Le lauréat du Nobel de médecine 1962 exclu d’un laboratoire new-yorkais
Le Dr James Watson, pionnier de la recherche sur l’ADN et lauréat du Prix Nobel de médecine en 1962, a été exclu jeudi du laboratoire new-yorkais de Cold Spring Harbour pour avoir tenu des propos jugés racistes.
Encore un article qui va faire hurler dans les chaumières. Tant pis. Je me lance. Et foin des critiques haineuses à venir. Bonne lecture à tous...
Avant-propos : « Voilà, la France ce n’est pas une ethnie, la France ce n’est pas une race, prenons la Chine. 90 % des Chinois sont des "hans" on peut dire que l’empire colossal chinois c’est une race, c’est une ethnie, ce n’est pas mal que de dire ça » (Propos de N. Sarkozy, le 12 mars 2007 sur Canal+ - Interview de Nicolas Demorand)
François Lebas (directeur de recherche honoraire de l’Inra) propose la définition suivante : ... « au sein d’une espèce, une race est généralement considérée comme une collection d’individus ayant en commun un certain nombre de caractères morphologiques et physiologiques qu’ils perpétuent lorsqu’ils se reproduisent entre eux... »
Dans presque tous les pays du monde, l’identification raciale va de soi, c’est une évidence qui n’est pas niée. Aux États-Unis d’Amérique par exemple, les recensements identifient et décomptent les individus par groupes raciaux (Cf. page 3 : http://www.census.gov/prod/2001pubs/c2kbr01-1.pdf).
De même, on constate qu’en France les Noirs revendiquent de plus en plus fort leur spécificité raciale. Nous y reviendrons par la suite.
La perception de l’existence des races humaines est très spécifique en France. La loi interdit la distinction raciale. L’Education nationale et les médias militent en faveur du métissage racial, et toute revendication d’appartenance au groupe racial des « Européens d’origine », c’est-à-dire aux Blancs européens, est réprimée de façons diverses. Le plus souvent celui qui revendique son identité de Blanc est tout simplement muselé par la pression sociale (l’environnement de travail, le voisinage, les médias...).
En général, il suffit d’effrayer l’individu récalcitrant en déclarant que sa revendication est une manifestation du « racisme » qui est pénalement poursuivi.
En vérité, le racisme est l’appel à la haine contre certaines races.
Le fait de revendiquer l’appartenance à une race n’est pas du racisme. Dans cette ambiance où plane en permanence un soupçon de racisme, à la longue, à force d’être en permanence irradiés par cet endoctrinement massif « anti-Blancs » et « pro-métissage », même les individus qui n’ont pas encore succombé au lavage des cerveaux et qui ont des opinions opposées à l’endoctrinement officiel, même ceux-là n’osent plus exprimer leurs convictions.
Lors des recensements français, il n’est pas prévu (car c’est interdit) que les individus déclarent leur appartenance à un groupe racial.
Il en découle qu’en France les statistiques officielles sur la répartition des races ne peuvent pas être effectuées.
Il est certain que l’éducation en France est clairement, depuis quelques dizaines d’années, orientée de manière à nier l’existence des races humaines et le résultat est que très peu de gens en France, surtout parmi les plus jeunes, croient encore en l’existence des races humaines.
Laissons de côté le choix des scientifiques qui fournissent les preuves dans un sens ou dans l’autre. Les scientifiques sont financés par ceux qui sont au pouvoir. Nous ne sommes pas des scientifiques spécialisés dans cette branche et nous ne pouvons pas savoir ce qui est vrai et ce qui est manipulation de l’opinion.
Je crains que l’on puisse argumenter à l’infini qu’est-ce qui est espèce et qu’est-ce qui est race... Par exemple en observant le règne animal, le simple bon sens pourrait nous amener à admettre qu’au fil des millénaires les races peuvent se former avec leurs caractéristiques spécifiques.
Cependant, indépendamment des « preuves scientifiques », les individus devraient être libres d’avoir une opinion quelle qu’elle soit et de pouvoir la propager publiquement. Pour illustrer la nécessité du droit individuel d’avoir une opinion quelle qu’elle soit et de pouvoir la propager publiquement, examinons le cas de la notion officielle de « laïcité » de l’État français.
Par tous les moyens - l’Education nationale, les médias, le politiques - la laïcité impose l’athéisme en déclarant que « la science a prouvé que Dieu n’existe pas ». Cette position officielle est défendue par les représentants de l’État et par ceux qui sont payés pour la propager (l’Education nationale).
Cependant est-ce que ça veut dire qu’un citoyen n’a pas le droit de s’opposer à cette « vérité scientifique ». Même si « la science a prouvé que Dieu n’existe pas » un citoyen a bien le droit d’affirmer que Dieu existe. Si quelque chose est « scientifiquement prouvé » le citoyen a néanmoins le droit de l’accepter ou de le refuser.
La Science ne détient pas la vérité ultime et absolue.
Les politiques ne doivent pas imposer aux citoyens la dictature de ce qu’il est permis de croire et de ce qu’il est interdit de penser et de dire. Il ne peut pas y avoir de domaines, de sujets, de questions, où les politiques au pouvoir décideraient par la loi quelle est la vérité officielle, soi-disant « scientifique » et où ils interdiraient - sous peine de condamnations pénales - aux citoyens d’exprimer et de défendre d’autres opinions ou d’autres visions du monde.
Tout citoyen a droit d’exprimer et de propager ses opinions quelles qu’elles soient puisque la liberté d’expression est la pierre angulaire de la démocratie.
Concernant la dénégation officielle en France d’existence de races, une constatation est intéressante. Malgré la pression officielle, il y a en France une résurgence de l’identification raciale. Par exemple des individus en France s’identifient comme des Noirs. Pour défendre leurs intérêts ils créent des associations. Donc apparemment en France aussi, comme ailleurs dans le monde, on devient dans les faits progressivement capable d’identifier des Noirs ou d’autres races.
Le fait est que des associations nombreuses ont été créées en France avec pour objectif de défendre les intérêts de Noirs. Ainsi par exemple, le CRAN, qui lance la lutte contre les discriminations « ethnico-raciales ».
Racistes les Noirs du CRAN ? A vous de juger : http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1041 http://www.afrology.com/presse/cran_fr.html
Raciste le législateur français qui continue à employer le mot « race » ?
D’abord en interdisant toute discrimination raciale, mais en autorisant le fichage des origines « raciales » des personnes (décret du 2 février 1990 autorisant les juridictions à mettre en mémoire les données nominatives nécessaires à l’accomplissement de leur mission et faisant notamment apparaître les origines raciales des parties au litige), en réintroduisant, suite à un amendement parlementaire contenu dans la loi du 16 novembre 2001 sur la lutte contre les discriminations, la notion de « race » dans la loi relative aux droits et obligations des fonctionnaires (1983).
Et la demande du député Michel Vaxès (PCF), le 13 mars 2003, de supprimer la notion de « race » du discours législatif et juridique français qui a été rejetée par la majorité des parlementaires ? Ce rejet ne constitue-t-il pas une marque de racisme ?
Si la prohibition des discriminations raciales est une façon de signifier solennellement à tous que certains actes sont inacceptables, car contraires aux valeurs fondamentales de notre société, cette fonction de la loi n’est-elle pas contrecarrée par le phénomène de reconnaissance que produit l’inscription dans les textes du mot race ?
Lorsque le législateur, en effet, proscrit les discriminations fondées sur la race, n’entérine-t-il pas en même temps leur existence, ne leur confère-t-il pas une objectivité ambiguë ?
« Le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés », énonce le Préambule de la Constitution de 1946, tandis que l’article 2 de la Constitution de 1958 dispose que la République « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».
Les lois Auroux ont introduit en 1982 dans le Code du travail une disposition interdisant de sanctionner ou licencier un salarié « en raison de son origine, [...], de son appartenance à une ethnie, une nation ou une race » (art. L. 122-45).
Les codes de déontologie des professions de santé les plus récents contiennent également des dispositions rappelant que leurs membres doivent soigner avec la même conscience tout patient, « quels que soient son origine, son appartenance ou sa non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminées ».
Aucun de ces textes, notons-le, ne s’aventure à définir le contenu des termes utilisés... Leur application pourrait donc poser des problèmes d’interprétation, s’agissant de vérifier si une discrimination tombe bien sous le coup de la loi...
In fine, si le sujet était aussi tranché, on se demande pourquoi, en 2007, le CNRS organise encore des conférences sur le thème : La génétique démontre-t-elle l’existence des races ?
Dans le cadre du cycle de conférence : Les Horizons du savoir, Science(s), raison et déraisons, l’association Science Technologie Société vous donne rendez-vous le mardi 23 octobre 2007 à 18 h 30, pour une conférence ayant pour thème : La génétique démontre-t-elle l’existence des races ? Par Bertrand Jordan, généticien, coordinateur de Marseille-Génopôle, directeur de recherches émérite du CNRS.
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