Le Dieu Argent
Le Dieu argent n'a-t-il pas lui aussi sa religion ?
Avec ses rituels, ses lois, ses évangiles, ses textes sacrés, ses papes et ses prêtres, ses temples et ses tabous aussi.
C'est la première des religions monothéistes avec comme adeptes contrains et forcés, "démocratiquement" quasiment tous les citoyens du monde sur tous les continents.
Celle qui mène directement vers l'apocalypse le tout avec un sourire rassurant....

Dernièrement des foyers de constataires emplis de slogans blasphématoires se créent ici et là, il faut dire que beaucoup de prophètes se sont trompés sur leurs divines prédictions et cela a entrainé pas mal de frustations et de déceptions.
A l'inverse de la religion chrétienne, curieusement dans cette religion le chemin de croix se fait à la fin des temps .... ^^
Et comme pour les musulmans, Dieu ne peut être représenté sous une forme quelconque, il est sans forme définie.
Seule religion où la sainteté rime avec bonus de fin d'année et où les miracles ne fonctionnent que dans l'intérêt des papes.
Aucun appel au don dans cette religion, il est de facto obligatoire et aucune contestation n'est toléré. Ce don porte plusieurs noms taxes, surtaxes, dépassement, impôts etc ...
Ce don de volonté divine est greffé sur toutes les transactions liées aux achats ou le commerce, comme un saint parasite ou un intermédiaire divin.
Cette religion influence la majorité des esprits, comme un art de vivre, il est enseigné, entretenu, cultivé comme un subtil formatage qui commence bien tôt durant l'enfance.
L'amour pour son prochain n'est pas du tout la ligne de conduite de cette religion, mais plutôt l'amour du profit individuel dans le sens du "toujours plus".
La notion du sacrifice est pour cette religion bien différente de celle des autres religions, pour la définir en quelques mots, c'est la philosophie du "fais comme je dis, pas comme je fais".
Vous percevez surement parfaitement le tableau, et donc, parmis vous qui venez atterrir par hasard sur ces mots, sur cette description, vous saurez, adeptes forcés de cette religion que vous êtes, soulager votre conscience et exprimer, dans vos commentaires, un ou plusieurs traits, que j'ai oublié d'évoquer, caractérisant ce mode de fonctionnement, cet art de vivre, ce culte au Dieu argent, où rarement est constatée la présence d'athées purs et durs voire d'athées extrêmistes ;-)
Ne trouvez vous pas que par contre, que cette religion déborde de terroristes fondamentalistes orthodoxes des plus extrêmes .... ?
52 réactions à cet article
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une religion dans laquelle les écris sacrés deviennent de plus en plus apocryphes,
une religion pour laquelle égarer les moutons et les brebis est devenu un art,
Nous sommes à une époque où des soldats de la pensée protègent ses papes et prêtres dans ses lieux de cultes,
la plupart des gouvernements sont devenus religieux et suivent aveuglément les commandements de cette religion.
Les gouvernants du monde, tous avaient dans leur langage, des slogans religieux pour justifier leur actions et décisions politiques
D’après ses papes, pour lutter contre le cataclysme de dette dû aux péchers des hommes, des cathédrales de papier sont régulièrement bâtis, puis incendiées et s’évanouissent en fumée, prêtres et papes psalmodiant et invoquant des miracles pour sauver le monde.
Leur prière principale « Que ta volonté soit faite ... »
Le chiffre associé à un certains nombre de zéro sur leur compte déterminent les saints et les papes, il est dit que tous peuvent le devenir mais il y a peu d’élus.-
Une religion qui égare moutons et brebis, qui les formate, les éduque pour pratiquer la consommation à outrance, la santé et la circulation de l’énergie argent est la seule priorité. Tous les mois de l’année sont organisées des fêtes à thème pour relancer cette « énergie ». Certains pratiquent avec ferveur les rites mensuels, parfois même quelques uns entrent en transe mystique et on raconte même certaine expériences de nirvana atteint. Nombreux sont les sceptiques concernant la véracité de ces constatations spirituelles mais encore plus nombreux sont ceux qui usent de ces rituels. Certains courants de pensées organisent même des orgies mystiques.
Un exemple ? juste hierVendredi 23 décembre 2011 - Des milliers de personnes se sont rassemblées tôt vendredi devant les magasins proposant à la vente, pour la somme de 180 dollars, les « Air Jordan 11 Retro Concords », la réédition d’un modèle sorti à l’origine en 1996.
Au centre commercial de Tukwila, dans la banlieue de Seattle (Etat de Washington, Nord-Ouest), quelques « 2.000 personnes » ont commencé à se rassembler devant quatre magasins « à partir de 02H00 du matin », a déclaré à l’AFP Mike Murphy, porte-parole de la police de la ville.
« La foule est devenue turbulente après 03H00, avec un pic à 04H00 du matin », heure à laquelle les magasins ouvraient exceptionnellement leurs portes, en présence de 25 membres des forces de l’ordre, a précisé M. Murphy.
« Avant l’ouverture, la foule avait déjà enfoncé deux portes », a-t-il ajouté. « Des bagarres ont commencé à éclater, des bousculades, certaines personnes essayaient de couper la file d’attente. Les officiers ont utilisé du gaz incapacitant pour interrompre certaines bagarres », a-t-il dit.
Un homme, accusé d’avoir frappé un policier qui lui demandait d’évacuer les lieux, a été arrêté et incarcéré.
Suite de l’article
Des vidéos : 1 et 2 -
L’argent n’est pas une religion, mais Dieu lui même, c’est lui qui fait tout et tous dans nos vies, il est informel mais tout puissant et tous nous y consacrons nos vie. dieu existe il s’apelle pognon.
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c’est lui qui fait tout et tous dans nos vies
Hum... Personnellement, si je me retrouve sur une ile déserte, je préfère avoir un peu de nourriture, des semences et des outils de jardins plutôt qu’une montagne d’or. L’argent n’est qu’une invention, il ne fait absolument rien. La seule chose qui « FAIT », c’est le travail humain, travail qui peut être démultiplié par les machines, elles-mêmes fruits de son travail. La nature donne également gratuitement (ressources renouvellables), mais quand on finit par être trop nombreux sur la même surface, seul le travail peut permettre à l’homme de survivre (agriculture, élevage, ...).
Après, que certains acceptent de travailler pour d’autres (= de se soumettre) pour de l’argent, c’est une autre histoire (une éducation forcée autant qu’une obligation fasciste). Comme la dîme, nous devons payer un impôt en argent, même si nous sommes propriétaire (taxe foncière). Je ne conteste pas l’impôt si on bénéficie de services d’une communauté, je conteste l’obligation d’utiliser une monnaie dont la création centralisée privée est plus que scandaleuse.
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« Personnellement, si je me retrouve sur une ile déserte, je préfère avoir un peu de nourriture, des semences et des outils de jardins plutôt qu’une montagne d’or. »
La première fois que je suis tombé en panne d’essence, je me suis dit la même chose : si je continue à pied, je ne vais pas en avoir besoin. Quand je suis arrivé au bout des 500 bornes que j’avais à faire, j’ai compris ma connerie en voyant toutes les voitures, parties en même temps que moi, garées depuis 15 jours. Qui vit seul dans une île déserte ? Quel est la force de cet exemple ?
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Qui vit seul dans une île déserte ?
Supposons qu’ils soient 2 sur cette île : vont-ils créer de la monnaie ? Non, ça serait une perte de temps. Ils vont s’entendre sur les tâches à faire. Supposons qu’ils soient 3 sur cette île... etc. Dans tous les cas, créer une monnaie serait une pure perte de temps.
Mais quand des milliers d’individus finissent par échanger des biens sans se connaître, il y a bien des petits malins qui se donnent le droit de créer de la monnaie à partir de rien (les banquiers, rien modulo les réserves fractionnaires absolument pas respectées, banques sous-capittalisées aujourd’hui) et d’autres assez imbéciles pour croire que ces bouts de papiers ou lingots d’or ou de tungstène valent des centaines ou des milliers d’heures de leur travail. Vive la soumission, pour de l’imaginaire, l’argent. L’argent est une croyance, rien de plus.
Mais il est vrai que tant qu’il ya suffisamment de croyants comme vous, alors vous pourrez effectivement échanger vos bouts de papiers pour le travail d’un autre (service) ou pour un de ses objets. Et c’est comme cela que vous avez l’impression que c’est du concret : grâce aux autres croyants. On pourrait croire à autre chose de plus réel (la coopération, la solidarité) et organiser le travail en fonction pour vivre dans une société de gratuité par exemple, où l’argent serait bien vite oubliée...
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« Mais quand des milliers d’individus finissent par échanger des biens sans se connaître, il y a bien des petits malins qui se donnent le droit de créer de la monnaie à partir de rien »
Je pense que vous êtes intoxiqué par Grignon et les autres producteurs de théories du même genre. Il n’y a jamais eu aucun petit malin qui se serait dit : tiens, je vais inventer l’argent ! Et l’argent ne se crée pas non plus, à partir de rien.
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Je vous laisse à vos croyances.
Mais si vous voulez des avis d’experts (genre un banquier ancien prof d’université : Christian Gomez, disciple d’Allais) sur la question, vous pourriez consulter cette page. Elle fait partie du blog d’Etienne Chouard et c’est André-Jacques Holbecq qui donne son point de vue (différent de celuis de Paul Jorion dans son livre « L’argent, mode d’emploi »). Seulement Paul Jorion n’accepte visiblement pas d’opinion qui remette en cause ses croyances sur son blog.
A aucun moment, ils ne parlent de Paul Grignon, mais je crois qu’ils sont d’accords pour dire que ce sont les crédits (dettes) qui créent les dépôts et non l’inverse.
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Bien sûr qu’ils ne parlent plus de Grignon depuis que des bénévoles éclairés ont démontés les théories bidons présentées dans son documentaire. Mais ils en ont conservé l’empreinte conspirationniste et l’idée tordue et déformante d’agent-dette, comme vous le faites si bien remarquer. Un gars dont, par ailleurs, je ne partage pas du tout les idées a écrit : « le conspirationnisme est l’aubaine des médiocres ». Il avait bien raison. Vous cherchez à tout expliquer à grands coups de complots sordides. Remarquez que ce n’est pas trop de votre faute. Nous sommes tous conditionnés par la religion qui a fondé notre société, basée elle aussi, sur un terrible complot fondateur qui nous dit que la soif de connaissances qui meut l’être humain n’est pas légitime. Mais tranquillement, vous me retournez le compliment et parlez de mes croyances. Alors, merde à Kafka et réveillez-vous.
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Mais alors vous êtes seul à être dans le vrai, comme vous avez de la chance. Notre seul prix Nobel d’économie (né en 1911, bien avant Grignon né en 1948) se trompait aussi sur toute la ligne...
Expliquez-moi une chose, alors : comment se fait-il que la masse monétaire peut varier s’il n’y a nulle part de création (ou destruction) monétaire ? S’agit-il encore d’un complot ? Et s’il y a bien création monétaire possible, et bien expliquez à tous ces complotistes, dont je fais apparemment partie, qui crée l’argent dans votre système et avec quelle contrepartie à la création.
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Désolé mais c’est à celui qui commence à affirmer l’existence d’un mécanisme que revient la charge de la preuve. Quant à Maurice Allais, son prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel et non pas prix Nobel d’Économie car ce dernier n’existe pas, lui fut décerné pour la reformulation du concept d’équilibre général de Walras et a donc trait à la formation du prix en s’inscrivant dans la tradition du concept la main invisible du marché de Adam Smith. Ce prix est très contesté car d’une part Nobel n’y avait jamais pensé et d’autre part, il suffit de voir le nom des lauréats pour se rendre compte qu’il est dominé par l’orthodoxie libérale. Outre le libéral Allais, vous pouvez trouver, parmi les lauréats, des gens comme Hayek et Friedman. Alors, je ne sais pas si avoir un Nobel d’Économie dans sa vitrine, peut être considéré comme un gage de fiabilité et de crédibilité.
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D’autre part, personne ne conteste l’existence du mécanisme de création monétaire. Ce qui est contesté est que cette création monétaire soit ex-nihilo ( ce qui ne veut absolument rien dire ) et que le résultat en soit une monnaie qui incorpore de la dette à sa valeur, évidente ânerie qui donne plutôt envie de fonder une association d’aide aux endettés qui les débarrassaient de leur argent-dette.
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Mais pour vous, les fleuves coulent, c’est ainsi depuis des millénaires, et on ne doit pas se poser de question (d’où vient la source,...) ? Votre attitude est un manque profond de curiosité. Vous connaissez mon avis sur la question monétaire. Libre à vous de le trouver complotiste mais ça reste cohérent avec beaucoup de choses que l’on entend à droite ou à gauche (masse monétaire variable par exemple).
Vous disiez qu’il n’y avait pas de petit malin pour inventer la monnaie. Mais sincèrement, croyez-vous que la monnaie existait avant l’homme lui-même (avant la maîtrise du feu) ? L’argent est bien une création humaine et je ne comprends pas votre tabou à refuser une telle évidence. Les animaux s’en passent parfaitement, c’est quand même la preuve que l’on peut vivre sans et que l’homme a dû s’en passer au début, non ?
Votre avis, qui consiste à dire que l’argent ne peut pas être créé à partir de rien, est une affirmation gratuite qui ne soulage que vous. Elle n’explique absolument rien du tout et rentre même en contradiction avec des choses élémentaires. Mais vivez avec cette affirmation (le terme croyance serait ici mieux approprié) si elle vous permet de dormir tranquille.
Moi, je ne suis pas croyant : si vous me démontrez quelque chose de plus cohérent à ce qui me semble être la vérité, alors je veux bien étudier vos arguments (nuls pour l’instant). L’attitude de l’incroyant que je suis, c’est d’être sceptique sur tout. Mais je ne crois pas être borné et je ne demande qu’à apprendre...
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Quelle est la contrepartie de la création monétaire dans votre système monétaire ?
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« Mais pour vous, les fleuves coulent, c’est ainsi depuis des millénaires, et on ne doit pas se poser de question (d’où vient la source,...) ? Votre attitude est un manque profond de curiosité. »
Ça c’est une déduction qui vous appartient. En fait vous ne savez rien de ce je pense, j’ai l’impression. Vous me demandez de vous fabriquer vite fait une théorie de la création monétaire alors qu’il n’y en a aucun besoin, les mécanismes en jeu sont connus et ce ne sont pas les pathétiques essais d’enfumage des libertariens et ultralibéraux qui vont changer le fait que la création monétaire est stimulée par l’anticipation des agents économiques - à la manière d’un appel d’air incrémentant la force du feu - et que la monnaie produite ne comporte aucun facteur interne assimilable à de la dette.
Un problème bien différent est celui de la répartition de la monnaie et des règles pour en contrôler l’usage. Les sus-cités illuminés veulent que ces règles soient naturelles, que l’être humain n’ait pas à intervenir. C’est le fleuve sauvage millénaire dont vous osez m’attribuer la défense alors que justement, je n’arrête pas de parler de sa domestication.
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la création monétaire est stimulée par l’anticipation
Grattez un peu SVP, si ceux qui gèrent la création monétaire sont des devins, avec des pouvoirs que les autres n’ont pas, nous avons bien une religion.
C’est très flou quand même votre idée. Je ne demande pas des idées philosophiques qui seraient par magie appliquée, je demande l’opération précise (qui l’a fait, quand, comment) qui mène à une augmentation de masse monétaire. Car vous ne pourrez pas vous en sortir si vous ne comprenez pas qu’à un moment, il va falloir ajouter de la monnaie dans le système et forcément sans aucune contrepartie garantie, mais uniquement supposée (anticipation comme vous dites). Et ces suppositions, mauvaises, conduisent à une décorrélation complète de la monnaie en circulation et des biens tangibles (bulles et explosion de bulles). Entre des suppositions et ex nihilo, la différence est parfois inexistante. Nos avis se rejoignent finalement.
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Pas du tout. Lisez des économistes autres que les habituels tenants du sordide complot de la création monétaire, vous y trouverez tout ce que vous cherchez. Puis-je vous suggérez Keynes ?
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« il va falloir ajouter de la monnaie dans le système et forcément sans aucune contrepartie garantie, mais uniquement supposée (anticipation comme vous dites) »
La contrepartie est la reconnaissance de dette qui s’inscrit dans les comptes et sera détruite lors du remboursement du prêt. L’effet multiplicateur du crédit n’est pas une perversion en soi, vous pouvez aussi le regarder par l’autre bout de la lorgnette et voir qu’il est aussi un diviseur de la masse monétaire en billets nécessaire dans l’économie. Si les banques ne prêtaient que ce qu’elles ont (coefficient 100%) il serait nécessaire d’imprimer la différence et la distribuer par le même système ou alors vous déprimez totalement l’économie en la privant de crédit. Pour augmenter ou contracter la masse monétaire selon la conjecture, vous faites comment ? Vous arrêtez d’imprimer et brûlez les billets de banque ?
Alors, où pourrait être le problème ? Bien évidemment, à mon avis, dans ce qui est fait avec la dette inscrite en contrepartie du prêt. Dès que cette dette entre dans le circuit de la finance spéculative, il n’en ressortira plus que des miettes et la concentration du capital augmentera plusieurs crans. De plus, la machine spéculative attaque logiquement tout ce qui est à sa portée, passe des milliers d’ordres, sans aucune intention de les mener à terme et sur n’importe quel marché, juste pour prendre le pouls et chercher le bénéfice sur quelques centaines d’ordres réels. Alors, non seulement ce capital est détourné de son but naturel, l’inversion, sinon qu’il est aussi utilisé pour spéculer en manipuler le prix sur les marchés alimentaires, de matières premières, immobiliers, etc.. Donc, c’est bien ce cordon qu’il faut couper, celui qui lie la dette, tant la publique comme la privée, à la spéculation.
Il y a beaucoup d’autres choses : le rôle de la banque centrale, le pouvoir d’intervention de l’État dans l’économie, le cadre juridique dans lequel doit s’inscrire l’activité économique. La représentation sous forme complot du système n’aide pas beaucoup à que ces sujets soient abordés. Pourtant, il est clair qu’il faut poser des limites juridiques à la concentration du capital et à la liberté économique de manière à ce qu’elle ne piétine pas celle de l’énorme majorité. Je ne vois pas comment on pourrait soutenir que la liberté économique peut recevoir un traitement différent que celui de la liberté individuelle puisqu’elle en fait partie. Le but n’est pas d’étrangler l’économie par le Droit sinon de surveiller et réguler la formation du capital, son emploi, le mettre à portée de la fiscalité, bref, une révolution par le Droit au lieu de par les armes ou par le bordel complet. Pour une fois, ce ne serait pas mal d’essayer avant de nous remettre à chanter la Marseillaise, l’Internationale ou n’importe quel autre mantra.
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Mort @au con
Ah, quelqu’un lance le sujet du conspirationisme ... pourquoi se demander qui c’est
La création monétaire n’existe pas. C’est sûr. Jésus non plus, c’est connu. Les arcanes de l’économie ne sont compréhensibles que par certains initiés, dont vous faites parti. Pour le commun des mortels, toute tentative de compréhension du fonctionnement de l’argent n’est que pure perte de temps. Nos cerveaux n’ont pas été préparés comme le votre à comprendre ces choses de l’au delà.
Merci donc de vos éclaircissements sur ces obscures fonctionnements.
« Si les banques ne prêtaient que ce qu’elles ont (coefficient 100%) il serait nécessaire d’imprimer la différence et la distribuer par le même système ou alors vous déprimez totalement l’économie en la privant de crédit. »
Vous admettez que si les banques ne prêtaient que ce qu’elles ont, il faudrait quand même ajouter de l’argent à celui des banques ... pour que celles ci « ne soient pas déprimées » ... ho les pauvre !
2 choses :
- d’une part, vous admettez que ce sont bien les banques qui créent de l’argent via les crédits, car justement elles prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas (et toucheront bien des intérêts sur cet argent qu’elles ont créés !!!!) => si ce n’est pas de la création monétaire « a partir de rien » ... ben je comprend plus
- d’autre part, vous soulignez bien l’absurdité du système capitaliste, qui croit sinon en l’argent (comme religion) au moins à l’équilibre naturel des richesses, via les marchés. En effet, si le modèle économique nécessite l’injection régulière d’argent, par un opérateur qui fait parti du système (et qui prendra donc sa part d’argent), ce modèle économique est destiné à la richesse de quelques uns (les actionnaires des opérateurs en questions ... les actionnaires des banques quoi), et à la pauvreté du reste ! => en gros ce que l’on voit s’aggraver depuis des années.
Note : on est toujours le con de quelqu’un, alors « mort aux cons » ... c’est plutôt suicidaire ! ;)
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@ Mor Aucon
La contrepartie est la reconnaissance de dette qui s’inscrit dans les comptes et sera détruite lors du remboursement du prêt.
Il n’y a pas besoin de faire des maths du niveau lycée pour comprendre que ce que vous décrivez ne marche pas en régime stationnaire. Ce n’est d’ailleurs pas une création monétaire si elle s’accompagne d’une destruction équivalente.
Prenons un exemple : un bricoleur crée une machine qui rend des services. Malheureusement, l’argent nécessaire à l’achat de cette machine nouvelle n’a pas été créée. Un acheteur intéressé réussit quand même à obtenir un prêt auprès d’une banque pour acheter la machine. Quel est le résultat de l’opération après remboursement du prêt ?
Clairement : une machine aura été créée (valeur réelle). De l’argent aura été créé puis redétruit (montant du prêt) : donc aucune création monétaire en face de la valeur de la machine. Mais, c’est là qu’il y a un mais : il y a des intérêts. Donc la banque aura prélevé au final une somme non nulle d’argent sur la communauté : c’est juste un transfert (la communauté aura moins d’argent, la banque plus), pas une création. Autrement dit, vous ne m’avez toujours pas expliqué comment l’argent était créé et en quoi il facilitait les échanges de personnes qui n’ont pas le droit de le créer.
La seule possibilité pour faire durer un temps ce système, c’est que les encours de dette ne fassent qu’augmenter pour pouvoir payer les intérêts ; Le jour où chacun veut rembourser son emprunt, alors c’est le début des faillites (il est impossible de trouver la somme correspondant aux intérêts : elle n’existe nulle part), de l’insolvabilité des banques, de la déflation et de la dépression. Voir 1929 ou ce que nous commençons à vivre maintenant.
Donc merci de m’expliquer où se trouve la vraie création monétaire dans votre système où Grignon n’est qu’un complotiste farfelu. Si la masse monétaire varie de façon saine, alors pointez-moi du doigt l’acte qui crée sainement de l’argent (sans destruction derrière, donc).
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Excusez-moi mais je ne comprends rien à votre message ni à celui de l’alternatif de service.
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tant pis. Discution close !
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Ben oui, je sais. Vous êtes content, vous allez pouvoir continuer sur la même lancée à débiter des âneries du genre : « Vous admettez que si les banques ne prêtaient que ce qu’elles ont, il faudrait quand même ajouter de l’argent à celui des banques ... pour que celles ci « ne soient pas déprimées » ... ho les pauvre ! »
Je ne vous conseille qu’une chose : observez la cour de récréation d’une école primaire et pensez à ce que vous allez leur dire dans vingt ans. Un peu de responsabilité ne ferait pas de mal, des fois. Alors, au lieu d’adopter cette pose snobarde d’alternatif néo-baba-cool, essayez de réfléchir à ce que vous dites et à ce que disent les autres. Vous éviterez le ridicule, déjà.
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observez la cour de récréation d’une école primaire et pensez à ce que vous allez leur dire dans vingt ans.
Je ne leur dirai qu’une seule chose : vos parents avaient des moyens contraceptifs, c’est à eux que vous devez demander des comptes.
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Vous ne savez pas à quel point votre commentaire est révélateur d’un état d’esprit pratiquement général : c’est leur faute, à eux, aux autres, moi je n’ai rien à voir avec tout cela je ne suis qu’une victime de plus. Pour la spéculation c’est exactement pareil. Personne ne demande d’où vient le remboursement d’un sinistre par son assureur ou la retraite complémentaire versée par le fonds cotisé depuis des années. Très peu ont le courage d’admettre que sur les marchés financiers, nous y sommes tous. C’est nous qui engraissons volontairement la machine et sans aucun besoin d’illuminati derrière le rideau. Fabriquer un coupable et lui couper la tête n’est pas très compliqué. Assumer nos propres responsabilités face aux générations à venir, l’est un peu plus.
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Sachez Mor Aucon que si demain on décrète l’égalité parfaite en terme de revenu, je signe. Mais combien pour signer même parmi les pauvres, majoritaires ? Personne ou presque : c’est démotivant l’égalité, c’est la misère et l’espoir de richesse qui font courir les gens.
Vous voulez changer les choses en essayant de changer les autres. Le monde ne marche pas comme cela. Si vous voulez changer les choses, il faudra malheureusement faire avec ce que sont les autres. Et si ça vous déprime parce que le résultat final n’est pas conforme à vos attentes, je n’y peux rien.
« Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. » Gandhi. Après vous aurez la conscience tranquille, comme moi. Mais je ne suis ni l’élu, ni superman et la vie n’est de toutes façons pas un film.
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Une égalité parfaite en terme de revenu, comme vous dites, serait la mort de l’économie en moins de temps qu’il ne faut pour y penser. Ce serait l’entropie totale, l’absence d’alternatives et l’impossibilité d’extraction de forces suffisamment puissante pour incider sur le milieu. Comme vous allez me dire que, par là, je défends les inégalités, ce n’est même pas la peine de vous proposer un raisonnement, tout termine toujours en eau de boudin ici.
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C’est votre opinion qui termine le post en eau de boudin. Le problème numéro 1 de ce monde est le système pyramidal (que les religions monothéistes suivies par l’argent ont bien réussi à imposer) : la soumission et l’absence de liberté qu’il implique. Vous pensez qu’il y a des gens qui valent plus que d’autres, je pense que les gens ne se mesurent pas. Si certains ont des capacités supérieures dans des domaines précis, et bien qu’ils profitent de leur avantage et qu’ils en fassent profiter les autres mais une société civilisée ne devrait pas rajouter un bonus à cet avantage.
On peut faire des choses très complexes dans la gratuité la plus complète (renseignez-vous sur le logiciel libre et ces milliers de programmeurs qui se coordonnent sans même s’être jamais rencontrés).
Bref, vous êtes pour la soumission des « mauvais », parce que vous vous pensez meilleur. Vous êtes bien comme tout le monde. Ne vous plaignez pas, le monde est bien à votre image et ceux qui nous envoient à la faillite sont exactement comme vous. Ils sont meilleurs que les autres. Si ça existe et qu’ils sont civilisés, les gens « meilleurs » n’ont pas besoin de plus que les autres, parce que justement ils sont déjà avantagés.
De toutes façons, on ne fait pas d’économie sans faire de politique. Et sachez que je n’envie pas les oligarques qui nous manipulent, je les plains, ils me font pitié.
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Ouais bon, à l’année prochaine...
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Non malheureusement. Vous êtes plein de préjugés et d’idées préconçues. Vous dites de Grignon que c’est un conspirationiste bidon alors que vous n’êtes vraisemblablement pas équipé pour comprendre ce qu’il explique (« Excusez-moi mais je ne comprends rien à votre message ni à celui de l’alternatif de service »). Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis. Alors, il faudra revoir vos jugements à l’emporte-pièce si vous voulez que je perde encore du temps avec vous.
Je m’excuse mais je trouve le « Ouais bon » très désinvoltte. Vous n’avez aucun argumentaire, comme toujours, aucune logique, vous ne savez toujous pas comment est créé l’argent et ça ne vous gềne pas plus que ça. Mais c’est une évidence pour vous, vous avez raison. C’est vrai que l’intelligence, on en est toujours assez pourvu puisque c’est avec ça qu’on juge.
Si vous avez réellement envie de discuter, alors 1) respectez vos interlocuteurs 2) essayez d’argumenter. Merci.
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Je vous la refais un peu moins désinvolte, alors. Bonne fêtes et à l’année prochaine. Relisez mes commentaires sur ce fil et faites-vous votre petit cinéma tout seul, sans moi.
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Oui c’est sur -_- ;
Et sont symbole est Picsou ...
Il y en à marre de l’argent tel qu’il est actuellement ... quand je dit à des amis que le savoir est plus important que l’argent, ils me retorque que c’est le contraire et que l’esclavage à pris fin grace à ça ... (mon cul oui -_-)
La sociétée à évolué pour que l’argent soit le moteur de l’esclkavage moderne ...
Moi je dit : brulont l’argent pas le savoir !!!-
Etre est plus valorisant qu’avoir !
En effet, mieux vaux avoir été qu’être eu...
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L’analogie entre le culte au surnaturel et le culte à l’argent est valable mais, à mon sens, elle doit être complétée par la vision globale du contexte dans lequel se construisent ces cultes.
L’argent - la masse monétaire - est la représentation virtuelle des ressources accessibles dans le présent et le futur plus ou moins immédiat. Il irrigue, en théorie, tous les agents économiques de la société comme un fleuve fertilise la terre en déposant ses alluvions. L’analogie se comprend mieux lorsqu’on la poursuit jusqu’à comparer l’argent au premier grand fleuve aux bords duquel se sont installés des êtres humains. Ce fleuve qui donne tout ne pouvait qu’être assimilé à une divinité surnaturelle tant ses crues signifiaient, à la fois, la destruction de l’effort des hommes et la promesse d’un futur encore meilleur grâce à la nouvelle dépose de terre fertile. Il a fallu le domestiquer, le descendre de son piédestal divin afin de le soumettre et d’en réguler le flux. Le réguler et non pas l’assécher fut la solution que les hommes mirent en place. Le fleuve perdit ainsi sa magie et fut soumis aux besoins des hommes, eux-mêmes soumis aux dieux.
Voilà pourquoi je pense que ce culte de l’argent ne pourra disparaître que par la compréhension réelle de ce qu’est l’économie de l’espèce humaine et sa domestication de la même manière que la domestication des grands fleuves a révolutionné notre mode de vie, il y a des milliers d’années. Je ne pense pas que ce sera par la grâce de la disparition de l’argent.
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Tout semble converger vers sa mort,
soit provoquée artificiellement en vue d’évangéliser et convertir les nations en bannissant toutes contraintes constitutionnelles
soit tué par les abus irresponsables des prêtres adorateurs qui ont sombré dans la folie(banquiers),
Le système se meurt, c’est un fait ...
Ce qu’il y aura comme autre système ensuite, personne ne peut le prédire ...
mais sans effort on peut prophétiser du chaos d’ici là ... -
Vous me faites penser à un groupe d’hommes consternés par le comportement du fleuve qu’ils ne comprennent pas - j’en fait partie, moi aussi. Les uns prônent la soumission aux caprices du fleuve magique ( l’école de Vienne, Hayek et l’ultralibéralisme ), les autres sa mort par un assèchement pareillement magique ( l’alter n’importe quoi, les mystiques new age qui, logiquement, puisent dans l’édifice théorique des premiers ), d’autres encore, sa domestication qui elle n’a plus rien de magique sinon qu’elle oblige à s’unir pour affronter une telle force de la nature ( Marx, Keynes et les tenants de l’interventionnisme ). Ces derniers affrontent aussi le problème de la compréhension globale du comportement du fleuve et la transmission du savoir qu’il pourraient acquérir aux tenants de la pensée magique comme mode de relation avec le milieu. On en est là avec l’argent. Que faire : s’y soumettre, le tuer ou le domestiquer ?
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L’analogie avec un fleuve est, à mon avis, très mal choisie. Un fleuve apporte de l’eau qui pemet la vie, l’irrigation...
Des milliards de billets, des tonnes d’or, ça n’a jamais apporté la vie, ni même fait bouger une mouche. Seule la CROYANCE des hommes en ces billets ou en ses tonnes d’or va les faire se bouger (=travailler ou se soumettre à ce dieu qu’ils acceptent par éducation et obligation aussi) pour créer des choses. Si on arrivait à faire bouger les gens sans cette croyance qui devrait être barbare dans une société civilisée, alors on y gagnerait beaucoup : plus de banques, plus de bourses, plus de fiscalité (métiers parfaitement improductifs)... En fait, une société de gratuité intégrale rendrait l’argent totalement obsolète. Le problème viendrait toujours des mêmes (non, pas de ceux qui ne feraient rien) : le problème viendrait de ceux qui voudraient toujours plus, bien plus qu’il ne leur en faut. La gratuité suppose des gens éduqués : mais dans une société barbare, beaucoup trop de gens ne sont pas éduqués, particulièrement les meneurs.
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S’il vous plait, faites l’effort de ne pas me cataloguer comme une fiche dans la somme de fiches qui forme votre intellect et je ferais l’effort de vous lire voire de vous répondre.
Essayez également de réaliser que s’exprimer face à un avis différent du votre comme si l’autre avait forcément tord n’est pas vraiment faire preuve de sagesse ....
Nous faisons que des interprétations de ce que nous percevons, avec chacun nos filtres qui nous permettent de décripter ce que nous considérons comme notre réalité.
Pour en revenir au sujet, et votre notion de fleuve et du besoin le domestiquer correctement ...
je ne vois pas du tout ce sujet sous ce point de vue,
je préfère le présenter sous la forme de dualité finissante entre le’argent virtuel et l’argent réel,
le virtuel
avec l’économie papier, celle des impulsions électroniques, des bénéfices à partir de dettes, des échanges financiers effectués avec des dettes comme si c’était de la monnaie, des coffres vides et des comptes informatiques qui générent des bonus ?
Les chimères, l’argent créé à partir de rien
le réel avec l’économie basée sur les vrais pièces d’or ou d’argent, les lingots, la valeur or.
Les matières premières. La sueur créée par le travail des citoyens
les vrais valeurs etc ...
Le monde créé par les illusionnistes créateurs de logarithmes financiers
et celui des hommes authentiques.
Celle mené par l’Etre qui viendrait remplacer la domination aveugle de l’Avoir ...
J’éliminerais également tous ces intermédiaires parasites qui viennent prendre leur commissions en s’installant entre cette réalité virtuelle qu’ils crééent et la réalité basée sur les vrais valeurs dont il remplissent leur coffre personnel.
Ce sont les mêmes qui viennent s’emparer de la nature et se glisser entre elle et nous, pour leur commission sur le vivant. -
@ perlseb
nous y avons songé un peu en même temps semble t-il ...
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Une analogie a toujours ses limites mais celle que vous posez, le transport d’un élément indispensable à la vie, est particulièrement mal choisie car le flux monétaire est le sang de la vie économique. Si c’est la représentation en papier qui vous gêne, remplacez-la par de l’or (du coup, les limites du patron-or n’en seront que mieux dévoilées ) ou des marchandises dans un système de troc. La liquidité du fleuve qui répartit l’accès au ressources, a besoin d’une unité de compte pour éviter la viscosité que représenterait l’échange direct de bien par le troc ou la rareté de l’or. Cette unité de compte des ressources, la monnaie, est distribuée par le crédit de la même manière que l’on permet le détournement et stockage de l’eau pour irriguer un champ puis retourne au flux principal lors du remboursement. Sans ce circuit aucun échange économique n’est possible.
D’autre part, l’argent ne se crée pas à partir de rien comme le libertarianisme essaye d’enfoncer dans les esprits afin de prôner un retour à l’or et, par là, une protection du capital accumulé entre les mains de l’aristocratie marchande ( cf, le programme de Ron Paul ). la sollicitude de crédit représente les expectatives futures des consommateurs ou des entrepreneurs - cad les emprunteurs - donc représente à la fois, une richesse à consommer ou à extirper par l’investissement et aussi un risque de non remboursement de l’emprunt, de non retour de l’eau monétaire dans le courant principal. Le système capitaliste marche mal, c’est évident puisqu’il conduit à une concentration terrible des ressources et donc au résultat contraire qu’il prétend. Là est le problème, pas avec l’argent ni même avec la création monétaire en tant que telle sinon avec le système de répartition des ressources qui doit être régulé de manière à ce que la concentration soit moins brutale. Ce n’est qu’une question de volonté politique, et c’est pour cela que l’on tarde tant, d’ailleurs.
Sur quoi se baserait-on pour réclamer la fin de l’argent ? L’argent ne corrompt personne, c’est un moyen, il n’a pas de volonté propre. Ce sont les personnes qui donnent un caractère ou un autre au pouvoir de l’argent et donc corrompent ou se laissent corrompre. Qui nous dit que dans un système non monétaire, la concentration des ressources ne se produirait pas ? Il suffirait qu’il n’y ait pas d’autres règles que celle de protéger la propriété de chacun. C’est la situation actuelle de la finance. C’est pourquoi je parle de régulation du flux monétaire et non de sa destruction.
Quant à avoir tort ou raison, mahatma, je ne comprends pas le but de votre avertissement. Je pense être entrain de m’expliquer clairement et si ce n’est pas le cas, vous pouvez toujours me demander de préciser si cela vous intéresse.
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Je ne « réclame » pas la mort de l’argent, je vous dis que je le regarde mourir,
Je ne dis pas qu’il ne faut plus utiliser la monnaie mais ne plus laisser du « virtuel » fausser les comptes et la dgestion de la monnaie. Pourquoi une banque pourrait préter plus d’argent qu’elle n’a réellement dans ses coffres ... ?
Relisez mes commentaires bien avant l’objet monnaie, je parle de la conscience de ceux qui entrent en son contact, ceux qui participent au fonctionnement de nos sociétés, nos villes, nos gouvernements les humains ...
Cibler toutes les institutions, les politiques autour de l’Etre, au lieu de l’obsession Avoir ...
Ce que vous appelez fleuve n’est qu’une création des hommes, parmis tant d’autre, la vie humaine ne devrait pas être orientée ainsi si étroitement et d’une manière emprisonnante autour de cette création
Cette vision centrée sur l’Avoir (aggravée par la recherche du « toujours plus ») n’est pas à négliger ou à nier, juste la remettre à la place où elle devrait se présenter et non pas comme la motivation première de nos société et philosophies sociales et autres ...
Cette course irrationnelle (ou plutôt toute rationnelle) vers l’Avoir (Toujours plus) est comme un serpent qui se dévore lentement la queue, ce stemps derniers, il a atteind la tête et j’aime à imaginer quenous ne soyons plus gouverné par nos têtes uniquement ....
Il faudrait beaucoup de mots pour détailler cette façon de voir,
qui n’est qu’une vision, je constate juste que le changement est là, derrière chacune de nos portes
il est là pour balayer tant de croyances, tant d’illusions et de chimères et s’il y a un fleuve c’est bien celui là et celui-ci est bien plus proche de la nature et de la vie ...
Ce que j’ai essayé de vous dire tout à l’heure, c’est qu’il n’est pas nécessaire de cataloguer la pensée que je vous exprimerais, dans un des sous-fichier catalogue pré établis de votre intellect. Parlez pour vous et décrivez vos croyances et vos pensées mais ne tentez pas de songer exprimer une pensée ou une croyance à ma place, ou me cataloguer, ce n’est pas nécessaire. Je ne le ferais pas pour vous ...
comme ici :
« Vous me faites penser à un groupe d’hommes consternés par le comportement du fleuve qu’ils ne comprennent pas - j’en fait partie, moi aussi »
cela dit jusqu’ici, il n’y a pas de mal ... -
Vous faites de l’argent la cause de ce que vous appelez la philosophie de l’avoir en opposition à celle de l’être qui serait quoi ? La plus éthique ? Je veux bien mais vous visez le faux coupable. L’argent est un moyen et il doit être remis dans cette perspective. Il n’a aucune valeur morale ou immorale, ne corrompt personne du fait de sa seule existence mais permet à un cultivateur de tomates d’acquérir du poisson, de la viande, du pain, etc... sans avoir à faire ses courses avec un camion de tomates à échanger.
Quant au virtuel, que vous reléguez pratiquement au rang d’irréel, il représente ce qui est virtuel, c’est à dire tout le bénéfice de l’usage de la voiture qui n’est pas encore achetée, de la maison qui n’est pas encore construite, de l’entreprise qui n’est encore qu’en idées, tout ce que l’on prévoit de faire avec le crédit sollicité. Le virtuel existe, appelez-le réalité potentielle si vous voulez.
D’autre part, dans la critique à la finance que vous faites, vous confondez l’extrême fluidité de la masse monétaire, libre de contraintes et pompée par la finance sans jamais revenir réellement dans le circuit, restant et grossissant dans la pompe amplifiant l’effet de bulle financière et de concentration du capital, avec le rôle naturel du flux monétaire. Encore une fois, il faut faire la différence entre les concepts d’économie de marché, de capitalisme et de flux monétaire. C’est le manque de régulation de la finance qui a créé la situation actuelle et non pas les concepts de finance, de crédit ou de dette eux-mêmes. Vous rendez coupable le messager, ce n’est jamais la bonne solution.
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« Parlez pour vous et décrivez vos croyances et vos pensées mais ne tentez pas de songer exprimer une pensée ou une croyance à ma place, ou me cataloguer, ce n’est pas nécessaire. »
Vous n’avez pas compris et sautez sur la première occasion d’essayer de vous démarquer des faits réels. Face à la question du flux monétaire, quelle autre position croyez-vous possible à part l’une des trois que je vous ai citées : le tuer, s’y soumettre ou le réguler ?
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Vous voyez vous pensez et parlez pour moi
« Vous n’avez pas compris et sautez sur la première occasion d’essayer de vous démarquer des faits réels. Face à la question du flux monétaire, quelle autre position croyez-vous possible à part l’une des trois que je vous ai citées : le tuer, s’y soumettre ou le réguler ? »
je vous propose une simplification, regardez mon avatar et posez les questions et les réponses vous même, à ma place, cela sera plus simple ^^
et j’ai bien aimé votre phrase
« Le virtuel existe, appelez-le réalité potentielle si vous voulez. »
Elle m’a inspiré la réponse que je vais vous donner à votre question dans laquelle vous voulez m’enfermer dans vos seules éventualités : « Face à la question du flux monétaire, quelle autre position croyez-vous possible à part l’une des trois que je vous ai citées : le tuer, s’y soumettre ou le réguler ? »
- Ma réponse existe, appelez là réponse potentielle, si vous voulez ....-
Votre intellect est trop supérieur au mien, je ne peux vous suivre ...
de plus je dois y aller
Bonne soirée à vous ... -
Je vois. Allez, joyeux Noël, quand-même.
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Le lieu de culte moderne n’est il pas le supermaché, Gigantissime, ou tous les besoins peuvent être assouvis.
LA différence fondamentale entre la religion et cette hérésie qu’est la société de consommation réside dans l’immédiateté du plaisir et de la récompense.
Je ne suis pas expert en religion, même si j’ai quand même pris le temps de lire les trois livres saint, et des compléments d’explications.
Dans tous les cas, la récompenses de nos actes religieux, ne se fera de notre vivant. Ce principe, certes frustrant mais au combien élévateur, de donner de soi, de se sacrifier pour en plus ne pas avoir de récompense palpable, hormis la satisfaction personnelle de se dire qu’on est vertueux... C’est quelque chose qui manque de laideur pour faire partie de notre société actuelle.
LA société de consommation, du Dieu Argent, elle veut que tout aille vite. Tes sacrifices, tes prières, tes regles religieuses, c’est le travail... Plus besoin de ne pas manger de porc, ou de rester vierge avant le mariage. Livre des pizzas, vend du parfum, etc... Travaille par tous les moyens, car à la fin, tu touchera la recompense ! LA SALAIRE ! Ce précieux sésame qui t’emmenera direct au Paradis de la consomation. Celui de l’assouvissement des désirs, crées par la publicités.
On nous crées des désirs, on les fabriques, pour que nous les assouvissions par l’acte d’achat, et puissions ainsi nous « sentir libre » de s’être fait plaisir... En fait nous ne sommes que des esclaves d’un système qui nous contrôle du début à la fin, et qui finalement est bien plus liberticide intellectuellement, au niveau de l’élévation morale et spirituelle, que la religion elle-meme.
MErci à l’auteur pour cet article.-
bonjour Mahatma,
« Aucun appel au don dans cette religion ... » et les dizaines d’émissions humanitaires en plus du téléthon ? « saint parasite » sainte O’ dette, sainte O’ deal, sainte A fric, sainte &thique paix à vous.
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« sainte O’ dette, sainte O’ deal, sainte A fric, sainte éthique »
excellent !
je n’y aurais jamais pensé .
Sainte Ô dette, dont le savoir vivre n’est jamais le même en privé, qu’en public ...
triple A, protégez nous ...
Salut à vous Lisa ... -
N’est-il pas curieux de constater combien le culte de l’argent sépare les gens ... ?
Avec tous les événements qui ont eu lieu ces derniers années,
pourquoi est-il si difficile d’unir les gens ?
Dans des intiatives pourtant qui sont là pour défendre leurs intérêts commun, mais légions sont ceux qui se recroquevillent dans leur confort ....
Par contre, qu’un jour, qu’on ne puisse plus accéder à son propre argent pour cause de faillite globale des banques et on verra la multitude faire la queue devant les grilles de fer fermées ?
Comme on l’a vu en Argentine et également en estonie(je crois)
Parlerons nous alors d’unité et de rassemblement ou de résignation comme semble choisir les grecs ... ?
Comment ce Dieu argent, en est-il arrivé à ce point d’exercer de telles prouesses d’enfermement ? et d’isolation des esprits ...
Comment l’a t-on laissé créer ou prendre contrôle de moyens de formatage tel que les média ...
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« Comment ce Dieu argent, en est-il arrivé à ce point d’exercer de telles prouesses d’enfermement ? et d’isolation des esprits ... »
Petit à petit, l’argent est devenu un moyen unique d’échanges diverses. On peux aussi bien avoir a manger contre de l’argent, que d’avoir quelqu’un qui travaille à notre place pour gagner de l’argent, ... grâce à l’argent qu’on va lui donner. En fait, tous les échanges sont de plus en plus indépendants des gens qui font ces échanges.
Ainsi, plus besoin de connaître un bon boucher, ou bien d’avoir un bien que le boucher souhaite échanger, il suffit d’avoir suffisamment d’argent (accepter par tous les bouchers), pour pouvoir avoir de la viande. La tendance vers l’individualisme est évidente : plus on a un moyen universel pour échanger avec les autres, et moins on a besoin de tisser des liens pour permettre ces échanges. Nous sommes à l’aboutissement presque parfait de cette logique, ou chacun penses d’abord à son propre intérêt.
Par contre, pour revenir au dieu argent, je n’arrive pas à le personnifier, à lui donner une conscience. Pour moi, ce dieu reste de fabrication humaine, et donc reste subordonné à l’humanité (enfin, à une toute petite partie de l’humanité) => d’où les accusations de conspirationnisme ... ben oui, la suite est évidente : si une petite partie de l’humanité profite du fonctionnement de l’argent, de deux choses l’une :
- soit cette petite partie n’a aucun pouvoir sur l’argent, et profite juste de celui ci sans en avoir le contrôle,
- soit cette petite partie à du pouvoir sur l’argent, et oriente celui ci pour mieux assoir son envie de pouvoir et de contrôle sur le reste de l’humanitéDans les deux cas, cela nécessite de s’intéresser à la destination des profits, et donc à cette petite partie de l’humanité, comme dans une enquête criminelle, où l’on cherche à qui profite le crime ... et dès que l’on se pose des questions qui pourraient remettre en cause le système ... la conspiration nous rattrape ...
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« Notre Argent, qui es en Banque,
Que ton valeur soit reconnue,
Que ton règne soit absolu,
Que la volonté des marchés soit faite
Sur les pauvres comme sur les riches.
Donne-nous aujourd’hui notre monnaie de ce jour,
Pardonne-nous nos dettes
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont endettés,
Ne nous soumets pas à la tentation de ne pas les rembourser,
Mais délivre-nous de la pauvreté. »Amen ? Ah non,
A£¥€n$ ! voila, c’est mieux !
Sur l’article « Crise de la dette ou crise de foi »
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