Le Connellgate
Voyez-vous, c’est tout l’avantage d’un placard. C’est un endroit que l’on peut réouvrir quand bon nous semble, pour y retrouver des choses que l’on a oubliées. Je vous ai dit il y quelques mois que Mike Connell, le gourou informatique qui avait trafiqué les deux élections de 2000 et 2004 de G.W.Bush avait atterri dans un placard à squelettes. L’un des nombreux placards à squelettes de la famille Bush. Je vous avais dit aussi que Mike Connell avait subi le même sort que Lee Harvey Oswald, pour résumer la question. Et bien aujourd’hui, des journalistes viennent de réouvrir son placard, et ce qu’ils viennent d’y découvrir confirment entièrement mes dires : la mort de celui qui avait permis à Georges Bush de prendre à deux reprises le pouvoir par un coup d’état informatique était loin d’être accidentelle. Et celle qui le confirme aujourd’hui, en levant le voile sur ses derniers instants n’est autre qu’Heather Connell, sa veuve. Retour sur la deuxième affaire Oswald ou le deuxième Watergate : le meurtre, puisqu’il n’y a pas d’autre nom désormais, de Mike Connell. Une manœuvre que nous appellerons sans hésiter maintenant le Connellgate.

La disparition de Mike Connell était programmée en effet : juste avant le crash de son avion, il devait déposer devant une commission sénatoriale pour s’expliquer sur ses manipulations informatiques des votes présidentielles de 2004. Il venait juste de recevoir sa convocation. Et comme l’homme semblait plutôt franc du collier, il y avait beaucoup à craindre pour le pouvoir en place de sa déposition. Pour d’éminents spécialistes, en effet, le célèbre "trou noir" de l’élection de ce jour là dans les médias, qui avait vu tous les "fromages" inverser leur parts de votant après une panne de deux heures de transmission des résultats était douteuse. J’avais suivi en direct cette élection, et une bloggueuse célèbre, la Wonkette, avait elle aussi en direct bondi au plafond à la réouverture des émissions après cette fameuse interruption. Dans le Colorado, ça commençait pourtant bien pour Kerry : 198 170 voix contre 192 012 sur les premiers dépouillements. Deux heures après, tout s’était inversé. Kerry perdra aussi le Colorado, avec 960 000 voix contre 1 068 233 à Georges Bush. Comme elle avait eu la présence d’esprit de prendre des photos avant et après, on s’était aperçu qu’il y avait une manipulation en cours. Kerry, dans tous les sondages d’avant la coupure devançait Bush de 4 à 7% des intentions de vote, il perdra au final de 3%, ce qui fabrique un écart de 10, dans certains états, entre les sondages de sortie d’urnes, fiables entre 2 et 3% on le sait, puisque présentés désormais comme étant très proches des résultats finaux. Impensable magouille !
Le vote pour le président américain avait bien été volé. Restait à trouver le procédé, et c’était celui de Mike Connell et de ses ordinateurs "planqués derrière les Firewalls", qui étaient positionnés en parallèle avec ceux centralisant les votes des états. En les détournant via une seule agence de communication ayant passé contrat exclusif avec l’Etat pour diffuser les résultats : Associated Press, dirigée par un faucon Bushien de la plus belle espèce qui soit. Le responsable de l’ultra conservateur ... The DallasMorningNews. Le second de l’agence, Kathleen Carroll, est une ancienne rédactrice du même journal. Qui avait évidemment appelé ouvertement dans ses colonnes à voter... Bush ! Le scénario avait parfaitement fonctionné : à 22 heures Kerry était donné vainqueur par toutes les chaînes de télévision, grâce aux sondages de sortie pointus d’Edison-Mitofsky, à 23 h la panne de transmissions de données électorales survenait, à 1 h du matin Kerry était annoncé perdant, mais il n’y avait pas d’annonce officielle de la réélection de Bush. Un seul état pouvait faire basculer le vote, celui où il y avait eu le plus d’incidents de décomptage, comme la Floride qui avait joué le rôle en 2000 : cette fois-ci c’était l’Ohio. Les neocons l’avaient une nouvelle fois emporté, en flattant la population la moins intelligente du pays. Effrayée par un fantôme adroitement ressorti de sa tombe.
Le lendemain matin, le président des USA n’était donc toujours pas connu : G.W.Bush, interviewé dans son ranch, avait fait part de sa "confiance" à être réélu. Son interview avait été littéralement surréaliste : lui, le perdant annoncé des trois derniers mois de sondage, coincé, la mine défaite, assis sur son divan aux côtés de sa famille, il laissait passer une étrange impression de savoir quelque chose et de ne pas souhaiter le dire. C’était un propos creux, aussi vide qu’à l’intérieur de l’école de Floride pour annoncer l’attaque du 11 septembre : crispé, coincé, balbutiant même, d’un fausse décontraction en prime ce jour-là. La "confiance" affirmée dans le vote des citoyens était en fait celui dans le traficotage : en fin de matinée il s’était déclaré vainqueur, et après avoir un peu hésité à contrarier l’événement, Kerry reconnaissait sa défaite après un mystérieux coup de fil donné par W.Bush. Que s’étaient-ils donc dit ? On ne le saura jamais. Le groupe démocrate souhaitait attaquer en justice pour vol d’élection, le sénateur Kerry les en avait rapidement dissuadés.
Comment, pourquoi, on peut faire confiance à l’équipe Bush et à son âme damnée Karl Rove pour détenir quelque chose sur la vie de Kerry leur permettant de le tenir à distance pour toujours. La CIA l’avait beaucoup traqué quand il s’était rangé dans le camp des opposants à la guerre après avoir joué au héros militaire en 1968. Son passé militaire, ses amours (il n’était pas du genre volage pourtant) ou pourquoi pas, l’époque le voulant une propension à la fumette de marijuana qui aurait ruiné son aura présidentielle ? Là encore, que des suppositions : Kerry ne fumait pas et n’a jamais fumé ! Autre chose, peut-être. Non, ce soir là, en deux heures, l’élection avait bien été volée et le maître d’œuvre du forfait s’appelait Mike Connell et ses ordinateurs trafiqués. Selon Mark Crispin Miller, professeur à la New York University spécialiste de la fraude électronique, ce soir là était la plus grave atteinte jamais faite à la démocratie américaine : "le Watergate avait été une tentative paranoïaque de museler l’opposition, mais ce qui s’est passé en Ohio est différent, et de manière "exponentielle" "Nous parlons d’une tentative centralisée et systématique de manipuler un système électoral". En somme, G.W.Bush a fait bien pire que Nixon !
Un juge efficace et tenace, Cliff Arnebeck, va s’occuper pourtant de l’affaire de ce détournement des votes de l’Ohio,qui va ne lui échapper qu’avec le décès prématuré du principal concerné : "nous avons détecté une méthode et une activité criminellle, et nous avons identifié Mike Connell comme l’homme-clé, celui qui a mis en œuvre les décisions de Karl Rove" annonce-t-il en 2007. Arnebeck avait découvert l’incroyable pot aux roses : les 132 685 votes d’écart de l’Ohio gagnés par Bush dans 20 comtés différents provenaient d’un serveur installé à Chattanooga, dans le Tennessee et non du serveur officiel de l’Etat de l’Ohio ! Le montage de l’opération était simple : c’était Ken Blackwell, le responsable des élections en Ohio, un républicain noir partisan des évangélistes, qui avait contacté une firme nommée GDC Limited, pour installer un serveur de back-up pour l’élection. Derrière GDC Limited, il y a avait GovTech, la société de Connell liée au gouvernement, qui avait appelé SMARTech, une de ces filiales du Tennessee pour installer l’ordinateur proprement dit. GDC-GovTech-SMARTech, la filière était claire. ET Connell devait en répondre.
Le soir du "black-out" médiatique, c’était simple : Connell avait préparé un script, qui ajoutait aux bases de données des scores à G.W.Bush et en retirait à Kerry, à la volée, à partir des véritables résultats, reçus sur le serveur véritable et doublés sur celui de backup. Une fois le courant coupé, les transmissions à la presse interrompue au prétexte d’une "panne technique", c’est le serveur de backup trafiqué qui avait été remis en ligne et non l’original. Le contact de Connell pour ses malversations s’appelait Barry Jackson, le proche conseiller de Karl Rove (qui le remplacera) et celui à la tête de l’influente "White House Office of Strategic Initiatives". L’homme sera mêlé en avril 2007 à l’affaire des e-mails du Republican National Committee utilisés par 50 conseillers de Karl Rove. Là encore grâce au savoir-faire de GovTech. Plus tard aussi seront révélés ses liens avec le sulfureux milliardaire Jacques Abramoff. Bref, avec lui, on nage en plein marigot politique.
Le juge s’était aperçu du système en feuilletant les IPs utilisés par le site qui donnait les résultats en direct sur Internet, et où puisait la télévision : "en regardant les URLs sur le site web de l’élection, on s’est aperçu qu’à trois endroits différents, les ordinateurs de SMARTech avaient pris le dessus sur celui du secrétaire de l’élection (Blackwell). C’est durant cette période que les votes ont été manipulés". Selon l’expert Stephen Spoonamore, un républicain, pourtant, SMARTech était bien l’entreprise qui hébergeait le site internet présidentiel, GeorgeWBush.com et GWB43.com, celui qui gérait les mails de Karl Rove, dont une palanquée avait disparu comme par hasard en 2007, lors de son départ de la Maison Blanche. Ils avaient été supprimés en 2005, en réalité. Pour Spoonamore, spécialiste de la protection des données, c’était trop gros, trop évident, et ça finirait obligatoirement par être découvert un jour. Comme j’avais pu le faire à l"époque en 2004, ce qui avait intrigué Spoonamore c’était la présence redondante de chiffres premiers dans les chiffres visiblement modifiés : la signature d’une manipulation par un algorithme ; comme on peut calculer les trois chiffres terminaux de votre carte de crédit à partir des chiffres visibles en façade et multipliés par un nombre premier. Le nombre premier est synonyme utilisé massivement en encodage est bien une preuve de manipulation. En Ohio, pour faire plus simple encore, on avait même indiqué au responsable technique du site de vote d’aller se coucher à 21 heures "car tout était prêt", Connell étant paraît-il ce soir-là avec son parfait alibi : sa propre femme.
Spoonamore, a la même commission va expliquer sans hésiter sa conviction d"un détournement évident. En 2005, il avait rencontré Connell, qui lui avait fait un incroyable aveu : Mike m’a demandé "Est-ce facile de détruire tous les enregistrements d’e-mails ? " "Car j’ai des clients de l’autre côté de la rue là (montrant de ma main la Maison Blanche) qui travaillent l-à-dessus"... Un an plus tard, à Londres, Connell, qui avait aussi participé en bon chrétien évangéliste au mouvement "pro-life" lui confiait à nouveau "dans mon zèle à sauver les bébés, j’ai peur que le système que j’ai créé a été détourné"....quelques semaines après Connell se débarrassait vite fait de GovTech en revendant la société, croyant ainsi échapper aux poursuites possibles. Connell semblait en effet totalement effrayé par les poursuites judiciaires : il n’avait été que loyal envers un parti, mais passait désormais pour un fameux gogo. Imbécile ou vraiment tordu ? Le premier : toutes les apparences sont du côté du dévot, embarqué par des pseudo-évangélistes lui ayant fait miroiter plein de choses, dont des aides conséquentes pour des opérations caritatives d’évangélisation en Amérique du Sud auxquelles participait activement Heather, son épouse, tout aussi profondément croyante que son mari. Ce qui explique aussi sa répulsion de départ à mouiller le président du moment, au décès de son époux ! Ce qui semble avoir changé depuis chez elle...
Le 18 décembre, Mike Connnel s’envolait pour son dernier voyage aller avec son avion vers Washington pour rencontrer des gens dont je vous ai aussi déjà parlé, très proches de la famille Bush (dont Jeb surtout) : les membres des Chevaliers de Colombus, dont il venait d’être nommé officier supérieur. Au retour le lendemain, en fin d’après midi, il reprenait son avion pour rentrer chez lui près d’Akron. La suite on la connaît. On retrouvera un livre de prières en train de brûler sur l’herbe devant une maison bourrée d’impacts brûlants ayant fait fondre une partie de son garage, la queue d’un côté, le moteur dans le patio de la maison, passé au-dessus d’un mur ou du toit, et une quasi-absence de fuselage central plutôt intrigante. Le corps de Connell, ou ce qu’il en reste, sera retrouvé plus loin, éjecté des débris. En morceaux, complètement carbonisés, comme tout le milieu de l’appareil... Une aile sera retrouvée à une centaine de mètres de l’impact et photographiée par un passant le lendemain, à moitié recouverte par une bâche. Il y a bien eu explosion en vol : l’impact seul ne peut expliquer cette aile... volante et ce moteur sauteur.
La tour de contrôle du Akron-Canton Regional Airport avait enregistré ses dernières paroles. Il avait commencé son approche guidé par son équipement sophistiqué d’atterrissage automatique (un ILS, coûteux équipement qu’il n’avait pas hésité à s’offrir, étant un pilote chevronné volant beaucoup). Or, dès l’amorce de sa descente à partir de 3200 pieds, selon lui, les contrôleurs lui avaient indiqué que ce n’était pas la bonne pente ni la bonne altitude. L’homme, qui se sentait menacé, avait l’air paniqué. S’était-il rendu compte d’un sabotage possible ? Très certainement : en pilote expérimenté il avait donc tenté de reprendre la main sur ses instruments défectueux... mais était déjà bien trop bas. Son altimètre l’avait à coup sûr induit en erreur. Plusieurs choses ne tournaient pas rond en fin de parcours : la pente de descente mais aussi la direction prise : s’il continuait ainsi, il allait carrément rater l’aéroport de plusieurs kilomètres et se planter droit devant dans une conurbation. C’est alors qu’il a effectué un "360", à savoir un cercle complet, ce que font les aviateurs qui naviguent à vue en cherchant des repères au sol pour trouver leur direction. Tous le font : il y a quelques jours, au dessus de la gare d’Armentières, on a eu un F-16 belge qui s’est amusé à faire la même chose : résultat, un beau panache blanc en forme de rond parfait. A la fin de son cercle, Connell avait tenté de se poser en catastrophe sans même essayer de rejoindre l’aéroport. Il était sur le point d’y réussir... il connaissait parfaitement le coin !
Les derniers mots de Connell seront enregistrés par la tour d’Akron-Canton Regional Airport alors qu’il été censé remonter à 3000 pieds comme il venait de le spécifier : "Nine-nine November, (l’avion porte le numéro NP299N), je déclare un atterrissage d’urgence" dira-t-il, en visant des terrains herbeux situés derrière un bloc de maison. Les contrôleurs constateront que le bruit de l’air était devenu assourdissant dans les deux derniers appel de "mayday" : le cockpit de l’avion s’était ouvert ! Or, sur cet appareil, il est fixe et ne coulisse pas (ce n’est pas un Robin !) : ce sont des portes ordinaires, genre porte de voiture (et le pilote, à gauche, n’en a pas, il rentre par celle de droite) dont une, la porte de soute, qui s’ouvre façon papillon, vers le haut ! Puis ce sera "Mon Dieu" et "Hé, merde !" L’avion venait de se crasher, en heurtant un mât au passage, ou plutôt d’exploser, comme l’entendra le voisinage. Le son modifié indiquait l’ouverture ou plutôt l’arrachage complet de la porte cargo, car la pression de l’air aurait maintenu la porte de cabine... arrivés sur place, des témoins ne voient qu’un violent incendie. Très violent incendie, pour un appareil quasi vide d’essence, et qui a perdu une aile, retrouvée intacte plus loin. Des arbres ont pris feu à côté. Par réflexe, le cameraman vise la maison que l’appareil a évité : sa façade est criblée de trous. Mais les tôles de l’avion ne sont même pas roussies. Seul l’avant a brûlé, et le moteur a disparu avec l’hélice : ils ont joué tous deux à saute-mouton au dessus de la palissade de la maison louée !
Une fois l’incendie éteint, on va remarquer qu’on va se pencher un peu vite et à plusieurs sur les débris, pour s’assurer de la mort du pilote, sans doute. Aux Etat-Unis, quand un crash se produit de nuit, on scotche l’endroit de bannières "enquête en cours" (une image très connue des séries télévisées) et on attend le lendemain la lumière du jour pour faire l’enquête. Ce soir là, les pompiers arriveront après le FBI et des militaires, en nombre sur le site pour prélever des morceaux. Une procédure fort étrange que des riverains noteront. Des prélèvements faits grâce à un camion de pompier portant des lampes, pour éclairer toute la scène ! Une enquête démarrée de nuit, c’est inédit et plutôt intriguant. Tout cela sent le coup fourré, comme j’ai déjà pu le dire longuement ici-même. On ramasse ce soir là plus vite que les employés du FBI devant le Pentagone, ratissant vite fait tous les débris compromettants. Mais on passe visiblement à côté de tout, à Akron !!!
Pour les indécis, car il y en a évidemment, citons le cas du crash d’un Saratoga N1228H similaire et plus récent, survenu dans le parc Chandler en Oklahoma le 6 septembre 2009. Des ressemblances, certes mais aussi des différences notables : l’avion avait aussi perdu ses ailes, mais c’est en virevoltant sur lui même dans son axe, au sol. Il avait touché auparavant les câbles de soutien d’une tour de communication. Le milieu était également très abimé, en raison de la double porte gauche-droite décalées de l’appareil, mais seul le moteur avait pris feu, un moteur resté à l’avant de la carlingue et non éjecté. A l’impact, 2 corps avaient été éjectés et 3 restés dans la carlingue. Mais aucun des cinq n’avait été réduit en miettes, ni carbonisé !
Mais ce n’est rien encore avec les révélations du jour, celles de sa veuve, Heather qui vient de les faire, jusqu’ici restée plutôt réservée. Le soir du crash, elle l’attendait au "Ken Stewart’s Lodge" un restaurant de Bath, très prisé par les amis républicains de son mari (c’était elle-même une ancienne serveuse de bar). A 17 H 57 locale, elle avait reçu un message sur son téléphone comme quoi l’avion de son mari était bien atterri ! Elle l’avait alors appelé plusieurs dizaines de minutes ... sans réponse, plus il y avait eu l’annonce de l’accident par un autre coup de fil, puis par la radio, et enfin par la télévision. Qui donc avait pur se permettre de faire ce genre de choses ? Avait-t-on cherché à la briser psychologiquement tout de suite ? Choquée, elle ne se rendra pas avant le 26 décembre, lendemain de Noël, sur les lieux du crash. Six jours seulement après l’accident. Et ce qu’elle y trouvera défie l’entendement : elle affirme aujourd’hui y avoir trouvé, six jours après l’accident, des restes humains sur place ! "Morceaux de peau", "organes internes" et même des "bouts de cervelle" ! Et des vestiges tels que les oreillettes d’un I-Pod, restées accrochées dans un arbre à quelques mètres de l’impact. Ou un bout de palonnier ciglé "Piper", qu’elle montrera écœurée au journaliste venu l’interviewer. "Plus j’en entends sur cet accident, et plus ça me rend malade" avouera-t-elle. Or elle n’invente rien, et une vidéo étonnante le prouve.
Elle a de quoi, en effet, être en rage : le lendemain même, le 20 décembre, alors que toute la scène a été nettoyée pour l’enquête, soi-disant, un voisin plus curieux que les autres croise un policier (semble-t-il) venu effectuer une visite de routine, et balade sa caméra ici et là. Les traces y sont, mêmes d’étranges, rouges, sur les agrès de bois du jardin. Les traces morbides relevées par la veuve quatre jours plus tard ? Peut-être bien (à 1’55"" de la vidéo). Mais ce que ne remarque pas tout de suite le voisin, c’est ce que le policier vient de collecter dans le large sillon laissé dans la terre meuble laissée par la glissade mortelle de l’appareil. Tout d’abord, un élément de Blackberry : une fiche mini-jack vers une autre fiche indéterminée. Et un autre accessoire à A 8’04" du début du film, le policier lui montre en effet une petit boîtier, ramassé sur le site. Un drôle de truc : un petit boîtier à 5 entrées coaxiales. C’est une chose connue en aviation dont on retrouve vite l’original : c’est un "CI-1125 VOR/GS Quadraplexer" un boîtier qui permet de recevoir sur la même antenne extérieure deux émissions d’ILS en 108-118 MHz et en 329-335 MHz pour deux pentes d’approche différentes. Extérieurement, l’avion de Connell avait bien deux antennes fouet en effet. Mais n’utilisait pas de VOR. L’avion a raté sa pente de descente, mais on a laissé sur place un des éléments dont on aurait pu vérifier sa défectuosité ou non ! La fameuse enquête de nuit a bien été bâclée ! "Pas de problème" ? Quant à savoir pourquoi il s’est retrouvé éjecté, ce quadriplexeur.... visiblement, il avait bien sa sortie d’utilisée, ses câbles en terminaison BNC ayant été sectionnés mais un seul côté était branché (sur une seule fréquence, l’autre côté comportant deux bouchons sur la VOR).
La vidéo, assez sidérante, mérite un examen plus attentif car elle nous éclaire sur les circonstances mêmes de l’accident. Tout d’abord, elle nous indique la trajectoire exacte, presque celle que nous avions supposée, mais moins angulaire par rapport à la maison, et avec un détail primordial : l’avion a touché le sol devant la maison, avant même de heurter la fameux mât, fixé dans le sol à fort peu de profondeur. Ce même mât, déplacé le jour même depuis le long de l’allée d’entrée, est plié à moins d’un mètre de haut du sol, et porte des traces d’impacts à la pliure. A l’endroit, très certainement de l’impact, car on voit mal un tel poteau heurté à son sommet plus souple se plier ainsi à sa base. Les longues traces laissées devant la maison et après l’emplacement du mât indiquent que le Piper s’était bien vautré, mais bien avant où on l’avait situé avant, et que ça chute n’avait été verticale ou avec un fort angle. En gros, Connell était presque en train de réussir son atterrissage de fortune, s’il n’y avait eu ce satané poteau, invisible à l’heure où il avait fait sa tentative.
Le deuxième point que révèle ses longues traces, c’est que ce n’est qu’une fois la glissade au sol débutée qu’une explosion a volatilisé la partie centrale, pilote compris. Car un fait notable avait déjà été retenu : la présence dans le patio à l’arrière de la maison de tout l’avant de l’appareil : moteur et hélice dont la présence à cet endroit ne peut s’expliquer qu’avec une violente projection, due justement à cette explosion au sol. Le moteur a bien été éjecté lors de la déflagration qui a volatilisé en même temps Connell. Ce n’est pas un crash ordinaire : dans celui du parc de Chandler, la glissade au sol de l’avion s’est terminée moteur resté fixé au bâti, et chez Connell le poteau ne peut expliquer à lui seul le vol-plané de tout le bloc au dessus de la maison : ça s’est produit trop bas L’avion crashé a été "fini" à la bombe intégrée, déclenchée au dernier moment. Comme pour assurer le coup ! Pour faire ça, il fallait obligatoirement une équipe suiveuse au sol. J’ai déjà dit que la CIA avait déjà fait ainsi dans un autre cas similaire. Là, il y des éléments plus troublants encore : la maison devant laquelle l’avion s’est crashé était vide, en location comme le montre cette même vidéo. C’est la seule du lotissement, quel hasard formidable ! Elle aurait fait, avec son fameux mât, un parfait émetteur ILS pour piéger notre homme, qui visiblement faisait énormément confiance à ses instruments. Aujourd’hui, ce qui reste mystérieux, c’est le bruit de vent relatif entendu avant le crash, et le vol plané du bloc moteur. Les débris morbides observés sur les agrès de bois accréditent la thèse d’une explosion visant en priorité le pilote. En somme, la projection du bloc moteur s’est faite comme une simple conséquence de la désintégration véritable de l’individu. Tout l’arrière de l’avion et les deux ailes demeurent immaculés, sans aucune trace d’incendie !
Le deuxième élément troublant montré candidement par le policier est un document a moitié brûlé. Cette feuille indique en fait que Connell suivait sa route d’une manière bien plus évoluée qu’on ne pense : grâce au système HAR , pour High Altitude Redesign. Un programme de la FFA démarré en 2001, qui permettait de piloter de point à point avec plus de précision. En 2003 déjà, 59% de l’espace aérien américain était couvert par cette méthode. Celle qui consiste à découper le pays en rectangles de 10° de latitude sur 1°de longitude : c’est le Navigational Reference System ou NRS. A bord de l’avion de Connell, il y avait cette abaque qui lui donnait les indicatifs des aérodromes ou des émetteurs à suivre pour rejoindre d’autres villes. C’est la feuille que montre le policier. Connell était un pilote sacrément pointu ! Comment a-t-il alors autant pu dériver le soir funeste du 20 décembre ? Ou bien n’a-t-il pas tout simplement abandonné au dernier moment ses cadrans falsifiés par des données trafiquées pour tenter le tout pour le tout ? Bizarrement, le train de son appareil ne semblait pas déployé : il n’a pas cherché ou n’a pas eu le temps de le faire. Son moteur avait des difficultés, a entendu le voisinage. Il n’avait pas les ressources nécessaires pour éviter ce fameux mât, invisible ce soir là. En tout cas, connaissant bien le secteur (il habite à 5 km de là !), il a bien tenté de rejoindre les champs qu’il savait libres derrière l’ultime maison que son appareil a failli heurter.
La veuve retrouvera encore, quatre jours après, un écouteur Bluetooth de Blackberry, qui était dans la valisette de son mari, avec son petit déjeuner du matin, retrouvée par les enquêteurs (mais pas l’oreillette !). Il se peut bien que ce soit le même élément découvert par le policier-motard et montré à la vidéo ! Mais pas le Blackberry bien sûr ! Celui qui contenait tous les contacts de....Karl Rove. Un "écouteur qu’il ne séparait jamais de son téléphone", pourtant, selon sa propre fille. Devant un journaliste, aujourd’hui Heather et ses filles ont en effet revu leur jugement sur le crash et surtout la description qu’en a faite le bureau d’investigation. "Cause inconnue" avait déclaré le NTSB. "Mauvaise trajectoire" ("of course"), tel était son verdict. En résumé c’était de sa faute ! Une enquête bâclée, dénoncée par la veuve du pilote concerné, un manque de respect total de la personne, que prouvaient les débris humains abandonnés sur place au vu de tous (et même filmés !). On avait tout ratissé le soir-même, et dès le lendemain même, l’enquête était déjà close ! Il n’y avait plus de débris compromettants ! On était venu non pas pour le ramasser et le conduire à la morgue, cet infortuné, mais pour s’assurer que le travail avait été bien fait. L’état du corps, éparpillé selon les dires de sa propre femme, laisse entendre que c’est bien une explosion survenue à bord, à l’emplacement de la cabine centrale, qui avait pulvérisé le pilote avant que l’avion ne soit à terre. Le mât renversé heurté à sa base par l’appareil ne peut expliquer ce corps complètement déchiqueté. Un corps déchiqueté, ou le travail bien fait de services spéciaux. Dans un accident d’avion, le système idéal pour avoir le moins de traces possibles. Si en prime il ne reste rien du corps, c’est le succès absolu de l’opération. Connell, mort dans le même appareil que celui du fils de John Kennedy Jr, en plein océan, après une chute quasi verticale restée elle aussi inexpliquée. Le 16 juillet 1999, devant Martha’s Vineyard. Les débris ramassés seront rendus inaccessibles "pour l’enquête".
Aujourd’hui Shannon, la sœur de Connell, qui a voté Obama, ose même déclarer que la mort de son frère "a été un beau cadeau de Noël pour G.W.Bus et Karl Rove". Et là où ça devient intéressant, c’est quand sa famille commence à faire des révélations fracassantes sur ce qu’elle a reçu comme courrier depuis. En Septembre 2009, un courrier anonyme, reçu également par le FBI fait état dans le détail d’une bien étrange opération. Un individu y affirme avoir installé la veille du départ de l’avion de l’aéroport sur l’aérodrome de College Park Airfield à Washington "une puce électronique de modèle AMD" sur le moteur même de l’avion. On ne doit pas entendre par là le fondeur de processeur, mais plutôt un dispositif fourni par Aircraft Manufacturing & Design LLC, à savoir l’autopilot EMS. Un dispositif certainement relié à un émetteur, permettant de modifier à distance les réglages du moteur, ou tout simplement via l’avion lui-même (en ILS, il est aussi émetteur). L’enveloppe porte le nom de Connell, avec ces mots "homicide", et "NST" (pour national Security Threat) : Connell était devenu un cas de sécurité nationale à éliminer, selon l’envoyeur. Deux mois plus tard, le NTSB déclarait que " l’auto-pilote de l’appareil n’avait connu aucune anomalie", alors que le 360° effectué démontrait avec certitude le contraire : la veuve, restée plutôt discrète laissait alors sortir sa colère : quelque chose n’avait pas fonctionné sur cet appareil, et il avait même explosé. Sinon, elle n’aurait pas fait de si macabres découvertes !
C’est aussi la sœur de Connell qui aujourd’hui relie les points manquants, en citant un "accident" de même type : "Qu’y-a-t-il donc de différent ente la mort de mon frère et celle de Paul Wellstone ?" dit-elle aujourd’hui, très désabusée. De Wellstone, j’en avais parlé aussi dans mon enquête. Son Beechcraft King Air A100 s’était écrasé en 25 octobre 2002 dans des circonstances tout aussi incroyables que celles du Piper de Connnell. Wellstone, opposé à la guerre en Irak du père avait violemment fustigé les envies du fils de faire pire encore. Dans la stratégie pro-guerre de G.W.Bush il était devenu plus q’un grain de sable et pouvait même espérer l’investiture démocrate de 2000, ce qu’il avait dû renoncer in extremis à faire avec sa sclérose en plaques déclarée en 1999. Lors de la catastrophe, on avait alors blâmé les deux pilotes, mais les circonstances du crash étaient plus que troubles. Pour beaucoup, cela rappelait d’autres cas, comme celui de Dorothy Hunt, tuée le 8 décembre 1972 avec 44 autres personnes dans l’accident du vol 533 entre Washington-Chicago alors qu’elle s’apprêtait à raconter le rôle de son mari, à la CIA, dans l’affaire de la pose des micros du Watergate. Un mari fortement soupçonné depuis 1963 d’avoir trempé dans l"assassinat de Kennedy avec Frank Sturgis et Gerry Patrick Hemming... En 2006, dans ses mémoires, Hunt (mort en 2007) avait nommément désigné Johnson comme étant l’auteur du complot. Avec William K. Harvey, le directeur de la CIA de l’époque.
Toujours d’après les informations dont on dispose, trois hommes se seraient chargés effectivement de saboter l’avion. Et ce, paraît-il, sous le nez même du "Department’s Special Operations Division Aviation Section" de la police du comté de Prince George. Le comté où était situé la base du Piper de Connell. Une base très spéciale car très ancienne base militaire du début du siècle, étroitement surveillée par le FBI et la CIA car pouvant servir de point de décollage vers la capitale pour un petit avion... kamikaze. Une paranoïa bien utile pour aller y promener des agents de la CIA, plutôt ! Selon ces sources, la police du comté disposerait même de des bandes vidéos ("CCTV cameras" ) de l’action ! Si ce sont les mêmes caméras que celles des bâtiments du Pentagone, on n’est pas prêt de les voir à la télévision, ces fameuses bandes enregistrées ! Les trois hommes seraient arrivés à pied, du côté du parc Indian Creek Park (Anacostia), qui longe les pistes à l’opposé des hangars. Facile : il y a quelques mois encore, un daim venu des fourrés voisins avait fait de même : on entre facilement sur cette base présentée comme "surveillée de près par le FBI" !!!
L’appareil qu’ils auraient amené et posé aurait été branché sur le "port statique", celui relié au pilotage automatique, lui-même relié au tube pitot. Par lui passent les indications d’altitude (faussée lors de l’approche), de vitesse (il semble qu’il volait trop lentement) et de vitesse verticale (qui indique le taux de montée ou de descente, eux aussi faussés dans le cas du Piper de Connell). Ce Piper Saratoga comme d’autres possédait bien un "Alternate static port" situé sous le tableau de bord, sur lequel on pouvait donc brancher un capteur, mais ce qui aurait été bien trop visible ! A la source dans le capot moteur, ayant la forme d’un boîtier ordinaire, c’est plus difficilement décelable. Et visiblement, lors de sa visite de pré-vol, Connell, qui connaissait pourtant son appareil sur les doigts de la main, ne s’est pas aperçu ce sa présence. L’avion étant connu, l’ILS de l’aéroport d’Akron l’étant tout autant, fréquences comprises, il ne devait pas être très difficile de programmer une puce pour qu’au tableau de bord s’affichent des données fausses qu’à l’atterrissage seulement.
C’est ainsi, très certainement, qu’a eu lieu le Connellgate.
PS : aux dernières nouvelles la maison du 2017 Charolais Street d’Uniontown a été vendue : annoncée à 250 000 dollars, elle vient d’être vendue 161 200 seulement. Espérons que le propriétaire va nettoyer les agrès du jardin d’enfants des bouts de cervelle qui y trainaient encore...
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