Le règne des ignares
Il faut qu’un jour quelqu’un prenne la peine d’expliquer à Mme Merkel quels mécanismes économiques ont facilité l’ascension du nazisme au pouvoir. Il faut sans doute prendre la peine d’expliquer à Nicolas Sarkozy que l’exercice du pouvoir est impossible sans une vision, elle-même bien ancrée dans l’Histoire et se voulant sa continuation. La vie des hommes comme celle des nations connaît certes des ruptures, mais elle ne peut pas être que cela. Il faut peut-être prendre la peine d’expliquer qu’une nation - tout comme ses citoyens -, n’est pas l’objet en encore moins l’enjeu de multiples campagnes publicitaires ; que certes, si les moyens de communication et d’amusement (qui désormais se confondent) lancent une idée, une phrase, un mot par jour, essaient de fixer l’attention sur un problème choisi arbitrairement, il faudrait, justement à cause de cela, savoir gérer le temps, non pas pour trouver le moment idéal pour lancer sa candidature, mais pour hiérarchiser, effacer les contradictions inhérentes à toute gestion, anticiper, articuler son action sur le long terme pour le transformer en destin.
Sans vouloir tomber dans le piège de la nostalgie, sans vouloir non plus occulter le fait qu’un homme politique est un comédien (mais pas que cela), sans vouloir sacrifier à l’angélisme en croyant à tout ce qui est dit (ou tu), force est de constater que, comme le faisait remarquer Helmut Schmidt « l’Europe manque de dirigeants. Il lui manque des personnalités, à la tête des Etats nationaux ou dans les institutions européennes… » Ce constat est dramatique, surtout qu’il se concluait par une critique sans appel : « l'actuel gouvernement allemand est composé de gens qui apprennent leur métier sur le tas… Loin de moi l'idée de critiquer M. Schäuble ou Mme Merkel, mais nous avons besoin d'avoir aux postes de responsabilités des gens qui comprennent le monde économique d'aujourd'hui ». En fait, comprendre le monde tout court paraît plus judicieux. Certes, le monde économique est une réalité qui détermine l’ensemble des facteurs du concept oxymore de crise permanente - devenu notre quotidien -. Mais ce monde s’est bâti par une mauvaise gouvernance, qui, enchaînée sur des réalités complexes a toujours cherché des réponses simples et surtout immédiates. Même lorsque celles-ci étaient, de plus en plus, un déni de réalité. Pour gérer la réalité il faut être tout sauf un bon gestionnaire, et encore moins un gestionnaire du marché. Ce dernier ne gère que sa propre logique, une logique diamétralement opposée à celui de la Cité. Quiconque « gère la réalité » en fonction de la vision financière du monde occulte ce que le président américain Jefferson disait il y a deux siècles : « … les institutions financières sont plus dangereuses pour les libertés que des armées prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que les banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui gravitent autour priveront les gens de toute possession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront sans maison, sans toit, sur cette terre que leurs parents ont conquis ». Cette connaissance ne s’appelle pas Economie mais Histoire. Il faut s’en emparer lorsqu’on veut diriger les destinées d’un pays, en faire son bleu de travail, en sachant que nécessaire elle n’est pourtant pas suffisante. Il faut aussi de la sagesse, que l’on enseigne toujours sous le nom de philosophie. Si on s’imprègne d’Anaximandre ou de Hegel, ont s’abstient de proférer des âneries du genre « ce que dit mon ministre de l’intérieur c’est du bon sens ». Car on a, quelque part dans sa tête, la phrase de Platon : « … Tu viens d’exposer une doctrine embarrassante, n’eut-elle qu’un partisan. Mais combien plus embarrassante est-elle, celle soutenue par une foule de partisans ». Il y a donc plus de deux mille cinq cent années que le lieu commun, le ça va de soi, le bon sens, sont considérés comme des dangers pour l’intelligence, l’entendement et l’épanouissement de la Cité. Mieux vaut pour savoir gouverner prendre le temps de lire Anna Karenina ou le Journal d’un fou que de courir dans des usines condamnées à la délocalisation et des champs agricoles voués aux cultures transgéniques ou la friche. On y apprend le fonctionnement des dérives obsessionnelles tournant le dos à la réalité de l’environnement que ce dernier se nomme mondialisation ou brevets.
Gogol, l’auteur du Manteau est l’inventeur du roman social russe, mais aussi un nombre dont la représentation décimale qui s’écrit par 10 puissance 100, choisi comme symbole pour la compagnie Google, qui voulait de la sorte se référer aux deux, mais surtout à la volonté de créer un moteur de recherche universel à très grande puissance (il faut 333 bits rien que pour représenter ce nombre). Il faut en effet un moteur de recherche puissant, et une volonté sans faille pour trouver que 870 compagnies (leurs intérêts croisés et leurs filiales) contrôlent 80% du secteur financier mondial. Et que le monde c’est surtout cela, infiniment bien plus que les « fraudeurs » à la sécurité sociale ou les « délinquants étrangers ».
Certains disent que les hommes politiques sont des hypocrites, qu’au fond ils savent et jouent la comédie. C’est la version optimiste. Car il devient de plus en plus évident « qu’il ne savent même pas de ne rien savoir ». Mais malheureusement ce n’est pas eux-mêmes qui pensent ne rien savoir, ce qui serait un signe de sagesse, mais plutôt leurs victimes qui subissent cette ignorance obsessionnelle.
Cornelius Castoriadis avait axé ses dernières recherches sur l’insignifiance du monde moderne, son champ de vision se rétrécissant au fur et à mesure qu’il se détermine par les symboles de l’éphémère et la perte de la mémoire historique. Nos dirigeants, hélas sont le symbole vivant de cette insignifiance, de la victoire de l’éphémère et de l’ignorance reine.
Helmut Schmidt était plutôt clément : les nouveaux clercs de la mondialisation, aussi insensibles à la réalité et aux douleurs de la chair que les moines de l’inquisition, brûlent les peuples au nom de leurs certitudes obsessionnelles, imbus d’une arrogance démesurée. Ils appellent cela responsabilité, gestion, sérieux. Ce n’est qu’ignorance, hubris et scandale.
84 réactions à cet article
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le retour du nazisme ?? surement mais sous d’autres apparences !!
les allemands en ont ils conscience ??-
Nous avons besoin de politiques, pas de gestionnaires.
Les gestionnaires sont là pour servir la vision du politique, comme des militaires.L’économie est une chose trop sérieuse pour la laisser à des économistes.-
Le piège européen
De droite comme de gauche, les élus politiques sont au seul service du capital de la Dette publique. Ils sont aux ordres de l’axe CIA-VATICAN. Ils n’ont pas de compte à rendre aux Européens.
SARKOZY et MERKEL n’ont aucune compétence pour intervenir dans la situation monétaire européenne actuelle. Ils font le contraire de la logique.
Depuis des mois, ils s’acharnent à renflouer les banques à coups de milliards d’euros (Comme on essaie de remplir un puits sans fond).
Ces milliards vont alimenter les marchés boursiers (argent mort). Naturellement, on demande ensuite à l’économie active de rembourser (Avec des chiffres monétaires qui n’existent pas).
Ce que les journalistes vendus à la finance nous cachent, c’est que l’Islande s’est sorti en rien de temps de cette situation. Il aura suffi à l’Islande de laissé s’effondrer les banques parasites.
Le Grand Guignol politique (L’Europe des curés)
http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/
- Le capital de la Dette publique
- La Taxe Tobin (Le face à face de l’économie active et des marchés boursiers)
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Là, je ne suis pas d’accord, vous voyez où les politiques purs et durs nous ont mené. La gestion c’est du bon sens ; c’est la qualité première d’une réussite quand un pays est quasiment en faillite. Savoir compter, ne pas s’engager sans avoir mesurer tous les impacts d’une décision, ne pas dépenser l’argent que nous n’avons pas me paraît prioritaire.
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Bonjour Michel,
encore une fois merci pour cet article. Une ode à la sagesse, un pied de nez à la tendance court termiste actuelle.
A l’heure où les contestations naissent ici ou là, prenons garde à ce que nos voix ne soient pas instrumentalisées pour tomber dans l’excès inverse.
Comme le disait Mendes France dans les années 30, une course de vitesse est lancée entre l’Internationale du capital, et l’Internationale des peuples. Au regard de la situation actuelle, la première a pris de l’avance, et a fait la course en tête pendant trop longtemps. Mais la seconde la rattrape, inexorablement. Tant et si bien que la première n’hésitera pas à poser quelques peaux de bananes pour faire trébucher la seconde, notamment le genre de banane visant à la radicaliser. Ne tombons pas dans ce piège, et continuons d’avoir à l’esprit le bien commun...-
Merci Michel pour tous vos articles aussi riches, denses, pleins d’enseignements.
Avec l’exemple grec, mais aussi du Portugal, Espagne, Italie, Irlande et bientôt nous-mêmes, nous assistons à un gigantesque hold-up. Il s’agit ni plus ni moins d’un transfert massif de dettes et pertes privées vers les états, les citoyens.
Et la position de Hollande sur la Grèce fout les jetons, à 3mn :
http://www.canalplus.fr/c-infos-doc...Le 21 février 2012 et les jours suivants seront les jours de tous les Dangers.
Nos députés vont devoir, en urgence, voter pour ratifier :
A) une modification du Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne afin de ne pas soumettre la création du MES et le Pacte Budgétaire Européen à un référendum, voir le lien suivant :http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2011:091:0001:0002:FR:PDF
B) la création du Mécanisme Européen de Stabilité (MES) avec un peu plus d’abandon de souveraineté des états sur leurs budgets, leurs politiques accompagné de sanctions pratiquement automatiques. Il s’agit d’un organisme intergouvernemental international de droit luxembourgeois et non une institution européenne.
C) un projet de loi européen sur la relance et le contrôle démocratique proposé par la « gauche »
http://www.assemblee-nationale.fr/1...Quand le candidat Hollande (Young Leader de la FAF) et « contributeur » au vote de 2008 du Traité de Lisbonne annonce qu’il pourrait renégocier les traités sans plus de précisions, décidément, je n’ai pas du tout confiance surtout pour le Pacte Budgétaire Européen (de rigueur)
Aussi, je relaie cette lettre ouverte à nos députés :
Mesdames, Messieurs les députés français,
Deux Traités « européens » feront bientôt l’objet d’une ratification.
Le "Pacte budgétaire" (ou Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire), paraphé le 30 janvier dernier, ne pourra pas être examiné avant les prochaines élections législatives.
En revanche, le Traité sur le Mécanisme européen de stabilité, paraphé par les États le 2 février, dont l’entrée en vigueur est prévue pour juillet 2012, devrait être examiné rapidement par vos soins.
Le Traité MES, dans sa version finalisée, introduit deux conditions qui font de ce texte une prison pour les économies nationales en difficulté.
Outre les exigences particulières posées pour l’accès aux prêts ainsi que la participation du FMI et des fonds privées, ce Traité introduit une dérogation à la règle de l’unanimité.
En ratifiant ce texte, les États européens, jouant de l’indifférence et la méconnaissance de leur peuple, abandonnent délibérément et de manière intolérable leur souveraineté. C’est un véritable déni de démocratie et une porte ouverte à une Europe impérialiste où seule l’Allemagne, la France et l’Italie auront respectivement assez de poids pour apposer leur veto.
Par ailleurs, en conditionnant l’accès au MES à la ratification du Pacte budgétaire, le mécanisme soumet encore davantage les États en difficulté à la rigueur et l’austérité.
Les élections présidentielles et législatives approchant, nous serons donc particulièrement attentifs à votre positionnement, qui sera largement diffusé, lors de la ratification de ce Traité.
Il en va de même de vos positions, lors de la campagne, à l’égard du Pacte budgétaire - positions que nous pouvons d’ores et déjà déduire du vote des eurodéputés français le 2 février dernier (l’abstention des socialistes a été remarquée).
L’introduction de la règle d’or ainsi que les pouvoirs octroyés à la Commission et la CJUE, sont autant d’éléments qui asservissent encore davantage notre souveraineté nationale.
Sans oser espérer de vous que vous souteniez l’organisation d’un référendum sur cette question, j’ose espérer que le Conseil constitutionnel sera saisi quant à la conformité d’un tel Traité.
C’est en effet à vous, à l’instar de vos homologues allemands, d’exiger une place décisive dans le gouvernement économique européen qui se profile.
Cordialement
http://www.dailymotion.com/video/xlcqxn_mes-le-nouveau-dictateur-europeen_news
http://www.courtfool.info/fr_MES_le_nouveau_dictateur_Europeen.htm
Magali Pernin
http://contrelacour.over-blog.fr
Dans le lien « Courtfool.info » vous trouverez les adresses mail des nos députés.
Envoyez-le en nombre pour leur montrer que beaucoup de citoyens ne sont pas dupes et sont informés.
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Bonjour
Excellent article et très bonne réplique...merci à vous.
http://www.indigne-je-propose.fr/ -
À l’auteur :
« Il faut qu’un jour quelqu’un prenne la peine d’expliquer à Mme Merkel quels mécanismes économiques ont facilité l’ascension du nazisme au pouvoir. »Quel est le rapport avec la suite de votre article ?
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Le chien qui danse 15 février 2012 11:02Le rapport ? : c’est ce que vous n’avez pas compris, relisez !
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Le chien qui danse 15 février 2012 11:00Nous sommes dans la prise de conscience lente mais inéluctable de la « théorie de la terre pleine » selon Teilhard de Chardin ( je ne sais pas si il en est le producteur, mais je l’ai lue de lui).
Selon l’étroitesse de la vision conquérante, nous nous acheminons vers le terme de ce rapport à la vie et l’incarnation.
Il va falloir petit à petit renouveler notre regard sur la réalité pour à la fois redéfinir la place de l’homme et découvrir ce que les borgnes ne peuvent voir. Après ça ira mieux.Le problème c’est quand ? là réside tout le drame, car avec l’orgueil et la prétention humaine (pour faire vite) ça peut être jamais, après moi le déluge...
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C’est amusant, Mr Koutouzis, mais à vous lire j’ai énormément pensé à un vicomte...
Celui-là : Alexis-Henri-Charles Clérel, vicomte de Tocqueville...-
Les économistes sont, il est vrai, très favorables au libre échange des denrées, au laisser faire, au laisser passer dans le immergé et l’industrie, mais quant aux libertés proprement dites, ils n’y songent point.
Alexis de Tocqueville 1835. -
Dans le commerce et l’industrie...
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Quelques milliardaires , ceux qui se retrouvent à Davos , jouent au monopoly en se foutant complétement des conséquences sur les peuples de leur prédation , lamentable .....
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Et ils continueront tant que les dits peuples ne se lèveront pas pour dire : « STOP, c’est assez, nous n’irons pas plus loin » !
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Perte de mémoire historique ?
Oui, Michel
Amnésie, dit Krugman-
Bel article et titre pertinent :
Vous écrivez : « Nos dirigeants, hélas sont le symbole vivant de cette insignifiance, de la victoire de l’éphémère et de l’ignorance reine. »
Le libéralisme triomphant, si personne ne l’arrête, nous fera boire jusqu’à la lie le calice de sa victoire idéologique à la Pyrrhus contre l’ex-URSS.
Serions nous, tous des orphelins du communisme ?
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Les siècles retiendront le nom de Castoriadis comme celui qui a su penser notre époque alors que les média ne retient que celui de BHL, ce qui donne raison à Castoriiadis.
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C’est si bien dit, Aldous
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Michel,
Votre analyse historique de l’héritage fasciste du libéralisme est il classique, c’est à dire pensez vous que la crise de 29 à provoqué la montée des extrêmes. Montée qui a aboutit à la dictature d’un côté, au front populaire de l’autre, pour finir pas l’embrasement de la 2 eme guerre mondiale ?Ma lecture à mois est moins classique :L’arrivée du fascisme au pouvoir en Italie est antérieure à la crise 1922 si ma mémoire est bonne)De plus Mussolini se disait jusqu’en 1924 partisant du libéralisme manchesterien (l’ecole du laisser-faire économique, ancêtre de l’ultra libéralisme contemporain)Mon analyse à moi est que l’ultra libéralisme se nourrir des richesses communes jusqu’au point d’asphyxier le corps social grâce à la corruption des élus.Peu à peu le ors social se révolte contre ce pillage et la corruption ne suffit plus a maintenir le systeme en place.À ce moment, les profiteurs se tournent vers des méthodes antidémocratiques pour maintenir leur emprise sur la société, homme fort comme Musolini en 1922, technocrate comme Papademos ou Draghi aujourd’hui.La différence avec 1929, c’est que les hommes forts ont fini par rouler pour leur propre compte, en particulier Hitler et Musolini et il a fallu la guerre pour tuer le monstre créé par les Dr Frankenstein du libéralisme.Aujourd’hui, les ultra-libéraux ont pris les devant.Sachant que la de régularisation de l’économie plongeraient de nouveau les états dans la crise, ils ont mis en place un système de contrôle super-étatique en la personne de l’UE, destiné à prendre le relais des états déficients dans une « gouvernance économique » qui n’est rien d’autre qu’un directoire de banquiers.En somme, le fascisme n’est que le stade ultime de l’ultra libéralisme. Pour parodier Allain Cotta et Lénine. -
Comme tu as du remarquer, je ne me suis pas attardé sur le sujet que tu traites et, en ce qui concerne l’Italie, je ne peux qu’être d’accord. Cela dit c’est une question complexe, il faut revenir sur Wilhelm Reich, et son analyse des masses, sur le mouvement fururiste et Marinetti (fascination esthétique) etc. Le sujet ici c’est plutôt la dégradation de la pensée et le fait que les élites politiques sont ignares, c’est à dire inconscientes du rôle de l’histoire et du leur. A mon avis, la situation actuelle et l’aspect traité (simplification, arrogance, perte du sens des choses), couve une radicalisation dont la direction est à inventer.
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Je n’adhère pas tout à fait à cette vision.
Se sont les leaders qui ne sont que des intermédiaires qui sont ignares, car soigneusement sélectionnés ainsi et éduqué de façon à une vision comptable des choses via les programmes young leaders, les bourses Rothes etc.L’exemple le plus parlant est le discours que Sarkozy a tenu dans un bourg de Lorraine dans lequel il déplorait que l’armée française stationnée en Allemagne y dépense des sous alors que l’Allemagne ne nous rend pas la politesse en stationnant par exemple quelques divisions en Lorraine.L’absence totale du sens de la dignité nationale que trahi cette vision comptable de l’héritage historique en dit long sur l’absence complète de culture de ce prétendu homme d’état.Par contre, derrière ces hommes de paille médiocres agissent une poignée de familles puissantes, magnats de l’industrie et de la finance, qui ont une vision à très long terme de leur action et une compréhension étendue de l’Histoire.Et ils savent que leur plus grande force, aprés l’argent, c’est l’ignorant, l’inculture et l’amnésie des autres.Inculture et amnésie qu’ils cultivent soigneusement dans les mass média et l’éducation. -
Le début des années 20 étaient très instables économiquement. La première guerre mondiale avait laissé des cicatrices et il n’y avait pas le grand frère américain pour un plan marschall a cette époque.
Et ce n’est pas un hasard si le premier putsch d’HItler eut lieu en 1923. Le nazisme aurait pu commencer à cette époque.
Donc je suis d’accord avec l’auteur une mauvaise gestion économique débouche sur le totalitarisme. -
Tall 15 février 2012 13:40Les incompétents de l’UE ( Merckel - Sarkozy ) n’ont même pas tiré les leçons correctes de 1929 en termes de relance économique. Ils font la même connerie que H.Hoover, le président US de l’époque. Voir ici l’analyse du milliardaire Soros qui est un expert incontestable en la matière vu qu’il a fait toute sa fortune à partir de rien uniquement avec la spéculation boursière. Il a aujourd’hui 81 ans, et 60 ans de métier. Il a fait vaciller la Banque d’Angleterre en 1992 à lui tout seul.
Extrait de l’article :Le milliardaire américain George Soros affirme que la chancelière allemande Angela Merkel « mène l’Europe dans la mauvaise direction » et il craint une répétition des erreurs de la crise de 1929, dans un entretien publié dimanche sur le site internet du magazine Der Spiegel. Soros préconise de « ranimer la conjoncture dans les Etats européens en crise par l’injection d’argent plutôt que de forcer les gouvernements à réaliser des économies ». « Sinon nous répétons les erreurs qui ont plongé l’Amérique de 1929 dans la grande dépression. C’est ce qu’Angela Merkel ne comprend pas », affirme-t-il.-
« Castoriadis, c’est bien le fondateur de Castorama ? » Demanda Nicolas Sarkozy à Frédérique Lefebvre.
« Oui, et BHL, celui du BHV. » répondit celui-ci avec assurance.
Extrait de « Nicolas Sarkozy, sa vie, son oeuvre » aux éditions Gougnafiers & Associés
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Vous êtes gentil, mais BHL = BHV de la pensée c’est (c) Aldous !
Ceci dit, je le met en licence libre.Prenez ce BHV et partagez le les uns les autres, car ceci est le sang des autres, versé au nom de Botul ! -
Tall 15 février 2012 15:18Je ne crois pas. C’est une chrétienne sans enfant et divorcée puis remariée dans le tard. Etudes de physique. Elle a fait de la recherche en chimie quantique.
C’est une femme de pouvoir. Son look ici à 36 ans ( extrait de wiki ) en dit mieux que tous les discours. ( c’est le perso de droite sans barbe )Merkel, c’est Bayrou mais en + viril. -
Je pense que se moquer du physique de Angela Merkel ne fera pas avancer le débat,en revanche ,il faut dénoncer la rigidité , l’autoritarisme du couple franco-allemand:oui on peut parler d’hubris ,et de violences infligées au peuple grec !
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Tall 15 février 2012 16:17vous n’avez pas compris ... son physique reflète son mental ( look garçon manqué )
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ah ! c’est la jeunesse communiste ! (« chemiste » c’est pour y représenter des scientifics)
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Dans un couple,il y en a souvent un qui dirige et l’autre qui suit ,hélas !!
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Le look,en la matière,n’est pas l’essentiel,ce qui importe ,ce sont les idées ! et c’est ce qu’il faut dénoncer !!
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Dans l’antiquité ont disait que dans un couple il y a un vigoureux et un passif ( pas forcément une femme)
Devinez qui est l’indolent dans le couple franco-allemand... -
Rosemare
Vous avez raison.
Il y a quelque chose de lamentable en soi de se moquer du physique de son ennemi
Pourtant dans l’air du temps.
On a ironisé sur le physique de Martine Aubry, de Merkel, d’Eva Joly.
Ce qui utilisent ces moyens nous renvoie à la pire époque de l’histoire...se décrédibilisent t. .Et ne donnent pas vraiment une image d’eux très élégante, ni même odorante.Il existe d’autres moyens de critiques, bien plus légitimes, et plus efficaces.
C’est si facile pour certains
Qu’on se demande si l’on a perdu la foi en la parole, qui est la meilleure arme dont on dispose -
Le président du directoire de Bosch, l’un des industriels les plus respectés d’Allemagne et proche conseiller de la chancelière Angela Merkel, a plaidé pour une sortie de la Grèce de l’Union européenne dans un entretien à Manager Magazin.
»Cet Etat, avec ses retraités fantômes et ses gens riches qui ne paient pas d’impôts, un Etat qui n’a pas d’administration qui fonctionne, n’a pas sa place dans l’Union européenne," a="a" franz="franz" fehrenbach="fehrenbach" dans="dans" un="un" entretien="entretien" vendredi="vendredi" 17="17">Il s’agit du dernier en date d’une liste de grands dirigeants d’entreprises allemandes à s’élever contre le rôle de la Grèce dans l’UE et contre la mise en place d’un deuxième plan d’aide. Selon une enquête menée auprès de plus de 300 dirigeants parue dans le magazine, environ 57 % d’entre eux souhaitent une sortie de la Grèce de la zone euro et un retour à la drachme.
A la question de savoir ce que les dirigeants politiques devraient faire si la Grèce ne quittait par la zone euro de son propre chef, Franz Fehrenbach, qui ne s’exprimait pas en tant que conseiller du gouvernement, a répondu : "Alors, l’Union Européenne doit modifier ses lois et l’expulser, aussi difficile que cela puisse paraître."Reste par ailleurs un désaccord sur le point de savoir s’il faut conserver l’objectif d’un niveau d’endettement public grec ramené à 120% du PIB d’ici 2020 ou si on peut le laisser atteindre un niveau plus élevé, par exemple 125% du PIB. Sur ce point, "il y a les fétichistes du 120% qui n’en démordent pas", en particulier les Pays-Bas, l’Allemagne et la Finlande, selon une source proche des négociations.
"Nous faisons face à une situation particulière, on nous pose toujours de nouvelles conditions, et cela est dû au fait qu’il y a des puissances dans l’Europe qui jouent avec le feu, qui croient que la décision d’octobre sur le nouveau prêt pourrait ne pas être appliquée, et qui veulent que la Grèce soit hors de la zone euro", a déclaré le ministre des Finances grec M. Vénizélos, à l’issue d’une rencontre sur l’économie avec le président grec Carolos Papoulias.
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a réaffirmé mercredi la volonté de son pays d’aider la Grèce, mais seulement si celle-ci n’était pas « un puits sans fond ».
Mais le Luxembourg, quatrième pays de la zone euro toujours noté « triple A » par les trois grandes agences de notation avec l’Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande, a également manifesté son impatience ces derniers jours.
Son ministre des Finances, Luc Frieden, a laissé entendre lundi que la Grèce pourrait être exclue de la zone euro si elle ne tenait pas ses promesses de réformes et de réduction du déficit public. "S’ils ne font pas tout cela, je pense qu’alors nous devrons continuer avec 16 pays" dans l’Union monétaire et « qu’ils s’excluent eux-mêmes de la zone euro », a-t-il dit.
En clair :
L’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Finlande, ne veulent plus prêter des dizaines de milliards d’euros à la Grèce, car ils savent que la Grèce ne les leur remboursera jamais.
L’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Finlande, veulent que la Grèce quitte la zone euro.
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L’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Finlande, ne veulent plus prêter des dizaines de milliards d’euros à la Grèce, car ils savent que la Grèce ne les leur remboursera jamais.
Inexact. L’Allemagne a terminé de payer les dettes de la 1 ère guerre mondiale il y a seulement quelques années.Les dettes d’état peuvent dont très bien être remboursées ur des générations.Je pense plutôt qu’on est arrivé au Max de ce qui est admissible par le peuple grec par la voie « démocratique » et qu’on va passer au chantage à l’expulsion pour cause d’état déficient.Or un état déficient, c’est le cadet des problèmes de l’UE puisque le but est de réduire l’état à rien et de le remplacer par une gouvernance centrale européenne.Vous allez voir qu’on va envoyer des « conseillers » en Grèce pour les « aider » à réformer leur fonction publique, par « solidarité » pour leur éviter d’être exclus de l’Eurozone, voire de l’UE.Le résultat sera que l’état-Nation grecque va cesser d’exister en tant que tel et deviendra un rouage administratif de l’UE.Une fois ce modèle rodé, on va « aider » aussi le Portugal, l’Irlande etc. à disparaître.Au final ,il n’y aura plus de pays membres de l’UE. Juste l’UE et son déficit démocratique. -
Bonsoir Aldous,
La Grèce est déjà sous tutelle avec la « task force » européenne :
http://www.filoche.net/2011/10/04/%C2%AB-la-%C2%AB-task-force-%C2%BB-de-la-troika-uebcefmi-occupe-athenes-%C2%BB/
http://www.dailymotion.com/video/xm73g5_task-force-le-iveme-reich-en-grece_webcam -
Vous évoquez Gogol à juste raison.
on se rappellera de son roman : « Les âmes mortes »
Le mot « âme » désignait, en Russie, les serfs mâles. C’est le nombre d’âmes qui déterminait la valeur d’une propriété ainsi que l’impôt foncier dont le propriétaire était redevable. Comme les recensements n’étaient effectués que tous les cinq ans, les serfs morts « vivaient » parfois des années dans les registres de l’état ; et les propriétaires payaient un impôt sur ces âmes mortes. Cette absurdité du système avait donné à des escrocs l’idée d’une arnaque au crédit foncier. Ils achetaient d’abord des âmes mortes à prix minime (ce qui arrangeait bien les propriétaires, désormais dispensés d’impôt). Ils les plaçaient ensuite, fictivement évidemment, sur un terrain acheté à bon compte. Finalement, ils hypothéquaient le tout auprès du crédit foncier, pour la valeur d’une propriété florissante3( extrait de wilkipédia)
Roman prophétique, écrit pourtant bien avant l’éclosion de ce capitalisme débridé, bien peu en rapport avec celui qu’on taxait il n’y a pas si longtemps de paternaliste, car soucieux de son image et des investissements, qui était souvent productif.
On voit bien dans cette histoire des âmes mortes, les prémices d’un capitalisme fallacieux, profitant des carences administratives complices, pour établir des marges prodigieuses. Juste un roman loufoque, pensait on à l’époque. Où l’on avait pas gouté encore aux prémices, à l’affaire du canal de Suez et à l’affaire Kadinsky, pour ne citer qu’eux.
Ce système des âmes mortes dérégulées est pourtant maintenant à son comble, avec cette finance déréglementée, dont les opérations à la macro seconde, se font à partir de toute absence de liquidité, mais anticipent des prodigieux bénéfices.
Les ames mortes s’échangent maintenant à la pelle, pour paraphraser Prévert
On vous dit que ce ne sont pas des escrocs, mais des économistes
Les hommes politiques leur cirent maintenant les pompes
En échange de quoi ceux leur offre de temps en temps une jolie paire de bottines !Remettons les banquiers et les financiers à leurs places, et de toute urgence, sinon on va à notre perte. Car tout l’or du monde qu’ils touchent se transforme en merde.
C’est à l’envers de ce qui arrivait à ce pauvre roi Midas, mais c’est exactement la même fin
Et la même morale
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.L’un de mes mentors Edgard Pisani me disait qu’il fallait apprendre à regarder le monde les « yeux mi clos », c’est une sagesse qui semble aujourd’hui hors de portée, c’est sans doute pour cela que le monde va si mal, et que le principe de gouvernance devient si difficile.
http://jmpelletier52.over-blog.com/
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@kerjean,
pourquoi girouettale ???? -
@Kerjean,
je vois que vous connaissez mieux que moi Pisani, je vous en félicite.
il n’est pas un homme politqiue, je crois qu’il appréciera cette assertion.
http://jmpelletier52.over-blog.com/ -
Pisani, le Pisani de l’indépendance-association en nouvelle Caledonie ?
Mouais, dans le genre politique du pléonasme il se pose là.Un bon-mauvais politicien, qui laissera une éphémère-inoubliable trace dans l’Histoire.Je l’admire-méprise ! -
« Victoire de l’éphémère et de l’ignorance reine » : Le début d’un nouvel obscurantisme ?
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Il y a certainement des dirigeants ignares. Que penser en effet d’un Chavez qui déclare que Mars a été détruite par le capitalisme. On se marre. Mais de postuler l’ignorance généralisée c’est certainement se croire très intelligent. Sans doute trop.
Surtout quand les propos de Jefferson sont cité hors contexte, ce qui leur fait presque dire le contraire de ce qu’il affirmait. En 1790 il n’y avait pas de banques centrales, et le dollar était un poids d’or. La Fed fut crée en 1913, soit bien plus tard. Mais des tentatives eurent bien lieu avant. Et en particulier une, soutenue par Hamilton, qui justement suscita ces mots devenus célèbres dans la blogosphère gauchiste. Cette First National Bank n’eut pas le succès escompté par ses partisans et n’eut qu’un existence éphèmère.
Aujourd’hui Jefferson serait clairement du côté du Tea Party, et c’est assez agaçant de voir sa pensée détournée par des adeptes de l’ultra-keynésiannisme.
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Je ne sais pas de quel côté Jeferson serait aujourd’hui, ce que je sais c’est qu’il a, de son vivant, unilatéralement supprimé la dette américaine déténue par la Grande Bretagne.
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Ravi de revoir notre provocateur ultralibéral préféré !
Keynes, au fond, est quelque part entre Marx et, on va dire pour faire plaisir à péripate, Friedman (mais s’il préfère Hayek, libre à lui).
On peut dire de Keynes qu’il était une sorte de centriste. Péripate a inventé pour nous la notion d’ultra-centriste !
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Mais ça n’a encore une fois rien à voir avec une dette des américains envers la Couronne. C’est bien cette dernière qui emprunta pour mener la guerre contre la France, et c’est contre les « lois intolérables » que les américains s’insurgèrent. Lois qui n’étaient en définitive que des taxes.
Par contre par la suite Jefferson remboursa bien des dettes américaines, ce qui lui permit de financer l’achat de la Louisane.
Enfin ce n’est pas de faits historiques que vous vous nourrissez mais de légendes, du story telling.
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Finalement, à ignares, ignares et demis.
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Keynes , c’est trompé et on en paie les conséquences
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C’est qui est certain c’est que l’on veut, sous couvert de crise économique, soumettre tout pouvoir politique élu à la vision, tout aussi politique de l’Allemagne et de l’Europgroup. Ce sont des choix politiques qui s’expriment en ce moment, qui suivnet la logique suivante : ou vous êtes d’accord avec notre modèle ou... déhors. Ainsi tout le projet européen devient otage de la gestion allemande. Ca passe ou sa casse. Si ca casse, Alors l’Allemagne sera tentée de sortir de la zone euro...
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Les allemands ne cherchent pas à convaincre.
C’est un coup d’état, pas une élection. -
erreur
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/l-allemagne-prisonniere-de-l-euro_251863.html
c’est les allemands qui profitent le + de l’europe et ils ont le plus à perdre -
Très bel article assurément et je l’ai apprécié, mais permettez moi cependant de trouver qu’en se laissant un peu trop aller à des analyses et dissertations philosophico-politico-economico-financières on oublie un peu que pour s’en sortir, il faudra que chacun y mette un peu du sien. Et tout ce que l’on peut raconter sur la crise grecque, dont je ne conteste pas la justesse, ne changera rien au fait que cette nation ne produit pratiquement rien de ce dont elle a besoin ni qu’elle pourrait échanger. Sans arrêter de lire et d’écrire sur Agoravox je vous suggère de ne pas oublier, dans les prochains jours, de prendre un peu d’exercice en labourant votre pelouse afin d’y planter des pommes de terre et des haricôts, à toutes fins utiles...
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Je remarque la censure de ma réponce pour proposer une solution au grec :
-Abandon de l’argent du systeme pour allez d’un model sans argent ou un model avec argent créer par le peuple avec cota de création dépendant de l’argent possédé ...
-Sortie du moule economique ....
-Création d’un internet alternatif pour sortir du controle olligarchique ....
-Controle des politique, fonctionaire (policié, millitaire et autre) par les citoyens ... voire les rendre obsolette car les citoyen s’aiderait eux même et la criminalitée baisserait par interdiction de l’argent ...
-Fermeture de la bourse pour une auto-suffisance ...-
Vous savez on est aujourd’hui surpris de voir l’impuissance politique, et l’omniprésence dela finance. Mais quand vous regardez, observez votre quotidien. La finance est là à tous les niveaux.
Votre salaire ne vous suffit plus, et pour n’importe quel projet il vous faut quoi : un crédit ?
Une voiture ? Un crédit.
Une maison ? Un crédit.
Une entreprise ? Un crédit.
Un voyage ? Un crédit.
Vous avez besoin d’une réserve d’argent pour finir le mois ? Un crédit.A partir du moment où vous laissez une institution de crédit avoir une dette, ou une créance contre vous. Vous êtes fini... Comment voulez vous qu’un état qui a plusieurs centaine de milliards de dettes puisse agir avec égalité ou liberté là ou vous avec quelques milliers d’euros n’y arrivez pas ?
Les banques sont remplies de créances de dettes, de milliers, de millions, de milliards de de créances. Elles ont tout pouvoir sur vous. Et ça aucune décision politique, aucun vote n’y changera quoi que ce soit. Résignez vous.
Enfin une piste pour ne pas vous faire pleurer, durant l’hyperinflation allemande on a vu naitre des initiatives de créations monétaires qui permettaient d’échanger des biens, et des services à une échelle locale. Les banques les ont tuées dans l’oeuf par divers procès. Autre piste la nationalisation des banques pour que la dette soit collective, et non privative.
Mais bon ce sont des utopies actuellement. Votre future sera plutôt de travailler toujours plus pour beaucoup moins afin de rembourser une dette mathématiquement exponentielle.
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Tout le problème est là. Pour continuer à faire croire aux citoyens que demain sera mieux qu’aujourd’hui (il n’existe pas d’autre justification du capitalisme qui se veut « pragmatique »), on a remplacé le « salaire » par le « crédit ». Aucun besoin d’emprunter si le salarié est décement payé. Par contre, le manque à « payer » fournit le monde de ma finance qui vous prête. J’ai longuement et à plusieurs reprises parlé de cette mécanique infernale, ici à AVOX.
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Sans réforme monétaire, et bancaire point de salut.
Et avec des banques qui ont le contrôle de la monnaie, et le destin économique entre leurs mains je vois mal comment « le changement c’est maintenant » va s’appliquer.
Je suis aussi soulagé de voir des idées sensées sur AVOX et en-dehors de la folie collective du moment. Mais ça reste un exutoire, et une bouteille à la mer.
Vous savez combien de sites comme Avox existe en France ? Aucun. Il y a des blogs mais aucun site d’information qui laisse la parole aux citoyens. C’est étonnant quand même ? Même Rue89 qui vante son concept est une escroquerie qui a été rachetée par le nouvel Obs...
La voix du citoyen pleine de bon sens est mise de coté, et oubliée. On ne nous pousse pas dans le « Indignez vous » mais dans le « Résignez vous »...
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Humm je le sais ...
Et c’est ça le probleme pour que ça marche il faut qu’une majoritée le fasse ...
Et cela explique la destruction de l’empire Inca ...
Empire qui est le plus grand désavoeu de l’argent ... -
Oui mais ...pistes espoir ?! :
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@ Jeremy971
Il y a un très bon quotidien sur le net qui laisse la parole à ses lecteurs, je pense à Médiapart.
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Bravo.
cf plus bas
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« Il y a un très bon quotidien sur le net qui laisse la parole à ses lecteurs, je pense à Médiapart. »Il y a aussi Égalité et Réconciliation, un peu punk mais bien au milieu. « Comprendre l’empire » de Soral...
Plus technique : scriptoblog.http://www.egaliteetreconciliation.fr/
http://www.scriptoblog.com/ -
Car il devient de plus en plus évident « qu’il ne savent même pas de ne rien savoir ».
Connaître son ignorance est un privilège de ceux qui savent ’un peu’ quelque chose (car vu ce qu’il y a à savoir nous sommes tous des ignorants).
Dans le cas des politiciens, oubliez l’hypothèse optimiste, ces gens ayant souvent suivi des filières semblables (droit, Sciences Po. , ENA) n’ont appris qu’à parler et à manipuler les gens. Leur savoir se résume à cela.
Oui, ce sont des ignares !-
http://www.youtube.com/watch?v=bgtUeNUNp_E&feature=related
C’est, comme on dit, du lourd, sans guillemets.
Si vous avez aimé le très cultivé Villepin confondant Napoléon I et Napoléon III, vous ne résisterez pas au peu cultivable Mélenchon parlant au gala du Grand Orient des « libertins du seizième siècle ».
Il parle aussi de « branlement ».
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Dommage que cet article sera probablement ignoré des plus concernés.
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En gros, on est dirigé par des incompétents ...
arrivistes, mégalo, mytho, et probablement sociopathes aussi.-
Je ne sais pas pourquoi, mais ce soir est différent des autres soirs.
Ce soir, comme les autres soirs, je lis et écoute des gens qui dépeignent l’état lamentable du monde actuel. Vous, lui : http://www.enquete-debat.fr/archives/roland-hureaux-il-faut-supprimer-toutes-les-reformes-qui-ont-eu-lieu-depuis-20-ans-67688/
Mais ce soir, au lieu de me miner, ça me donne l’espoir.
Ce soir, je me dis qu’il existe encore une intelligence collective. Je sens que les gens sont d’accord sur le fond du problème. Que des gens ont compris. Compris que le monde est devenu trop grand pour rentrer dans une seule tête, qu’il ne faut pas complexifier en comptant sur les ordinateurs pour faire le tri, mais simplifier, faire en sorte que le monde soit lisible.
Ce soir, je lis aussi qu’en Grèce, la solidarité reprend. Je sens que les gens ont compris ce qu’il fallait faire. 500.000 d’entre eux ne paieront pas leurs impôts. Les policiers dénoncent la corruption importée par la Troïka.
Ce soir, j’ai pu faire le discours du président à sa place pendant qu’il jouait son sketch avec la Ferrari.
Décidément, tout va mal, mais je ne sais pas pourquoi, je sens l’étincelle qui va faire tout redémarrer.
Comme le disait Paul Jorion dans un billet relativement récent, un grand vent d’espoir se lève. Pour quelle raison ? Aucune. Mais il suffit d’y croire pour qu’il se produise.
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Article plein de bon sens il est vrai.Mais les ignares ne sont pas tombés du ciel ; n’ont ils pas été portés au pouvoir par d’autres« ignares ». Il serait intéressant de savoir pourquoi les peuples d’Europe se sont fait berner par ces politiques incompétents et le degrés de leur implication dans l’impasse actuelle ?Surtout qu’ils n’ont pas l’excuse de l’analphabétisme et de la misère qui sont le tereau du populisme dans beaucoup sous développés économiquement.
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TOUT est foutu : Et puis ; non. La semaine dernière, c’était le sommet de la dernière chance (voir p. V. On le clamait à la une des journaux : « Il reste dix jours pour sauver l’Europe ! » Aujourd’hui, sommes-nous sauvés ? Pas sûr. A peine le sommet achevé, les agences de notation dégradaient la note des banques. Et menaçaient de dégrader toute l’Europe. Pourquoi ne pas dégrader la Terre entière, et baste ?
C’est curieux, cette atmosphère d’apocalypse lente. Ces mauvaises nouvelles qui se succèdent par vagues incessantes. On a peur de tout. On ne fait plus confiance à personne. L’ambiance est plombée. On n’y comprend plus rien. Sarkozy n’arrête pas de sauver la situation ; elle n’arrête pas d’empirer. Il y a quelque chose qui cloche.
Et voilà qu’au hasard d’un rangement de bibliothèque on retombe sur ce bref bouquin de Castoriadis. On le relit : Il date de plus de dix ana. Il parle d’aujourd’hui : « Les libéraux nous disent « il faut faire confiance au marché ». Mais ce que disent aujourd’hui ces néolibéraux, les économistes académues eux-mêmes l’ont ré-futé dans les années 30. Ils ont montré qu’il ne peut pas y avoir d’équilibre dans des sociétés capitalistes. » Qu’aujourd’hui la crise nous colle aux pattes. Rien d’étonnant, donc. « Ils ont montré que, tout ce que racontent les libéraux sur les vertus du marché qui garantirait la meilleure allocation possible, qui garantirait des ressources, la distribution des revenus la plus équitable possible, ce sont des inepties ! » Mais, ces inepties-là, on continue de les entendre tous les jours, même si au fond plus personne n’y croit. « L’humeur, la disposition générale est une disposition de résignation. » On laisse Sarkozy et Merkel s’activer pour réparer la machine européenne. Les peuples regardent ça de loin : de toute façon, ils n’ont pas leur mot à dire. « Nous n’en sortirons que par la résurgence d’une critique puissante du système et une renaissance de l’activité des gens, de leur participation à la chose commune. » L’Europe, notre « chose commune » ? De moins en moins... Tout simplement parce qu’on ne sait pas dans quelle direction elle va. Sauver l’euro ? réduire la dette ? arrêter de vivre au-dessus de nos moyens ? aller vers plus de solidarité, ou vers le chacun pour soi ? Castoriadis, toujours : « La société capitaliste ajourd hui est une socièté qui à mes yeux court à l’abîme à tout point de vue parce que c’est une société qui ne sait pas s’autolimiter. Et une société vraiment libre, une société autonome, comme je l’appelle, doit savoir s’autolimiter. » C’est tout l’inverse aujourd’hui : ce ne sont pas les peuples qui décident de quelle autolimitation ils veulent, mais « les marchés », comme on dit, qui nous imposent la rigueur, c’est-à-dire une limitation autoritaire, pas voulue, pas négociée, pas discutée, qui pèse sur les plus pauvres. « Je crois qu’actuellement tout le monde dans la société -à part 3 ou 5 % — a un intérêt personnel et fondamental à ce que les choses changent. » Nous sommes les 99 %, disent les Indignés. Castoriadis est mort en 1997. Ça fait du bien, une pensée toujours vivante.
Jean-Luc Porquet
• Cornelius Castoriadis, « Post-scriptum sur l’insignifiance : entretiens avec Daniel Mermet (Editions de L’Aube, 1999
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Cornelius Castoriadis
La société capitaliste aujourd hui est une socièté qui à mes yeux court à l’abîme à tout point de vue parce que c’est une société qui ne sait pas s’autolimiter. Et une société vraiment libre, une société autonome,c’est un pb purement occidental
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et je rajouterais
//C:/DOCUME%7E1/GABAIX%7E1/LOCALS%7E1/Temp/msohtml1/01/clip_image001.gif" height="2" width="522">LE samedi 6 avril 1974, l’agronome René Dumont, toujours en vadrouille aux quatre coins de la planète, revient d’Alger. A l’aéroport d’Orly, où il débarque en djellaba, deux hommes l’attendent, Georges Krassovsky et Brice Lalonde. Ils lui expliquent que, Pompidou venant de défuncter subitement et l’élection présidentielle approchant, le mouvement école tout juste naissant a décidé d’y participer et que ses représentants ne voient qu’un seul candidat possible : lui. Dumont demande une nuit de réflexion, au terme de laquelle il accepte.
Certes, il ne fait pas l’unanimité chez les écolos : « L’on sent que M. Dumont est un converti de fraîche date », fait remarquer le précurseur Bernard Charbonneau, dans « La Gueule ouverte » (n° 21). Mais, ayant découvert sur le tard les méfaits du productivisme et de l’agriculture moderne, Dumont a fait son mea culpa et a livré, dans « L’utopie ou la mort », une critique argumentée, écologique, tiers-mondiste du monde comme il va.
Au cours de sa brève campagne, Dumont dénonce « la poursuite absurde de la croissance industrielle » et lance en feu d’artifice une série d’idées nouvelles. Rechercher un type de société à basse consommation d’énergie. Construire de nouvelles villes ne dépassant pas 100 000 habitants (« Au-delà, les inconvénients l’emportent sur les avantages »). Arrêter les industries d’armement. Restreindre « la construction démente de voitures individuelles ». Réduire la durée du travail : « En se contentant du niveau de vie de 1920, avec l’équipement de production dont nous disposons aujourd’hui, il suffirait de travailler quatre heures par jour, de 25 à 40 ans ». Manger moins de viande (« Pourquoi fabriquer des protéines avec les protéines ? C’est absurde »). Supprimer la publicité. Bloquer la croissance de consommation énergétique (« En doublant tous les dix ans, elle nous condamne à recourir à l’énergie nucléaire »). Réduire la croissance de la population dans les pays riches en supprimant les allocations familiales après le deuxième enfant. Diminuer les pouvoirs de l’Etat et des bureaucrates. Décréter la croissance zéro de l’agglomération parisienne. Empêcher la spéculation foncière en municipalisant les sols. Engager partout la plus grande autonomie possible de toutes les entreprises, de toutes les régions, communes, de tous quartiers, villages : « Il est très important que les gens participent aux décisions qui les concernent. » Obtenir, notamment d’EDF, une gestion tripartite : les consommateurs, les ingénieurs et les ouvriers (et les représentants de l’intérêt national). Instaurer une médecine préventive : « 80 % des médicaments sont inutiles ! » Refuser toute centrale nucléaire. Stopper le bétonnage des terres fertiles. « L’écologie implique un changement complet des structures de production. »
Comme on le voit, il y avait à boire et à manger. Pourquoi ce bref rappel historique ? Simplement pour montrer que, il y a trente-huit ans, l’écologie politique était plus radicale, offensive, inventive que celle d’aujourd’hui. Celle qu’incarne Eva Joly, qu’on entend si peu et mal qu’elle a, nous dit « Le Monde » (29/1), « disparu des radars de la présidentielle »...
Jean-Luc Porquet
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L’idée hors sols, le rêve sans terre, définition exacte de l’utopie, est un péché.
(ni plus ni moins.)Alors « L’utopie ou la mort », oscour.
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Bonjour,
Le temps, le temps humain, est dialectique, nous a dit Plotin, autrement dit c’est la temporalité humaine, passé, présent et avenir possible, et la possibilité de l’introspection, qui fait l’intelligence humaine !
Il y a le temps de la science et de la technique, inventé par l’humain, qui raccourcit, non pas les distances qui restent strictement les mêmes... mais le temps que nous mettons à les parcourir qui nous fait apparaitre le point d’arrivée « relativement » plus proche que ce qu’il est en réalité ; un temps de la science et de la technique qui se substitue subrepticement à la temporalité humaine et nie le principe d’humanité !
Le problème, c’est que le temps de la science et de la technique prend de plus en plus le pas sur le temps de l’humain. Dans nos raisonnement, l’introspection individuelle comme collective est la seule façon de ne pas répéter sans cesse les même erreurs.
De ce fait, nous perdons connaissances et le monde va très mal ; visiblement ce monde de fuite en avant rationalo économico technoscientiste qui est dans sa temporalité se moque de la temporalité humaine qui fait l’intelligence humaine !
Nous conceptualisons humainement notre savoir, ce qui implique, l’erreur étant humaine, même éminemment humaine, non pas un « savoir pur », mais un savoir ou l’erreur et l’illusion, thème cher à Edgar Morin, sont toujours possibles, et ou l’introspection individuelle et collective s’impose assez régulièrement ; un savoir ou une remise en cause épistémologique s’impose régulièrement pour progresser humainement et pas uniquement de manière technoscientifique !
Nous sommes en plein positivisme scientiste, nous y sommes revenus après l’avoir abandonné en son temps car considéré comme une véritable imposture intellectuelle, celle du comment sans le pourquoi : une déontologie sans aucune ontologie !
Epiphénoménologique dans ses approches et paroxysmique dans ses applications ... en fait rationalo technoscientiste en diable ; exclusif dans ses raisonnements, spécialisé au spécieux, réductionniste, simpliste, abusant les systèmes et les êtres, forcément fallacieux ; essentiellement artificiel, de plus en plus factuel, surfait au superfétatoire, voire même de plus en plus virtuel, hypocrite, cupide, indifférent, inconséquent, devenu totalement paranoïaque et schizophrénique : ce monde est savamment, délibérément et même académiquement malade !
Totalement indépassable…c’est la raison qui fait la logique qui elle-même fait le savoir qui fait la culture et la civilisation dans laquelle nous vivons ! A raison, logique, savoir et culture paranoïaque et schizophrénique forcément civilisation paranoïaque et schizophrénique !
Une autre logique, une autre raison, un autre savoir et une autre culture s’imposent… que tout ceci soit un peu plus ouvert sur les principes mêmes de démocratie et d’humanité. Une autre logique que la logique dichotomique vieille résurgence de l’antédiluvienne lutte entre le bien et le mal ou du plus récent manichéisme. Une autre raison que celle rationaliste paroxysme de rationalité et plus simple rationalité. Un autre savoir que celui de l’exclusive technoscientiste véritable imposture intellectuelle. Une autre culture que celle de l’individualisme paroxysme d’individualité ou de celle de l’individualisme méthodologique de la chose pour la chose.
Vouloir agir différemment implique de penser autrement-
Bonjour M.Koutouzis :
F Hollande a évoqué le cas de la Grèce hier soir à Rouen .
Ne semble pas apprécier ce qui se passe .....
Cdt.
Cr.
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Depuis la nuit de Noël 1913.
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le monde
« La cour d’appel de Paris a condamné, jeudi 16 février, à trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende l’ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen.Il était rejugé après une cassation pour avoir déclaré en 2005, dans le journal d’extrême-droite Rivarol, que l’Occupation allemande n’avait pas été »particulièrement inhumaine, même s’il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés« . »
à par quelques ongles arrachées... des bavures....une broutille ! humain tout ça !
c’est le président d’« honneur » du FN !! et sans doute futur ministre de l’intérieur
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Comparé aux autres pays européens occupés, c’est un fait historique, c’est incontestable.
Jugement injuste, donc. -
Sortons de la politique qui nous est imposé , tout simplement ...
Moin nous serons dépendant d’eux , plus ce sera le plus grand désavoeux de leur politique ...
L’argent actuel est une abomination ...
L’argent est devenue néfaste à l’humanitée ....
Vous vous rendez compte que bien des personnes sont morte à cause de cette merde et on veut continuer à sauver l’argent ....
Non , si tous les petit et c’est vraie qu’on est nombreux , nous les petits , arrétait de servir le systeme il s’efondrerait et c’est tant mieu car les chaines du systeme n’agirait plus ...
Faisont un systeme hord du systeme ... un systeme où on abandonne l’argent des lobby pour le notre ou un systeme sans argent ...
Mais bon sang ce n’est pas si dur que ça !!!-
« l’Europe manque de dirigeants. Il lui manque des personnalités, à la tête des Etats nationaux ou dans les institutions européennes… »
Certes.
Le problème vient du fait que nos dirigeants sont mis en place par la puissance dominante en Europe : les USA. Ces derniers souhaitent une Europe molle, juste assez forte pour pouvoir la vampiriser, pas assez pour être en mesure de s’ affranchir de leur tutelle, ou de leur contester leur leadership mondial.
Ils choisissent donc de placer à la tête des états européens sous influence des personnalités sans envergure, incultes, et totalement soumises.
Sarközy incarne ce dirigeant européen idéal ( du point de vue US ) à la perfection. Hollande est pas mal dans le genre, lui aussi, son défaut est d’ être moins vulgaire que le gnome présidentiel.
Le poisson pourrit par la tête, et la nullité des élites européennes sous contrôle se propage aux peuples européens, qui deviennent alors plus aisés à soumettre eux aussi. Ajoutez à cela la télé-spectacle et des programmes scolaires sans cesse allégés, et vous obtenez une société de demeurés qu’ on peut mener à la baguette sans difficulté.-
"... impossible sans une vision, elle-même bien ancrée dans l’Histoire et se voulant sa continuation."
Le sens de l’histoire en ce moment c’est l’utilité des nations (au sens français), et la ré-invention des frontières.
Les frontières créent les responsabilités.
Les nations sont le politique.-
L’Ueheu c’est la démission, ou le Palace des lobbies.
Simple effet d’échelle... -
Grèce : le dimanche, c’est émeutes urbaines.
Des centaines de personnes commençaient à se rassembler dimanche 19 février dans le centre d’Athènes à l’appel des syndicats, contre les mesures d’austérité prises par la Grèce pour sécuriser un deuxième plan d’aide de la zone euro destiné à lui empêcher de faire faillite dans un mois.
Mesure phare du programme adopté, un abaissement de 22 % du salaire minimum.
Devant le parlement, les banderoles critiquaient ces mesures adoptées par le gouvernement de coalition. "Le consensus national est une combine, la pauvreté et la faim n’ont pas de nationalité" indiquait une banderole sous-titrée en anglais : "all of us we are Greeks, Merkel and Sarkozy are freaks".
En bas de la place, une banderole de la gauche radicale, qui organise une deuxième manifestation plus tard dans l’après-midi, appelle à la « grève sine dié et au soulèvement » tandis qu’une autre invite les députés à « quitter le pays ».
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Dimanche 19 février 2012 :
Grèce : la manifestation de la gauche radicale contre le plan d’austérité doit avoir lieu à partir de 18 heures.
Pour voir la manifestation en direct d’Athènes, c’est à cette adresse :
http://prezatv.blogspot.com/2012/02/live-stream-from-athens-general-strike.html
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