenser.
                        il y a des postes ou ceux qui les occupent en fonction de leur gain et de leurs activité, ne devraient plus être des salariés.

                        cordialement.


                      • PtitLudo PtitLudo 14 avril 2010 17:17

                        Quelques mots clefs pour comprendre ce qui va se tramer dans les prochains mois :
                        - Chômage retraite
                        - Plein emploi retraite
                        - NAIRU
                        - TINA (There Is No Alternative)
                        - Guillaume Sarkozy

                        Faire les recherches sur google puis recomposer le puzzle ainsi obtenu. Et là, miracle, tout s’éclaire !


                        • ddacoudre ddacoudre 15 avril 2010 00:13

                          bonjour ludo

                          je regarderais cela.

                          cordialement.


                        • Yohan Yohan 14 avril 2010 19:37

                          J’ai toujours pensé que l’on ne cotisait pas assez pour la retraite et j’étais de ceux qui voulaient bien cotiser plus.
                          Sauf que...., je n’ai pas pas vocation à me faire tondre vu que je cotise pour ceux qui sont à la retraite en ce moment et non pour ma pomme. N’’ayant aucune garantie que ceux qui vont me suivre pourront toujours mettre plus au pot pour alimenter la mienne (future), le système actuel de solidarité générationnelle est donc biaisé.
                          De plus, lorsque les caisses étaient encore bien dodues, elles ont préféré jouer les cigales en offrant des voyages et des cadeaux à des corporations n’ayant pas cotisé ou voulu cotiser normalement (indépendants, commerçants, agriculteurs, artisans,...).
                          Enfin, d’autres caisses vivent à crédit sur le citoyen, comme celles des fonctionnaires, qui en donnent plus qu’elles ne prélèvent.
                          La générosité a bon dos, quand c’est sur notre dos, sachant que certaines retraites sont grasses comme celles des régimes spéciaux, celles de nos députés, leaders syndicaux compris. Pour l’égalité, on est donc très loin du compte

                          Moralité : Que les députés et les hauts fonctionnaires et les hauts dignitaires syndicalistes montrent l’exemple, et on pourra alors accepter d’être tondu un peu plus


                          • ddacoudre ddacoudre 15 avril 2010 00:18

                            bonjour yoan

                            ce que tu dis existe, mais nos difficulté ne viennent pas de cela ce serait plus simple si c’était le cas.

                            cordialement.


                          • ddacoudre ddacoudre 15 avril 2010 11:59

                            bonjour calmos

                            non tu n’as pas tout compris.

                            Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.

                            Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.

                            De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers. L’histoire de l’impuissance collective a conçu des maîtres plutôt que des guides. Le reconnaître ne la rend pas irréductible ; et si le code civil a analysé en 1804 la « marchandisation » de la force de travail comme du « louage de service », donc du marchandisage, je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des événements culturels (développement des sciences) qui nous permettent de concevoir notre activité de travail complexes entre adultes culturalisés, comme une relation humaine, et non un conflit d’intérêt.

                             

                            Cela naturellement nécessite une approche plus éducative de ce que j’ai appelé le « collectivisme fractal », ou entreprendre avec les autres.


                            cordialement.


                          • dupont dupont 15 avril 2010 11:04

                            Ce qui est bien avec les gens de gauche, c’est qu’ils ont une réserve financière inépuisable : les riches. Il manque juste une définition du riche, sachant que l’on est toujours le riche de quelqu’un. On pensait que la lutte des classes en avait pris un coup dans l’aile, ben non, ça marche encore au vu des commentaires, ça fédère et ça reporte le problème sur les autres ce qui évite toute remise en cause personnelle.
                            Alors en apéro, Quelque chiffres :
                            en 1950 espérance de vie : Hommes 63 ans Femmes 69 ans
                            en 1970 espérance de vie : H 68 ans Femmes 76 ans
                            en 2009 espérance de vie : H 78 ans Femmes 84 ans (source INSEE)
                             Frais de santé :
                            en 1950 : 2.5% du PIB
                            en 2005 : 8.8% du PIB (source santé.gouv.fr).
                            De mémoire : 
                            en 1950 : 15 jours de congés et semaine de travail entre 44 et 48h
                            en 2010 : 5 semaines de congés et semaine de travail de 35h.
                            en 2040 (?) : 1 cotisant pour 1 retraité environ.
                            Comment peut-on au vu de ces quelques données, soutenir que le problème est simplement un problème d’assiette ? Cela relève de l’aveuglement idéologique ou de la mauvaise foi.
                            La seule chose certaine, c’est que tout le monde ment : les politiques, les syndicats et les patrons. Mais certains mentent plus que d’autres et la Gauche est la grande gagnante. Faire croire au peuple que l’on va s’en tire avec une pirouette et sans rien changer, relève du tribunal populaire.
                            Quant à la droite qui veut faire passer des « trucs en douce », faut qu’elle arrête de prendre le s gens pour des imbéciles "quoi que...).
                            Pour le reste syndicats et patrons, on sait à quoi s’en tenir.

                            Alors que faire :
                            Mettre comme cité plus haut TOUS les citoyens sous la même formule de calcul (TOUS), revenir sur les avantages exceptionnels accordés à certains (régimes spéciaux / élus notamment).
                            Fixer un plafond de retraite par répartition .
                            Inciter les placements personnels (il est de fait qu’en fin de carrière, les anciens sont plus souvent détenteurs de capital sous forme de placements ou d’immobilier)
                            Cesser de présenter le travail comme une activité nocive.
                            Adapter les fins de carrière.
                            Et enfin, d’une manière générale arrêter de crier au misérabilisme dans notre pays, ne serait-ce que par respect pour ceux qui meurent de faim dans le monde.


                            • jako jako 15 avril 2010 11:15

                              Mr Dupont, que de chiffres !
                              Sur l’explosion des frais de santé, il faut regarder côté Medecins/labos ainsi que vérifier pourquoi un lit d’hopital coute si cher.
                              Pour la durée moyenne de vie (on ose même parler d’espérance...), il faut zommer les chiffres car , comme je l’ai déja dit le terme « la moyenne » devrait être banis des stats sur l’humain.
                              Si on fait la moyenne on va constater que la durée de vie augmente (comme la masse salariale...) mais si on affine on verra que les « pauvres » meurent toujours aussi jeune 
                              les autres le contraire.
                              De plus cette allongement de la durée de vie va bientot atteindre un maximum et donc presque stagner.
                              Pour moi les vrais chiffres à donner c’est le nombre de cotisants et le montants de celles-ci car les travailleurs « pauvres » cotisent peu et sont de plus en plus nombreux. 


                            • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 15 avril 2010 11:45

                              @ dupont :

                              Vos chiffres ne sauraient être démentis, sauf par ceux qui sont dans le déni de réalité. C’est inquiétant pour la démocratie ...


                            • ddacoudre ddacoudre 15 avril 2010 12:03

                              bonjour dupont

                              je ne conteste pas tes chiffres et je n’ai rien contre les riche a qui je ne veut pas prendre un centime, mais je ne veut pas qu’eux m’empêche de créer de la monnaie quand j’en ai besoin pour progresser.

                              tous tes chiffre tu poursuis le circuit jusqu’au bout et tu verra qu’ils font la richesse de tous ceux qui vivent de cela a commencer par l’industrie chimique pharmaceutiques etc .etc.

                              cordialement


                            • dupont dupont 15 avril 2010 12:17

                              Vous avez raison Monsieur Jako, méfions-nous des moyennes :
                              Si dans un couple Monsieur a la colique et Madame est constipée, ça ne fera jamais un couple en bonne santé !
                              Merci de nous communiquer les chiffres qui vous intéressent et particulièrement ceux concernant les pauvres qui meurent 10 ans (?) avant les autres et les explications scientifiques qui corroborent ce chiffre : penibilité du travail, tabagisme, régime alimentaire...
                              Pour info le travail ne représente que environ (sauf pour postes à responsabilité, % plus important) que 18% de notre temps de vie. Comment être sûr que les 82% autres ne sont pas plus néfastes à notre espérance de vie ?
                              J’attends... 


                            • jako jako 15 avril 2010 12:54

                              Monsieur Dupont, je ne conteste pas les chiffres eux même mais je pense qu’il faut les eclairer différement. Mais bon en acceptant que la durée de vie (meme si c’est une moyenne) augmente je voudrais aussi connaitre l’impact de l’effondrement des cotisations , parce que dire « on augmente la durée de cotisations de deux années » ne suffira pas deux ans plus tard on serra à nouveau devant le problème


                            • jako jako 15 avril 2010 15:43

                              Monsieur Dupont, pour ce que j’affirme sur la durée de vie qui va de plus en plus stagner, il y a un livre de Claude Aubert là dessus c’est dû à deux choses , on atteindra difficilement les 450 ans comme Moise :) et la malbouffe notament chez les jeunes, voire aussi le site de l’Ined/Insee


                            • ddacoudre ddacoudre 15 avril 2010 12:08

                              je ne conteste pas tes chiffres et je n’ai rien contre les riches à qui je ne veux pas prendre un centime, mais je ne veux pas qu’eux m’empêche de créer de la monnaie quand j’en ai besoin pour progresser.

                              sur la base de tous tes chiffres tu poursuis le circuit jusqu’au bout et tu verras qu’ils font la richesse de tous ceux qui vivent de cela, à commencer par l’industrie chimique, pharmaceutiques etc .etc..

                              un jour le modèle avec lequel l’homme préhistorique fabriquait ses silex ne fut plus adapté a son nombre ni a ses besoin alors il en a changer, tandis que d’autres énuméraient la quantité qu’ils avaient fabriqué et qui était incontestable.

                              cordialement.

                              cordialement


                              • dupont dupont 15 avril 2010 12:19

                                Donc, on supprime tout ce qui produit et on retourne à la chasse, à la cueillette et au troc...CQFD.


                              • FYI FYI 15 avril 2010 12:57

                                « où est passée toute la richesse qui s’est construite depuis 40 ans. »

                                C’est le maître mot, la spolation des richesses d’un pays par cette oligarchie financière ...

                                Et vous remarquerez que ça fait 40 ans que la même voyoucratie est au pouvoir à se relayer pour affaiblir petit à petit le peuple, c’est indécent.

                                Même période qui met fin aussi à la souveraineté monétaire, si ce n’était pas voulue en tout cas on ne s’y prendrait pas autrement.

                                Normallement une Nation souveraine et légitime n’affaiblit pas son peuple en le ponctionnant d’impôt car la monnaie financerait les besoins du peuple et donc de l’Etat sauf en période dite de guerre.

                                Tout n’est qu’escroquerie depuis 1914, date de la création de l’IR, ensuite vint la bombe nucléaire qui affaiblit les peuples la TVA en 1974, bref mettez tout le puzzle en fonction des dates et vous comprendrez...

                                La morale de l’histoire, le pouvoir n’est pas à prendre mais à détruire, voter c’est abdiquer !

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