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Accueil du site > Tribune Libre > La Sécurité sociale française est-elle un monopole ? Chapitre (...)

La Sécurité sociale française est-elle un monopole ? Chapitre 2

Les Français sont persuadés d’avoir le meilleur modèle social au monde. 

C’est une véritable « légende bonbon rose » qui s’est construite autour de la Sécurité sociale française, et particulièrement autour de l’assurance maladie, ce système « que le monde entier nous envie », paraît-il. 
 
Cependant, quand on examine de près les mythes sur lesquels repose la légende de la Sécurité sociale française, on trouve une réalité bien moins reluisante...
 
Cet article fait suite au chapitre1 passé sur Agoravox : La Sécurité sociale française est elle un monopole ?
 
Mythe 1 : la Sécurité sociale est un acquis social plébiscité par tous les Français
La réalité :
Instaurée de façon autoritaire en octobre 1945 sous l’influence du Parti communiste et des syndicats, destinée à remplacer les assurances sociales privées qui existaient auparavant (dont un certain nombre seront nationalisées), étendue progressivement à presque toute la population, elle n’a jamais été confirmée par le suffrage universel. Ce n’est donc en rien un « acquis social », et elle n’a jamais été plébiscitée par quiconque.
On peut parler en ce qui concerne la Sécurité sociale de « coup d'État », car les ordonnances de 1945 relèvent du non-droit (en mai 1946, la proposition de Constitution de la IVe République est rejetée par référendum ; il y a un « trou » constitutionnel sur la période 1945-1946). Un précédent avait été créé en 1941, par le régime de Pétain, qui détourne alors les provisions des assurances sociales vieillesse pour les donner aux "vieux travailleurs" : c’est l’origine des retraites par répartition.
 
Mythe 2 : la Sécurité sociale, c’est l’État
La réalité :
L’organisation de la Sécurité sociale est par construction indépendante de l’État. Le Code de la Sécurité sociale est juxtaposé à la Constitution. Les Caisses, l’URSSAF sont de droit privé (comme des mutuelles qu’elles sont en réalité), avec mission de « service public ».
Il n’y a pas en France d’assurance maladie étatique comme dans certains pays. Une assurance maladie étatique aurait au moins l’avantage de fournir une couverture minimale dont les coûts seraient maîtrisés, tout en laissant par ailleurs le mutualisme et l’assurance privée se développer librement et couvrir la grande majorité des personnes.
Cependant, on peut parler d’étatisation rampante de l’assurance maladie durant ces dernières années. L’exécutif des Caisses est désigné par le gouvernement, Les représentants aux conseils d'administration sont majoritaires de régimes spéciaux les comptes de la Sécurité Sociale sont formatés par le ministère avant d’être présentés au Parlement (censé exercer un contrôle), et la fixation des taux de cotisation échappe aux partenaires sociaux. L’État fixe le prix des médicaments, la rémunération des médecins, leur numerus clausus, décide de l’agrément des cliniques privées...
Il y a par ailleurs un grand nombre d’organismes de nature juridique différente mais dits « de sécurité sociale » : on compte plus de 1 000 organismes différents (les caisses à elles seules comptant plus de 100 000 employés), et même un « musée de l’assurance maladie » et un « Comité d’histoire de la Sécurité sociale », sans parler des « Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie », « Haute autorité de santé ».
 
Mythe 3 : Grâce à la Sécurité sociale, le système de santé français est un des meilleurs au monde
La réalité :
Le système de santé n’a rien à voir avec la Sécurité sociale, qui n’a jamais soigné personne, et qui se contente de « gérer » des flux monétaires, en prélevant les uns et en indemnisant les autres. Le progrès technique en matière de médecine n’est pas de son fait, pas davantage la compétence du personnel médical.
Le système de santé français n’est pas le meilleur du monde (voir le scandale du sang contaminé dans les années 80, ou la canicule de 2003), mais s’il était aussi mal en point que la branche maladie, et aussi fossilisé que l’organisation de la Sécurité sociale, on pourrait légitimement s’inquiéter.
Il y a heureusement un système de santé privé plus efficace et moins coûteux que le public. Les médecins (autres que ceux de l’hôpital public) ne sont pas des fonctionnaires, bien qu’ils soient de plus en plus prisonniers (volontaires) des contraintes que leur impose l’organisation de la SS (depuis 1971 le « conventionnement » les oblige à pratiquer les tarifs SS), tout comme les « assurés » assujettis.
Le système de santé français, est de plus en plus menacé dans son ensemble par la SS, « assureur public », qui n’a pas d’autre moyen pour essayer de contrôler les dépenses que de limiter l’offre de soins en imposant règlementation sur règlementation (dossier médical personnel, dispositif de médecin traitant, parcours de soins, plafonds pour les dépenses de santé, ticket modérateur, CSG, CRDS, etc.). On peut d’ailleurs noter que ces contraintes ne sont pas conformes à l’ordonnance du 19 octobre 1945, qui énonçait le principe selon lequel le patient aurait le libre choix absolu du praticien, les honoraires de ce dernier étant fixés par entente directe avec le médecin.
 
Mythe 4 : La Sécurité sociale assurance maladie est universelle : tout le monde y a droit
La réalité :
Ceux qui ne cotisent pas n’ont droit à rien.
En pratique, soit les non-cotisants ont suffisamment de moyens (diplomates, rentiers, inactifs...) et peuvent se payer une assurance privée à un prix intéressant (bien moins cher que ce que paie un assujetti à la SS) ; soit ils sont trop pauvres et peuvent bénéficier (sous certaines conditions et pour un certain temps) de la CMU (Couverture maladie universelle) instaurée en 2000.
Une particularité de l’assurance maladie française est d’étendre sa couverture à ceux qu’on appelle les« ayants droit » du cotisant (les enfants, le conjoint), qui en bénéficient sans devoir cotiser en contrepartie (ce qui n’est pas le cas avec les assurances privées). Ce système faussement généreux fait donc payer à la collectivité les choix personnels des couples (j’ai le "droit" d’avoir des enfants, et la société "doit" s’occuper d’eux). Il explique une partie du déficit (pour un seul cotisant, il peut y avoir un grand nombre d’ayants droit).
 
Mythe 5 : Cotiser est une façon de faire preuve de solidarité, cela permet à ceux qui n’ont pas les moyens d’être quand même couverts, grâce à la CMU.
La réalité :
La CMU n’est pas prélevée sur les cotisations sociales, mais de l’impôt. Cotiser ne vous rend donc pas « solidaire » envers les plus pauvres. La CMU, d’invention récente, est comparable aux systèmes américains Medicare et Medicaid, plus anciens.
 
Mythe 6 : La Sécurité sociale a permis à une large population de se soigner.
La réalité :
Cette affirmation est une pétition de principe qui fait fi de la réalité historique.
Historiquement, les médecins ont toujours soigné même ceux qui n’avaient pas de ressources pour payer leurs honoraires. Le serment d’Hippocrate le prévoit : « je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera ». Dans le passé, il n’y avait pas de tarif conventionné : les médecins adaptaient leurs honoraires aux moyens de leur patient, ils pratiquaient ainsi une solidarité directe au niveau le plus proche du terrain. Vous pouvez relire tout Zola, vous ne trouverez pas d’exemple d’un médecin qui ait refusé des soins à un malade sous prétexte que celui-ci ne pouvait pas payer.
 
Mythe 7 : La Sécurité sociale (assurance maladie) est moins chère.
La réalité :
La gratuité n’a pas de prix, ou plutôt : elle coûte très cher !
Cette « gratuité » de l’assurance maladie (hors vieillesse et accidents du travail) coûte aujourd’hui plus de 13 % du salaire complet, loin de son chiffre initial de 1945, qui représentaient le total assurance maladie + assurance vieillesse + assurance accidents du travail). Notons que pour certaines catégories d’assurés privilégiés (fonctionnaires, salariés SNCF...) les cotisations sont plus basses.
Une assurance maladie privée offrirait les mêmes prestations pour beaucoup moins cher, même pour un smicard.
Le coût de l’assurance maladie pour un salarié smicard, (SMIC au 18/02/2013 :1 425,67 Euros) Le total des charges santé retenues d’assurance maladie est de 302€.
Aujourd'hui, le salaire brut de brut complet est autour de 2 196 Euros. La part prélevée pour l’assurance maladie en représente plus de 13 %. Notez qu’on n’a pas tenu compte des cotisations d’assurance maladie complémentaire (mutuelle), versées également par l’employeur, qui augmente encore le montant prélevé.
Le total des retenues dues à l’assurance maladie seule sur l’année est de 302 x 12=3624 Euros.
Or il y a des assurances santé privées moins chères, même dans le cas du smicard !
Par exemple, la compagnie anglaise Amariz, qui assure des prestations équivalentes à la SS française (http://www.amariz.fr), propose un contrat avec le tarifs suivant (moyenne en fonction de l'age) de 2000€ à l'année pour une assurance identique 100 % sur base du tarif de convention SS). C'est une assurance santé, vous ne pouvez être radié même en cas de maladie grave.
La comparaison est d’autant plus favorable aux assurances privées que le salaire de l’assuré est élevé (puisque la prime est fixe et non proportionnelle au salaire). Pour un cadre ou un travailleur indépendant qui gagnent bien leur vie, les cotisations prélevées au titre de l’assurance maladie représentent souvent de 10 000 à 15 000 Euros par an, alors qu’avec 2000 Euros ils peuvent avoir une assurance santé privée équivalente.
 
Mythe 8 : Les taux de remboursement de la Sécurité sociale sont excellents
La réalité :
Ils sont parmi les plus bas d’Europe.
Il est notoire que l’optique et les soins dentaires sont très mal remboursés (quelques euros pour les lunettes ou les lentilles). Le taux de remboursement moyen des médicaments est un des plus bas d’Europe : 54 %, contre 65 % en Italie, 71 % en Suède, et 90 % au Royaume-Uni. Il en est de même pour les soins médicaux et les soins hospitaliers.
L’impact est d’autant plus important que les dépenses de santé représentent en France 9,5 % du PIB, en tête des pays européens (avec l’Allemagne). On est bien loin de l’ambition d’origine de la SS qui était de rembourser les frais médicaux à 80 %. Un des arguments de défense de la SS est que le progrès technique (médical) entraînerait une augmentation des coûts, contre-vérité manifeste.
 
Mythe 9 : L’employeur paye une partie des cotisations sociales, ce qui est un avantage appréciable pour le salarié
La réalité :
Les cotisations sociales, tant salariales que patronales, font partie du salaire.
Les cotisations sociales sont séparées fictivement en cotisations salariales et cotisations patronales. En réalité, les cotisations patronales n’appartiennent pas au patron, elles font partie des avantages et appartiennent donc au salarié. C’est un point confirmé par la législation européenne, qui définit une rémunération comme étant « le salaire ou traitement ordinaire de base ou minimum, et tous autres avantages payés directement ou indirectement, en espèces ou en nature, par l’employeur au travailleur en raison de l’emploi de ce dernier. » (point 2 de l’article 141, ex article 119, du traité d’Amsterdam).
Le salarié serait largement gagnant à toucher son salaire complet et à s’assurer librement par lui-même. Le fait que ce soit le patron (en fait la SS) qui décide à sa place ressortit d’un paternalisme digne du XIXe siècle (« si on les laisse libres, ils ne s’assureront pas »« si on leur donne leur salaire complet, ils vont aller tout dépenser au bistrot »). Etonnamment, on estime que le salarié est assez responsable pour aller voter et décider ainsi de l’avenir de son pays, mais pas pour adhérer de lui-même à une assurance !
 
Mythe 10 : Le fameux « trou » de la Sécurité sociale est un faux problème : il existe depuis des décennies et on ne s’en porte pas plus mal
La réalité :
Le choix politique a été de vivre à crédit en reportant sur les générations futures la charge du remboursement des déficits (car le trou correspond à une dette auprès de créanciers français et internationaux qu’il faudra bien rembourser).
L’assurance maladie française, c’est 21 réformes (toutes inefficaces), une dette de 100 milliards d’Euros, des déficits de plusieurs milliards d’Euros chaque année.
La Sécurité sociale vit sur le mythe que les ressources collectives sont illimitées. Le « trou », se transforme en gouffre irréversible tant que les créanciers gardent un minimum de confiance.
La sécurité sociale épouse la pensée de la dinde de la théorème de la dinde. Du point de vue de la dinde, l’idée qu’elle se fait de la vie peut se résumer à « on va me nourrir tous les jours jusqu’à ma mort naturelle, et cela ne changera jamais ». Chaque jour qui passe semble confirmer ce point de vue. Mais un jour, avant la fin de sa vie vient son exécution.
Une dette un jour doit être remboursée ! Ce jour là arrivera indubitablement.
 
 
Mythe 11 : Il est plus économique d’avoir en France une caisse unique plutôt que de multiples assurances privées. Il y a des économies d’échelle, il n’y a pas de frais de publicité, pas d’impôt, etc.
La réalité :
Monopole ne signifie pas économie ! Pourquoi l’assurance maladie de la SS est-elle plus chère qu’une assurance santé privée ?
Une caisse unique à adhésion forcée présente tous les inconvénients du monopole : inefficacité, prix excessifs faute de concurrence, files d’attente, irresponsabilité, etc.
Ses coûts de gestion (les chiffres fournis varient entre 3 % et 8 %) contre 15 % pour le privé. ne tiennent pas compte, outre tous les inconvénients intrinsèques du monopole, des gaspillages, de la désorganisation, des effectifs pléthoriques, des détournements (tous les mois la presse sort des affaires de fraude portant parfois sur des dizaines de millions d’Euros).
Un petit pourcentage d’une somme colossale reste une somme colossale. La situation de monopole de la SS lui permet de ne pas gérer la dépense : elle ne peut que la subir, ou la refuser préalablement. Ce ne sont pas les frais de gestion qui importent, mais bien ce que l’ensemble du dispositif coûte à chacun et lui rapporte. Et là, les chiffres sont éloquents.
 
Mythe 12 : En matière d’assurance maladie, il n’existe pas d’offre alternative à celle de la Sécurité sociale
La réalité :
Ne pas confondre monopole de droit et monopole de fait !
De même qu’avant la SS existaient des « sociétés de secours mutuel » et des assurances sociales, il existe aujourd’hui des mutuelles et des assurances privées qui font de l’assurance santé. Le monopole forcé n’est en rien un monopole « naturel ».
 
Mythe 13 : La Sécurité sociale doit être considérée simplement comme une assurance
La réalité :
Elle en a le nom, elle y ressemble, mais ce n’en est pas une ! Elle mélange de façon illisible certaines caractéristiques qui la rapprochent de l’assurance et d’autres de la solidarité.
La Sécurité sociale assurance maladie n’est pas une assurance, car elle ignore volontairement le risque, et ceci dès l’origine (1945), ce qui rend impossible la mutualisation des risques qui est le fait de l’assurance (la distinction entre l’assurance maladie et l’assurance vieillesse n’est intervenue qu’en 1967 !). Avec la Sécurité sociale assurance maladie, il n’y a pas de "prime" mais des prélèvements proportionnels aux revenus, qui s’apparentent davantage à un impôt, il n’y a aucun rapport entre ce qu’on verse et ce qu’on reçoit, ni de "contrat" c’est un arbitraire complet qui règne, au bon vouloir des fonctionnaires et des gestionnaires. Faute de prime et de contrat, on ne peut pas parler d’assurance.
Ce n’est pas qu’une question de définition ou de technique, on a là la raison profonde qui fait que la Sécurité sociale ne peut remplir son rôle (prétendu) d’assurance sociale. Elle se limite à être un système idéologique de redistribution. En général, les discussions autour de la Sécurité sociale ne se placent pas longtemps sur le terrain économique, assurantiel ou médical, elles tournent très vite à l’idéologie : pour ses adeptes, la Sécurité sociale est justifiée non parce qu’elle serait efficace, mais parce qu’elle est "égalitaire". Mais l'égalité, les principaux bénéficaires ont une lecture particulière.
 
Mythe 14 : La Sécurité sociale est indispensable, car les assurances privées ne peuvent pas prendre en charge les maladies graves, les patients âgés, l’hospitalisation, etc., elles ne peuvent assurer que les personnes sans risques majeurs. La santé est un domaine par nature non rentable.
La réalité :
Les assurances privées remboursent frais médicaux, hospitalisation, etc., à 100 % des frais réels. Pour l’hospitalisation, il peut y avoir un plafond par exemple 1 500 000 Euros dans le cas de la compagnie IHI, ce qui fait que même avec des soins intensifs à 2 000 Euros/jour on est pris en charge.
Comme son nom l’indique, l’assurance maladie est d’abord et avant tout une question d’assurance,une technique qui est maîtrisée depuis longtemps, alors que la Sécurité sociale ne fait pas de l’assurance, mais de la redistribution aveugle et clientéliste.
L’existence d’assurances privées plus efficaces et moins coûteuses démontre que la santé est un domaine rentable.
 
Les opposants au système privé souhaitent en réalité condamner le profit pour perpétuer un système redistributif faillitaire par fanatisme idéologique.
Vous trouverez ces gens dans la partie gauche de l'échiquier politique, une vision dirigiste et totalitaire de la société n'admet pas votre volonté de liberté individuelle de choix.
 
 
Sources :

Je quitte la Sécu ! Épisode 1 Épisode 2 Épisode 3

 


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74 réactions à cet article    


  • Scual 4 juin 2013 17:39

    La police aussi.

    L’armée aussi.

    La République Française est un monopole d’ailleurs, comment ça se fait qu’elle soit le seul état en France ?

    Décidément les libéraux sont de vrais guignols, ils sont prêt à tout pour nous voler les biens communs. Le pire en tout cas en ce qui concerne la santé c’est que tout les pays du monde qui ont privatisé ce secteur se retrouvent avec une population en moins bonne santé, différente selon que l’on soit riche ou pauvre et... bien plus chère que dans les pays où c’est pris en charge par l’État. Cela est prouvé contrairement à ce que veut nous faire croire cet article de propagande mensongère... un de plus pour Spartacus, le gladiateur du capital.


    • Robert GIL ROBERT GIL 4 juin 2013 20:42

      et oui, la réforme du financement de la Sécurité Sociale, comme les privatisations, les suppressions d’emplois dans les services publics, les mesures de restructuration dans l’industrie, toutes les attaques contre les droits ouvriers et démocratiques, sont prises, prétendument, au nom de la dette et des déficits publics. Plus que jamais, la cohabitation entre un système solidaire et une organisation libérale de la société est une énorme contradiction. Les capitalistes veulent liquider un système de santé qu’il faut au contraire amplifier....

      voir : FINANCEMENT DE LA SECURITE SOCIALE


    • spartacus spartacus 4 juin 2013 23:18

      Quelle guignolade !

      Dans ton monde de bien commun, c’est le groupe de pression syndiqué rouge et monopolistique qui récolte le « bien commun » contre tous les autres !

      Nommer « social » des prélèvements pour obtenir sur les compte de ceux qui sont moins le pouvoir de nuisance des avantages. Belle méthode d’enfumage.

      Explique dans ton formidable social pourquoi la caissière à mi temps paye deux fois plus de cotisations que le fonctionnaire pour deux fois moins en retour ? 
      Explique nous ou il est le bien commun quand le retraité agriculteur pour plus de cotisation dans sa vie reçoit 7 fois moins à la retraite que l’agent EDF ? 

      Quand au exemples étrangers la Suisse, la Suède, l’Italie, il n’existe pas de statutaires plus « profiteurs » du bien commun que les autres. 

      Il est vrai qu’en France ceux qui se réclament du « social » en sont aussi les plus profiteurs. Ils sont tous majoritairement abonnés aux régimes spéciaux.

    • epicure 5 juin 2013 00:53

      gus de sparte, c’est au nom de tes idées libérales que les conditions du système de soin se dégradent.

      Le libéralisme n’est donc pas le remède au système de santé français, mais bien son problème.


    • Robert GIL ROBERT GIL 5 juin 2013 08:28

      sparagus, ce n’est pas en repetant sans cesse des mensonges que ça va devenir des verité ! T’es un adepte de Gobbels, non ? Ton monde idéal pour survivre met les trois quart de la planete a feu et a sang et maintenant ton ideologie malsaine est en train de detruire le reste...on va droit dans le mur et toi tout ce que tu trouve c’est d’accelerer !


    • spartacus spartacus 5 juin 2013 12:47

      A part des insultes t’es capable de répondre aux question ?

      Il semble que non !

      Explique dans ton formidable social pourquoi la caissière à mi temps paye deux fois plus de cotisations que le fonctionnaire pour deux fois moins en retour ? 
      Explique nous ou il est le bien commun quand le retraité agriculteur pour plus de cotisation dans sa vie reçoit 7 fois moins à la retraite que l’agent EDF ? 


    • Robert GIL ROBERT GIL 5 juin 2013 15:17

      explique moi pourquoi une caissiere d ’auchan touche moins que le smig avec des contrats a la con et que son directeur general se goinfre de millions d’euros de salaire plus des stocks option des bonus et une retraite chapeaux....


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 5 juin 2013 15:37

      En plus d’ être insulteur à tout il est bouché ce R Gil .


      Il entrave que tchi au fonctionnement du monde .

      Pourquoi la caissière d’ Auchan touche moins que le SMIG ?

      Fastoche quand la gauche a inventé les 35 heures et ensuite que 
      Martine Aubry a enfoncé le clou avec le travail à temps partiel dont voici 
      lecture ,

      la loi de janvier 2000, dite Aubry II9 qui a permis la généralisation d’accords collectifs instituant cette modulation appliquée aux salariés à temps partiel encadrait néanmoins fortement la pratique :

      1. la durée du travail hebdomadaire pouvait, au cours de la période, varier entre une limite haute et une limite basse mais l’écart entre chacune de ces limites et la durée stipulée au contrat de travail ne pouvait excéder le tiers de cette durée. Par exemple pour un contrat de 20 heures hebdomadaires, la modulation s’opérait au maximum entre des semaines à 12 et à 26 heures.
      2. l’accord devait préciser les modalités selon lesquelles le programme indicatif de la répartition de la durée du travail est communiqué par écrit au salarié10.

      La loi du 20 août 200811, n’exige plus que l’accord comporte ces garanties. La même loi soumet la possibilité de modulation du temps de travail à un accord d’entreprise : article L3122-2 du code du travail.

      L’accord doit prévoir les modalités de communication et de modification de la répartition de la durée et des horaires de travail. À défaut de stipulations contraires, ce délai de prévenance en cas de changement de durée ou d’horaires ne peut être inférieur à 7 jours

      La loi précise également que dans le cadre d’une répartition des horaires sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l’année, le volume des heures complémentaires pouvant être faites, limité au dixième ou au tiers de la durée contractuelle, se calcule par rapport à l’annualisation de cette durée.


      Faut avoir deux neurones pour comprendre que si l’ on fait

      moins de 40 heures on ne peut prétendre au salaire correspondant .


      Mais question neurone le Gil c ’est la moitié d’ un .



    • spartacus spartacus 5 juin 2013 18:16

      @robert Gil

      Alors toujours incapable de réponde aux questions sur tes privilèges ? 
      La question n’est pas sur Auchan, mais le social.

      A part détourner et insulter on observe la belle langue de bois du privilégié qui est incapable de répondre sur des choses concrètes. 
      Proclamer la justice mais plus pour toi semble t-il.

      PS : Auchan est une entreprise qui paye correctement ses salariés et donne une politique sociale assez correcte. Elle est non cotée et la participation aux bénéfices est l’une des meilleures de France. L’exemple est assez mal choisit.

    • Robert GIL ROBERT GIL 5 juin 2013 18:48

      la raclure et le sparagus sont lobotomisé jusqu’a la moelle, c’est le genre de gars envieux qui n’ont jamais rien fait de leur dix doigts mais qui se la pette sur internet...paris qu’au boulot ça devaient etre de vraies leches culs, de vrai BDB qu’ils sont. ..arretez de vivre par procuration !


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 5 juin 2013 18:57

      Enculé Robert Gil ,


      dis nous ton parcours qu ’on voit un peu , si t’ as des couilles , ce qui
      me semble te manquer .

    • rocla (haddock) rocla (haddock) 5 juin 2013 19:03

      Jamais , ce trouduc de Robert Gil ne repond aux questions posées .


      Insultes et insultes . 

      Normal comme le gauchouillard qu’ il est .



    • Scual 5 juin 2013 19:58

      Je vais donc répondre à la plaisanterie qui sert de réponse.

      « Dans ton monde de bien commun, c’est le groupe de pression syndiqué rouge et monopolistique qui récolte le « bien commun » contre tous les autres ! »

      Ah bon, mais alors... ah mais non, c’est pas vrai en fait. C’est n’importe quoi. Peut-être le verset d’une secte libérale mais dans la réalité... enfin si j’ai bien compris parce que ça n’a pas vraiment de sens.


      « Nommer « social » des prélèvements pour obtenir sur les compte de ceux qui sont moins le pouvoir de nuisance des avantages. Belle méthode d’enfumage. »

      Ah oui, ça oui belle méthode d’enfumage... mais ça ne marche pas sur moi car je sais que cette phrase n’a pas de sens.

      Ensuite au pourquoi les fonctionnaires ont des avantages que le privé n’a pas ? Parce que ça nous coute tous bien moins cher de leur donner ces compensations que si on doublait leur paie pour compenser leur salaire risible par rapport à ce que leur degré de qualification nous couterait si on les payait comme dans le privé. Et sans parler des obligations qui incombent aux fonctionnaires, dont certaines carrément hallucinantes plus proches de l’esclavage que du travail, qui augmenteraient encore la facture si il fallait les monnayer sur le contrat. Curieusement les libéraux ne disent jamais rien sur ces différences. On parle surtout pas de la vérité, ça risquerait de rendre les gens intelligent, c’est ça ?

      De plus le patron de carrefour touche plus d’argent que celui qui balaie, énormément, infiniment. Si tu trouves une excuse à cette différence colossale alors tu sais pourquoi certains métiers peuvent avoir des avantages par rapport à d’autres. Bien sur si tu trouve les différences aussi dégueulasses que tu le fait croire dans ton poignant commentaire, tu es en fait communiste. Et oui la plus grosse contradiction de ceux qui se croient malin en attaquant la fonction publique sous cet angle là, c’est qu’ils sont obligé d’utiliser un socle idéologique communiste pour que leur argument soit valable, et du coup la contradiction leur saute très vite au visage puisque le principe du libéralisme c’est justement l’absence d’égalité entre les métiers et donc il est en réalité normal pour eux que certains aient des avantages que d’autres n’ont pas. Il s’agit donc uniquement d’une tentative de manipulation, enfin sauf pour ceux qui y croient vraiment et n’ont jamais constaté la contradiction flagrante dans ce qu’ils croient. Mais quand même, des gens qui tolèrent le capitalisme mais parlent d’inégalités à propos de la fonction publique...

      Quand à ton dernier argument, en France ce n’est pas « certains » qui se réclament du social, en France tout le monde y a droit. A part ça, personne n’empêche ceux qui veulent des régimes spéciaux de tout faire pour y parvenir si c’est si formidable. Si ils finissent par y avoir droit c’est qu’ils l’ont mérité... au moins autant que s’ils avaient réussi à toucher le double de leur paie dans le privé à niveau de compétence égal, mais sans régime spéciaux... en tout cas beaucoup plus qu’un héritier qui n’a rien mérité du tout... et je ne parle pas du système des concours qui permet de sélectionner VRAIMENT les meilleurs contrairement au privé ou les relations et la tête du client comptent au moins autant que les compétences. Le plus dingue c’est que tu ais vraiment eu l’air de penser qu’on ne puisse pas avoir d’arguments à te répondre... je ne sais pas d’où tu sorts mais ils endoctrinent super bien, parce que tu as vraiment l’air de ne rien savoir du tout sur ce que tu prétends critiquer.

      Cela dit, si c’est vrai que tu penses que le fait qu’il y ait différents traitements est inégalitaire, tu milites j’en suis certain, pour que tout les citoyens de France touchent exactement le même revenu afin qu’on n’ait plus à créer tout ces horribles cas particuliers qui ne font que compenser cette horrible injustice. Tu ne le savais pas mais en fait tu es un communiste pourfendeur des inégalités.


    • Robert GIL ROBERT GIL 5 juin 2013 20:02

      oulla, a lire les reactions de la raclure je crois que j’ai tapé juste...l’espace d’un intant il a revu en accelerer sa vie de merde et de soumission. Pauvre vieux !


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 5 juin 2013 20:12

      Robert Gil t’ es une sous-merde de chez sous-merde . 


      Maintenant Agoravox publie les merdes d’ une sous-merde . 

      Oui t’ as visé très juste , t’ es rien qu’ on gros con .

    • Robert GIL ROBERT GIL 5 juin 2013 20:30

      j’ai vraiment tapé dans le mille...tes enfants et petits enfants sont au courant ?


    • foufouille foufouille 5 juin 2013 20:40

      la femme faisait ou achetait les petits gateaux
      ensuite rocla les vendaient sur les foires en cirant son cadre de velo sans selle avec son cul
      normal quand on soutient le merdef en etant petit
      etant a la retraite depuis ses 57 ans, il loue quelques taudis pour arrondir le mois, certains contre services se......
       smiley


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 5 juin 2013 20:56

      Et pendant ce temps Foufouille se caillait les meules à cause de sa fenetre qui laissait passer l’air froid, depuis 20 ans ,en se disant que le joint à 8euros 97 ,c’est à son proprio de payer ...


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 5 juin 2013 21:17

      mes enfants mes petits enfants et les générations futures te cagent 

      dessus sous-merde d’ en dessous la merde . 

      Si un jour lointain sans doute tu sauras discuter paisiblement sans insulter 
      ( en regardant ce fil et la chronologie on constate qui lance 
      l’ insulte en premier ) quand tu sauras ce que c’ est de discuter paisiblement
      tu reviendras nous voir . 

      Incapable de répondre à une question t’ es juste bon , gros con de gauchouillard
      filandreux  à insulter les gens . 

      A se demander à quoi sert la modération ici . 

      Son travail , si la modération le faisait , c’ est que dès qu’ un connard dans
       ton genre commence l’ insulte en falsifiant les pseudos , elle supprimerait
      le post . 




    • rocla (haddock) rocla (haddock) 5 juin 2013 21:20

      Foufouille , 


      Peux tu avancer des preuves formelles à tes racontars ? 

      Si oui montre les .

      Dans le cas contraire t’ es une sous-merde comme ton copain connard Gil 



    • Robert GIL ROBERT GIL 5 juin 2013 21:20

      t’a raison raclure, faut que la moderation intervienne parceque tu va nous peter dans les bras...tu divague serieux et je te trouve trés agressif, fait attention a pas nous couler une bielle !


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 5 juin 2013 21:23

      va te faire mettre minus 


    • Robert GIL ROBERT GIL 5 juin 2013 21:33

      j’ai été impressionner par le nombre de foi que tu a employé le mot merde dans tes commentaires, est-ce que cela a a voir avec ta carriere de leche cul ?


    • foufouille foufouille 5 juin 2013 22:29

      @alta
      le joint sert a rien car la fenetre est posee sur de cales

      @ raclure
      j’ai mis smiley
      mais tu as pas dut foutre grand chose quand meme


    • foufouille foufouille 5 juin 2013 22:31

      @aita
      le joint sert a rien car la fenetre est posee sur de cales

      sans compter les murs fendus, les portes pourries, etc


    • foufouille foufouille 5 juin 2013 22:42

      @rocla
      si tu as pas un seul logement a louer, tu es une tache
      tres grosse, meme


    • COVADONGA722 COVADONGA722 4 juin 2013 18:09

      bonjour , je sais pas moi , juste un truc quand les winners français partit faire de la tune à la City veulent se faire soigner ils encombrent les hôpitaux du nord de la France .Pareil quand ça as tourné vinaigre y a quelques temps ils ont rapliqué fissa toucher les assedics et bénéficier des soins par ce que ceux offert par le systemes british ben c’est pas ça enfin y parait hein c’est eux qui le disent en votant avec leurs pieds !Aprés moi j’ai pas d’idée arrêtées hein mais si des fans de l’ultra libéralisme des mecs qui sont à donf pour privatiser les benefs et socialiser les pertes 

      reviennent ce faire soigner ici soit la secu c’est bien soit c’est que des rascals ???
      moi je suis pas un fanatique hein mais je me dis que si ce systeme plait à des ultra libéraux au point qu’ils en profitent sans honte .....


      Asinus : ne varietur 


      • spartacus spartacus 4 juin 2013 18:36

        Le système anglais de santé n’est pas du tout libéral, ce sont les inventeurs de la sécurité sociale, par contre il semble moins baigner dans l’injustice corporatiste, C’est un système totalement étatisé (NHS). 

        Néanmoins quelques différences, médicaments gratuits, médecin gratuit pour les retraités, planning des spécialistes sur Internet
        Gestion moins chronophage. Faibles cotisations et absences de discriminations fonctionnaires/privé. 

      • COVADONGA722 COVADONGA722 4 juin 2013 19:31

        yep vous ne m’avez pas lu Spartacus , je ne connais pas le système anglais , je sais juste comment ce comporte les fans français du mode sociétal british , ils rappliquent ici ce faire soigner !

        donc je me dis que si des gens habitués a comparer si des gens cherchant toujours le meilleurs rapports qualités coût reviennent se faire soigner ici c’est qu’ils y trouvent leur compte cqfd !

        Asinus ; ne varietur 

      • Redj Redj 4 juin 2013 22:36

        He oui Covadonga722, vous mettez là le doigt sur la mentalité bien française : on ne veut surtout pas payer pour les autres mais on veut bien que les autres payent pour nous. Les niches fiscales sont là pour en témoigner.

        L’auteur, comme sa famille, a pu bénéficier des soins payés par la collectivité, mais maintenant veut fermer la porte derrière lui.

        C’est un classique.


      • Pyrathome Pyrathome 4 juin 2013 18:43

        Tous ces connards qui croient dans les assurances privées reviendront bien vite se faire soigner en France quand la finance sera nettoyée..................
        Spartacul, le compte à rebours est commencé, celui qui va signer la fin du capitalisme/communisme/libéralisme, prépare-toi !!!!....ah ah ah !!!


        • Robert GIL ROBERT GIL 4 juin 2013 20:44

          oui, l’assurance maladie ne doit plus être la vache à lait de l’industrie pharmaceutique, des cliniques privées, de l’industrie des 3èmes et 4ème âges, des professions médicales libérales… Plus que jamais, la cohabitation entre un système solidaire et une organisation libérale des soins est une énorme contradiction. Les capitalistes veulent liquider un système qu’il faut au contraire amplifier. La Sécu ne doit pas se limiter au remboursement ou au paiement de prestations. Elle doit organiser et gérer les soins dans un grand service public de santé et de prévention......

          voir : ADIEU LA SECU !


        • rocla (haddock) rocla (haddock) 5 juin 2013 15:39

          Tous ces connards comme Pyrathome etc ......


        • spartacus spartacus 4 juin 2013 19:23

          @démosthène

          Le sujet n’est pas les USA....Pourquoi pas la Suisse ?

          Néanmoins, j’ai expliqué la partie sécurité sociale partie retraite aux USA, et démontré que Obama cotise à la même caisse que les salariés du privé, des fonctionnaires ou des indépendants.
          Suivez ce lien :



        • spartacus spartacus 5 juin 2013 08:41

          @démosthène

          Le sujet est toujours la sécu, pas les USA.

          Mais je vais te répondre
          Quelles prestations aux USA ?, suit le lien c’est marqué :
          A 62 ans tous les Américains reçoivent 68% de la moyenne des 420 meilleurs mois.
          Pas de décote. Pas de surcote, Pas de bonifications. Pas d’obligation de 41.5 ans de cotisations. 
          A la retraite, à 62 ans les américains bénéficient de la santé quasi gratuite assurée par « Medicaire ». S’ils partent à 68, ils partent avec 90%.
          A comparer au 55% des Français, des différences corporatistes, des déficits colossaux, des décotes, des 41,5 années obligatoires, des poly-pensionnés....

        • rocla (haddock) rocla (haddock) 5 juin 2013 15:40

          Et que nous dit Démostriplebouffon ? des conneries comme d’ hab .


        • zelectron zelectron 5 juin 2013 16:32

          Personne ne s’inquiète de savoir que la sécu est au mains de syndicats, dont l’honnêteté n’est rien moins que suspecte, qui font la pluie et le beau temps y compris à l’embauche et qui avec les effectifs pléthoriques qu’on sait coûter en frais de gestion bientôt plus que l’affaire de l’ARC (association de recherche contre le cancer où 80% des ressources étaient utilisées pour bien d’autres sujets parfaitement privés du dénommé Croze Marie ) Si on n’y met pas bon ordre c’est ce qui va se passer avec cette hydre tentaculaire. Les sommes récoltées sont tellement immenses que les gaspillages éhontés sont tentants !


        • lulupipistrelle 4 juin 2013 18:54

          Ah, que d’insultes...se faire soigner en France ? vous voulez rire, à Monaco peut-être...


          • foufouille foufouille 4 juin 2013 20:40

            dans le privé, tu as lme droit d’etre malade quand tu as rapporte assez pour payer ta maladie
            pour le medecin liberal, chez moi cela prend tres longtemps
            sur onze, dix qui ne te prenne que la tension et lisent meme pas ton gros dossier medical


            • lulupipistrelle 5 juin 2013 00:12

              @foufouille : médecine publique ou privée c’est la même arnaque... 

              Mon père est mort à la suite d’erreurs médicales à répétition monstrueuses, ma fille gardera toute sa vie des séquelles pour n’avoir pas été prise en charge selon les règles, et moi je suis malade jusqu’à la fin de mes jours, parce que certaines maladies sont définitives et d’autres incurables... on ne peut pas dire que je suis invalide, mais j’ai des périodes où je souffre atrocement, et d’autres où c’est acceptable. Alors excuse-moi, mais j’ai fini par me faire à l’idée qu’on a une bande d’escrocs et/ ou d’incapables qui tiennent la santé publique comme n’importe quel secteur économique... Je ne dis pas qu’il n’existe pas des praticiens honnêtes et compétents, je dis qu’ils ne sont pas majoritaires, qu’ils sont trop souvent impuissants. 


              On nous fait toute une histoire sur notre supposée sécurité sociale, moi je crois qu’elle est à bout de souffle, qu’elle est totalement sclérosée, et qu’il serait temps de secouer le système. 

            • lulupipistrelle 5 juin 2013 00:18

              PS/ j’ai oublié de préciser que mon père avait les moyens de se payer les plus grands spécialistes en consultation privée... ce sont eux qui se sont plantés et à trois reprises.. et que ma fille avait été hospitalisée dans un service supposé spécialisé d’un grand hôpital universitaire régional... 


            • foufouille foufouille 5 juin 2013 10:56

              pour les hopitaux, je connais aussi dans le privé, pas d’argent en rab = pas d’operation
              le privé ne fait pas d’urgence
              pour les erreurs faut en voir plusieurs si tu as le temps
              reste que nous ne sommes pas une mécanique avec pièces faciles a changer


            • Robert GIL ROBERT GIL 4 juin 2013 20:40

              Par contre les laboratoires pharmaceutiques se portent à merveille, mettent sur le marché des médicaments dont on ignore l’efficacité à des prix prohibitifs, et… délocalisent. Sanofi, troisième multinationale de cette industrie supprime 900 emplois, alors qu’il fait de gigantesques profits, 8 milliards de bénéfices en 2011, dont 3,5 milliards distribués aux actionnaires..........

              voir : PAS TOUCHE A MA SANTE !


              • libertus 5 juin 2013 09:43

                Je trouve que l’insulte comme argument est un bon indicateur de celui qui est aux abois.

                Replaçons donc le débat sur des bases plus saines.

                Est-ce que le système français est une assurance ? Non, puisque comme c’est exposé dans l’article, la cotisation est proportionnelle aux revenus et non aux risques. Je suppose que dans la volonté générale de faire payer les « riches » le gouvernement va nous trouver bientôt une mesure pour que les pauvres payent moins cher leur assurance habitation (pour relancer l’accession à la propriété) ou l’assurance voiture (pour relancer nos marques moribondes) et donc que les riches payent le manque a gagner, mais actuellement, par rapport aux autres systèmes d’assurance en France, ce n’est pas une assurance.

                Est-ce que le système est efficace ? Non. Les exemples d’abus sont légions, et sont dénoncés régulièrement (arrêts maladie, transports sanitaires, sur médicamentation, manque de médecins et d’infirmières, ...).

                Est-ce que le système est juste ? Non, puisque les riches peuvent avoir accès rapidement aux meilleurs médecins en donnant une enveloppe discrète ou que les pauvres ne peuvent qu’attendre que la douleur soit insupportable pour se faire soigner correctement les dents.

                A partir de ce constat, on peux soit dire que le système actuel peux être corrigé pour obtenir de meilleurs résultats (mais ça fait 20 ans qu’ils essayent sans succès) ou on peux essayer de penser à un autre système.

                Mais essayer un autre système, c’est risquer qu’il soit finalement pire que le précédent (comme l’ont constaté les pays qui ont essayé le communisme ou le fascisme). Il faut donc avant tout laisser les moyens a un nouveau système de remplacer l’ancien progressivement que s’il est meilleur.

                C’est ce que préconisent les libéraux. Nous ne voulons pas « tuer » la sécu. Nous voulons juste que vous laissiez la chance à un autre système de prouver qu’il est meilleur. Et pour cela, il suffit de laisser la place à la concurrence (libre et non faussée).

                Dans le système français, il y a donc 2 parties, et c’est le cœur du problème.

                Tout d’abord il y a l’assurance, qui signifie qu’on paye chaque mois quand on est pas malade pour pouvoir faire face si on doit payer très cher quand on l’est. Le montant des cotisations doit donc être proportionnel au risque de tomber malade. De même que ceux qui ont des accidents de voiture à répétition ont un malus, ceux qui ont une hygiène de vie apportant des risques (cigarette, sur poids, ...) devraient payer plus. Mais de même que les cotisations pour les voitures sont encadrés par la loi (obligation d’être assuré, malus maximum, non discrimination liée à l’âge ou au sexe, ...), ça serait juste à la loi de fixer les règles de comportement d’assurances privées. Mais de même qu’on peux assurer sa voiture au tiers, on pourrait aussi avoir une assurance santé qui ne couvre que les risques majeurs (accidents, longues maladies, ...) et considérer que quand le petit à 38 de fièvre on ne cherche plus à se faire rembourser.

                Et il y a la solidarité, c’est à dire permettre à ceux qui ont des difficultés à se payer leur assurance de recevoir des aides financières. Cela passe par l’impôt. En distinguant bien l’assurance de la solidarité nous aurions une vision claire de ce que coûte la solidarité, et nous pourrions avoir des débats serins sur ou elle doit commencer et ou elle doit s’arrêter. Car le problème du système français en général, c’est qu’on trouve toujours une bonne raison pour faire plus de solidarité, donc que cela n’a pas de fin, et qu’on arrive à un moment ou cet excès à pour effet de tuer notre capacité à être solidaire.

                Pour en revenir sur la méthode, regardez les pubs pour la Maaf (je l’aurai un jour, je l’aurai), et demandez vous si introduire une concurrence (mais avec les lois pour l’encadrer et les mécanismes de solidarité) avec la sécu n’est pas une solution pour que petit à petit notre santé nous coûte globalement moins cher et pourtant gagne en efficacité car les concurrents devront inventer de nouveaux services pour nous plaire alors que la sécu au contraire nous en retire chaque année ?

                 

                 


                • foufouille foufouille 5 juin 2013 11:02

                  « Le montant des cotisations doit donc être proportionnel au risque de tomber malade. »

                  plus tu es vieux et plus tu payes cher
                  si tu as le moindre accident grave au début de ta vie, on t’achèvera


                • libertus 5 juin 2013 13:17

                  Dans le système que vous voulez maintenir, c’est ce qui va arriver oui. Par contre, dans mon argumentaire, j’ai clairement dit que ça ne serait pas le cas (« à la loi de fixer les règles de comportement d’assurances privée » comme pour les assurances auto actuelles:non discrimination liée à l’âge ou au sexe par exemple).

                  Si vous avez des critiques, essayez au moins de faire l’effort de comprendre ce que les autres écrivent avant de les faire.


                • libertus 6 juin 2013 08:20

                  Dans ce cas la, pourquoi avoir peur de la concurrence du privé ? Puisque d’après vous le privé fera moins bien que le public pour plus cher, il ne survivra pas, et tout le monde continuera a aller vers le public ? Quand vous comprendrez que je ne veux pas privatiser la sécu, mais juste l’ouvrir à la concurrence après avoir fixé des règles de service public que tout le monde devra suivre on aura sans doute fait un grand pas.

                  Tous les jours, dans tous les pays et tous les domaines, vous pouvez voir les bienfaits de la concurrence (baisse des coûts, amélioration des produits et services) quand elle est libre et non faussée et les dérives du public (collusion, gabegie, immobilisme) ou les méfaits du privé mis en situation de monopole (tarifs arbitraires) et pourtant vous restez accroché au fait que le privé c’est le maaaaal et le public c’est trop des bisounours qui se lèvent le matin en se demandant comment il vont bien servir les intérêts de tous et pas du tout les leurs.

                  La sécu coûte de plus en plus cher et rembourse de moins en moins, mais surtout ne changeons rien.

                  3 fois trop d’élus en France, qui veulent tous toujours plus de pouvoir (donc plus de moyens, donc plus d’impôts), mais surtout ne changeons rien.

                  Le système de retraite est un ponzi, mais surtout ne changeons rien.

                  La justice laisse toujours plus de coupables libres, mais surtout ne changeons rien.

                  La police n’a plus les moyens de faire son travail, mais surtout ne changeons rien.

                  La France coule, de trop de collectivisme et d’étatisme, mais la seule solution que vous proposez c’est encore plus de collectivisme et étatisme. Continuez à refuser à la liberté de se rependre et vous amènerez au pouvoir le seul moyen pour continuer à la contenir : les extrêmes (gauche ou droite), et les horreurs qui vont avec (massacre et déportation pour certains, misère pour les autres).

                   

                   

                   


                • libertus 6 juin 2013 13:10

                  « Le 3 janvier 1973, il a spolié la France de sa souveraineté monétaire » 

                  -> c’est vrai que la souveraineté monétaire menée à la manière du Zimbabwe c’est tellement plus efficace. D’ailleurs, vous allez voir dans quelques mois au japon a quel point cette souveraineté monétaire exercée de manière débridée :) est formidable.

                  « Quand est-ce que le sécurité sociale fut vendue au privé ? »

                  -> vous confondez faire des cadeaux à des groupes de pression (oligarchisme, comme par exemple la privatisation des autoroutes) avec un libéralisme de concurrence saine et non faussée (et j’ai déjà expliqué que c’est possible uniquement si le peuple à un meilleur contrôle des élus, donc avec une meilleure transparence). Oui, les mutuelles sont privées. Et je vais même vous apprendre quelque choses, même la caisse primaire est en fait une collection d’organismes de droit privé. Le problème n’est pas le statut, le problème est qu’elle se protège de la concurrence (et les mutuelles aussi, comme la dernière loi sur l’obligation des mutuelles d’entreprise le montre). Mais elle ne peux que retarder l’inévitable puisque l’Europe à déjà intimé à la France de faire tomber son monopole. Mais au lieu de réfléchir à comment profiter de cette mise en concurrence pour faire un système plus équitable et plus efficace, vous préférez l’immobilisme, et quand viendra le défaut de paiement, cela finira par faire des dégâts considérables, comme la Grèce le montre parfaitement.

                  « réforme qui signera l’acte de décès d’une des protections sociales les plus emblématique depuis que la France à une Histoire »

                  -> la réforme que le monde entier nous envie, mais que pourtant personne ne copie, on sait ;)

                  « de répondre à 2 questions », « Non, ne répondez pas », « Ne répondez toujours pas, la seconde question dépend de la première »

                  -> c’est un peu confus, comme votre vision du libéralisme, mais je vais quand même répondre aux 2 questions en même temps.

                  « Comment faites-vous pour que les 25 % de Français qui renoncent à des soins médicaux, faute de finances, se soignent ? »

                  -> une partie cotisation, une partie solidarité (donc par l’impôt). La cotisation fixe l’efficience du système (encourager la prévention par des sur cotisations pour ceux qui ne font aucun effort dans ce sens, par une distinction entre les soins importants ou de confort, par une responsabilisation des personnels médicaux, ..). L’impôt permet à tous d’avoir une couverture sociale (remboursement des cotisations par un mécanisme de crédit d’impôt par exemple).

                  Mais je vais vous apprendre quelque chose, libéral et humaniste n’est pas une antinomie. Le libéralisme prône la liberté de choix (et la responsabilité qui va avec cette liberté). Vous prônez le collectivisme forcé, donc l’absence de liberté. Mais le libéralisme ne prône pas que les faibles meurent (contrairement au collectivisme qui prône que ceux qui dérangent meurent, le niveau de vos insultes étant le parfait reflet de votre intention de clore un débat qui vous déplait), il prône juste d’aider ceux qui ne peuvent pas, mais pas ceux qui ne veulent pas (ceux qui se contentent de vivre dans l’assistanat). Et le libéralisme prône que l’ultra étatisme provoque une inefficacité telle qu’il fini par tuer l’état (cf URSS).

                  « il suffit de constater les dégâts dans toutes les entreprises ’ publiques ’ privatisées »

                  -> vous parlez des dégâts pour les salariés ou pour les clients ? Parce qu’en ce qui concerne France télécom par exemple, les clients en ont largement bénéficié. Mais je suppose que vous faites partie des gens qui pensent que c’est le rôle des entreprises de garder les personnes incompétentes ou devenues inutiles ? Les vautours sont ceux qui profitent d’un monopole pour sur facturer, pas ceux qui essayent d’offrir toujours plus à leurs clients pour toujours moins cher simplement pour rester compétitifs.

                  Et donc, en ce qui concerne les salariés, c’est un drame effectivement qu’ils soient licenciées, ..., dans le système collectiviste français qui va les bloquer dans la case chômage longtemps. Mais avec un système ou le chômage signifierait « chance de changer de vie pour une vie meilleure » (je vous expliquerai un jour comment cela est possible), ça ne serait plus un drame mais une opportunité.

                  « au ’ marché ’ de spolier plus de 10 % des étasuniens de leurs retraites ’ privées ’ »

                  -> aucun rapport avec le débat. Mais pour ce qui est de la retraite, nous aurons l’occasion aussi de débattre de solutions plus efficaces que le système parfaitement injuste français.

                  « revenez lorsque vous aurez compris que vous pouvez reformuler autant de fois et d’autant de manière que vous le voudrez vos mensonges, cela restera des mensonges »

                  -> pas de chance, je me lance dans la politique, et j’ai choisi agoravox comme terrain d’entraînement pour parfaire mes arguments, donc vous n’avez pas fini de me voir ;)

                   

                   


                • foufouille foufouille 6 juin 2013 13:43

                  Le libéralisme prône la liberté de choix ....... pour se faire defoncer le cul
                  le riche étant toujours le plus fort


                • foufouille foufouille 6 juin 2013 15:07

                  vu le JT avec temps de cerveau disponible pour larbin libertaryen, la maladie progresse


                • Capillotracteur Capillotracteur 22 novembre 2013 13:33

                  Demosthène, au lieu de balancer des insultes aux gens qui ne sont pas d’accord avec vous vous feriez mieux de proposer comment améliorer le système, qui, je le rappelle, vit de la dette depuis des décennies. Les gens de gauche sont normalement les plus démocrates non ?

                  Quant à la Sécu, effectivement, les caisses primaires sont privées, il s’agit donc d’un monopole de droit privé garanti apr l’Etat (comme les autoroutes)


                • BOBW BOBW 5 juin 2013 09:51

                  Crassus ,comme Attila , veut tout casser et brûler afin que ne repousse plus même l’herbe nourissant les humains !


                  • ZenZoe ZenZoe 5 juin 2013 10:30

                    On pourra critiquer Spartacus tant qu’on voudra, il n’en restera pas moins vrai qu’il vaut mieux être riche ou très pauvre pour se faire soigner en France et que des millions de gens sont laissés pour compte :
                    - 4 millions qui sont trop riches pour la CMU mais ne peuvent pas se payer une mutuelle.
                    - 2 millions qui sont éligibles à la CMU mais ne la demandent pas (ignorance, honte ... ?)
                    - 29%, soit 1 français sur 3 qui renonce à se soigner faute d’argent (enquête 2011 relatée dans Le monde), soit plus de 20 millions de Français ! Pour info, ce taux est de 15% en Allemagne, 6% au Royaume-Uni, 5% en Espagne, 25% aux Etats-Unis.
                    Après, on peut toujours choisir de rester la tête dans le sable et continuer à chanter tout va très bien madame le marquise, mais ça ne changera rien au problème posé : la sécu ne joue plus son rôle, point. A partir de là, tous les avis, tous les débats devraient être les bienvenus et pas tourner aux disputes de chiffonniers avec insultes non ?


                    • ZenZoe ZenZoe 5 juin 2013 14:00

                      @parkway

                      1) Je ne comprends pas vos arguments du tout. Je dis que Spartacus énonce quelques vérités sur la situation de la sécu. Mon message dit juste ça, et ne parle pas de libéraliser quoi que ce soit. On peut refuser la privatisation de la santé ET penser par ailleurs que notre système de sécu est à l’agonie en laissant pour compte des millions d’assurés. C’est tout.

                      2) Il est tout à fait exact que les mutuelles privées sont en embuscade pour achever notre sécu malade. Et je ne suis pas d’accord sur les causes de la maladie. Les libéraux n’ont rien à voir là-dedans, même s’ils y trouvent leur intérêt. Ce qui tue la sécu à petit feu, ce sont a) certains assurés qui tirent un peu trop sur la corde b) le lobby médical et para-médical qui tire aussi sur la corde c) les groupes d’intérêt genre ambulanciers, hôteliers des villes thermales etc. qui font pareil y’a pas de raison !

                      Mais accuser un ennemi vague et au final mal indentifié évite aux gens de remettre en question leurs propres pratiques, plus égoïstes que solidaires, croyez-moi !


                    • Jean-Louis CHARPAL 5 juin 2013 10:30

                      Une seule vraie question se pose : « Spartacus » a t-il le monopole de la bêtise ?

                      La réponse évidemment est non !

                      En ultra libéralie, pays où on marche sur la tête, la concurrence est féroce !

                      NB : je trouve insupportable que quelqu’un qui défend un système esclavagiste usurpe le nom de Spartacus. Agoravox n’aurait pas dû l’accepter.

                       


                      • sleeping-zombie 5 juin 2013 10:50

                        Hello,

                        Je suis habitué aux explications capillotractées, mais quand même, là tu fais fort

                        Vous pouvez relire tout Zola, vous ne trouverez pas d’exemple d’un médecin qui ait refusé des soins à un malade sous prétexte que celui-ci ne pouvait pas payer.

                        Parce que si ça avait eu lieu, Zola l’aurait dit ? Peut-être que c’était tellement commun que Zola n’a jamais pris la peine d’énoncé ce qui, a l’époque, était une évidence.

                        Dans le même genre de déclaration hypocrite, tu avais la déclaration universelle des droits de l’homme... qui ne s’appliquait pas aux esclaves. Ca aussi c’était une évidence à l’époque


                        • _Ulysse_ _Ulysse_ 5 juin 2013 11:57

                          J’ai pas réussi à aller au bout de l’article, une telle avalanche de propagande
                          et de contre-vérités c’est juste hallucinant. Je connais très bien le système Français et
                          je connais aussi les systèmes anglo-saxons. L’auteur de l’article est clairement un lobbyste.
                          Prêt à raconter tout et n’importe quoi. La stratégie est de calomnier sans cesse pour tenter de semer le doute.

                          Le seul but poursuivi est de permettre aux assureurs privés de mettre la main sur le marché de la santé.
                          C’est normal c’est un gros marché comme celui des retraites, il y a tellement d’argent à gagner et à distribuer aux
                          actionnaires (pour la plupart étrangers voir américains). Les sommes en jeu sont considérables alors forcément cela aiguise
                          l’appétit de bons nombres de sociétés et de financiers.

                          Je vais reprendre 1 ou 2 points pour la forme :

                          L’assurance privée c’est moins cher à prestation égale.

                          Le souci c’est que c’est juste impossible ou alors à la marge. L’auteur le dit lui même c’est pas l’assurance maladie publique ou
                          l’assurance privée qui soignent les gens, elles ne font que prélever de l’argent pour le redistribuer.
                          C’est bien pour cela qu’on parle de cotisations. Après ces systèmes ont besoin de se financer, il y a donc un rendement
                          effectif entre ce qui est prélevé et ce qui est redistribué. 96% des sommes prélevées par l’assurance maladie en France sont redistribuées.
                          Les 4% servent à financer les structures, les frais de personnel ou financiers.
                          Une assurance privée a pour but avant tout de distribuer des dividendes il ne faut pas l’oublier. Les actionnaires demandent
                          des rendements supérieurs à 10% par rapport au capital investit. Ajouté à ce cela les frais de personnel pour les structures, les frais publicitaires
                          etc l’équation deviens très compliquée pour avoir un rendement supérieur à 96% .

                          J’en profite pour « désamorcer » le truc que ne manquera pas de me répondre l’auteur. « oui mais l’assurance privée elle investit de l’argent et elle récupère comme
                          ça énormément d’argent » comme une espèce de miracle, c’est comme la fontaine de jouvence, l’argent qui tombe du ciel et hop on a un rendement très supérieur à 100%.
                           
                          Je ne ferais pas ici un cours d’économie mais quand on place de l’argent qui génère un revenu financier, cet argent ne tombe pas du ciel, il viens de quelque part.
                          Ou alors c’est la planche à billet et on augmente la masse monétaire d’autant. L’argent circule, si notre assureur privé récupère
                          des revenus financiers par ex provenant de loyers perçus, ces loyers seront certes gagnés pour notre assureur mais perdus pour un autre propriétaire éventuel qui aurait employé
                          ces sommes pour d’autres secteurs économiques. C’est donc de l’argent qui sera détourné de ces secteurs économiques pour aller dans les caisses de l’assureur
                          qui les redistribuera dans le secteur de la santé. Comme le dis l’adage de Frédéric Bastiat « Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas » .

                          Toujours est-il que le système français représente environ 12% du PIB quand le système anglais représente environ 11%, l’américain 18% et plus.
                          Comme l’a dit un autre intervenant les gens votent avec leurs pieds et les exemples de français vivants aux USAs ou en Angleterre allant se faire
                          soigner en France sont légion, l’inverse n’est pas vrai. Les pbs du système Français actuels sont liés aux multiples réformes dans le but affiché de
                          faire des économies ce qui provoque des dysfonctionnements. Dans la pratique, ces réformes ne font pas d’économies et aujourd’hui on dérembourse les médicaments et les consultations qui ne représentent pas
                          grand chose sur le budget total pour forcer les gens à s’acheter des mutuelles. C’est juste politique, les mutuelles veulent leur part du gâteau
                          c’est aussi simple que ça.


                          • spartacus spartacus 5 juin 2013 13:20

                            @Ulysse 

                            Merci mais les cours d’économie c’est a vous de les prendre.

                            Oui l’assurance privée a prestation égale est moins chère.
                            Sécu comme assurance privée dépendent du code de la mutualité. 

                            Pas besoin de sortir de l’ENA pour prouver. un simple coup de fil à n’importe quelle assurance privée qui pratique l’assurance au premier €uro (pour les expatriés) avec demande d’équivalence 100% sécu, vous prouvera le contraire, et mettez en face la valeur de ce que vous payez en charges patronales et salariales même sur un petit salaire et constatez ! 
                            Ça va faire mal à vos explications sulfureuses et alambiquées.

                            Autre preuve, allez en Suisse, les gens sont ils moins soignés ?

                            Sur la partie sécu-retraite, vous auriez mi l’argent cotisé sur des placements sans risques à 2% les sommes prélevées par la sécu, non seulement vous auriez beaucoup plus en rente retraite, mais pourriez donner un capital à vos enfants....

                            Comparer des situations sur des agrégats PIB est « amusant ». Sachant que le PIB des USA est de 15 075 675 millions de USD et la France de 2 808 265 de milliards de USD.
                            Si t’es plus riche que ton voisin, tu peux prendre un choix plus élevé que lui ça ne te rend pas moins riche que lui. (sachant que le Français lui s’endette).

                            L’Angleterre est étatisé au niveau de la santé, les USA est semi public. 
                            Medicaire assure la santé des retraités. 

                          • _Ulysse_ _Ulysse_ 5 juin 2013 14:47

                            Les comparaisons en terme de PIB tout le monde les fait et si Obama a voulu réformer le système aux Usas c’est justement pour enrayer les dérives du système privé de santé aux USAs qui coûte trop cher aux américains et réduit leur pouvoir d’achat. Vous les balayez d’un revers de main en disant c’est pas le même PIB ok, c’est pas la même population non plus lol ou le même climat etc c’est quoi cet argument ? La suisse non plus c’est pas le même PIB ...

                            Pareil, vous balayez d’un revers de main l’argumentaire économique car il ne vous arange pas « c’est alambiqué » comme vous dites lol mais quand cela vous arange ca ne vous dérange pas de faire des raisonnement « alambiqués » comme vous dites. Et Frédéric Bastiat était un Bolchévique vous allez me dire ...

                            L’argument de l’argent cotisé sera mieux en étant placé à 2% je l’ai déjà récusé que ce soit votre assureur qui place cet argent ou vous cela reviens au même : vos 2% ne viennent pas du néant, ils viennent de quelque part cet argent servira à votre santé plutôt qu’à un autre secteur économique ...

                            Le coup du « coup de fil » j’aime bien, vous faites confiance aux plaquettes publicitaires vous ?
                            Vous avez beaucoup d’argent à perdre alors :D .

                            Évidemment qu’il vous disent « vous payez rien, vous avez une couverture top » d’ailleurs les infirmières, les médecins les labos etc ils travaillent bénévolement pour permettre à vos assureurs d’être pas chers..

                            Les mutuelles en France font tout le temps le coup sur leurs plaquettes du « frais d’hospitalisation remboursé à 100% » frais d’ALD 100% etc etc ben oui, les hospitalisations et les ALD c’est la sécu qui verse l’argent à la mutuelle ... c’est magique !

                            Ce dont vous parlez ce serez pas des assureurs privés qui auraient des contrats à vendre aux frenchies en leur promettant mont et merveille sauf que derrière c’est la sécu française qui couvre ?

                            Parceque vous savez qu’il y a des accords internationaux entre la sécurité sociale française et les différents pays dans le monde. Quand j’étais étudiant au Canada j’étais couvert par le système Canadien qui se faisait rembourser par la sécu Française. En Angleterre c’est la même chose, nombre de Français qui y vivent sont en fait couvert par la sécu Française in fine (c’est elle qui verse les fonds). Je connais quelqu’un qui vit à Londre depuis 5 ans et refuse de prendre la nationalité Anglaise pour garder la couverture Française, cela n’est qu’un exemple, vous avez surement un contrat à lui vendre clé en main :D


                          • spartacus spartacus 5 juin 2013 18:44

                            1-Si vous aviez lu l’article, vous auriez appris que la sécu n’est pas publique, mais privée. Elle dépend du code de la mutualité comme les autres assurances. Le gros inconvéniant est sa gestion paritaire, clientéliste et en situation de monopole.


                            2-Les coûts de gestion de la sécu sont entre 3 % et 8 %, contre 15 % pour le privé. mais ne tiennent pas compte, des inconvénients intrinsèques d’un monopoledes gaspillages, de la désorganisation, des effectifs pléthoriques, des détournements, tous les mois la presse sort des affaires de fraude portant parfois sur des dizaines de millions d’Euros.
                            La situation de monopole de la SS lui permet de ne pas gérer la dépense : elle ne peut que la subir, ou la refuser préalablement. Ce ne sont pas les frais de gestion qui importent, mais bien ce que l’ensemble du dispositif coûte à chacun et lui rapporte. Et là, les chiffres sont éloquents.
                            Le coup de fil c’est une preuve et une réalité concrète. Vous demandez une « assurance 1er euro » identique 100% au régime sécu. C’est comme cela que ça s’appelle (à ne pas confondre avec une complémentaire santé. C’est simple clair et sans équivoques comme demande. Ça existe concrètement pour les expatriés qui souhaitent une sécu . C’est pas inventé.
                            C’est moins cher. Point. Indéniable.

                            Je serait plutot Hayeck, « la route de la servitude », mais n’ai rien contre Bastia.

                            Maintenant quand vous vous évertuez a prendre des exemples « étatiques » comme l’Angleterre, vous prenez des exemples qui ne sont pas libéraux.

                          • foufouille foufouille 5 juin 2013 18:57

                            « Sachant que le PIB des USA est de 15 075 675 millions de USD et la France de 2 808 265 de milliards de USD. »

                            et ?
                            la population est la meme ?
                            le litre d’essence aussi ..


                          • _Ulysse_ _Ulysse_ 5 juin 2013 23:03

                            L’urssaf aussi est privée c’est une délégation de service publique. Il existe aussi des hôpitaux privés en France mais ils ne versent pas de dividendes à des fonds de pension. Ces organismes sont bel et bien sous la coupe de l’état même si ils relèvent d’un régime de droit privé.

                            Vous souhaitez comparer les systèmes, on les compare mon propos n’est pas de dire que la Sécu Française est parfaite que tout marche bien mais votre manière de vouloir faire croire que c’est la cata par rapport à ce qui se fait ailleurs relève soit de l’ignorance soit de la tromperie.

                            Je reviens sur votre histoire d’assurance au premier euro. J’avais mal lu vous avez écrit que cela s’adresse aux expatriés. Il ne s’agit pas d’un détail loin de là. Comme je vous ai dit plus haut il y a des accords entre la sécurité sociale française et des organismes étrangers.

                            Le fait qu’une affiliation pour 1 euro vous donne exactement la couverture Sécu ne vous met pas la puce à l’oreille ? Et cela ne s’adresse qu’aux personnes de nationalité française ??

                            Moi quand j’étais au Canada j’ai payé 0 euros et j’avais ma couverture Sécu vous savez et sans passer par un assureur privé smiley .

                            C’est tout simplement que ces assureurs privés font comme les mutuelle en France, ils vous donne une couverture Sécu financé par la sécu justement ! Car étant de nationalité Française vous avez la couverture sécu à l’étranger dans de nombreux pays, les organismes sur place publics ou privés prennent en charge les soins puis sont remboursés par la sécu française comme prévu par les accords signés.

                            Ensuite si vous voulez une meilleure couverture, cela vous coûtera plus d’un euro.
                            Demandez la nationalité d’un pays étranger et votre affiliation pleine et entière au régime de santé du dit pays et demandez à vous désaffilié de la sécu française vous en avez parfaitement le droit ensuite passez votre coup de fil et vous aurez une surprise smiley .


                          • _Ulysse_ _Ulysse_ 5 juin 2013 12:06

                            Juste un complément sur le système anglais :

                            Les anglais effectivement vont facilement chez le généraliste le pb c’est que celui ci ne les soigne pas. Les généralistes du NHS sont payés au forfait, c’est à dire au nombre de patients suivis.
                            Ils voient 80 patients par jours à ce rythme ils ont le temps de faire les papiers et l’encaissement mais pas plus. C’est un système absurde, ou les gens ne sont pas suivis mais on a des médecins pour faire joli. Et quand les gens sont malades pour de bon, ils vont à l’hôpital là ils sont mieux pris en charge pour les soins simples et rapides ou ils vont sur liste d’attente pour les pathologie plus lourdes. Un ex : à l’hôpital public en Angleterre le délais d’attente pour un anévrisme de l’aorte c’est 1 à 2 ans. Faut savoir que l’espérance de vie d’une personne atteinte de cette pathologie est d’1,5 ans. Du coup c’est très simple, les anglais viennent se faire opérer en France où cette intervention reviens autour de 10 000 euros.


                            • spartacus spartacus 5 juin 2013 12:58

                              Le système anglais de santé n’est pas du tout libéral, ce sont les inventeurs de la sécurité sociale, par contre il semble moins baigner dans l’injustice corporatiste, C’est un système totalement étatisé (NHS). 

                              Néanmoins quelques différences, médicaments gratuits, médecin gratuit pour les retraités. Pour éviter les files d’attentes reprochées comme cette caricature, les spécialistes mettent en ligne sur Internet leurs planniings sur Internet.
                              Gestion moins chronophage. Faibles cotisations et absences de discriminations fonctionnaires/privé. 

                            • foufouille foufouille 5 juin 2013 18:59

                              « Les anglais effectivement vont facilement chez le généraliste le pb c’est que celui ci ne les soigne pas. »
                              en france, c’est pareil dans certaines villes


                            • Facochon Facochon 5 juin 2013 12:20

                              Très bon article d’un point de vue libéral. Vous avez bien noté que la securité sociale est devenu un instrument de redistribution des richesses., et de ce fait elle déborde de son objet social. En effet les cotisations sont proportionnelles aux salaires pour des prestations identiques.Ceci est le choix de notre république (purement théorique).

                              Ce système connait de nombreuses dérives en parti liés aux régimes dits spéciaux ; tels que ceux que vous citez en exemple et vous avez ecourté la liste..
                              On peut surtout noter que la sécu ne rembourse plus grand chose (et elle coute toujours plus) et qu’il faut se barder d’assurances privé ou de mutuelles ( qui sont privées et dépendent du code des assurances) pour compléter des remboursements devenus desuets. En contre exemple Il existe un pays qui a décidé de fonctionner avec un systeme mixte : l’Allemagne.
                              Chez nos voisins teutons il y a le public pour tous les salaires inférieurs à un seuil (securité pour les plus modestes) et au dessus de ce seuil la possibilité de pouvoir choisir l’assurance en fonction de choix privés.

                              La securité sociale doit être réformée de fond en comble, sa gestion et son objet ne sont plus adaptés à la situation. D’ailleurs ce système de répartition ne peut pas fonctionner en tant de disette son fonctionnement que l’on qualifie de répartition est en réalité un système de Ponzi, c’est une pyramide dont les bases fragiles nous coutent chers du coté de la dette publique.

                              En bref, pour beaucoup de salariés la SS est un système hors de prix au sens privé et en particulier pour les classes moyennes et supérieures.


                              • libertus 5 juin 2013 13:20

                                C’est grâce a des commentaires débordant d’intelligence comme les vôtres que je suis persuadé que le libéralisme (véritable, celui pour tous, pas juste pour l’oligarchie) va faire un retour en force, les personnes qui sont contre n’ayant pour seul argument que l’insulte.

                                 


                              • Robert GIL ROBERT GIL 5 juin 2013 15:19

                                libertus, le liberalisme on y est deja dedans...


                              • libertus 5 juin 2013 19:11

                                « 1800 milliards d’euros de déficit dont 1400 milliards d’intérêts bancaires payés par les contribuables depuis 1973 »

                                D’après ce que je vois de vos commentaires, c’est le seul argument que vous êtes capable d’avancer pour expliquer tous les problèmes, c’est un peu faible.

                                Est-ce qu’au moins vous avez réfléchi à pourquoi les gouvernements doivent payer des intérêts ? A ce qu’il se passe quand ils n’en payent pas ? (renseignez vous sur le Zimbabwe).

                                « des gens intéressés par l’abandon de la sécurité sociale »

                                -> ou avez vous lu qu’il veux abandonner la sécurité sociale ? Il veux juste (et moi de même) mettre fin à son monopole pour que la concurrence permette non seulement que la santé soit moins chère mais qu’en plus elle soit plus efficace. Je n’ai pas trouvé un seul argument dans tous les posts (mais une fois qu’on élimine ceux qui contiennent des insultes, ça n’en laisse que peu à analyser) qui explique en quoi un monopole serait plus efficace qu’une concurrence « libre et non faussée ».

                                J’ai expliqué plus haut comment on peux mettre en concurrence tout en gardant les objectifs de service public (contraintes pour les assureurs par des lois encadrant ce qui est autorisé) et de solidarité (partition claire entre ce qui est cotisation et ce qui est impôt de solidarité), ça vous a semblé inapplicable ?

                                « 15 millions de taxe sur le tabac »

                                -> c’est 15 milliards, mais ce n’est pas grave, car ça n’a aucun rapport avec le débat.

                                 


                              • foufouille foufouille 5 juin 2013 22:36

                                "qu’une concurrence « libre et non faussée ».

                                J’ai expliqué plus haut comment on peux mettre en concurrence tou"

                                ce qui ne peut exister, crassus
                                y a plus de gentil capitaliste


                              • fb 5 juin 2013 14:07

                                Paradoxalement, le meilleur système était peut-être chinois (je ne sais pas s’il est toujours en vigueur dans sa forme originelle). Le principe est très simple. Vous êtes bien portant et disposez de revenus : vous payez votre médecin. Vous êtes malade : vous ne payez plus rien tant que vous n’êtes pas guéri. À méditer même si une transposition avec la cascade d’intermédiaires dont nous héritons aujourd’hui parait difficile.


                                • Batelier Batelier 5 juin 2013 21:46

                                  vouloir offrir la sécu au privé, c’est oublier qu’on a donné l’eau au privé ....avec toutes les déviances du système (enrichissement pharaonique de la lyonnaise ou de la générale, entretien minimaliste du réseau, hausse du prix de l’eau....... )
                                  il se peut que le « prix d’appel » des compagnies privées soit alléchant, mais il ne faut jamais oublier que le but premier de ces compagnies est de servir des intérêts à leurs actionnaires


                                  • Patcauv 9 juin 2013 21:40

                                    Cher Spartacus

                                    Votre article doctrinaire est un tissu d’inepties qui fait encore l’apologie d’un système libéraliste qui a plongé le monde dans le chaos.

                                    Vous nous assénez, sans aucun début de preuve, en saupoudrant votre article de quelques chiffres qui font sérieux, que les cliniques privées soignent mieux que les hôpitaux, et que les assurances privés protègent mieux que la Sécurité Sociale.

                                    Ce n’est pas complétement faux : la médecine libérale soigne bien les patients qui en ont les moyens, et les assurances privées protègent bien ceux qui sont riches et biens portants : privatiser les profits et collectiviser le risque, c’est toujours la même bonne vieille recette qui a fait la fortune but des capitalistes.

                                    L’assurance maladie solidaire c’est le dernier rempart face à la marchandisation de la santé.

                                    Les coups de boutoir de nos gouvernants depuis 30 ans lui ont fait mal. Et la crise économique mondiale provoqué par les puissances de l’argent, réduisant ses recettes en rajoute.

                                    Si elle a résisté , c’est qu’elle est solide notre Sécurité Sociale. Et que la majorité des français n’écoute pas vos lubies, Spartacus. Et ils ont bien raison.

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