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Accueil du site > Tribune Libre > Madame la Présidente de la République Française

Madame la Présidente de la République Française


Alors que nous assistons depuis désormais quatre mois à un traitement médiatique plutôt défavorable à Mme Royal, je m’essaye ici à une toute autre analyse de la première femme à avoir une chance assez sérieuse d’accéder à la présidence de la République française. 

Cette publication est d’autant plus utile que nous avons parfois l’impression d’assister à la fin des enquêtes et reportages[1], à la fin des débats contradictoires, à la substitution de l’expertise des journalistes spécialisés et des études approfondies émanant de spécialistes divers par les sondages souvent manipulés[2].

L’esprit politisé de cet article risque de le décrédibiliser d’emblée. Cependant, l’argumentation ne tenant pas sur la seule idéologie partisane, il serait sans doute excessif d’effacer d’un revers de main la vision exposée.

Ségolène Royal est avant tout une femme à l’écoute de la population. Comment le nier ? C’est elle qui, en premier, a compris l’importance du fossé qui existait entre le politique et les citoyens, c’est-à-dire la crise de la démocratie représentative. C’est pourquoi elle a voulu développer la méthode participative dont son co-directeur de campagne Jean-Louis Bianco est d’ailleurs un fin connaisseur pour en être un des précurseurs en France[3].

Mme Royal a compris qu’un nouveau « contrat social » devait s’établir entre le politique et la société, contrat qui passe par l’institutionnalisation des pratiques de concertation, de la démocratie participative car le politique apparaît pour bon nombre d’entre nous comme un monde à part, perverti par les logiques de pouvoirs et intérêts personnels, qui se détourne des préoccupations et angoisses quotidiennes de tout un chacun.

Le besoin de contrôle du politique est aujourd’hui prégnant, les scènes de concertation offrent une solution afin de regagner confiance dans la politique, au sens noble du terme. Seule Mme Royal a décelé cette crise et ce besoin d’un nouveau « contrat social », à l’avant-garde de ses homologues politiques qui s’en moquaient.

En effet, ces adversaires disaient que Mme Royal n’avait aucune idée et que ces débats participatifs étaient là pour retarder l’échéance ou pour tenter de trouver des idées qui lui faisaient défaut. Mais depuis le 11 février et son discours de Villepinte, on lui reproche d’avoir trop d’idées, qui coûteraient trop cher. Nous verrons cela plus bas.

Mme Royal est une femme politique mais son sexe ne saurait être un argument tant pour ses détracteurs de droite que pour ses défenseurs.

Cependant, pourquoi dissimuler l’envie de tant de Français de voir accéder à la magistrature suprême une femme ? Comme Michelle Bachelet au Chili[4] ou Angela Merkel en Allemagne[5], Ségolène Royal permettrait l’entrée de la France dans la modernité au moins sociétale.

Car comment oublier à quel point la France est en retard quant à l’égalité homme - femme ? Le droit de vote des femmes n’a été acquis qu’en 1944[6], soit cinquante et un ans après les Néo-zélandaises et quatorze ans après les Turques ; les droits d’ouvrir un compte bancaire et de présenter un examen sans l’autorisation de son époux n’ont été obtenus qu’en 1938[7]. Aujourd’hui, à travail égal, une femme gagne en moyenne 20 % de moins qu’un homme[8]. Le milieu politique était quant à lui quasi-exclusivement masculin avant la loi sur la parité proposée par le gouvernement de Lionel Jospin en 2000[9]. Aujourd’hui encore, les femmes politiques d’envergure sont rares et l’UMP a préféré payer en 2002, 4,26 millions d’euros d’amendes plutôt que de respecter la parité dans le choix de ses candidats aux élections législatives (114 femmes pour 466 hommes, soit seulement 19%). D’ailleurs, proportionnellement, l’UDF de M. Bayrou ne faisait pas mieux, avec 667 076 euros d’amendes pour 226 parlementaires et 19,9% de femmes seulement, quand le PS atteignait les 36%. Au mieux, l’UMP investira en 2007 180 femmes sur les 570 circonscriptions, soit moins de 30%[10].

Pour ces rares femmes désignées candidates par le parti présidé par Nicolas Sarkozy, elles auront droit aux circonscriptions les plus délicates[11] (notamment celles où il n’y a pas de candidat sortant) pour laisser aux « éléphants » UMP, pourtant déjà trop souvent aux responsabilités, les batailles les plus aisées.

Le Parti Socialiste n’étant pas tout à fait exempt de critique en la matière, Ségolène Royal dût en 1988  faire preuve de détermination pour s’imposer dans une circonscription historiquement ancrée à droite. Commentant son succès, Mme Royal aurait déclaré : « Pour un parachutage, l’atterrissage est réussi ». Elle y sera réélue à chaque échéance, en 1993, 1997 et 2002.

C’est avec la même ténacité qu’elle a pu prendre la région du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin en 2004. D’ailleurs, ce dernier a lui-même avoué récemment les « qualités » et le « caractère » de sa successeur[12].

Le fait pour le candidat de l’UMP et ministre de l’Intérieur d’avoir désigné des femmes dans son équipe de campagne ne camoufle guère ses pratiques des plus conservatrices voire machistes. Rappelons pour exemple son interdiction violente formulée à l’encontre de Nadine Morano, sa porte-parole, d’accéder aux médias, parce que jugée « incontrôlable »[13]. 

Si le seul fait d’être une femme ne peut suffire ni même ne doit suffire à accéder au Palais de l’Elysée, il est important de considérer l’évolution que cela représente dans les mentalités françaises, mais aussi de constater le fossé entre l’évolution mondiale des mœurs et le conservatisme rétrograde du parti aux responsabilités depuis cinq années, l’UMP.

Mme Royal est bien plus qu’une femme. Il serait d’ailleurs absurde de la réduire à cette qualité et d’en conclure qu’elle en est victime. La victimisation n’est pas une stratégie gagnante et elle le sait. C’est une femme politique, autant combative que l’est un homme politique. En réalité, sans doute bien plus, tant le milieu est encore fermé au soi-disant « sexe faible ».

C’est aussi une personnalité ayant un sens aigu de l’Etat. Elle le sert, jamais ne s’en sert. Remettre à l’ordre du jour une police politique[14], soustraire un ennemi à un contrôle fiscal[15], rendre caduque toute limitation de crédits pour son service personnel[16], détourner l’argent public, se servir de ses fonctions pour censurer les médias[17] et inquiéter la nécessaire indépendance de la justice[18] ne font pas partie de son programme, mais semble-t-il de celui de Nicolas Sarkozy.

Ses actions lorsqu’elle était ministre de l’Environnement (3 avril 1992 - 29 mars 1993), ministre délégué à l’Enseignement scolaire (4 juin 1997 - 27 mars 2000), ministre délégué à la famille et à l’enfance (27 mars 2000 - 27 mars 2001), ministre déléguée à la Famille, à l’Enfance et aux Personnes handicapées (28 mars 2001 - 5 mai 2002) ont été considérées comme des succès et régulièrement salués alors même que ses marges de manœuvre étaient particulièrement étroites (ses budgets étaient très restreints, ses prérogatives souvent déléguées).

C’est elle qui est ainsi à l’origine de la loi sur le traitement et le recyclage des déchets, de la loi-cadre contre le bruit, de la loi sur la reconquête sur le paysage, de la relance des zones d’éducations prioritaires (ZEP), de la création des fonds sociaux pour les élèves, de la création des heures de soutien scolaire, du renforcement de la défense des droits de l’enfant et de la lutte contre la violence à l’école, de la revalorisation du rôle des infirmières scolaires, de la distribution gratuite de la « pilule du lendemain » dans les lycées, du congé de paternité, de la réforme de la loi sur l’autorité parentale[19], du plan Handiscol pour permettre à tous les enfants et adolescents handicapés de suivre une scolarité normale ou adaptée, de l’instauration de la garde alternée de l’enfant dans le cadre d’une médiation familiale efficace.

Celle que ses adversaires jugent un peu vite comme étant « incompétente » a en réalité un excellent bilan. Et si les diplômes ne veulent « rien dire », notons tout de même qu’elle est diplômée de Sciences économiques, de Sciences-Po Paris et de l’ENA, alors que M. Sarkozy intégra Sciences Po Paris mais ne parvint pas à en sortir diplômé.

D’ailleurs, de son côté, son principal adversaire tente au contraire et par tous les moyens, de faire oublier son bilan proprement catastrophique. Lors du mensonge d’Etat sur la catastrophe de Tchernobyl, il était le conseiller en communication du gouvernement[20] (ce que les médias ont « oublié » de rappeler lors des commémorations pour les 20 ans de la catastrophe) ; après son passage au ministère de l’Economie, le pouvoir d’achat a stagné[21], la croissance a marqué le pas[22] et le déficit public a « explosé » (comme en 1993 lorsqu’il était ministre du budget[23])  ; enfin, les violences contre les personnes n’ont jamais cesser de s’accroître (+40,3% sur la période 2001-2006) alors qu’il était (est toujours) ministre de l’Intérieur.

M. Bayrou, lui qui se veut « au-dessus des clivages », oublie également de rappeler ses fonctions gouvernementales passées. « L’insurgé » du parti démocrate-chrétien qui s’attaque aux médias est-il crédible ? En 1995, ce n’est pas si vieux, M. Bayrou ne fustigeait ni TF1, ni « le mur de l’argent » mais menait campagne de concert avec le groupe Bouygues en faveur de M. Balladur et aussi d’un certain Nicolas Sarkozy appelé à devenir Premier ministre en cas de victoire. L’adversaire de l’époque s’appelait Jacques Chirac et son programme contre « la fracture sociale ». Ministre de l’Education, M. Bayrou avait tenté de réformer la loi Falloux au profit de l’école privée et défendait le « SMIC jeune ».

Refusant une France dirigée par une seule élite financière, industrielle et politique, Ségolène Royal propose une réforme profonde de l’Etat. Notamment de ses Institutions avec une réforme du Sénat qui le rendrait plus représentatif de la population française, dans le but de favoriser l’adoption de lois plus légitimes. Les pouvoirs du Parlement seraient renforcés face au pouvoir exécutif, la procédure guère démocratique découlant de l’article 49-3 de la Constitution serait supprimée. L’Assemblée nationale comme la « Haute Assemblée » ne seraient plus de simples « Chambres d’enregistrements ».

Pour prouver sa volonté d’ouverture et de ne pas enfermer le pouvoir dans les mains d’une seule idéologie, elle souhaite donner la présidence de la Commission des Finances à un membre de l’opposition[24]. Cela constitue plus qu’un signe fort, c’est une concession volontaire remarquable qui n’a pas été reprise par ses adversaires.

Pour rendre l’Etat plus efficace et plus accessible, Mme Royal ambitionne de le réformer : « un euro dépensé doit être un euro utile », la décentralisation serait relancée avec une péréquation garantie, les services publics seraient équitablement répartis sur le territoire et tout à fait accessible par Internet, les logiciels libres seraient généralisés dans l’administration, ce qui aurait pour conséquence des économies substantielles. 

Pour refuser une France où l’on opposerait chaque communauté à une autre, pour refuser la réhabilitation d’un discours dangereux des années 1930-1940 tant usé par Nicolas Sarkozy, Mme Royal parle d’une France qui doit «  s’accepte[r] telle qu’elle est devenue et qui [doit] consid[érer] que c’est une chance d’être désormais ainsi : riche d’histoires diverses, colorée, métissée. Mme Royal veut d’« une France qui reconnaisse comme ses enfants légitimes tous ceux dont les familles sont venues d’ailleurs et qui sont aujourd’hui des Français à part entière et dont les parents et les grands parents ont donné leur vie pour nos libertés. Mme Royal, avec raison, ne veut « plus entendre parler de deuxième, troisième ou quatrième génération pour certains enfants d’immigrés alors qu’on ne le fait jamais pour ceux dont les familles sont originaires d’Europe.  »[25]

C’est par cette même volonté de ne pas opposer les Français entre eux, que la candidate socialiste souhaite instaurer un système « gagnant-gagnant » entre les chefs d’entreprises et les employés et salariés.

Elle veut ainsi conditionner les aides publiques aux entreprises à l’engagement de ne pas licencier quand l’entreprise dégage des profits importants et obtenir le remboursement en cas de délocalisation (on constate aujourd’hui que Nicolas Sarkozy reprend en partie cette idée[26], comme il a déjà repris de Mme Royal l’idée de relancer une police de proximité[27]... Est-il dénué de propositions personnelles ? Est-il honnête ?).

Mme Royal propose ensuite de moduler les aides aux entreprises et les exonérations de cotisations sociales, en fonction de la nature des contrats de travail, et supprimer le « contrat nouvelle embauche » (CNE) dont le bilan est mauvais[28], pour faire du CDI la règle.

Si elle est élue, il faudra développer la négociation collective à tous les niveaux et sur tous les thèmes, notamment sur les questions d’organisation du travail, de conditions de travail, d’aménagement du temps de travail, de pénibilité, de temps partiel subi. Sur les 35 heures, Ségolène Royal propose l’ouverture de négociations pour déterminer comment on peut consolider cet acquis et réduire ses effets négatifs pour les ouvriers et les employés.

Ces propositions sont tirés de son Pacte présidentiel et ne sont qu’un simple aperçu. Il est donc aisé de « tordre le coup » aux critiques formulées sur l’absence de propositions concrètes de la part de la candidate socialiste. Concrètement, c’est finalement elle qui en a fait le plus grand nombre[29], et ce, sans tomber dans la déclaration de promesses démagogiques et non crédibles. Notons que M. Sarkozy n’a toujours pas proposé de programme clair et que M. Bayrou a révélé un projet sans ambition et reprenant nombre des propositions injustes et inefficaces de l’UMP (sur la fiscalité des entreprises, les impôts, le CNE, etc.).

Il était étonnant de constater à quel point les médias furent exigeants quant au fond de Mme Royal et silencieux quant à celui de M. Sarkozy ou de M. Bayrou. Ce dernier a commencé seulement à la fin du mois de février à parler de son programme bien morne, pourtant, on moquait un soi-disant « retard » du projet de Mme Royal. Celui du ministre de l’Intérieur n’existe pas vraiment, change chaque jour selon les personnes à qui ils s’adressent et n’est toujours pas disponible. Mais aucune remarque ou presque sur ce manque de rigueur, sur cette absence critique de propositions, si ce n’est la baisse des impôts qu’on ne pourrait d’ailleurs pas financer.

Concentrons nous maintenant sur le chiffrage. C’est en effet un domaine flagrant de traitement médiatique différent. En France, la droite (au sens large, idéologique) essaye d’imposer l’idée selon laquelle ses partis (l’UMP ou l’UDF) gèrent mieux l’argent public et l’économie que la gauche en particulier le parti socialiste. Pourtant, les faits nous prouvent l’inverse. Ces quinze dernières années, c’est bien la gauche, avec le gouvernement de Lionel Jospin de 1997 à 2002, qui a augmenté la richesse par habitant[30], créé une croissance supérieure à plus de 3%[31]
- soit plus que la moyenne européenne-, baissé la dette pour la première fois depuis des années[32], créé le plus grand nombre d’emplois depuis 1969 en une année (300 000 créations d’emplois dans le secteur marchand en 1998), relancé le commerce extérieur alors qu’il est aujourd’hui déficitaire de 30 milliards d’euros, c’est-à-dire l’équivalent d’un million d’emplois perdu.

Le lundi 19 février, Mme Royal est intervenu sur TF1, à l’émission « J’ai une question à vous poser », après le passage de Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen, Olivier Besancenot, Marie-George Buffet et Philippe de Villiers, et avant François Bayrou qui est intervenu le 26. Bien que cette émission soit très contestable dans sa formulation, Ségolène Royal a enfin pu prouver directement sa capacité à répondre sur des sujets extrêmement variés avec une vision large et crédible de la société française et européenne. Les médias n’ont pas véritablement pu, cette fois-ci, déformer la force de son propos ni se concentrer sur des aspects mineurs, comme ils l’avaient pourtant fait suite à ces discours à la Halle Carpentier à Paris puis à Villepinte. 

La désinformation était rendue difficile puisque près de 9 millions de téléspectateurs ont pu regarder Ségolène Royal s’exprimer. Un pic de plus 10 millions a même été atteint. Un tel record d’audience pour une émission politique n’avait pas eu lieu depuis 15 ans.

Nicolas Sarkozy qui n’avait rassemblé « que » 8,2 millions de téléspectateurs fut salué pour sa performance par la grande majorité des médias. Ces derniers n’ayant rien eu à redire sur les très nombreuses « gaffes » du candidat UMP. On a ainsi pu entendre un « Monsieur Hitler » (quel honneur), le lapsus « Je veux mettre au service de l’injustice plus de moyens », le mensonge « Il n’y a eu aucune bavure depuis que je suis ministre de l’Intérieur », une grossière erreur « Le SMIC, c’est la moitié de Français » (en réalité, 17% de la population est au SMIC), une ineptie « Le problème en France, c’est que les gens héritent trop tard ». Et bien entendu, aucune indication sur le chiffrage de ses promesses faites à chacun de ses interlocuteurs ne lui avait été demandée.

Au lendemain de la prestation de Mme Royal, qui fut plus réussie, du moins si l’on en croit la presse étrangère qui est sans doute plus objective[33] (notons d’ailleurs que cette même presse étrangère demande la démission de M. Sarkozy de son ministère), on ne tarda pas à lui reprocher : « où sont les financements ? ». Question récurrente donc, que l’on oubli de poser à tout candidat de droite, en particulier à Nicolas Sarkozy qui pourtant dirige un parti politique endetté. L’UMP traîne en effet un passif de plus de 13 millions d’euros. Cela ne semble ni déranger les médias, ni le candidat puisque sa fonction de ministre lui permet de financer en partie sa campagne (nombreux déplacements en avion Falcon ou hélicoptère Super Puma payés par le contribuable)[34]. 

Malgré cette différence de traitement, Mme Royal accède aux demandes journalistiques et explique de façon tout à fait honnête le financement de son programme[35]. Tout l’inverse du parti majoritaire qui se « chamaille » sur le coût de leur projet qui oscille entre 30[36] et 118 milliards d’euros[37].

Alors pour se défendre, la droite déclare qu’avec 2% de croissance, les propositions de Mme Royal ne sont pas réalisables. C’est étonnant, parce qu’en disant cela, la droite admet que leur 2% de croissance, ce n’est pas brillant... Appréciez l’astuce, comme le remarque Nicole Avril dans Le Monde daté du 21 février, on s’appuie sur les mauvais chiffres présents pour démolir l’avenir.

Mme Ségolène Royal étonne, c’est vrai. Son projet surprend parce qu’il privilégie l’action dans la durée et les réformes en profondeur. Elle refuse le « tape-à-l’œil » de la droite, l’inefficacité de ses politiques à court terme et si souvent démagogiques et dénuées de cohérence.

Alors oui, Mme Royal doit gagner en 2007. Comme le souligne encore Nicole Avril, « têtue comme elle est, elle tiendra ses promesses », et nous pourrons enfin apprécier la photo d’un visage féminin dans nos lieux officiels, celui de Madame la Présidente de la République.



[1] « Le journalisme dans le décor », Télérama, 14 février 2007.

[2] « Sondages présidentiels : au service de l’UMP ? », Nicolas Cadène, Agoravox, 14 février 2007

[3] Voir la « Circulaire Bianco » du 15 décembre 1992 qui prévoit une procédure de concertation sur l’opportunité des grands projets d’infrastructures dès la conception des projets.

[4] De sensibilité socialiste, elle avait été soutenue par Ségolène Royal lors de la campagne électorale. Elle a été élue Présidente de la République chilienne le 11 mars 2006.

[5] Elue Chancelière de la République fédérale d’Allemagne le 22 novembre 2005 pour diriger une coalition entre les sociaux-démocrates et les chrétiens-démocrates.

[6] Accordé par le Gouvernement provisoire le 21 avril 1944, confirmé par l’ordonnance du 5 octobre, utilisé pour la première fois le 29 avril 1945 pour les élections municipales. En Algérie, les femmes devront attendre 1956.

[7] Loi de février 1938.

[8] Insee, données 2001. Toutes horaires confondus (prise en compte du temps partiel), l’écart est de 37%.

[9] Promulguée le 6 juin 2000.

[10] Statistiques de l’Observatoire sur la parité.

[12] « Attaquer la personne de Mme Royal, c’est probablement du machisme, c’est aussi souvent une erreur, parce que moi, je la connais bien. C’est quelqu’un qui a des qualités, qui a un caractère », France Inter/iTélé, mardi 6 février 2007.

[13] « La rupture n’est pas si tranquille chez Sarko », Le Canard Enchaîné, mercredi 14 février 2007.

[14] Affaire des renseignements généraux (RG) utilisés par Nicolas Sarkozy pour espionner des proches de Ségolène Royal et la situation patrimoniale de la candidate elle-même ainsi que de son compagnon, Le Canard Enchaîné, 24 janvier 2007.

[15] La maison d’édition (Fayard, Vent d’Ouest-Glénat) de la bande dessinée virulente envers Nicolas Sarkozy écrite et dessinée par Cohen, Malka et Riss « La face Karchée de Sarkozy » a subi dernièrement un contrôle fiscal. D’autres contrôles à l’encontre de personnes s’étant opposés à M. Sarkozy, sont soupçonnés d’avoir été diligentés par le candidat UMP, notamment lorsqu’il était ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie en 2004.

[16] Note adressée au sous-directeur de la logistique du ministère des Finances selon laquelle « toute demande de Cécilia Sarkozy devait être honorée et qu’il ne soit jamais fait référence aux problèmes de coût ou de disponibilité de crédits », révélée par Le Canard Enchaîné, le 5 mai 2004.

[17] Censure du livre de Valérie Domain « Entre le cœur et la raison » qui n’agréait pas à Nicolas Sarkozy, licenciement d’Alain Genestar de Paris Match suite à la publication de photos « compromettantes » de Cécilia Sarkozy, Le Monde, 17 novembre 2006. Voir aussi mon précédent article : « Une campagne médiatique aux ordres de Nicolas Sarkozy ? »

[18] Cf. les réflexions de Nicolas Sarkozy comme celle du printemps 2005 expliquant que « les magistrats qui ont commis une faute doivent payer », celle de septembre 2006 accusant les magistrats de « démission ». Cf. les mensonges de M. Sarkozy devant les médias quant aux faits à reprocher à certains suspects, avant même la fin des enquêtes préliminaires.

[19] Loi-cadre de 1992, Lois de juillet 1992, de janvier 1993, de juin 1998 et circulaire de 1997 notamment.

[20] Il est chargé de mission en 1987 pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du ministère de l’Intérieur.

[21] +1,1% en 2005 contre +2,2% en 2004 (« Portrait social », INSEE, novembre 2006).

[22] Elle est à son départ 6 fois moins élevée qu’à son arrivée.

[23] La dette avait explosé, passant de 45,3% à 54,6% en deux ans, tandis que les prélèvements obligatoires n’avaient cessé de progresser : 43,6% du PIB en 1995 contre 42,9% en 1993 (INSEE).

[24] Discours de Villepinte, 14 février 2007.

[25] Discours de Villepinte, 14 février 2007.

[28] Etude du ministère de l’emploi et de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale, révélée par Les Echos, 14 juin 2006 ; et Rapport de la Dares du 20 février 2007.

[29] La comparaison des programmes des principaux candidats permet de constater objectivement le travail plus important mené par le parti socialiste et sa candidate : le Pacte présidentiel. L’UMP n’a toujours pas rendu disponible le programme de son candidat. Le seul document disponible est le programme de législature, le pendant du projet socialiste. Du côté de l’UDF, seules certaines propositions sont disponibles. Le programme-livre du candidat de centre-droit annoncé pour fin février n’est toujours pas disponible.

[30] Le PIB par habitant en standard de pouvoir d’achat a augmenté de 1,9 point sous le gouvernement Jospin, et a baissé de 6,1 point sous l’actuelle législature.

[31] Plus de 3% de croissance en moyenne entre 1997 et 2002 (Insee), aujourd’hui, la croissance est à peine à 2%, c’est une des plus faibles de la Zone Euro.

[32] De 59,3% en 1997 à 56,8% fin 2001. Aujourd’hui, elle culmine à plus de 65%.

[33] Pour exemples, quelques articles émanant de journaux de sensibilité de droite et de gauche : « Royal vence la batalla televisiva », El Pais, 20 février 2007 ; « Ségolène Royal en mère de la nation », The Independent, 20 février 2007 ; « Sarkozy must go », Financial Times.

[34] Le Canard Enchaîné, 20 décembre 2006.

[35] Présenté à la presse le 21 février 2007. Le coût net est évalué à 35 milliards d’euros (50 milliards bruts de dépenses).

[36] Communiqué de l’UMP paru dans Les Echos, 14 février 2007.

[37] Addition des 68 milliards d’euros que coûterait la baisse de 4 points des prélèvements obligatoires selon Nicolas Sarkozy lui-même (La Tribune, 22 janvier 2007) et des 50 milliards d’euros que coûterait les propositions de l’UMP, chiffrés par le groupe indépendant Débat2007. Selon l’évaluation du PS, le coût monte à 124 milliards d’euros.


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594 réactions à cet article    


  • Alex (---.---.239.60) 2 mars 2007 13:53

    Assumez votre mauvais choix ! Rien ne sert de continuer à espérer la victoire de Ségo et votez utile. Ségo n’était pas le bon choix, elle nous l’a prouvé. Sans les sondages, je doute que vous l’auriez choisie à la place de DSK. Vous n’avez qu’à vous rattraper sur Bayrou.

    Sortons du système UMPS !


    • jacquot (---.---.102.58) 2 mars 2007 15:15

      Tiens un UDF ! Un PS te réponds qu’il votera utile, c’est à dire Bayrou. Je suis pour une victoire de Bayrou, qui tiendra ses engagements de désistement en faveur de la gauche et vice-versa, où l’UDF arriverait en tête. La gauche sortira vainqueur des élections, et avec l’appoint de l’UDF pourra changer la constitution, pour que des éléments de justice sociale soient finalement inclus en harmonie avec la Constitution Européenne qu’il faudra se décider à adopter (car je crois qu’elle est une garantie sociale si on la lit bien et non libéral) et un meilleur contrôle parlementaire sur l’exécutif, de même qu’une représentation plus proportionnelle de l’assemblée et surtout du Sénat, dont il faudra revoir la véritable nécessité. Tout autre choix serait improductif. Même l’argument de Ségolène, l’enfant du pays ne tient pas debout, quand on s’affirme Blairiste, et tout ce qui va avec. Sarkosy ne ferait qu’une bouchée d’elle au 2e tour. Par ailleurs il me parait clair que le risque est grand que Ségolène fasse de l’entrisme au sein de la gauche, étant donné les opinions privées sur ses vrais opinions, ses dérappages incontrolés, et surtout son inaptitude à vivre la pensée sociale, plutôt qu’à la réciter avec mépris. Ségolène, tu n’es pas des notres !


    • jacquot (---.---.0.56) 2 mars 2007 15:31

      Après avoir répondu à des commentaires je réponds à l’article . Et bien, non, ce que dit cet article et non seulement partial mais insidieux. Le but est ici de justifier la candidature SR en produisant une suite de faits avérés mais à la logique très partielle. Tout ça ne justifie absolument pas, d’abord, le lien entre la période Chirac et ce que fera Sarkosy, qui est très au-delà de ça. A la rigueur Sarkosy se pose en critique de Chirac, et le fait d’avoir participé au gouvernement, il n’en fait qu’un trait de devouement, mais en fait il peut apparaître comme un fourbe, et un malin (pas forcément en sa défaveur). Bayrou a non seulement manifesté son mécontentement mais s’est opposé dernièrement à l’UMP et aujourd’hui il propose rien de moins qu’un alliance avec un PS qui dominerait cette alliance. Que veut-on de plus ??? Ségolène par ailleurs, après avoir revêtu toutes les apparences, semble se retrouver beaucoup plus maladroite dans celle finallement de personne de gauche. Doit-on vraiment se forcer à voter pour elle et foncer dans le brouillard, alors qu’on a une occasion historique d’amener tout le Centre à gauche pour une victoire certaine ??? smiley


    • EXCOFFIER Jean (---.---.171.187) 2 mars 2007 17:18

      1- Bayrou est nous joue une ritournelle bien connue, celle de la IV è république et ceux qui l’ont vécu savent que cela a achevé cette IV République. 2- Bayrou est-il sincère ? On peut fortement en douter. Il n’y a pas un exemple de commune, de département, de région gouvernés par la gauche où les amis de Bayrou apportent leur soutien. Et tout changerait au détour d’un scrutin ??? Qui peut le croire ? Pour ne prendre qu’un exemple, lorsqu’il était Ministre de l’Education nationale, Bayrou a mis des centaines de milliers d’enseignants et de parents dans la rue en voulant réviser la loi Falloux dans un sens encore plus favorable à l’enseignement privé, en autorisant les collectivités locales à financer complètement la construction des établissements privés confessionnels ou autres. Quel socialiste pourrait le suivre dans cette voie ?


    • breizhnana (---.---.50.175) 2 mars 2007 19:05

      Si Bayrou n’est pas sincère, alors on se demande qui peut l’être. Sarko ou Ségo à qui on préfabrique leurs discours ?Et si ce n’est les « petits candidats » mais là c’est facile, aucun ne risque d’arriver à autre chose qu’un cul de sac.


    • Gérard ELOI (---.---.86.105) 2 mars 2007 19:33

      Je ne comprends pas comment un membre du PS peut imaginer voter utile en votant Bayrou...

      ...et je ne comprends pas non plus ce mépris, ce sexisme qui vous fait dire : « Ségolène, tu n’es pas des nôtres ».

      Vous préférez les duettistes Sarkozy-Bayrou ?

      Ce sera « Marche ou crève... »

      Un beau roman de Stephen King, dans la lignée de « On achève bien les chevaux... »


    • Gérard ELOI (---.---.86.105) 2 mars 2007 19:42

      Amener le Centre à gauche pour une Victoire historique ?

      Mais la politique n’est pas une ellipse à deux foyers...

      Et si ce « Centre à gauche » auquel vous semblez croire (qu’en pensent les quelques députés de l’UDF ???) était une illusion, une manipulation d’un Bayrou qui finalement reste l’allié naturel de Sarkozy ???

      Pour l’un : « pourquoi des congés, si on ne peut pas se les payer ? » det « Retraite à 70 ans »

      Pour l’autre : « Il faudra présenter à chaque famille la part de la dette publique, soit 100 000 euros, le prix d’un petit appartement »

      Pour Ségolène Royal : création de 500 000 emplois (secteurs recherche, formation, éducation, entreprises régionales,...). Et un million d’emploi = effacement de la dette publique. Elle promet en cinq ans (chiffres à l’appui) de réparer 50 % de ce qui a été défait antérieurement...Merci, Madame...


    • pixel (---.---.215.196) 2 mars 2007 21:21

      L’appareil PS met sa puissance de feux au service de sa propagande.Le panégyrique de cet article a la force du chant du cygne.


    • camelia (---.---.94.173) 2 mars 2007 22:08

      En tout cas, il y a des accords UMP/UDF pour se partager les circonscriptions et les postes de députés. Où voyez-vous qu’il va gouverner au centre ou à gauche ?


    • nico8585 (---.---.112.72) 3 mars 2007 07:58

      Cher électeur potentiel de François Bayrou, sachez que le terme « UMPS » est une expression du Front National, très appréciée de M.Le Pen. En fait, votre candidat reprend la même rhétorique qui a permis dans notre pays les plus belles heures du poujadisme dans les années 50 (« tous pourris, incompétent, et dangereux pour la France ») et le succès grandissant de l’extrême droite de nos jours, depuis maintenant plus d’une vingtaine d’années.

      Il n’y a strictement rien à attendre de Bayrou du fait de l’impossibilité technique de la mise en pratique de son programme liée à la nature de notre système politique et de notre système partisan qu’il ne pourra évidemment pas bouleverser entre une hypothétique victoire le 6 mai 2007 et les Législatives de juin. Il incarne le candidat de la « posture » plus que celui qui avance des propositions réalistes. On a beau jeu de faire un battage médiatique faramineux sur le financement des programmes des candidats (qui dépend essentiellement de la croissance et de la conjoncture économique de la future législature, qui a d’ailleurs permis l’efficacité conjoncturelle des 35h entre 1998 et 2001), on ferait mieux de se pencher sur la mise en pratique institutionnelle et politique des programmes. Et sur ce point, Royal comme Sarkozy sont bien plus crédibles que Bayrou.

      Les électeurs sensibles au discours social-libéral du candidat centriste, à qui on ne peut pas reprocher de ne pas avoir une approche originale (bien que contestable) au niveau économique et social feraient mieux de lui accorder sa confiance au moment des Législatives.

      En effet, tout plaide à croire que la mise en pratique technique de ces idées passe par une victoire de Ségolène Royal à la présidentielle et un bon score de l’UDF aux législatives qui obligerait le PS à composer un gouvernement avec lui, comme ça a failli être le cas en 1988, ou le PS ne bénéficiait que d’une courte majorité relative de 13 députés grâce aux 25 députés communistes.

      Une victoire de Bayrou en mai ne peut vraisemblablement se penser pour le moment que sur un duel remporté face à Nicolas Sarkozy au second tour, ce qui ne serait possible sans un report massif des voix de la gauche du premier tour, décidant plus « d’éliminer » Sarkozy que de « choisir » Bayrou. Une telle hypothèse, dynamique de l’entre deux tours oblige, suppose une cuisante défaite de la gauche aux Législatives, comme ce fut le cas en 2002. M.Bayrou se trouverait alors dans une position inédite, et malheureusement pour les doux rêveurs, d’une difficulté inextricable : sa légitimité présidentielle serait partie liée à la gauche et aux voix du PS, mais il devrait composer avec une Assemblée Nationale à majorité bleu claire UDF-UMP, au sein de laquelle il serait vraisemblablement mis en minorité du fait du scrutin majoritaire qui ne pourra être réformer entre le 6 mai et le premier tour des Législatives.

      Comment alors former un gouvernement « d’union nationale », qui n’a été possible en France que très brièvement après la Seconde guerre mondiale, autour d’une personnalité autrement plus charismatique que M.Bayrou ?

      Comment nommé un premier ministre de gauche (autre promesse forte du centriste pour se rallier les sympathisants socialistes) face à une assemblée ou l’UMP pèserait bien plus que le PS ? Comment cette majorité bleu claire au sein de laquelle l’UMP serait supérieure à l’UDF pourrait approuver la traditionnelle déclaration de politique générale faite par le Premier ministre devant l’Assemblée au moment de son investiture, censée sinon maintenir ou renverser le premier ministre, donner le crédit nécessaire au gouvernement pour mener son action ?

      Compte tenu de cette hypothèse réaliste, quelle serait l’intérêt du PS à accepter de gouverner avec cette assemblée de centre droit ? Il n’en aurait aucun et préférera jouer pleinement son rôle dans l’opposition assurant d’ailleurs par là une certaine forme de salut démocratique en contrecarrant ainsi le jeu des extrêmes favorisé mécaniquement par le concept même « d’union nationale » de laquelle ils seraient pourtant évidemment exclus, alors que ces derniers représentent environ 26 pour 100 des voix au premier tour (sondage CSA du 1/03/07), ou « l’on choisit » comme le veut la coutume instituée par l’élection du président de la République au suffrage universel direct à deux tours ?

      Il apparaît donc que la velléité de M.Bayrou de former un gouvernement « d’union nationale » sur laquelle il fonde cependant la majeure partie de sa légitimité médiatique et sondagière, en martelant notamment l’idée peu plausible de la nomination d’un Premier ministre de gauche, soit irréaliste et entraînerait en réalité une désunion du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif.

      En effet, en admettant que M.Bayrou parvienne à nommer à la tête de son gouvernement un socialiste, on assisterait à un différentiel de légitimité entre son chef de gouvernement, avec qui le président de la République co-détermine et co-conduit dans les faits la politique de la Nation, et l’Assemblée Nationale, dont normalement il est issu sous la Vème République et dans tous les régimes parlementaires dignes de ce nom. Dans l’hypothèse plus réaliste ou M.Bayrou ne parviendrait pas à nommer ce premier ministre de gauche, on assisterait à une « désunion nationale » encore plus forte et sans doute plus lourde de conséquences pour la santé de notre démocratie : il y aurait alors un différentiel de légitimité entre le président de la République et la Nation qui l’aurait porté au pouvoir. En effet, une importante partie de l’électorat de la majorité présidentielle, - correspondant en partie au report des voix de la gauche mais également aux séduits du premier tour par la perspective de « l’union nationale » avec un Premier ministre de gauche - constitutive de la victoire de François Bayrou, se retrouverait en quelque sorte trahie dès les premiers jours de son mandat. On se retrouverait alors à peu près dans la même situation qu’en 2002, que dénonce par ailleurs Bayrou, et qui est pourtant à la source de la défiance croissante des citoyens à l’égard du politique.

      En effet en 2002, Jacques Chirac a été plébiscité par la Nation rassemblée, pour faire barrage à l’extrême droite. De cette situation exceptionnelle, pourtant plus propice à la création d’une néanmoins difficile « union nationale », il n’a pas su tirer les conséquences, et a agi dans la conformité de la pratique de la constitution, en ne gouvernant qu’avec sa famille politique, « à sa botte » au Parlement. Il n’a ainsi pas tenu compte des attentes inhérentes au plébiscite spectaculaire de mai 2002, en ne tenant pas compte des millions d’électeurs de gauche qui ont voter pour lui. Le paradoxe de cette situation complexe est que pour des raisons institutionnelles et politiques, il ne pouvait en fait pas faire autrement. Il a du faire le choix entre une tentative « d’union nationale » qui aurait bloqué nos institutions en désuniant en même temps l’exécutif et le législatif (ou l’UMP disposait d’une majorité absolue du fait du scrutin majoritaire, de son statut de « grand parti » et de la dynamique entraînée par l’élection présidentielle) et la désunion vis-à-vis de son électorat du second tour, qui avait pourtant constitué à l’époque une inédite et réelle cette fois-ci « union nationale » sous la Vème République. Emprisonné dans les logiques institutionnelles de notre régime politique, Chirac a fait le seul choix possible au prix d’une rupture intensifiée des citoyens à l’égard de la politique qui a conduit à de nombreux immobilismes sous la dernière législature, dus en partie à la logique de conflit social entraîné par le traumatisme et la frustration de 2002.

      Il convient donc lorsqu’un candidat veut porter un programme, aussi bon soit-il là n’est pas la question, de se pencher sur sa mise en pratique institutionnelle et politique. Cette question apparaît tout aussi légitime que celle du coût et du financement des programmes. Et ce d’autant plus lorsque un candidat tente de placer son projet sous la bannière d’une irréaliste « union nationale », aux conséquences douteuses comme nous avons tenter de le démontrer. Précisons pour finir que contrairement à François Bayrou cette année, Jacques Chirac n’avait pas fait campagne sur cette thématique, cœur névralgique de la campagne du centriste. On peut donc penser que les conséquences d’une impossible « union nationale » si le président de l’UDF parvenait à la magistrature suprême seraient plus graves encore qu’elles ne l’ont été en 2002...

      NB : l’exemplification de cette réflexion repose principalement sur l’hypothèse d’une victoire de François Bayrou sur Nicolas Sarkozy au second tour, qui aurait vraisemblablement pour conséquence une large défaite de la gauche aux Législatives et la formation d’une majorité naturelle entre l’UDF et l’UMP, ou la formation centriste ne serait même pas certaine d’être supérieure à l’UMP, dans le cadre d’un scrutin majoritaire lui étant structurellement défavorable.

      Il en irait tout à fait différemment si Bayrou l’emporterait face à Royal. L’application du « volet social » du programme centriste sur lequel François Bayrou fonde son actuelle légitimité serait alors envisageable bien que difficile (récurrence des conflits au sein de la majorité) dans le cadre d’une coalition PS-UDF, inédite également sous la Vème République. Cependant, comme dans le cas précédent l’idée « d’union nationale » serait exclus, l’UMP préférant jouer son rôle de parti d’opposition plutôt que de pantin de la majorité (comme le PS dans le premier cas).

      Cependant force est de constater que cette seconde hypothèse est nettement moins plausible que la première, explicité tout au long du texte. La première aurait des conséquences plus néfaste dans la mesure ou la stratégie clairement affichée par Bayrou est de se déporter, au moins formellement sur sa gauche, en annonçant par exemple (alors même qu’il n’est pas encore qualifié pour le second tour) souhaiter un Premier ministre de gauche à la tête de son gouvernement pour séduire l’électorat socialiste traditionnel. L’impossibilité de son projet trop ambitieux conduirait alors comme on l’a dit à une trahison à l’égard de son électorat bien plus grave que celle de Chirac en 2002.


    • jps (---.---.194.198) 3 mars 2007 09:53

      Chaque candidat revendique l’innovation afin de faire valoir sa différence et répondre à l’attente des français qui souhaitent une société plus humaine, plus solidaire sans pour autant revendiquer un Etat égalitaire mais plus équitable. Le marché privilégie le court terme et se soucie peu des exigences collectives, de l’intérêt général qui au regard de la définition jurisprudentielle « n’est pas la somme des intérêts particuliers ». Il ne se préoccupe pas de la protection sociale, de l’environnement et de la sécurité si ce n’est pour des considérations personnelles. C’est donc à l’Etat que revient ce rôle. Quel est la conception de l’Etat pour chacun des candidats ?

      Sarkozy milite en faveur d’un Etat limité aux fonctions régaliennes. Sarkozy second ministre d’Etat du gouvernement actuel qui a eu en charge le ministère des finances, période pendant laquelle la croissance du PIB s’est effondrée et a stagné à + 0,1 %. (1), qu’attendre de lui, au travers de ses sempiternels, mensonges ? Sarkozy candidat sortant affirmant vouloir modifier la politique, avec les mêmes. Certainement une politique quasiment identique avec des mesures plus radicales, ce qui ne signifient pas plus efficaces. Sarkozy fait l’erreur de croire, en toutes circonstances, à la théorie d’Adam Smith estimant que l’intérêt individuel concourt à l’intérêt collectif. Ségolène est plus réaliste et estime qu’il appartient aux politiques de corriger les dégâts collatéraux. Sarkozy est effectivement différent des autres candidats car il a une propension à une certaine personnalisation du pouvoir et entend, s’il est élu, mettre en oeuvre une politique atlantiste, communautariste et ultralibérale.

      Même si Ségolène partage les préoccupations sécuritaires, elle est atypique dans sa démarche car le verbe « participer » est appliqué dans de multiples domaines. Elle croit à l’intelligence collective et non à l’omniscience d’une élite. Les caciques s’en trouvent bousculés et n’apprécient guère comme le jospiniste Eric Besson qui a démissionné. Sa campagne participative sont les prémices d’une démocratie participative qu’elle instaurera si les Français l’élisent à la plus haute responsabilité. Haute fonction qu’elle exercerait avec autorité et sérénité, sobriété et efficacité, écouter pour agir juste et rendre des comptes (samedi 7 octobre 2006). Elle n’oppose pas l’entreprise aux salariés mais souhaite les réconcilier. L’Etat aurait pour fonction de donner du lien social (Fête de la Rose de Frangy en Bresse, 20 août 2006) afin que la France cesse d’être tirée vers le bas par je ne sais quel « descenseur » social » (Cambrin 30 avril 2006), pour aboutir à un progrès social pour tous dans le respect de chacun (discours de Melle 17 novembre 2006)

      Reste Bayrou, Avec qui gouvernerait-il ? Sur quelle ligne politique ? En suscitant quel type d’alternative en cas d’échec ? (Sarkozy parlant de Bayrou le 21 février sur RTL). Il est assez isolé, sans beaucoup d’appuis, et pour durer, il aura toujours besoin de l’UMP. S’il est élu, la fragilité des alliances qu’il pourrait éventuellement nouer le conduirait soit à être à la merci de minorité ou de s’appuyer, alternativement, suivant les dossiers du moment, sur l’un des deux grands partis. Ce serait un retour à l’instabilité de la IVème république ou à une situation proche de celle que connaît actuellement Romano Prodi qui a été contraint de démissionner car on ne peut gouverner sans une majorité parlementaire. Bayrou n’est absolument pas l’homme neuf qu’il prétend, au regard des alliances que l’UDF a conclu dans les collectivités territoriales et considérant son adhésion à la Trilatérale. Bayrou s’est démarqué progressivement des positions du gouvernement De Villepin en radicalisant son positionnement à l’approche des élections présidentielles. Révélateur, n’est-ce pas. Bayrou au goût de luxe ? Ses frais de campagne présidentielle de 2002 pour l’habillement d’un montant de 42 566 euros, ont été jugés excessifs (à la charge du contribuable) (http://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2002/2002092604.htm ). Bayrou défend t-il la laïcité ? Il s’est abstenu lors du vote de la loi visant à protéger les femmes du port du voile dans le milieu scolaire. Que va-t-il faire face à la problématique de plus en plus prégnante de l’accès de la femme aux soins à l’hôpital qui est remis en question au nom de principes religieux extrémistes ? Difficile de définir Bayrou tant il est inconsistant, flou et dénué de toute ambition pour la France. Un fondement politique basé sur la négation d’un clivage droite gauche est léger pour construire un projet de société. Et quelle est sa conception de l’Etat ?

      (1) Ce chiffre est 6 à 7 fois inférieur à celui que sarkozy avait trouvé en arrivant à Bercy (INSEE).

      voir aussi : http://poly-tics.over-blog.com/


    • papouchoi (---.---.143.111) 3 mars 2007 10:18

      le problème n’est pas de savoir si c’est une femme mais si elle competente pouyr relever le pays et revaloriser le travail en equilibrant capital(investissement), travail, baisse de la fiscalité (notamment l’arnaque sur la taxation massive des successions) et social et non en ne favorisant que le social, l’assistance et l’encouragement à fuir le pays en courant.

      seuls bayrou et sarkozy ont le bon sens pour representer la France à l’etranger Royal n’a aucune competence en rien du tout, c’est trres grave je ne risque pas de voter pour elle.


    • machinchose machinchose 3 mars 2007 10:42

      sur quoi vous fondez vous pour affirmer ainsi que les deux messieurs ont des compétences qu’elle n’aurait pas ?


    • Nicolas (---.---.38.148) 3 mars 2007 17:40

      Camelia : « En tout cas, il y a des accords UMP/UDF pour se partager les circonscriptions et les postes de députés. Où voyez-vous qu’il va gouverner au centre ou à gauche ? »

      Mais bien sur... C’est pour ca qu’après de le vote d’une partie de l’UDF de la motion de censure, l’UMP a declaré qu’ils allaient avoir la peau des députés UDF aux législatives. Je ne parie pas grand chose sur des accords UDF/UMP à l’echelon national.


    • pixel (---.---.215.196) 4 mars 2007 00:28

      Le PS nous bombarde avec ses tracts de propagandes , fidèle en celà avec sa tradition démocratique. La démocratie participative telle qui la conçoit trouve là son illlustration.


    • pixel (---.---.215.196) 4 mars 2007 01:16

      Machinchose est un représentant PS, à quand un UMP aussi explicite.


    • Aurélia Lemonnier Aurélia Lemonnier 4 mars 2007 11:02

      Alors que l’UMP, jamais ne fait de propagande !

      Ce que vous appelez « propagande » au PS, ce sont des faits, des chiffres, des analyses, alors que l’UMP est spécialiste des fausses rumeurs, des attaques toutes plus basses les unes que les autres, avec Sarkogirouette qui dit tout et son contraire pour donner à boire et à manger à chacun.

      Je comprends votre agressivité : cette stratégie qui tablait sur la bêtise de l’électorat est en train de montrer ses limites ! Les citoyens se réveillent.


    • minijack minijack 4 mars 2007 14:16

      Contrairement à la nuée de petits soldats umpistes qui s’est abattue sur ce forum, je salue l’honnêteté de l’article de Nicolas Cadène, et je suis tout à fait d’accord avec le commentaire lucide de nico8585.

      L’application éventuelle du programme de Bayrou (dont une bonne partie, à quelques nuances près, ressemble à celui de Ségolène) passe obligatoirement par la victoire de Ségolène, autrement Bayrou sera prisonnier de son électorat de droite, dont il prétend précisément combattre la politique actuelle.

      Autant faire l’économie de crises politiques prévisibles en ne lui donnant PAS la seconde place le 22 Avril. Il devra alors se désister pour quelqu’un et s’il est cohérent avec lui-même ce ne pourra être que pour Ségolène. La plus grande partie de son programme sera donc appliquée, et sans aucun doute avec beaucoup plus d’efficacité, par celle qui représente un réel renouveau de la politique française.

      Si vous ne voulez voter ni Ségolène ni Sarkozy au premier tour, marquez un vrai coup de gueule en votant pour le facteur ou le paysan, ou encore Dupont-Aignan ou quelque autre petit candidat que vous voudrez, mais ne donnez pas à Bayrou la capacité de battre l’un ou l’autre des deux candidats majeurs. Sa victoire serait une victoire à la Pyrrhus qui ne nous préparerait que des lendemains désenchanteurs et désenchantés.

      Soyez cohérents et votez utile. Il ne s’agit pas que de gagner le premier tour, il faut ensuite être en capacité d’AGIR. Donnez votre voix à quelqu’un qui pourra vraiment gouverner sans être gêné aux entournures pour enfin réformer ce qui doit l’être.


    • pixel (---.---.215.196) 4 mars 2007 16:54

      Pourquoi Bayrou serait prisonnier de son électorat de droite ? cette droite modéré que vous évoquez va l’élire sur son programme, il n’y a donc pas de prise d’otage. Par contre le PS est profondément divisé depuis le référendum. Cette fracture est masquée pour cause d’élections resurgira tôt ou tard.Si le PS accède au pouvoir que donnera ce coktail composé de Chevénement, DSK, Fabius,Emmanuelli,Mélenchon.Comment mener une politique Européenne avec cet attelage ?. Et compte tenu des couac de la campagne PS (impôts, centrales nucléaires, porte(s) avion(s)le scénario ci-dessus n’est pas de la politique fiction.


    • minijack minijack 4 mars 2007 19:08

      @ pixel

      Tout d’abord, il faut dire les choses comme elles sont : Bayrou, bien que beaucoup plus social que Sarkozy, EST de « droite ». L’UDF n’est pas le centre, le centre est « ailleurs », probablement du coté de chez Tobira ou Chevènement et des radsocs... De Gaulle était dans le fond un radsoc, tout comme Chirac.

      Je ne sais pas trop de quoi il s’agit quand vous parlez de « droite modérée », car l’UDF depuis Giscard d’Estaing était plutôt plus à droite (avec la haute finance) que le RPR gaulliste de l’époque, lequel n’a plus grand chose à voir avec l’UMP sarkozienne ultralibérale d’aujourd’hui. Une dérive très nette s’est produite depuis quelques années et les lignes de partage sont de plus en plus floues.

      Quand je dis que Bayrou sera « prisonnier de son électorat de droite », je ne pense évidemment pas à SON électorat UDF, je pensais plutôt à celui qui soutient actuellement Sarkozy et qui, dans un scénario gauche /droite, concourra à le faire élire contre Ségolène afin d’exorciser le retour du PS, comme si ce dernier était le pire des cauchemars.

      Il s’agit pourtant d’une élection présidentielle, pas encore des législatives, et c’est un homme ou une femme qu’on doit élire. Ensuite seulement viendront les législatives pour lui donner une majorité présidentielle. Mais encore faut-il qu’« il » ou « elle » soit en mesure de la réunir...

      Je n’ai jamais été personnellement un partisan du PS sous Mitterrand (et même son adversaire résolu sous la première époque), et je ne ferais pas confiance au vieux parti socialiste en tant qu’appareil, mais je fais confiance à UNE PERSONNE comme Ségolène qui outre le fait qu’elle est une femme, et donc avec une approche différente, a une vision nouvelle de la politique et les qualités individuelles nécessaires pour réorganiser les institutions. Elle pourra le faire parce qu’elle a DEJA une majorité présidentielle, même si derrière elle ça ne suit pas toujours sans renâcler.

      On peut aussi espérer que Bayrou éliminant Ségolène serait donc opposé à Sarkozy au second tour dans un duel droite « modérée »/droite dure. Dans ce cas, ce sont les socialistes qui voteront pour lui afin d’éliminer Sarko. Mais une fois élu, Bayrou n’aurait pas de majorité réelle car si effectivement le PS peut se plier à des corrections de trajectoires imposées par l’un des siens (l’une en l’occurrence), il n’acceptera jamais, d’abandonner ses prérogatives à un élu « de l’autre bord », et encore moins le rigide UMP qui considére déjà Bayrou comme un traître.

      Résultat, même si l’homme Bayrou est attractif (et je le crois sincère), son appareil politique ne fait pas le poids, et la France sera ingouvernable.

      On n’a plus le temps de tergiverser. Il FAUT réformer à vitesse grand V et seule Ségolène peut le faire.


    • Arnaud dieudonné (---.---.17.187) 4 mars 2007 19:10

      Tagada tsoin tsoin

      Et PURPLE RAIN ?


    • Pelletier Jean Pelletier jean 4 mars 2007 19:17

      Bayrou... nous serons fixé le soir du premier tour quant il devra se prononcer sur une consigne (ou pas) de vote pour le second ... les masques tomberont et nous verrons qu’il est bien un homme de droite prisonnier de son élecorat !!!


    • Arnaud dieudonné (---.---.17.187) 4 mars 2007 19:20

      et blood blue diamond ?


    • un_passant (---.---.132.202) 4 mars 2007 22:31

      Une petit chose : vous semblez négliger le fait que Royal, dans le cadre des législatives, c’est quand même le PS avec une aile gauche, dont le centre Bayrouiste ne veut à aucun prix, qui est décriée au sein même du PS...

      Alors je ne serais pas surpris que Bayrou, s’il n’arrivait pas au second tour ne donne AUCUNE consigne de vote, ce qui au fond, n’est ni plus ni moins que le respect du LIBRE ARBITRE. Cela s’il respecte la position qu’il tient depuis ces trois dernières années en particulier.

      Si Bayrou gagnait il est très probable que le PS ne s’en relève pas et subisse des scissions (au bénéfice d’une aile modérée).


    • regis (---.---.112.124) 5 mars 2007 11:39

      moi je pense que ce que propose bayrou n’est ni plus ni moins le mariage de la carpe et du lapin a savoir qu’un gouvernement d’union aménera très rapidement une crise gouvernementale il est excelent en démocratie d’avoir une majorite et une opposition l’opposition servant de garde fou sinon le contrôle se fera dans la rue bayrou propose une 3em voie celle ci est tordue et caillouteuse , maintenant pour une fois on pourrait se donner une chance d’avoir une femme president , elle est capable elle gouvernera autrement et je pense qu’avec elle on évitera pas mal de conflits sociaux


    • (---.---.12.2) 11 mars 2007 19:34

      @minijack Bedos a dit lors d’une émission qu’on devrait passer le permis de voter... il n’a peut etre pas tord, pas sur que la plupart des gens connaissent le premier amendement de la constitution, quand à l’éducation civique, ne jurons de rien... mais votons votons, parler de l’incompétence de Royale alors que nous la vivons depuis des lustres, quelle idée misérable... le discours de la double vérité de sako est sans doute le must de l’inconscient collectif, si tant qu’il y en ai un je parlerais plutot de névrose collective... a ciao votez utile oui, et nous vivrons l’allemange des années 30 à 45, bravo...


    • T (---.---.231.17) 2 mars 2007 13:55

      Article inintéressant qui ne soulève aucune débat véritable excepté le classique « Les médias sont absolument partials, pauvre marie-Ségolène ». Affirmations subjectives et peu argumentées : « Elle est la première a avoir compris que telle ou telle chose était la solution dont la France a besoin etc... » Alors que rien ne démontre que ces solutions sont justement LES solutions a apporter. Notamment ces fameux « débats participatifs » qui semblent ravir l’auteur alors qu’ils ne sont pour moi qu’un écran de fumée.

      Bien documenté cependant.


      • machinchose machinchose 2 mars 2007 16:25

        On aimerait ce genre de sévérité vis à vis des milliards d’articles plus creux les uns que les autres sur Saint Bayrou


      • FredSud37 (---.---.203.72) 2 mars 2007 17:55

        « Les sondages ne sont que des sondages. Mais nous devons prendre au sérieux les scores de la droite et de l’extrême droite. Lorsque Sarkozy parvient à convaincre une partie des couches populaires qu’il veut résoudre leurs problèmes, que Bayrou tente une partie de l’électorat de gauche, nous devons redoubler notre travail d’explication. (.....) »

        La suite de cet article d’Yves Salesse est disponible : ICI.


      • pixel (---.---.215.196) 2 mars 2007 21:27

        Propos sournois qui tentent d’accréditer l’équivalence de la démarche de Bayrou et du FN. Ce qui n’est pas sans ironie quand on sait que le FN à prospéré sous Mitterrand et a eu son heure de gloire aux dernières élection présidentielles après le gouvernemant Jospin.


      • camelia (---.---.94.173) 2 mars 2007 22:13

        C’est de l’intox : il est reconnu que NS perd 3 points au 2ème tour de la présidentielle, s’il LE PEN ne se présente pas. Il va aider LE PEN à avoir ses parrainages.


      • val (---.---.95.171) 2 mars 2007 23:55

        Pourtant tu participes toi même à ces débats...ici

        Alors ?

        val


      • Aurélia Lemonnier Aurélia Lemonnier 4 mars 2007 11:20

        En effet, Le Canard enchaîné du 28 février rapporte les propos que N. Sarkozy répète en privé : « L’absence de Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle serait dramatique pour ma candidature ». Raison pour laquelle B. Hortefeux a tenu à décomplexer les maires UMP, via Le Figaro en soulignant qu’ « accorder un parrainage [à un candidat] ce n’est pas exprimer un soutien ni donner une consigne de vote ».


      • (---.---.131.71) 2 mars 2007 13:57

        quel honte, votre article est pro royale.

        Ou est le respect de la presse ?


        • machinchose machinchose 2 mars 2007 16:27

          AH AH AH ! la rue d’enghien est de retour. On la reconnait à la bétise de ses remarques. à moins que ce soit de l’ironie.


        • vive Madame la presidente (---.---.243.98) 2 mars 2007 13:58

          vive Madame la presidente ! vive Madame la presidente ! vive Madame la presidente ! vive Madame la presidente ! vive Madame la presidente ! vive Madame la presidente ! vive Madame la presidente !


          • Ben (---.---.57.137) 2 mars 2007 14:02

            C’est un article ça ? Moi je viens de lire un tract, pour preuve je dirais que les articles j’arrive à les finir...


            • machinchose machinchose 2 mars 2007 16:27

              bravo pour la qualité du contre argumentaire.


            • breizhnana (---.---.50.175) 2 mars 2007 16:41

              Je confirme, moi aussi les articles j’arrive à les finir ! Mais ça vue la longueur totalement indigeste, c’est pas un tract, c’est une thèse ! A dérouler le machin tu te demandes même s’il y a un bout. Mais apparement il y en a qui ont tout lu. Courageux. Ou fait semblant ? Pourtant le sujet de la présidente aurait pu être intéressant. Mais comme j’ai donc pas eu envie de lire, je dirais juste que la longueur s’adresse d’office à des intellos qui n’ont que ça à faire. Hop, on attend plus enrichissant. Bien à vous. smiley


            • (---.---.140.77) 2 mars 2007 18:05

              C’est sûr cela va plus vite à lire le bilan de SarkoniK :

              La police dans l’oeil du cyclone

              Alors que le premier flic de France refuse toujours de quitter son poste, duquel il est si commode de mener campagne, l’état dans lequel le ministre de l’intérieur, à sa tête depuis 2002, laisse la police nationale ne plaide pas en faveur du candidat. Entre la mise au grand jour des pratiques toujours crapoteuses des renseignements généraux, qui continuent à faire fonction de police politique, malgré les promesses, et l’augmentation chiffrée des bavures, qui ne va pas de pair avec un recul de la violence, voilà qu’un rapport pointe les lacunes opérationnelles des forces de l’ordre et que la directrice centrale de la police judiciaire ne craint pas de proclamer en public sa vibrante espérance que Nicolas Sarkozy soit élu président : de la base jusqu’à sa tête, la police française est bien malade. Le document interne de la chancellerie dévoilé par Le Monde, qui accable les services de police et de gendarmerie. Le rapport 2006 sur la politique pénale de la direction des affaires criminelles et des grâces dénonce en effet « absence de rigueur dans la conduite des investigations » ; « absence de constatations précises, d’auditions, de confrontations » ; « mauvaise qualité rédactionnelle des procédures établies dans un français approximatif, voire incompréhensible » et chiffre le coût de la mauvaise qualité de ces procédures : « l’indemnisation des détentions provisoires injustifiées augmente fortement : le montant moyen accordé s’élève à 15000 euros en 2005 contre 10000 en 2003. L’Etat a été condamné en 2005 à verser plus de 6 millions d’euros aux justiciables, soit deux fois plus qu’en 2003 », résume Le Monde. En clair, on veut faire du chiffre, on fait son travail n’importe comment et on incarcère toujours plus d’innocents. Il y a enfin, et c’est le pire, les dernières statistiques de l’Inspection générale de la police nationale et de l’Inspection générale des services, qui portent sur l’année 2004, toujours révélées par Le Monde dans son édition de jeudi. Elles font apparaître une augmentation de 18,5% des violences policières illégitimes alléguées, d’une ampleur inédite mais qui vient confirmer une tendance lourde : c’est la septième année consécutive d’aggravation. Ca ne date donc pas de Sarkozy, mais ça s’accélère. Et c’est logique : la politique de la « tolérance zéro » qu’il préconise a déjà été mise en application, si bien qu’on peut en mesurer les effets. Ca se passe dans les villes américaines tenues par la droite, par exemple dans le New York de l’époque où Rudolf Giuliani en était maire : sous son règne, les plaintes pour bavures policières y avaient augmenté de 68% ! Sans résultats probants, comme le souligne Bernard Harcourt, professeur de droit à l’Université de Chicago : "On s’appuie sur une politique qui ne fait baisser ni les meurtres ni les vols et on gaspille les ressources (policières). Les relations de plus en plus tendues entre la police et les populations dans les quartiers favorisent aussi un embrasement de la situation« . Hier les Etats-Unis, demain »la France d’après" ?


            • (---.---.24.206) 3 mars 2007 01:05

              Excusez-moi, mais vous vous êtes vu quand vous avez bu ?

              Critiquer quelqu’un sur la qualité de son commentaire, alors que vous venez de repeindre le fil complet avec des douzaines de messages à deux lignes (pour ne pas dire balles), me semble flirter avec les limites du burlesque, non, du grotesque.

              La maturité, ca fait partie des choses que l’on devrait vous inculquer au PS avant de vous lâcher dans la nature...


            • Rocla (---.---.232.2) 2 mars 2007 14:06

              La phrase 1.472.443.971 est la plus en accord avec mes pensées .

              Rocla


              • tintin (---.---.42.4) 2 mars 2007 14:08

                C’est un lavage de cerveau que vous nous faites, ont peut voir que vous etes un socia pure et dur mais SR n’est pas capable de tenir la france il doit bien y avoir des femmes bien plus qualifiee surtout qu’elle a repris les anciens. je prefere BAYROU a SR, et meme j’irai jusqu’a allar voter LEPEN s’il etait face au PS


                • jacquot (---.---.91.152) 2 mars 2007 15:01

                  Effectivement, SR est d’une nullité consternante. Ca me rappelle ce qui est arrivé à Edith Cresson, dont les gaffes n’étaient pas dénuées de sens. La gauche en subit encore les conséquences. Pourtant elle était très supérieure à SR. SR va se faire bouffer par les revanchards Sarkosistes en un rien de temps. Mon opinion est que effectivement Le Pen a recentré son programme, et tout élu est tenu par ce programme pour pouvoir agir. On ne trompe son électorat que par l’inaction ! Je penses qu’on peut, si jamais la chose se produisait voter Le Pen CONTRE SARKOSY, car celui-ci, un ultralibéral Bushiste est nettement plus dangereux et mortel pour la gauche, et clairement venu d’une autre culture, essentiellement opposée aux valeurs et aux intérêts français. Sarkosy élu président, l’UMP, celui qu’il a refondé, gagnera les élections. Dans tous les autres cas de figure, le PS remportera les législatives, avec tout de même le meilleur cas étant le cas de Bayrou, où la majorité de gauche se verra complétée par le supplément de l’UDF, et suite à des accords croisés pourrait être en mesure de modifier la constitution et y ajouter les volets sociaux manquants. Par conséquent, le meilleur choix socialiste, de très loin, c’est voter pour Bayrou, epu importe d’ailleurs ce qu’il dit et fait, car c’est le parlement et les promesses d’alliance du candidat à la présidentielle qui comptent et qui seront mises en application automatiquement.


                • machinchose machinchose 2 mars 2007 16:29

                  mon dieu on peut dire des énormités si on ajoute « bayrou est formidable » hop on n’est pas plié.

                  affligeant.


                • breizhnana (---.---.50.175) 2 mars 2007 16:55

                  C’est exactement ce que je disais à un conseiller général PS l’autre jour ! Il n’a pas apprécié ... ! smiley


                • camelia (---.---.94.173) 2 mars 2007 22:25

                  Comme vous dites, pour avoir un programme de gauche, il faut voter à droite


                • pixel (---.---.215.196) 4 mars 2007 00:39

                  Votre attente du reflex Pavlovien ne révèle que votre sentiment de supériorité.


                • mj357 (---.---.227.99) 2 mars 2007 14:09

                  Je suis très déçu qu’AGORAVOX publie ce genre de plébicite pas très objectif car très partisan.

                  Royal reprend ni moins dans son programme qu’un ensemble de propositions qui mène à creuser le déficit de l’ETAT. Puisque l’article ne va que dans un sens je vais aller dans l’autre celui de la critique d’idées largement dépassés et que n’importe quel étudiant d’Economie en première année de faculté peut sans problème démonter.

                  ROYAL pour moi c’est :

                  a/ augmenter les minimas sociaux, les salaires.

                  La propension marginale à consommer étant plus grande chez les bas revenus que chez les hauts (si je donne 1 à un smicard, il le dépense, si je donne 1 à 1 rentier il a plus de chance de l’épargner), en prenant plus à celui qui a en impôt et qui aurait de toute façon épargner ce plus, je peux relancer la croissance car en redistribuant ces ressources aux plus pauvres ils vont consommer et relancer la consommation et donc la croissance, ce qui doit augmenter l’investissement (les entreprises devenant plus confiantes) et donc à terme nous mettre en situation de plus d’équité sociale. C’est la base du modèle dit Keynésien.

                  b/ Partager le temps de travail, ce qui aurait pour conséquence en interdisant de surcroit de travailler autant que l’on veut de remettre au travail des chômeurs et donc de relancer la croissance ect...

                  La démonstration étant la suivante on est 9 à travailler 39 h on lâche tous 4 h, on travaille donc 35 h ça fait 36h de libre et donc on embauche une 10ième personne. Comme on est 30 millions d’actifs ça fait 3 millions de chômeurs qui vont trouver un emploi, donc étant donné que c’est pile poil le nombre de chômeurs en France la boucle est bouclée.

                  c/ Accompagner tout cela par une baisse du coût de l’argent, c’est-à-dire que la banque centrale doit baisser ses taux d’intérêts quand ça va mal, ce qui rend le crédit moins cher pour les entreprises qui peuvent investir plus, et pour les consommateurs qui peuvent s’endetter plus et consommer plus. Bien sur la banque centrale doit être à l’écoute de l’Etat.

                  Tout cela malheureusement crée uniquement deux choses : + D’endettement de l’Etat. De l’inflation qui a force d’être présente, en augmentation permanente et anticipée par les agents économiques crée des bulles spéculatives sur certains actifs qui ont pour conséquence en réalité d’augmenter les inégalités sociales.

                  Sans vouloir critiquer cette envie de partage que l’on ne peut trouver que charitable, les conséquences sont en fait le contraire exact du résultat escompté.

                  Démonstration :

                  a/ augmenter les salaires et les minimas sociaux.

                  Si j’augmente les salaires sans compensation identique de création de valeur ajoutée ou de productivité, en réalité je ne fait qu’augmenter la masse monétaire sans augmenter la production globale. Je crée donc uniquement de l’inflation (augmentation des prix puisque le surcoût de salaire et automatiquement répercuté sur les prix afin de ne pas perdre en productivité) et je rends moins concurrentielle nos entreprises à l’exportation. La constatation de l’inflation par n’importe quel agent économique (producteur ou consommateur) entraînant chez lui rien d’autres qu’un alignement sur cette inflation (soit j’augmente moi aussi mes prix, soit je demande une augmentation de salaire), j’accélère cette inflation. Celle-ci s’accélérant donc de manière exponentielle, l’agent économique en vient donc à l’anticiper avec pour résultat augmentation permanente et déraisonnée des prix. Etant plus facile d’augmenter les prix que les salaires, le travailleur est le plus grand perdant dans l’histoire et je creuse les inégalités. Les entreprises de leur côté perdent en productivité et ne peuvent plus exporter, résultat c’est le déclin avec pertes de ressources (impôts) pour l’Etat qui creuse ainsi son déficit malgré le fait que ses dépenses augmentent sans arrêt pour couvrir ou tenter de couvrir les inégalités qui se creusent. C’est un chèque en blanc : je ne sais pas où on va mais je paye (Ségolène est très fort à ce jeu là). Petit rappel historique, on appelle cela la stagflation (augmentation de l’inflation et baisse de la croissance) et la France a failli en mourir en 1981. Conclusion, on ne peut partager la richesse qu’à condition d’en créer.

                  Royal malheureusement ne nous propose rien de plus en voulant augmenter les retraites de 5 % et le smic de 18 % en 5 ans.

                  b/ Partage du temps de travail.

                  Très beau, en apparence mais efficace dans mon exemple ci-dessus qu’à deux conditions, que les 9 qui dégagent du temps de travail fasse exactement la même chose en même temps sur le même outil de production (que cet outil est prévu la logistique pour intégrer la dixième personne dans les mêmes conditions) et que le fait que l’entreprise qui grâce à ça enlève un chômeur et donc une charge à l’Etat, gagne en contrepartie en baisse de charges le coût du 10ième employé (sinon baisse de productivité puisque au final j’ai toujours le même temps de travail/production global, donc même production mais un 10ième salaire à payer). Cette entreprise théorisée par la gauche n’existe en France que dans le cas de grosses industries avec de grandes chaînes de production (et pour cause le modèle du partage du temps de travail vient du Marxisme au XIXème en pleine révolution industrielle). En réalité dans une société où 70 % du travail est fait par des PME de service, ce modèle n’est valable que pour 5 % des emplois en France. Le gros problème c’est qu’ hormis l’hôtellerie, on l’a imposé à toutes les branches d’activités et donc fait perdre de la productivité aux entreprises exportatrices. Le résultat est plus que visible : le déficit de la balance commerciale (importation/Exportation) se creuse depuis Jospin. Mais le pire c’est qu’en contrepartie on a interdit aux employés de travailler plus. En effet la loi des 35 h impose un quota d’heures supplémentaires de 130 h par an. C’est-à-dire que celui qui veut en plus de son travail, faire autre chose pour gagner plus ne peut pas (130 ou 0 c’est pareil). La logique de cette résolution est de dire que si j’ai deux emplois, j’en pique un à un chômeur. Ce postulat encore une fois méconnait totalement la structure des emplois en France, quasi exclusivement emplois de service. Si je peux faire deux ou trois activités en sus de mon travail c’est souvent grâce à ce travail que j’en ai les compétences. Exemple je suis conseiller financier dans une banque, je souhaiterais en plus faire professeur de commerce, marketing, gestion pour des BTS le samedi grâce à mon savoir professionnel, être apporteur d’affaire pour des agents immobiliers quand certains de mes clients veulent vendre un bien immobilier, puis grâce à mes talents de commercial je voudrais également de temps en temps vendre des produits sur le marché le week-end ou bien du fait de mes compétences financières être consultant pour des cabinets d’audits ou comptable.... Encore une fois je ne peux faire ses activités que parce que j’ai un travail qui me met en situation d’être compétent dans ses activités, en aucun cas je ne pique un emploi à un chômeur dont la majorité a peu de qualification. Par contre si on me laisse créer autant de valeur ajouté que je le souhaite, je vais faire « tourner » cette richesse et donc employer un chômeur à du ménage, des travaux, des emplois de service à la personne... Uniquement dans ce cas le chômage va diminuer. Parce que je ne fourvoie pas l’idée de dire que s’enrichir personnellement peut profiter aux autres. En conclusion partager le gâteau c’est bien, empêcher le cuisinier qui veut mettre plus de sucre dans le gâteau c’est dramatique. Résultat le chômage est toujours au même point et la productivité des entreprises a baissé du fait du coût des 35 h, entrainant une perte de croissance et donc d’emplois qui aurait pu être créer en prenant des parts de marché à l’international notamment avec l’ouverture des marchés asiatiques que la France a totalement loupée quand l’Allemagne relance grâce à ça son économie (il faut dire qu’elle a compris depuis 3,4 ans que la non libéralisation du marché du travail mettait des barrières structurelles phénoménales à ses entreprises).

                  Visiblement pour le PS pas question de remettre en question cette loi ni même de l’assouplir même si en sous-marin tous les cadres (sauf bien sur AUBRY) reconnaissent leur erreur. De là même manière, interdiction de toucher à l’âge du départ en retraite, vous comprenez en partant plus tôt on libère un emploi pour un chômeur (et on alourdit le poids de la dette et donc des charges sociales pour les PME, mais non t’es bête puisque la gauche finance cela en augmentant les salaires et en relançant la croissance, ah oui c’est vrai merci ségo)

                  c/ Non indépendance de la Banque Centrale Européenne qui doit accompagner les politiques budgétaires expansionnistes par des politiques monétaires accommodantes. Le grand dada des théoriciens français de l’Economie socialiste, FITOUSSI en tête.

                  La seule chose que cela fait c’est accélérer l’inflation qui nous l’avons vu crée l’effet inverse escompté c’est-à-dire un accroissement des inégalités sociales. Le meilleur exemple pour s’en convaincre, c’est le marché immobilier et la croissance des dernières années. Les taux de la BCE sont passés de 6 à 2 % (depuis remonté à 3.50 %) sans que l’investissement des entreprises ne soit dopé et donc la croissance. Cette augmentation de la masse monétaire n’a eu d’autres conséquences que de créer une bulle spéculative immobilière. Le prêt devenant attractif la solvabilité des emprunteurs a augmenté mais ces derniers ont anticipé la hausse de l’immobilier, ne vendant plus cher non pas parce que ça le valait mais parce qu’on anticipait une future augmentation. Résultat c’est la définition même d’une bulle spéculative (j’achète plus cher parce que je pense que ça va continuer de monter) et malgré la baisse du coût de l’argent, les ménages modestes ne peuvent plus se loger aujourd’hui. Cette démonstration a pourtant été clairement exposé des les années 60/70 par l’école des monétaristes de CHICAGO avec malheureusement nous allons le voir plus bas un excès de zèle (Milton Friedman en tête). Seulement allez prononcer le nom de Friedman à la gauche, au mieux on vous insultera de Libéral (Hou vilain, gros mot), au pire de fasciste. La vérité est pourtant là. Une maison vaut 8 ans de salaire aujourd’hui, alors qu’en 1998 cela valait 3 ans.

                  Le discours de ROYAL expliquant que la BCE doit avoir pour mission la croissance est à ce sujet lourd de sens. Et pour cause l’inflation a une qualité bien pratique pour les mauvais gestionnaires, elle paye la dette en monnaie de singe. Mais à ce jeu là vous décrédibilisez votre monnaie et votre économie (les entreprises doivent avoir une comptabilité dans une autre devise car on ne peut pas compter dessus). Il faut noter à propos de la dette que le coût d’un emprunt est défini selon une note de solvabilité donné par des cabinets d’audits internationaux. La France pour le moment à la meilleure note avec d’autres pays de l’OCDE car on pense que le trésor public de ses Etats est ce qui se fait de mieux du fait de leur quasi impossibilité à être en « liquidation ». Pour autant un de ses cabinets (je crois Standard and poors) note dans son dernier rapport que si la France n’entreprend pas des réformes structurelles de grandes envergures pour combler son déficit sa note de solvabilité devrait rapidement se détériorer. Le coût de la dette exploserait alors.

                  Ségolène ROYAL relançant ses thèses décrites ci-dessus dans sa campagne, ne fait rien d’autre en fait que de dire : « tenez vous avez le chéquier de la maison France, advienne ce qu’il pourra. »

                  Il adviendra donc Inflation et à terme creusement des inégalités, malgré les grands principes moraux de la gauche (et attention bandes de fascistes immoraux bourgeois vivant dans l’opulence, n’allait pas dire que vous aussi avez du cœur seule la gauche se soucie du pauvre ; Forcément c’est son fond de commerce).


                  • mj357 (---.---.227.99) 2 mars 2007 14:22

                    Aux défenseurs de ROYAL.

                    1/Arrêter de croire que vous êtes les propriétaires de la morale et des valeurs sociales.

                    2/ De croire que parceque c’est une femme on ne l’aime pas. On ne l’aime pas parcequ’elle défend un modèle dépassé qui mène à la ruine d’un pays et à la déchéance mentale des individus.

                    Je suis un ex socialiste et franchement j’ai l’impression de sortir d’une secte. Toute la base idéologique de la gauche c’est de dire, le patron a plus d’argent, le patron est mauvais, pas la peine de travailler on va le taxer. Quand vous trainez avec des socialos vous avez l’impression d’avoir ce mantra en fond qui revient tout le temps de manière lancinante. Pour certains d’entre nous on a eu la chance de s’en sortir un jour et de travailler dans le privé et donc de comprendre comment ça marche. Pour les autres on voit le résultat chez les quinquas de la génération babyboom, à force de jongler entre chômage et de vouloir la retraite à 53 ans les mecs auront réussi l’exploit à avoir été inactif plus de temps dans leurs vies que le temps qu’ils auront travaillé.

                    Moi si elle devient présidente, je me casse du pays.


                  • jerome (---.---.117.105) 2 mars 2007 14:24

                    Bonjour,

                    Je relirai tes arguments (sans y croire pour autant) quand tu auras appris à écrire français. Les donneurs de leçons à deux balles ne servent à rien.


                  • lothar (---.---.248.18) 2 mars 2007 14:30

                    mis à part le fait que je pense, contrairement à vous, justifié que l’auteur puisse exprimer sa conviction sur AgoraVox (c’est la 1ere critique de votre réaction), j’adhère à 100% à votre commentaire, qui à mes yeux à tout d’un article, lui ! bravo et merci


                  • ninon (---.---.48.11) 2 mars 2007 15:18

                    Il est tout de même étonnant de voir la violence des critiques que SR déclenche, notamment -et c’est le plus étonnant - parmi les socialistes ou ex socialistes. L’article était certes biaisé, et ne le cache pas, de même que chaque commentaire sur ce blog l’est, mais il a le mérite de présenter les réalisations de Mme Royal, de rappeler les bourdes des autres, et de remettre tout le monde à niveau égal de compétence présumée.


                  • parkway (---.---.18.161) 2 mars 2007 15:22

                    moi si elle passe, je ne me casserai pas du pays,

                    je risque plutôt de casser du PS...


                  • mj357 (---.---.227.99) 2 mars 2007 15:34

                    @ OG. D’accord avec vous. Je n’avais pas fait attention à la mention tribune libre.


                  • stephin NYC (---.---.182.108) 2 mars 2007 15:57

                    Je suis tout a fait d accord, cet article est plutot raccoleur a mon sens, etant une femme et etant suffisament intelligente, j ai cru en lisant cet article que l on voulait faire appel a ma sensibilite de femme ? Pas tres objectif cet article, n oublierez vous pas cet 14 ans de socialisme ?Et sa resultante ?


                  • max72 (---.---.14.189) 2 mars 2007 16:12

                    Mon chere MJ,

                    Je suis très étonné de votre commentaire, vous dites être ancien socialiste, et parlez d’un parti qui ruine notre pays ???? Etes vous bien sur de parler du même parti, en effet, au regards des chiffres actuels, il est évident de constater que la droite (UMP / UDF) à effectivement mis notre pays dans une impasse économique et social, qu’a apporté M. Sarkozy ces dernieres années ? Un ordre plus juste ? Un pouvoir d’achat accru pour chaque Français ? Je ne le crois pas.

                    Alors effectivement, cher MJ357, j’espere d’une part que Mme Royale représentera mon pays, et voyez vous contrairement au ministre de l’interieur, non, je ne vous dirai pas de quitter la France, beaucoup trop facile comme solution, j’espere simplement que la nouvelle donne du PS vous convaincra que vous n’etiez pas dans une « secte » et peu être que simplement vous regardez trop la tv.

                    Cordialement,


                  • rdu (---.---.105.40) 2 mars 2007 16:26

                    Bravitude c’est pas dans le Larousse


                  • machinchose machinchose 2 mars 2007 16:36

                    Ninon, vous dites : « Il est tout de même étonnant de voir la violence des critiques que SR déclenche, notamment -et c’est le plus étonnant - parmi les socialistes ou ex socialistes. L’article était certes biaisé, et ne le cache pas, de même que chaque commentaire sur ce blog l’est, mais il a le mérite de présenter les réalisations de Mme Royal, de rappeler les bourdes des autres, et de remettre tout le monde à niveau égal de compétence présumée. »

                    NON CE N’EST PAS INCROYABLE et je vais vous montrez pourquoi :

                    lisez bien : « je suis ump et je suis dégouté par sarkozy qui est pourris je vais donc voter pour Royal »

                    Qu’est ce qui m’empêche de l’écrire.

                    La méthode du « je suis socialiste et je vote pour bayrou » est une nouveauté massive de cette campagne, d’abord créée par la rue d’Enghien (UMP) et reprise par l’UDF. Et du coup ça crée une sorte d’impression diffuse. Mais la réalité est que la plupart de ces messages sont compéltements bidons.


                  • (---.---.140.77) 2 mars 2007 18:12

                    La police dans l’oeil du cyclone.

                    Alors que le premier flic de France refuse toujours de quitter son poste, duquel il est si commode de mener campagne, l’état dans lequel le ministre de l’intérieur, à sa tête depuis 2002, laisse la police nationale ne plaide pas en faveur du candidat. Entre la mise au grand jour des pratiques toujours crapoteuses des renseignements généraux, qui continuent à faire fonction de police politique, malgré les promesses, et l’augmentation chiffrée des bavures, qui ne va pas de pair avec un recul de la violence, voilà qu’un rapport pointe les lacunes opérationnelles des forces de l’ordre et que la directrice centrale de la police judiciaire ne craint pas de proclamer en public sa vibrante espérance que Nicolas Sarkozy soit élu président : de la base jusqu’à sa tête, la police française est bien malade. Le document interne de la chancellerie dévoilé par Le Monde, qui accable les services de police et de gendarmerie. Le rapport 2006 sur la politique pénale de la direction des affaires criminelles et des grâces dénonce en effet « absence de rigueur dans la conduite des investigations » ; « absence de constatations précises, d’auditions, de confrontations » ; « mauvaise qualité rédactionnelle des procédures établies dans un français approximatif, voire incompréhensible » et chiffre le coût de la mauvaise qualité de ces procédures : « l’indemnisation des détentions provisoires injustifiées augmente fortement : le montant moyen accordé s’élève à 15000 euros en 2005 contre 10000 en 2003. L’Etat a été condamné en 2005 à verser plus de 6 millions d’euros aux justiciables, soit deux fois plus qu’en 2003 », résume Le Monde. En clair, on veut faire du chiffre, on fait son travail n’importe comment et on incarcère toujours plus d’innocents. Il y a enfin, et c’est le pire, les dernières statistiques de l’Inspection générale de la police nationale et de l’Inspection générale des services, qui portent sur l’année 2004, toujours révélées par Le Monde dans son édition de jeudi. Elles font apparaître une augmentation de 18,5% des violences policières illégitimes alléguées, d’une ampleur inédite mais qui vient confirmer une tendance lourde : c’est la septième année consécutive d’aggravation. Ca ne date donc pas de Sarkozy, mais ça s’accélère. Et c’est logique : la politique de la « tolérance zéro » qu’il préconise a déjà été mise en application, si bien qu’on peut en mesurer les effets. Ca se passe dans les villes américaines tenues par la droite, par exemple dans le New York de l’époque où Rudolf Giuliani en était maire : sous son règne, les plaintes pour bavures policières y avaient augmenté de 68% ! Sans résultats probants, comme le souligne Bernard Harcourt, professeur de droit à l’Université de Chicago : "On s’appuie sur une politique qui ne fait baisser ni les meurtres ni les vols et on gaspille les ressources (policières). Les relations de plus en plus tendues entre la police et les populations dans les quartiers favorisent aussi un embrasement de la situation« . Hier les Etats-Unis, demain »la France d’après" ?


                  • (---.---.140.77) 2 mars 2007 18:17

                    @ mj357,

                    Militant de mes 2, tu parles pour toi. Moi j’ai 50 balais et 33ans de labeur au compteur. Il ne faudrait pas prendre vos rêves pour des réalités !!!


                  • (---.---.140.77) 2 mars 2007 18:20

                    La police dans l’oeil du cyclone.

                    Alors que le premier flic de France refuse toujours de quitter son poste, duquel il est si commode de mener campagne, l’état dans lequel le ministre de l’intérieur, à sa tête depuis 2002, laisse la police nationale ne plaide pas en faveur du candidat. Entre la mise au grand jour des pratiques toujours crapoteuses des renseignements généraux, qui continuent à faire fonction de police politique, malgré les promesses, et l’augmentation chiffrée des bavures, qui ne va pas de pair avec un recul de la violence, voilà qu’un rapport pointe les lacunes opérationnelles des forces de l’ordre et que la directrice centrale de la police judiciaire ne craint pas de proclamer en public sa vibrante espérance que Nicolas Sarkozy soit élu président : de la base jusqu’à sa tête, la police française est bien malade. Le document interne de la chancellerie dévoilé par Le Monde, qui accable les services de police et de gendarmerie. Le rapport 2006 sur la politique pénale de la direction des affaires criminelles et des grâces dénonce en effet « absence de rigueur dans la conduite des investigations » ; « absence de constatations précises, d’auditions, de confrontations » ; « mauvaise qualité rédactionnelle des procédures établies dans un français approximatif, voire incompréhensible » et chiffre le coût de la mauvaise qualité de ces procédures : « l’indemnisation des détentions provisoires injustifiées augmente fortement : le montant moyen accordé s’élève à 15000 euros en 2005 contre 10000 en 2003. L’Etat a été condamné en 2005 à verser plus de 6 millions d’euros aux justiciables, soit deux fois plus qu’en 2003 », résume Le Monde. En clair, on veut faire du chiffre, on fait son travail n’importe comment et on incarcère toujours plus d’innocents. Il y a enfin, et c’est le pire, les dernières statistiques de l’Inspection générale de la police nationale et de l’Inspection générale des services, qui portent sur l’année 2004, toujours révélées par Le Monde dans son édition de jeudi. Elles font apparaître une augmentation de 18,5% des violences policières illégitimes alléguées, d’une ampleur inédite mais qui vient confirmer une tendance lourde : c’est la septième année consécutive d’aggravation. Ca ne date donc pas de Sarkozy, mais ça s’accélère. Et c’est logique : la politique de la « tolérance zéro » qu’il préconise a déjà été mise en application, si bien qu’on peut en mesurer les effets. Ca se passe dans les villes américaines tenues par la droite, par exemple dans le New York de l’époque où Rudolf Giuliani en était maire : sous son règne, les plaintes pour bavures policières y avaient augmenté de 68% ! Sans résultats probants, comme le souligne Bernard Harcourt, professeur de droit à l’Université de Chicago : "On s’appuie sur une politique qui ne fait baisser ni les meurtres ni les vols et on gaspille les ressources (policières). Les relations de plus en plus tendues entre la police et les populations dans les quartiers favorisent aussi un embrasement de la situation« . Hier les Etats-Unis, demain »la France d’après" ?


                  • (---.---.140.77) 2 mars 2007 18:24

                    Les mensonges de sarkozy.

                    I -Menteur A) Personne ne fait état de la stratégie d’évitement de sarkozy, après avoir tenté de porter le discrédit sur Ségolène au sujet de l’ISF, sarkozy s’était engagé à détailler son patrimoine Pourtant à ce jour, nulle révélation de cette nature. Je me répète:Ce silence me parait révélateur !!! B et C et D etc...) Pour le reste voir la catégorie sarkozy menteur car la liste est trop longue II - gaffeur A) Sarkozy a employé le mot « héritation » au lieu d’« héritage », lors d’une rencontre dans une entreprise sans que cela ne déclenche de tempête . (Libération 6 février 2007 article de Antoine Guiral) B) lorsqu’il commenta l’arrestation de Prokhorov soupçonné de proxénétisme, par ces mots : « C’est un homme qui veut plaire » ? C) lorsqu’il clama« Le travail émancipe, le travail rend libre » rappelant douloureusement « Arbeit macht frei » D) ou que « L’homme n’est pas une marchandise comme les autres » (voir sur mes précédents posts) E) Les Japonais ont du apprécier lorsque Sarkozy déclara ...« Comment peut-on être fasciné par ces combats de types obèses aux chignons gominés », a-t-il confié à quelques journalistes, avant d’ajouter : « Ce n’est vraiment pas un sport d’intellectuel, le sumo ! » (Paris Match du 15 janvier) III - Arrogant A ) L’autre jour après les questions d’actualité, sarkozy s’est approché de Claude Bartolone, François Hollande et d’autres députés socialistes qui racontent la scène. « Je vous présente mes condoléances », lâche Sarkozy. IV - Ambition démesurée A) Dimanche 17 décembre 2006 commentant son entretien avec Hu Jintao, sarkozy déclara : « je lui ai demandé comment ça faisait de devenir numéro un après avoir été longtemps numéro deux »... B ) Depuis novembre 2003 (devant des militants UMP) sarhozy « La présidentielle, j’y pense et pas seulement en me rasant. » V - Versatile A ) Sarkozy aime à dire que « la France tu l’aimes ou tu la quittes » Halliday l’a écouté. Mais Sarkozy ne devrait-il pas lui-même quitter la France car le 12 septembre 2006 Etats-Unis il a ridiculisé la France (donc il ne l’aime pas ?) en s’excusant pour « l’arrogance » française et sa « grandiloquence stérile ». Mais rien ne l’arrête, sarkozy déclare 4 mois après, au congrès de l’UMP soit le 14 janvier 2007, avec culot et de manière éhontée, « Je veux rendre hommage à Jacques Chirac, qui a fait honneur à la France quand il s’est opposé à la guerre en Irak, qui était une faute. » [on est pas à une contradiction supplémentaire]. A ce sujet Rocard a dit dans express.fr 21.02.2007 : « La France émerge en influence principalement à cause des amitiés que nous avons gardées dans toute l’Afrique et dans le Moyen-Orient. Or, après le ralliement obséquieux de Sarkozy à George Bush, il suffirait qu’il soit élu pour détériorer d’un coup toutes ces relations ! L’idée même de son élection fait horreur à la plupart des dirigeants africains et à tous ceux du Moyen-Orient » B ) Après avoir dit, suite à la décision de retirer le projet sur le CPE, il est inutile de « défendre un dispositif qui avait fini par n’être ni voulu par les chefs d’entreprises (ah bon ?) ni accepté par les syndicats réformistes ». [donc il était contre ?]. sarkozy a déclaré le 24 janvier 2007, devant la Confédération générale des PME qu’il entendait s’inspirer du « contrat nouvelle embauche » (CNE) pour créer un contrat de travail unique s’il était élu le 6 mai à la présidence de la République, et soulignant « Le CNE est un progrès, il ne faut pas y toucher » [A présent il est pour ? les syndicats réformistes sont pour ? ]. Lorsque l’affaire a fait grands bruits, Sarkozy ne prévoyait finalement pas de généraliser la formule du Contrat nouvelle embauche (CNE), introduit par l’actuel gouvernement et qui permet de licencier sans motif pendant une période de deux ans, annonce son porte-parole Xavier Bertrand. (PARIS (Reuters)). [est-il contre ? pour ? pour un plus grand nombre ?] et demain s’il est réélu .... Je vous laisse deviner la suite. C ) En 2002, Sarkozy a supprimé la police proximité, il semblerait qu’à présent il envisage de la réintroduire. Il a confié récemment une mission à un groupe d’experts (Alain Bauer, président de l’Observatoire national de la délinquance -OND), afin de jeter les bases d’une "police de quartier. D) Sarkozy envisageait d’enterrer le projet d’un second porte-avions (26 janvier 2007 libération) et le 7 février 2007 (Le monde) Il se dit favorable à la mise en chantier d’un deuxième porte-avions français. Et demain que dira-t-il ? ? ? ? VI - Atlantiste A ) lorsque sarkozy fit de l’ingérence pro-américaine, le 13 décembre 2006, en soutenant l’indépendance de Taiwan, B ) sa politique atlantiste nous aurait menés dans le bourbier irakien s’il avait été notre Président. Je considère que Nicolas Sarkozy est un danger public. (Rocard express.fr 21.02.2007) VII - A des lacunes A ) Sarkozy qui se moquait de Ségolène en janvier s’étant trompée sur RMC-Info à propos du nombre de sous-marins nucléaires lance- engins (SNLE), il est mal placé pour donner des leçons car Sarkozy méconnaît aussi le nombre de sous-marins. il a affirmé lundi 26 février 2007 sur RMC/BFM que la France possédait « quatre » sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), alors que la France en a six ! B ) Attribuer la phrase de Giscard vous n’avez pas le monopole du cœur a Mitterand C) « le SMIC, c’est la moitié de Français » ( 5 février 2007 TF1) alors que c’est 17% de la population D) Il n’y a pas de politique familiale au premier enfant" ( 5 février 2007 TF1) alors que la France permet une réduction d’impôts dès le premier enfant. Sur ce dernier point VII les remarques de Laurent Weppe sur bigbangblog me paraissent pertinentes : Est-il bien sûr qu’un avocat ou un magistrat ferait un meilleur ministre de la justice qu’un commerçant ou un ouvrier (pour élargir le spectre). On a eu dans le deuxième quinquennat de Chirac : Deux médecins ministres de la santé, dont on ne peut pas dire qu’ils aient brillés, et leur remplaçant est un agent d’assurance qui fut en charge de l’assurance maladie. Un PDG aux finances (faut que j’en rajoute) qui a succédé à un haut fonctionnaire spécialisé dans la finance (et les logements de fonctions) et avant que Sarkozy ne devienne ministre de l’économie, c’est un AUTRE PDG (Mer) qui fut aux finances. À l’éducation nationale, Ferry fut prof avant d’être ministre C’est un juriste qui officie comme garde des sceaux (comment ça « ils sont tous juristes » ?) On a un champion olympique aux Sports etc, etc, etc, etc, etc, etc, ad nauséam. Ha, bien sûr, le premier ministre et ex ministre des affaires étrangères est un ancien diplomate au CV bien garni, ne l’oublions pas.Tout ça pour dire que le gouvernement « d’experts », on l’a déjà en exercice, et que non, ce n’est pas une garantie de compétence Je le rejoins sur sa conclusion. a mon sens la candidate ou le candidat doit démontrer sa capacité à arbitrer et j’ajouterai à rassembler


                  • (---.---.30.51) 2 mars 2007 18:33

                    @machinchose

                    si tout ceci était bidon, d’où viennent les intentions de vote pour Bayrou ? de la droite classique mais aussi de la gauche (sinon cela ferait 46% pour la droite de gouvernement dès le premier tour, ce qui est assez difficile à croire d’après les anciennes élections...)


                  • Pixel (---.---.215.196) 2 mars 2007 21:47

                    En tous les cas, ce qui n’est pas bidon c’est la montée de Bayrou.


                  • TiBuD (---.---.83.89) 3 mars 2007 18:29

                    Vous n’avez pas l’impression d’allez trop loin avec les chomeurs ?

                    tu crois vraiment que sur les 3 millions ya que des singes inexpérimentez qui vont ramassez tes poubelles et bon a rien !!

                    Pauvres débiles ! redescend sur terre 2 secondes avec ton verbiages a vomir... c’est qu’un systéme de croyance comme un autre tes modéles des années 70 !


                  • cecile (---.---.166.130) 4 mars 2007 22:51

                    Je rejoins le commentaire de Jerome, c’est navrant de lire un pamphlet aussi simpliste et caricatural contre le PS. Lorsque tu croyais être « socialo » comme tu dis, les idées auxquelles tu croyais ressemblent plus à celles de Besancenot, Buffet ou Laguiller... J’ai acquis le droit de vote en 1988, et toujours voté depuis, souvent pour les socialistes malgré de grandes déceptions dues aux excès de la ‘gauche caviar’, de la gauche qui se laisse griser par le pouvoir... comme beaucoup.

                    Malgré ça je voterai pour Ségolène Royal : comment imaginer un Rastignac comme Sarkosy à la tête de l’Etat ? sa détermination s’oriente exclusivement vers la quête du pouvoir, il dit lui-même qu’il suffit de voir en lui le côté que l’on préfère pour se figurer qu’il est ainsi à 100%... Ce n’est pas de l’habileté mais une grossière stratégie de séduction... et l’on reproche à Ségolène de jouer précisément sur ce terrain-là ? Franchement, tant mieux si elle parvient à séduire. Naturellement, j’aimerais mieux que l’on arrête de gloser sur sa plastique pour s’attacher davantage au débat de fond, mais si le PS parvient enfin à muscler son ‘marketing’ -puisqu’il faut être fort dans cette discipline pour atteindre le pouvoir aujourd’hui- j’espère que ça servira une cause utile : empêcher Sarkosy d’être élu !

                    Pour moi le PS a quelques dinosaures clairvoyants, qui se sont plantés totalement en étant en 1è ligne en politique parce qu’ils n’ont pas l’habileté de Sarkosy ni celle de Royal face aux médias -qui ne se débrouille pas si mal même si les journalistes se déchaînent contre elle. Il me semble que les analyses de gens comme Rocard ou Jospin sont pertinentes : alors, si Ségolène Royal a l’intelligence de s’entourer d’éminences grises qui tiennent la route, je voterai pour elle. On ne vote plus pour UNE personne mais pour un groupe de personnes à la tête de l’Etat, et le clan Sarkosy me fait froid dans le dos... Tandis que les idées de gens comme Rocard ou autres « vieux clairvoyants » me paraissent les mieux à même de faire sortir le pays de l’impasse où il se trouve : une économie au grand ralenti, des valeurs obscurantistes, bref une situation de dépression morale et financière.

                    Le programme de S Royal ne creusera pas le déficit de l’Etat, il vise à relancer l’économie, donc les recettes de l’Etat : il faut toujours commencer par investir avant de recueillir les fruits de la croissance, c’est la loi de l’économie, sinon on renforce la logique de dépression (taux d’intérêt ou inflation excessifs, épargne et investissements bloqués, bulle immobilière entretenue, etc. = économie réelle bloquée). Quant à Bayrou, ne perdons pas trop de temps à discuter son cas : voter pour lui revient à voter Sarkosy, car au 2è tour il sera bien obligé de se rallier au seul autre candidat de droite, même si aujourd’hui il fait mine de ne pas se prononcer.

                    Pour en revenir à l’article publié initialement, BRAVO pour ces lignes courageuses !


                  • docteurey (---.---.180.230) 2 mars 2007 14:09

                    C’est pas possible de lire des articles aussi partisans que ça, quand tu auras des poils au MENTON, revient nous faire ta théorie à 2 balles... QUE DE CONNERIES.


                    • céhère (---.---.183.189) 2 mars 2007 14:13

                      Les lecteurs d’agoravox auraient-ils une légère orientation ?... oui à en croire les premières réactions. Y aurait-il un (léger smiley ) tropisme du vote rebelle en charentaises sur ce site ? à moins qu’ils n’aiment pas les femmes, ou plutôt celles qui l’ouvrent trop ?

                      Merci à l’auteur pour cet article, partisan bien sûr, mais comme tous les autres.


                      • pixel (---.---.215.196) 2 mars 2007 21:50

                        céhére Que pensez-vous du vote rebelle poitou-charentaise ?


                      • mat (---.---.66.163) 2 mars 2007 14:13

                        j’ose espérer que l’auteur lui même n’estime pas que ceci puisse être un article


                        • machinchose machinchose 2 mars 2007 16:37

                          j’ose espérer que vous n’envisagez pas que votre commentaire puisse être considéré comme constructif...


                        • lothar (---.---.248.18) 2 mars 2007 14:24

                          j’ai un peu le meme sentiment que les autres lecteurs :
                          - pas d’argumentaire chiffré !! vous avez raison, l’UMP n’est pas mieux. mais pourquoi toujours définir le PS comme l’anti-UMP ?? Marie-Segolene n’est-elle donc que ca ? une incarnation de l’anti-Sarkozy ? se définir par référence à un autre est à mon avis une mauvaise stratégie
                          - les élements cités volontairement parti-pris (c’est votre droit), mais vous perdez en crédibilité en étant aussi déséquilibré. peut etre auriez-vous pu, theme par theme, comparer la position de votre protégée avec celle des autres candidats « crédibles » (je rappelle qu’il y en a 4 !)
                          - l’argument du sexe sonne comme un element fondateur de votre engagement pour Mme Royal. etant farouchement et formellement contre toute forme de discrimination, je suis choqué qu’on puisse justifier un vote par le sexe d’un individu. dans 10 ans, quand Marine LePen sera à 25% dans les sondages, vous voterez pour elle ?


                          • maxim maxim 2 mars 2007 14:26

                            madame la présidente de la Republique...

                            > de l’arret public ...

                            > ou de la raie publique... ????


                            • etienne (---.---.86.77) 2 mars 2007 14:27

                              Ca me fait rire les gens qui écrivent « quel honte un article pro royal » après tous les articles anti royal ce n’est que justice. Surtout que ce texte soulève de vrais arguments et pas que des polémiques surfaites comme les articles anti royal justement. Français, sortez de votre bien pensance. Le seul vote anti sarko qui vaille, c’est le vote Ségolène Royal. Plus juste, la France sera plus forte ! Aux côtés de Ségolène, jusqu’au bout.


                              • lothar (---.---.248.18) 2 mars 2007 14:42

                                - oui l’article est justifié à mon gout (alors que je ne voterai pas pour Mme royal)
                                - mais arretez de la définir comme l’anti-Sarkozy !! tous les candidats (meme Nihous) pourraient etre définis comme ca. ce n’est pas un argument, c’est un constat non fondateur.


                              • Stratagéme (---.---.147.228) 2 mars 2007 14:54

                                Iotard a raison, probablement que l’unique vote « tout sauf Sarko » n’est déjà plus Ségo mais Bayrou. Le seul qui gagne contre Sarko au 2nd tour.


                              • Bravitude l’Unbrain (---.---.59.15) 2 mars 2007 14:58

                                « Le seul vote anti sarko qui vaille » donc votre seul but c’est de faire de l’anti sarko. C’est bien ca comme programme. voter quelqu’un juste pour etre contre un autre. blaireau ?


                              • Stratagéme (---.---.147.228) 2 mars 2007 15:19

                                @ Barvitude : Ce n’est pas mon programme mais un constat. Autres constats : Sarko a une façon d’exposer ses idées audibles que l’on soit d’accord ou pas / Ni Droite - Ni Gauche est une autre proposition de choix / Ségo est une femme / ect...


                              • parkway (---.---.18.161) 2 mars 2007 15:24

                                pour la démocratie, c’est déjà pas si mal de voter anti-sarko,

                                n’est ce pas Forest Ent ?


                              • jujubinche (---.---.162.94) 2 mars 2007 15:34

                                Il ya des priorité vitales pour ce pays, et le vote contre sarkozy en est une toute à fait justifiée, vu l’ampleur de la catastrophe qui s’annonce.

                                J’ai pas envie de vivre aux états unis, y’a beaucoup de pays bien plus exemplaires que celui de la « liberté », cher à Mr sarkozy.

                                http://www.monde-diplomatique.fr/2003/06/COMFORT/10207


                              • machinchose machinchose 2 mars 2007 16:40

                                je voudrais réagir à cet argument stupide qui relève de la manipulation niveau CE1 :

                                « Iotard a raison, probablement que l’unique vote »tout sauf Sarko« n’est déjà plus Ségo mais Bayrou. Le seul qui gagne contre Sarko au 2nd tour. »

                                C’EST POUR çA MESSIEURS QUE BEAUCOUP DE SOCIALISTES ONT DÉSIGNÉ ROYAL. il y deux mois elle écrasait sarko (et dans deux mois elle l’écrasera à nouveau).

                                Un sondage c’est rien. c’est une manipulation. Vous le disiez vous même quand ils étaient défavorables à Saint Bayrou.


                              • pixel (---.---.215.196) 2 mars 2007 21:58

                                Si je me souviens bien c’est les sondages qui ont fait élire SR comme candidate.La sensibilité des socialistes à ceux -ci me laisse perplexe quant à leurs insensiblité à ceux là.


                              • Forest Ent Forest Ent 2 mars 2007 22:07

                                @parkway

                                J’ai déjà exprimé mon point de vue.

                                Sur le fond, je voterais noniste, Bové ou NDA. Mais ...

                                ... aucun des deux ne peut être élu. Et je trouve Sarkozy infiniment pire que Royal et Bayrou. Je pense de plus que cette élection se jouera au premier tour. Donc cette fois-ci, je vais remettre mes idées dans ma poche et voter contre Sarkozy.

                                Cela ne m’empêche pas d’avoir 1% d’espoir que Royal applique une politique plus de gauche que Jospin, mais je ne rêve pas trop là-dessus.

                                Je ne me lasserais pas de dire la répulsion que m’inspire Sarkozy, (et pas Royal ni Bayrou). Depuis d’ailleurs fort longtemps.


                              • machinchose machinchose 3 mars 2007 00:22

                                si je remarque bien, pixel, ce sont les sondages qui vous font prétendre que Bayrou est le seul à pouvoir battre Sarkozy... (aaaah les sondages)


                              • FredSud37 (---.---.211.50) 3 mars 2007 17:11

                                Même si toute information émanant de la « grande » presse aux ordres doit obligatoirement être vérifiée auprès de plusieurs sources, un article de Libération disponible ICI accrédite l’idée, que le maintien coûte que coûte de la candidature de José Bové aurait pour seule et unique conséquence (but ?) d’empêcher Olivier Besancenot de se présenter aux Présidentielles, créant ainsi une nouvelle « guerre fratricide » au sein même du mouvement antilibéral. Une telle attitude nous déshonore auprès de nos adversaires, les néolibéraux, de Droite comme de Gauche. smiley


                              • Forest Ent Forest Ent 3 mars 2007 17:41

                                @FredSud37

                                Je trouve un peu facile de dire que s’il n’y a pas d’union antilibérale c’est la faute à Bové. Il y a eu des occasions, et ni Buffet ni Laguiller ni Besancenot n’ont fait beaucoup d’efforts, avec ou sans Bové. A la limite, un OVNI sans parti comme Bové aurait pu permettre un rassemblement sans conflit partisan.

                                S’il n’y a pas d’union antilibérale à gauche, c’est la faute des partis antilibéraux de gauche et de personne d’autre. Il y avait une excellente fenêtre depuis 2005 pour dépasser les querelles de clocher et elle a été ratée, par engluement dans des histoires d’appareils.


                              • FredSud37 (---.---.211.50) 3 mars 2007 19:55

                                Attention, je n’ai jamais dit que José Bové était le seul et unique responsable de l’échec des Collectifs Unitaires, loin s’en faut. Mais je trouve son attitude actuelle déplorable, car elle s’apparente à un « suicide collectif » (sur le plan politique) de tous les antilibéraux. C’est en tous les cas l’impression que me donne l’article de Libération disponible ICI.


                              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 4 mars 2007 09:22

                                Ce n’est pas seulement une question d’appareil mais de stratégie vis-à-vis de la gauche de gouvernement.

                                C’est tout le débat entre ceux qui veulent en rester à une fonction protestataire et tribunitienne et rester tout à fait à l’extérieur de toute alliance avec le PS (Arlette) , ceux qui veulent faire voter au deuxième tour pour le PS ( PC, verts, Bové, ligue), ceux qui veulent aussi collaborer au futur gouvernement et faire alliance avec le PS pour les législatives (PC, Verts) afin de gouverner avec eux en cas de victoire


                              • Shawford (---.---.17.187) 4 mars 2007 09:26

                                FEEL SO LONELY .

                                Nouveau sondage :

                                BAYROU EST UNE SAUCISSE smiley smiley smiley

                                Vous votez comme vous voulez smiley


                              • serdan (---.---.47.78) 2 mars 2007 14:31

                                 smiley Je trouve cet article très bien fait. Il est documenté. Il donne un résumé clair de ce que tous le monde peut constater (avec de bonnes lunettes).

                                Les commentaires qui le trouvent trop partisan ? Je préfère une personne qui annonce sa couleur dès le début que quelqu’un qui se cache derrière son petit doigt (exemple : M Fikelkraut qui critique tous les candidats sauf un mais qui dit ne soutenir personne ;-/) ou derrière des paroles haineuses (voir certains commentaires ci-dessus ;-(( ).


                                • michel (---.---.203.58) 2 mars 2007 14:35

                                  merci, ce discours, cette diatribe, si édifiante soit-elle, n’a qu’un but, vous servir ! Mme Royal devrait aussi se mefier de ses amis, tels que vous. vous venez magistralement de la desservir, je vous considère comme un remarquable partisan de son echec.


                                  • machinchose machinchose 2 mars 2007 16:42

                                    ça ne mange pas de pain de le dire. Vous avez du mal à expliquer pourquoi. Parfois être en service commandé c’est galère quand on met sa pensée en veille.


                                  • pixel (---.---.215.196) 2 mars 2007 22:00

                                    Tiens, c’est marrant cette expression « service commandé »ça ressemble à de la projection.


                                  • machinchose machinchose 3 mars 2007 00:21

                                    ouh laaa elle est rude celle là ! sauf qu’il me semble que ma remarque ne faisait que dire une légitime frustration : l’attaque est totalement dépourvue de fondement. Elle est donc également dépourvue de portée.


                                  • Petruknik (---.---.69.4) 2 mars 2007 14:36

                                    Cet article est certes partisan mais argumenté et sourcé ce qui devient rare sur Agoravox.

                                    Les commentateurs ne s’honnorent pas en votant « non-constructif » alors qu’ils pensent « non-probayrou ».


                                    • Yann (---.---.66.41) 2 mars 2007 14:37

                                      Article partisan oui, comme la plupart ici...mais ça ne me dérange pas vue la mode actuelle qui est plutôt au lynchage de Royal. Un peu de dissonnance n’est jamais mauvais pour la démocratie. Les réactions ici des partisans de Bayrou ou de Sarkozy, mathématiquement plus nombreux que les pro-Royal ne sont pas non plus étonnantes bien qu’un peu désobligeantes et allant finalement dans le sens de l’argumentaire développé au début de l’article sur le « machisme » inconscient. Ceci dit, c’est vrai qu’une femme d’apparence plus forte n’aurait peut-être pas déchaîné tout ça. Mais aurait-elle rassemblé ? DSK quant à lui n’aurait sans doute pas passé le 1er tour. Mais on ne n’en saura jamais sûrs.


                                      • pixel (---.---.215.196) 2 mars 2007 22:13

                                        yann L’argument du « machisme inconscient » m’inspire trois réflexions :

                                        1)Celui qui analyse ainsi ne s’adresse pas à cette personne inconsciente puisque par hypothèse première elle ne peut comprendre.

                                        2)Le fait d’être conscient assure une supériorité vis à vis de la dite personne

                                        3)Cette supériorité cautionne l’accusation.


                                      • ACDURE (---.---.190.55) 2 mars 2007 14:39

                                        Waoo Bravo, enfin un article saint, réaliste et non truqué. Ce journaliste à échapper du contrôle dictature que subit l’élection présidentielle depuis son démarrage. Moi je dis c’est super que les intellectuelles commencent enfin à nous faire partager leurs idées. Il était temps avant le chaos Total.


                                        • Bertrand (---.---.195.129) 2 mars 2007 16:04

                                          ...« ... un article SAINT ??? » Diantre, mais où va-t-on ? « Ce journaliste (sic) à échapper... » Bon, sans vouloir être cruel, il suffit de vous lire pour comprendre d’importance que F. Bayrou accorde dans son projet à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture en cycle primaire. Il reste du boulot !


                                        • candidat 007 (---.---.41.75) 2 mars 2007 14:39

                                          C’est vrai, qu’avoir en France une femme, Président de la république, ce serait nouveau et sans doute utile. Mais comme vous le dites ça ne suffit pas.

                                          Voici ma principale critique et comme vous êtes dans le milieu politique et peut être assistant parlementaire ou permanent du PS, que vous semblez trés au fait du programme de mme Royal, je compte sur vous pour me répondre précisèment.

                                          C’est vous qui dites, « C’est (Madame Royal)elle qui, en premier, a compris l’importance du fossé qui existait entre le politique et les citoyens, c’est-à-dire la crise de la démocratie représentative. C’est pourquoi elle a voulu développer la méthode participative... »

                                          Il semble bien que si elle a compris cela, elle a pris le mauvais chemin, celui de la démocratie participative mal maîtrisée.

                                          En effet Bayrou le reprend a son compte de façon plus compréhensible pour les citoyens. (Il veut faire travailler tout le monde ensemble en dépassant les vieux clivages. « la démocratie participative de Royal, c’est je vous écoute, vous, mes sympathisants, celle de Bayrou, c’est je vais faire travailler ensemble d’ici et de là. »

                                          Monsieur Bayrou propose une VI éme république, bon il ne dit pas comment il va faire mais si on reste au niveau des mots, c’est pas plus mal que Royal, dans l’imaginaire de l’électeur au niveau promesses.

                                          Monsieur Bayrou en proposant la création d’un grand parti démocrate, prend du moins au niveau symbolique du mot démocratie, beaucoup d’avance sur le flou de Ségolène. Il se saisit du besoin de démocratie.

                                          Madame Royal est extrémêment floue sur ses réformes démocratiques et si on lit attentivement le rapport Bel qu’elle a commandé au Pdt du groupe socialiste du Sénat sur ces questions, on se rend compte qu’on n’est plus du tout sûr de rien.. (Cumul des mandats, proportionnelle, réforme du sénat, Référendum d’initiative etc... rôles et fonctions respectives du président et du parlement. Tout est équivoque et sans transparence affichée.

                                          Madame Royal a « laissé entendre » qu’elle ferait un référendum selon l’article 11 au mois de septembre 2007, mais elle ne l’a jamais écrit dans son pacte présidentiel, et elle n’a pas pris cet engagement officiel, personnellement en tajnt que candidate. Elle s’abrite derrirère le projet PS2007. Or l’article 11 correspond à une responsabilité présidentielle. Et en plus, elle a dit que sa première grande réforme concernerait le statut des femmes ( battues et autres..). Or si elle faisait effectivement un référendum institutionnel au mois de septembre, ce serait sa première grande réforme de sa présidence. Il y a donc contradiction qui personnellement m’inquiète.

                                          C’est pour cela que je suis trés sceptique.

                                          Donc je considère , que si Madame Royal ne réagit pas sérieusement sur ce thème, elle se fera doubler par Bayrou, même si cela reste au niveau des mots et de l’imaginaire des électeurs. Madame Royal n’est pas assez déterminée et c’est pour cela que des militants de gauche vont peut-être voir ailleurs. Elle doit se resaisir rapidement.

                                          Madame Royal doit s’engager avec audace et détermination sur la réforme démocratique et ne pas se satisfaire de ce leurre démocratique qu’est la démocratie participative à sa petite sauce maternante.

                                          Est-ce clair ? merci pour vos explications.


                                          • (---.---.24.206) 2 mars 2007 14:41

                                            J’aurais pu être tenté à un moment donné de voter pour la candidate Ségolène Royal (parce que je ne supporte pas Nicolas Sarkozy, grand « Diviseur » devant l’Eternel, alors que la France de demain a besoin d’apprendre à travailler ensemble !) « moderne », héraut et fine analyste des débats participatifs (nouvelle forme de démocratie « live » à laquelle tant de nous aspirent), championne des valeurs de gauche universelles que sont la solidarité et la priorité du social sur le capital, tout en sachant s’ancrer solidement et durablement dans la réalité de notre monde d’aujourd’hui (et oui, une candidate de gauche qui parle de jeunes délinquants !), grâce à une touche de feminité et surtout de forte (et respectable) personnalité qui savait convaincre.

                                            Il se trouve que le beau soufflé médiatique est en train de retomber, les éléphants sont de retour dans le magasin, et volontairement ou pas, femme ou pas, elle se range du côté de convictions d’un autre âge (qui je pense n’étaient mêmes pas les siennes !) en se forçant d’apparaitre derrière le masque comme une mère poule mitterandienne.

                                            Si seulement elle avait su rester naturelle, si seulement elle arrivait à être claire, avec elle même déjà, et honnête avec tous ceux qui ont cru en elle au début de la campagne, si elle ne disait pas une chose pour en dire le contraire le lendemain, je pense que tout le monde lui accorderait beaucoup plus de crédit.

                                            Enfin, je suis d’accord, elle est belle, mais une élection présidentielle ne se décide pas vraiment sur les mêmes critères que le concours de Miss France. Je ne lui en veut pas, elle aura essayée, et cela lui vaut ma gratitude, mais pas mon vote, qui ira à François Bayrou.


                                            • mj357 (---.---.227.99) 2 mars 2007 15:48

                                              Absolument d’accord avec vous. Quand on la connait depuis des années on sait qu’elle est globalement centriste. On sait qu’elle est plus proche d’un BLAIR que de tous les apprentis ALLENDE d’amérique du sud. Elle n’a d’ailleurs jamais été une pro 35h. On voit bien aujourd’hui quand on l’écoute qu’elle récite un vieux truc que la machine socialiste lui impose. Elle n’y croit pas elle même. C’est grave, ça montre que ce vieux parti ne fait rien d’autre que du clientélisme pour sa base électorale composée de fonctionnaires bureaucrates et de retraités de la fonction publique. Les socios démocrates européens ne se trompent pas. PRODI appelle à voter BAYROU. En FRANCE le groupe SPARTACUS composé de l’élite socialiste française renie son camp. Aux SOCIALISTES qui lisent ce forum. Le coup de SPARTACUS et de PRODI doit vous interpeller, avez-vous déjà vu un tel camouflet par son propre camp.


                                            • pixel (---.---.215.196) 2 mars 2007 22:52

                                              Le PS est orphelin de Mitterrand et pendant que certains se disputait l’héritage, occupés qu’ils étaient à se surveiller,ils se sont fait piquer l’appareil par SR.Ce parti profondément divisé depuis le référendum n’a plus d’autre objectif que survivre afin de continuer à se déchirer.Le succès de Bayrou va permettre de retrouver un nouveau point d’ancrage pour la social démocratie.


                                            • machinchose machinchose 3 mars 2007 00:11

                                              oh mon dieu je pensais que vu le niveau assez pauvre de vos remarques vous êtiez un militant UMP fatigué par des nuits de collages d’affiche. Et voilà qu’en fait vous êtes UDF...

                                              L’udf ! ce parti qui n’est pas divisé, ce puissant parti ! le parti de ... de ... SANTINI ! ... le parti de ROBIEN ! ... le parti de COURSON (le réac du pacs) ... le parti de BLANC... le parti qui sait garder les siens... le parti de l’unité... le parti du courage fuyons.


                                            • pixel (---.---.215.196) 3 mars 2007 00:50

                                              Vos arguments sont caduques, a l’image de votre combat et du PS.


                                            • sAF (---.---.48.42) 2 mars 2007 14:41

                                              j’ai arrété de lire votre article ici : « Ségolène Royal est avant tout une femme à l’écoute de la population. Comment le nier ? »

                                              Comment le nier ? En l’écoutant parler, tout simplement. En prenant un peu de recul, vous noterez que cette dame (tout comme son concurrent le plus direct) n’utilise qu’une seule formulation pour exposer ses idées : « JE VEUX » avec ensuite différents axes de phrases (que, pour ,faire etc).


                                              • (---.---.34.198) 2 mars 2007 14:42

                                                Ah quel sont jolie les filles de mon pays !!!! Ou donc est passé votre esprit critique ? Je ne vois dans vos propos qu’un plaidoyer pour « sauver le soldat ROYAL » et mettre à l’amande le vilain petit canard. Tout blanc semble être votre étendard, libre à vous !!! Mais par pitié ne craché pas sans savoir sur les autres candidats. Merçi au PS pour leur soutien et vive les éléphants... Jack à la culture, oh oui, inventez nous une autre Techno parade ou Gay pride... Vive la culture au pays des lumières éteintes.


                                                • jujubinche (---.---.162.94) 2 mars 2007 15:42

                                                  « Jack à la culture, oh oui, inventez nous une autre Techno parade ou Gay pride... Vive la culture au pays des lumières éteintes. »

                                                  Homophobie, haine. Votre commentaire était plutôt courtois jusqu’à la chute, pourquoi les défenseurs du « vilain petit canard » sont aussi caricaturaux ?


                                                • jujubinche (---.---.162.94) 3 mars 2007 19:59

                                                  Vous pouvez replier ... mais les propos ci dessus finissent par une remarque objectivement homophobe, et si vous approuvez cela, cela me conforte dans mes opinions quand à votre moralité.


                                                • michael (---.---.101.146) 2 mars 2007 14:43

                                                  A l’evidence nous assistons à la naissance d’une nouvelle profession:les agressifs de l’internet ; pas plus tot qu’un article(partisan certes, mais cela vaut mieux en democratie, sinon rendons les urnes et faisant confiance aux experts et aux chefs « naturels), ils s’emploient, en general au service d’un candidat bien organiséé sur la toile, et il faut reconnaitre que le vieux briscard Bayrou est bien organisé(je n’en attends pas moins de celui qui avait giflé devant caméra mais bien sur bien spontanement un »jeune " de banlieue pour remonter dans les sondages, theme de l’insecurité oblige en 2002, ils s’emploient donc à canarder, et en deux lignes et sans aucune reflexion à mettre à bas le propos en general construit de celui qui vient de s’exprimer.La rapidité avec laquelle ils le font est d’ailleurs revelatrice de leur professionalisme:au service d’un candidat, comme de vrais supporters. Allez encore un effort et les tribunes auteuil du PSG ne sont pas loin.Internet c’est l’assurance de ne pas s’en prendre une.Quand à l’assurance de ne pas le meriter c’est une autre chose ! bien à vous tous.


                                                  • Stratagéme (---.---.147.228) 2 mars 2007 14:49

                                                    Vu l’attaque de clicks pro PS du précédent article de Nicolas, c’est un peu la paille et la poutre.


                                                  • pixel (---.---.215.196) 2 mars 2007 22:59

                                                    Après le « machisme » les « supporters du PSG » l’argumentaire PS tourne à l’insulte. Quand les mots deviennent outranciers il perdent de leur consistance.


                                                  • jogbag (---.---.137.48) 2 mars 2007 14:44

                                                    Ainsi que l’a démontré Pascal, votre article est « ridicule ». On ne peut revendiquer un fait au nom d’un sentiment. Archimède ne pouvait dire que la terre tourne pour trouver les gens sympathiques. Newton ne pouvait regarder la pomme tomber parce que c’était amusant.

                                                    Il existe des femmes sympathiques et compétentes. Madame Royal est une femme qui n’est ni sympathique ni compétente. Madame Royal ne peut donc être présidente simplement en fonction de son statut de femme car il serait ridicule de céder à cette tentation partisane et dangereux pour la nation, le peuple, et le pays.


                                                    • jujubinche (---.---.162.94) 2 mars 2007 15:44

                                                      « Madame Royal est une femme qui n’est ni sympathique ni compétente. Madame Royal ne peut donc être président »

                                                      C’est marrant pour un gars qui vient de proclamer qu’on ne pouvait raisonner sur un sentiment. Dans le genre vous êtes un modèle !


                                                    • pixel (---.---.215.196) 2 mars 2007 23:12

                                                      Pour ce qui est de la compétence de SR ce n’est pas une question de sentiments, il suffit de se référer à ses bourdes lors de ses voyages internationnaux qui étaient censés lui donner une stature à l’export pour en être convaincu. Sauf peut être faire qu’une analyse sentimentale de ces bourdes .


                                                    • machinchose machinchose 2 mars 2007 23:20

                                                      prétendriez vous lui opposer la compétence de Sarkozy dont les bourdes ont été autrement plus grave car provocant d’authentiques crises diplomatiques (comme celels de M. Douste Blazy d’ailleurs)... lisez la presse étrangère il n’y a qu’en France qu’on les a vue ces « bourdes » de Royal.


                                                    • pixel (---.---.215.196) 3 mars 2007 00:57

                                                      Non je ne suis pas à l’UMP et à votre place je m’interrogerais sur cette erreur d’analyse.


                                                    • machinchose machinchose 3 mars 2007 01:01

                                                      c’est précisemment ce que j’ai fait dans un autre de mes commentaires.

                                                      sur ce bonne nuit. Saint Bayrou priez pour nous.


                                                    • Stratagéme (---.---.147.228) 2 mars 2007 14:46

                                                      Nicolas est socialiste, il le dit et on peut le lire. Un conseil, la prochaine fois ne parles que de Ségolène cela rendra l’exercice plus lisible. Tes envolées sur Sarko, Bayrou et les médias, que nous connaissons de par tes précédents articles, n’ajoutent rien à ta démonstration factuelle pro-Ségo.

                                                      Le problème au dela de Ségo c’est que le résultat de la gauche plurielle est la fonte de l’électorat de gauche (Voynet = 1%, Bové = 1%, Buffet = 2%, LCR = 4%). Le PS va suivre car son discours ressemble et devient aussi inaudible que les « chamailleries » des verts.


                                                      • jujubinche (---.---.162.94) 2 mars 2007 15:46

                                                        « Nicolas est socialiste, il le dit et on peut le lire. »

                                                        Pardon ?


                                                      • jujubinche (---.---.162.94) 2 mars 2007 15:49

                                                        Ca y’est, j’ai compris :D.


                                                      • françoise (---.---.168.201) 2 mars 2007 14:48

                                                        Personnellement, je ne suis pas de ces femmes qui ne voteraient pas pour un candicat juste parce qu’elle est une Femme... Par contre, je connais des femmes qui voteraient uniquement car elle est une Femme même si elles n’ont aucune connaissance des programmes des uns et des autres à fortiori si elles sont sympathisantes ou adhérentes du parti socialiste. Je pense simplement que Mme Royal n’est ni convaincue ni convaicante, elle semble avoir une grande méconnaissance des dossiers dans beaucoup de domaines, elle est souvent « crispée », pas naturelle, hormis le « compassionnel », tout à son honneur mais sentiment qui en soi n’est pas un programme... Je ne pense pas qu’elle puisse faire le poids, seule, face aux journalistes ou d’autres candidats.


                                                        • Olin (---.---.255.181) 2 mars 2007 14:51

                                                          Mon dieu, pourquoi avez-vous publié cela ! Ce n’est pas sur Agoravox qu’il faut faire ça ! Le public n’est pas dans sa majorité, mûr pour débattre de ce genre de choses (au vu des commentaires sur chaque article consacré à Ségolène Royal depuis des mois).

                                                          Agoravox s’enfonce...


                                                          • keppa (---.---.226.253) 2 mars 2007 14:51

                                                            Soyez aussi rigoureux avant que de vous revendiquer « politisé », cela n’en sera que plus crédible. 180 femmes sur 570 à l’UMP font exactement 31,57894 %, soit pas « moins de 30%... » et que je sache on ne peut dire à ce taux « Pour ces rares femmes désignées candidates.... ». Et ce n’est pas un militant de l’UMP qui réagit.


                                                            • leremak (---.---.201.164) 2 mars 2007 14:53

                                                              L’article de Nicolas Cadène est pertinent. Il manque cependant d’impartialité. Pour moi qui vote à gauche, j’ai comme l’impression que c’est un camarade, enfin bref. Mesdames BACHELET et MERKEL ont été élue, de par leur talent politique.Et c’est aussi par le talent et le programme politique de Madame ROYAL, qu’elle sera élue en FRANCE. Les autres aspects du débat, à caractères sexistes, discriminatoires ou acariâtres, n’embellissent pas l’image de la FRANCE, patrie par excellence des droits humains. Lesquels sont d’ailleurs présents au préambule de la Constitution de la République. Bon courage aux candidats et candidates. Que le ou la meilleure candidate pour la FRANCE gagne. Emery. PARIS.


                                                              • ade (---.---.241.178) 2 mars 2007 14:57

                                                                « Car comment oublier à quel point la France est en retard quant à l’égalité homme - femme ? »

                                                                Je vais être hors-sujet (et « politiquement incorrect »), mais je voudrais souligner que ce n’est pas toujours en défaveur des femmes. Par exemple :
                                                                - Dans 85% des divorces, la garde est attribuée à la mère (qui demande d’ailleurs le divorce dans 88% des cas, elle n’a pas grand à y perdre. Et je n’entre même pas dans le débat sur les pensions...). On pourrait disserter longtemps sur le sujet des inégalités H-F dans ce domaine mais il me semble que c’est au moins aussi important que les écarts de revenus, non ?
                                                                - tant qu’on en parle, le système police-justice est nettement biaisée en faveur des femmes : quelle présomption d’innocence lors des violences conjugales ou autres accusations qui peuvent être fondées mais peuvent tout autant être mensongères (notamment dans les divorces conflictuels).
                                                                - la loi sur la parité impose du 50-50, mais y-a t-il 50% de militantes dans les partis politiques ? A ma connaissance non, ce qui signifie que toute femme qui s’engage a bien plus de chances d’être sur les listes que n’importe quel homme qui s’engage ! Si on avait voulu l’équité, il aurait fallu imposer que le % d’élues soit identiques au % de militantes dans les partis ! D’une manière générale, toute « discrimination positive » reste une discrimination.
                                                                - il existe de nombreux réseaux « women only », par exemple pour créer son entreprise, pour faire des études scientifiques, etc. Je n’ose imaginer le scandale si à l’inverse un réseau se déclarait « réservé aux hommes »...
                                                                - l’écart de rémunération dépend de la catégorie professionnelle, et est surtout effectif pour les cadres (le genre de job où il faut faire nettement plus que 35h !)
                                                                - il existe des domaines où les femmes sont largement avantagées. Dans l’informatique par exemple, leur sous-représentation leur procure un avantage indéniable en soi (comme en politique). Si elles s’engagent moins dans ces voies, je ne peux y voir qu’une réticence de leur part et non un quelconque frein venant de la société.
                                                                - ... (à quand une égalité pour les tarifs sur meetic ou dans les boîtes de nuit, pour les assurances auto, etc. ? quel est le ratio de SDF hommes / femmes ? quel est le ratio hommes/femmes pour les métiers physiquement les plus pénibles ou dangereux ? ...)

                                                                Je caricature volontairement, la réalité est toujours + nuancée, mais j’en ai marre d’entendre toujours le discours victimisant sur les femmes alors que les inégalités sont vraiment des deux côtés ! (mais un homme qui souffre ne fait pas pleurer dans les chaumières...)


                                                                • lothar (---.---.248.18) 2 mars 2007 15:03

                                                                  vous avez (malheureusement) raison ! j’ajouterai : le premier secteur a avoir recherché la parité est le secteur de la justice : initialement à 65% Hommes contre 35% femmes. aujourd’hui c’est l’inverse ! et pourtant, rien n’a changé...


                                                                • (---.---.115.66) 2 mars 2007 16:03

                                                                  En informatique « leur sous-représentation leur procure un avantage indéniable en soi » Le secteur informatique est le plus machiste qui soi ; si vous pensez qu’à travail égal- salaire égal, vous êtes très loin du compte. En outre, les postes à responsabilité sont en prirotié attribués aux hommes. Votre argument n’est pas un.


                                                                • trevise (---.---.23.9) 2 mars 2007 16:34

                                                                  Euh... a quel niveau la Justice ? Savez-vous pourquoi il y a plus de greffières que de greffiers ? Parce qu’il faut passer un concours de niveau bac+2, dont le niveau réel est bac+4, et qu’en maitrise de droit, il y a une immense majorité de femmes et une minorité d’hommes. Tout simplement.


                                                                • jules (---.---.46.186) 2 mars 2007 14:57

                                                                  Bref tous les articles sont partisans, et cela ne me gene point, j’ai encore la liberté de ne pas lire. Par contre certains points sont assez chiants. 1-pas bien d’etre un homme en France. 2-Sous le gouvernement de Jospin la croissance mondiale était exceptionnelle, a permis de faire avancer de tres bonnes dynamiques éco et sociales. Mais la tache était aisée ? 3-Son apparition au gouvernement, comme le dit plus haut a été un peu pistonnée ? On rapellera que sa connaissance des lois n’était a l’epoque pas tres pointue. Je suis sur aussi que dans l’education nationnale, ils s’en souviennent tres bien de son passage. 4-Svp Mme Royal n’est pas la seule a voir vu qu’il y a des profonds pb entre politique et population, puisque la plupart d’entre nous le disent depuis .... ?

                                                                  Je ne voterai pas pour Mme Royal car j’ai encore en memoire des souvenirs douloureux du Ps et de ses propres interventions passées... et même pour une femme je ne la trouve pas charismatique pour un euro, en faisant comparaison de ces femmes qui sont au pouvoir ou vont peut etre le devenir (Clinton), Mme Royal fait figure de la parfaite blonde smiley


                                                                  • Lartiste (---.---.72.92) 2 mars 2007 15:00

                                                                    Un jour mon père me dit fiston J’ te vois sortir le soir A ton âge il y a des choses Qu’un garçon doit savoir Les filles tu sais méfies-toi C’est pas c’ que tu crois

                                                                    Elles sont toutes Belles belles belles comme le jour Belles belles belles comme l’amour

                                                                    Elles te rendront fou de joie Fou de douleur mais crois moi Mais plus fou d’elles de jour en jour Puis des filles de plus en plus

                                                                    Un jour enfin tu la verras Tu n’ peux pas te tromper Tu voudras lui dire je t’aime Mais tu n’ pourras plus parler En un clin d’œil vous s’ rez unis Pour le pire et le meilleur Mais tu tiendras là, le vrai bonheur Aux yeux de ton cœur

                                                                    Elle sera Belle belle belle comme le jour Belle belle belle comme l’amour

                                                                     smiley


                                                                    • mamiejulie (---.---.234.173) 2 mars 2007 15:07

                                                                      Mais tu es qui Jogbag pour decreter que Madame Royales est ni sympathique ni competente. Au moins, dans cet article, les conclusions sont faites apres aoir expose des arguments, des chiffres, des observations. Moi, pour ma part, j ai moins peur quand je vois sourire Mme Royale que quand je vois sourire M. Sarkozy. De plus je trouve Mme Royale plus sympathique du fait qu elle ecoute les gens parler (<- ca ca s appelle une observation M.Jogbag).


                                                                      • Pascal (---.---.47.66) 2 mars 2007 15:07

                                                                        L’égalité de l’homme et la femme sera atteinte quant une femme incompétente arrivera a un poste de responsabilité... et d’ailleurs, l’égalité, pourquoi ce contenter de si peux ?


                                                                        • Fred (---.---.63.18) 2 mars 2007 15:08

                                                                          Toutes ces réflexions sur une soit disant féminité, minorité exploité, me gonfle grave. En effet, des études on démontrées que les petits gagnaient 20% de moins que les grands, les moches (ou désignés comme tel) gagnent eux aussi 20% de moins que les beaux. La ségrégations s’applique à quasiment toute la population à un moment ou a un autre. Alors halte à la dictature des sois disant minorités qui ne sont mis en avant que pour (diviser pour mieux régner). N’a-t-on plus de droit ou sommes nous forcément coupable de quelque chose lorsqu’on est un homme, blanc, hétéro, qui travail et ne fait partie d’aucune minorité ? Somme nous les responsables, de l’esclavage, la colonisation, la collaboration, le sexisme, le fascisme et de ce fait condamné pour des générations à l’opprobre, la suspicion, la vindicte populaire et de ce fait à être les éternels payeurs pour les autres ? Désolé, comme les minoritaire, les majoritaires n’ont pas choisi leur couleur, leur lieu de naissance, l’histoire de leurs ancêtres et les injustices du monde Autre chose, 2 millions ½ d’entreprise ont moins de 10 salariés. Qui sont ces patrons ? de gros riche ?? Non ce sont de pauvres idiots d’employés qui ont pris le risque avec leur argent personnel de créer des emplois !! Marre aussi de se discourt de démago inculte de la vraie vie. Si personne ne fait un gâteau il n’y a pas de gâteau à manger ! Je sais pas comment des gens peuvent penser autrement tellement c’est logique ! Et alors pour quelqu’un aillant fait des études supérieur comme Mme Royale, c’est carrément malhonnête ! Comment faire confiance à une personne qui prétend défendre les plus modestes et se sert de sa culture, son intelligence et sa position pour tromper ceux qu’elle prétend défendre. Dans mon enfance, la poudre au yeux c’était l’apanage du marchand de sable, peut être cherche t’elle à nous endormir !


                                                                          • jujubinche (---.---.162.94) 2 mars 2007 15:51

                                                                            « Non ce sont de pauvres idiots d’employés qui ont pris le risque avec leur argent personnel de créer des emplois »

                                                                            Faut pas éxagérer dans l’autre sens non plus, hein.


                                                                          • Gilles Avékès (---.---.19.3) 2 mars 2007 15:10

                                                                            Quelques petites remarques au sujet de cet article .

                                                                            Je lis : « Mme Ségolène Royal étonne, c’est vrai. Son projet surprend parce qu’il privilégie l’action dans la durée et les réformes en profondeur. Elle refuse le « tape-à-l’œil » de la droite... »

                                                                            Nous dirons donc que le SMIC à 1.500 euros « dès que possible » n’est pas du tape-à-l’oeil, de même que sa récente affirmation quant à la suppression du plan social chez Airbus Industrie si elle était élue Présidente (on se demande bien de quel droit le président de la République pourrait interdire purement et simplement ce plan).

                                                                            M’enfin.

                                                                            On lit aussi : « Et si les diplômes ne veulent « rien dire », notons tout de même qu’elle est diplômée de Sciences économiques, de Sciences-Po Paris et de l’ENA, alors que M. Sarkozy intégra Sciences Po Paris mais ne parvint pas à en sortir diplômé. »

                                                                            Rappelons-nous Pierre Beregovoy, qui était loin d’être un incapable et qui ne sortait pas des grandes écoles. On peut apprendre en 20 ans ce que d’autres apprennent en 6 ou 7. C’est bien là un complexe du diplome typiquement français.

                                                                            Et encore... « Aujourd’hui, à travail égal, une femme gagne en moyenne 20 % de moins qu’un homme »

                                                                            Certes. Je ne dirai pas « à travail égal » mais « à description de poste égale ». Et puis cela n’est pas vérifié dans toutes les couches de la population active. Il faut aussi reconnaitre si l’on veut rester factuel que le taux d’absentéisme féminin est, lui, supérieur à celui de leurs collègues masculins...

                                                                            Enfin, prenons l’une des dernières affirmations de « La Candidate » quant à l’abandon de la construction d’un deuxième porte-avions nucléaire... Intelligent, quand on sait que le Charles de Gaulle va bientot entrer en maintenance et que, pendant plusieurs mois, il faudra espérer qu’il n’y aura pas de conflit !

                                                                            Bref, voilà quand même un article partisan qui ne prend pas soin, il est vrai, de masquer ses affinités politiques.

                                                                            Pour ma part je dirais que le PS avait flairé un « bon coup » - sans maivais jeu de mots - car les sondages affirmaient que les français verraient bien une femme Président ! Le candidat « naturel » du PS, c’était tout bonnement, et presque tradionnellement, le premier secrétaire.


                                                                            • Mûre (---.---.84.192) 2 mars 2007 15:11

                                                                              Quel militant ! Nicolas je suis une femme et en tant que telle, je deteste que l’on puisse utiliser en argument ou contre argument le sexe. Mon vote ne se définit pas à une espèce de solidarité féminine mais par rapport à la valeur intrinsèque d’une personne et d’un programme. Je vote à gauche depuis toujours, je pense être objective et me nourrit comme vous de débat, d’articles concernant les futures élections et quoique que vous en disiez je n’adhère ni à la personne ni au programme de Madame Royal. Elle ne rassemble pas, elle divise. Je ne crois pas que nous ayons les moyens de sa politique, relisez vous bien, j’ai bien l’impression que vous dîtes tout et son contraire, il ne s’agit pas d’opposer son programme aux autres qui ne valent pas mieux peut-être, mais d’apporter des solutions raisonables aux problèmes qui occupent tous les français. Et je suis bien démunie, pour qui vais-je voter ?


                                                                              • lothar (---.---.248.18) 2 mars 2007 15:16

                                                                                merci, Mûre, pour votre commentaire. moi, c’est décidé, je vote ... pour vous !


                                                                              • Bertrand (---.---.195.129) 2 mars 2007 15:53

                                                                                Bayrou peut-être....


                                                                              • Pierre Boggio (---.---.24.166) 2 mars 2007 15:17

                                                                                J’écris de Genève, étant citoyen suisse. Nous avons actuellement -le savez-vous, français ?- une présidente femme très appréciée et efficace, qui souhaite retrouver une consoeur française, évidemment. Ce qui me frappe dans votre système politique -et fait la différence entre la Suisse et la France- c’est que vous avez une politique repésentative, faite par des députés, alors que nous avons une politique beaucoup plus directe, avec des votations à temps réguliers, selon les sujets. On donne la parole au peuple. Votre dernier vote sur la constitution européenne est l’exacte démonstration du ras-le-bol face à une politique non directe. La seule fois où on donne la parole au peuple, en France, le peuple dit non presque systématiquement, parce que c’est la seule fois où il peut dire que le gouvenement ne lui plaît pas. Madame Royal a ausculté les desiderata, mais elle devra aller plus loin et faire participer la population par des votes au niveau étatique, sinon ce seront de nouveau des pantins qui décideront. Non ?


                                                                                • b3r (---.---.144.189) 2 mars 2007 15:18

                                                                                  Réponsse en mai.


                                                                                  • labaule (---.---.252.249) 2 mars 2007 15:19

                                                                                    La methode participative,c’est de demandet a Pierre,Paul et Jean ce qu’il desire. On aurait alors 50 millions de reponses et 50 millions d’assistanat. S.Royal n’est pas un leader,c’est une animatrice d’un mouvement SCOUT. A quand un vrai leader en France ?


                                                                                    • marie (---.---.34.240) 2 mars 2007 15:21

                                                                                      « ....Chacun a sa ségolène et prétend que c’est la seule, la vraie, l’unique. Elle laisse faire, verrouillant les codes d’accès à son personnage. Ses plus fidèles partisans ont fait voeu de silence. Ils n’ont rien à dire et le disent très bien. Ils concèdent tout au plus qu’elle les séduit ; plus rarement, qu’elle les terrorise... »je connais bien Ségolène puisque j’ai travaillé à ses côtés comme assistante parlementaire pendant 2 ans. J’ai été un temps, une ségoliste convaincue. Puis, peu à peu, j’ai découvert sa part d’ombre. Celle que j’idéalisais m’est alors apparue pour ce qu’elle est : une femme ambitieuse, calculatrice et autoritaire, prête à tout pour atteindre la plus haute charge de l’état." Un portrait de la dame du poitou au quotidien.....A LIRE SEGOLENE ROYAL OMBRE ET LUMIERE d’Evelyne Pathuot, ED.Michalon. Après lecture de ce livre,je ne veux plus voter pour madame Royal.


                                                                                      • jujubinche (---.---.162.94) 2 mars 2007 16:05

                                                                                        Tss. Encore ce livre d’une nana inscrite à l’UMP ... Pas assez détaché pour être crédible.


                                                                                      • (---.---.115.66) 2 mars 2007 16:14

                                                                                        Remarque naïve, non constructive et subjective Qui n’est pas ambitieux ou calculateur en politique ? Sarko, Bayrou, Lepen..Enfin, ce n’est pas le jardin d’enfants et vous êtes bien placée pour le savoir.


                                                                                      • JEAN LOUIS PERLES (---.---.81.31) 2 mars 2007 15:24

                                                                                        bonjour, je ne vois dans ce tract militant qu’une objectivité limitée par des ideos issues d’avant la SFIO. Mme ROYAL est à la politique ce que le termit est à la jambe de bois.Une personne sans pérsonnalité,sinon celle indiquée par les poids lourds du PS attendant pour se partager le gateau du pouvoir à son éléction. Enarque,donc peu crédible elle n’est pas faineante en promesse si je puis m’exprimer ainsi.J’avoue que toutes les femmes que j’ai rencontrées sont contrariées de l’ image de la femme qu’elle donne.


                                                                                        • Tam (---.---.192.30) 2 mars 2007 15:25

                                                                                          Une apothéose logomachique, énième version bavarde et sidérante de vacuité de la pov’ p’tite Ségo victime des méchants medias.

                                                                                          Tous ces mots, toutes ces références, tout ce bla-bla insipide et partisan pour un résultat à peine digne d’une blague carambar, c’est vraiment très fort. Bravo !!

                                                                                          Tam


                                                                                          • Peter (---.---.63.122) 2 mars 2007 15:26

                                                                                            Article ou plutôt amas de phrases incohérentes et confuses avec des références dans tous les sens qui ne convainquent pas. Vous vous êtes donnés beaucoup de mal pour nous pondre des séries de phrases sans têtes ni queues. Waste of space and time. Have a life !


                                                                                            • Gizmo (---.---.17.100) 2 mars 2007 15:26

                                                                                              Je rejoins Françoise dans son analyse. Une bonne partie de votre prose se base sur ce côté égalité homme-femme, machisme de la France et de la politique, tec,.... Je refuse de faire de la « discimination positive » pour l’élection du président de la République Française ! Je veux votez pour une personne compétente, pas pour d’autres critères basics. Le fait de voter pour une femme n’est en rien un gage de modernité. La modernité de la France passera par l’élection d’une personne moderne. A ce sujet, Segolène Royal a perdu tout discredit en rappellant les « éléphants ». Je suis stupéfait par cet endoctrinement majeur au sein du PS. Elle a réussi à se faire passer pour une personne à l’écoute, compréhensive, intéressée... quelle illusion. Elle a été très forte pour se faire passer pour ce qu’elle n’est pas. Il y a des attitudes de tous les jours, des phrases isolées, des actions qui ne peuvent que la trahir. On ne peut pas croire que cette personne à la fois si caractérielle et si naïve puisse se présenter pour uniquement aider les français. Cher auteur, je respecte votre choix, mais je suis toujours navré quand on nous ressert les mêmes discours : cette pseudo victimisation face au média (savez vous qu’elle est la première en temps de parole sur toutes les chaînes ?), sa position de femme (encore victime),... Votre article se montre comme bouclier face à des livres comme « Ségolène Royal Ombre et Lumière » (qui me glace encore le sang). Cause honnorable, mais pour ma part je préfère ne pas avoir une femme présidente cette fois-ci.

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