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Accueil du site > Tribune Libre > Le droit de mourir dans la dignité doit être reconnu

Le droit de mourir dans la dignité doit être reconnu

Il faut mettre fin à l’hypocrisie et surtout à la criminalisation d’actes accomplis à la demande des malades eux-mêmes.

Dans l’affaire dite « Bonnemaison » une certaine presse opposée pour des raisons idéologiques au droit de mourir dans la dignité a fait passer ce médecin reconnu et apprécié comme un empoisonneur !?

Le doute s’est installé chez certains lecteurs et voici un homme qui fut poursuivi par la justice avec un chef d’accusation très grave.

Alors que l’UNAF (l’Union Nationale des Associations des Associations Familiales) hésite et tergiverse

Et ne prend pas clairement position sur ce problème, les familles laïques regroupées dans le CNAFAL prennent clairement position :

« Affaire Lambert et affaire Bonnemaison : le droit de mourir dans la dignité conforté !

Il y a urgence à légiférer

La décision du Conseil d’Etat du 24 juin dernier a jugé légal l’arrêt de l’alimentation de Vincent Lambert qui lui-même n’avait pas souhaité être maintenu artificiellement en vie.

Le lendemain, la Cour d’Assises de Pau acquitte le docteur Bonnemaison du chef d’inculpation d’empoisonnement.

Le CNAFAL ne peut que se réjouir de ces deux décisions consécutives, lui qui réclame depuis des années le droit pour chacun de maitriser sa fin de vie.

89% de nos concitoyen(ne)s réclament une loi permettant d’abréger la vie en cas de maladie incurable et de souffrances intolérables !

Honte aux politiques qui nous « lanternent » depuis des années sur ce sujet !

Honte au Conseil de l’Ordre national des Médecins qui a prononcé une interdiction d’exercer à l’encontre du docteur Bonnemaison sans attendre le jugement de la Cour d’Assise !

Le CNAFAL souhaite l’adoption d’une nouvelle loi d’ici la fin de l’année (engagement n°21 de François Hollande lors des présidentielles).

Le CNAFAL souhaite la suppression des juridictions parallèles comme l’Ordre des Médecins. »

Les juridictions quelque peu corporatistes comme les ordres ne devraient plus exister dans une République comme la nôtre.

Jean-François Chalot

 


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56 réactions à cet article    


  • Spartacus Lequidam Spartacus 26 juin 2014 17:15

    Prendre une position politique avec l’argent d’une association financée par le contribuable est une dégueulasserie abjecte de conflit d’intérêt, de perversion de l’objet social et mériterait que ces gens soient traduits en justice pour accaparation illégale de biens public.


    Ces gauchistes qui infiltrent les associations pour faire cela sont des pourris.

    En aucun cas le CNAFAL association en situation de monopole par la loi ne doit s’immisser dans une débat a caractère politique.
    L’argent du contribuable n’est pas fait pour cela.

    L’utilisation de l’enseigne « CNAFAL » démontre que ces gens n’ont aucun respect du bien public et confondent leur poche et l’argent public avec le leur.

    Qu’en fait ces associations ne sont que des budgets à caractère politique destinés a financer de manière occulte et dérivée le prosélytisme de gauche....

    C’est absolument honteux. Les budgets public de cette association politisée de Communistes doit être refusés pour cause d’abus de bien social.

    • foufouille foufouille 26 juin 2014 17:18

      c’est quoi digne pour toi ?


      • credohumanisme credohumanisme 26 juin 2014 17:26

        Je suis très favorable à une amélioration des règles sur la fin de vie et au droit à mourir dans la dignité.

        Cependant je suis très surpris de la décision de justice qui a été rendue. Même les plus farouches partisans de l’euthanasie ne réclament pas le droit pour un médecin de mettre fin à la vie d’un patient sur sa seule décision.
        En l’espèce une peine avec sursis aurait, ce me semble, été plus en conformité avec les règles d’un état de droit tout en individualisant la condamnation.

        Cette affaire peut d’ailleurs être tout à fait contre-productive car elle illustre exactement les dérives que craignent les opposants à l’euthanasie. (L’absence de souhait du patient, d’accord de la famille, de collégialité de la décision).

        Malgré tous ses défauts la loi Léonetti est un progrès. Les documents pour désigner une personne de confiance et donner ses directives anticipées sont ici : http://www.admd.net/admdinteractivite/directives-anticipees.html
        La première urgence n’est pas de légiférer à nouveau (au risque de monter à nouveau les français les uns contre les autres) ; la priorité est de faire connaitre à chacun ses droits et de donner les moyens aux professionnels, parents et patients de choisir au mieux ensemble.


        • Folacha Folacha 26 juin 2014 22:49

          Bonsoir et merci pour le lien que je vais envoyer à tous mes proches.



        • asterix asterix 27 juin 2014 13:14

          Bonjour Chalot, bonjour Credohumanisme.

          Pour couper court au cas qui vaut à Chalot d’écrire cet article, je ne saurais trop conseiller à tout individu pleinement conscient, de mettre par écrit sa volonté d’être euthanasié dans les circonstances que connait Mr Lambert. Que ses proches se battent devant la Justice pour mettre ou non fin à son existence végétative n’aurait eu aucune raison d’être s’il l’avait fait.
          Cela nous concerne tous dès notre accession à la majorité civile.
          Mais voilà, nous sommes si démunis devant la mort du moi qu’on n’y pense pas. De mon côté, c’est fait, tant dans un document déposé chez mon notaire que via ce que je rappelle à chaque fois à mon médecin traitant. La mort m’aura, c’est sûr. Mais si je suis inconscient, au moins aurais-je pris les devants. Si je n’en ai plus que pour quelques temps, par exemple après un cancer qui n’a pas été pris à temps ou incurable dans les conditions qui sont celles de la science d’aujourd’hui, c’est à moi de décider QUAND elle m’aura et personne n’a à me mettre des bâtons dans les roues. Un suicide propre vaut mieux que des souffrances inutiles. J’espère juste que je ne changerai pas d’avis le jour où...
          Quant à la loi, je m’en méfie : la législation belge permet dans certaines circonstances l’euthanasie des enfants. Les parlementaires qui ont, comme d’habitude, fait passer la discipline de parti avant leur moralité propre ont complètement éludé un débat nécessaire sur cette question si tengente et nous avons été placés devant le fait accompli, c’est scandaleux dans un sens comme dans l’autre.


        • L'enfoiré L’enfoiré 27 juin 2014 18:40

          Bien d’accord, Asterix.

          Encore une fois, la Belgique fait office de précurseur.
          L’euthanasie des enfants qui ont une maladie incurable et qui occasionne des souffrances inadmissibles, la dernière version.
          N’en déplaise à ce commentateur qui m’avait répondu en m’envoyant chaque fois le même article d’un site Internet qui reprenait les déviances de la dernière guerre concernant l’eugénisme.
          En fonction de l’éducation, de la croyance en une religion, les réactions par rapport à cette décision de société, sera différente.
          Je l’ai dit, je suis athée. Ma réaction sera aussi déterminante en fonction de cela.
          La vie est ultra-importante, mais tout homme à le droit d’espérer qu’elle soit assumée comme telle parce qu’elle doit valoir la peine d’être vécue.
          Il faut savoir que le nature est une testeuse. Elle fait des erreurs de parcours dans l’évolution.
          J’ai utilisé récemment la chanson de Souchon pour un de mes billets.

        • Furax Furax 26 juin 2014 17:44

          Avec ou sans leur accord, achevez les pauvres !


          • Furax Furax 26 juin 2014 17:46

            Chez nous, hélas, les forces « rétrogrades » se sont opposées au « progrès » :
            http://24heuresactu.com/2013/01/02/...


          • Furax Furax 26 juin 2014 17:53

            Je me suis trompé de lien ...mais c’est tout de même intéressant non ?
            Donc, ailleurs que chez nous, les « forces de progrès » combattent plus efficacement les « rétrogrades » et les « obscurantistes » :
            http://www.initiativecitoyenne.be/article-euthanasier-les-malades-sans-leur-accord-une-pretention-medicale-inacceptable-mais-pourtant-reven-122901169.html

            Viva la muerte !


            • baron 26 juin 2014 18:39

              Il faut faire des économies ?

               Etrangement, les riches qui ont les moyens d’installer un service de réanimation à leur domicile ne sont pas concernés.



              Comme c’est étrange n’est-ce pas ?

              • PATRICE T PATRICE T 26 juin 2014 20:17

                Au nom de la dignité de « ’de l’Homme » il faut légiférer sur cette question.

                Un cadre juridique et législatif est nécessaire pour éviter toutes dérives.

                Ceux et celles qui sont farouchement contre l’euthanasie ou le suicide médicalement assisté accorderaient à leur animal de compagnie en fin de vie ou qui souffre le martyre un geste d’amour qu’ils refusent à un être humain.

                Placé en situation, je dois avouer que j’hésiterais et c’est humain, mais me concernant, j’aimerais que mes proches m’accordent une fin digne.

                Patrice THEVENY


                • foufouille foufouille 26 juin 2014 20:23

                  « accorderaient à leur animal de compagnie en fin de vie ou qui souffre le martyre un geste d’amour qu’ils refusent à un être humain. »

                  encore une fois, c’est faux. le véto coute très cher, comme la sécu. voire plus car un animal se lèchera ses cicatrices, il faudra donc l’endormir plus longyemps


                • Christian Labrune Christian Labrune 26 juin 2014 23:22

                  Mourir dans la dignité, comme... un chien
                  Elle est où, la « dignité » du chien piqué par le vétérinaire ?
                  Mieux vaudrait dire, sans se payer de mots ridiculement, et quand on sait ce que les mots veulent dire  : « je préfère quant à moi crever comme une bête ».
                  Formule à opposer par exemple à ce propos de l’aviateur Guillaumet tombé dans la neiges des Andes et qui, après plusieurs jours d’une marche épuisante commandée par la seule force d’une volonté inflexible, confie à Saint-Exupéry : « ce que j’ai fait, je te le jure, aucune bête ne l’aurait fait ».
                  Essayer, par une volonté libre et pensée, de s’élever au-dessus de sa condition animale et mortelle, c’est ça la DIGNITE humaine, cher Monsieur, et ça n’a rien à voir avec un abandon passif et sans lutte en face de ce qui nous épouvante.
                  Très diminué physiquement et à quelques heures de sa mort qu’il sentait approcher, Bernanos aurait dit, évoquant l’ultime adversaire ; « à nous deux, maintenant ! ». C’est ça le courage, c’est ça la DIGNITE.


                • Rounga Rounga 27 juin 2014 09:03

                  Pour une fois je suis d’accord avec vous, Christian.


                • Liline 26 juin 2014 20:44

                  L’euthanasie est probablement plus fréquente qu’on le pense et, choisie par les malades. Bien souvent, il ne s’agit pas de « faire mourir » , mais d’abréger les souffrances d’une maladie incurable et douloureuse. La pompe à morphine, notamment permet d’éviter une agonie longue et douloureuse. Je suis favorable au droit à l’euthanasie active, à partir du moment où la personne concernée a la lucidité nécessaire pour prendre cette décision. Si une loi est adoptée, elle devra aussi protéger le malade des influence de « proches » pressés de récupérer son héritage...

                  Le problème, c’est que beaucoup de malades ne sont pas en état de choisir. C’est le cas de Vincent Lambert, qui est dans un état quasi-végétatif et qui est incapable de dire sa propre décision. Sa femme et ses parents ne sont pas d’accord sur la décision à prendre. Et le cas pose de gros problèmes éthiques : Vincent Lambert ne peut survivre sans son appareillage, mais s’il le garde il peut survivre encore de très longues années, même s’il n’a aucune chance que son état s’améliore. Mais pourquoi s’acharner à maintenir artificiellement en vie une personne qui est dans un état désespéré et qui apparemment souffre beaucoup ? Est-ce cela le droit à la vie, celui d’être attaché sur un lit, relié à des appareils, gavé de médicaments pour faire fonctionner artificiellement le coeur qui sinon ne battrait plus, pour seul horizon, la mort, inéluctable, qui surviendra de toute façon, mais dans de nombreuses très longues années ?


                  • foufouille foufouille 26 juin 2014 21:02

                    Mais pourquoi s’acharner à maintenir artificiellement en vie une personne qui est dans un état désespéré et qui apparemment souffre beaucoup ?

                    pour essayer de le sauver pus tard. dans le coma, tu sent rien du tout. sans essai, c’est sûr que tu sauves personne. et il en faut beaucoup pour sauver des vies


                  • baron 26 juin 2014 21:17

                    C’est sur que depuis des centaines de miliiers d’années que l’homme existe il devient tout à coup urgent de légiférer.


                    Ou est l’urgence en fait ? Faire des économies en supprimant, les malades (pauvres), les vieux (pauvres), les improductifs (pauvre) ... ?

                    Le mot qui me vient à la bouche, c’est ..... ordure

                    • baron 26 juin 2014 21:33

                      Il faut bien voir que les économies générées ne seront pas les seules sources de profits.


                      La récupération d’organe est aussi un domaine prometteur, manque de bol il n’y a pas assez de donneurs........

                       et puis les riches patients pourront installer un service de réanimation à domicile ou/et louer une aile d’hôpital en Suisse par exemple......


                      Il y a trois catégories de personnes, ceux qui savent ou ils veulent emmener le bas peuple,les abrutis majoritaires qui demandent à devenir des marchandises, à l’autre bout il y une minorité lucide qui comprend qu’un nouveau pas en avant en entraînera d’autres et ainsi de suite ...

                      L’ordre des médecins à radié Bonnemaison, la justice populaire l’a disculpé. 

                      En qui faut il avoir confiance ? Aux professionnels qui vivent cette problématique de l’intérieur ou des citoyens de plus en plus abrutis à coup de télé ?

                      • christophe nicolas christophe nicolas 26 juin 2014 21:45

                        Alors maintenant, on trouve un remède dont Vincent n’est pas informé, ça devient un meurtre, et dont le le Dct Bonnemaison n’est pas informé, il va se sentir mal.


                        La famille portera plainte plus tard, ainsi que les familles des victimes du Dct Bonnemaison. Contre qui ?

                        Pas moi, je vous le garantis, les solutions, je les ai données mais contre ceux qui ont bloqué la discussion par orgueil, préférant l’espionnage puis voulant cacher l’espionnage... ils connaîtront une honte éternelle, le nom de ceux qui ne se repentent pas sera sur la place publique... Ils ne seront pas condamné mais ils seront balayés comme le vent balaie les feuilles mortes...

                        • smilodon smilodon 26 juin 2014 22:01

                          @ l’auteur : pour avoir vu mourir, en 2 mois, mon père d’un cancer « généralisé », pour voir en ce moment mourir mon oncle de la même façon, et sans vouloir ôter à quiconque le droit de mourir à sa façon, je ne veux pas mourir comme mon père l’a fait ni comme mon oncle est en train de le faire !... « Durer » n’est pas « Vivre » !.... Et même à fortes doses, la « morphine » qu’on injecte dans les veines de ces « pauvres gens » ne fait que les faire souffrir de plus en plus !.. Je le sais. Je l’ai vu !.... L’autre jour à la télé j’ai regardé « 30 millions d’amis », sur la « 3 » je crois !.. Il était question d’un vieux chat qui se mourait !.. Sa maitresse a appelé le vétérinaire vers 23 heurs, parce qu’il souffrait, parce qu’il mourait !... Il est venu, ce brave véto, et il l’a piqué ce pauvre chat, parce qu’on a pas le droit de laisser « souffrir » un animal dans cet état !.... (dixit le véto !)..Il faut l’endormir et le laisser partir en paix !... C’est bien !... C’est même plus que bien, c’est « humain » !...... Ne pas laisser souffrir les animaux...Si je n’avais qu’une seule question à poser à ce vétérinaire, et à travers lui à tous nos « médecins » ce serait celle-ci : Pourquoi n’aurais-je pas les mêmes droits qu’un chat mourant, « moi » ???!!... POURQUOI ???... Dans un tel « état » si je dois faire appel à un véto, puisque les « médecins » n’y ont pas « droit », je veux bien y faire appel !.. Mourir dans les mêmes souffrances que mon père, que mon oncle, si on pouvait, même venant d’un « véto » m’en épargner !... Y’a qu’à dire que je suis un chat, un mouton, un cheval, ou n’importe quelle « bestiole » !!... Pas de problème !.... Je veux bien que « l’humain » soit supérieur à l’animal en tant que « vivant » (même si ça reste à voir !!..), mais qu’il soit en-dessous en tant que « mourant »..........J’ai du mal à comprendre !....Expliquez-moi mieux !... Adishatz....


                          • foufouille foufouille 27 juin 2014 11:09

                            je t’ai répondu : change le d’hôpital !


                          • Christian Labrune Christian Labrune 26 juin 2014 22:50

                            Je commence à en avoir vraiment ras-le-bol de ce slogan imbécile répété par des gens qui paraissent ignorer jusqu’au sens des mots et ne savent tout simplement pas ce qu’ils racontent.

                            « Mourir dans la dignité », cela n’a aucun sens. On meurt parce que le corps n’en peut plus : l’agonisant est couché sur son lit de mort et avec la meilleure volonté du monde, il ne parviendrait plus à se mettre debout. Sa conscience même s’en trouve altérée, il ne trouve plus ses mots et n’est pas souvent en état de formuler une de ces belles sentences qu’on prête à quelques philosophes ou à des grands hommes dans leurs derniers instants - et qui sont souvent apocryphes ! A la fin même, le mourant, s’il entend encore, ne peut plus régir aux propos de l’entourage. Il râle, et ça peut durer des heures. C’est insupportable, horrible même, mais c’est plutôt à ceux qui sont autour et très assurés d’être encore là le lendemain qu’il importerait de se soucier d’un minimum de dignité stoïcienne. Hélas, ce n’est pas toujours le cas. Celui qui va mourir est d’avance excusé par quiconque est un peu capable de penser : quand on n’est plus un gamin et qu’on a vu disparaître beaucoup des siens, on sait que c’est toujours à peu près comme ça que les choses se passent, et que la mort est une défaite, un effondrement : devenir un cadavre et pourrir, ça ne peut pas être une promotion.

                            L’expression « mourir dans la dignité » ne vaudrait que pour ces condamnés à mort, souvent très jeunes et pleins d’allant, comme beaucoup de résistants fusillés de la dernière guerre qui, face au peloton d’exécution, ont su trouver encore l’énergie et le courage, par exemple, d’entonner la Marseillaise. « Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles », écrit encore Péguy dans un admirable poème qui annonce son propre destin à la bataille de la Marne. Encore ne faudrait-il pas ignorer que beaucoup d’obscurs héros sont morts au cours de la grande guerre après des jours d’agonie dans la boue d’un trou d’obus, appelant à l’aide des camarades bien incapables de les tirer de là sous le feu des mitrailleuses ennemies. Quel salaud pourrait dire que ces sortes de défaillances d’agonisants étaient indignes ? Aucun poilu, sans aucun doute, n’aurait songé à émettre un tel jugement.

                            Agoniser vient d’un verbe latin un peu tardif (agonizare) qui veut dire combattre. Sauf que c’est un combat dont on ne sort jamais vainqueur. Qu’est-ce que veulent nos psychopathes partisans de la mort « dans la dignité » ? Supprimer l’idée même de la mort qu’il n’osent regarder en face ? Transformer ça en une espèce d’anesthésie pour le mourant (la médecine, c’est rassurant !), en simple formalité administrative qui évitera à l’entourage de faire l’expérience de ce qu’il y a d’atroce dans la mort ? Mourir « dans la dignité », donc, voilà le beau programme ? Exactement comme un vieux chien incurable pour qui on demande une piqure au vétérinaire ?

                            La mort n’est pas une expérience. Jankélévitch a fort bien mis les choses au point sur ces questions : qui dit « je meurs » n’est point mort, est même encore tout à fait vivant : mort, il ne dira plus rien, ne pensera plus rien, n’expérimentera plus rien, et pas même la mort, ce point aveugle pour toute conscience. La seule « expérience » qu’on puisse avoir de la mort, c’est celle de la mort des autres, qui est évidemment une sorte de préfiguration de ce qui nous attend tous. Et c’est ça que les chantres de la « mort dans la dignité » ne peuvent pas supporter. Non pas une mort des autres de toute façon inconnaissable, mais la mort des autres comme préfiguration de celle qui les attend. Ce que cette exigence de « dignité » dissimule, c’est la profonde lâcheté qu’on prête bien injustement aux autruches, lesquelles, selon la légende, préfèreraient, face au danger, se cacher la tête sous le sable et ne rien voir.
                            Pour moi, quiconque fantasme sur l’euthanasie ne fait que révéler cette profonde indignité que toutes les civilisations ont attachée au caractère du lâche.


                            • smilodon smilodon 26 juin 2014 23:01

                              Quand un mec crève il se fout totalement de sa dignité !.. Il voudrait crever vite, sans souffrance !.. Ce serait déjà pas si mal !... Ce mot-là « dignité » c’est pour les « vivants » !... Chacun le saura et le comprendra quand son heure sonnera !!.. Parce qu’on est tous des morts en attente !..... Mourir dignement, c’est mourir vite !.. Point !..Adishatz.


                            • smilodon smilodon 26 juin 2014 23:18

                              J’ai 2 fusils et quelques cartouches !.. Quand mon heure viendra, les autres nettoieront !.. Mais je ne souffrirai qu’une seconde !.. Désolé !...Adishatz.


                              • Folacha Folacha 26 juin 2014 23:22

                                Les affaires Lambert et Bonnemaison font ensemble l’actualité mais dans un cas on a pris,collectivement, face à une situation inextricable, le risque de créer une jurisprudence, dans l’autre, on est face à un individu qui a pris seul des décisions .



                                • CHALOT CHALOT 27 juin 2014 00:10

                                  Je réponds à spartacus !

                                  Le CNAFAL n’est pas une association de béniouioui, elle est indépendante c’est pourquoi elle se permet de critiquer un gouvernement quand il faillit en ne légiférant pas ?
                                  Christian ! « mourir dans la dignité » c’est mourir quand on le décide parce que chacun doit être maître de ses choix.

                                  • Christian Labrune Christian Labrune 27 juin 2014 09:54
                                    Christian ! « mourir dans la dignité » c’est mourir quand on le décide parce que chacun doit être maître de ses choix.

                                    @Chalot
                                    Chacun doit être maître de ses choix, certes, mais le choix de la plupart des vivants qui s’intéressent au monde et sentent qu’ils ont quelque chose de positif à y faire, ce serait plutôt de ne pas mourir. « Il faut vivre comme si on ne devait jamais mourir » écrit Vauvenargues. Aucun homme n’a choisi de naître, aucun homme n’a jamais choisi non plus d’être génétiquement programmé pour la mort. Parler de « maîtrise » lorsqu’il s’agit de la mort, c’est proprement un caprice d’enfant qui veut la lune, ou se chatouiller pour se faire rire.
                                    Je n’ai absolument rien contre le suicide lorsqu’il résulte, à la manière des stoïciens romains, d’une délibération de la raison pure que n’entache aucun de ces affaiblissements momentanés d’un psychisme devenu dépressif et qui sont la cause de la plupart des morts volontaires. C’est Valerius Asiaticus, sous le règne de Claude, ayant décidé d’en finir, qui fait donner un festin pour prendre congé de ses amis avant de s’ouvrir les veines, et ordonne de déplacer le bûcher funéraire élevé dans son parc pour que le feu qui doit bientôt le réduire en cendres n’abîme pas quelques très beaux arbres. J’admire ! Mais quand vous verriez quelqu’un essayer d’escalader le garde-fou du Pont Neuf au milieu de l’hiver, vous feriez comme moi : vous l’empêcheriez de se jeter dans le fleuve et vous alerteriez les pompiers qui le conduiraient aux urgences. Dans la plupart des cas, ceux qui ont fait une tentative de suicide, qui ont « voulu » mourir, après un traitement et une aide appropriés, cessent évidemment de le vouloir. Le type sur un lit d’hôpital qui souffre après une opération et dit qu’il préfèrerait mourir, on ne peut jamais être sûr qu’il le veuille vraiment. Celui qui se balance déjà au bout d’une corde et tire une langue de vingt centimètres, on peut être sûr qu’il a réellement voulu mourir : tout ce qu’il a fait était suffisant et on peut à voit sa situation présente juger que c’était efficace. Dans votre logique, la seule chose à faire, ce serait donc de le tirer par les pieds pour accentuer la strangulation et abréger ses souffrances. Et pour le type qui s’agite dans les bouillons glacés du fleuve et qu’on a vu sauter « volontairement », la seule chose que devrait faire le gardien de la paix témoin de la scène, c’est sortir son révolver et l’achever d’une balle dans la tronche. Plus tard, on repêcherait le corps, mais la chose est beaucoup moins urgente.
                                    Le pauvre bougre qui n’a pas le courage de mourir par lui-même et sollicite l’aide d’autrui transforme l’autre en assassin. Le risque de mourir « en légume » est très faible mais pas inexistant. La seule chose à faire pour ceux qui ne supportent pas cette idée, ce serait donc, pour faire droit à leur angoisse, de se tirer une balle dans la tête le plus vite possible, en pleine jeunesse, en pleine santé, afin de ne se trouver jamais en situation d’avoir à exiger d’autrui ce qu’autrui ne peut lui donner sans tomber dans l’indignité des criminels : la mort. Mais n’importe quel psychiatre vous dira qu’on est confronté là au cas pathologique d’une obsession névrotique : l’idée de la mort doit être « apprivoisée », comme dit Montaigne, et l’angoisse de mourir, si elle gangrène la vie, fait de celui qui la subit, une bien misérable créature, et rien de plus qu’une pauvre bête.
                                    D’où il résulte que les partisans de la « mort dans la dignité » relèvent au premier chef des services spécialisés de l’hôpital Sainte-Anne. Qu’on les enferme, qu’on les soigne, et qu’ils nous foutent la paix.

                                  • Aristoto Aristoto 27 juin 2014 00:53

                                    Mais on y pas là : Il faut le droit au suicide à tous ! Des 18 ans on doit proposer à chaque individu démocratiquement entre deux choix : Exit Or Continue  !

                                    Le Game Over étant inévitable vaut mieux abroger le travaille et gagner du temps !

                                    A vos de choisir, une ’tite pièce et on continue l’aventure ou alors ... !

                                    Vive la mort smiley


                                    • CHALOT CHALOT 27 juin 2014 09:10

                                      Aristoto ! le débat ce n’est pas la dérision
                                      Débattre c’est échanger des arguments.
                                      La question posée c’est le droit pour une personne qui se sait condamné inexorablement
                                      de pouvoir être accompagné dans sa fin de vie.... avec la possibilité d’une aide à mourir.
                                      Qui connaît des personnes très diminuées, au bout du rouleau, désespérées à cause de cet acharnement légal comprend que ce problème ne prête pas à sourire même sous le masque d’un pseudo !


                                      • foufouille foufouille 27 juin 2014 11:16

                                        « qui se sait condamné inexorablement »

                                        ce qui n’existe pas inexorablement. on est plus au moyen âge. et même à cette époque le médecin essayait quand même


                                      • Julien30 Julien30 27 juin 2014 09:20

                                        Les progrès de l’hyper-capitalisme avec la PMA/GPA ou l’avortement pour toutes, tout doit se monnayer et avant tout la mort des plus faibles, notamment parce que comme le disait Attali, après 65 ans on ne sert plus à grand chose, « allez papi, tu nous emmerdes à être tout le temps malade et on va pas te payer une maison de retraite ni l’hôpital, c’est l’heure de la piquouse », c’est beau le « progrès » !


                                        • Folacha Folacha 30 juin 2014 14:44

                                          Entre « Soleil Vert » et l’acharnement thérapeutique, il y a peut être un juste milieu ?



                                        • Spartacus Lequidam Spartacus 27 juin 2014 10:56
                                          @Chalot
                                          MENTEUR ! 

                                          Non l’argent des prestations sociales n’a rien a faire pour financer des discours politiques engagés.

                                          CHALOT Raconte donc la messe a ceux qui ne cherchent pas ou va l’argent mais pas à moi !

                                          Le CNAFAL est financé par l’UNAF à hauteur de 29 millions d’€uros qui lui même est financé par le ministère du travail. 

                                          L’UNAF est en situation de « monopole » de représentation des familles par la loi.

                                          Son budget est de 0,1 % de la masse des prestations familiales pour financer ce président gauchiste et communiste qui fait de cet argent de la propagande collectiviste......

                                          Le CNAFAL n’a pas a être financé par les prestations sociales quand on voit ,que vous n’êtes qu’une officine de prosélytisme de gauche.

                                          Tu n’es qu’un vulgaire voleur et détourne l’argent des familles dans le besoin pour en tirerdes avantages politiques ! Tu dois rembourser sur ton argent et être condamné pour abus de bien social, toi et ta clique CNAFALIENNE.

                                          Je persiste et signe et dénonce ton activité de prosélytisme et demande a que tu sois licencié de cette association ainsi que ceux qui utilisent cette association a but de profit politique.

                                          Vous êtes de lamentables personnages.

                                          De l’UNAF, des 29 millions même pas 10% va directement aux familles, 90% sont détournés dans les structures par des gauchistes Bolchéviques d’un autre age qui confonde cet argent avec le leur.

                                          • bonnot 27 juin 2014 11:00

                                            pauvre spartacus, attention au soleil et à la haine mauvaise conseillère.


                                            • CHALOT CHALOT 27 juin 2014 11:17

                                              Spartacus fait du coupé collé sans faire attention à ce qu’il écrit.

                                              Non le CNAFAL n’est pas financé par l’UNAF à hauteur de 29 millions d’euros....C’est beaucoup, beaucoup moins , quelques dizaines de milliers d’euros pour un service rendu à toutes les familles.
                                              L’insulte n’est pas une argumentation.
                                              Je trouve choquant et indigne qu’un courageux anonyme se cache pour insulter un militant qui lui intervient sous son identité....J’ai sur Agoravox des personnes avec qui j’ai des désaccords mais que je respecte et qui me respectent . 

                                              • Spartacus Lequidam Spartacus 27 juin 2014 11:29

                                                Comment appelez vous des gens qui détournent les fonds publics ? 


                                                Voler n’est pas une insulte ad homminem mais un constat.

                                                Utiliser l’argent des prestations sociales pour faire de l’argumentation politique est un vol. POINT.
                                                29 millions ce sont les finances de l’UNAF. 
                                                Le CNAFAL est une association destinée a blanchir l’argent du contribuable en prosélytisme politique....Vous n’avez pas a faire avec cet argent ce que vous faites. 
                                                En le faisant vous démontrer que vous êtes un voleur et il n’y pas d’autre mot. 

                                                Vous n’avez pas a utiliser l’enseigne « CNAFAL » ni ses moyens humains ou matériels pour du prosélytisme politique. 
                                                C’EST DU VOL ET DETOURNEMENT DES PRESTATIONS SOCIALES

                                              • jaja jaja 27 juin 2014 11:43

                                                Chalot traité de voleur par un défenseur des truands patronaux largement subventionnés par nos impôts et régulièrement exonérés de taxes est surréaliste !


                                              • Bubble Bubble 27 juin 2014 11:43

                                                spartacus, j’ai sauvegardé précieusement le fichier excel des subventions publiques aux associations que vous avez partagé il y a quelques jours, et il y est marqué que le CNAFAL reçoit environ 150 000 euros de subventions, pas plus.


                                              • Spartacus Lequidam Spartacus 27 juin 2014 17:07
                                                Le livre jaune est un « extrait » public, du budget des finances vers les associations, il ne fait pas état des sommes issues des prestations sociales de la CAF.

                                                Le CNAFAL, est une succursale de l’UNAF a ce titre c’est l’argent des contribuables et surtout des prestations sociales qu’est constitué son budget.

                                                Quel que soit la somme, l’argent des prestations sociales n’est pas destiné a faire de la politique gauchiste. POINT.

                                                CETTE UTILISATION A DES FINS DE PROPAGANDE EST UN VOL !

                                                Cet argent est fait pour « aider » les familles pas pour faire la propagande d’une position politique.
                                                La propagande du CNAFAL se fait sur le dos des familles. Comme en Afrique, l’argent est détourné par la structure sur le compte des ayants droits.

                                                Il n’est pas question de tolérance avec ces gens là, qui vivent sur le compte des familles les plus démunies...

                                              • Féraud 27 juin 2014 11:37

                                                Ne t’énerve pas Chalot, spartacus est un provocateur


                                                • Loatse Loatse 27 juin 2014 12:02

                                                  Bonjour Chalot,

                                                  Je crois que parmi tous ceux qui s’expriment sur l’euthanasie pour ou contre, personne ne souhaite « tourner la page » en subissant plein pot nuit et jours les souffrances insoutenable liées à une maladie incurable qu’on ne peut plus soulager efficacement..

                                                  On peut effectivement craindre des dérives qui pourraient pousser certains patients, qui ne sont ni des vieillards ni des malades en phase terminale (ou qu’on ne peut soulager ou guérir) à en faire la demande pour ne plus être une charge pour leurs enfants ou par pression sociale ; les personnes agées étant de plus en plus considérées dans notre société comme un poids car improductifs...et déjà vite relégués dans des maisons de retraites -mouroirs.

                                                  Mais on peut craindre également que dans les cas les plus dramatiques et qui nécessitent un geste de compassion et je dirai même d’humanité ; La machine administrative lourde et longue (« ah, ce ne va pas être possible maintenant, nous statuerons en septembre ») en vienne à rendre le processus long, difficile et préjudiciable in fine à qui aurait nécessité à être soulagé rapidement...

                                                  En attendant que l’on trouve (ce qui nécessite évidemment un budget conséquent pour la recherche) à remédier à la douleur à sa source sans affecter des fonctions vitales, car le mieux étant de pouvoir partir en paix au milieu des siens... On ne peut humainement laisser souffrir nos semblables au delà de ce qui leur est supportable.

                                                  http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_03/d_03_cr/d_03_cr_dou/d_03_cr_dou.htm l


                                                  • Loup Rebel Loup Rebel 27 juin 2014 12:07

                                                    Bonjour Chalot smiley

                                                    Je vois ici que votre billet attise les contestations d’arrière-garde sur cette question.

                                                     Il y a pas loin de 30 ans le conseiller spécial du Président Mitterrand Jacques Attali déclarait :
                                                    « L’euthanasie sera bientôt un des instruments essentiels de nos sociétés futures, dans tous les cas de figure. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste, c’est la liberté, et la liberté fondamentale, c’est le suicide. Le droit au suicide, direct ou indirect, est donc une valeur absolue dans ce type de société. »

                                                    La loi française actuelle évoluera, comme certains pays du vieux continent l’ont déjà fait.

                                                    Mon billet sur le même sujet et le même jour que vous aura échappé aux esprits quelque peu attardés qui vous ont vilipendé ici. Je ne m’en plaindrai pas !

                                                    Confession d’un « suicideur » ...

                                                    Bon vent à vous smiley


                                                    • Julien30 Julien30 27 juin 2014 12:24

                                                      Oui Attali sacrée référence, l’homme qui veut faire du soleil vert avec les plus de 65 ans, je n’arrive pas à être sûr, vous trollez ou vous êtes sérieux ?


                                                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 27 juin 2014 12:16

                                                      Le droit de mourir dans la dignité ne veut strictement rien dire alors que dans la réalité c’est plutôt le droit du médecin d’empoisonner autrui sans avoir d’emmerdes après parce que l’empoisonné était consentant.


                                                      Chalot milite pour que les médecins puissent avoir le droit de tuer les gens qu’ils ne savent plus soigner : honte à lui !



                                                      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 27 juin 2014 12:21

                                                        Avec les idées de l’auteur on pourra bientôt étrangler son voisin ( y sra mort en jouissant ) et puis aller dire qu’il l’avait demandé et que dés lors on est un bienfaiteur de l’Humanité.




                                                        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 27 juin 2014 12:46

                                                          Et puis après, on aura affaire aux cas plus limites du genre pépé, mémé, la belle mère qui ont tous demandé ( oralement hein, zétaient pressés ) de mourir dans la dignité et de ne pas déranger le médecin pour ça non plus.


                                                          Sans parler des trisomiques et autres autistes qui souffrent atrocement de leur état vu qu’ils n’ont pas trouvé de place dans une structure d’accueil appropriée et qu’ils ont honte de foutre la zône chez leurs vioques voire leur frangin.

                                                          On va où là ?



                                                          • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 27 juin 2014 14:26

                                                            D’autant plus que toutes les catégories précitées sont socialement inutiles et ne sont généralement plus en état de réellement profiter de la vie tout en étant des fardeaux à la limite du supportable pour leurs familles, autant dire que les dites familles trouveront assez facilement des médecins compréhensifs qui feront ladite piqûre et les papiers qui justificatifs ( l’a dit oui, incurable , grande souffrance et blablabla ) moyennant finances.




                                                          • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 27 juin 2014 14:29

                                                            Et puis après ils pourront toujours se retrancher derrière l’erreur de diagnostic : ça arrive à tout le monde de se planter , autant ne pas en faire tout un plat et nuire à la carrière du médecin pour un vioque gâteux qui se fait dessus ou un gogole qui fait de l’incruste.




                                                          • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 27 juin 2014 12:55

                                                            Enfin bon, en bon petit soldat du système, l’auteur est soucieux de faire faire des économies de frais médicaux et de pensions à l’Etat : un petite piqûre ça coûte vachement moins cher que de longs soins de santé finalement, comme l’avait déjà fait remarquer l’inénarrable Attali.


                                                            On finira par croire que vous êtes dans la même loge !




                                                            • stetienne stetienne 27 juin 2014 16:30

                                                              je suis pour le droit de mourir chez soi et pas dans une clinique ou hopital


                                                              • MdeP MdeP 28 juin 2014 02:44

                                                                Non à la « légalisation » de l’euthanasie

                                                                Car beaucoup de médecins sont fils ou fille de médecin et n’ont choisi cette voie que pour l’appât du gain.

                                                                D’ailleurs, actuellement, le corps médical est toujours de plus en plus exigeant sur ses honoraires et c’en est absolument indécent : les caisses de la Sécu sont ratissées. Les caisses des mutuelles sont terriblement sollicitées. Le trou de la Sécu remplit les ports de plaisance de leurs voiliers, les montagnes de leurs chalets de sport d’hiver, les bords de mers de leurs maisons de vacances d’été !! Et malgré cela, les malades sont toujours obligés de mettre la main à la poche : c’est écoeurant. Quant aux personnes « bénéficiant » de la CMU, elles sont régulièrement refusées par beaucoup d’entre eux.

                                                                Enfin, le must !! ... après le ratissage de la Sécu et des mutuelles, c’est main basse sur l’Hôpital : un praticien hospitalier vous propose actuellement un rendez-vous plus rapide en tant que patient privé de l’Hôpital à condition, bien sûr, de faire sonner la monnaie. Sinon, vous attendrez 6 à 8 mois au moins pour accéder au service public du même établissement : une véritable escroquerie !

                                                                La médecine est en pleine dérive : aujourd’hui, c’est le malade qui est à la disposition du médecin !!

                                                                Et puis, enfin, il y a la loi Léonetti qui est certainement la plus barbare qui soit : laisser mourir de faim et de soif.

                                                                Empathie  ?

                                                                Vous rigolez ?

                                                                Enfin, pour revenir sur l’affaire Bonnemaison, je ne suis pas certaine que je l’aurais acquitté. Même si pour deux patients décédés, il n’y a rien à relever de génant. Par contre :

                                                                Marguerite Magentie : décédée le 6 mai 2011. Un vendredi : début de week-end.

                                                                Marie Carrère : décédée le 12 juin 2011. Un dimanche : dimanche de Pentecôte.

                                                                Christiane Lepine : décédée le 26 juin 2011. Un dimanche.

                                                                Jacqueline Bouvier : décédée le 4 juillet 2011. Un lundi.

                                                                André Geffroy : décédé le 24 février 2011 : fin des vacances d’hiver zone C.

                                                                C’est ce que je constate, simplement les faits.

                                                                Alors non à la « légalisation » de l’euthanasie dans un tel état d’esprit du corps médical.


                                                                • MdeP MdeP 29 juin 2014 10:19

                                                                  Un tel état d’esprit du corps médical, ça s’appelle : EUGENISME.

                                                                   

                                                                • caponord 17 janvier 2015 10:40

                                                                   
                                                                  un malade qui décède, c’est un client perdu ! Ouf, les intérêts des médecins et pharmaciens sont sauf, au détriments de celui des familles, des patients et de la sécu.....et des croques morts !


                                                                  • MdeP MdeP 12 octobre 2015 11:04

                                                                    MdeP @ caponord

                                                                    Euthanasier un patient comme l’a fait le docteur Bonnemaison, c’est d’abord se débarrasser d’un problème que l’on n’a plus envie de gérer. Le confort du service, en résumé.
                                                                    Quant à votre objection : « un malade qui décède, c’est un client perdu ! » : vous savez bien que le lit est aussitôt attribué à un autre « client ».
                                                                    Le fond de ce procès est ailleurs, vous le savez parfaitement : on ne peut pas euthanasier un être humain doué de conscience, doué de raison, doué de passion comme on écrase un mégot dans un cendrier.
                                                                    Il faut lui laisser dire au revoir à la vie.
                                                                    Parce qu’elle est exceptionnelle. Parce que c’est le seul bien que nous possédons.
                                                                    Parce que, quelles que soit nos circonstances, elle n’est jamais un dommage.
                                                                    Je vous rappelle simplement la jurisprudence Perruche.

                                                                    • MdeP MdeP 24 octobre 2015 18:30
                                                                      ARRET BONNEMAISON Conseil d’Etat du 30 décembre 2014 n°381245 (cour administrative suprême)


                                                                      « 11. Considérant, en premier lieu, qu’il ressort des pièces du dossier soumis aux juges du fond que, dans ses écritures tant de première instance que d’appel, M. B... ne contestait pas avoir provoqué la mort de trois patients par injection de Norcuron, produit contenant du curare ; que la décision attaquée ne s’est donc pas méprise sur la portée de ses écritures en relevant qu’il n’avait contesté, ni en première instance, ni en appel, de tels faits ;

                                                                      12. Considérant, en deuxième lieu, que si M. B... soutient que la mention de la décision attaquée selon laquelle « dans ses observations orales, il a d’ailleurs reconnu avoir provoqué délibérément la mort d’une patiente par injection de Norcuron  » est entachée de dénaturation, il se borne au soutien de ce moyen à invoquer la motivation de l’arrêt de la cour d’assises des Pyrénées-Atlantiques mentionné précédemment, qui a été rendu postérieurement à la décision attaquée et dans le cadre d’une procédure distincte ; qu’au demeurant, il résulte de la motivation de la décision attaquée que la référence aux observations orales de M. B... a eu pour le juge disciplinaire un caractère surabondant ; qu’un tel moyen ne saurait dès lors être retenu ;... »

                                                                      Monsieur Bonnemaison vient d’être condamné aujourd’hui, Samedi 24 Octobre 2015, à deux ans de prison avec sursis par la cour d’Appel d’Amiens (justice pénale) pour l’empoisonnement d’une patiente, Madame Iramuno. 

                                                                      Le droit à mourir dans la dignité doit être effectivement reconnu ! NOUS NE SOMMES PAS DES CHIENS.





                                                                    • MdeP MdeP 24 octobre 2015 21:07

                                                                      Rectificatif : cour d’Appel d’Angers et non d’Amiens ;

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