Mme Carla Bruni-Sarkozy à la BBC entre camail, came et camelote
Le pape Benoît XVI, avec ses mules et son camail, avait à peine tourné les talons, au terme de sa visite en France, que, le lendemain, Mme Carla Bruni-Sarkozy, épouse du président de la République française, se produisait dans une émission de télévision de la BBC, mardi 16 septembre 2008. Elle y était interviewée assise près d’un piano par un animateur avant de chanter en direct, « Tu es ma came », une des chansons de son dernier album dont elle venait faire la promotion (1).
Ni voix ni mélodie
À en croire une dépêche de l’AFP parue le lendemain, la presse britannique aurait été élogieuse. Le très sérieux Times l’aurait jugée « irrésistible », admettant toutefois que « techniquement, ce n’est pas la voix la plus forte, mais (que) comme Françoise Hardy et Jane Birkin, le ton Bruni utilise sa vulnérabilité avec un bel effet ». L’Indépendent aurait estimé, de son côté, que « Carla (avait) joué la tentatrice au maximum », tout en regrettant que la chanson interprétée n’eût pas été sous-titrée pour en « rendre toute la frivolité gauloise ».
Est-ce bien de cela qu’il s’agit quand on l’entend chanter cette chanson ? Mais peut-être les journaux anglais font-ils dans l’humour, spécialité anglaise qu’un étranger ne comprend pas toujours. Que Mme Bruni-Sarkozy « n’est pas la voix la plus forte », est un doux euphémisme pour ne pas dire qu’elle n’en a pas du tout. Oser chanter quand on n’a pas de voix, c’est vrai, est une prétention répandue aujourd’hui qui ne gêne personne. Mais la chanson sauve-t-elle au moins du ridicule la prétentieuse ? Hélas ! On ne voit dans l’enfilage de sons entendus rien qui mérite le nom de mélodie ni même de musique. Tout juste s’agit-il d’une rengaine répétitive discordante susurrée sur des paroles d’une consternante indigence, entremêlées de marmonnements enroués.
Une image centrale incongrue
Mais n’importe ! « Ça parle, a confié l’auteur, d’une addiction à l’amour. Etre accroc à quelqu’un de façon toxique et de façon délicieuse. » « Ça » est bien le mot qui convient pour nommer ce chapelet d’incongruités et de clichés empruntés à la fois à l’argot du milieu de la drogue comme au roman sentimental de gare, et enfilés sans queue ni tête à la manière des anaphores incantatoires d’un surréalisme suranné. N’est pas André Breton qui veut !
Passe encore qu’une relation amoureuse soit ravalée à l’état de dépendance que connaît un toxicomane ! Peut-être après tout, est-ce la seule image qui vienne à l’esprit de quelqu’un pour qui amour ou drogue, c’est du pareil au même pour s’envoyer en l’air. On se demande cependant s’il ne faut pas être familier de ce type d’univers pour songer à traiter l’être aimé de « came », dans l’argot élégant des dealers et de leurs clients. Et pour le comparer à deux variétés de drogue, « l’héroïne afghane » et « la blanche colombienne », ne faut-il pas être averti de ce qui se vend sous le manteau ? Sans doute ces références sont-elles d’actualité. Mais pour autant sont-elles si bienvenues dans la bouche de celle qui reste quand même, quoi qu’elle fasse, la première dame de France ? On peut comprendre qu’en Colombie le jeu de mot douteux avec la blanche colombe ait été si mal reçu.
Des images vulgaires
D’autres images ne sont pas moins vulgaires. C’est bien connu, la drogue lève les inhibitions. On a alors droit à une élégante observation clinique d’une sorte de rut porcin : « Je t’aspire, je t’expire et je me pâme » ou encore « Viens donc là que j’te goûte que j’te hume » ! « Baisse ta gaine gretchen que j’baise ta croupe ! » éructait aussi Jacques Brel, mais c’était pour se moquer du caporal Casse Pompon. Ici, c’est l’auditeur qui a envie de rigoler. La délicate Mme Carla Bruni-Sarkozy, on le voit, peut avoir l’érotisme un peu fruste à la Catherine Millet.
Des images appelées par la rime
Et quand il ne l’est pas, elle égrène des images stéréotypées appelées par la rime que les chansons d’amour idiotes charrient depuis des lustres, à l’exception, c’est vrai, des rimes « amour » et « toujours », dont on sait qu’elles ne sont pas la tasse de thé de l’auteur.
Sans doute y a-t-on échappé aussi parce que la rime en « came » du refrain gouverne toutes les autres. On voit donc échouer en bout de vers tous les mots en « ame » que la poétesse a pu trouver, comme « anagramme », et qui ne riment à rien ! On aurait pu tout aussi bien avoir « Je fais ta réclame ». On a droit seulement à « toute ma peau te réclame ». Mais Edith Piaf l’a chanté depuis longtemps avec une autre force : « Je t’ai dans la peau / y a rien à faire… »
À défaut de l’avoir toujours riche, pourtant, la poétesse ne craint pas la rime pauvre quand à « pâme » répond « manne » : « Je t’attends comme on attend la manne », dit-elle. La comparaison est certes hardie, voire pleine de sous-entendus, et on en reste abasourdi, mais c’est sûrement de l’hébreu pour le plus grand nombre qui, peu férus de Bible, ignorent l’épisode des Hébreux sauvés de la famine dans le désert. Cette prétendue trouvaille plonge, en revanche dans un abîme de perplexité celui qui connaît l’histoire, tant l’écart entre l’amante et les Hébreux est abyssal et leur rapprochement, saugrenu.
Des images de roman sentimental de gare
Les autres images font pareillement sourire : « Ma volupté suprême – Tu fleuris au plus doux de mon âme – Mon rendez-vous chéri, mon abîme – Tu es mon bel amour – À toi tous mes soupirs mes poèmes – Pour toi toutes mes prières sous la lune – Quand tu pars, c’est l’enfer et ses flammes ». N’en jetez plus ! Ces images sortent tout droit du fonds traditionnel du roman sentimental de gare.
Un redoutable paradoxe est bien ici et là risqué pour faire croire à une profondeur de pensée : « Tu es ma solution mon doux problème – À toi ma disgrâce et ma fortune ». Mais c’est le genre de confidences qu’on trouve dans le journal intime d’une adolescente enamourée.
Ou alors le paradoxe reste abscons : que peut bien vouloir dire par exemple : « Je te veux jusqu’à en vendre l’âme » ? On en vient à soupçonner une coquille : « jusqu’à en rendre l’âme » aurait au moins un sens.
Pour finir, si le mot « charme » appelle forcément « armes » à la rime, c’est dans la bonne tradition des amours chères aux « Précieuses ridicules » de Molière qui faisaient du commerce amoureux un combat où l’un des deux amants devait aux « pieds » de l’autre finir par déposer les « armes ».
Quant à ce vers de mirliton : « J’aime tes yeux, tes cheveux, ton arôme », là, c’est un peu fort de café ! Arabica et colombien s’entend ! Non, merci, Mme Bruni-Sarkozy peut remballer sa camelote ! Paul Villach
(1) « Tu es ma came
Tu es ma came
Mon toxique ma volupté suprême
Mon rendez-vous chéri et mon abîme
Tu fleuris au plus doux de mon âme
Tu es ma came
Tu es mon genre de délice de programme
Je t’aspire, je t’expire et je me pâme
Je t’attends comme on attend la manne
Tu es ma came
J’aime tes yeux, tes cheveux, ton arôme
Viens donc là que j’te goûte que j’te hume
Tu es mon bel amour mon anagramme
Tu es ma came
Plus mortelle que l’héroïne afghane
Plus dangereux que la blanche colombienne
Tu es ma solution mon doux problème
Tu es ma came
A toi tous mes soupirs mes poèmes
Pour toi toutes mes prières sous la lune
A toi ma disgrâce et ma fortune
Tu es ma came
Quand tu pars c’est l’enfer et ses flammes
Toute ma vie toute ma peau te réclame
On dirait que tu coules dans mes veines
Tu es ma came
Je me sens renaître sous ton charme
Je te veux jusqu’à en vendre l’âme
A tes pieds je dépose mes armes
Tu es ma came »
128 réactions à cet article
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Paraît que Carla aurait un string avec une petite rolesque sur le côté , et quand la petite aiguile est sur le douze en même temps que la grande il est minuit Docteur Villach...
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@ Rocla
Ne pouvant répondre aux arguments que j’avance, vous faites diversion ! Dr Rocla, vous êtes rodé ! Paul Villach -
@ paul villach
Dites nous la verite !!!!
Etes vous amoureux de Carla ??????????????????
" Qui aime bien ,chatie bien " -
@ Jean-Paul
On ne peut rien vous cacher ! Paul Villach
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ça vous gratte voir ?
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Cher Florentin,
Votre jeu de mot est excellent ! Voilà qui donne "du sens" à ce qui n’en a pas ! Paul Villach -
@ L’auteur,
Merci Paul, j’ai passé un agréable moment en lisant votre billet (en fait j’ai bien ri).
J’aime beaucoup cette tartuferie des média qui consiste à nous présenter comme géniales des chansons qui ne brillent ni par la musique ni par les paroles. Notre amie Carla se contente de refaire en moi bien son premier album mais sans doute Louis Bertignac est-il plus doué pour la chanson que notre président.
A la fin, on aura finalement prouvé ce qu’on savait déjà, c’est que même avec un bon programme marketing il n’est pas facile de vendre des telles nullités. La polémique sur le chiffre des ventes est assez révélatrice à ce sujet.-
@ Linda
Quand il n’y a plus de borne, il n’y a plus de limite, disait... quelqu’un d’autre que le sapeur Camembert !
Vous aurez remarqué qu’on ne trouve aucune analyse de ces fadaises de Mme Bruni-Sarkozy ! Qu’elle avilissement des médias ! Paul Villach -
Des coups à casser sa came !
.....Tout juste s’agit-il d’une rengaine répétitive discordante susurrée sur des paroles d’une consternante indigence, entremêlées de marmonnements enroués.
A quoi ça me fait penser ? Va savoir Charles !-
j’profite de l’occasion
carla on voudrait faire un karaoké avec une de tes chansons,mais him comment dirai-je,ont comprend rien à s’ke tu chante
tu pourrais mettre le texte d’tes chansons dans l’emballage ?
ha bon !! toi non plus tu comprend rien à s’ke tu chantes ?
bon ben j’ai rien dit-
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Oui enfin Jacob, Carla c’était la gauche Beluga. Gauche auto-proclamée en plus
Fifille de grand bourgeois, manequin, millionaire, ses potes de gauches elle devait les rencontrer dans les salons luxueux de Paris
Ensuite, épouser Sarko, ça vous fait forcément mordre sur la droite ..... ses psuedo valeurs de gauche devaient être surtout à l’opposée du conservatisme des moeurs et pas en phase avec la lutte des classes -
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N’a t-elle pas tâtée la manne de Fabius ?
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Fabius de gauche ? Et pourquoi pas Giscard tant qu’on y est ? N’importe quoi.
Bruni (ainsi que son Mari marri), aussi bien physiquement que musicalement et vocalement, est un "machin" sans nom, même si la chanson française est déjà lamentable
Ses manières de sainte nitouche, son visage cadaveresque et son sourire fourbe, elle qui à ramassé les zobs du monde entier (à droite, à gauche et par derrière), lui donnent des allures de sorcière
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@ Thierry Israël Jacob
Ne faites pas de diversion, s’il vous plaît ! Montrez-moi que les arguments que j’avance, sont infondés ! Ce n’est pas une histoire de droite ou de gauche, mais d’un mannequin qui joue les poètesses et les chanteuses sans être ni l’une ni l’autre sauf pour des thuriféraires qui ont perdu toute dignité ! Paul Villach -
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@ Thierry Israël Jacob
Ne vous méprenez pas ! Je ne m’en prends pas à la personne, mais à une de ces productions qu’elle a choisie elle-même pour symboliser son art à la BBC !
Or, j’ai montré, arguments à l’appui, que cette chanson est pitoyable !
Ce n’est que par ricochet que ses prétentions personnelles en prennent un coup. Mais qu’y puis-je ? Qu’allait-elle faire dans cette galère ? Elle avait de meilleurs atouts quand elle était mannequin (porte-manteau, si vous voulez). Pourquoi cette prétention à vouloir jouer les auteurs-compositeurs , sans en avoir les moyens ? Paul Villach -
Ah mais Juda-le-Traitre-Yacoub-le-Feuj tu restes fidèle à votre réputation de fourbe mais je t’attrappe l’oreille dans le sac : que fais-tu de vos trop méconnus, tu les lâches : "Hatikva, hymne national, les chants des séli’hotes, la paracha et la haftara en chant achkénaze, Chalom lé ben dodi, Âl michkavi be leilot, Kol od balévav pénimah, Néfesh Yéhoudi homiiyah, Oulfa’atey mizra’h kadimah, Ayine létzione tzofiyah. Od lo avdah tikvaténou, Hatikvah bat chénote alpayim, L’hiyote âm ’hofchi bé artzénou, Eretz Tzione v’Yrouchalayim"
C’est vrai que rien qu’à les lire on préfère se défoncer les tympans plutôt que devoir les entendre. Ou écouter Nass-El-Ghiwane par exemple -
J’ai entendu sa chanson... soporiphique. J’avoue que j’avais bien aimé son premier album que j’avais d’ailleurs téléchargé (c’est dire je me suis donné la peine..)
Bref, vu qu’elle est la greluche de Sarkouille le chtarbouille, que cette union apparait tellement contre nature et que leurs exhibitions commencent sérieusement à nous courir sur le haricot, il est inévitable quelle se fasse allumer. Je me demande tout de même si les critiques, souvent violentes et trés blessantes à son égard, ne sont pas en grande partie du aux à priori des TSS vis à vis au clown qui lui deal son arôme à Carla.
D’ailleur Monsieur Villach, vous êtes d’habitude plus fin et plus pertinent dans vos analyses. Là, vous ne laissez pas passer un paragraphe sans une pique saillante, voir insultante. Seriez vous contaminé par la Sarkoïdose vous aussi ?-
@ Gilles
Je suis prêt à répondre des critiques que j’ai réunies. Je vous demande seulement de présenter vos objections pour que je les examine. C’est trop facile de s’en prendre à la personne !
Désolé, le texte de votre égérie est à mes yeux lamentable. J’ai avancé des arguments !
Avancez les vôtres ! Paul Villach -
@ l’auteur
Avez vous deja connu la passion ??l’amour fou ??///
Vous me semblez un peu aigri et si ....moraliste !!!!! -
Tout doux les chevaux ! Dire que Carla Bruni n’a pas de voix c’est alimenter la machine à clichés que vous semblez vouloir enrayer. Si vous pensez que Céline Dion par exemple a une "voix", eh bien j’eus préféré qu’elle n’en eu point sauf que je ne suis pas obligée de l’écouter. Carla Bruni a un timbre unique, qui peut agacer ou charmer, mais toutes les voix n’ont-elles pas la liberté de s’élever, en parlant ou en chantant ? Nous sommes bien sur Agora Vox ?
Quand à faire un lien entre la comparaison amour/drogue et la consommation probable de la chanteuse de drogues dures (mais en poudre, eh oui...) :), c’est oublier que l’amour est effectivement une drogue depuis que l’attachement existe, autant dire depuis la naissance de l’humanité, ou alors c’est tout simplement le signe de ne pas avoir connu l’amour passion soi-même, ou encore le signe d’une blessure d’amour profonde.
Voilà, ça fera 50 € pour la consultation. Allez, sans rancune...
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@ Penultième
Excusez, mais votre consultation sent le charlatanisme ! Paul Villach -
@ Penultième
Carla Bruni ou Céline Dion. Diantre, quel choix de roi vous nous offrez !
Voyez-vous, j’aurais plutôt pensé à autre chose :
http://www.youtube.com/watch?v=jMpUxtAtAPw -
... elle est moins nulle que son jules...
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vous voilà critique musical maintenant.
les défauts que vous trouvez à cette chanteuse et à sa production peut s’appliquer à 90% de la musique de variété qu’on nous sert. des paroles ineptes (qu’on se sent obligé parfois de mettre en anglais pour que le pékin moyen comprenne pas que c’est débile) ; des pseudos rimes pour faire poête, une musique évidemment faite pour passer rapidement dans le cerveau avec une harmonie cellophanée et d’une simplicité élémentaire.
c’est de la variétoche. c’est fait pour combler le vide entre les temps de cerveau disponibles pour la pub.
ça va pas plus loin.
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@ Lapa
Je trouve que ça va drôlement loin, au contraire ! Paul Villach -
Est-ce que tu sais que Carla Bruni se fiche complètement de toi ?
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@ Lyon
Excellente contre-critique d’un fan blessé ! Paul Villach -
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@ Polmeuris
Diversion ! Oui, je reconnais, le réquisitoire est difficile à réfuter, alors, cher Monsieur, on fantasme en projetant ses insuffisances et ses déconvenues. La courtisanerie est pleine de ressources ! Paul Villach -
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@ Polmeuris
Mais de quel débat parlez-vous ? Vous déraisonnez à ciel ouvert ?
Si vous ne savez pas lire, je vous rappelle que cette chanson est nulle parce que
1- L’image centrale est incongrue,
2- d’autres images sont ou vulgaires,
3- ou appelées par la rime,
4- ou appartiennent au fonds traditionnel du roman sentimental de gare.
Si vous voulez faire oeuvre utile, prouvez moi que j’ai tort ! Le reste n’est que diversion. Paul Villach -
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@ Polmeuris
Pourquoi tant d’acrimonie ? Parce que vous n’avez pas un argument à vous mettre sous la dent ?
Rassurez-vous ! Vous êtes un champion de la diversion ! Paul Villach -
@ polmeuris
Vous m’avez fait rire .excellent commentaire .
Allez Paul Villach occupe toi de ta femme ,fais une soiree romantique . Essaie une nouvelle position du kamasutra ,ta femme je veux dire ton epouse est ta came !!!!!! -
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C’est justement parce que vous vous contentez de "machin" au lieu de négocier et coopérer avec les riches pays Arabes pétroliers qui vous entourent (ou vous encerclent...) que vous risquez bien vite de devoir être de nouveau à brèves échéances "les Errants éternels"
Quant à "tous l’égouts et les couleurs", ceux de la villa du Cap Nègre de la famille de Carlita-Bruni-la-médiocre-Barde, c’est son manager/producteur Sarkorama himself qui s’en occupe jusqu’à ce que ça en devienne une puanteur... (voir le Canard du 16/09 : "Sarkozy mobilise l’Etat pour les égouts de belle-maman")
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Franchement : aucun intérêt cet article. Certains rédacteurs plus people de chez people ???
Agoravox devient de plus en plus indigeste.
Il y a tant de problèmes réels, comme "Handicapés et Emploi"
Walter Salens-
@ Walter Salens
On commence à en avoir assez de ces belles âmes qui portent en bandoulière la misère du monde pour museler la liberté d’expression !
Figurez-vous, je vois un lien direct entre la prosternation médiatique devant cette pseudo-artiste et cette misère dont vous vous décrétez l’avocat ! Je suppose que ça vous fait du bien ! C’est déjà ça ! Voilà un miséreux de soulagé ! Paul Villach -
A Monsieur P Villache : j’ai simplement dit que je trouvais votre article peu intéressant. Je n’ai porté aucun jugement sur vous.
Le mépris que vous exprimez à mon égard et mon militantisme bénévole pour la cause des personnes handicapés est blessant. Et venant d’un Président d’une association pour......
Walter Salens - créateur d’une Entreprise Adaptée privée, pérenne depuis 15 ans. -
@ Walter Salens
Je ne vous ai pas fait grief de ne pas juger cet article intéressant. J’ai seulement contesté l’argument que vous avez avancé.
1- Non seulement, il permet de faire diversion comme l’ont fait nombre de prétendus commentateurs, courtisans inconditionnels.
2- Mais si l’on vous suit, les sujets dignes d’intérêt seraient réduit à des causes humantaires dont on sait qu’elles servent surtout ceux qui les mettent en avant. Paul Villach -
Je n’ai pas dit que seules les causes humanitaires seraient intéressantes, j’ai dit : il y a tant de problèmes réels, comme "handicapés et travail".
Vous persistez dans l’insulte à l’égard des militants pour une cause sociale : les handicapés. Je n’en tire aucun profit ; au contraire mon militantisme me coûte du temps et de l’argent.
Je me demande si vs n’êtes pas payés par le site, pour le nourrir jour après jour sur des sujets, majoritairement futiles.
Je me trompe sans doute, mais je n’insulte pas. -
@ Walter Salens
Merci de nous arborer vos breloques de militant désintéressé ! On va finir par le savoir, car vous êtes intéressé à le faire savoir !
On ne comprend donc pas que vous quittiez un instant votre humanitarisme si valorisant pour votre égo en venant perdre votre temps à lire des articles sans intérêt à moins que ce soit pour faire votre publicité ! Paul Villach -
Paul,
Vous lui menez la vie dure à la pauvre Carlita.
Elle qui est obligée de chanter et d’écrire des chansonnettes indigestes, pour subvenir à ses besoins et à ceux de son illustre, mais indigent mari...
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu’un jour sur deux
Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d’y croire
...
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Chère Olga,
Vous êtes plus dure que moi ! Vous parlez d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître...La la la la la la... Avouez que ça a une autre gueule !
Mais j’aimerais que les experts en diversion mettent sur la table des arguments qui sauvent la mise à ce "torchon poétique". Paul Villach -
C’est justement ça qui est insupportable ! La Carlita a sorti ses mièvreries depuis plusieurs semaines les gens n’étant pas dupes n’ont pas tellement acheté ses complaintes. Le matraquage est depuis omniprésent dans les gazettes, les radios, la téloche quasiment tous aux mains des potes du Nain (y compris Canal+) jusqu’à la rendre obscène. La Radio Nationale (Inter) y va jusqu’à co-produire le navet avec le fric du contribuable bien sûr.
Et pendant que Madame brâme ses niaiseries, des millions de Français et de Terriens crèvent la dalle. Et de vrais musiciens ne seront jamais ni entendus ni enregistrés. -
Il ne manquais plus qu’"Olga", notre Ukrainienne d’adoption !
Es-tu au moins une femme ?
Toute la clique de la banlieue parisienne qui rapplique au secours de notre intellectuel de broussaille.
Je cite le CV de l’auteur de cet "article", car il vaut 10 sur 10 :
"Etudes de lettres classiques, d’histoire et.........de sciences politiques (ça nous fait combien d’années d’études supérieures tout ça ? 13 ? 18 ? 32 ?).......... et 34 années d’enseignement dans le secondaire et dans le supérieur (! !!!!!)
Enseignement de quoi, au fait ?
De lettres classiques, d’histoire ou de sciences politiques ?
Et tout ces efforts pour finir sur Agoravox et nous pondre des "articles" sur Carla Bruni !!
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@ Lyon
Bravo pour la diversion ! Mais qu’est-ce que mon CV a à faire ici ?
Il vous permet seulement de ne pas parler des arguments que j’ai avancés dans ma critique ! C’est un peu gros comme ficelle !
Mais je le reconnais, votre cause est difficile, voire perdue ! Difficile de soutenir un fond de cuve ! Paul Villach -
Mon pauvre ami, ton CV prête à sourire, sinon à rire, quand on lit les niaiseries que tu es capable de pondre sur des sujets qui n’interpellent pas d’habitude les grands intellectuels comme toi !!
On est quand même très loin de tes matières de prédilection, dans lesquelles tu excelles sans doute mais tu le caches bien : Les lettres classiques, l’histoire et les sciences politiques.
Alors après Carla Bruni, Madonna peut-être ?
Tu trouves qu’elle chante bien Madonna ? -
Et les ministres de Sarkozette ils ont fait quelles études pour faire de la publicité outrancière ( et illégale) pour le CD affligeant de nullité de Mme la Présidente devant les caméras des TV, comme d’autres s’exhibent aux vitrines ou sur les trottoirs des quartiers chauds de Paris ou d’Amsterdam ?
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Salut mon petit Frédéric.
Excuse du hors-sujet, mais puisque je te tiens je voudrais te demander un petit service : tu pourrais pas expliquer à tes petits copains néo-nazis qui taguent les écoles et saccagent les carrés musulmans ta petite histoire du "mufti de Jérusalem", visiblement ils ont pas l’information.
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@ Lyon
Ne quel droit me tutoyez-vous ?
Cherchez plutôt des arguments pour vous prosterner devant "Tu es ma came" ! Paul Villach -
@frédo
Vous n’aimez pas l’ukrainienne ?
Vous préférez l’afghane, ou alors la colombienne ? -
@
Je vous renvoie à un article récent que j’ai publié sur Madonna quand elle s’est produite à Nice. J’en dis le plus grand bien ! Allez voir ! Après vous pourrez parler ! PV -
PV ?
Vous avez publé récemment un article sur Madonna et nous on le savait pas ?
On se rerouve tout lésé là ,
Une supposition PV , si Madonna était mariée à Sarkoza Nicoli que nous auriez-vous dit là dans l’ article ?
Chaleureusement ...
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@ Rocla
Vous montez dans mon estime ! Toujours pas un argument pour la prosternation devant les fadaises de votre idole ? Paul Villach -
Cher Paul ,
Là j’ ai vaguement l’ impression que vous êtes un peu comment dire , j ’ ’trouve pas le mot , au fait que voulez-vous démontrer avec votre billet ?
Que vous n’ aimez pas Carla Bruni ? c ’est votre droit
Que vous n’ aimez pas ses chansons ? c ’est votre droit
Que vous aimez Madonna ? c ’est votre droit
Par exemple moi j’ aime pas les haricots verts , je suis content de pas les aimer sinon je les mangerai et comme je les aime pas ça tombe bien .
Si vous n’ aimez pas Carla ne la regardez pas
Si vous n’ aimez pas ses chansons ne les écoutez pas
Etc ....
Perso je trouve qu’ elle est plutôt jolie Carla , chacun ses goûts non ?
Par contre je vous trouve stupide de parler de culture à mon encontre , je n’ ai pas passé ma vie à être payé à la fin du mois par l’ EN et à l’ étaler ici comme quelqun qui voudrait se rassurer , ni écrit aucun bouquin sur rien , vous et votre bande de gagne-petits émolués mensuellement me faites beaucoup rire avec vos condescendantes façons de vous exprimer .
J’ ai fait plein de trucs dans ma vie qui me remplissent la tête , me suis promené dans mon pays pendant trente ans en vivant la plupart du temps dans mon camion . Parlé à de milliers de gens différents et d’ ethnies diverses .
Tiens aujourd’hui j’ ai acheté quatre bouquins entre autre un dictionnaire de la Bêtise de Claude Gagnière , il est absolument superbe .
Que voulez-vous prouver avec votre mot culture et fatuité ? Auriez-vous comme l’ impression d’ être très intelligent à vous exprimer de la sorte ?
Quelqun de très cultivé ne tire pas , comme vous des balles à blanc .
Très cher Paul je vous souhaite le bonsoir .
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Ca y est on y est :le tutoiement le vouvoiement .Style nous n’aons pas garde les cochons ensemble .
On sait maintenant qui est mon pote Paulo !!!!!
Un fonctionnaire bourgeois frustre qui aimerait bien avoir une maitresse .
. -
@ Jean-Paul
Quelle perspicacité ! Paul Villach -
Sur la rolesque de Carla au troisième top il sera 20h11 minutes et 43 secondes ...
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Vous savez, Carla s’en fiche complètement des secondes, des minutes aussi d’ailleurs, et les heures c’est pas trop son truc...
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@ Rocla
Alors toujours pas un argument ? La cause est perdue ? Je le crois, en effet ! Tant de fatuité dans l’inculture, on a rarement vu ça ! Paul Villach -
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@ Polmeuris
Désolé, un commentateur présente des arguments ! Comme vous n’en présentez pas, vous n’êtes pas un commentateur ! Paul Villach -
Olga ,
Faut savoir lire entre les minutes ... -
Bonsoir Constant,
Vous me parlez du commentaire avec le lien pointant vers "with or without you" ? (ça ne peut-être que celui-là, le précédent est passé à la trappe...). Magnifique chanson...Merci...
J’ai dû rater votre second degré, parce que je ne vois pas bien ce que j’aurais pu trouver malsain dans ce commentaire. Je voulais vous répondre ce matin, mais je me suis embarquée avec .......... et j’ai abandonné la place (quitté le navire, devrais-je dire) dans la foulée.
A plus tard... -
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@ Polmeuris
Dans votre tribu, on tutoie les gens qu’on ne connais pas ?
D’accord ! Alors devine qui a écrit : "Viens donc là que j’te goûte que j’te hume"
Minable ! Paul Villach
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Constant Danslayreur,
Bonjour cher ami. Si d’aventure tu repasses par ici, j’aimerais m’entretenir avec toi d’un sujet qui ne risque pas de passionner les lecteurs AV. Si tu es d’accord, un petit mail de ta part serait bienvenu. Mon adresse est sur ma fiche rédacteur.
Merci et bonne journée.
BMD
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@Cap’tain
Vous pensez qu’elle perdrait des précieuses secondes, en essayant de lire entre les minutes ? -
Olga ,
En réalité je pense que Carla est une jolie cocote-minute , alors que Villach un triste coco-second... -
Popol ,
tic-tac tic-tac ...
Popol ,
Rien n’ est plus dangereux qu’ une idée quand on en a qu’ une ....
Popol
Salut Popol ...-
une autre rune autre :
je plains les gens petits , ils sont les derniers à savoir qu’ il pleut ...
Popol si vous êtes cultivé c ’est de qui la phrase la haut ? -
@ Rocla
Vous a-t-on dit que vous êtiez un comique ?
Alors toujours pas un argument pour se prosterner devant ce torchon poétique ? Paul Villach -
Putain mais c’est pourtant simple mon pote Paulo ne veut pas qu’on le tutoie .A la maison il vouvoie sa chere epouse .Il faut respecter ,merde !!!!
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Popol , il n’ existe pas d’ argument contre la mauvaise foi ...
Ca me va , comique j’ aime mieux que casse-bonbon ( z’avez-vu comme je choisis bien mes mots ?)
Cordialement , Paul Villach-
Décidement,vous le gocho fonctionnaire,vous devenez encore plus réac que Lepen par cet article
Les téléspectateurs,dont je fais parti n’ont pas votre vision réductrice d’une artiste qui ,avant de rencontrer le Président était adulé chez vos maitres de "pensée"
Cela n’étonnera personne de savoir que les extrèmistes de gauches sont les nouveaux fascistes
Votre article est digne de ceux publier dans la presse de collaboration sous Pétain
AGORAVOX est vraiment tombé bien bas !-
@ Lerma
Où sont vos arguments ? Des attaques personnelles ? C’est tout ce que vous savez faire ? Paul Villach -
Lerma n’a pas totalement tort. Le vent a tourné pour elle depuis qu’elle est passée à l’ennemi. Mais elle n’est pas la seule à gauche, non. L’amour sûrement ?
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A quand la prochaine chanson de Carla signee Paul Villach ??
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@ Sébastien
Vous êtes au niveau de ces autres commentaires qui n’ont pas été capables d’avancer un seul argument pour contrer les miens ! Minable ! Paul Villach -
Insulter les personnes qui ont eu le courage de lire jusqu’au bout un article indigeste et puant la satisfaction est legerement hallucinant...
Et je vais vous dire pourquoi je ne vais pas debattre avec vous. Deja le sujet est chiant. Mais en plus Villach, je n’ai jamais lu un seul de vos articles ou vous critiquiez positivement quelque chose. Vous passez votre temps a cracher sur tout ce que vous pouvez. Vous avez un ego demesure et etes un perpetuel insatisfait.
Allez, je vous laisse vous masturber sur les textes de Carla... -
@ Sébastien
Et moi je vous laisse à vos hallucinations ! Paul Villach -
@Paul Villach
Heureusement que vous êtes là pour nous décripter à nous les beaufs,ce que vous êtes le seul à comprendre !
Dans votre article,il n’y a aucunes idées politiques mais que des attaques sournoises rampantes sur des personnes et cela ne sent pas très bon !
Mais je suis pas le seul a avoir fait ce constat
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@ Lerma
Je n’aurais pas osé. Mais puisque vous le dites vous-mêmes de vous-mêmes, je ne veux pas vous contrarier et veux bien croire que vous faites partie des beaufs incapables de sortir un argument pour contrer ceux que j’ai exposés ! Paul Villach -
Très pointu, très drôle. Bravo Monsieur Paul Villach. Avec Walpole, vous auriez pu faire un duo très apprécié. Walpole, lui, avait décortiqué l’émission avec Mimi Drucker du dimanche 7 septembre et l’article est toujours consultable sur le site http://www.pensezbibi.com avec pour titre Douce Carla et gentil Mimi.
Un extrait :
"Puis vint le Dimanche tant attendu, tant regardé. Et à la quatrième chanson, ce discours de vérité, cette réplique indiscutable : « Ma Jeunesse ? Elle ressemblait à celle de Tout le Monde ». Dans la jolie bouche de Carla, ce « tout le monde » résonnait en un étrange écho. Il est vrai que dans son Monde, on ne connaît ni le Tiers-Monde, ni le QuartMonde mais uniquement le beau Monde, le Monde du Beau, le Monde tout court, quoi !
En passant, Michel parla de la Culture musicale incroyable de Carla. « Elle connaît le répertoire de Léo Ferré en entier ». A la rescousse, Julien Clerc un peu vieillissant, confirmera. Walpole aurait trouvé très amusant de demander à notre Ex-mannequin de nous susurrer de sa voix légèrement voilée... « Les Temps sont difficiles ». Dommage.
Le Spectacle avait commencé, lui, par l’évocation de la figure du Marin (« Le Salut du Marin »). Walpole naïvement aurait pensé que Carla allait évoquer le vilain marin croisé au Guilvinec qui tanguait à gauche mais non, hélas non, la chansonnette était dédiée au frérot. Mais la chose la plus touchante fut cet aveu de Carla en admiration devant Barbara. Une filiation entre la Dame Brune et la Dame des Temps présents ? Pourquoi pas mais Walpole grimaça. A admirer une femme admirable, à répéter cette admiration, à la chanter sur tous les toits et les écrans, Walpole se prend comme un doute. Car Carla, si férue de Psychanalyse, aurait dû savoir qu’on aime aussi l’autre pour la Gloire qu’il y a à l’aimer. A admirer l’autre, on devient à peu de frais, à bons comptes, soi-même admirable, soi-même sujet à admirer. Carla modeste ? Walpole fronce les sourcils et fait la moue.
Quant à Little Nikos, il ne sera évoqué que par l’expression « Mon mari ». Une seule fois, elle échappera ce « Nicolas » qui intervint lorsqu’elle avoua avoir été quelque peu naïve au début de son travail de Représentation devant les médias. Pardonnons la : « J’étais amoureuse » chantonne t-elle.
Walpole aurait tant voulu que la soirée se prolonge, que la conversation dure toute la nuit. Passionnant fut ce passage où Carla évoqua son mari. Que fait-elle lorsque son Little Nikos « blessé partout mais qui se relève vite », part en guerre (en guerre extérieure en Afghanistan, en guerre contre le PS, en guerre intestine) ? Eh bien, Carla prend l’habituel rôle dévolu aux Femmes de Héros : celui de veiller au repos du Guerrier (surtout le week-end).
Qu’elle sache que Walpole souhaite très fort l’envol de son CD (initiales prédestinées de Carla : CBS !). Car la date du dimanche 7 septembre marque le décollage des ventes de son fabuleux album ( « envol », répété quatre fois par le gentil et si serviable Michel pendant l’émission). Un album dont on écoutera onze extraits de chansons.
Entre Mère Térésa et Jackie Kennedy, Carla fut Reine de ce soir-là et méditons sa merveilleuse envolée philosophique qui termina l’entretien avec le généreux Michel : « Michel, il faut avoir confiance dans l’Humanité ».
Walpole (http://www.pensezbibi.com)-
Désolé.. Monsieur Paul est au lit.. Il tête son pouce ,comme le roi Jean, avant de s’endormir.Par moment on l’entend marmonner : Rocla montrez moi vos arguments..... hummmmmmmmmph.... Lyon idem... ouinnnnggg.... vos argum..... Lerm......
Chutttttt, il vous répondra demain. D’ici là veuillez préparer vos arguments. A tout hasard transmettre à : système "Morice", souvent disponible sur tout fil d’AV.-
Drole !!!!
En résumé ,ce fil m’aura bien fait rire .
Merci ,Monsieur Villach ,grace à vous ,je ne serai pas morte idiote . -
@ Grangeoisi
On voudrait un exemple du dessèchement cérébral provoqué par la courtisanerie, qu’on ne trouverait pas mieux ! Quelle science de la diversion ! Paul Villach -
Cher Paul Villach
La critique la plus subtilement vacharde outre-manche est celle du Times :
Je vous en cite le passage le plus hilarant :
"Comme si de rien n’était may be the best album ever made by the wife of a head of state. Even if the only other contender in the field hadn’t been the 1989 record that Imelda Marcos made of her husband’s favourite love songs... "
Je traduis pour les non anglophones :
" Comme si de rien n’était " est peut-être le meilleur album jamais fait par la femme d’un chef d’état . Même si le seul adversaire dans le domaine n’ait été le disque réalisé en 1989 par Imelda Marcos avec les chansons d’amour préférées de son mari ..."
Ah, si les anglais n’existaient pas , il faudrait les inventer , rien que pour cet humour tellement ... anglais !
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@ Doctory
les anglais ont l’art de résumer en quelques traits d’humour vachard -
Cher Docdory
Quelle vacherie avec l’air de ne pas y toucher ! Quel art, l’humour anglais ! Paul Villach -
Paul, j’ai lu relu le texte avec l’idée de trouver des contre-arguments à vos arguments. Ce que ne parviennent pas à faire vos détracteurs.
Eh bien, je dois avouer : je n’ai rien trouvé. Comme eux.
Je n’ai pourtant rien contre les chansons légères si elles sont agréables, même pas à écouter, mais à entendre.
Mais là... Non ce n’est pas agréable à entendre. Ce texte est plus que médiocre. Mais pire : il est d’une vulgarité qui cadre mal avec l’image de poupée de porcelaine dont on ne sait pas très bien qui tire les ficelles.
Quant à la voix, elle a toujours été faible, mais, bon, pourquoi pas ? Mais dans le premier album elle était au moins harmonieuse, et il y avait un certain humour dans les paroles.
Ces deux qualités : harmonie et humour, sont totalement absentes de cet album. Sa voix est devenue rocailleuse, inégale.
Avant je la trouvais plutôt sympa. Maintenant elle me met mal à l’aise.
Elle apparaît tellement figée et convenue, sans plus aucun charme ni humour. Ca me donne envie de la pincer pour la réveiller. Elle fait l’impression d’un mannequin devant présenter des robes en carton qui l’empêchent de bouger, mais qui doit cependant faire bonne figure dans le défilé.
Je ne sais pas si cette femme se dope à Sarko ou à autre chose, mais pour le trouver "beau et calme" comme elle l’a dit, c’est qu’elle prend quelque chose.
Mais ne me dites pas qu’elle est heureuse et épanouie.-
@ Calmos
Nouvelle impasse de diversion ! Bravo ! Et toujours pas un argument à se mettre sous la dent ! Paul Villach -
Pourquoi est-ce que personne ne parle plus de la photo de CBS sur le toit de l’Élysée, photo publié dans la presse people étatsunienne pour promouvoir son factum ? Même les gens de l’UMP s’en étaient touvés « gênés ». Les silences de la presse sont de plus en plus éloquents et révèlent la main-mise du pouvoir sur les médias. CBS ne mérite « ni cet éxcès d’honneur ni cette indignité » ; Il suffit de l’ignorer.
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Monsieur Paul s’est réveillé de méchante humeur ce matin. Toute cette "fronde" contre lui...
Fi ! Presque obligé , en effet, de faire des remarques à la "Morice". D’ici que nazillon pointe ... ya pas loin !
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Pas grave La Bulle, la ploutocratie malveillante de ce site ne passera pas !-
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Villach , encore un petit effort et vous êtes aussi bête que Morice ....
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Tassepé...
oui, c’est nul, je sais , m’en fous !-
Avant on avait Reine et Grand Camée... le Carmélite
Maintenant on a Nicolas et sa Carla camée !! la camée élite...
Les bijoux ne sont plus les mèmes mais j’ai bien peur que la nouveauté et la poudre retombe vite en en poussière...-
c’est pas d’sa faute au pauvre Nicolas elle se poudre tellement sa tellement belle, tellement lumineuse Carla, que quand il saute pour lui faire des bisous, y’ sramasse plein de poudre dans les naseaux, le pauvre damoiseau !!
D’ou son état plutot psycho-tique tocs et les différentes mimiques qui s’accentuent quand on se poudre trop le nez !! -
J’ai signalé les deux posts de Christoff comme abus.
Ils contiennent en effet, à mon humble avis, une insinuation calomnieuse tendant à présenter l’épouse du Président de la République comme une adepte de la cocaïne.
D’une façon générale le site d’Agoravox devrait faire plus attention à ce qui est publié ici sous sa responsabilité. Les insultes les plus grossières, les calomnies, les attaques personnelles, sont devenues habituelles sur le site.
Et il sera difficile de faire croire que trainer les personnalités politiques, ainsi que leurs épouses (! ?) dans la boue peut tenir lieu de débat politique dans un pays démocratiques comme le notre.
Il est extrèmement fâcheux qu’il puisse se trouver en France des gens qui n’ont rien compris aux règles du débat démocratique, qui doit être un débat d’idée. Peut-être s’agit-il de gens arrivés chez nous récemment en provenance de pays qui n’ont pas les mêmes traditions démocratiques que le nôtre.
C’est facheux, mais sans doute n’est-on pas obligé de les laisser répandre leurs moeurs particulières chez nous, car il s’agirait alors d’une terrible régression.
Agoravox a un besoin urgent de modération.-
monsieur l’hypocrite censeur lisez un peu et vous verrez que ces ex mélangeaient la poudre en choeur...
monsieur Lyon s’il faut me censurer alors vous et vos propos raciste et pro sioniste il faut vous envoyer direct en enfer l’enfer chrétien ou vous étes au dernier cercle des menteurs et des démago !! -
Franchement, je ne suis pas spécialement fan de Carla Bruni, mais je me demande comment on peut se permettre de croire disposer "d’arguments" et de "critères" pour juger une chanson !
L’art n’est pas une science ; l’art musical pas plus qu’un autre, de même que celui de la chanson.
Déjà isoler le texte d’une chanson, c’est comme procéder à une dissection : le sujet est déjà mort.
Une chanson, c’est une alliance subtile, entre un texte et une musique ; une harmonie entre les deux : on ne peut analyser l’un sans l’autre.
Ensuite, le jugement sur les images, bof...
Cette chanson n’a certainement rien d’exceptionnel, mais elle ne mérite ni tant d’honneur, ni tant d’indignité.
Le parallelle entre l’amour et l’addiction à une drogue a déjà été fait de nombreuses fois, en chanson ; il n’est pas moins pertinent qu’un autre ; le tout est de savoir comment il est évoqué et traité.
Ici, de façon un peu provoc, mais bon ; pas de quoi appeler les ligues de vertu, ni évoquer les mannes de Sade...
Ensuite, pour ce qui est de la voix, celle de Carla Bruni est ce qu’elle est ; suffisante pour être reconnaissable, audible, et pour pouvoir chanter.
Le volume, l’étendue, la tessiture n’y font rien ; nous ne sommes pas en art lyrique, mais dans la chanson populaire.
Bref, je trouve cet article et cette critique sans intérêt.
Si on veut critiquer Carla Bruni ; ce ne sont pas les angles d’attaque qui manquent (notamment, sa fascination du pouvoir) ; l’attaquer sur sa voix ou ses chansons me parait celui le moins opportun.
Ce n’est qu’un disque de varietoche ; ça plait ou ça ne plait pas ; pas de quoi en faire une thèse.-
@ Sisyphe
À la différence des courtisans inconditionnels qui ont vu forcément dans cet article un crime de lèse-majesté, et qui, faute de pouvoir le réfuter, s’en sont pris lamentablement à la personne de l’auteur, vous, au moins, vous avancez des arguments. Et je vous en remercie.
1- L’art n’est pas une science, dites-vous ! Qui le conteste ? Mais ce truisme n’est brandi que pour dénier tout droit à une critique rationnelle de l’art. On sait à quelle dérive insensée cela a mené : le tableau blanc ! Je vous renvoie à la pièce sublime de Yasmina Réza, « ART » (1994), jouée par Pierre Arditi, Pierre Vannek et Fabrice Luchini. J’y fais une longue référence dans un article paru sur Agoravox. Si ça vous intéresse, vous pouvez vous y reporter.
2- Vous contestez ensuite le droit d’isoler un texte de sa musique dans une chanson. Je ne vois pas pourquoi il serait interdit de l’examiner à part. Au nom de quoi ? Vous prétendez que c’est au nom d’ une « alliance subtile ». C’est surtout votre ruse qui est « subtile » : elle vise à préserver le malheureux texte de toute critique. Mais, je vous l’accorde, dans le cas présent, le bruitage qui accompagne les paroles ne leur est pas supérieur : leur alliance est parfaite. Sauf à appeler musique un simple bruitage, et peinture, un tableau blanc, et par complaisance, à renoncer à appeler "un chat, un chat et Raulet un fripon" !
3- Parmi les arguments que j’ai moi-même présentés, vous en contestez deux :
- Je prétends avec le « Times » que Mme Bruni-Sarkozy n’a pas de voix. C’est le moins qu’on puisse dire. C’est assez décourageant pour les artistes qui en ont une et qui, faute d’avoir eu une notoriété de mannequin ou de joueur de tennis, ne se verront jamais offrir la moindre chance d’être diffusés.
Votre goût de la tautologie est révélateur : « la voix de Carla Bruni est ce qu’elle est » ! Bravo ! Personne ne vous dira le contraire. Mais la tautologie permet « subtilement » de faire admettre l’inacceptable qu’on se garde de définir. Vous vous dispensez ainsi d’examiner le filet vocal insignifiant de Mme Bruni-Sarkozy qui, mannequin, a cru pouvoir jouer de sa notoriété pour oser se lancer dans une carrière de chanteuse. Que d’autres n’aient pas davantage de voix, ne justifie pas plus cette prétention à chanter.
- Des arguments que j’ai développés pour critiquer le texte lui-même, vous n’en examinez qu’un seul : l’image incongrue qui assimile un être aimé à « la came » ! Pas innocent, quand même, l’usage de cet argot du milieu !
Que l’image ait été déjà maintes fois utilisée, ne valide pas pour autant sa pertinence. L’euphémisme sommaire que vous employez pour excuser complaisamment son utilisation par Mme Bruni-Sarkozy est un peu court : « Ici, de façon un peu provoc, mais bon ! » Non, ce n’est pas bon !
Surtout, vous ne dites rien de l’objection que je soulève : l’auteur reste l’épouse du président de la République française et, à ce titre, soumise à un certain devoir de réserve.
- J’observe que les autres arguments vous laissent sans voix, comme celle de Mme Bruni-Sarkozy : 1- images vulgaires à la Catherine Millet, 2- images appelées par la rime sans rime ni raison, 3- image saugrenue de « la manne », 4- images tirées des romans sentimentaux de gare, 5- paradoxes éculés ou abscons, 6- conception de l’amour chère aux Précieuses ridicules de Molière, 7- vers de mirliton…
Voilà les raisons pour lesquelle je trouve ce texte pitoyable. Écrire expose. Sauf courtisanerie de rigueur, disposer d’un statut social particulier n’est pas un argument d’autorité qui permette d’échapper à la critique.
4- Il semble enfin que votre point de vue repose sur un présupposé contestable : « ça plaît ou ça ne plaît pas », dites-vous ! Autrement dit, « des goûts et des couleurs on ne discute pas ».
Je ne partage pas ce point de vue. Car tous les goûts ne se valent pas ! Il est sûr qu’en pratiquant cette intimidation, on ne risque pas de confronter les arguments. Cette égalisation des opinions jette un interdit qui limite la liberté d’expression, sème la confusion dans les esprits, permet à la médiocrité de prospérer, et aux imposteurs de faire fortune.
5- Enfin vous partez d’un préjugé gratuit que vous m’imputez à tort : « Si on veut critiquer Carla Bruni, dites-vous, ce ne sont pas les angles d’attaque qui manquent (notamment, sa fascination du pouvoir) ; l’attaquer sur sa voix ou ses chansons me parait celui le moins opportun. »
Mais , ce n’est pas le sujet ! Je n’ai eu nul dessein d’attaquer Mme Bruni-Sarkozy ! C’est tout de même singulier, ce glissement qui va du texte à l’auteur, pour disqualifier la critique du texte soupçonnée d’entrée d’un a priori partisan !
Vous lui prêtez une "fascination du pouvoir" qui vous indispose. C’est votre problème ! Faites en un article si vous voulez. En ce qui me concerne, j’ai seulement prétendu analyser un texte, seulement un texte (avec musique et voix) en présentant des arguments, puisque cette dame l’a jugé digne d’être soumis à un public. Je n’ai pas votre parti-pris. Paul Villach
-
Je me répète, Villach, mais vos "arguments" sonnent creux.
Je n’ai donc pas pris la peine d’y répondre point par point, mais j’ai simplement signalé qu’on n’analyse pas une chanson come on pourrait le faire d’un seul texte.
Que le texte ne soit pas d’une grande qualité littéraire, pas besoin d’avoir épuisé les bibliothèques pour s’en apercevoir, mais ce n’est que de la chanson.
Les jugements que vous portez sur la musique sont totalement subjectifs ; et, même si je peux les partager, ça ne leur donne aucune légitimité.
Pour la voix, je maintiens : elle est suffisamment personnelle, reconnaissable et audible, pour lui permettre de chanter.
Bref, je ne vois pas l’intérêt d’une analyse critique d’une telle chanson, fut-elle de et par Carla Bruni.
D’ailleurs, si elle avait été d’une autre chanteuse, vous ne l’auriez pas mentionnée.
Il s’agit donc bien d’un article et d’une critique de la chanson de la femme du président de la république ; attachée à la "fonction", plus qu’à la chanson elle-même.
Et donc, je disais que, de ce point de vue, il y aurait bien d’autres angles d’attaque à dénoncer ; notamment la surexposition médiatique dont elle fait l’objet, ses permanentes minauderies, son irrésistible attrait pour le pouvoir (sous toutes ses formes : cf tous ses anciens amants), l’utilisation excessive d’un érotisme de pacotille dans sa manière de chanter, l’abus de sa position privilégiée dans la promotion de son disque, etc...
Pour le reste, je me répète, c’est que de la variétoche ; ni plus, ni moins : en publiant un article dessus, vous contribuez à lui accorder une importance qu’elle est loin d’avoir ; vous alimentez le buzz, et allez donc à l’inverse de ce que vous êtes censé dénoncer.
Enfin, bon : c’est vous qui voyez : moi, je n’ai fait que donner mon avis. -
Je crois que Sisyphe vient de gagner une magnifique Rolesque modèle " 1789 " poinçonnée or 12 marats incrustée diamant du Poitou pour son joyau post de 13h32 .
Sera livrée pae les établissements P.Villach transports discrets .
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@ l’auteur
Vous dire en premier lieu à quel point il est usant de constater que lorsque vous répondez à qui n’aurait pas l’intelligence d’abonder dans votre sens le mépris fleurit ("beauf", "minable", etc.).
En ce qui concerne cet article, je m’étonne (comme d’autres précédemment) de la façon dont vous jugez une chanson. Il n’y a pas que la Grande littérature pour illuminer la vie, et la p’tite ritournelle du quotidien a une place importante dans le lieu qui est le sien et n’appelle pas nécessairement de grandes analyses avec un ton si urgent... Que l’épisode "Carla et moi on s’aime" ait été et continue d’être usant, voire dangereux pour notre vie démocratique tant il sert et a servi à masquer les problèmes, voire à les excuser, je ne le nie pas, et fais partie de ceux que cela énerve. Je fais également partie de ceux qui ne trouvent pas que cet album de Carla Bruni soit une réussite, loin de là. Mais je m’étonne du ton que vous employez pour le critiquer, avec des "arguments" que je trouve parfois malhonnêtes.
Vous écrivez par exemple : "une élégante observation clinique d’une sorte de rut porcin : « Je t’aspire, je t’expire et je me pâme » ou encore « Viens donc là que j’te goûte que j’te hume » ! " et je m’esclaffe en songeant que cette analyse en dit long sur votre conception de l’amour charnel ! Le verbe "expirer" fait, comme vous l’avez mentionné, sans doute partie des mots qui ont été appelés par la sonorité, puisqu’il reprend celles du verbe "aspirer". (Entre parenthèses : qu’un mot soit appelé par une sonorité n’a rien de honteux, c’est une des caractéristiques de l’écriture poétique il me semble...) Et si cela vous évoque peut-être la fellation, je maintiens que le qualificatif de "porcin" en dit plus long sur vos représentations que sur quoi que ce soit d’autre... Ce n’est peut-être pas le plus beau vers qui soit, mais enfin il n’y a pas là de quoi fouetter un chat.
Quant aux critiques que vous faites sur la façon dont ce texte joue sur des oppositions, plutôt que les "précieuses" de Molière qui me semblent viser autre chose que ce que vous expliquez ici d’ailleurs, elles me rappellent certaines poésies de Louise Labé ou de Pétrarque. "Je me brûle et me noie", etc. C’est un motif courant et fort usité en poésie française, que l’on nomme donc "cliché", mais ce n’est pas parce que ce procédé est un "cliché" qu’il en est pour autant totalement dénué d’intérêt. Je précise, pour m’éviter quelques remarques acerbes de votre part, que je ne considère pas ce texte comme l’égal de ce que Louise Labé (encore que je ne mette pas tous ses textes au même niveau) a pu écrire, mais je ne fais que souligner ici à quel point votre analyse pourrait tout à fait s’appliquer à certains textes que l’on considère comme "de belle langue". Le "Quand tu pars c’est l’enfer et ses flammes", je ne le trouve personnellement pas si ridicule... N’ ayant qu’un infini respect pour les émois des adolescents, ce paradoxe que vous citez ("tu es ma solution mon doux problème") ne me semble pas méprisable du tout, justement parce que la chanson populaire est une forme de poésie à part, une poésie plus quotidienne peut-être, mais qui touche elle aussi grâce aux mots, et sans la permission tacite des élites littéraires. Il y a là quelque chose qui échappe à ce pouvoir lettré et qui me fera toujours sourire. Passons...
Le point le plus étrange dans cette analyse reste à mes yeux le fait que la comparaison entre l’amour et la drogue puisse vous choquer... Je ne trouve pas que cela soit habilement rédigé ici, encore une fois, mais si c’est là un de vos arguments "choc", il me semble très faible. C’est un cliché là encore, et une vision de l’amour qui ne choque en outre pas grand monde (je serais tentée de dire que cela me rassure sur les capacités d’émoi de nos contemporains).
Si l’on regarde de près chaque chanson de ceux qui semblent trouver grâce à vos yeux (Aznavour, etc) il doit s’en trouver de plus banales encore, de plus étonnantes, et plus alambiquées que celle-ci. Il est très facile de tirer à boulets rouges sur un seul texte, qui plus est de Carla Bruni en ce moment... Un texte "facile" pour l’analyse littéraire peut compter bien d’autres beautés. Cela n’est pas un critère efficient pour juger d’une chanson.
Pour ma part, et bien que n’appréciant pas cet album, ni les interventions télévisées de la première dame de France, je m’applique à rester cohérente. J’ai le premier album de carla Bruni, et la chanson "le plus beau du quartier", qui m’a poussée à l’acheter, reste à mes yeux un beau texte et une ritournelle habile, fine. Si elle n’a pas réussi tous ses textes, celui-ci l’est à mes yeux.
Elle n’a peut-être pas une voix franchement intéressante, et sa façon de sussurrer tourne au procédé, mais celle-ci lui a néanmoins permis de réussir un beau premier album, d’interpréter joliment une chanson avec Jean-Louis Murat, alors s’il fallait critiquer, je critiquerais la façon dont elle en joue à outrance désormais (notamment à la télé), et non la voix en elle-même, puisque personne ou presque ne songerait à le faire avec la voix de Jane Birkin.
Bref, cette critique me semble tomber à plat, car il y a plus important à critiquer dans le rapport entre Carla Bruni et le pouvoir (puisque vous esquissez ce thème), et qu’en outre la façon dont vous critiquez une chanson populaire qui n’a jamais prétendu être publiée dans la Pléiade me semble outrancière.
-
@ Anka
Puisque vous avez pris la peine de présenter des arguments, contrairement à ces courtisans grossiers qui se sont déchaînés sans en avancer un seul, avec l’injure à la bouche, je vous réponds volontiers.
1- Votre premier grief n’est pas fondé si vous replacer les mots « beauf » et « minable » dans le contexte des invectives dont j’ai fait l’objet, dans ce fil, de la part de gens qui ne se respectent même pas pour écrire des insanités.
2- Pour le reste, votre attitude est celle d’une compréhension que je juge complaisante envers un texte d’une particulière platitude. J’en ai avancé les raisons dans mon article. Vous, vous trouvez du goût aux clichés, je ne vous le conteste pas. Mais moi, non ! C’est ce qui nous différencie. Il est bon que cela soit dit et qu’on ne prétexte pas que « des goût et des couleurs on ne discute pas » pour faire croire à une égalisation des idées.
3- Que vous trouviez que cet article me révèle, quelle surprise ! Bien entendu tout texte révèle son auteur, comme votre commentaire vous révèle. Et je ne vous cache pas que l’érotisme fruste à la Catherine Millet n’est pas ma tasse de thé !
4- Vous faites enfin erreur, comme d’autres. Ce n’est pas la personne de l’auteur qui m’a intéressé dans cet article. Vous paraissez nourrir à son égard des griefs. Cela vous regarde. Je suppose que vous avez des arguments.
En ce qui me concerne, je n’ai eu nulle intention de m’en prendre à la personne. Je me suis contenté de critiquer le texte qu’elle a choisi de faire connaître à la BBC pour la promotion de son album. Je suppose que ce texte lui a semblé emblématique de son album. C’est pitoyable quand on est une simple chanteuse. C’est encore pire quand on est l’épouse du président de la République française. Ce que j’ai entendu à leur sujet dans différent pays européens cet été, ne risque pas de s’améliorer.
5- Pour le reste, je vous renvoie à une réponse assez longue faite un peu plus haut à un autre commentateur qui avançait quelques arguments comme vous et qui prévient vos objections. Paul Villach
-
Villach ,
Votre réfléchisseuse est en panne totale , d’ un côté vous dites ce n’ est pas la personne qui vous intéresse c ’est les paroles de la chanson , deux phrase plus loin vous dites que c ’est encore plus grave vu que Carla est l’ épouse du président .
Faites attention , quand vous marquez dans votre cv d’ avoir été enseignant cette façon ne relève guère le niveau . Avez-vous remarqué qu’ aucun de vos collègues ne s’ est manifesté sur ce fil ? Ont-ils honte d’ appartenir au même corps ?
Bien cordialement .
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Monsieur Villach ,
Pourriez-vous nous expliquer avec de solides arguments pourquoi certaines personnes écoutent plutôt de la musique de jazz que de la musique classique , dans la musique classique plutôt les opéras que les concertos , dans la chanson plutôt les chansons réalistes que le Rap , pourquoi pour les violonistes certains préfèrent Yehudi Menuhin plutôt que David Oistrakh , pourquoi Thomas Dutronc fait un tabac en ce moment avec sa chanson sur Paris alors qu’ il y a d’ autres villes en France que Paris , et en dernier pourquoi vous avez besoin de vous fier à des citations de journaux alors que chacun sait ici que la perfide Albion est .... perfide un peu comme une personne qui hante le site Agoravox avec pour intention raconter des salades avec des mots choisis ? du moins concernant le sujet ci-dessus .
Je pense que dans la vie il n’ est pas grave de se tromper , c ’est plus dur de le reconnaître .
PS
Perso la chanson de Carla " ma came " j’ y trouve rien de génial , mais cela ne me gène pas que d’ autres y trouvent du plaisir .
Par contre pour l’ avoir vu ici et là , ben c ’est une super zesgonde , bien roulée , féminine d’ enfer etc ... et si d’ autres ont un avis différent , tout simplement il leur appartient .
C’ est si dur que çà ?
Bien cordialement cher auteur .
PS
Cela fait trois fois que je mets une formule de politesse à la fin de mes posts .
Cela vous arracherait la gueule de me rendre la politesse , espèce de malotru ?-
Surtout ne réponds pas quand on te pose une question pertinente cher Monsieur Bonnes -Manières villachoises ...
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c’est même à une overdose "bruni" à laquelle les français vont avoir à subir. Je supporte plus cette voix..qui n’en est pas une une notons le et je coupe le média dès que je vois ou entends cette marchande de merde. A+
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on commence a avoir la nausée de constater tout les jours que le pouvoir sert a l’enrichissement du couple royal de sa famille et de sa cour.
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(polmeuris :) "...parce qu’il n’a jamais vu une femme comme ça de toute sa vie"
Je n’ai pas compris : vous voulez dire que la nature ayant doté physiquement la dame de critères de beauté tombant à pic avec l’époque de l’anorexie ou de la morne platitude, outre quelque rectification esthétique, il faudrait tomber raide devant elle ? L’amour est à ce point con ?
A noter qu’à peine 40 ans, la dame se paie un début de culotte de cheval, après le ventre subissant les outrages de la bière. Suis-je cruelle ? Oui, sans doute, en juste rétorsion à ce qui nous est servi en critères obligatoires de "beauté". Accro par amour ? Non, mon brave, accro à l’image. Vaste débat philosophique ET psychiatrique.
Pour le reste, totalement plate, Sarkozy devant se rabattre sur tout ce qui a du répondant en toc ou en vrai, l’est pas difficile le bougre, mais les grosses c’est pour les coulisses, question de prestige à sauvegarder.
Quant au contenu de son cerveau, ou ses cerveaux puisqu’elle semble dotée par attestation d’une capacité rare à les détecter (je cherche toujours comment, et je ne vois pour l’instant dans ma boule de cristal que les excès de la fumette), ses interviews correspondent à ce que l’auteur relève ici : un alignement de poncifs, émanation directe d’un monde de pub devant soulager... les cerveaux. Ceci expliquant probablement cela : le bruit du vide assimilé au cerveau qui pense.
Tout juste bons pour les salons de thé, mondains ou non, seul le décor change, mes concierges k’on-pas-fé-l’école, font aussi bien dans leur loge.
L’angoisse m’étreint chaque fois que je les croise.
Avantage avec Carla : je peux l’éviter.
Bon faudrait qu’elle pense quand même à s’occuper vraiment de l’humanitaire autre qu’elle-même parce que le moi-je (texte cité par l’auteur) semble s’étendre au couple.-
Bien tiens Eve vous seriez la femme idéale pour Villach , ensemble dans les longues soirées d’ hiver devant la cheminée on entendrait " t’ as vu Paul la bouchère a des pieds de cochon , et Paul de répondre , ça doir drôlement être dur pour marcher "
Très gentiment à vous , dans un monde joyeux .-
On sent l’homme de terrain, chez vous Haddock...
Je ne connais pas Monsieur Villach, même pas lu son profil. J’avoue que s’il m’invitait à Disneyland, il n’aurait aucune chance.
Par contre un ch’ti apéro improvisé sur quai, saucisson et rosé, je ne dis pas non, suivi d’une petite soirée entre quatre-zyeux, moi au tricot ou avec un bon livre (la princesse de Clèves ?)... Je vous raconterais pour vous changer de vos jeux de mots pseudo-haddockiens seul devant votre pc.
Il me faudrait plus qu’un dîner arrangé pour m’engager sarkozyquement ; d’autant que je ne traîne aucune célébrité derrière mon popotin ce qui pourrait nuire à la réputation de monmari-à-carla et carla elle-même, je m’en voudrais d’autant que l’une et l’autre ont un carnet bien fourni de célébrités de remplacement. Au suivant, au suivant...
Que c’est triste d’attendre devant la harpe, à humer la came, et les pasta (refroidissant) que je cuisine très bien en plus de la blanquette (citée par Carla pour faire populaire). J’ai l’origine italienne moi aussi mais pas la fibre mèmère du genre Belucci et Bruni faisant glousser les mâles en manque d’estrade.
D’autre part, je n’ai besoin d’aucun coach ni d’un deuxième cerveau pour éviter de me balader avec mon gosse-otage de "mon bonheur" devant les paparazzi ou n’importe quel quidam.
Et je n’ai pas de culotte de cheval bien que dépositaire d’une dizaine de printemps de plus que Carla.
Permettez que je ne prolonge pas ce courtois échange, cordialement. Sauf si vous souhaitez deviser joyeusement politique, philosphie, psychologie, en traquant le poncif ; dans ce cas, prenez votre ticket. -
@ Êve
Merci pour cette leçon de maintien infligée sur dos et ventre à ce mal-embouché ! Mais je crains qu’il ne comprenne pas ! Paul Villach -
Cher ami Paul ,
J ’ ai l’ impression que vous ne comprenez rien à rien , vous êtes un genre de prototype de la bêtise du XX ième siècle , toutes lumières éteintes .
Cordialement à vous . -
J’ ai eu le numéro 634 sur mon ticket ,
J’ suis pas diplômé en sycologie ni en syphilisophie ni en poncifologie , je peux pas lutter chère Eve .
Je remarque que vous parlez de votre popotin et d’ une culotte de cheval , seriez-vous adepte du califourchon ?
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