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Accueil du site > Tribune Libre > Moi, ingénieur, 10 ans d’expérience, 1500 euros par mois...

Moi, ingénieur, 10 ans d’expérience, 1500 euros par mois...

Pour mon premier article j'avais envie d'écrire mon témoignage pour montrer comment on décourage les gens qui veulent travailler, aujourd'hui en France, et les tristes conséquences que cela a sur le monde industriel actuel.

 Comme il me semble loin le temps où je pensais gagner ma vie correctement grâce à mon travail ! Ce n'est pourtant pas si loin en fait, 10 ans à peine, ou un peu plus... Et durant ce laps de temps je dois dire que j'ai sérieusement déchanté sur les possibilités qui sont encore offertes en France de s'enrichir lorsqu'on est honnête et bosseur, et sur l'existence des opportunités de construire quelque chose à soi et pour soi.
 
 Ou alors ça existe, mais alors pas pour moi...
 
J'ai tout fait pour m'en sortir
 
 Peut-être que vous vous reconnaîtrez dans ma petite biographie...
 
 Titulaire d'un Bac scientifique avec mention, je faisais partie des meilleurs de mon lycée de province, et je rêvais alors de devenir ingénieur en mécanique. Je croyais à la vertu du travail, car jusqu'au Bac l'égalité existe encore et ce sont les meilleurs qui obtiennent les meilleures notes. Point. Pas d'inégalités. Alors je bossais dur pour me construire une meilleure vie.
 
 Mais malheureusement pour moi financièrement je faisais partie de la fameuse « zone noire » des classes moyennes, dans laquelle vous êtes un peu trop riche pour avoir droit à une bourse et beaucoup trop pauvre pour pouvoir financer un diplôme hors de prix dans une grande école (approximativement 15000 euros par an pour financer les frais de scolarité, le logement et les frais de vie, et ce durant 5 ans soit 75000 euros au total).
 
 Et les études d'ingénieur, en plus d'être cher, c'était aussi loin de chez moi.
 Ailes brisées sèchement d'entrée de jeu, je suis resté sur le carreau devant les portes des grandes écoles. J'ai alors vu ces fameuses portes s'ouvrir en grand pour de bien moins bons élèves que moi, et ce sur des critères purement financiers qui nous triaient tous par origine sociale. « Tu peux payer, tu rentres ». « Tu ne peux pas payer, tu restes dehors ». Qui que tu sois, c'est comme ça...
 
 Mais j'avais la gnaque, persuadé que le travail peut tout...
 
 Ce que les autres achetaient, moi j'avais décidé de le gagner ! Alors pendant plus de dix ans j'ai successivement suivi des cours en alternance, fait des petits boulots mal payés, mis de l'argent de côté pour me payer des diplômes supérieurs ou des formations hors de prix. La gnaque ! J'ai travaillé dans plusieurs bureaux d'études, dans des régions différentes, dans plusieurs domaines différents. La gnaque ! J'ai grimpé le échelons, j'ai fait des heures sup, j'ai prouvé ma valeur en obtenant des promotions et en devenant cadre intermédiaire. La gnaque ! La gnaque ! Licencié économique pendant la crise de 2008, j'ai rebondi pour passer un Master de Mécanique et finalement j'y suis arrivé : aujourd'hui je peux prétendre au titre chèrement gagné d' « Ingénieur en Mécanique ». J'ai mis plus de dix ans à obtenir ce qu'un fils à papa achète en cinq ans avec l'argent de ses parents.
 
 J'ai réussi, enfin !
 
 Et armé de mon précieux diplôme et de toute l'expérience acquise pendant ces années de galère, j'ai passé des entretiens d'embauche au cours desquels on m'a proposé un contrat d'un an... à 1500 euros net par mois !...
 
La ridicule récompense du travail
 
 1500 euros net... Une misère... ou alors 1800 mais il faut accepter une mobilité nationale pour laquelle je peux très bien me retrouver à travailler une semaine à Lille, puis une semaine à Lyon, puis une semaine à Marseille en encaissant tous les frais de déplacement et d'hébergement à ma charge. Autant dire une arnaque !
 
 On appelle ça « être consultant ».
 
 Et le type que j'avais en face de moi, la mine abusivement tristounette, me racontait que ce n'était pas sa faute et que c'était la crise qui voulait ça, que c'était une opportunité à saisir, qu'il faisait un vrai effort et qu'à la fin du contrat, si mes résultats étaient satisfaisants, il relèverait bientôt mon salaire à un niveau mirobolant qui me laisserait probablement pantois.
 
 J'ai fait mine d'accepter l'espace de quelques secondes, et alors la durée du contrat est passée instantanément de 12 à 24 mois. J'avais ma preuve : le type était un bel escroc, j'ai donc refusé de signer.
 
 Il mentait à coup sûr : à son poignet il l'avait, lui, la fameuse Rolex qui prouve qu'on a réussi sa vie ! Et en sortant de son immeuble j'ai bien remarqué l'énorme berline flambant neuve garée sur le parking orné du panneau « direction ».
 
 C'était le bouquet final, cet entretien ! Le moment où j'ai eu envie de tout arrêter, de changer de métier et de quitter l'activité pour laquelle j'avais tant travaillé. Car je ne voudrais pas que vous croyiez que je ne l'ai pas vu venir : cet entretien est l'atterrissage de la longue dégringolade de l'industrie française, dont j'ai été l'humble témoin durant ces dix dernières années, et que je vais essayer de vous raconter.
 
La chute
 
 Je vais vous condenser ce que j'ai vu dans les entreprises que j'ai traversé, comme si j'étais resté dans la même durant tout ce temps.
 
 Il y a un peu plus de dix ans, lorsque j'ai commencé à travailler, nous étions tout un panel de techniciens, et au-dessus de nous nous avions un chef de service qui était plus expérimenté, plus compétent, et qui avait donc un gros salaire et les responsabilités qui allaient avec.
 
 C'était normal, ça ne choquait personne. Mais les années passant, j'ai constaté la disparition de cette structure pourtant logique, pour passer à un autre organigramme dont le but n'était plus du tout l'efficacité technique.
 
 D'abord les chefs de service ont été exterminés, car très compétents ils coûtaient aussi trop cher. Progressivement ils ont été remplacés par des managers, c'est-à-dire des types sans compétences ni expérience particulière, soi-disant capables d'encadrer une production de yaourts comme d'encadrer la fabrication d'une voiture. Des grandes gueules surcaféinées, la plupart du temps primées pour obtenir du rendement et des résultats mesurables par des indicateurs (et pas forcément la qualité du travail fourni).
 
 Mais ces managers étant dépourvus de compétences spécifiques aux usines dans lesquelles ils travaillaient, ils voulaient bien du gros salaire mais pas des responsabilités qui allaient avec. Ils ont donc créé des postes intermédiaires « fusibles » destinés à les protéger en cas de pépin. Des postes de « responsable sécurité » ou « responsable technique » par exemple, uniquement posés là pour protéger leur chef de tout incident éventuel.
 
 A mesure que ces postes fusibles se créaient pour protéger le manager principal incompétent, des postes de techniciens disparaissaient pour compenser le déplacement de la masse salariale vers le haut de l'organigramme, vers ces types qui ne produisaient rien et qui nous regardaient travailler. Ils étaient la plupart du temps diplômés de l'une de grandes écoles qui m'avaient été inaccessibles (donc venant souvent de familles plus riches que la mienne), et dépourvus de compétences particulières leurs salaires ont commencé à baisser au profit du niveau supérieur managerial qui aspirait toujours plus d'argent.
 
 De notre côté, parmi les techniciens, on nous demandait de travailler de plus en plus vite tout en étant de moins en moins nombreux, en utilisant le prétexte de l'informatisation croissante et de la concurrence internationale.
 
L'arrivée des marchands d'esclaves
 
 La structure étant en place, il a fallu qu'ils s'attaquent aux gens qui la composaient. C'est là que sont entrés en scène les « prestataires de services ».
 
 L'idée, c'était de maintenir les gens en permanence sous pression, de les obliger tous les jours de leur vie à gagner leur place dans la société. Pour cela la solution est connue : développer la précarité, faire en sorte que les gens soient en permanence sous la menace d'une fin de contrat qui les précipiterait vers le chômage.
 
 Et ces prestataires de services, qui prenaient une commission sur le travail des gens sans effectuer réellement de travail eux-même, ont largement contribué à creuser les écarts de salaire entre les managers et les « exécutants » qui devenaient alors d'une façon péjorative « opérateurs ».
 
 Clairement, leur but était de vendre leurs effectifs le plus cher possible aux entreprises, tout en reversant le minimum aux employés en question. Peu à peu, ils devenaient marchands d'esclaves en recherchant à tout prix la marge maximale sur des effectifs désormais obligés de passer par eux pour travailler.
 
 Car désormais la fracture est sèche et nette : d'un côté les maîtres qui dirigent sans connaître et de l'autre les esclaves qui obéissent et subissent pour des salaires qui tournent au ridicule.
 
Des salaires qui baissent, d'autres qui s'envolent
 
 Donc les salaires de la base exécutante (cadres y compris) baissaient, baissaient, baissaient encore sous la pression de la recherche du profit maximal tandis que ceux des managers s'envolaient, goinfrés qu'ils étaient comme sous l'effet de balancier de l'appauvrissement des autres.
 
 Parlons « chiffre », pour qu'il n'y ait pas d’ambiguïté : il y a vingt ans, me disait un ancien collègue, un dessinateur projeteur gagnait 20000 francs par mois (3000 euros). Or aujourd'hui le même poste ne permet de gagner que 1600-1800 euros net par mois. Si la moyenne des salaires français a continué d'augmenter, tout comme le pouvoir d'achat et qu'entre temps le montant des loyers a explosé alors qu'on m'explique où est passé l'argent si ce n'est dans la poche des managers et des dirigeants ?
 
 J'ai assisté à tout ça, j'en ai été le témoin. J'ai vu les effectifs des entreprises se scinder en deux groupes bien distincts : ceux qui ordonnent à prix d'or et sans savoir et ceux qui savent et qui obéissent pour une bouchée de pain. Et durant ce temps je me disais : « Un jour pour moi ce sera différent, car moi je mériterai ma place en étant compétent pour le poste que j'occuperai et que j'aurai gagné. »
 
 Mais je me trompais, comme je l'ai constaté.
 
La disparition des élites
 
 Je me trompais car l'examen rapide de l'encadrement actuel d'une entreprise montre clairement l'impossibilité d'obtenir quoi que ce soit par la force du travail, car parmi cet encadrement ne se trouve actuellement personne qui ait obtenu sa place par la maîtrise du domaine dans lequel il évolue.
 
 Personne.
 
 Les chefs de service qui nous servaient d'exemple il y a une dizaine d'années, compétents et expérimentés, sources d'expérience et de savoir-faire, n'existent plus. Virés car trop chers. Ils nous servaient pourtant de modèle de réussite et nous donnaient une raison de travailler pour gagner une meilleure situation.
 
 Posez aujourd'hui une question technique à votre chef il sera sûrement incapable d'y répondre car il n'a pas les connaissances pour le faire. Membre d'une pseudo-élite, il occupe bien souvent cette place grâce à la mise en œuvre d'un réseau quelconque : familial, scolaire, sportif ou autre. Bref, il est là en quelque sorte grâce à son origine sociale, me rappelant ainsi le fameux « tri financier » qui s'effectuait à l'entrée des grandes écoles.
 
 Une conclusion s'imposait donc : gagner une meilleure situation devenait impossible par le travail, mais possible par d'autres méthodes comme un fait très médiatique allait me le prouver bientôt.
 
Rien ne sert de courir, tout dépend d'où l'on part.
 
 Lorsque Jean Sarkozy s'est retrouvé catapulté à la tête de l'EPAD, j'en aurais vomi ! Que ce type qui a déjà tout sans jamais avoir rien gagné se retrouve ainsi mis en sécurité à une poste de direction alors qu'il est incapable ne serait-ce que d'obtenir un DEUG de droit m'a donné une nausée comme jamais je n'en avais eue dans ma vie. C'était une honte ! Une véritable honte !
 
 Aucun travail fourni, et pourtant une belle récompense qui tombe !
Décidément le traitement entre eux et nous n'est vraiment pas le même !
 
 Car cette nomination, au-delà du statut de « fils à papa » qui vous permet d'obtenir une place sans l'avoir méritée, prouve un fait qui est a recouper avec ce que j'ai déjà écrit plus haut : le fait que beaucoup de postes d'encadrement aujourd'hui, voir de direction, ne demandent absolument aucune compétence ni aucune formation particulière. Pour ça : Jean Sarkozy est la preuve ! Nous sommes à deux doigts de l'emploi fictif.
 
 Je cite cet exemple parmi tant d'autres car c'est le plus connu d'entre tous, le plus flagrant, le plus insupportable, mais certainement pas un cas isolé. Car les entreprises françaises sont vérolées par le jeansarkozisme, l'emploi imérité ou de complaisance. C'est ça qui les tue, et pas autre chose. Pas la crise, ni la concurrence ni quelque prétexte du même genre.
 
Jamais de vraies raisons, mais toujours des prétextes.
 
 Des prétextes, j'en ai entendu par brouettes durant ces dernières années pour justifier la baisse des salaires. Des menaces de délocalisations soit-disant conséquences de la concurrence internationale mais destinées en fait à maximiser les profits en exploitant des pays à bas salaires. Et ces prétextes, au fil du temps, ont vu leur bouc-émissaire changer suivant la situation internationale.
 
 D'abord ce fut les pays de l'est qu'on nous montrait du doigt, puis ce fut la Chine, ensuite la crise financière, et maintenant la deuxième crise financière. Et ainsi les salaires baissaient par à-coups pour être dangereusement rattrapés par le SMIC.
 
 Je parle de prétexte car il ne peut s'agir de vraies raisons, dans la mesure où parallèlement à ça la production intérieure n'a cessé d'augmenter, tout comme le pouvoir d'achat soi-disant chiffre révélateur et infalsifiable. La population de ce pays n'ayant pas explosé brutalement, je ne vois pas de raison à la baisse des salaires si ce n'est une exécrable répartition prouvant la cupidité grandissante de dirigeants non-élus, de plus en plus puissants prêts à tout pour s'enrichir encore plus.
 
 Il n'existe aucune raison valable justifiant cette absurdité néo-monarchique qui est en train de se mettre en place. Aucune.
 
Médiocrité et démotivation
 
 Les conséquences de cette absurdité sont doubles :
 
 D'une part la médiocrité croissante des dirigeants et des cadres (Pas tous heureusement mais de plus en plus). Prélevés parmi les plus riches plutôt que parmi les meilleurs ils sont bien souvent incapables de soutenir la concurrence internationale formée de gens qui se sont extraits des masses par leur travail et leurs compétences pour devenir de véritables capitaines d'industrie. Par exemple face à une industrie allemande qui favorise la recherche et qui a l'intelligence de se placer sur des marchés innovants sur lesquels elle peut imposer ses prix, l'industrie française fait trop souvent pâle figure...
 
 D'autre part la démotivation croissante de l'ensemble des forces de travail autres que dirigeantes (oserais-je dire « inférieures » ? Le terme pourrait presque convenir...). A quoi bon continuer à travailler quand aucune récompense n'est à la clé, qu'elle soit sous forme de salaire comme sous forme de promotion ? Les employés dont je fais partie ont aujourd'hui l'impression de courir sur un tapis roulant, ou d'être des hamsters dans une cage circulaire que l'on ferait tourner de plus en plus vite. Car pour « évoluer » en France on ne peut plus s'extraire de la masse, il faut en être prélevé. Prélevé par quelqu'un de bien placé qui vous enverra sans l'avoir forcément mérité vers un poste important.
 
 Il existe bien des exceptions à la baisse des salaires : elles sont là aussi consternantes. Les plombiers font fortune ! Ils n'ont rien fait pour, ça leur est tombé dessus par hasard. Expulsés précocement du système scolaire ce sont aujourd'hui les rois du pétrole et ils regardent avec ébahissement leur succès tombé du ciel sans y croire vraiment. Là aussi le constat est ahurissant : seuls ceux qui n'ont pas essayé de s'élever et qui ont (plus ou moins forcés) choisi une place de simple exécutant arrivent aujourd'hui à s'en sortir, comme si tout était fait pour décourager les prétentieux pauvres de la populace à qui il prendrait l'idée saugrenue de vouloir s'élever dans la société.
 
A qui la faute ?
 
 Alors à qui la faute de ce naufrage ?
 
 On accuse bien souvent le système scolaire, qui il est vrai porte une part de responsabilité. En effet je suis obligé de constater que l'école, depuis vingt ans, sélectionne les meilleurs parmi les pauvres pour les envoyer en masse vers une voie de garage. Au lieu d'opérer un tri qui permettrait de permettre l'émergence d'une véritable élite basée sur le mérite et non sur les moyens financiers, l'école française préfère nous orienter en masse vers une université en ruine qui n'a plus les moyens ne serait-ce que de repeindre régulièrement ses propres murs. Il en résulte, par la noyade des bons et des mauvais élèves sous un même diplôme, une dévalorisation des diplômes universitaires qui joue en faveur des grandes écoles privées réservées aux catégories les plus aisées. La sélection de l'élite par l'argent est là : elle est flagrante.
 
 Est-ce là une volonté délibérée des Énarques qui nous dirigent ? C'est bien possible car rien n'est fait pour améliorer la situation.
 
 Autre bouc émissaire actuel : le « Grand Méchant Chinois », l'émergence d'un nouveau mythe. Pas un mois ne se passe sans que l'on ne nous montre les pauvres ouvriers chinois qui travaillent en ne gagnant qu'à peine de quoi vivre. Les journalistes qui font ces reportages ne savent-ils pas qu'un ouvrier smicard français ne gagne rien non plus, ou bien l'ont-ils délibérément oublié pour ne pas donner de relief à leurs reportages ?
 
 Des étudiants chinois qui viennent faire leurs études en France, j'en ai croisé à l'université. Oubliez la propagande de la télévision : les types ont été sélectionnés dans les campagnes, sur le critère de leurs capacités, pour faire des études à l'étranger dont ils tireront le maximum. Et le gouvernement chinois leur a donné une vraie chance de gagner leurs vies et de s'élever dans la société chinoise en pleine expansion. La Chine, elle, est en train de se fabriquer une véritable élite méritante bien loin de l'élite artificiellement entretenue de notre vieux pays.
 
 Car le véritable problème de l'industrie française, c'est je crois la prédominance des réseaux divers sur le mérite et la récompense du travail. C'est ce que j'appellerais le jeansarkozisme, c'est-à-dire le catapultage des privilégiés vers des postes qu'ils ne devraient pas obtenir normalement, mais qu'ils obtiennent tout de même sur des critères relationnels et familiaux.
 
 Et moi, de mon côté, malgré tout ce que j'ai fait pour m'en sortir on ne me propose que 1500 euros net par mois pour payer 700 euros de loyer... C'est ce qui fait que je vais probablement être obligé de changer de métier, ou de pays, car je constate qu'en France le travail ne mène plus à rien...
 

Moyenne des avis sur cet article :  4.57/5   (138 votes)




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143 réactions à cet article    


  • zadig 15 octobre 2011 09:55

    Bonjour,

    Merci pour cet article criant de vérité.
    J’ai un peu honte.
    J’ai connu et profité de la période où on pouvait véritablement s’élever
    par son travail.

    Pour moi ce problème est très grave.
    Toute une génération est sacrifiée, je connais des « nantis » qui n’ont pas réalisés
    que lentement mais surement leur tour viendra.

    Malheureusement sans changement radical de notre société les choses
    ne feront qu’empirer.

    Je me sens désarmé, je ne sais pas trop quoi vous dire.

    Très cordialement


    • Kalki Kalki 15 octobre 2011 15:35

    • Rensk Rensk 15 octobre 2011 16:08

      Moi j’ai passé vendredi un « bilan » de l’assureur invalidité... Tous des gens en très bonne santé jugent des gens qui ont un problème de santé... Aucune décision définitive depuis que j’ai dû arrêter de travailler, en 1998 !

      Obligé par l’État de payer les primes d’assurance pour ensuite « faire durer le plaisir »... Cela fait la 3ème « observation » que j’ai du subir... la prochaine fois je vais refuser de laisser des gens me torturer...

      Comme vous, j’ai été désarmé face à l’injustice... j’ai cru « a la justice »... mais aujourd’hui j’affirme que je ne crois en rien « les juges » autoproclamés. Sachez que je me pose la question du fait comment est « distribué » les primes obligatoires... car... l’assurance doit TOUJOURS payer les frais de justice et d’avocat...


    • Rensk Rensk 15 octobre 2011 16:14

      Pour exemple... un couple invalide (les deux) « touche » au maximum 2’200.- par mois (pas de 13ème)... Un des « juge » qui vient de me juger touche lui au minimum 3-4 fois la somme mensuellement (sans compter le 13ème)... Et sa femme travaille aussi donc vous voyez la différence...


    • Kalki Kalki 15 octobre 2011 16:33

      Hollande le candidat du système va passer les retraites à 65 ans !!!

      Cette nuit, Libération mettait en ligne un document fort intéressant. Dans cet enregistrement clandestin, on entendait le président du conseil général de l’Ardèche, Pascal Terrasse, par ailleurs conseiller de Hollande pour les retraites, expliquer on ne peut plus clairement, mercredi matin, que l’âge légal de la retraite devra rester à 62 ans, voire passer à 65 ans.

      TRAVAILLER PLUS ET GAGNER PLUS ... MAIS SI IL Y A PAS DE TRAVAIL : COMMENT CELA SE PASSE ?


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 16 octobre 2011 01:49

      @ Zeugme


      Je comprends votre insatisfaction, mais peut-etre en souffrirez vous moins si vous ajustez correctement les lentilles... pour le bonheur. D’abord, voir qu’apres des millénaires de misere, l’humanité, au moins en Occident, a depuis environ 60 ans atteint l’abondance. La misère dans son sens historique objectif n’existe plus en France : Il y a des riches... et des beaucoup plus riches. Votre pauvreté est relative. 

      En fait, vous ne comparez plus ce que vous avez a vos besoins - lesquels augmentent sans cesse artificiellement et indéfiniment sous l’effet de la publicité - mais a ce qu’ont les autres. Votre insatisfaction est donc bien bien subjective : vous souffrez d’injustice

       Oui, vous avez raison, le Systeme est bien injuste. Mais en liant cette injustice a votre situation personnelle, vous vous créez un problème insoluble. En effet, si vous doublez ou triplez votre revenu actuel, vous aurez quelques babioles de plus, mais vous ne traverserez pas le seuil de la misere - vous en êtes dejà largement sorti - et vous n’atteindrez pas celui de la richesse qui vous permettrait de satisfaire tous vos caprices. Vous garderez donc le sentiment d’insatisfaction et d’injustice qui pourrait étreindre à juste titre 99,5 % des travailleurs... 

      Vous n’y échapperez que de deux façons : a) en comprenant que les babioles pour lesquelles on veut vous faire travailler plus ne justifient pas cet effort ... et que c’est le jeu des puissants de vous faire courir après ces os qu’on vous lance ; b) en choisissant de faire votre jeu de lutter contre l’injustice - pas pour avoir plus, ce qui est dérisoire - mais parce que vous tirerez une vraie satisfaction des efforts que vous aurez faits pour y mettre fin.

       On y arrivera. C’est le travail garanti/revenu qui est la clef. Mais en amont il y a le justice dans l’accès à l’éducation professionnelle et en aval la fin de l’arnaque des banquiers. Gardez votre colère : on en aura besoin.



    • Kalki Kalki 16 octobre 2011 22:59


      (22:33:25) Eric : j’ai surement commis tous les crimes contre l’humanité
      (22:33:38) Eric : en en commettant aucun dans la réalité
      (22:34:08) Eric : that seems really the definition of my personn
      (22:35:59) Eric : je plaide coupable de tous les crimes contre l’humanité
      (22:36:27) Inès- : ça sort d’ou ça ?
      (22:36:36) Eric : de moi
      (22:36:46) Eric : le truc c’est que l’acteur n’en est pas un
      (22:36:51) Eric : il a son histoire
      (22:36:58) Eric : tombé dans une autre histoire
      (22:37:08) Eric : il était une fois une fils d’ouvrier pauvre
      (22:37:24) Eric : parents catholique a outrance
      (22:37:34) Eric : dans une région anciennement minière
      (22:37:42) Eric : ou il n’y avait déjà plus de travail
      (22:38:46) Eric : noter le coté également alcoolique du père, et le coté psycho-maniaque de la mère ( qui ne travaille pas )
      (22:39:05) Eric : dans les années 1990
      (22:39:21) Inès- : Tu parles de ton passé là ?
      (22:39:26) Eric : ouai
      (22:40:39) Eric : des années de souffrances a l’école, pas seulement pour apprendre, également a cotoyer des connard d’animaux sur agressif auquel le gentil coté de la chrétienté ne prépare surement pas
      (22:40:51) Eric : ni sur le coté sexuel d’ailleurs merci les parents
      (22:41:32) Inès- : Pourquoi ? Les autres c’etait pas de gentils petits chrétiens ?
      (22:41:58) Eric : parceque les chrétiens il y en a plus
      (22:42:04) Eric : tada
      (22:42:16) Eric : ou quelques fils de cons
      (22:42:24) Eric : qui vivent 2 générations en arriéres
      (22:42:38) Eric : meme pas d’intelligence politique par ailleurs
      (22:43:20) Eric : quand on te fous dans la tete que faire pretre c’est l’avenir avant 10 ans
      (22:43:34) Eric : tu dois avoir de sérieux probleme d’adaptation avec la société
      (22:44:16) Eric : « je veux devenir pretre » dit le petit gosse
      (22:44:46) Eric : « je veux construire des robots, tu verra c’est facile et plus personne n’aura besoin de travailler ! »
      (22:45:41) Eric : (oui ici rajouter un peu l’influence de la culture japonaise, et le premier concubain de ma premiere soeur )
      (22:47:51) Eric : pas tout rose
      (22:48:08) Eric : faire rentrer en scene le concubain de la deuxieme soeur
      (22:48:34) Inès- : Eric !
      (22:48:40) Eric : qui s’est fait virer de dizaines d’établissement scolaire
      (22:48:46) Eric : pour violence
      (22:48:55) Inès- : Pourquoi ce coup de guele ce soir Eric ? Tu vas pas bien ?
      (22:49:11) Eric : et qui va commencer à tabasser le gosse parceque ... MOI J’AI FAIT L’ARMEE !
      (22:49:23) Inès- : T’es en train de te mettre a nu devant moi et je ne comprends pas pourquoi ...
      (22:49:27) Inès- : Le gosse c’est toi ?
      (22:49:31) Eric : oui
      (22:49:35) Inès- : D’accord .
      (22:49:57) Inès- : Mais tu sais , on n’a pas tous eu une enfance rose hein ?
      (22:50:05) Eric : MOI J’AI FAIS L’ARMEE : mais je suis au chomage
      (22:50:15) Eric : et un supersportif, bascetteur !
      (22:50:19) Eric : attention
      (22:52:52) Eric : bascetteur et courreur de marratthan : l’athléthe
      (22:52:59) Eric : le sport c’est l’avenir
      (22:53:45) Eric : quand tu as un type qui te tabasse, une mère qui te parle de spiritualité, et l’école qui te parle de science de rationnalité, de progrès
      (22:53:48) Eric : il y a un bug
      (22:54:01) Eric : un putain de bug
      (22:54:29) Inès- : Oui c’est vrai qu’il peut y avoir un conflit en toi , identitaire je sais pas , mais c’est vrai qu’il y a pas mal de contradiction .
      (22:54:43) Inès- : Mais justement le tout c’est de savoir faire le tri soi meme
      (22:54:45) Eric : rajouter ici que la deuxieme soeur et son concubain qui n’ont pas de travail vont revenir à la maison du pauvre ouvrier
      (22:54:52) Eric : et des 4 gosses
      (22:55:34) Eric : et que le gosse va dormir "en bas ,avec les chiens
      (22:55:42) Eric : parceque c’est le dernier
      (22:55:52) Eric : puissance 4


    • Kalki Kalki 16 octobre 2011 23:13


      (23:12:34) Eric : dire aussi aussi que la deuxièeme soeur vole dans les supermarché
      (23:12:39) Eric : ca c’est la classe
      (23:13:14) Eric : que le frere pique des truc partout aussi c’est la classse


    • Zeugma 17 octobre 2011 09:27

       Je souhaiterais compléter mon article par ce commentaire pour répondre aux différentes observations, en corollaire de mon autre commentaire posté un peu plus bas mais qui semble être passé inaperçu parmi les autres :
       D’abord je tiens à affirmer que mon article ne visait absolument pas à dénigrer les plombiers, comme semblent l’avoir compris un certain nombre de commentateurs arrivés bizarrement tous en même temps et bien souvent s’étant « inscrit sur le site exprès pour répondre à mon article ». Je connais des artisans et entrepreneurs divers et j’ai totalement conscience que les métiers manuels demandent du savoir-faire, du travail, de la volonté et que l’entreprenariat est une entreprise risquée financièrement. Mon exemple du plombier visait à mettre en relief le fait qu’aujourd’hui, et contrairement à ce qui était le cas il y a une dizaine ou une vingtaine d’années, les études longues sont aujourd’hui génératrices de bas-salaires pour les gens issus des classes moyennes qui souhaiteraient gagner une meilleure place dans la société.
       Je n’affirme en aucun cas qu’un diplôme devrait donner un droit sur une quelconque place privilégiée, mais je constate qu’il existe une absurdité dans la répartition des positions hiérarchiques au sein même d’une société, indépendante des compétences réelles, qui ne peut s’expliquer que par la prédominance des réseaux. Un diplôme n’ouvre pas de droit divin les portes de l’ascenseur social mais une absence de diplôme est bien pire encore, les employeurs arguant toujours cet argument pour refuser une promotion à des gens méritants (ça je l’ai vu et revu un certain nombre de fois pour d’excellents ouvriers ou techniciens). 
       Ensuite j’ai l’impression qu’il existe une confusion dans la comparaison des différents parcours qui sont évoqués ici, que je pourrais classer en trois catégories : les confusions dans le temps, les confusions dans l’espace et les confusions de domaine.
       Les confusions dans le temps comparent des parcours commencés il y a une vingtaine d’années avec une situation postérieure ou actuelle. Or peut-on réellement prétendre que quelqu’un qui a réussi en partant de rien il y a vingt ans réussirait aujourd’hui dans les mêmes conditions ? Car les loyers, les possibilités offertes, le coût de la vie en général sont des données qui ont radicalement changé et qui influent énormément sur les possibilités de réussite sociale. La meilleure preuve de cette mutation est je crois le développement effarant de la prostitution étudiante en France, régulièrement rappelée par les médias.
       Les confusions dans l’espace sont à relier avec l’origine sociale des gens. En effet j’ai bien précisé que je venais de province et que j’appartenais à la zone noire des classes moyennes. Or il s’agit je crois de la pire des conditions des départ car là où un habitant de banlieue parisienne habitant en HLM pourra bénéficier de tout l’attirail social réservé aux boursiers (argent, logement prioritaire, conseils d’orientation et proximité avec les bonnes prépas et les grandes écoles dans ce cas précis), un habitant de province appartenant aux classes moyennes n’aura droit à aucune aide et devra donc se payer un appartement avec ses petites économies (sans APL si non-conventionné), ou tenter de trouver un logement universitaire dans des résidences surpeuplées. C’est là un boulet que seuls comprendront ceux qui ont vécu cette situation.
       Les confusions de domaine consistent à comparer des réussites dans des secteurs porteurs avec des parcours dans des secteurs en crise. J’ai choisi ce métier pour des raisons affectives, parce que j’aimais l’idée de créer des ensembles mécaniques, et je dois bien reconnaître que j’aurais peut-être dû m’orienter dans l’informatique ou la finance et faire un choix d’intérêt.
       Ensuite à ceux qui prétendent que je suis sûrement « bon à rien » je répondrais : bien au contraire, et c’est bien ça mon problème aujourd’hui. Car travaillant dans un secteur en crise dans lequel les compétences se font rares mes qualifications sont recherchées, et lorsque je postule à un emploi quelconque je me retrouve de ce fait immédiatement attaché à un poste d’exécutant car je suis, malheureusement pour moi, capable de faire. Or comme je l’ai déjà dit je ne vois que rarement dans l’encadrement des gens capables de faire à la place d’un technicien. Mes compétences techniques deviennent, de ce fait, un handicap à une quelconque promotion.
       Enfin à ceux qui me conseillent de « me remuer » je souhaiterais préciser que ce n’est plus mon cas aujourd’hui, car je me suis épuisé durant toutes ces années pour finalement ne rien obtenir et cela m’a porté un sérieux coup au moral. Ceci est, je le reconnais, l’un des facteurs qui explique la faiblesse des salaires que l’on me propose. Je n’ai plus envie de retourner travailler, je n’ai plus cette « gnaque » aveugle des années où je croyais pouvoir gagner une meilleure situation.
       Voilà donc ma réponse, en complément de mon autre commentaire antérieur qui se trouve un peu plus bas. Si vous n’avez pas trouvé de réponse à vos remarques dans ce commentaire, c’est sûrement que j’ai déjà répondu dans mon commentaire précédent.


    • JFF06 24 juin 2016 09:42

      @Rensk
      Ça me fait de la peine pour vous car dans mon immeuble HLM il y a une flanquée de personnes 100% valides cumulant RSA et pension d’invalidité (sic)

      bon courage

    • La mouche du coche La mouche du coche 17 mai 2017 20:44

      Bon. En même temps, on ne va pas trop plaindre les ingénieurs. Ils passent leur vie à inventer des machines qui mettent de plus en plus de gens au chomage, il est juste et bon que leur tour vienne un jour. Tout va bien. smiley


    • Ariane Walter Ariane Walter 15 octobre 2011 10:13

      Bel article. La tragédie, ce sont ces milliards d’hommes qui ont du talent, des pouvoirs d’action et de création et qui ne sont pas utilisés ou si peu.
      Pour travailler, en effet, il faut faire partie d’un clan. le clan au pouvoir. Et la fermer.

      J’ai trouvé cette phrase que j’ai aimée sur Fb :

      « Un jour les pauvres n’auront plus que les riches à manger. »


      • lsga lsga 15 octobre 2011 13:13

        oui, enfin, 1500€/mois ce n’est pas la misère. 


        Si on doit changer la société, ce n’est pas pour en faire un paradis de petits bourgeois consommateurs. 

        Écraser la société de consommation, anéantir les rêves de consommateurs, vider les super-marché de leur superflu, mettre fin à l’habitat individuel au profit de l’habitat collectif, éliminer la voiture individuelle... 

        Voilà à quoi ressemblera l’avenir post-révolutionnaire, et il n’a rien à voir avec les rêves d’un ingénieur petit bourgeois qui voulait un écran plat, une grosse voiture, et un pavillon pour ’réussir sa vie’. 


      • Rensk Rensk 15 octobre 2011 15:35

        @ Ariane,

        Et la femme de l’année ?
        http://www.fhs.ch/fr/news/news.php?id=702
        http://www.femmes-entrepreneurs.ch/fr/prix/

        Juste pour dire qu’en tant qu’homme j’aurais préféré que vous nous écriviez « ces milliards d’humains » plutôt que...

        Ach... ne croyez pas quand ont dit « homme » que je regarde mon « zizi » smiley


      • Rensk Rensk 15 octobre 2011 15:47

        Pas la misère... bof... si quand-même car si ont fait le change c’est du 3’000 (en gros ces temps ci)... Les syndicats demandent au moins 4’000.- minimum par mois... pour sortir les centaines de milliers de « working-poor » des œuvres social des communes et des cantons et de l’État fédéral...
        (cela coûte pas mal en impôts ce « soutiens aux patrons »...)

        Faite en gros le retour « du change »... nous ont parle de 2’000 € par mois AU MOINS (sans compter le 13 salaire !)


      • Rensk Rensk 15 octobre 2011 15:54

        Aïe, mon "change date... 1’500 € c’est du 1’209.9394 CHF aujourd’hui... donc : La France est très pauvre !!!


      • herbe herbe 15 octobre 2011 20:18

        Ariane quand j’ai lu votre commentaire, j’ai été saisi qu’il vienne comme en écho à une de mes récentes lectures dont je vous donne l’extrait :

        "Nous voulons seulement répéter ici ce que nous avions suggéré par ailleurs, qui est aussi l’un des messages du physicien David Deutsch (lire notre chronique The beginning of Infinity) : il y a dans la jeunesse actuelle suffisamment de matière grise disponible pour que l’immense stock de connaissances accumulé depuis quelques années par les sciences ne puisse être utilisé à autre chose qu’à développer des armements et des systèmes de contrôle. Sur ce plan proposer des scénarios détaillés permettant de remplacer Wall Street et les systèmes de domination analogues par des processus de recherche-production mutualisés associant les pauvres et les moins pauvres de ce monde devrait devenir une priorité pour des hommes politiques résolument décidés à sortir du Système, même si celui-ci les a nourris et financés jusqu’à ce jour. Mais de tels hommes politiques existent-ils ?"

        Pour ceux qui ont un peu de temps voici la source :
        http://www.dedefensa.org/article-dialogues-24_sortir_du_systeme_12_10_2011.html


      • Rosalu Rosalu 16 octobre 2011 09:19

        C’est bien triste de gagner aussi peu après tant d’efforts... mais il y a une part de désinformation dans cet article...

        Dans ce parcours, il y a surtout eu un déficit d’information. Car en France, malgré ce qu’on dit, on peut ENCORE intégrer à l’issue d’une prépa publique une école d’ingénieur publique dont la scolarité est gratuite. L’auteur nous dit qu’il a fait le choix de travailler (plutôt que d’intégrer une prépa) alors qu’il avait un BAC avec mention. Apparemment, il n’était pas dans une détresse telle qu’il était impossible de financer l’hébergement et la nourriture pour une prépa (dont la scolarité est gratuite) puisqu’il n’avait pas droit à une bourse.... L’erreur a été de ne pas aller en prépa et tous les déboires découlent de là... Aller en fac pour devenir ingénieur est un très mauvais choix...

        En tant que prof, j’ai vu beaucoup d’élèves issus de milieux modestes intégrer des écoles d’ingénieurs PUBLIQUES .
        La crainte, à l’heure actuelle, c’est que ces structures publiques disparaissent au profit d’écoles payantes....

        Extrait du Magazine l’ETUDIANT :

        La plupart des quelque 230 écoles d’ingénieurs reconnues par la CTI (Commission des titres d’ingénieur) sont publiques. La scolarité y est alors gratuite, hors frais d’inscription. Dans les écoles dites universitaires, le coût de la formation reste abordable (il est défini chaque année par l’Education nationale, et s’élève à 500 € par an). Enfin, dans les écoles privées, les tarifs varient considérablement d’une école à l’autre : les élèves peuvent débourser jusqu’à 6 500 € par an, voire plus.


      • K K 16 octobre 2011 10:59

        Monsieur le professeur de sup, les frais pour une année scolaire ne se limitent pas aux frais de scolarité. Il convient d’ajouter l’hébergement, les fournitures, les transports.... Et si les boursiers peuvent s’en sortir, ceux qui sont juste audessus du seuil n’ont d’autres choix que de travailler.


      • xbrossard 17 octobre 2011 11:24

        @Ariane Walter


        « Un jour les pauvres n’auront plus que les riches à manger. »

        On a coutume de dire, et je le crois assez, que les thèmes des films de science-fiction sont souvent représentatifs de l’époque où les films sont sortis ; ainsi la mode des petits hommes vert de la planète rouge (les communistes quoi...) pour les fims des années 50-60 en pleine période de guerre froide. Or, qu’est ce qui est à la mode actuellement ? les films de zombies, où « littéralement » la plèbe dévore les survivants (voir à ce propos le film emminemment politique à la base de tout les autres : « zombie » de Romero.
        Accessoirement, l’autre thème très à la mode, les vampires, qui viennent sucer la vie des survivants....une métaphore des riches et puissants qui aspirent la vie du peuple...
        d’ailleur, souvent les victimes des vampires deviennent des zombies smiley


      • Xtf17 xtf17 15 octobre 2011 10:37

        Tellement vrai !
        Rien à ajouter, sinon que certaines grosses boites rusées (et qui peuvent se le permettre) ont adopté la tactique d’acheter la paix sociale avec des salaires un peu plus élevés que la moyenne.
        Mon parcours personnel similaire à celui de l’auteur m’a permis d’entrer dans une telle boite (sinon que moi je suis chercheur « de base » à bac+8, je suis aussi ingénieur d’une grande école, 6 ans d’expérience supplémentaire, payé 3000€ dans une très grosse boite du CAC40, avec 5 échelons hiérarchiques au dessus et 1 au dessous...).
        Pas le droit de se plaindre en quelque sorte. Déprimant.
        Du coup je suis maintenant délégué du personnel pour essayer de faire bouger les lignes, et j’apprends à mes collaborateurs à ne pas se laisser faire par le système.
        Un point qui remonte le moral : les syndicats ont fait le plein en début d’année, même chez les cadres !


        • Rosalu Rosalu 16 octobre 2011 09:01

          C’est bien triste de gagner aussi peu après tant d’efforts... mais il y a une part de désinformation dans cet article...

          Dans ce parcours, il y a surtout eu un déficit d’information. Car en France, malgré ce qu’on dit, on peut ENCORE intégrer à l’issue d’une prépa publique une école d’ingénieur publique dont la scolarité est gratuite. L’auteur nous dit qu’il a fait le choix de travailler (plutôt que d’intégrer une prépa) alors qu’il avait un BAC avec mention. Apparemment, il n’était pas dans une détresse telle qu’il était impossible de financer l’hébergement et la nourriture pour une prépa (dont la scolarité est gratuite) puisqu’il n’avait pas droit à une bourse.... L’erreur a été de ne pas aller en prépa et tous les déboires découlent de là... Aller en fac pour devenir ingénieur est un très mauvais choix...

          En tant que prof, j’ai vu beaucoup d’élèves issus de milieux modestes intégrer des écoles d’ingénieurs PUBLIQUES .
          La crainte, à l’heure actuelle, c’est que ces structures publiques disparaissent au profit d’écoles payantes....

          Extrait du Magazine l’ETUDIANT :

          La plupart des quelque 230 écoles d’ingénieurs reconnues par la CTI (Commission des titres d’ingénieur) sont publiques. La scolarité y est alors gratuite, hors frais d’inscription. Dans les écoles dites universitaires, le coût de la formation reste abordable (il est défini chaque année par l’Education nationale, et s’élève à 500 € par an). Enfin, dans les écoles privées, les tarifs varient considérablement d’une école à l’autre : les élèves peuvent débourser jusqu’à 6 500 € par an, voire plus.


        • eric 2 novembre 2011 20:46

          Bonjour,

          J’ai également le même profil, ingénieur de recherche dans une boite du CAC40, plus de 10 ans d’expérience, payé 3500 Euros net. J’ai constaté la même dérive du management qui, ne maitrisant plus rien et surtout pas la technique, se replie derrière son écran d’ordinateur et ses chiffres. Le paradoxe est que sans être manageur je fais plus d’encadrement qu’eux en travaillant avec les doctorants, post-doctorants, stagiaires, prestataires et développeurs de mon équipe. Etant autonome dans mon travail et fixant mes propres objectifs (que mon manageur se contente d’approuver) je me sens en fait beaucoup plus responsable que lui. Je suis ma propre petite entreprise et tant qu’elle tourne et produit des résultats tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mes recherches ont récemment donné lieu à un produit commercial, pensez-vous que j’aurais obtenu une promotion ? Que né-ni ! La promotion des gens qui créent n’est plus à l’ordre du jour dans nos grandes entreprises gangrénées par l’incompétence technique et managériale, ce qui met d’ailleurs en péril l’entreprise elle-même. Les actionnaires devraient peut être s’en inquiéter ! En attendant, j’incite les salariés à se syndiquer pour créer un contre pouvoir salutaire.


        • le poulpe entartré 15 octobre 2011 10:42

          Bonjour Zeugma,

          Avec votre diplôme durement acquis et bien consolidé par votre parcours professionnel, vous auriez à priori toutes vos chances au Québec, voir au Canada si vous êtes anglophone (sans être traducteur-interprète).

          Voici le site qui vous permettra d’évaluer vos chances :

          http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/index.html

          et celui de l’agence de l’emploi Canadienne :

          http://emploiquebec.net/index.asp

          Prenez garde toutefois à ne pas partir sur un coup de tête, un ras le bol passager. Dites vous bien qu’une fois là bas, vous repartirez de zéro c’est à dire :

          -refaire un cercle social, des amis, des copains autres que les collègues du boulot.
          -s’adapter à des horaires de travail parfois « élastiques » mais au vu de votre article cela ne vous effraie pas.
          -une alimentation assez différente mais on s’y fait très vite.
          -des relations de travail cordiales mais requérant de l’efficacité (pas de brêle afficionados de la machine à café) et de la ponctualité (on acceptera que vous soyez une fois en retard par trimestre et encore).
          -trouvez un logement (relativement aisé, en plus ils sont spacieux), s’acheter des meubles (mais ikéa existe aussi là bas (oui, c’est terrible)).
          -s’adapter au climat car l’hiver il fait vraiment froid mais les vêtements conçus pour ce faire sont vraiment efficaces.

          Si votre moral accepte l’éloignement de vos proches (neuf heures d’avion+décalages horaires) alors bonne chance. Vous méritez mieux que 1500 € par mois. Votre article est d’une lucidité rare, félicitations.


          • sleeping-zombie 15 octobre 2011 10:44

            Hello,

            quelle colère, quelle colère...

            Mais je pense que tu devrais faire un peu le tri dans tes propos. Tu commences à écrire que le système scolaire est juste, pour conclure en disant qu’il est pourri. Tu fustiges le retour de la monarchie, pour après cracher sur les plombiers qui ne sont rien à tes yeux, puisqu’ils n’ont pas le diplôme d’ingénieur. Désolé, mais croire que posséder un titre doit induire une position sociale, c’est justement ça l’esprit de la monarchie.
            Même dans ta conclusion, tu fustiges le mythe du « grand méchant chinois » pour le ressortir 10 lignes plus loin.

            Enfin bref. Le jeansarkosysme est un fléau, mais qui ne date pas d’aujourd’hui. Il sévissait déjà à l’époque « bénie » ou les ingénieurs pouvaient croire qu’ils n’étaient pas fait de la même merde que les ouvriers, vu qu’ils gagnaient plus.

            Ah, au fait, ce que tu décris, ça s’appelle le déclassement social. C’est pas nouveau : début 1900 un instituteur gagnait autant qu’un notaire, et était considéré comme un « notable ».

            Mais bon, comme visiblement, ça te fait mal au cul de gagner autant que la moitié des français, sous prétexte que tu t’imagines bosser plus (« la gnaque ».. pff...), va bosser ailleurs, ou devient toi-même marchand d’esclave. Et si tu crois qu’une fiche de paie où il y a marqué 3000 plutôt que 1500 signifie que tu es un meilleur homme, je te plains.

            Mais bonne chance quand même. sincèrement.


            • sleeping-zombie 15 octobre 2011 10:46

              Flûte, j’oubliais : tu peux aussi envisager de devenir plombier...


            • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 15 octobre 2011 22:54

              Excellent commentaire qui traduit ma pensée.


            • jacques lemiere 16 octobre 2011 17:51

              C’est assez vrai....le problème de cet article est que l’auteur est convaincu d’une supériorité...


              En outre , il n’explique pas les raisons de la désindustrialisation, ces managers ont sans doute accompagné ce phénomène mais n’en sont pas la cause , qui est justement une absence de politique industrielle de production. 

               ET puis je trouve qu’il est toujours dangereux de se qualifier de meilleur puis d’échouer ;...meilleur à l’école ? et alors ?
              on pourrait trouver ton jumeau qui, ayant quant à lui « réussi »,serait persuadé que ses qualités sont les raisons de son succès et qui conclurait ceux « qui veulent bosser s’en sortent toujours »...

              Le témoignage sur l’évolution de l’industrie est toutefois intéressant, ainsi que l’injustice « boursière ».

               

            • JFF06 24 juin 2016 10:19

              @jacques lemiere

              Le fond est mal exprimé mais vous n’avez rien saisi à son propos et je partage l’opinion de l’auteur.
              Ce dont il se désespère, c’est l’effondrement de la classe productrice de richesse. En 1900, un cadre productif (souvent ingénieur) gagnait autant si ce n’est plus qu’un notable. Et pour cause, ce dernier, bien que utile et nécessaire, ne produit aucune richesse. Or aujourd’hui on a « assisté », (au passé car c’est trop tard) à la paupérisation des forces productives supérieures en France. Les cadres ingénieurs sont largement sous payés par rapport à leurs aînés d’il y a 30 ans, et on a vu du coup disparaître le tissu industriel français (sic). De plus, on assiste à une hémorragie des « talents » français qui fuient la France (faute de salaire décent pour un cadre cela s’entend).Alors certes, je gagne 2.5 SMIC nets, mais j’ai fait 5 ans d’études supérieures et j’ai aujourd’hui 20 ans d’expérience professionnelle dans une profession qui ne connaît pas la crise (informatique). Malgré ça tous mes débouchés sont « bouchés » par des SSII qui vampirisent le marché, les employeurs trop effrayés par la rigidité du CDI préfèrent LES payer cher pour me virer du jour au lendemain plutôt que ME payer cher et prendre le risque d’un prud’homme éventuel.
              J’ai beaucoup de respect pour mon déménageur qui n’a fait aucune étude et gagne lui 3 SMIC nets. Vous me répondrez que si je ne suis pas content, je n’ai qu’a devenir déménageur. Mais en discutant avec lui, LUI ne souhaite pas demain d’une société de déménageurs et de plombiers, car il est bien conscient que le monde en dehors de la France ne tourne pas qu’avec des plombiers et des déménageurs.
              Quelles conséquences pour la France ? Vous ne le ressentez pas vraiment mais vous en entendez parfois parler : aujourd’hui plus d’1/3 du capital français (sociétés, immobilier,...) appartient à des fonds étrangers. Les fameux chinois rachètent en masse les terrains agricoles français. Oui, la disparition de l’industrie vient de la paupérisation de ses cadres productifs. Et la conséquence d’un tissu économique orienté vers le tout service, c’est le morcellement du capital (dur) français.
              C’est grave ? Pas dans l’immédiat. On peut vivre avec, mais si vous pensez que confier la propriété de vos sols, murs et sociétés au Qatar et à la Chine ne vous changera pas demain de société, alors dormez tranquille...

            • Perverseau 15 octobre 2011 10:45

              Salut l’ami, nous avons à peu de chose près le même parcours et les mêmes expériences (mécanique, chaudronnerie, construction métallique, ...) et je sais combien il est dure de ce faire valoir dans ce monde qui privilégie la rentabilité plutôt que l’excellence humaine.

              L’industrie est réservé au faire valoir et autres calculateurs, tu pers ton temps, mon expérience te conseille des secteurs d’activités ou l’on privilégie encore la compétence car ceux-la sont dépendant de l’évolution technologique constante (je pense au bâtiment et ces capacités d’adaptation rapide) et de ce fait peu malléable au objectif d’une rentabilité prévisionnelle à moyen terme, mais ceci est valable que pour les PME de petite taille (effectif de 50 à 100 employés), donc éviter des boites tel que Bouygues ...

              Pour exemple le dernier emploi que j’occupai en bureau d’étude (technico-économiste en construction métallique) était rémunéré environ 45-50 K€/an, de plus j’ai pratiquement toujours eu beaucoup de liberté et peu de contrainte (surtout au poste de métreur/dessinateur). J’ai quitté mon emploi volontairement pour vivre ma passion celle d’être au contact de la nature et j’ai repris les études (chères études) et donc je suis actuellement un troisième cycle universitaire en biologie végétale et écologie fondamentale, cela juste pour te dire de ne jamais douté et toujours avancé droit devant soi, ...

              En ce qui te concerne, tu as de l’expérience et il te faudrait pas grand chose pour que ta vie soit meilleure et plus valorisante si tu accepte de changer d’orientation et peut être envisager un peu de mobilité, tu aurais beaucoup à y gagner. ESSAYE la piste construction métallique/serrurerie/métallerie et il est fort à parier que ta vie évolue positivement. Les postes à pourvoir son ceux de métreur/deviseur/projeteur/conducteur de travaux/calculateur, etc. La transition est possible pour un mécano, il te faudra juste quelques petites adaptations de tes connaissances et compétences actuelles, alors je te le conseille vivement, c’est une piste sérieuse à suivre.

              Ne doute jamais de toi et invente ton avenir et ne te laisse pas abuser émotivement par un système qui de toute évidence finira par ce solder d’une faillite....


              • kama kama 15 octobre 2011 11:18

                Je vais être un peu dur, mais c’est pour ton bien camarade :

                BTS Compta, 15 ans passés à galerer en banque et à m’accrocher.... un gamin (bonjour les finances tu peux imaginer), et puis finalement à 35 ans le MBA que je me suis payé (40.000€ sans les frais). Aujourd’hui sans revenus, en train de dépenser mes économies parceque pas de droit au chômage... et ce que tu payes en loyer je le lâche en pension pour mon gamin !
                Avant j’aurai réagi comme toi, ce qui a changé ajourd’hui, c’est que je sais que les ressorts nécéssaires pour me sortir de ma situation, je les poss`de en moi, je me le suis démontré (toi aussi d’ailleurs, tu as fait plus déjà que beaucoup de tes camarades....)

                Les militaires te diraient (je fais partie de cette génération qui a fait le service :S ) : ’sort toi les doigts du cul !!’, autre façon de dire arrète de te plaindre.
                Car si aujourd’hui tu aspires à mieux, tu vaux aussi mieux que la majorité de tes concitoyens, parceque tu as démontré ta capacité à rebondir. Alors bien sur, tu en trouveras des profiteurs et des aigrefins, mais nul doute que ta patience sera récompensée. Et pour cela une règle : ne pas se laisser aller à considérer que le monde est pourri, que la vie est dure, mais bien chercher encore et encore les moyens de faire mieux. ta vie aurait-elle été plus facile à une autre époque ? Sans doute n’aurais-tu même pas eu le loisir de faire des études....
                Et si tu crois que tu n’as pas de chance dans la vie, je te passe la vidéo d’un de mes profs, ça aura au moins le mérite de te faire bouger un peu j’espère. (par ailleurs je recommande cette vidéo à tous ceux qui ne comprennent pas pourquoi la vie ne leur réussit pas.....) :


                Enfin une devise que je garde sur mon bureau en permanence, et qui me rappelle que rien n’est perdu : ’le chemin se fait en marchant’, 
                Et moi je n’ai pas fini de marcher. Toi ?


                • mixx 15 octobre 2011 11:33

                   Cet article est vraiment criant de vérité, je suis revenu en France au mois de juin après avoir travaillé 18 mois au Canada. Et, j’ai pu constaté que le système français est fait pour appauvrir les classe moyennes et empêcher les individus d’en sortir.

                   Je peux vous dire une notre chose, il me tarde vraiment de repartir à l’étranger car quand on voit « l’esclavage » que l’on subit en France et ce que l’on gagne à l’étranger pour le même job. On ce dit qu’il faut ce sauver

                  • kemilein 15 octobre 2011 12:19

                    - sur les possibilités qui sont encore offertes en France de s’enrichir lorsqu’on est honnête et bosseur [..]
                    - A quoi bon continuer à travailler quand aucune récompense n’est à la clé [..]
                    - Les employés ont aujourd’hui l’impression de courir sur un tapis roulant, ou d’être des hamsters dans une cage circulaire que l’on ferait tourner de plus en plus vite.

                    et c’est bien la le triste drame de vos existences. vous courrez après vos chimères et ne comprenez toujours pas pourquoi elles vous échappent.
                    Dans un système capitaliste ce sont les tares cupidité et avidité, qu’on nomme pudiquement « intérêts personnels » qui gouvernent vos vies, et avec le libéralisme en prime c’est une absence totale de règlementation.
                    Ces concepts ne sont pas des abstractions économiques, mais des réalités comportementales, a l’échelle individuelle (psychologique) et collective (sociologique). En d’autre terme vous êtes condamner a le subir tant que vous ne changerez pas vous même la vision que vous avez de votre vie, de votre existence.

                    il existe bien d’autre façon de produire sans désir d’enrichissement : faire des cadeaux a ceux qu’on aime. si on « aimait » (était soucieux) d’un peu plus de monde, l’intérêt général qu’on appel ça, on pourrait fort bien « travailler » (avoir une/des activité/s) uniquement pour la bonne conduite de notre collectivité humaine, sa prospérité, son confort raisonné et son bonheur global. Ce qu’est normalement une famille (bien que là il soit plus question d’égoïsme parental, de conditionnement d’éducation et de conformisme d’affichage social)

                    -

                    - Je croyais à la vertu du travail, car jusqu’au Bac l’égalité existe encore et ce sont les meilleurs qui obtiennent les meilleures notes. Point. Pas d’inégalités. Alors je bossais dur pour me construire une meilleure vie.

                    c’est d’autant plus malheureux de confondre école élitiste avec école égalitaire.
                    et l’école française à toujours été une école
                    obtenir une bonne note parce qu’on est un bon élève n’a rien avoir avec l’égalité, ca a avoir avec le mérite... après de nombreuse études, il est même démontré que les profs on l’obligation par leur hiérarchie, mais aussi dans leur propre vision de ce qu’est l’école de classer les élève. Dans une classe de surdoué, ils ont fait le teste, la prof avait classé les élèves (alors que tous étaient bien plus intelligent qu’elle même) et certain se payait des sales notes.

                    l’école n’est pas une institution égalitaire, elle ne donne pas sa chance, c’est une trieuse, entre ceux qui vont survivre et ceux qui vont périr. et avec une norme sociétale acceptée par tous qui est le productivisme, seul ceux qui pourront servir au mieux l’intérêt doctrinal (profit, production) seront sauvé.


                    • kemilein 15 octobre 2011 12:21

                      et l’école française à toujours été une école élitiste


                    • perlseb 15 octobre 2011 17:20

                      obtenir une bonne note parce qu’on est un bon élève n’a rien avoir avec l’égalité, ca a avoir avec le mérite

                      Je ne suis même pas d’accord avec ça. J’étais bon élève, je ne travaillais pas plus que les autres, et j’ai fini ingénieur (contrairement à l’auteur, j’étais boursier dans une école publique bon marché). Mais le mérite ne se trouve pas dans le fait d’avoir des meilleures aptitudes dans certains domaines. Une société civilisée devrait déceler les aptitudes des gens plutôt que de les sélectionner sur des aptitudes limitées choisies comme fondamentales (mathématique par exemple).

                      « Inégalité, espoir, soumission ». Tant qu’il y a des inégalités, il y aura des gens comme l’auteur qui auront l’espoir de faire partie des plus riches par le travail. L’inégalité est là pour renforcer l’espoir, et l’espoir est toujours une composante forte de la jeunesse qui refait systématiquement les mêmes erreurs naïves, car sans expérience. Un espoir fort favorise la soumission (et l’esclavage).

                      Moi, j’ai arrêté de travailler, non pas que je gagnais mal ma vie, mais je trouvais mon travail sans intérêt, improductif et quelque part amoral. C’est cela que je trouve le plus grave dans cette société : l’absence de morale au travail. Que ce soit en étant en haut d’une pyramide, en faisant un métier improductif ou malsain (agriculture industrielle toxique ou obsolescence programmée de l’industrie), le travail nous rend coupable d’office : coupable vis-à-vis de ceux qui sont au chômage et qui n’ont pas moins de compétences, coupables vis-à-vis de ceux qui vont consommer nos produits toxiques ou précaires ou être imposés par une nouvelle législation pour que l’on effectue une peu plus de contrôles improductifs...

                      La révolution, la seule possible, c’est de vouloir l’égalité. Ou au minimum, l’égalité horaire (avec une facteur multiplicatif pour les métiers que personne ne veut faire : une femme de ménage devrait être bien mieux payée qu’un manager). En fait un manager, dans une démocratie, ça ne devrait pas exister. On confond trop expertise et prise de décision dans nos sociétés élitistes où le cinéma nous fait croire qu’un homme seul peut renverser le cours de l’histoire. Si certaines personnes sont plus douées que les autres dans certains domaines, et bien qu’elles foment les autres et qu’elles travaillent dans ce domaine. Pour la prise de décision, on devrait toujours informer la masse des gens qui va subir la décision, et c’est cette masse qui doit décider à la majorité.

                      Soit on est démocrate et on refuse l’inégalité, l’élitisme en tout genre, toutes les pyramides (en gros toute la société actuelle), soit le monde tel qu’il est est le meilleur possible (une fois sorti d’affaire, ne souhaiteriez-vous pas que votre fils incompétent soit avantagé, protégé, c’est quand même votre fils). Quelque part, l’injustice et les privilèges, c’est malheureusement humain (en fait, parfaitement animal). Et à mon avis (pour une société meilleure), il faut combattre cette partie de l’humain : égoïsme et esprit de famille.

                      Soit on croit en en société civilisée et on cherche à l’être, soit on reste animal et c’est chacun pour soi. Notre société barbare est un mélange des deux (on sait bien que tout seul on n’arriverait à rien, mais on veut quand même plus que les autres).


                    • kemilein 15 octobre 2011 18:06

                      ca a avoir avec le mérite... après de nombreuse études, il est même démontré que les profs on l’obligation par leur hiérarchie (...) de classer les élève. Dans une classe de surdoué, ils ont fait le teste, la prof avait classé les élèves (alors que tous étaient bien plus intelligent qu’elle même) et certain se payait des sales notes.

                      j’avoue c’est pas clair, je voulais dire qu’effectivement le mérite c’est pas ça non plus dans l’institution scolaire. en fait y’a des victimes expiatoire qui servent de martyre dissuasif.

                      le bien noté l’est peut être parce qu’il a fait (pas forcément bien) son travail, parce que le juge (prof) décide de sa sanction selon sa perception subjective du devoir, et enfin parce qu’un prof a l’obligation de classer ses élèves.

                      l’école c’est l’école de la vie

                      elle vous apprend soit a voir des victimes sacrificielles dès votre plus jeune age, soit a voir des « collabo » récompensé, comme on donne un sucre a un chien quand il réussi a lever la patte. les deux faces de notre société actuelle, castratrice et sacrificielle sont les deux conditions pour que survive pareil système. vous devez travailler dur pour avoir quelque chose (sacrifice) et réciproquement en attendant vous devez prendre votre mal en patience (castration). Et plus on vous impossible l’accès a ce que vous désirez (castration)plus vous vous échinez a la tâche (sacrifice)

                      la motivation par la récompense est vraiment un mode de fonctionnement primitif, primaire... bestial, bref, l’humanité toute crachée (reu teu peuh)

                      -

                      persleb, nous partageons la même vision

                      - l’absence de morale au travail. Que ce soit en étant en haut d’une pyramide, en faisant un métier improductif ou malsain (agriculture industrielle toxique ou obsolescence programmée de l’industrie), le travail nous rend coupable d’office
                      - La révolution, la seule possible, c’est de vouloir l’égalité.
                      - Soit on est démocrate et on refuse l’inégalité, l’élitisme en tout genre, toutes les pyramides (en gros toute la société actuelle)

                      - Quelque part, l’injustice et les privilèges, c’est malheureusement humain (en fait, parfaitement animal)

                      constat que je fais depuis un certain temps (plus de 14 ans... ce qui est plus que la moitié de mon age)


                    • perlseb 15 octobre 2011 19:29

                      Merci pour cet éclaircissement. Effectivement, nos avis sont proches.


                    • Rosalu Rosalu 16 octobre 2011 09:12

                      Qu’est-ce que cela veut dire « j’ai arrêté de travailler » ? A moins d’être rentier, arrêter de travailler correspond à dire qu’on choisit de vivre sur le dos de ceux qui travaillent...


                    • kemilein 16 octobre 2011 11:15

                      avoir une vieille bâtisse (fermette/bergerie) retapé main avec environ 1.000 2.000 m² de terre cultivable par 2 personnes par an en permaculture (avec des variétés « exotique » style tomate de sibérie).

                      je peux te garantir que tu peux vivre sans travailler. faut juste s’occuper de sa bouffe.
                      après si t’aime quand même t’acheter un microonde payer l’électricité et quelques fringues... faut te prostituer au système de temps en temps, notamment pour les impôts.

                      le seul problème ? bah de suite pour taffer faut une voiture... donc le mieux c’est encore de vivre en tribut-secte a partir de deux (un couple et au delà) et éviter de faire des gamins : ca vous bousille une vie et c’est ingrats, vous êtes égoïste d’en faire parce qu’ils auront une vie de merde, bref toute les raisons de pas se faire chier avec des gamins.


                    • perlseb 16 octobre 2011 20:39

                      Qu’est-ce que cela veut dire « j’ai arrêté de travailler » ?

                      Comme j’ai vécu presque 3 ans de chômage (aucune expérience en début de « carrière »), j’ai pris très jeune (sur le marché du travail après un service bidon à 23 ans) l’habitude de me contenter de peu. Bricoler (chez ma mère divorcée et donc en grande difficulté financière elle aussi) par manque d’argent, s’habituer à une vie chiche, ...

                      Après, quand on trouve un travail, on n’a pas envie de faire la fête et de faire des enfants, même si on finit par gagner bien. En fait, on est conscient qu’il n’y a aucune justice. Je n’ai jamais touché d’allocations chômage (chômeur avant d’avoir travaillé), jamais touché d’indemnités maladies (jamais été malade pendant mes 10 ans de vie professionnelle), et je sais que je peux tirer une croix sur la retraite. Pourtant mes cotisations étaient loin d’être nulles.

                      J’ai mis un peu d’argent de côté, mais effectivement, si on cherche à être autonome, il n’y a pas besoin de tant que ça. Il faut juste un peu de courage et surtout pas d’enfants. Je ne dépends de personne, je me moque de l’assurance maladie, les impôts d’une maison en Aveyron avec 1000m2 de jardin sont très faibles par rapport à la vie en ville.

                      Il est clair cependant qu’à ma place, n’importe qui d’autre aurait mené une vie bien différente (course à l’immobilier-location pour « s’enrichir » avec effet de levier ou dépenses pour frimer et mener une « vie de riche »). En fait, quand on voit l’intérêt du travail aujourd’hui, je préfère nettement utiliser mon temps pour mon jardin et pour le bricolage, sans aucun chef sur le dos. Et peut-être arriverai-je aussi à programmer quelque chose en open-source avec le peu de temps qu’il me reste (énormément d’occupations par ailleurs : piano, sport, informatique,...).


                    • lsga lsga 15 octobre 2011 12:36

                      Et oui, ça s’appelle la prolétarisation ; déjà largement conceptualisée par MARX dans le Capital. Mais, c’est sûr que quand on rêve de devenir ingénieur, de « s’en sortir dans la vie » (s’acheter un écran plat ? une voiture ? un pavillon ?), on a pas le temps de se renseigner sur le monde dans lequel on vit. 

                      Au fond, ce qui vous est arrivé est une excellente chose. Désormais votre conscience de classe s’éveille, et au lieu d’être allé rejoindre les rangs des bobos qui roulent en grosse voiture et votent à droite, vous rejoignez malgré vous les rangs de la classe révolutionnaire. 

                      Allez, lisez maintenant, et réalisez que rien de tout cela n’est nouveau :



                      • delight 15 octobre 2011 15:06

                        Je ne sais pas ou vous habitez ,mais vivre avec 1500E par mois aujourd’hui ne permet pas de faire partie de la bourgeoisie !!!! déja quand a payer le loyer ou un credit immo ,il ne reste pas grand chose. Ce n’est pas un luxe de pouvoir vivre dans son pavillon,de pouvoir s’acheter un écran plat ......C’est vivre convenablement !!!!Ce qui est un luxe ,c’est d’avoir une résidence secondaire,une voiture qui coute chère et qui consomme beaucoup,aller au restaurant tres souvent,s’acheter des vétements de luxe ...... 

                        Ce que vous décrivez comme les rangs de la classe révolutionnaire existe aujourd’hui ,en corée de nord et les gens n’ont pas l’air du tout heureux ,et sont privés de liberté .
                        Etre de gauche ne correspond pas forcement (et heureusement) à vos idées !!!


                      • kemilein 15 octobre 2011 18:19

                        la gauche ne représente pas la liberté, alors la corée du nord peu bien faire ce qu’elle veut et prétendre être du bord qu’elle veut.

                        - la Liberté est une doctrine de Droite. Ma liberté s’impose contre celle d’autrui (pure liberté).
                        - l’Egalité est une doctrine de Gauche. Ma liberté s’arrête ou commence celle d’autrui (pure égalité).
                        dans un cas c’est la guerre perpétuelle, dans l’autre une orgie généralisée. choisi ton camp camarade.


                      • kemilein 15 octobre 2011 18:23

                        note : et non la liberté n’est pas compatible avec l’égalité, car les seules liberté reconnue/consentie collectivement sont celles égalitaires (dont chacun des contractants bénéficie). c’est bien pour cela qu’il te faudra choisir ton camp.

                        avec nous ou contre nous, les indécis au buché.


                      • lsga lsga 16 octobre 2011 12:30

                        @PETIT-bourgeois : « . Ce n’est pas un luxe de pouvoir vivre dans son pavillon,de pouvoir s’acheter un écran plat ......C’est vivre convenablement !!!! »


                        Non, c’est simplement mener une vie qu’il est impossible de généraliser à l’ensemble de la population mondiale, c’est mettre en danger l’éco-système, c’est un mode de vie mauvais qui n’ pas sa place dans le cadre d’une économie rationnelle et d’une politique planificatrice. 


                      • foufouille foufouille 15 octobre 2011 12:41

                        bon atterissage
                        les ascenseurs sociaux sont en panne depuis longtemps
                        ne pas hesiter a marcher sur les dormeurs dans l’escalier
                         


                        • tanguy 15 octobre 2011 15:26

                          Ascenseur social : Concept servant à faire croire que des personnes pourraient, par leurs efforts ou une grâce quelconque, accéder aux niveaux supérieurs de la hiérarchie sociale dans le cadre de l’ordre économique et ainsi les dissuader de tenter de modifier ce cadre. L’assenceur social est en fait un très long escalier piégé que l’on monte marche par marche... et il semble cassé.

                          tiré du dico de novlangue


                        • Xtf17 xtf17 15 octobre 2011 13:11

                          A côté de Marx, lire d’urgence : « Le contrat de défiance », de Michela Marzano, ou encore les écrits de Jean-Claude Michéa, de Frédéric Lordon, d’Emmanuel Todd, de La Boetie, d’Orwell, et pourquoi pas Mélenchon...
                          Engagez-vous dans un syndicat, un parti politique, une association... la vraie vie ce sont les relations et les actes, même dérisoires.


                          • tanguy 15 octobre 2011 15:28

                            Le texte « De la servitude volontaire » est disponible en ligne. Il est à conseiller :

                            http://fr.wikisource.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire/Fran%C3%A7ais_moderne


                          • Xtf17 xtf17 15 octobre 2011 15:35

                            En effet, merci du lien.
                            J’en avais moi-même publié sur Agoravox une compilation d’extraits choisis.


                          • Yohan Yohan 15 octobre 2011 13:15

                            Bonjour l’auteur,

                            Vous avez parfaitement décrit ce que moi j’appelle la dictature des castes. Le système scolaire favorise ce mouvement et illustre le mépris des élites pour les emplois techniques et ouvriers. Cela a toujours été mais la crise a amplifié ce mouvement. Dans l’industrie française, les fonctionnels ont pris le pas sur les opérationnels. Des boites comme Areva sont gavés aux responsables qualités, cost killers, chefs de groupe, autres postes cdans la com, des gens au demeurant inutiles et qui prennent les gros salaires, des fils de..., et même des ratés, embauchés grâce à leurs relations ou des diplômes ronflants et qui passent leur temps à se cacher, à surfer discrètement sur internet pendant que d’autres font le travail de soutier.
                            Au fond, un mépris profond pour les emplois de production réservés à la classe inférieure.
                            Qui changera ça, certainement pas l’UMPS, qui a favorisé et entretenu l’émergence de cette caste.
                            Seule issue, se casser de ce pays. Ce savoir faire que vous avez obtenu par la travail et votre gnaque sera apprécié et reconnu ailleurs.


                            • Xtf17 xtf17 15 octobre 2011 13:19

                              Ce qui est grave c’est qu’aujourd’hui les « opérationnels » ne sont plus seulement bac -5 mais aussi bac +5 voire plus !


                              • darkcrystal darkcrystal 15 octobre 2011 13:47

                                « Et si tu crois qu’une fiche de paie où il y a marqué 3000 plutôt que 1500 signifie que tu es un meilleur homme, je te plains. »


                                j’aime, vive les zombies !


                                • tchoo 15 octobre 2011 13:50

                                  Je partage en partie ton analyse, notamment sur l’incompétence souvent rencontrée,
                                  L’expérience aujourd’hui ne paye plus et fait peur à bon nombre d’employeur.
                                  Je constate aussi dans mon secteur, beaucoup de poste occupé par des personnes sur-qualifiés et bine souvent nettement sous-payés !


                                  • yoananda 15 octobre 2011 13:52

                                    Cette situation, que vous décrivez si bien, et si on croise avec d’autres informations porte un nom :
                                    tiers-mondisation !

                                    Alors que les pays qui ont émergés prennent leur place, il faudrait un nom pour l’Europe : pays en voies de submersion ?


                                    • escudo escudo 15 octobre 2011 13:58

                                      Si les plombiers ferait fortune çà se saurait ... Si vous appeler faire faire fortune, travailler 10h /jour/6/7 ... pour avoir une voiture ,un écran plat 100cm, une maison de merde et éventuellement une deuxième maison de we, et avec tout çà être complètement casser physiquement a 50 ans, si c’est ca votre fortune de plombier.... alors vos idées de vie et de fortune sont bien bizarre !

                                      Sinon votre article met en lumière quelques problèmes existants mais aussi une arrogance envers ceux qui produisent sans être diplômé ! D’ou votre rage contre les plombiers qui font fortune...je présume. Sachez quand même que (je dis çà après avoir travailler dans l’industrie métallurgique et après avoir fait le plombier a mon compte...) que j’ai vu beaucoup plus d’ingénieurs dans l’industrie qui ne foutait rien que des plombiers qui se tourne les doigts pour faire fortune ! 

                                      • roro46 15 octobre 2011 14:59

                                        « Si les plombiers ferait fortune çà se saurait »

                                        Si les plombiers ferait fortune çà se sausaient


                                      • escudo escudo 15 octobre 2011 19:31

                                        c’est très constructive ta remarque ! surtout con d’ailleurs...


                                      • Blartex 16 octobre 2011 06:57

                                        « Si les plombiers ferait fortune çà se saurait »

                                        Si le plombier faisaient fortune ça se saurut.


                                      • roro46 16 octobre 2011 16:12

                                        « c’est très constructive ta remarque ! surtout con d’ailleurs... »

                                        Détendez-vous.


                                      • Blartex 18 octobre 2011 15:16

                                        « Détendez-vous. »

                                        Ben oui, on est là pour ça non ?


                                      • Blartex 18 octobre 2011 15:26

                                        Et puis Escudo, les plombiers qui vous prennent cent euros pour déboucher un lavabo, comme les serruriers qui prennent le triple pour ouvrir une porte, vous appelez ça comment ?

                                        Sûr que se faire du fric dans ces conditions est assez facile.

                                        En tant que voleur, faut pas de diplôme !


                                      • escudo escudo 22 octobre 2011 19:18

                                        Lui au moins il rajoute une valeur au lavabo qui marche plus et il fait quelque chose, il produit, même si a la base il est quelque peu « truand » pour pratiquer ce prix la(ils ne le sont pas tous !)

                                        Mais alors un distributeur(tout magasin) qui achète un produit 10€ et le revend 15e sans avoir rien ajoute de valeur....ca c’est pas du vol ? Ou le banquier qui prete l’argent qu’il n’a pas ? ca c’est pas du vol ????? Ou vendre un maison pourri de 30ans a un prix astronomique ? ca c’est pas du vol ??
                                        Tout est plus ou moins vol dans un système base sur l’argent !

                                      • easy easy 15 octobre 2011 14:35


                                        Vous étudiriez l’Histoire du travail, vous constateriez que ce que vous racontez avait déjà été raconté il y a des lustres.

                                        Les chefs incompétents c’est de l’histoire ancienne, les fils à papa aussi

                                        Par contre, ce qu’il y a de récent et qui nous vient du Jules Ferrisme, c’est le concept selon lequel les études scolaires, ouvertes à tous pour une large part, permettent d’accéder à quelque capitole.

                                        Avant Ferry, ce sens n’existait pas ; En remontant encore un peu le temps, mettons qu’avant le scientisme à la Buffon, ce sens n’existait pas.

                                        Dès l’instant où Ferry a mis dans la tête de tous que tous pouvaient accéder au capitole par les études ouvertes et obligatoires pour tous, s’ouvrait d’office un paradoxe.
                                        Il ne peut y avoir de place au Capitole pour tous.

                                        Toutefois, dans un premier temps du Ferrisme, c’était à peu près possible au sens où tous les scolarisés français pouvaient capitoliser par rapport aux colonisés (jusqu’à ce que ces colonisés deviennent eux aussi scolarisés ; Et les premiers diplômés Algériens ou Indochinois étaient refoulés des emplois qu’un Français peu instruit pouvait occuper)
                                         
                                        A l’instant même où la capitolisation sur la tête des colonisés a dû cesser, le paradoxe du ferrisme nous a sauté à la figure. Dès la fin de la guerre d’Algérie, les problèmes que vous soulignez ici sont devenus de plus en plus patents. Et du coup, en biais alternatif à la colonisation, il a fallu compenser par un autre type de colonisation, celui qui a fait de la Chine, l’atelier de l’Europe puis du Monde

                                        C’est impossible. Le ferrisme ne peut pas marcher. Si nous n’avons pas d’esclaves d’une manière ou d’une autre, nous ne pouvons pas capitoliser tous ensemble. et je dis là une trivialité. le plus idiot d’entre nous a toujours très bien compris ce principe. Mais il n’est pas dit. Il est dénié et nous continuons d’obliger les enfants à étudier en affirmant que c’est la voie unique pour capitoliser (quand on n’hérite pas de l’usine de papa)

                                        Bien entendu qu’il faut étudier. Tous ensemble ; Ne serait-ce que pour acquérir le même code de conduite, pour parler la même grammaire.
                                        Mais il faudrait ajouter dans la profession de foi de la scolarisation que les études ne conduisent pas forcément au Capitole et donc, qu’il faut aussi pratiquer le manuel.

                                        Car en plus du ferrisme ou en corollaire, il y a eu le machinisme donc le boutonnisme. Le groom d’ascenseur étant le paradigme du boutonnisme.
                                        Et ce boutonnisme, qui donnait à faire croire qu’on pouvait produire rien qu’en appuyant sur des boutons, a abouti au clavier.

                                        Ainsi, pendant que la population optimiste et croyante du boutonnisme avait découragé les enfants à pratiquer des activités manuelles, ce sont les refoulés du boutonnisme qui, comme vous l’avez dit, sans l’avoir voulu ou choisi, se sont retrouvés à être les seuls à produire réellement, en plongeant leurs mains dans le cambouis.

                                        J’avais fait des études supérieures (et mes enfants idem voire plus encore). Mais parce que je ressentais, en tant qu’Eurasien, bâtard de la colonisation, que je n’étais pas souhaité au Capitole des boutonnistes, j’ai toujours développé mon intelligence par la main. J’ai fait tous les métiers repoussoirs. Jamais de boutons poiur ma pomme alors que j’en concevais pour mes clients (j’ai vraiment étudié l’ergonomie des boutons, écrans et claviers pour mes clients)

                                        Et inévitablement, j’ai produit, vraiment produit. En étant mon propre patron dans diverses entreprises. Je fréquentais alors des amis opérant eux dans le boutonnisme (formation sur Visiotexte, Excel, etc. Ou vente de matériel informatique en SSII). Ils gagnaient bien leur vie et l’un d’eux est même devenu millionnaire après navoir très bien vendu sa SSII. Mais j’étais perplexe « Comment est-il possible que tant de gens gagnent autant d’argent sans produire véritablement »
                                        C’est qu’à l’époque, je ne réalisais pas le principe de l’esclave Chinois, de la délocalisation. Je ne réalisais pas que notre boutonnisme tenait sur le fait que des gens produisaient avec leur mains dans le cambouis mais au loin. 


                                        Je ne peux pas affirmer avoir été manuel de manière hyper volontaire. Il y a une grande part de méduse dans mon destin. Mais en effet, en ne pratiquant pas le boutonnisme, je m’en suis bien sorti.
                                        Comme Escudo, je n’ai pas regardé à la dépense physique, comme le sien, mon corps a souffert et il est vraiment usé. Mais peu m’importe, j’ai le sentiment d’avoir été utile et du coup, d’avoir bien vécu. Moi aussi, plié en quatre sous des lavabos j’ai vu les pompes cirées des boutonnistes défiler devant mes yeux de besogneux. Tant mieux pour eux si leurs 24h sont de coton, de parfum et de soie, me disais-je en passant le quart de mes nuits dans ma camionnette sur les chantiers. Je parvenais, en dehors de ces moments d’intense épreuve et grâce aux revenus que cela me procurait, à vivre quelques heures privées très douces et gratifiantes.



                                        Aujourd’hui ?
                                        Peu importe la Chine, l’Inde, l’Amérique, le Canada ou la France, à l’échelle mondiale, une des voies pour s’en sortir est celle du travail manuel où il y a le moins de boutons possible et en sachant le valoriser. En excluant donc le travail manuel à la Chaplin dans « Les Temps modernes »

                                        L’idéal étant d’être instruit, informé et manuel.



                                        Il y a 15 ans, il y avait encore pas mal de garçons et même de filles qui se seraient volontiers engagés vers ce job qui consiste à déplacer-déménager-transporter des énormes bidules. Transporteur de l’impossible. Ce job a quelque chose de physique, quelque chose de la bataille physique. Oui il faut être aussi solidaire qu’en patrouille militaire. Oui, on risque à chaque instant d’être coupé en deux par un câble qui lâche. Oui, à la moindre invalidité, on n’y vaut plus rien.

                                        Aujourd’hui, la proportion de jeunes attirés par ce travail a diminué en raison de ces risques à accepter alors que les besoins sont énormes.





                                        Sinon, pour en revenir aux fils à papa, regardez ce qui se passe entre Jacques Dessange (que j’ai servi à ses débuts) et son fils Benjamin. Vous découvrirez au travers de l’opuscule du père qui aborde tous les points que vous avez évoqués, que ce n’est pas simple.



                                        • Never Give Up Never Give Up 15 octobre 2011 14:49

                                          Manuels d’evolution en entreprise :
                                           - Machiavel « Œuvres complètes »,
                                          -
                                          Sun Tzu « L’art de la guerre », (certains passages),
                                          - Karl Marx (certains passages),


                                          • bigtoufff 15 octobre 2011 14:57

                                            le plus ironique, c’est peut-être se DRH qui te propose 1500e et qui est propriétaire de ton logement à 700e. :-> bien venu au club


                                            • cel54 15 octobre 2011 14:58

                                              Bonjour l’auteur,


                                              Je ne suis pas d’accord avec le début de votre article. En effet, je suis passé par le système des classes préparatoires il y a deux ans maintenant. La plupart des élèves de ma promotion - dont moi - était issus des classes moyennes et populaires. Les notations sont anonymes et il ne peut y avoir d’inégalité. Les scolarités en grandes écoles sont la plupart gratuites (pour les écoles publiques) et on y est même payé à Polytechnique. Je connais plusieurs fils et filles d’ouvriers qui ont pu intégrer les écoles centrale ou des mines sans le moindre piston.

                                              Seule l’inscription au concours est payante et assez chère (sauf pour les élèves titulaires d’une bourse).

                                              Bien sûr, il faut bien faire la différence entre les écoles d’ingénieurs et les écoles de commerce. Ces dernières sont excessivement chères et accessibles seulement aux classes favorisées et aux boursiers. Il existe aussi des écoles d’ingénieurs privés avec des frais de scolarité élevés.

                                              • cel54 15 octobre 2011 15:00

                                                Erratum : - dont moi - étaient issus


                                              • easy easy 15 octobre 2011 15:10

                                                Je propose qu’on accepte « La plupart des élèves était issue » et « La plupart des élèves étaient issus »

                                                Sinon, sur le fond, je confirme ce que vous dites.


                                              • K K 16 octobre 2011 11:07

                                                Du vrai et du faux...

                                                Les prépas sont gratuites (hors frais de scolarité) et certaines écoles le sont aussi (hors frais de scolarité). Quelques écoles sont bien payées (polytechnique entre autre, moyennant des années de service à l’état, ce qui est normal). Mais le financement d’une année d’étude pour un non boursier ne se limite pas à la scolarité proprement dite, il y a le logement, la nourriture etc... Etlà on atteint les 700 euros par mois soient 7000 euro annuels.


                                              • cel54 16 octobre 2011 13:18

                                                D’accord mais vous n’êtes plus à charge de vos parents(pour la nourriture et autres). Et après, on a le droit à des APL qui aident à payer le loyer. Personnellement, un mois me coûte plus 400 € que 700 € ( à Lyon).


                                              • K K 16 octobre 2011 17:35

                                                Je pense qu’à moins d’avoir un emploi, vous êtes toujours à charge pour vos parents (sauf si vous avez une bourse). La plupart des écoles (je ne parle pas des facs), ne permettent pas un emploi à cause de la densité de l’emploi du temps. Ce que je peux dire c’est que dans mon cas, il y a 20 ans, avec trois enfants dans le supérieur (et aucune bourse) dans des villes différentes, l’option longues études d’un seul tenant était impossible financièrement sans un emprunt lourd pour mes parents.
                                                 Les APL n’étaient alors pas accessibles aussi facilement qu’aujourd’hui et il y a dix ans non plus. Par contre je voyais des amis boursiers dont les parents avaient moins de moyens qui , eux, avaient effectivement droit aux APL et toute l’aide sociale (bourses, dispense de frais de scolarité etc...). Et ils ont effectivement pu suivre des études plus longtemps.
                                                A l’époque déjà, il fallait soit être pauvre, soit riche, mais surtout pas dans la classe moyenne et il semble bien que ce fossé continue à se creuser.


                                              • Rensk Rensk 15 octobre 2011 15:21

                                                Ingénieur... en tant que tel vous n’êtes pas assez précis... drôle de contradiction...

                                                Allez visiter le « tarif » pour « un simple enseignant »...
                                                Mais vous devez être plus précis sur votre « ingénieur » car... je crois savoir que ce « titre » est libre de droit... tout comme le mot « consultant »
                                                http://www.unil.ch/webdav/site/srh/shared/Lois_reglements/bareme_enseignant s_2011.pdf


                                                • Xtf17 xtf17 15 octobre 2011 15:32

                                                  En France, l’usage du titre d’ingénieur et l’accès à la profession sont libres ; cependant le titre d’« Ingénieur diplômé » est réglementé : la délivrance d’un titre d’ingénieur diplômé par une école ou un organisme de formation professionnelle est en effet, depuis 1934, soumise à l’agrément d’une Commission des Titres d’Ingénieur.


                                                • loki 15 octobre 2011 15:51

                                                  excellent article , me rappel le principe de Peter 

                                                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_Peter


                                                  • soubise 15 octobre 2011 16:25

                                                    Evidemment, je suis bien conscient que tout cela existe et je dis depuis vingt ans que le chômage est crée de toutes pièces pour faire baisser le coût de la MO.
                                                    Ce qui est marrant, c’est que j’ai été plombier pendant 47 ans ,de 59 à 2006, 41 ans compagnon et pendant trente trois ans artisan, je n’ai jamais fais de fric ,c’est inné ou ça s’apprend.
                                                    Là ou j’ai été initié dans ce métier ,on ne m’a pas parlé d’argent ,mais de devoir.
                                                    Et la cerise ,c’est que j’aurais aimé être ingénieur, mais sans moyen et à cette époque il valait mieux aller bosser.
                                                    Il est vrai que la valeur travaille en a prit un sacré coup...


                                                    • alain_àààé 15 octobre 2011 16:29

                                                      je suis d accord avec l auteur de cet article bien former mais je voudrais ajouter que lorsque j ai passé le concours de l E N A il y a 35 ans il y avait des jeuns gens de la haute bourgoisie qui ont ete recu.je m excuse de ne plus savoir ecri le francis car j ai des pertes de memoire.pendant l aire mitterand des études ont été faites par des psychiatres et des psychologues ont demontrer qu il y avait 90 0/0 des gens du peuple avait un Q I superieur que les elites d hier et d aujourdhui,on n as entendu a la television et dans les journaux les politiciens de merde surtout FABIUS MAUROY ET SURTOUT CHEVENEMENT CET ORDURE qu il ne fallait pas changer ce qui était établi et ne pas creer des écoles pour ces surdouees qui nous aurait fait des grands pas dans tous les domaines c est pourquoi les communistes avait compris


                                                      • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 15 octobre 2011 17:39

                                                        Je croyais à la vertu du travail, car jusqu’au Bac l’égalité existe encore et ce sont les meilleurs qui obtiennent les meilleures notes.


                                                        Phrase intéressante, c’est tout le contraire. C’est justement grâce l’inégalité entre individus que vous avez pu vous distinguer, par vos compétences.

                                                        Le système égalitaire veut au contraire que tous les individus, même les médiocres, fassent des études supérieures, aient des diplômes, indépendemment de leurs compétences, et de leur valeur individuelle... d’où la dramatique baisse du niveau scolaire (je lis les cours de ma fille en 6ème et je suis atterré par la médiocrité des programmes)..

                                                        Ainsi, massification faisant, d’autres, sans doutes moins compétents que vous, ont un diplôme équivalent, pour une demande inférieure à l’offre.

                                                        Conclusion, pour sortir de ce marigot égalitaire, seules la ruse, l’absence de scrupule, la capacité à écraser son voisin sont efficaces pour enfin réussir. Ce sont les rusés, les pervers, les médiocres qui réussissent.

                                                        Si vous êtes honnête, si vous croyez en vos compétences, si vous avez quelque vertu, vous êtes fichu.

                                                        C’est ainsi que fonctionne le système démocratique égalitaire.

                                                        • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 15 octobre 2011 21:58

                                                          Ca serait sans doute pire...


                                                        • Blartex 16 octobre 2011 07:26

                                                          Une amie ayant rédigé un Master de je sais plus trop quoi, je fus amené à lui corriger l’orthographe de son texte. Sur les deux-cent pages, trois-cent-soixante corrections ! Et encore, étant loin d’être un académicien, j’ai sûrement dû en louper.
                                                          Comment cette personne a pu obtenir un bac quelconque sans savoir écrire ? De plus elle aurait obtenu le Master.

                                                          Nombre de gens sont véritablement handicapés dans leur avancement professionnel du fait de leur orthographe défaillante ou de leur incapacité à rédiger.

                                                          À un bac +5, lui demandant d’effectuer une simple règle de trois : « Mais je sais pas faire ça moi... »
                                                          C’était sûrement un littéraire pur et dur.

                                                          « Ce sont les rusés, les pervers, les médiocres qui réussissent. »

                                                          Apparemment surtout dans l’éducation nationale !


                                                        • foufouille foufouille 16 octobre 2011 11:21

                                                          « Apparemment surtout dans l’éducation nationale ! »
                                                          non partout
                                                          ignare qui reussit a coup de piston
                                                          ceux, en cdi, qui se forment plus comme les petits chefs, etc


                                                        • MdeP MdeP 15 octobre 2011 17:50

                                                          Tout à fait vrai que la France est en train de mourir sous les réseaux de « fils à papa », sous le favoritisme voire le copinage et, au final, dans l’incompétence générale.
                                                          Tout à fait vrai que nous avons bien affaire à des marchands d’esclaves, tant dans les entreprises (comme nous le raconte l’auteur de l’article) que sur le marché de l’emploi (des agences comme CRIT intérim vont jusqu’à des « évaluations en milieu de travail » qui consistent à faire travailler gratis pour une entreprise... des travailleurs diplômés et expérimentés, bien sûr.
                                                          Pour ce qui me concerne, j’ose dire que si quelque chose doit bouger dans le pays, c’est bien et en tout premier lieu, de l’éradication de ces marchands d’esclaves qu’il doit être question.


                                                          • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 15 octobre 2011 18:02

                                                            Bonjour,

                                                            un temoignage très clair et intelligent,bravo.
                                                            J’aurais juste une remarque basé sur ma propre experience :

                                                            vous dites naivement : « jusqu’au bac....ce sont les meilleurs qui obtiennent les meilleures notes. Point. Pas d’inégalités »

                                                            ce n’est pas du tout vrai.

                                                            1.l’heritage culturel d’un enfant de classe moyenne ou plus aisée encore, est plus important et donc significatif que celui d’un enfant d’ouvrier.J’ai eu la chance d’etre elevé par mon grand pere qui n’etait ouvrier que par defaut (il etait refugié politique espagnol) mais jer peut vous dire que dan sma cioté populaire,dans les années 80, j’etais un E.T avec mes livres sans dessins.

                                                            2.Fin de college,bon resultat mais discipline catastrophique,j’ai la grosse tete je refuse le lycee de seconde zone et postule dans les 3 meilleurs lycees publique de Marseille (ils abreuvent les prepa à l’epoque avec quelque uns de leurs eleves) Refus categorique des trois lycées.
                                                            Un ami rencontré quelque années plus tard et du meme age la meme anné que moi postule dans deux des trois lycée que je visais (le 3eme etant privée pour lui) :
                                                            resultat mediocre,discipline catastrophique.
                                                            2 bons gros OUI à sa candidature.


                                                            Qu’es ce qui nous differencie en dehors des resultats où je le surpassais ?

                                                            Moi : mere simple employé,sans pere

                                                            Lui : mere medecin,beau pere medecin


                                                            L’egalité jusqu’au BAC ?Je n’y crois pas un brin.

                                                            Cordialement.


                                                            • easy easy 15 octobre 2011 19:43

                                                              Oui,

                                                              Pour passer de l’école à un collège réputé, il faut jouer des coudes. Donc, la situation des parents...
                                                              Pour passer d’un collège à un lycée réputé, il faut jouer des coudes. Donc, la situation des parents...

                                                              Ce qui est dur alors (mais logique du point de vue narcissique), c’est que ces élèves qui ont bénéficié de la situation de leurs parents s’empressent de l’oublier.


                                                            • Blartex 16 octobre 2011 07:40

                                                              « Qu’es ce qui nous differencie en dehors des resultats où je le surpassais ? »

                                                              Peut-être un peu l’orthographe ?
                                                              Mine de rien, le premier critère d’un évaluateur pour vous juger ce sera votre façon d’écrire.
                                                              Une faute par ligne, c’est rédhibitoire. Poubelle la lettre !

                                                              De plus, prendre la peine passer ses messages sur internet à la moulinette du correcteur ne peut être qu’un plus !


                                                            •  C BARRATIER C BARRATIER 15 octobre 2011 18:36

                                                              Les diplômes n’ont jamais garanti des revenus, même s’ils ont servi à entrer dans des entreprises où on pouvait « faire son trou ». Des millions de gens ont réussi là où l’auteur a échoué. Ils ont connu des difficultés, des échecs, et au lieu d’accuser le système, ils se sont mis en question et ont réussi.

                                                              Notre société a de plus en plus une culture de résultats. Heureusement le diplôme ne garantit rien. C’est après le diplôme que persone n’est obligé de rechercher, que tout commence. On voit des non diplômés réussir là où des diplômés n’ont pas su faire. C’est que le savoir faire (c’est ce qui compte) peut se trouver hors du diplôme.

                                                              Le diplôme ne mesure pas un savoir faire, mais l’art de se couler dans un moule : bien connaître les points porteurs, négliger le reste, soigner la forme...Il y a une technique de réussite aux examens.....pour ceux qui se donnent la peine de regarder de près comment ça marche ! Les employeurs savent bien que le diplôme, le CV bien fait, ne prouvent rien !

                                                              Je pense qu’il faut mettre en cause la formation. Il faut repenser le lycée pour que le diplôme cesse d’être un « moule » dans lequel on sait se « couler », mais devienne un témoignage de réussite humaine et personnelle dans l’innovation. Car se couler dans un moule ne prépare pas des découvertes ! L’industrie n’a pas besoin de perroquets !

                                                              Voir « Pédagogie et méthodes actives, le lycée de demain »

                                                              http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=198 

                                                              Je pense que l’auteur a éta victime d’un système qui sacralise les études longues. A LYON, le multimillionnaire Paul BOCUSE dit volontiers, « Moi j’ai Bac moins 5 ». Et c’est vrai !


                                                              • easy easy 15 octobre 2011 19:38

                                                                Tout à fait.

                                                                Et il ne faut pas croire que ce qu’a fait Bocuse ne peut pas être refait.


                                                              • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 15 octobre 2011 22:00

                                                                Pour une fois, Barratier, vous n’avez pas tort.


                                                              • Vipère Vipère 15 octobre 2011 18:37

                                                                Bonjour à tous et à l’auteur

                                                                Témoignage poignant décrivant un monde d’exploiteurs impitoyables, dont nous avons fait tous plus ou moins les frais, cette dernière décennie !

                                                                Des wagons de diplômés payés au lance-pierre et qui ne rentabilisent pas le coût de longues et difficiles études, sans compter les années de privation pour parvenir au sésame qui in fine ne change pas le destin des classes populaires éduqués.

                                                                La méritocratie fait partie d’un temps révolu et les salaires décents aussi !

                                                                 

                                                                 
                                                                 


                                                                • PtitLudo PtitLudo 15 octobre 2011 19:45

                                                                  Excellent article qui montre l’évolution des entreprises depuis 10-20 ans, et ce n’est pas un hasard, ces changements ont été impulsés par des cabinets d’audit et de conseil (genre Accenture, ex Andersen Consulting) dans le seul et unique objectif de tirer les salaires de la « masse laborieuse » vers le bas.

                                                                  Les personnes expérimentées sont ainsi devenues une menace pour les entreprises car porteuses d’un savoir important et donc par là un certain pouvoir sur l’entreprise.

                                                                  La segmentation des tâches a été la solution, en confiant à 20 personnes ou plus l’ensemble des tâches que faisait une personne sur un projet, chaque personne s’est vue dépossédée de son savoir. Suffisament documentée, une tâche pouvait alors être effectuée par n’importe qui à qui on ne devait pas de reconnaissance particulière (c’est son travail).

                                                                  Du coup la reconnaissance ne pouvant plus se baser sur des éléments concrets, l’évaluation des personnes a été faite sur tout un tas de critères plus ou moins subjectif et déconnectée du travail véritable.

                                                                  Pour faire appliquer tout ça, comme vous le dites, on a fait appel à différents réseaux pour placer des personnes non compétentes sur le domaine mais dont le but était d’appliquer cette méthode.

                                                                  J’ai même personnellement vécu dans mon parcours professionnel une sorte de « lavage de cerveau » lorsque pratiquement toute l’équipe s’est dressée contre ces changements. Nous avions alors subi une pression telle que malgré un pseudo aspect « participatif », nous avions été forcés de définir nos tâches comme ce qui était attendu de la part de la direction.

                                                                  Pour l’auteur, si vous le pouvez essayer des plus petites structures (<50 salariés) où ces parasites ne peuvent pas trop avoir leur place, ou alors à l’étranger ...

                                                                  « Je crois à la république du mérite » qu’il disait. Dire qu’il y en a qui l’ont cru. Quels cons ...


                                                                  • zakari 15 octobre 2011 19:56

                                                                    Bonne analyse de l’auteur

                                                                    Zeugma écrit
                                                                    "Et moi, de mon côté, malgré tout ce que j’ai fait pour m’en sortir on ne me propose que 1500 euros net par mois pour payer 700 euros de loyer... C’est ce qui fait que je vais probablement être obligé de changer de métier, ou de pays, car je constate qu’en France le travail ne mène plus à rien..."

                                                                    Avant tout il faut sortir des frontières , arrêter de croire que la France a encore une réalité existentiel comme patrie , le mot France ne rentre plus de le cadre du libre échange
                                                                    Patrie , éternel pipo pour endormir le peuple avec sa raison d’être
                                                                    La proximité et le bout du monde sont le même pays , donc vous ne faite rien pour vous en sortir de je ne sais d’où , comme fantasme
                                                                    Ce qui nous renvoie au SDF

                                                                    Le SDF il y en a de plusieurs sortes , des rebus de la société de consommation , qui se la soule comme sado maso
                                                                    Et puis d’autres qui ont compris que la richesse est de n’avoir rien besoin


                                                                    •  C BARRATIER C BARRATIER 15 octobre 2011 20:16

                                                                      Du survol des réactions, je relève que les longues études devraient donner des droits. Je ne suis pas d’accord. C’est une chance de bénéficier d’études dans lesquelles nous ne payons pas les professeurs, ni l’entretien le chauffage de locaux. Ceux qui paient sont ceux qui bossent depuis l’âge de 16 ans parfois.
                                                                      Même si des études qu’on a voulues et qui nous ont été payées par d’autres ne nous garantissent pas de gros salaires, nous avons eu le plaisir d’apprendre, de savoir, et de ne pas tanspirer sur des chantiers de batiment pendant que nous étudions en amphithéâtre ou au restau universitaire au repas subventionné !


                                                                      • MdeP MdeP 15 octobre 2011 22:28

                                                                        MdeP @C BARRATIER
                                                                        Votre discours est celui des bourges qui pratiquent l’entre-soi : « Même si des études qu’on a voulues et qui nous ont été payées par d’autres.. »
                                                                        Et les études de vos lardons demeurés qui est-ce qui les a payées à part « ceux qui bossent depuis l’âge de 16 ans » ?
                                                                        Je vous trouve particulièrement arrogant envers ces étudiants pauvres (comme l’auteur de l’article) lorsque vous renvoyez leur excellence à un « nous avons eu le plaisir d’apprendre ».
                                                                        Petit rigolo.


                                                                      • Marco07 15 octobre 2011 20:51

                                                                        L’article était intéressant jusqu’à :

                                                                         Il existe bien des exceptions à la baisse des salaires : elles sont là aussi consternantes. Les plombiers font fortune ! Ils n’ont rien fait pour, ça leur est tombé dessus par hasard. Expulsés précocement du système scolaire ce sont aujourd’hui les rois du pétrole et ils regardent avec ébahissement leur succès tombé du ciel sans y croire vraiment. Là aussi le constat est ahurissant : seuls ceux qui n’ont pas essayé de s’élever et qui ont (plus ou moins forcés) choisi une place de simple exécutant arrivent aujourd’hui à s’en sortir, comme si tout était fait pour décourager les prétentieux pauvres de la populace à qui il prendrait l’idée saugrenue de vouloir s’élever dans la société.

                                                                        Informez-vous au lieu de rêver, un salarié reste un salarié, et à ces fonctions les salaires ne sont pas forcément élevés en tant que salarié. Et de 2, sachez qu’un artisan se défonce au travail, alors votre mérite en fonction des études ne valent pas mieux que l’ascenseur du cercle familial je vous rappel que vous avez coûté plus à la société qu’un cap plomberie ou boulanger, et que le boulanger ou le plombier sont payés au résultat... à se défoncer dans des laboratoires à 40°C voir 45°C avec des horaires à la con, ou dans des endroits et positions rocambolesques chalumeau en main, dans le flotte et bien pire... Eux ne sont pas derrière un bureau ou autre avec une climatisation réglé à 24°C toute l’année en train de pleurer sur leurs sort et tenter d’enfoncer d’autres bosseurs le tout avec tous les potes syndiqués autour d’une machine à café.


                                                                        • herbe herbe 15 octobre 2011 20:56

                                                                          A l’auteur,

                                                                          Si vous suivez ce lien donné dans ma source (voir mon commentaire plus haut) :
                                                                          http://www.automatesintelligents.co...
                                                                          (rappel l’auteur publie aussi régulièrement sur Agoravox)
                                                                          ça vient conforter votre expérience et votre ressenti.

                                                                          Juste un petit extrait comme mise en bouche :

                                                                          "Nous évoquons ici ce véritable cancer qui s’est étendu sur la planète entière avec la prise du pouvoir politique par la troïka des trois oligarchies associées, celles de la richesse, du capital financier et des médias.

                                                                          Le mécanisme de cette prise de pouvoir est simple. Il s’est mis en place très rapidement. L’objectif en est de mobiliser la force de travail du monde en ne laissant aux travailleurs de la base, quels qu’ils soient, manuels ou intellectuels, qu’un minimum vital dépendant du niveau de développement des sociétés auxquels ils appartiennent. Le surplus est détourné et accumulé au profit des trois parties de la troïka. Pour ses membres, en dehors des investissements militaires et de sécurité qui leur sont indispensables, ne comptent plus que les technologies s’inscrivant dans une perspective simple  : produire en 2 ou 3 ans des résultats susceptibles de rapporter des taux d’intérêts de plus de 10%, par exemple dans tous les services privatisés pour riches ou dans des domaines comme la cosmétique susceptibles d’appâter un grand nombre de consommateurs illusionnés.

                                                                          Il s’agit bien là d’un véritable Système, qu’il faut commencer à décrire en termes aussi scientifiques que possible, pour en sortir où même le détruire......

                                                                          ......On voit la société occidentale, soumise au Système, n’offrant que le chômage ou des emplois précaires à des jeunes qui disposent potentiellement de la capacité intellectuelle et des connaissances scientifiques nécessaires à la création d’un monde entièrement renouvelé. Celui-ci, selon la vision de David Deutsch que nous partageons, reposant sur des acquis de savoir infiniment élargissables, pourrait augmenter quasiment à l’infini, au cours du temps, les possibilités des humains et de leurs idées associés aux instruments de la science et au renouvellement permanent des connaissances en découlant, entités que nous nommons pour notre part des systèmes anthropotechniques ou mieux, anthroposcientifiques. "

                                                                          Cette réflexion rejoint mon étonnement maintes fois exprimé sur le fait que le même système qui prétend la croissance infinie à partir de ressources matérielles finies, voudrait poser des verrous sur un potentiel infini comme le savoir, les idées, connaissances, les énergies libres et/ou renouvelables et donc leur partage et tous les échanges qui vont avec ...

                                                                          Vous comprenez aussi pourquoi l’adoration de l’idole Steve jobs passé maitre en la production en 2, 3 ans de résultats susceptibles de dépasser des prévisions optimistes.

                                                                          Décidément ce système met le paquet sur tout ce qui nous nuit et restreint tout ce qui devrait nous servir...Il faut donc en sortir ...


                                                                          • Proudhon Proudhon 15 octobre 2011 20:58

                                                                            Très bon article !
                                                                            Pour ma part je retrouve tout à fait les différents problèmes évoqués dans mon entreprise. Le pire, c’est que mêmes les ingénieurs sont touchés. Je suis ouvrier technicien niveau IV 1 et sommes confrontés en permanence à l’incompétence de tous, managers mais aussi ingénieurs qui ne nous écoutent pas dans la résolution technique des problèmes quotidiens. J’ai l’impression que depuis quelques années, pas mal d’ingénieurs n’en ont que le nom et non les compétences.

                                                                            En ce qui concerne la Chine, au dire du technicien qui s’occupe de la holding chinoise (et oui, ils ont ouvert une structure productive en Chine), les gens dans les ateliers bossent comme des cons, mais ceux des bureaux glandes comme des occidentaux. Donc si c’est un état général en Chine, ils vont vite se casser la gueule. dans le cas de « mon entreprise » Chinoise, ils commencent à avoir des problèmes de main-d’oeuvre dans les ateliers, car les gens ne restent pas dès qu’ils trouvent mieux ailleurs.

                                                                            Je discutais avec le technicien vendredi qui m’expliquait que le directeur numéro 2 de la boite lui demandait de retourner rapidement en Chine pour leur mettre la pression car les commandes attendent.

                                                                            Il faut voir la pression qu’ils nous mettent depuis trois ans ces enfoirés. Deux tentatives de suicides déjà. Et pour toute réponse un organisme nommé PSYA va demander un questionnaire à tous les employés sur le stress.Etc...
                                                                            De la poudre au yeux !!


                                                                            • kemilein 15 octobre 2011 21:35

                                                                              le suicide au travail ne concerne que les cons. ceux qui ont des burnes flingue leur patron. ça au moins c’est propre et net !


                                                                            • Lath 16 octobre 2011 02:47

                                                                              Bien que je sois d’accord qu’il vaut mieux s’en prendre à la source de ses malheurs qu’à sois même la gentillesse et la bonté de ne pas vouloir faire de mal à autri est une faiblesse que les salopards exploite de plus en plus...


                                                                            • Blartex 18 octobre 2011 15:40

                                                                              Pauvre con, tu mérites de te suicider. Je te souhaite une bonne réussite.

                                                                              Le con :
                                                                              « le suicide au travail ne concerne que les cons. ceux qui ont des burnes flingue leur patron. ça au moins c’est propre et net ! »


                                                                            • 1jour 15 octobre 2011 22:10

                                                                              Bizarre cet article et son auteur... c’est l’histoire d’un mec qui n’a jamais rien écrit sur Agora, pas le plus petit commentaire, et dont le premier article arrive comme ça magiquement en tête de gondole ! 

                                                                              Bien de la chance le type. Kama a placé plus haut le lien d’une excellente vidéo pour illustrer comment se tenir prêt à saisir la chance justement ! on ne sait pas si notre auteur l’a vu... zéro réaction de sa part jusqu’à maintenant, pas une once d’attention et d’encouragement en direction de ses lecteurs... même Dupont aignan, corinne Lepage, anciens candidats à la présidence de la République font mieux !

                                                                              Sur le fond, tout à fait d’accord avec Barratier et Marco plus haut pour remettre les pendules à l’heure ! Pourtant il se trouve une majorité de lecteurs pour s’y retrouver dans ce récit, cela ne m’étonne pas, ça fait catalogue avant tout.

                                                                              Quelqu’un (je ne sais plus qui) a dit parmi les réactions que ça manquait de vrai vécu, c’est exactement ça ! on pourrait lire ça dans un magazine ou un journal. C’est tellement caricatural qu’un troll de droite pourrait écrire ça.


                                                                              • MdeP MdeP 15 octobre 2011 22:38

                                                                                MdeP @1jour
                                                                                Si l’article manque de vécu, vous ne devez pas vivre sur la même planète que nous.
                                                                                A moins que vous ne soyez « un troll de droite » tout simplement.


                                                                              • fpigold 16 octobre 2011 01:28
                                                                                Je me suis inscrit rien que pour répondre à cet « article ».
                                                                                Soit l’auteur est un troll, soit il est très bête. Trop d’incohérences. 
                                                                                Mon pauvre lapin, va. 
                                                                                J’ai fait mes études d’ingénieurs dans une grande école de province dans les années 90 et je coûtais environ 300 €/mois à mes parents hébergement et nourriture compris.
                                                                                J’avais des potes qui étaient même logés quasi-gratos avec les APL et en colocation.
                                                                                TOUTES les bonnes écoles d’ingé proposent des prêts d’honneur à 0% aux candidats sérieux indépendemment des bourses à travers les assos d’anciens élèves.
                                                                                Mais surtout il faut être particulièrement mal informé, sourd, aveugle ou borné pour avoir persévéré dans une formation en mécanique dans les 10 dernières années.
                                                                                L’intelligence, c’est de s’adapter à son environnement.
                                                                                Pour info je suis né dans une banlieue pourrie, j’ai passé mon enfance au dernier étage d’un HLM et j’avais des copains de classe qui arrivaient défoncés en classe à 15 ans.
                                                                                Pas vraiment l’ambiance Neuilly, alors désolé mais j’ai du mal à pleurer sur ton histoire, qu’elle soit vraie ou fausse.
                                                                                En plus du diplôme d’ingé, j’ai même poussé le vice jusqu’au doctorat. J’ai trouvé une boîte pour me verser un salaire en préparant ma thèse.
                                                                                Pour les gens qui ont un cerveau et n’ont pas perdu le mode d’emploi, il y a des solutions.
                                                                                Au fait, félicitations, tu gagnes autant qu’un ami cadre sup bancaire au Paraguay. Et contrairement aux idées préconçues, à part la main d’oeuvre la
                                                                                vie y est aussi chère qu’en France à niveau égal...
                                                                                A ces bons français moyens toujours prêts à se plaindre et à attendre que l’état providence leur remplisse le bec...
                                                                                Bonne chance quand même. 



                                                                                • ficelle 16 octobre 2011 04:35

                                                                                  Nous apprécions le bonheur béat de ce monsieur, au parcours sans faute, à la pensée infaillible/

                                                                                  C.....d

                                                                                • Quinn Dexter 16 octobre 2011 15:14

                                                                                  Assez d’accord avec fpigold, d’ailleurs je me suis également inscrit rien que pour commenter cet article.

                                                                                  Ce témoignage me semble totalement en marge par rapport à ce que vivent la plupart des candidats aux écoles d’ingénieur. L’argument financier me paraît particulièrement exagéré. Il y a justement en france un nombre assez important d’écoles d’ingénieur publiques (de tout premier plan comme d’autres plus modestes) pour lesquelles les frais de scolarité sont très mesurés : l’ordre de grandeur est 150€/an. Il me semble par ailleurs tout à fait réaliste dans ce type d’écoles de se loger pour moins de 250€/mois (9 mois de l’année).

                                                                                  Donc je ne comprends absolument pas ce chiffrage astronomique de 75000 euros présenté par l’auteur. Je pense qu’on peut dire que seuls les frais de scolarité sont propres à un type d’études, les autres dépenses étudiantes (logement, alimentation) sont communes à toutes les filières. 

                                                                                  En conclusion, un témoignage peut-être pas totalement bidon, mais à mon avis très particulier et peu représentatif.


                                                                                • picpic 16 octobre 2011 17:14

                                                                                  @ fpigold

                                                                                  Je relève votre intro.
                                                                                  « Je me suis inscrit rien que pour répondre à cet »article« . »

                                                                                  En gros, vous vous êtes inscrits pour répandre votre fiel...c’est grand !


                                                                                • fn2009 16 octobre 2011 01:58

                                                                                  le salaire du sinistre mariani qui a ruiné dexia, c’est 400 smicard !
                                                                                  et celui de prot, c’est 600 smicard !


                                                                                  • fn2009 16 octobre 2011 02:18

                                                                                    En 2010, combien d’euros ont gagné les banquiers français ?

                                                                                    Frédéric Oudéa (Société Générale) a gagné 4 350 000 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                                                                    Baudouin Prot (BNP Paribas) a gagné 2 713 015 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                                                                    Laurent Mignon (Natixis) a gagné 2 007 784 euros.

                                                                                    Pierre Mariani (Dexia) a gagné 1 809 411 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                                                                    Jean-Paul Chifflet (Crédit Agricole) a gagné 1 805 731 euros.

                                                                                    François Pérol (Banque Populaire – Caisse d’Epargne) a gagné 1 606 000 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                                                                    Michel Pébereau (BNP Paribas) a gagné 1 411 284 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                                                                    Michel Lucas (Crédit Mutuel) a gagné 1 113 195 euros.

                                                                                    Patrick Werner (La Banque Postale) a gagné 710 712 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                                                                    Etienne Pflimlin (Crédit Mutuel) a gagné 630 141 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                                                                    Jean-Marie Sander (Crédit Agricole) a gagné 359 031 euros.



                                                                                    • chantecler chantecler 16 octobre 2011 10:04

                                                                                      L’ENA est un réseau comme un autre , celui des grandes écoles sont autant d’autres réseaux.

                                                                                      Les gens que vous citez ont fait l’ENA sans doute mais aussi d’autres grandes écoles ....Ou alors sont dans les sphères du pouvoir ....

                                                                                      Le souci est donc les sphères dans lesquelles se meuvent les élites , s’y cooptent et se renvoient l’ascenseur ....

                                                                                      l’ENA au départ a été créé justement pour former les élites républicaines dont notre pays avait besoin . Lesquelles justement devaient provenir de la méritocratie républicaine .

                                                                                      Mais cela s’est dénaturé .


                                                                                    • Lath 16 octobre 2011 02:40

                                                                                      Merci pour cet article, je suis 100% d’accord et m’y reconnais quelque part, sauf que brillant élève d’école en passe d’avoir son bac. J’avais déjà réalisé tout ce que vous raconté. Un an et demi avant de passer mon bac je savais que je l’aurais, voyant le niveau des profs... Et j’ai cessé d’y croire.

                                                                                      Au chômage depuis, quelques petit boulot par ci par la... mais il es très dur d’éviter les esclavagistes. Quelques artisants de valeur auto entrepreneur mais c’est bientôt la fin.

                                                                                      Toutefois, je pense que vous avez raison pour presque tout. Mais il me semble de plus en plus évident, que les ficelles sont tirer par des personnes qui veulent mettre en place le NOM... Et la destruction TOTALE de la France fait partie du processus (long mais rigoureux).

                                                                                      Ce n’est pas involontaire, ils sont un peu plus malin que cela dans leur médiocrité.

                                                                                      La création de la dette les réformes scolaires, TOUT n’allait que dans une seule direction, la destruction de la france, je fais partie d’une génération à laquel on à refuser d’apprendre le francais, et il semblerait que cela ne se soit pas arrangé. L’ortographe, le sens des mots, le bon sens... Les adorateurs du NOM veulent la mort de la France.


                                                                                      • ficelle 16 octobre 2011 04:49

                                                                                        OK, j’entends les mêmes conneries qu’entendues pendant les « printemps arabes ».

                                                                                        J’i li diplôme...
                                                                                        Notre système est pourri, pourquoi un CAP pour pousser une brouette ? 
                                                                                        Quels boulots pour ceux qui n’ont pas les capacités, les moyens d’être.
                                                                                        Pourquoi un master pour effectuer une addition cucul ?

                                                                                        Tenez compte des exclus, les vrais.

                                                                                        Ex prof de LP.

                                                                                        • Deneb Deneb 16 octobre 2011 08:06

                                                                                          Ca fait bien longtemps que j’ai arrêté de chercher un emploi. Je me suis habitué à chercher à faire. Et quand on s’y prend de cette manière, on s’aperçoit qu’il y ait un tas de choses à faire. Il suffit d’avoir le courage de les entreprendre.
                                                                                          Je n’ai pas de diplôme (à part le bac obtenu en Yougoslavie). Ce qui m’oblige de m’informer, de ma tenir au courant, d’apprendre un tas de choses, de me cultiver plus que les autres, d’étendre constamment mes capacités. En effet, je ne peux, à l’instar des certains, me reposer sur les laurriers de mes diplômes, je suis obligé de maintenir mon cerveau en êtat de réception maximale, je ne peux pas me dire : « j’ai un diplôme ; ce dont j’ai besoin, je l’ai déjà tout appris... »
                                                                                          Je fais du dessin technique. J’ai plus de 25 ans d’expérience, dont 20 ans en tant qu’independant. Ceux qui ne me connaissent que par le travail que je fournis, m’appellent Architecte, je n’ai pourtant aucun papier attestant cette identité professionnelle. A vrai dire, je m’en fiche éperdument. Je n’ai pas à supporter un supérieur qui n’y comprend rien, et je peux travailler chez moi en m’organisant à ma guise. Je dois juste respecter les délais.
                                                                                          Les diplômes sont un piège. A l’heure du Web, la connaissance, auparavant concentré dans les écoles et les bibliothèques, se trouve accessible à tout le monde de partout. On peut étudier, approfondir et maîtriser n’importe quel domaine du Savoir sans bouger de chez soi. On n’aura, certes, pas de papier l’attestant, mais une réelle capacité à la place. Comme disait Michel Serres : le temps où l’amateur en sais plus que l’expert, où l’élève dépasse largement le maître, ce temps est arrivé. Bienvenus sur la planète Terre.


                                                                                          • chantecler chantecler 16 octobre 2011 09:34

                                                                                            Article et commentaires passionnants.

                                                                                            Vous décrivez les transformations de notre société devenue financiarisée.

                                                                                            Les « cerveaux » diplômés ou non ont choisi la finance , l’investissement, le trading ...

                                                                                            Les ingénieurs , comme toute la classe moyenne salariée ,se sont pris dans l’ensemble la claque .

                                                                                            Votre discours sur les nouveaux managers rejoint tout à fait celui d’un pote qui a travaillé longtemps dans une boite solide, à fonds allemands . Qui a vu des gens à dents de loups prendre les manettes , souvent en présentant des objectifs qui en imposaient pour la direction , mais soit irréalistes , soit bidons .

                                                                                            En ce qui concernait leurs compétences techniques dans cette entreprise de production c’était plus que léger , et ils faisaient appel à des anciens ,faisant fonction d’ingénieur , mais payés cadre moyen , pour tous les cotés techniques pratiques (maintenance), rapports entre sociétés , et administratifs dans cette boite .

                                                                                            Mieux ces jeunes loups ont commis des malversations , des détournements de la production , bref se sont enrichis mettant la boite en difficulté .

                                                                                            Et la direction allemande a fini par retirer ses billes , l’entreprise ayant été rachetée par un fond de pension américain .

                                                                                            Mais j’ai comme l’impression que cette époque est révolue : la définanciarisation va s’accélérer et l’Europe va être obligée de se réindustrialiser .

                                                                                            Donc je pense qu’il ne vous reste qu’à vous accrocher .

                                                                                            Sinon devenez artisan, maintenance extérieure , dont ne peuvent se passer les entreprises , maintenant que l’ancienne génération est partie à la retraite ou a été virée dans les différents plans de « restructuration » ....

                                                                                            Car si vous êtes vraiment compétent, vous ne pouvez rester sur le carreau avec un salaire de prof .  ;-/



                                                                                              • Zeugma 16 octobre 2011 10:48

                                                                                                 Bonjour à tous, et merci d’avoir répondu et abondamment commenté mon premier article je ne m’attendais pas à un tel succès. A ceux qui s’étonnent de mon silence je tiens à rappeler que mon article n’a été publié qu’hier matin, je n’ai donc pas eu la possibilité pour des raisons de temps d’ajouter de commentaires pour le moment mais seulement celle de suivre via mon téléphone la discussion qui s’était engagée.

                                                                                                 Mon témoignage est véridique, j’ai seulement synthétisé ce que j’ai vu durant les dix dernières années dans les différentes entreprises que j’ai traversé pour tenter, comme tout le monde, de gagner une vie meilleure.

                                                                                                 C’est mon premier article sur Agoravox, car habituellement je ne fais que lire les articles sur les sites d’information sans les commenter. Ces commentaires étant déjà pléthoriques et variés sur des sujets divers, il ne m’est jamais apparu nécessaire d’y ajouter le mien. Habituellement hors de mon travail dans l’industrie je n’écris dans mon coin que des nouvelles ou des bouts de romans, pas des articles, et je ne suis publié chez aucun éditeur.

                                                                                                 J’ai donc lu attentivement ce que vous écriviez et je vais essayer d’en faire une synthèse commentée.

                                                                                                 J’ai lu certains témoignages montrant que je n’étais pas le seul à avoir constaté les mutations qui s’opèrent dans nos entreprises. Nous sommes donc d’accord sur ce triste constat, je n’ai rien à ajouter.

                                                                                                 D’autres témoignages ont montré la spécificité de la France dans ce domaine, par rapport au Canada ou à la Suisse par exemple. L’expatriation est une possibilité que j’envisage très sérieusement en ce moment, tant elle semble la seule façon d’obtenir une forme d’ascension sociale qui permet au moins de sortir la tête hors de l’eau.

                                                                                                 D’autres encore ont eu des témoignages caricaturaux, me prêtant un idéal petit bourgeois de possession de TV grand écran, de pavillon et de grosse voiture. Ce n’est pas totalement faux, tant nous sommes formatés dès l’enfance à désirer ce type de chose, mais cette vision réductrice n’est en aucun cas pour moi une vision de bonheur. Vous avez je crois volontairement omis que l’argent permet un accès à la culture en général, c’est-à-dire l’achat de livres, de voyages, de spectacles ou tout simplement le fait de pouvoir aller voir un film (ce que je peux de moins en moins me permettre).

                                                                                                 Sur le sujet du bonheur relatif par rapport au reste de l’humanité (dans le monde actuel comme dans le passé) dont il faudrait se contenter en remerciant le ciel de ne pas souffrir de la famine ou d’un quelconque fléau, je trouve votre discours un peu aveuglant, voir hypnotique ou décérébrant. Il me rappelle en fait le fameux « les derniers seront les premiers » qui promettait aux pauvres dans les siècles passés de profiter de la vie une fois dans l’au-delà. Je crois que ce type de discours fait surtout le bonheur de ceux qui sont en train de s’approprier toutes les richesses du monde en ce moment.

                                                                                                 D’autres encore ont dit que 1500 euros ce n’était pas la misère et que l’avenir était dans une forme d’égalité forcée. Je suis en total désaccord avec ça. Les humains naissent libres et égaux en droit, mais après il doit exister obligatoirement une différentiation entre les êtres sur la base des capacités individuelles, sous peine de retourner vers un système totalitaire où chaque être est normalisé socialement.

                                                                                                 Certains témoignages sont en total contresens avec ce que j’ai dit, à ceux-là je conseille de relire mon texte attentivement. Comment pourrais-je, par exemple, être un « troll de droite » et citer en négatif les aventures ubuesques de Jean Sarkozy ?

                                                                                                 D’autres ont semblé se réjouir de la baisse des salaires des autres, ou m’ont conseillé de devenir plombier. Ceux-là font à mon avis le jeu des puissants, et leurs témoignages me paraît contestable car il s’agit alors d’applaudir un système qui tend à dissuader les classes populaires de tenter de s’approcher d’un quelconque métier de réflexion, et à les convaincre de retourner docilement vers des métiers manuels ou sans réflexion aucune (je dis bien « ou » : les métiers artisanaux ne sont en aucun cas pour moi sans réflexion).

                                                                                                 Concernant l’élitisme à la française je souhaiterais citer Pierre Bourdieu qui disait : « l’école transforme ceux qui héritent en ceux qui méritent ». Je crois que 50% des diplômés de Polytechnique viennent de Louis-le-Grand, situé dans un quartier dans lequel louer un petit studio coûte 800€ par mois soit presque le salaire d’un smicard. Tout est dit sur l’illusion méritocratique qui, je le répète, il y a un peu plus de dix ans dans un contexte de croissance économique forte était tout à fait crédible.

                                                                                                 Petit repère financier : à 18 ans j’avais en tout et pour tout 20000 francs (3000€) sur mon compte en banque. Cela représentait 18 ans d’économie, vous comprendrez donc pourquoi les classes populaires ne contractent pas de « prêt sur l’honneur » de 75000€.

                                                                                                 A ceux qui considèrent qu’être resté dans le domaine de la mécanique est une preuve de bêtise, je répondrais que l’on touche là à la notion d’accomplissement qui est subjective et relative à ce que chacun veut faire de sa vie. J’ai choisi ce métier car il me plaisait, car c’était pour moi un métier de création. Si j’avais suivi la voie purement lucrative de l’opportunisme ou du carriérisme à outrance, je serais devenu trader ou vendeur d’immobilier. Ce n’est pas être stupide que de faire ce qui nous plaît, je crois.

                                                                                                 Voilà, j’espère que je n’ai oublié personne, et en conclusion je pourrais résumer mon article en deux points qui synthétisent ce que j’ai vu durant dix ans :
                                                                                                1. J’observe une disparition inquiétante des compétences dans nos entreprises, ce qui nous désarme face à une concurrence internationale croissante et bien armée.
                                                                                                2. Les masses salariales se déplacent sans raison valable vers le haut de l’organigramme, occupé trop souvent par des gens n’ayant pas mérité leur places, et laissant exsangue la base exécutante sur maintenant plusieurs niveaux hiérarchiques,

                                                                                                 

                                                                                                  


                                                                                                • Brazouzen Brazouzen 16 octobre 2011 11:56

                                                                                                  Moi,tout ce que je peux te dire,c’est que si tu es ingenieur,tu dois pouvoir trouver des solutions,même pour toi même...essaye de prendre du recul,et reflechit sur ce que tu aimes faire ,et ce en priorité sur les gains...et fais un mixte de tout ca....Perso,j’ai vite compris qu’il y avait une categorie de nantis qui n’aime pas trop qu’on essaye de prendre leur places réservées...j’ai préféré suivre un autre chemin que de les affrontés dans un combat perdu d’avance...mais ils sont tellements prévisible....J’ai zéro diplomes,j’avoue que j’en ai chié,et que j’en chie toujours,je fais un metier qui me plait énormément et je gagne bien plus que toi,mais a la base le gain n’etait pas mon objectif premier....maintenant,l’argent,je le prend la ou il est....tu sais tres bien ou il est...
                                                                                                  Aussi,je pense que la mode du mannaging comme tu l’a decrie si bien est en passe de changer,vu les résultats qu’elle donne...donc,si t’es bon t’as encore de l’avenir,patiente un peu....Les degats des mecs « supercaféinés » et trop ecoutés par des patrons qui n’ont pas vu plus loin que le bout de leur nez commencent a apparaitre.une grosse perte de qualité...enfin,de mon coté je le constate...pour acheter de la merde,y’a les chinois...qui eux seront toujours moins cher que nous...donc grosse erreur du patronnat dans leurs choix,ils commencent déja a s’en mordrent les doigts.


                                                                                                • uocsom 16 octobre 2011 17:51

                                                                                                  Zeugma bonsoir.
                                                                                                  D’avance excusez moi tous pour l’ecriture sans accents c cedille etc, je suis aujourd’hui a Moscou sur un clavier cyrillique.
                                                                                                  J’ai ouvert un compte aujourd’hui pour toi.
                                                                                                  Toute la partie de ton article decrivant l’evolution des organisations industrielles, et des bureaux d’etudes en particulier est interessante et correspond a une realite de terrain mal vecue par de nombreux ingenieurs et techniciens. C’est une bonne analyse.
                                                                                                  Malheureusement la premiere partie consacree a l’acces aux ecoles d’ingenieurs est fausse, et vehicule des idees dangereuses.
                                                                                                  Les ecoles d’ingenieur sont gratuites pour la plupart. Les classes preparatoires egalement.
                                                                                                  Reste le probleme de l’acces au logement etudiant. C’est une problematique generale qui se presente aux etudiants en medecine, a tous les etudiants en fac, aux BTS etc. Cela n’est pas une specificite des ecoles d’ingenieurs.
                                                                                                  Une grande partie des etudiants font face en combinant aide familiale, travail et emprunt. Certains etats (notablement la Suede) on resolu le probleme en donnant une garantie d’etat au prets etudiants.
                                                                                                  Tu cite l’exemple de l’Ecole Polytechnique qui est certainement un des plus mauvais exemple pour illustrer la selection par l’argent. Les etudiants dans cette ecole sont loges et payes ! Ou est la selection par l’argent ? Pas un seul de rentre en « payant » son concours d’entree ou grace aux relations de Papa. L’exemple de Louis Le Grand est un mauvais exemple, un eleve moyen ne reste pas longetemps a Louis Le Grand quelles que soient les relations de son Papa. Par ailleurs il existe de nombreuses bonnes prepas en province et ailleurs qui permettent de preparer l’Ecole Polytechnique dans de bonnes conditions (Fermat a Toulouse, Massena a Nice, Condorcet a Paris a cote de la Gare du Nord ... j’en viens ici 80% de la classe arrive par les trains de la banlieue nord ....).

                                                                                                  Non l’argent nest pas le critere d’entree aux ecoles d’ingenieur, c’est faux. Il fut chercher les raisons de ta deception ailleurs, en tout cas pas seulement la.

                                                                                                  Tu semble rever du Canada. Dans ce pays l’acces aux etudes superieures, c’est 50000 dollars par ans, et apres tu peux commencer a chercher la chambre pour te loger ... Reflechis bien avant de partir parceque les etudes de tes enfant vont te couter infiniment plus cher que les tiennes.

                                                                                                  Pour finir tu me semble etre un bon exemple de la generation bling bling. En gros ton plan c’est de te fatiguer 10 ou 15 ans pour acquerir une position (un diplome) et apres la vie sera facile. Un peu comme jeunes de la net economie qui pensaient qu’en montant un nimportequoi.com ils allaient se la couler douce. Un peu comme les jeunes qui vont sur les sites de poker en revant de devenir riche en un an.
                                                                                                  Tu reves. Ce n’est pas ca la vraie vie.
                                                                                                  Un diplome de l’Ecole Polytechnique t’ouvre des portes en debut de carriere c’est vrai, mais c’est tout. Si trois ans apres tu t’es tourne les pouces c’est dehors comme tout le monde. Une carriere c’est du travail tous les jours, un effort de reformation regulier, se remettre en question tout le temps, etre capable de bouger, changer de metier quand ca toure mal, changer de region, faire de l’expat etc... certainement pas pleurer et tout mettre sur la responabilite du systeme.


                                                                                                • Numero 19 Numero 19 16 octobre 2011 11:08

                                                                                                  Bonjour,

                                                                                                  Je suis moi-même ingénieur junior, en informatique, en SSII.
                                                                                                  Pour la structure, je suis d’accord, on propulse des commerciaux en chef de projet, et ils n’y comprennent rien.
                                                                                                  Oui, en SSII, on se fait ponctionner comme des porcs par les intermédiaires, mais ça nous permet de nous faire la main, et de nous éviter de chercher nous-même le client.

                                                                                                  Oui je suis prestataire de service (vous appelez « prestataire » celui que l’on nomme « commercial »), et je ne vois pas en quoi on serait toujours sous pression. On n’est pas en position de précarité, puisqu’on reste dans l’entreprise-mère.

                                                                                                  « 1500 euros net... Une misère... ou alors 1800 mais il faut accepter une mobilité nationale pour laquelle je peux très bien me retrouver à travailler une semaine à Lille, puis une semaine à Lyon, puis une semaine à Marseille en encaissant tous les frais de déplacement et d’hébergement à ma charge. Autant dire une arnaque ! »

                                                                                                  Par contre, pour la mobilité, vous faites erreur.
                                                                                                  Ils se négocient, à partir de 100km/1h de trajet en transport en commun, et ça vous fait du 60/100 euros par jour. L’idée est que le salarié ne devrait pas payer pour un déplacement professionnel (ouais, vous n’allez pas quand même travailler pour avoir de quoi aller bosser), même dans la convention du syntec.

                                                                                                  La contrainte de la mobilité, c’est la famille et les attaches.

                                                                                                  Donc non, les frais de dép, si vous en avez le temps et ne craignez pas de vivre en hôtel, c’est tout bénéf.

                                                                                                  Ca m’étonne qu’après 10 ans vous ne soyez pas au point sur cette question, ou alors votre convention n’est pas la même, mais ça m’étonnerait.

                                                                                                  J’ai l’impression que vous accusez les autres de votre situation. La différence entre celui qui monte vite et vous ? La tchatche, le bagoût.

                                                                                                  J’avais connu une personne qui était à 60k à 30 ans. Très vif, le sens du contact, l’envie d’aller de l’avant, toujours très impliqué dans ses projets. Il était parti chimiste ou un truc comme ça, et sur 5 ans il avait évolué en chef de projet informatique, capable d’assimiler le métier d’un client donné en un temps record.

                                                                                                  Une chose est vraie, c’est que mettre des marketeux (financiers, commerciaux...) aux manettes fout tout simplement la merde. Cela vaut en ingéniérie, en art (pour la diretion des films, des jeux vidéos), dans n’importe quelle entreprise, quoi.


                                                                                                  • titi titi 17 octobre 2011 00:16

                                                                                                    « Une chose est vraie, c’est que mettre des marketeux (financiers, commerciaux...) aux manettes fout tout »

                                                                                                    Il n’empêche qu’aujourd’hui la meilleure entreprise du monde, produisant les meilleurs produits du monde se ramasse si elle n’a pas une équipe commerciale qui tient la route.

                                                                                                    Cela vaut également pour le monde de la SSII : un bon ingénieur on en trouve... un bon commercial on en cherche.


                                                                                                  • Bilou32 Bibi32 16 octobre 2011 11:24

                                                                                                    Moi, BTS, 30 ans d’expérience, chef d’exploitation agricole, 800 euros par mois... avec un capital immobilisé de 300 000 €, et encore coincé par les banques...
                                                                                                    Pour le sujet de l’article, peut-être y a t-il trop de diplomés, de cadres, et plus personne à encadrer en France ? Peut être que Kalki a raison, « personne ne travaille » !


                                                                                                    • titi titi 16 octobre 2011 23:51

                                                                                                      C’est une évidence !!

                                                                                                       

                                                                                                      Avec l’objectif affiché depuis 30 ans de 80% de bacheliers pour chaque classe d’âge, ca nous fait 80% qui sortent avec un Bac ou un Deug de psycho socio chose.

                                                                                                      Ca fait trop gens qui pensent devenir chef et pas assez d’indiens.


                                                                                                    • hacheii 16 octobre 2011 11:25

                                                                                                      Bon d’accord, mais dîtes-vous que votre travail citoyen permet de sauver des millions d’immigrés de la misère. Soyez fier d’être un citoyen du monde et de partager ce que vous avez avec la planète.
                                                                                                      ..
                                                                                                      Prenez conscience de la chance que vous avez d’être né en France et de bénéficier des droits acquis conquis de haute lutte par les générations précédentes, ne soyez pas ingrat et arrêtez de gémir.
                                                                                                      .
                                                                                                      Bon, ils sont vraiment atteints les gauchistes !
                                                                                                      .
                                                                                                      Installez-vous à la campagne, cultivez un jardin, élevez des poules, avec 3 ou 4 heures de travail par jour, vous en aurez assez pour vivre et vous serez LIBRE, sans un petit chef sur le dos dont le travail consiste à vous stresser pour vous rendre plus productif.
                                                                                                      .
                                                                                                      Les petits chefs qui jouissent de pourrir la vie des ouvriers sont TOUS de gauche !


                                                                                                      • kalagan75 16 octobre 2011 11:37

                                                                                                        ton article est intéressant car tu décris une réelle situation mais un exemple est consternant .
                                                                                                        Moi aussi, comme certains de mes amis, nous venons de la misère mais affirmer que les grandes écoles ne nous sont pas « autorisées » est ridicule . Certains ont fait centrale , d’autres de grandes écoles et ils ont réussi sans être des « possédants » . Les écoles privées réservées aux riches , c’est de la M.. ! Alors effectivement , dans les très grandes entreprises , les banques, etc ... mieux vaut être bien né , j’en conviens parfaitement, les réseaux sont plus importants que la véritable compétence et l’effet jean sarkozy en est le parfait exemple .
                                                                                                        Ton exemple du plombier qui s’en met plein les poches est consternant : le type a des compétences que très peu de personnes possèdent et si il a réussi , c’est qu’il a pris le risque de se mettre à son compte ! En tant qu’ingénieur en mécanique , ta reconversion en tant que plombier ne devrait pas être difficile et tu comprendras que pour bien gagner sa vie , lui aussi, il ne réchigne pas à la tâche .

                                                                                                        Au lieu de te lamenter sur ton sort, prends toi en main , crée ta propre boite et réalise tes rêves . Mais pour cela , il faut avoir des idées : si tu n’en a pas , tu resteras l’exécutant d’un autre, comme le plombier qui bosse pour un patron parce qu’il n’a pas les couil.. de se lancer seul .
                                                                                                        Lorsque, à une époque, j’ai dit à mes collègues qui étaient tous de niveau ingénieur ou doctorant , que j’avais décidé de créer ma propre entreprise , ils se sont foutu de ma tronche . Maintenant ils sont devenus envieux , aigris et me sortent des arguments du style « tu as de la chance » ! comme si la chance y était pour quelque chose .
                                                                                                        Alors un conseil, essaie de te demander ce pour quoi tu es le plus doué et comment tu pourrais l’exploiter . 


                                                                                                        • EricB 16 octobre 2011 12:32

                                                                                                          Article qui résonne chez moi.
                                                                                                          Même expérience, viré aprés 2à ans d’expérience pour des prétextes, j’en suis à 5 ans et demi de chomage. Donc 3,5 de RSA, en gros... J’ai vendu mon appartement, et m’étais résigné à partir à l’étranger, quand la roue s’est enfin remise à bouger un peu... J’entrevois la fin du tunnel, mais il a été trés long et je n’en suis pas encore totalement sorti.
                                                                                                          C’est effarant de constater comment la société française se prive des talents de ses hommes et femmes compétents et avec expérience. Mais ce n’est pas QUE la faute des gouvernants : il n’y a absolument plus de solidarité sociale, qui ferait qu’à compétences égales, un « decideur » préférerait engager un chomeur plutot que de débaucher un mec qui a déja un boulot... Et surtout, dés qu’on est exclus de la société, c’est comme une marque infamante qui fait détourner les regards : si vous avez été virés, il y a surement de bonnes raisons, et on ne pas trop chercher à en savoir plus, ni à prendre aucun risque avec vous...

                                                                                                          Bon courage, en tous cas, à vous, et tous ceux qui ont connu ces douloureuses périodes.


                                                                                                          • Yohan Yohan 16 octobre 2011 12:40

                                                                                                            La France peut-elle et veut-elle encore être un pays industriel ?. Il semble que non. 

                                                                                                            L’UMPS a abdiqué et nous avons mangé notre pain blanc. Il faut être intelligent et voir loin pour choisir son métier et éviter de se retrouver comme un gland, avec un diplôme qui ouvre sur le précipice. 
                                                                                                            Il y a encore de postes à prendre dans l’aéronautique, le spatial, l’environnement, l’automobile, la mécatronique. Il n’y a pas d’ingénieur de droit divin qui reçoit l’emploi comme « granted », même lui doit s’informer sur les secteurs qui recrutent.


                                                                                                            • gaijin gaijin 16 octobre 2011 13:34

                                                                                                              la france a vécu depuis au moins 20 ans sur l’illusion qu’elle pouvait se passer d’industrie et devenir un pays de tertiaire
                                                                                                              je me rappelle de discours« d’ experts » en économie qui au début des années 90 expliquaient sans rire que l’on allait diriger les entreprises du monde entier ......
                                                                                                              comme si les chinois avaient besoin de nous pour ça .......
                                                                                                              résultat on est devenu un pays d’administratifs
                                                                                                              la mentalité énarque qui a envahit le politique a aussi pourri l’industrie
                                                                                                              il est quand même significatif que quand des cadres américains travaillent en france ils nous disent que l’on a un demi siècle de retard en matière de management ...

                                                                                                              qui voudrait de gens techniquement incompétents et sans couilles ni imagination pour diriger quoi que ce soit : des français


                                                                                                            • Ruut Ruut 16 octobre 2011 14:14

                                                                                                              Joli consta de la réalité.
                                                                                                              Et la touche final lorsque l’incompétance reigne, il y as a la clef une délocalisation.

                                                                                                              Seul l’artisanat et les trés petites entreprises sont interessantes pour des personnes compétantes.


                                                                                                              • louviellas louviellas 16 octobre 2011 15:57

                                                                                                                « Joli consta de la réalité.
                                                                                                                Et la touche final lorsque l’incompétance reigne, il y as a la clef une délocalisation.
                                                                                                                Seul l’artisanat et les trés petites entreprises sont interessantes pour des personnes compétantes. »

                                                                                                                A condition de ne laisser aucun écrit derrière soi.


                                                                                                              • ZenZoe ZenZoe 16 octobre 2011 17:32

                                                                                                                Bonjour,
                                                                                                                Votre titre dit tout ! Alors comme ça vous pensez qu’en tant qu’ingénieur expérimenté, vous êtes en droit d’être mieux payé plus qu’un plombier ? Vous ne seriez pas un peu élitiste vous-même par hasard ? 
                                                                                                                Je recopie l’un de vos paragraphes, qui, en plus d’être élitiste, est un petit bijou d’aveuglement, d’aigreur et de jalousie mal placée :
                                                                                                                « Il existe bien des exceptions à la baisse des salaires : elles sont là aussi consternantes. Les plombiers font fortune ! Ils n’ont rien fait pour, ça leur est tombé dessus par hasard. Expulsés précocement du système scolaire ce sont aujourd’hui les rois du pétrole et ils regardent avec ébahissement leur succès tombé du ciel sans y croire vraiment. Là aussi le constat est ahurissant : seuls ceux qui n’ont pas essayé de s’élever et blabla bla... »

                                                                                                                C’est vous qui êtes consternant.
                                                                                                                Pourquoi les plombiers n’auraient-ils pas le droit de s’enrichir ? Parce qu’ils n’ont qu’un CAP et vous un bac+5 ?
                                                                                                                Qui vous dit qu’ils n’essaient pas de s’élever ? S’ils se mettent à leur compte et engrangent quelques profits, je dis tant mieux pour eux, car être plombier salarié n’est pas toujours facile, mettez-vous ça dans la tête (faites un stage pour voir).
                                                                                                                Les rois du pétrole ? Mon dieu, où avez-vous vu ça ? Les plombiers que je connais ne sont pas miséreux, non, mais pas milliardaires, ou alors, ils auront gagné au loto. Sortez, faites des rencontres (des plombiers par exemple) et jugez après.

                                                                                                                Je ne sais pas quel âge vous avez, mais vous me semblez bien jeune pour être aussi aigri. Bougez-vous mince ! Votre but est de faire de l’argent, et vous n’arrivez pas à en faire avec votre métier ? Eh bien, changez-en ! Si les plombiers vous donnent des vapeurs, faites-vous électricien, ou informaticien. Si vous voulez rester ingé, quittez la France, mais je pense que même ailleurs, vous allez au-devant de déconvenues avec votre état d’esprit.

                                                                                                                Je vous souhaite bonne chance quand même, repensez vos buts dans la vie, je crois que ce n’est pas clair de ce côté-là pour vous.
                                                                                                                Bien amicalement à vous (j’ai été dure, mais je viens d’un milieu modeste aussi, et je n’aime pas qu’on critique les plombiers).


                                                                                                                •  C BARRATIER C BARRATIER 16 octobre 2011 20:53

                                                                                                                  Une idée fausse ressort ici et là dans les commentaires : Il faudrait faire des étude longues pour « s’élever ». Faux. Les études ne mesurent nullement la grandeur. Les qualités humaines priment sur tout. Les métiers manuels ne sont pas pour les médiocres, mais pour les meilleurs, comme les métiers artistiques, comme les métiers de la recherche ou de l’écriture.
                                                                                                                  Un mal profond en France est que les « manuels » sont moins payés que les cols blancs.


                                                                                                                  • titi titi 16 octobre 2011 23:59

                                                                                                                    « Faux. Les études ne mesurent nullement la grandeur. Les qualités humaines priment sur tout. »

                                                                                                                    Je dirais même que la seule chose d’exceptionnellement développée qui fait l’apanage des gens qui sortent d’études supérieures, c’est la suffisance.

                                                                                                                    En plus l’école francaise à une particularité : elle ne forme qu’à prolonger les études ou à devenir enseignant. Cherchez l’erreur.


                                                                                                                  • clodius clodius 17 octobre 2011 00:11

                                                                                                                    Pour moi les grandes zécoles actuellement ça sert à rien. Je crois plus au « développement intérieur ». Il faut également savoir à la base, ce que l’on veut vraiment. Perso suite à 2 ans de chômage, je bosse maintenant en couple (pas évident tous les jours), mais pour rien au monde je voudrais un autre boulot même 10 fois mieux payé...


                                                                                                                    • rhea 1481971 17 octobre 2011 08:31

                                                                                                                      Lire « L’éloge de la fuite » d"Henri Laborit , on sait après cette lecture à quoi s’en tenir. En résumé : le cerveau est un organe dominateur.


                                                                                                                      • uocsom 17 octobre 2011 08:55

                                                                                                                        J’ai une idee un peu simpliste a la lecture de tous ces commentaires.
                                                                                                                        Jetez votre television !Faites votre vie pepere !
                                                                                                                        Chassez de votre cerveau l’idee que reussir c’est faire des etudes, rentrer dans une grande ecole, devenir chef, puis chef de chef, rouler en mercedes et avoir une rolex avant 40 ans.
                                                                                                                        Vous avez ete conditiones a esperer cette vie de male dominant, sauf que par definition des places de male dominant il n’y en a pas pour tout le monde.
                                                                                                                        Tous les autres se retrouvent le soir a deverser leur deception dans des commentaires anonymes...

                                                                                                                        Desole pour les accents, je suis sur un clavier russe.


                                                                                                                        • barbapapa barbapapa 17 octobre 2011 10:54

                                                                                                                          Une réalité qui n’est pas dite à l’école :

                                                                                                                          L’emploi rare, et le savoir faire rare gagne plus que l’emploi générique, même si il est sur-diplomé.


                                                                                                                          • Marwan 17 octobre 2011 11:36

                                                                                                                            Bien cher Ami,

                                                                                                                             

                                                                                                                            J’ai lu avec beaucoup d’attention ta petite bio. Tu trouveras ci-dessous quelques remarques :

                                                                                                                             

                                                                                                                            - Je ne partage pas ta conception très judéo-chrétienne du travail mais peu importe,

                                                                                                                            - Parler d’égalité dans le milieu scolaire c’est faire abstraction de l’ensemble des déterminismes sociaux dont dépend la réussite scolaire. Tu en fais abstraction parce que tu as eu le PRIVILEGE d’être issu d’une classe moyenne.

                                                                                                                            - Je viens d’un milieu ouvrier, élevé avec un SMIC pour 6 et je n’ai eu aucune difficulté à obtenir un prêt étudiant pour financer ma scolarité dans une Ecole de Commerce, loin de chez moi.

                                                                                                                            - Comme toi j’ai décroché un Master censé m’ouvrir les portes du marché du travail mais contrairement à toi je n’ai pas eu la chance d’intégrer le marché du travail.

                                                                                                                            - Au regard de ton parcours tu peux être aigri mais n’oublie pas que tu es un privilégié. De nombreuses personnes plus qualifiées, plus expérimentées que toi, issues des formations que tu ne cesses (et tu n’as pas tort) de dénigrer sont aujourd’hui exclues du monde de l’entreprise.

                                                                                                                             

                                                                                                                            Je n’ai jamais adhérer aux discours qui incitent les personnes en colère à prendre du recul sur leur situation « parce qu’il y a pire ». Ce type de raisonnement étant à mon sens le meilleur moyen de stagner. Mais il y a quelque chose d’indécent dans ton propos. Je donnerai n’importe quoi pour un poste quel qu’il soit même au SMIC (mais je suis trop diplômé pour ce type de poste) et j’ai du mal à plaindre une personne qui refuse 1500€ net par mois.

                                                                                                                             

                                                                                                                            Un dernier conseil que te prodiguerait tous recruteurs : accepte ce type de poste, rien ne t’empêche de poursuivre ta recherche d’emploi et il n’est pas rare que les consultants finissent par rejoindre les entreprises dans lesquelles ils interviennent  

                                                                                                                             


                                                                                                                            • Blartex 18 octobre 2011 15:08

                                                                                                                              Enfin voilà un message bien clair.
                                                                                                                              Un peu de révision sur la façon de poster ?
                                                                                                                              Ne vous découragez pas. Cent fois sur le métier (mais pas trop) remettez votre ouvrage.
                                                                                                                              Bon courage et bonne continuation Marwan.
                                                                                                                              D’autant que votre intervention a l’air judicieuse.


                                                                                                                            • kéké02360 17 octobre 2011 13:02

                                                                                                                              Où va l’argent !!!!!!??????

                                                                                                                              Après l’Islande , un autre pays se positionne !!! smiley

                                                                                                                              c’est ici : http://fr.novopress.info/99919/la-hongrie-veut-faire-plier-les-banques/ 


                                                                                                                              • dolecologie 17 octobre 2011 14:56

                                                                                                                                Et encore, t’as pas tout vécu : si tu deviens ingénieur (généraliste) à52 ans, que t’as eu ton Bepc en 1968 et qu’en plus t’as bossé 15 ans àla sncf (sur neuf, cinq fainéants) auparavant. Le meilleur boulot m’a été payé 1400 net, àse taire devant des gens sans idées et àt’emmerder sans arrêt pour des détails infimes quand le gros du boulot qu’elles ne savaient pas faire avait été réalisé, de ne pas toucher les primes de résultat promis parce que tu es en CDD.
                                                                                                                                Mets toi àton compte. 2 ou 3 ans de galère garanti mais tu bosseras pour toi.
                                                                                                                                Salut compagnon de galère.


                                                                                                                                • zic_quili 18 octobre 2011 08:44

                                                                                                                                  Cet article est bidon :


                                                                                                                                  - Les ecoles d’ingenieurs sont pour la plupart gratuites.

                                                                                                                                  - Dire que jusqu’au bac, le systeme est juste, et apres non car c’est l’argent qui prime, c’est plus que mauvais, c’est simplement faux. 
                                                                                                                                  Bien avant le bac, l’environnement sociologique et economique de l’ecolier conditionne en grande partie sa reussite. 
                                                                                                                                  Et au contraire, si l’eleve arrive jusqu’au bac et le reussit avec mention, cela veut dire qu’il a reussi a se mouvoir correctement dans ce systeme educatif.

                                                                                                                                  - Meme dans le cas des ecoles de commerce qui elles sont payantes, le cout des etudes est un faux probleme car toutes les banques s’arrachent les etudiants qui reussissent les concours (pret saux conditions tres avantageuses, decouvert autorise important pour un etudiant avec 0 frais si pas de depassement, CB gratuite, et meme prime d’ouverture de compte). Pas mal d’etudiant ouvrent, du coup, une dizaines de compte (1 par banque) et touchent un bon paquet de primes d’ouverture, et peuvent jongler avec les differents decouverts autorises pour se faire de la tresorerie au cout nul.

                                                                                                                                  - Si comme l’ecrit l’auteur, que je juge pretentieux, c’est un bon qui a la gnaque, alors cette histoire de porte fermee apres le bac est un enorme canular sachant que la voie des grandes ecoles est grande ouverte. 
                                                                                                                                  Le veritable probleme est pour les etudiants moyens qui ne sont pas vraiment interesses pas consacrer 2-3 ans de leur vie en prepa, alors la, oui, ils ne rentrent plus dans le systeme elitiste et risquent de peiner pas mal.
                                                                                                                                  Mais notre brillant auteur s’estime etre une elite lesee, ce qui est tout autre chose.

                                                                                                                                  - Apres, je n’ai plus lu le reste en detail, l’article sentant tres fortement selon moi, la fausse experience, le faux vecu, et se complaisant dans des observations assez faciles voire demagogiques.

                                                                                                                                  - Du coup, quand je vois des commentaires elogieux et apitoyes de personnes qui, par ailleurs, me semblent avoir pas mal de bon sens, je suis assez etonne : vous ne voyez pas que c’est, au mieux, du pipeau, et que, au pire, on a affaire a des chevilles enflees mal bottees ??


                                                                                                                                  • Solivo Solivo 19 octobre 2011 21:38

                                                                                                                                    Moi je le redis, une très joli plume et rien que ça mérite des encouragements.

                                                                                                                                    Je vous suivrai, continuez, vos analyses sont justes et sentent bien le vécu.
                                                                                                                                    Merci pour cet air nouveau là.


                                                                                                                                    • robee 22 octobre 2011 19:01

                                                                                                                                      Non mais faut arrêter avec la désinformation, c’est du gros délire là. Déjà vous n’êtes pas Ingénieur, ou plus précisément le « titre d’ingénieur CTI » délivré par les grandes écoles. D’autre part les écoles d’ingénieur NE SONT PAS PAYANTES en majorité, donc si vous êtes un si bon élève il suffisait de faire une math sup GRATUITE, pour rentrer dans une école GRATUITE.

                                                                                                                                      Voire une post-bac gratuite comme les INSA, UTC ou autre.

                                                                                                                                      Je suis moi même en école d’ingénieur, et pourtant j’ai des amis qui n’ont pas les moyens, et bien ils se débrouillent au lieu de chialer sur leur pauvre sort. Ils se sortent les doigts du ***, et font de l’intérim.

                                                                                                                                      Et c’est mêmes écoles GRATUITES ET PUBLICS, offrent un diplôme qui donne accès à un salaire moyen de 30K€ pour les écoles les plus « faibles » mais agrée CTI. 

                                                                                                                                      C’est pas de notre faute si vous vous êtes pas renseignés et vous êtes fait berner par la différence entre « master en ingénierie » et titre d’ingénieur.



                                                                                                                                      • demissionaire bonalors 17 mai 2017 20:35

                                                                                                                                        ingenieur = boulot de merde exponentielle whatever

                                                                                                                                        CISSP, AWS Architecte certified, TOGAFF CCIE Ecole groupe B concours commun central
                                                                                                                                        20 experience dans technologies phares

                                                                                                                                        = salaire plafonne a 50K et il faut alle travaille dans des villes de merde, loin de chez soi = un SMIG on gagne autant

                                                                                                                                        Je viens de prendre la decision d abandonner ce metier et pourtant je recois 3 appels par jours d entreprises desesperes mais surtout pas pretes a payer

                                                                                                                                        Alora je me delecte a les voir dans leur merde ....
                                                                                                                                        Moi je regarde un autre job I give up je jette le torchon
                                                                                                                                        LEs dernieres missions que j ai fait c etait dans des conditions deplorables, tout le monde dans l entreprise nous chient dans les bottes ,,,
                                                                                                                                        Alors qu ils aillent chier ailleurs
                                                                                                                                        ADIOS ils iront chercher les inge au bengladesh, c est la volonte des encules de la finance et politique, alors je ne suis pas un mec contraillant pour deux sous, vas y, scopare il mio testicolo


                                                                                                                                        • nath01 27 novembre 2017 02:36

                                                                                                                                          Mon Mail : [email protected]

                                                                                                                                          Moi c’est Nathalie maman de 2 enfants, J’ai été victime d’une arnaque sur le site de rencontre meetic par un monsieur Laurent qui au début me disait habiter à Auxerre dans le 89 puis au bout de quelques semaines, il part en Afrique pour affaire et c’est là que mon cauchemar commence. Il m’a arnaqué d’une somme de 78.662€ et c’est en recevant un chèque volé que j’ai tout découvert mais heureusement que j’ai pu avoir par le biais d’une amis le contact d’un inspecteur de la police de Lutte contre le Cybercriminalité en collaboration directe avec la police Française et j’ai expliqué mon problème et suivre leurs instructions. Cet escroc a été arrêté et j’ai réussi à bénéficier d’un remboursement suivie des frais de dédommagement qui m’avait été arnaqué. Pour tout arnaques dont vous avez été victime, je vous conseille de faire comme moi en prenant contact avec le service Lutte Contre Cybercriminalité.Voici le contact mail de l’organisateur qui m’a aidé : [email protected] ou [email protected]

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Zeugma


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