Non rencontres sur le Net
Dur, dur d’être une femme de 60 ans et d’aller chasser sur les sites de rencontres...
Y aurait-il une alternative entre le couvent virtuel et le sexe virtuel ?
J’avoue en avoir été étonnée car, du temps de ma jeunesse, dans les années 60 à 80, mes amies et moi-même rencontrions beaucoup de gens spontanément, dans la rue, dans des activités diverses, chez des amis, à la fac et que le recours aux petites annonces était très peu usité et pour tout dire inutile.
Pourtant, les rencontres sentimentales provoquées par l’intermédiaire de marieuses, d’officines spécialisées ou de petites annonces ne datent pas d’hier. Des romans et des films ont souvent traité ce sujet. On se souvient de « The shop around the corner » ou de « La leçon de piano ». Sans parler des alliances royales qui, de tous temps, ont fait appel à des intermédiaires.
La différence essentielle entre les temps anciens et l’époque contemporaine est qu’autrefois les annonces étaient exclusivement matrimoniales alors qu’aujourd’hui, bon nombre visent à rencontrer des partenaires sexuels pour se divertir. Le sexe est devenu un loisir au même titre que les voyages ou les fêtes. C’est si vrai que certaines personnes arrivent à allier les trois : déplacement géographique, festins et aventures érotiques.
J’ai ainsi reçu les confidences d’un homme qui se définissait comme « libertin » et qui m’a raconté avoir organisé une partouze mémorable dans une loge de l’opéra de Vienne avec Champagne et caviar.
J’ai 60 ans et, quoique fort sociable et avenante, je n’ai pas l’occasion de rencontrer des hommes à mon goût. J’ai donc tenté l’aventure des sites de rencontres. Je ne cherche ni mari, ni compagnon à demeure mais un amant occasionnel et régulier. Je tiens à mon indépendance.
Je pensais qu’avec une attente aussi raisonnée je trouverais facilement.
Je me suis donc inscrite sur un site connu pour un essai de trois mois. J’ai été extrêmement déçue car j’ai reçu peu de réponses et pratiquement aucune qui correspondait à mes attentes. Même lorsque je souhaitais seulement bavarder avec un membre dont le profil m’intéressait, il n’y avait pas de retour. Les quelques réponses reçues émanaient d’hommes très jeunes qui étaient à la recherche d’expériences avec des « femmes mûres ». A défaut de poisson plus frétillant à mon goût, j’ai accepté de rencontrer l’un deux et je me suis retrouvée face à un jeune homme sinistre, peu loquace et surtout préoccupé de faire son expérience avec moi. Il n’y a donc pas eu de suites. Maigre pêche sur un site qui promet monts et merveilles !
Intriguée par le peu d’intérêt que je suscitais j’ai voulu comprendre ce que les membres de ce site attendaient et j’y suis rentrée en tant qu’homme. J’ai recherché les profils de femmes les plus visités et j’ai constaté que les plus demandées étaient les blondes nanties de gros seins, sans attente intellectuelle. J’ai compris que j’étais hors sujet.
Quelques moi plus tard, de nouveau taraudée par le « démon », je me suis inscrite sur un site d’annonces gratuites :
Bonjour, Je suis curieuse, passionnée et cultivée.
Je m’intéresse à la politique, l’économie, la société et le vivant en général : plantes, animaux, gens de tous âges.
J’ aime écrire.
Je suis indépendante avec une forte personnalité.
Je recherche des relations d’échange dans un esprit de réciprocité et d’égalité.
Merci de votre attention.
Alors là, jackpot ! J’ai reçu plus de 300 réponses. Malheureusement, la plupart se composaient de quelques lignes bourrées de fautes d’orthographe, sans formule de politesse, tutoiement et familiarités, et écrites dans un style qui me faisait me demander si on avait vraiment lu mon annonce ou si ces messieurs envoyaient systématiquement le même message à toutes les annonces de femmes recherchant un homme.
J’avais le non choix entre « jeune homme recherchant une expérience avec une femme mûre », « jeune homme recherchant une maîtresse autoritaire », « homme marié de passage dans la capitale pour dîner au restaurant et plus si affinités », propositions de massage, propositions de léchage, « décris-toi », envoi de photos de torses poilus ou de sexes en érection, etc. Mais, surtout aucun contenu auquel j’aurais pu me raccrocher.
J’ai quand même répondu à une dizaine d’hommes pour découvrir que tous étaient mariés ou en couple, qu’ils n’étaient disponibles qu’à l’heure du déjeuner, qu’ils préféraient le sexe virtuel au sexe réel, qu’ils ne savaient pas très bien ce qu’ils voulaient, qu’ils projetaient sur moi LEURS propres fantasmes mais n’avaient aucune curiosité pour la personne que j’étais et que s’ils recherchaient une confidente et amie ils n’avaient absolument pas envie d’être eux-mêmes confidents et amis. Adolescents attardés, égoïstes et égocentriques en majorité.
Le plus désagréable étant d’avoir le sentiment que ces messieurs cherchaient surtout à dominer une femme, à lui imposer leurs volontés et fantasmes, à gérer son temps, à disposer d’elle à leur gré. J’ai même eu à subir des crises de jalousie de la part d’hommes que je n’avais même pas rencontrés.
Le sentiment aussi qu’ils étaient persuadés qu’une femme qui poste une annonce est obligatoirement faible, paumée, stupide, ignorante, méprisable et à leur botte.
J’ai également observé de grossières tentatives de manipulation quand on essayait de me persuader que j’avais peur et que je refusais de me laisser aller.
D’autres, encore plus pervers, tentaient de parler mon langage pour arrêter brusquement un échange au stade où j’étais presque séduite. Sans aucune explication, bien entendu.
J’ai aussi reçu des insultes et des agressions verbales. Il faut avoir du cran.
J’ai tout de même accepté de rencontrer quelques-uns de ces messieurs parmi ceux qui me paraissaient les plus sympathiques et, chaque fois, j’ai été déçue de constater qu’ils ne faisaient aucun effort pour me séduire, comme si l’affaire était dans le lit. Du simple fait que j’avais accepté de partager un café avec eux.
Je suis quand même tombée dans les filets d’un beau jeune homme de 35 ans qui m’avait invitée, arguments à l’appui, à une « complicité charnelle et intellectuelle ». Ses belles phrases et ses yeux pétillants m’ayant convaincue bien que je ne chasse pas dans les cours de récréation. Malheureusement, son coup tiré, il m’a remerciée pour mon « savoir faire » et a disparu de mon horizon. J’en fus fort frustrée et humiliée. Frustrée parce que quand le gâteau est bon, j’en reprendrais volontiers une part.
Je décidai alors de modifier mon annonce en précisant que je souhaitais rencontrer un homme disponible et là, plus rien. Je reçus à peine deux ou trois réponses, toujours sans aucun rapport avec l’expression de mes attentes.
Ces expériences peu glorieuses m’incitent à penser que, malgré certaines visions pessimistes sur le déclin de la famille, la polygamie à la française est le ciment des couples constitués. La libération sexuelle des femmes profite avant tout aux hommes qui ne remettraient en question pour rien au monde les « liens sacrés du mariage » mais grugent simultanément leur légitime et leurs maîtresses en folâtrant sans états d’âme parmi le gynécée des femmes qui croient encore que des relations colorées de respect et de réciprocité sont possibles.
Je comprends mieux mes amies qui préfèrent le couvent virtuel au sexe virtuel.
111 réactions à cet article
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je suis actuellement webmestre pour un site de rencontre
certains diront qu’ils ont pu rencontrer un compagnon/compagne durable sur le net , c’est disons 10 % des rencontres.
Le reste est purement à caractère sexuel ou à très court terme.
Et c’est normal, difficile de construire une vrai histoire par messagerie interposée ou alors l’échange doit être assez long.
mon conseil : participez à la vie de votre commune , à des associations , ect.. sortez , et à défaut de rencontrer l’ame soeur vous y trouverez des amis.
Mais si vous avez le contact difficile,vous ne trouverez sur internet que des chacals qui justement cherchent des personnes un peu coincées pour en abuser...
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La propension des gens qui y recherchent une relation stable et durable, doit surement y etre (relativement) inférieure à la propension dans la "réalité". Meme si ce genre de site c’est de plus en plus coutumier.
Il n’empeche que je reste convaincu que ça peut aider sur certain point pour disons "enfin" vraiment communiquer. Ecrire laisse plus de temps de penser, donc ca force s’extérioriser (en trompant moin), et peut etre à etre sois meme.
La parole, elle, serait beaucoup plus trompeuse. Submergé par divers "message" de la meta-communication qui nous séduisent malgrès nous, au premier abord. Nous serions sous le charme, et pret à divorcer un an apres. -
@Saint Sébastien
Vous écrivez : "Et c’est normal, difficile de construire une vrai histoire par messagerie interposée ou alors l’échange doit être assez long."
Je ne pense pas que la difficulté réside dans le mode d’échange.
Je crois que, s’il est vrai que Internet facilite la prise de contact dans un parc gigantesque et mondial de demandeuses et demandeurs, les causes de la difficulté à établir des relations durables sont surtout sociétales.
1- La pornographie a toujours été le "partenaire silencieux" des nouvelles technologies et, même avant, des fantasmes. Même Léonard de Vinci dessinait des sexes en érection. Encore avant, les fresques de Pompéi, et dès l’avènement de la photographie, des images de petites filles soulevant leur jupe pour montrer leur sexe (Lewis Carroll et d’autres) ou des photos suggestives ont circulé en abondance.
Avec Internet, la pornographie a pris des dimensions non seulement énormes mais elle s’est banalisée.
Les annonces "gentilles" sur les sites de rencontre sont environnées de publicités pornographiques et d’images de sexes, fesses, seins, etc. Le corps des femmes, et celui des hommes sur les sites gays, est plus que jamais une marchandise qui rapporte des milliards.
2-La conséquence de ce qui précède est que les échanges sexuels sont considérés comme un loisir à la portée de tout le monde, absolument déconnecté du contexte humain, a fortiori humaniste.
3-Pour de nombreux internautes, en majorité des hommes, alpaguer une sirène est un jeu virtuel au même titre que Tomb raider ou d’autres jeux connus.
On avance masqué, du fond de son lit ou de sa chambre, sans effort et sans risques.
4-Alors que les femmes ont réussi leur libération sexuelle en termes d’épanouissement personnel et d’abandon des tabous, les hommes ont du mal à suivre. Ils interprètent cette révolution avec leurs clichés, leurs préjugés, leurs apriori et, surtout, la cainte de remettre en question un pouvoir politique et écvonomique, sublimé en pouvoir phallique donc ramené au fonctionnement de leur pénis. Ils ont besoin de vérifier en permanence que la machine est bien là et fonctionne correctement.
5-Je pense que la condition masculine aujourd’hui, dans les pays occidentaux, est problématique et que ces messieurs n’en sont pas totalement responsables. La sociiété dans son ensemble ne les aide pas dans la recherche d’une place juste et malheureusement, très souvent, une relation incestuelle ( c’est à dire fusionnelle, dépendante et culpabilisatrice) avec leur mère n’arrange pas les choses.
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@ Jason
Ne vous méprenez pas, je trouve qu’Internet est un moyen de communication révolutionnaire et fabuleux. J’adore, je suis addict.
Mais Internet n’est que le reflet de notre évolution sociétale qu’il accélère par ses caractéristiques technologiques en permettant de communiquer et de s’exprimer sans contrainte de lieu ni de temps.
Ce n’est pas la technologie de l’Internet qui détermine le contenu des échanges mais le contexte dans lequel chacun de nous existe en réalité. C’est un acélérateur de tendances.
Il est vrai que, de part les mécanismes de symbiose et de synergie, Internet modifie aussi nos modes de comportement et de pensée. Il y a indiscutablement interaction. Sauf que, si nous le voulons vraiment, nous pouvons gérer et contrôler cette interaction et ne pas nous laisser embarquer dans tout et n’importe quoi.
De là à dire que le développement de l’esprit critique à travers les cours de philosophie dans les écoles soit indispensable ....il n’y a qu’un pas que je franchis allégrement
Et c’est l’occasion pour moi d’exprimer mon soutien au mouvement lycéen en cours ...... -
La pornographie existe partout et depuis longtemps, c’est un leurre.
Tout dépend de ce que recherche la personne, mais le fait qu’elle ait une sexualité n’est pas un mal au contraire, mais si c’est la seule chose quel recherche dans une relation, la ca peut etre un mal ... certaine personne ont besoin de grandir, et par les expériences et avec le temps elles deviennent Adultes.
Voyez bien j’ai utilisé PERSONNE et n’ont pas INTERNAUTE, ou adepte des cyberrencontre ou du cybersex. On retrouve le meme cas dans la réalité, les personnes composent la réalité, les internautes sont des personnes.
Les personnes voulant tirer un coup, et tromper leurs compagnes, cela existe depuis toujours.
Rien de nouveau sauf, un écran interposé, pour faire des rencontres, avec divers média numériques, dématérialisé, puis matériel ( car ce qu’ils cherchent tous au final, c’est bien quelque chose de physique , ... une relation, ou un compagnon).
Ou est le mal ? Il y a surement autant de perle rare (qui vous convienne) , dans la réalité que dans le "virtuel". -
Article et témoignage qui décrivent parfaitement les tares intrinsèques de ces sites, pièges à gogos et miroirs déformants de l’époque, auxquelles j’ajouterais :
- une surreprésentation masculine (rapport de 4 à 1 du nombre des inscrits environ), induite par le manque de contrôle total lors des inscriptions. De ce fait, de nombreux hommes vivant en couple se présentent comme "libres", et trouvent un terrain de chasse facile, gratuitement ou à peu de frais,
- une sursollicitation des inscrites féminines, conséquence du parasitage précité de la part de faux hommes libres.
Il y a quelques années, je me suis inscrit durant quelques mois sur un de ces bastringues virtuels, et après quelques rencontres, j’ai vite compris que le mode relationnel était vicié dès le départ : ces dames, flattées et surévaluées par les nombreuses propositions reçues, se comportent au mieux comme des DRH en train de procéder à un recrutement, gérant simultanément plusieurs rdv et prises de contact en peu de temps, et au pire en consommatrices compulsives, quand ce n’est pas en paranoïaques aïgues.
Un seul conseil à donner, n’allez perdre ni votre temps ni de l’argent dans de tels lieux d’arnaque. -
@ Saint Sebastien
"mon conseil : participez à la vie de votre commune , à des associations , ect.. sortez , et à défaut de rencontrer l’ame soeur vous y trouverez des amis. "
Propos pour le moins étrange, en fait.
Plutôt qu’à chercher un(e) partenaire sur internet, il faudrait mieux, selon vous, participer à la vie de sa commune, à des associations, sortir avec des amis, etc... SI je puis me permettre, qu’est-ce qui vous dit (en dehors d’une vision très cliché des choses) que les gens qu’on peut trouver sur meetic and co ne font pas déjà parti d’une association, ne participe pas déjà à la vie de leur commune, ne sortent pas déjà avec des amis ?
Personnellement, j’ai un profil sur un ou deux sites de rencontres, je sors beaucoup, des amis, j’en ai déjà trop pour avoir le temps de tous les voir, et objectivement, je vois pas le rapport, ni pourquoi l’un devrait exclure ou être préférable à l’autre. Enfin, je fais la plupart de mes achats sur internet, je discute politique et société sur internet, j’écoute de la musique sur internet, je regarde des films et des séries sur internet, je vois vraiment pas pourquoi je m’interdirais les recherches sentimentales. On appelle ça le progrès, c’est tout.
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Pigripi,
vous faites preuve d’une justesse d’analyse et d’une franchise émouvante. Je crois cependant que, à la lecture d’autres commentaires, il n’y a pas que des hommes qui cherchent des machines plus que des personnes, beaucoup de femmes aussi sont dans ce cas.
Nous sommes passés dans l’époque de l’homme-outil, et non plus l’homme objet (ce qui impliquerait un plaisir esthétique). Le sexe de l’homme doit fonctionner, être d’une taille suffisante, faire son office pendant un certain temps. Cette vision phallo-centrée est au moins autant dûe aux femmes qu’aux hommes.
Les reproches déçus adressés à un homme dont le sexe de remplit pas les critères plus haut, le meurtrissent au plus profond de lui car c’est lui dans son être qu’on conteste, et non seulement ses actes.
Ces propos infiniment cruels ou tout simplement maladroits sont rentrés dans les habitudes des femmes et des hommes sans qu’on s’en offusque.
Je ne crois pas que les sites de rencontres soient neutres dans la transformation de notre société.
Par les multiples possibilités (illusoires ou non, ça n’a pas d’importance) de rencontres qu’ils proposent, ces sites ont contribué à faire du "plan sans lendemain" une chose banale.
S’il est si facile de trouver quelqu’un d’autre, on ne cherchera pas à garder son partenaire à tout prix.
Basés sur le plus petit dénominateur commun, ces sites, à l’instar du service militaire, mettent en contact des personnes qui ne s’adresseraient jamais la parole dans la vie courante, en tout cas pas de cette manière. La disparité fréquente dans la maîtrise de l’écriture en témoigne crûment. Cela peut déboucher sur une meilleure compréhension entre milieux, classes sociales et cultures ; le plus souvent, sur un malentendu ou un grand écart.
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@ Lucas,
Je ne veux pas être désagréable avec la gent masculine, mais quand un homme est un mauvais coup au lit, on ne va pas lui faire des compléments, non. D’autant que dans ce genre de rencontres, les choses sont claires pour tout le monde ; le sexe et rien que cela. Si l’un des deux n’honore pas le contrat.........suivant.
Très bon article qui analyse bien le rapport qualité-sexe-vite-je-veux-tirer-un-coup de ce genre de site. Rassurez-vous très chère, en grattant un peu mais en cherchant beaucoup, vous trouverez sans doute, je vous l’espère, quelqu’un qui vous redonne l’envie de rire et vous fasse oublier l’heure. -
la plupart des sites payants sont bidons
en realite, ceux qui repondent aux annonces, sont des gens payes pour ca a l’etranger
ensuite viennent les obsedes
les mariages blancs ca se trouve aussi pas mal
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Article lugubre mais utile et intéressant. Il illustre bien l’envers d’une société matérialiste.
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Vous cherchez le vrai merle blanc, la pierre philosophale, l’amant qui posséderait à la fois hormones et cervelle. Difficile à toruver sur internet, je l’avoue.
Cela tiendrait à la distance des corps, aux regards, à la voix, à l’apparence, bref, à une alchimie qui ne se laisse pas distiller sur la toile. Constante et récente confrontation du vivant foisonnant et de l’électronique très souvent stétrile.
Essayez autre chose.-
@ Jason
Hey Man,
Je n’ai pas écris cet article pour pleurer sur mon sort ou demander des solutions.
Je l’ai écris pour montrer ce qu’il y a derrière le miroir aux alouettes de ces sites de rencontres qui sont côtés en bourse, font beaucoup de plublicité, gagnent un fric monstre en louant leur "efficacité".
Je l’ai écris aussi pour montrer le décalage entre les attentes féminines et masculines.
Enfin, je considère que c’est un phénomène de société qui méritait un témoignage. -
@ l’auteure, 14h04
Absolument d’accord. Il faut en parler. -
Liberty 18 décembre 2008 14:28Pigripi,
Je partage votre ressenti mais encore plus votre vécu, pourtant je suis un homme, jeune, le "gendre idéal" disent mes voisines d’un certain âge .
Je vous rassure (ou vous inquiête) tout de suite, ces pratiques et le vocabulaire sous la ceinture n’est plus du tout le monpôle des hommes en 2008.
J’ai eu le droit à tout entendre du haut de mes 40 ans, en paraissant 10 de moins, je dois attirer ce qu’il y a de pire....
Morceaux choisis dits directement, ou entendus par manque de discrétion de mes "douces fées" :
>"Même pas moyen d’avoir un bon coup de bi.."
>"Il est amoureux le con, qui lui a parlé d’amour j’ai juste envie qu’il me bai.. et basta"
>Ne t’attaches pas à moi, je ne sais pas coucher deux fois avec le même mec !
>C’était bon, maintenant tu dégages, je n’aime pas dormir avec quelqu’un. (à 3 heures du matin)
>J’ai oublié de te dire, je suis mariée, mon mari c’est ton patron mais je n’ai pas osé te le dire, on continue quand même c’est un gros con, il ne verra rien !
>Tu es monté comme un dieu, mais ce n’est que de la décoration chez toi .
>J’ai besoin d’un homme fidèle mais je ne pourrais jamais lui promettre de l’être, suis trop gentille ...
>T’as pas un copain, j’ai toujours aimé faire ça à trois .
>Moins longue et plus grosse tu serais un très bon coup.
>Désolé on va se séparer t’es un mec trop bien pour moi, je ne suis pas assez sérieuse pour vivre une histoire comme ça, seras tu capable de m’attendre quelques années histoire que je profite de la vie, car j’aimerai bien un mec comme toi, mais après avoir tout essayé.
Voilà les morceaux de choix, depuis je suis en couple avec une véritable femme depuis quelques années.
Je n’ai plus qu’un seul regard sur les autres femmes : "est-ce encore une cinglée ou une vraie femme ?" .
Lorsque je passe dans la rue surtout avec ma compagne les autres femmes n’hésitent pas à me regarder, siffler, faire des petits bruits "miam miam", "hummm", "t’as vu ce type ?", "je me le ferai bien" etc....
Qu’y aurait-il de pire que de se faire draguer par une femme : "Se faire draguer par des femmes en groupe en étant accompagné de sa compagne" .
Je ne vais plus ni à la piscine, ni à la plage, raz le bol d’être un homme objet, regardé comme on regarde et là où on regarde une prostituée .
Mon rêve : Devenir invisible !
Vivement que je prenne un gros coup de vieux !-
Oui mais Liberty, quand vous serez grisonnant et légèrement bedonnant, vous tomberez sous la coupe de celles qui adorent les grisonnants.
Celles de 20/25 ans auront l’impression de sortir "avec leur père" et vous le diront et vous le feront sentir.
Par contre vous rencontrerez celles de 30 ans qui veulent un "expérimenté" et qui en ont ras le bol des petits jeunes qui ne veulent que pour la soirée.
A 45 ans vous pourrez draguer tous les âges, des minetes aux soixantenaires.
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Piigripi jamais content, il baise, il s’en est paye une tranche, bah non, c’est pas bon, parce que la Madame a la fin elle lui a pas dit qu’il etait le meilleur et qu’elle etait amoureuse folle de lui !
quand on pense a tous ceux qui n’ont rien, meme pas la sante et qui ne baisent jamais , c’est-y pas se foutre du monde ce qu’il dit ce gars la ?
allez je plaisante, vous finirez par la trouver votre perle rare pour vivre enfin l’idylle dont vous revez depuis l’adolescence, encore un peu de patience ... -
erreur c’etait Liberty jamais content, enfin les lecteurs auront rectifie.
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@l’auteur,
Ma première réaction a été « mais qu’est-ce qu’on faisait avant internet ? ».
Parce qu’il y a eu un avant. Quand on entend les chansons d’aujourd’hui, sont-elles différentes ?
L’amour est une loterie, pas un truc fabriqué. Que recherche-t-on ? Une copie de soi-même ou un complément. Voilà le genre de questions principales à se poser. La femme s’est bien plus mise en chasse qu’à mon époque. La révolution sexuelle est passée par là. La femme est l’égale de l’homme. Les combats ne se déroulent plus entre les mâles, mais aussi entre les femmes.
La spontanéité a changé. Si la peur de l’autre sexe est toujours là, s’ajoute les trop rares moments de rencontres. Les pigeons s’ils s’aiment d’amour tendre, c’est parce qu’ils passent d’un arbre à l’autre en se recherchant.
De mon temps, il y avait les dancings. Le bruit dans ceux-ci a progressivement écarté toute possibilité de construction d’une relation. On ne sort plus. On travaille. Le boulot metro dodo.
On parle de rapports sexuels, on ne parle plus de rapports de confrontations de la découverte intéressée d’un autre. Nous sommes passés du hasard à la rencontre programmée.
« Je tiens à mon indépendance » voilà, la phrase a ne pas prononcé. Partagé ses propres envies et ne pas imaginer que l’autre en ait d’autres.
La virtualité par internet, j’en utilise sans en espérer beaucoup dans le réel.
Il y a des surprises qui n’ont rien à voir avec du « sexuel ». Il y a aussi échanges constructifs d’un autre monde insoupçonné.
Je dois dire que je suis marié depuis presque 37 ans. Une certaine expérience de couple donc. Consensus, compromis mais pas compromission. Voilà le secret.
Le déclin de la famille, il faut le chercher ailleurs. L’intransigeance, la différence de fortune, une envie rêveuse d’un impossible amour présentée dans la chanson...
Est-ce hasard qu’en français le mot amour, soit masculin au singulier et au féminin au pluriel ?
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@l’auteur
Votre récit me rappelle très précisément ce que j’ai connu pendant quelques années. Rien de changé sous le soleil, à ce que je vois.
Malgré tout, ça vaut la peine de persévérer, je crois. Pour ma part, j’ai rencontré sur un site SM celle qui est devenue mon épouse, alors...
Simplement, il faut savoir que dans ce genre d’endroits, il y a bien 75% de déchet... Peut-être même plus encore. Il existe pas mal de trucs pour débusquer rapidement ceux qui ne vous apporteront pas ce que vous cherchez. J’imagine que vous les aves déjà trouvés, ou que cela ne tardera guère.
Pour les autres, dites-vous bien que l’intérêt de ces sites est de vous mettre potentiellement en contact quasi-immédiat avec beaucoup plus de monde que vous ne pourriez en rencontrer en quelques jours. Ca ne dispense évidemment pas de faire le tri entre les plaisantins (sic) et les autres.
La première règle est de ne pas s’attarder en conversations virtuelles pendant des dizaines de soirées : on discute tellement plus commodément en tête-à-tête à une terrasse de café (ce qui a déjà permis d’éliminer bon nombre d’imposteurs avant d’en arriver là)
En résumé, pour trouver, il faut savoir chercher-
"Internet instrument de communication révolutionnaire et fabuleux". Il peut avantageusement remplacer la bouteille à la mer, mais en plus rapide et avec réponse sinon payée, du moins assurée. Vrai progrès, c’est certain. Mais, convenez-en, avec les limites mêmes que vous avez vécues. Que faire pour rendre les messageries porteuses de messages courtois, élégants, respectueux de la sensibilité et de l’intellect de l’autre ? Je n’en sais rien. Je doute que des amitiés solides se nouent sur internet seul. Il leur faut une rencontre. "Parce que c’était lui, parce que c’était moi" serait difficile à établir sur les réseaux seulement.
Non, je reste sur ma position, rien ne remplacera le contact, la voix, le jeu de ce langage des corps, des regards, des odeurs, des bruits, du décor même dans lequel on se voit, et dont le souvenir se mélange à tout le reste des émotions, conscientes ou non.
Vous citez le contenu des échanges et le contexte dans lequel ces échanges ont lieu. Mais ces contextes dépendent du rôle que l’émetteur des messages veut jouer. Du rôle comme acteur, qu’il se donne, de la fantaisie et de la tromperie éventuelle qu’il manie, à l’instant auquel sa parole électronique s’envole vers une destination quasi inconnue, et nue, le plus souvent. Et puis, rien n’engage le locuteur, qui disparaît, et n’ayant jamais eu de substance que des lettres sur un écran et l’imaginaire très appauvri (par manque d’autres signaux) du récepteur.
Si la philosophie dans les écoles enseignait la beauté des choses, le penser autement et les relations respectueuses, tant mieux. Mais elle aura fort à faire face au consumérisme, la satisfaction instantanée de nos désirs (instant gratification), les frustrations d’une société qui ne rêve que de croissance matérielle, de narcissisme et de voyeurisme électronique... Même pas de la chose elle-même.
Pour ma part je ne me contente pas du monde virtuel. Tiens, je vais aller donner à manger aux oiseaux, ça me changera. Je pourrais évoquer cette image de St. François d’Assise nourrissant les oiseaux, par Giotto. Sentiments difficiles à décortiquer sur le net. Et qui n’intéressent personne.-
@Jason
Ben moi, je vais m’habiller et sortir ma chienne, il serait temps
Avec mon animal, je rencontre plein de gens : des enfants, des ados, des mèmères à chienchien et des gays, mon SDF préféré et mes voisins. Je papote avec tout le monde car je suis très sociable.
J’ai aussi des amis.
Je ne peux pas dire que je n’ai jamais eu de propositions crapuleuses (...pour la sieste ...) mais rien qui ne m’ait charmée. C’est pour cela que j’ai tenté le réservoir des petites annonces ....Flop !
Donc, vous avez raison : les chances de rencontrer un Prince charmeur dans mon environnement sont à peu près les mêmes que sur le Net, l’illusion du choix potentiel en moins .... -
@Liberty
Ton témoignage est édifiant.
Que des femmes se comportent comme des mecs est malheureusement souvent le seul rôle qu’elles ont trouvé à jouer pour sortir de la domination masculine consciemment ou pas.
Moi aussi, il m’est arrivé de me venger sur un mec de ce que ses congénères m’avaient fait subir. Je n’en suis pas fière.
Et puis, il y a des cyniques et des imbéciles partout, dans le monde des humains comme dans celui des animaux. Toutes les femmes ne sont pas parfaites )))))
Quant à ces regards ou réflexions que tu subis dans la rue, tu ne crois pas que c’est à prendre au second degré ? Que c’est de la taquinerie, du jeu ? Et si tu le prenais à la rigolade ? tant qu’on ne te met pas la main aux bijoux de famille, c’est de la plaisanterie ....-
Liberty 19 décembre 2008 05:24Pigripi
La main aux fesses sur le lieu de travail de ma compagne, par une de ses collègues, sous ses yeux, cela te suffit ?
Té-ta-ni-sé !
Au bout d’un moment il faut bien que les femmes ne fassent pas de concours de connerie avec les hommes .
Il suffit de regarder les séries télévisées pour voir à quel point la notion de "femme" est tombée bien bas ...
Allez donc comparer deux streap tease : Un réservé aux hommes et un réservé aux femmes, vous verrez qui sont les plus hystériques et incontrôlables ....
Hallucinant, ça donne l’impression d’avoir une horde de camioneuses la bière à la main qui n’ont pas vu un mec depuis 20 ans ! -
je confirme Liberty jamais content, il se fait draguer bah non, c’est pas bon !
ce serait-y pas de la coquetterie masculine par hasard, un nouveau genre ? -
En gros, vous dites qu’Internet n’a pas résolu les difficles relations entre hommes et femmes (ou autres), ce dont on pouvait se douter. A la limite, il me semblerait que les rencontres rapides seraient plus efficaces, puisque un premier "tri" est vite fait, certains mensonges impossibles, etc.
Quant à ces listes, la plupart doivent être similaires aux listes bidons de certaines agences immobilières où il faut payer pour s’iinscrire, peu d’annonces réelles et actualisées, beaucoup de candidats qui payent.-
@L’auteur :
je ne vois pas vraiment, dans votre récit, de décallage entre les attentes masculines et féminines.
Les uns commes les autres utilisent ce type de service pour... disons coucher.
Que vous ayez besoin de couvrir ceci d’un vernis de bonnes intentions, du désir de connaitre, de rencontrer une pensée, etc..., vous est propre. Toutes les femmes n’ont pas ce besoin, et certains hommes l’ont, trouvant vulgaire de rencontrer pour coucher.
Ne voyez rien de péjoratif à l’utilisation du terme "vernis", je n’ai pas la possiblité d’exprimer, en si peu de lignes, ce que je pense.
Je rejoins tout de même les premiers hommes, ceux qui vous disent que vous avez "peur de vous laisser aller". Ils ont raison, et vous avez raison d’avoir peur. C’est le jeu le plus cruel de la création que celui de la séduction.-
@Warouha
Vous écrivez : " Je rejoins tout de même les premiers hommes, ceux qui vous disent que vous avez "peur de vous laisser aller". Ils ont raison, et vous avez raison d’avoir peur. C’est le jeu le plus cruel de la création que celui de la séduction."
sans m’avoir vraiment lue.
Quand une femme dit "non", c’est "non" et tenter de la culpabiliser, de la mettre mal à l’aise en sortant ce genre d’accusation est une manipulation.
Vous voudriez qu’on couche avec vous par pitié ? -
Et vous commentez sans avoir lu mon commentaire.
J’ai lu et apprécié votre billet. S’il n’appele pas de réflexion, non plus que de commentaire, ne le publiez pas.
Sinon, acceptez les remarques, et prenez au moins la peine de les lire complètement avant que de vous sentir agressée.
Sachez, aussi incroyable que celà puisse paraitre, qu’un homme peut s’adresser à vous, ici comme ailleurs, sans rechercher quoi que ce soit. -
Excellent article, qui permet de cerner notre époque et les humains qui la compose.
Merci-
Pour prolonger... à toutes fins utiles, merci de vou reporter au billet "Rencontres sur Internet" à l’adresse suivante :
http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com/archive/2007/11/07/rencontres-criteres-presupposes-et-conditions-a-remplir.html
Cordialement
Serge ULESKI-
@serge Uleski
Amusant, votre décryptage des messages électroniques et bien vu -
Bonjour l’auteure,
un peu déçu de ne pas vous avoir rencontrée sur un site de rencontres. Ce sera peut être pour une prochaine fois.
Il y a de tout sur ces sites, des névrosé(e)s, des mal-dans -leur-peau ... et parfois des perles. Rares. Les conversations cessent assez vite avec les personnes peu intéressantes. L’anonymat autorise tout et n’importe quoi.
Mais quel plaisir, après un écrémage sévère, d’organiser une rencontre pour se voir, discuter, sans autre enjeu que de transformer le virtuel en réel, pendant 30 minutes ou une heure. En mettant des balises à la première rencontre :- lieu public
- temps limité : trouver une bonne excuse pour s’éclipser
.-
@ bigre
Tout à fait d’accord avec vos conseils :
- lieu public
- Motif de départ élégant pour fuir l’ennui sans humilier la personne -
-
@sisyphe
Merci pour ce joli morceau de Brassens, le chanteur préféré de mon adolescence -
Content que ça vous plaise.
J’en retiens surtout la fin, magnifique d’optimisme :
"Les filles, quand ça dit je t’aime
C’est comme un second baptème
Ca leur donne un coeur tout neuf
Comme au sortir de son oeuf.."
-
c’est en général quand on ne cherche pas que l’on fait des rencontres !
en sortant au cours de manifestations ,comme par exemple ,des foires à la brocante ,des expositions de peinture ,des sorties sportives ,bref ,ce qui a de l’intérêt pour vous ,et qui vous fera sûrement rencontrer des personnes partageant au moins des goût similaires aux vôtres .
je me rends assez souvent à des manifestations ,et les conversations s’engagent bien souvent avec des personnes de sexes opposés ,lorsqu’il y a un intérêt commun et propice à engager un dialogue ....
moi aussi j’ai la soixantaine ,et si j’avais voulù pousser la conversation plus loin ,je suis certain qu’il y aurait eu parfois une suite ....-
Les commentaires de ces messieurs me font sourire
Ils ne peuvent s’empêcher de donner des conseils, de faire des recommendations, d’exprimer des généralités, d’interprêter ce que j’ai écrit en me prêtant une psychologie à leur mesure. Non, messieurs, je ne suis ni timide ni cloîtrée, pas du tout timorée et je suis prête à coucher avec le premier venu si ça me chante (et à lui aussi).
Or, comme je l’ai déjà dit, le motif de mon article n’était pas de venir pleurnicher ici, ni de chercher des recettes, mais de dresser un constat sur la difficulté de communiquer avec autrui malgré la facilité d’établir des contacts dans un très large spectre, grâce à Internet.
Vos commentaires, pour la plupart, Messieurs, confirment le constat que j’ai établi à la suite de mes expériences : la communication entre mâles et femelles est une gageure.
Nous ne pensons pas de même, nous n’avons pas les mêmes objectifs, nous n’avons pas les mêmes émotions ni les mêmes sensations et nous ne leur accordons pas le même niveau de valeur, nous ne parlons pas le même language, nous n’avons pas les mêmes besoins, nos fonctionnements intimes et notre rapport au plaisir diffèrent, nous n’avons ni les mêmes fantasmes ni les mêmes représentations de l’homme et de la femme, etc.
A ce propos, il est intéressant de noter que la littérature érotique féminine contemporaire est calquée sur les fantasmes masculins comme si elle avait été écrite pour leur faire plaisir. C’est d’ailleurs le but avoué de la célèbre "Histoire d’O".
De même, on ne compte plus les témoignages de femmes qui accompagnent leur coquin dans les partouzes pour lui faire plaisir, qui se harnachent de lingerie inconfortable pour lui plaire, qui regardent avec lui des films pornos qui l’endorment parce que lui ça l’excite, qui s’ennuient tandis qu’il feuillette des revues remplies de femmes à gros seins siliconnés et chevelure décolorée pour se mettre en forme, etc.
Curieusement, les deux oeuvres torrides qui me viennent à l’esprit et qui, à mon sens, sont représentatives des émotions érotiques féminines, sont pour l’une écrite par un homme, Anatole France dans "Le lys rouge" et, et pour l’autre le film "lady Chatterley et l’homme des bois" réalisé par une femme mais tiré de l’oeuvre littéraire d’un homme.
Comme quoi, nous, femmes, pouvons rester optimistes : quand les hommes se mettent à notre écoute et oublient leurs angoisses archétypales, ils savent nous com-prendre et nous donner envie de nous laisser prendre et de les entre-prendre )))))-
je releve la phrase concernant le fond de votre recherche :"Je ne cherche ni mari, ni compagnon à demeure mais un amant occasionnel et régulier. Je tiens à mon indépendance."
lorsque vous dites un amant occasionnel et regulier, sous entendez vous qu’il soit aussi fidele avous ?
car pour moi une relation d’amant veux dire que les deux sont independant et se voie quand il le desir tous les deux pour faire ce que bon leur semble sans se demander se que fais l’autre quand il est seul...
vous tenez a votre independance, soit mais peut etre que les hommes que vous cherché tiens aussi a leur independance ; seulement ils n’ont pas forcement la meme vision que vous de l’independance. Or justement c’est bien la le probleme, vous ne trouvez pas un homme qui vive sont independance comme vous le pensez...
Après tout ce qui vous a decu ce que suivant votre presentation vous attiré a vous differant type d’homme, ca prouve au moins que y a des homme different... Au risque de vous decevoir je crain pour vous que les hommes qui sont sur ces sites soit effectivement confronté a un certain probleme tres basique : a 30€ par mois il ne sont pas la pour compter fleurette pour rien... Il me semble que pour les femme c’est gratuit (discrimination ou strategie d’ecremage pour les hommes et condition attractive pour les femmes)
Je me suis aussi inscrit sur meetic un jour, et la c’est tres drole en tant que mec si vous voulez que l’on reponde a vos message n’oublier pas de mettre une belle photo et surtout n’oublier pas cocher la case de votre salaire annuel en dessous de 24 000 €/an vous n’aurai pas beaucoup de message !!!
Evidement cela ne veux pas dire que toute les femme ne s’interresse qu’a l’argent, ni que tous les mec ne veulent qu’une partie de jambe en l’air... Seulement si on ne rencontre pas vite quelqu’un d’interressant sur un site de rencontre, et bien on en a vite marre de voir que ceux qui veulent "seulement consommer un homme ou une femme" sont tellement present qu’il dicte leur lois... Je vous rassure il y a tellement de gens qui cherche quelqu’un pour passer boire un café chez eux que pour rencontrer du monde il vaux mieux sortir et ce dire quesi on ne parle a personne et ben on risque pas de rencontrer grand monde...
apres il vrai que le probleme " les hommes ne cherche pas a vous seduire" je vous repondrai simplement qu’avait vous fait pour leur donner envie de vous seduire ? considerai que l’homme doit seduire pendant que la femme se decide qu’elle a etait seduite et un peux retrograde et oui la liberté sexuel et passer par la... en attendant sagement que l’on vous seduise vous verrez surtout des homme qui"chasse"...
a bon entendeur...-
hé bien ,si la raison de votre article n’était que faire une comparaison entre ce qu’éprouvent les hommes vis à vis des femmes ,celà ne fait donc selon vos conclusions que conforter vos constats ...
l’homme et la femme ne fonctionnent pas du tout pareillemment ,ça ,c’est vieux comme le monde !
l’homme est plus réactif physiquement ,et la femme intériorise plus ! ben oui !
quand à chercher l’inspiration dans un film porno en présence de sa femme en dessous affriolants pour la promesse d’une nuit torride ?
je n’ai pas besoin de toute cette mise en scène ,et mon épouse pas plus ! lorsque l’envie chatouille l’un de nous ,il y a mille autres façons de faire passer le message ,et on se connait suffisamment pour le saisir !
ça m’a fait plaisir de vous lire ,au moins ,vous semblez franche et équilibrée !-
Battement d’elle 18 décembre 2008 20:24@ l’auteur
J’ai bien ri en vous lisant parce que vous avez à la fois une certaine fraîcheur d’esprit, mais aussi quelques contradictions !
Si j’ai bien capté votre attente..... c’est un amant....à temps partiel : un homme que vous rencontreriez lorsque vous en auriez l’envie !
.... et d’un autre côté vous vous étonnez que ceux qui vous répondent et que vous avez rencontré.... prennent la poudre d’escampette après vous avoir consommée !
Si c’est simplement le brillant de leurs yeux ou leur chair fraîche qui vous retient.... n’est-ce pas un peu superficiel aussi ?En d’autres termes, vous êtes en attente d’amant à temps choisi.... mais vous voudriez qu’il se comporte comme une espèce de "mari" avec les inconvénients en moins.
Ou bien vous repensez le profil de votre "gibier".... ou bien vous prenez quelques cours "du comment bien faire l’amour"..... pour que la proie ait encore faim (sourire)
"La libération sexuelle des femmes profite avant tout aux hommes qui ne remettraient en question pour rien au monde les « liens sacrés du mariage » mais grugent simultanément leur légitime et leurs maîtresses en folâtrant sans états d’âme "
ça.... c’est votre conclusion à vous : j’ai des tas d’amies qui adorent ce libertinage !
Bonne chasse !
-
@ battement d’elle
Votre interprétation de mes écrits est très personnelle et ne correspond pas du tout à mon message. De plus, vous vous mettez à la place d’un mec et raisonnez comme tel.
Vous confirmez ce que j’évoquais : on peut être femme et raisonnercomme un homme. Et vice-versa d’ailleurs.
Peut-être que si vous lisiez l’essai de La Boëtie, "De la servitude volontaire", vous me comprendriez mieux, de même que vos "amies" qui "apprécient" le libertinage.
Je m’étonne toujours d’observer que, lorsqu’on ne parle pas le sexuellement correct, on est considérée comme coincée, naïve, "fraîche", etc.
Hé bien oui, j’assume, je me démarque de la mode, y compris sexuelle )))
Quant à souhaiter avoir un amant régulier sans avoir les inconvénients d’un mari, je ne vois pas ce que ça a de critiquable. Il suffit d’entendre les hommes se plaindre de leur épouse ou les femmes de leur mari pour ne pas avoir envie de partager un tel "bonheur".
Pour ma part, je n’hésite pas entre mon indépendance et la pseudo liberté du libertinage en couple. -
@ battement d’elle
Vous me conseillez :
"vous prenez quelques cours "du comment bien faire l’amour"..... pour que la proie ait encore faim (sourire)"
Oui, oui, Je veux. Dites-moi comment il faut faire !
Merci d’avance
-
Passez une annonce :
"Enseignante à la retraite cherche enseignant retraité ayant lu Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure."
-
@ Jean Titouplin
Je vous remercie pour votre précieuse recommandation, encore une. Décidément, ça commence à faire un paquet
Permettez-moi toutefois de vous avouer que je ne suis pas une enseignante à la retraite et que Démocrite et Epicure me gavent.
D’autres suggestions ? -
Le monde est une jungle. Lorsque, à cause de l’aléatoire du rêve éveillé, je mets les pieds dans une crotte de chien, je dis toujours :
- Merdre ! Un serpent m’a piqué !
Dans un monde sans pitié, ne vaut-il pas mieux s’entourer d’un peu de brouillard, quitte à être plus vigilant pour éviter les serpents ?
Ne vous semble-t-il pas que les rencontres opportunistes puisse être porteuses de cauchemars ?
Votre annonce est explicite, comme la chanson : voulez vo couchir avec moa , ce soar ?
Alors, le savoir vivre..., que vaut-il pour le petit mourir ?
Il m’est d’avis que les fotes d’heures trop graves ne sont pas un bon motif de tri.
Joyeux Noyel !-
@maxim
Vous écrivez : "homme est plus réactif physiquement ,et la femme intériorise plus ! ben oui ! "
ce qui confirme mes constats car .....que faites vous de l’expression du visage, de la lueur dans le regard, de la mouillure, du durcissement des mamelons, éventuellement de celui du clito et de la chair de poule, de la transpiration, etc.
C’est pas physique, ça ?
Ya pas que l’érection du mec qui est physique et le mec, vous pensez vraiment qu’il "n’intériorise" pas intensément ?????
-
bon ! hé bien Pigripi ...
je vais pas vous laisser dans cet état !
dans ....disons 30 minutes ( ça roule bien à cette heure ! ) je suis porte d’Italie ,le temps d’arriver chez vous encore une vingtaine de minutes ,et puis ça y’est ...vous allez connaitre le nirvana !
alors ,restez comme vous êtes ,ne prenez pas de douche froide pour vous calmer ...j’arrive !!!!!! -
A l’auteur, moi homme je suis en recherche de ce que j’appelle faute de meilleure définition "la juste distance..."
ce n’est pas évident parce que trop c’est trop et pas assez ce n’est pas assez
Sinon en ce qui concerne les relations homme/femme je signale (à nouveau) un texte qui me touche perso :
"Lettre d’amour aux hommes" :
http://www.planetpositive.org/v3/index.php?option=com_content&task=view&id=3814&Itemid=2
Bonne continuation ...-
@ herbe
J’ai lu votre "lettre d’amour aux hommes" et je trouve qu’elle contient beaucoup de clichés quant au décryptage de la formule "Je t’aime". Mais c’est quand même amusant et il y a quelques idées intéressantes. De mon point de vue, naturellement.
Par contre, le concept de "juste distance" me plaît beaucoup.
Je pense souvent que la séparation momentanée appelle le plaisir des retrouvailles et garder une certaine distance avec ses proches aide à mieux respecter leur entité, donc à mieux les "voir".
Ce qui me fait penser aux interventions de Christo, l’artiste qui recouvre de bâches des îles ou des monuments familiers (le Pont-neuf, le Bundestag) afin que nous puissions les découvrir et les redécouvrir. -
Je suis content ce concept vous plaise.
Je comprends votre image qui me plait beaucoup et qui est très juste : cacher pour mieux découvrir ou redécouvrir.
On pourrait en prendre d’autres comme certaines danses qui alternent distance et proximité.
La distance faisant apprécier la proximité qui suit et qui à son tour fait désirer une prise de distance et le mouvement continue créant ainsi un couple fabuleux
Ce mouvement alternatif quand il trouve le rythme souhaité par deux pairs aboutit à une création d’une entité duale quasiment magique et belle.
Il suffit d’un petit décalage de phase (type désaxés) pour que ça s’arrête mais ça laisse de bon souvenirs et on est prêt à recommencer... -
Il paraît que les histoires d’amour finissent mal comme le chante la diva Mitsouko
Mais savons-nous vraiment commencer une histoire d’amour ?-
Rita disait :
"en général".... -
"J’ai recherché les profils de femmes les plus visités et j’ai constaté que les plus demandées étaient les blondes nanties de gros seins, sans attente intellectuelle. J’ai compris que j’étais hors sujet."
Maintenant, faites la démarche inverse, et vous verrez que les profils les plus visités par les femmes sont ceux de mecs avec une belle gueule, (éventuellement une belle photo de torse), qui annonce une bonne situation financière. A croire que les femmes et les hommes sont fait pour aller ensemble :))-
@ canine
Vous avez sans doute raison dans la mesure où une étude sociologique et psychologique pourrait démontrer que les attentes des femmes et des hommes qui arrivent à se rencontrer sur les sites de rencontres sont complémentaires.
J’ignore si de telles études existent.
En ce qui me concerne, une belle gueule et un porte-monnaie bien rempli ne sont pas un critère de choix.
Une exception toutefois, je suis sûre que vous me comprendrez : George Clooney )))))))) -
pour vous rassurer je vous informe que je n’aime pas les gros seins.
-
Cette article et les commentaires démontrent une chose, la sexualité, vous ne savez pas la maitrisée pire encore, sa vous rend encore moin productif et plus nerveux, donc au final, vous faites perdre un temps precieux. Heureusement dans peut de temps vos questionnement et raisonnement pour les generations futurs ne seront qu’une curiosité et meme, certains vous verront avec Horreur d’utilisé des appendices pour vous amusez et non pas pour le reproductivité.
Il y avait peut, environ 100 ans, les organes sexuels des hommes et des femmes etaient au niveau Optimum en terme de reproduction, sur 8 enfants en moyenne conçu par couple, il y avait a peine 2, qui pouvaient vivre une vie plus ou moin normal. Cela a toujours ete le cas, meme au temps Mythologique.
Notre frugalité sexuel, n’est du qu’a la Faiblesse de nos organismes, notre grande fragilité, la mortalité Infantile a toujours ete extrement forte.
Nous avons abaisser le taux de mortalité infantile, mais notre frugalité instinctive a fait que la planete est surpeuplée, quelqu’elle soit la region, quelque soit le peuple, nous avons pu limité ce probleme en inventant divers moyens de contraception, mais il y a un prix a payer.
La feminisation des hommes, ainsi que le trop plein d’ostroegenes pour les femmes, ce qui crée une perte de fertilité importante chez l’homme, ainsi que chez la femme, mais la verité est encore pire, la totalité de nos polluants chimiques, qui sont dans l’eau, l’air, la nourriture, partout, deteriore nos facteurs sexuels en interne, nos recepteurs hormonaux se dereglent, ainsi meme que la chimie du cerveau et tout le reste du corps, augmentation gravissime du nombre de cancers qui apparait de plus en plus jeune, developpement du cerveau de plus en plus anormal, entrainant une debilité de l’individues, allergies, etc etc.
En terme Homme que je suis, je sais que je suis sterile au minimum a 50% et le reste de mon sperme est moribond, sa touche toute la population masculine, de plus les femmes, sont atteints de kists aux ovaires, le bassin qui retrecit. En terme pathologique, nous perdons l’instinct paternel et maternel, meme si cela peut en discuter, car nous n’avons jamais fait de bon parents, mais la, sa atteint un toute autre niveau, l’enfant n’est Plus, il est une Gene. Le schematique sexuel, dissocier de la reproduction est ce qui est le plus flagrant, nous repetons se geste non pas "Par plaisir", mais uniquement par instinct, tout comme manger, boire, allez aux WC, delimité un territoire. La nature de survie biologique etant ce qu’elle est, nous exacerbons le coté sexuel, pour essayer de remedier a ce que nous perdons.
Les generations qui naissent seront atteint ou plutot ils sont deja sterile a environ 70% et ils le seront a 100% pour nombre d’entre eux, le probleme ne touche pas que notre Espece elle englobe la grande majorité des mammiferes, les oiseaux, les reptiles, peut etre que cela touche les insecte et donc donnerai une explication de la mortalité des abeilles et des fourmis qui sait ?.
Une fois que le systeme reproductif sera totalement mort, l’instinct lui meme sexuel, disparaitra, et donc les hommes et les femmes n’auront plus de desirs d’allez les uns envers les autres, et cela a deja fortement augmenter en verité.
Pour que ce soucis n’existe pas, il aurait fallu que la Femme est la possibilité de concevoir un enfant, cela veut dire, avoir le controle de faire des naissances, sans une aide exterieur, tel que l’avortement ou le preservatif, mais la nature ne fonctionne pas de Maniere Qualitatif mais une uniquement de maniere Quantitatif et ceux, des le sperme, donc cellulaire. Sur plusieurs de spermatozoides un seul fecond un Ovule, qui apparait au hasard, car les femmes ont un nombre limité d’ovule qui diminue année apres année. Il n’y a pas d’etude sur la baisse du nombre d’ovules, ainsi que de leurs viabilité, en tout cas officiellement, mais je me doute bien que cela a ete fait.
Cher Auteure, la question n’est pas la relation entre un Homme et une Femme de maniere Superficiel, mais plutot, le coté important qui est le Facteur Reproductif.
Bien a toi
-
@ Pallas
Vous soulevez une question intéressante qui est celle de la relation entre sexualité et reproduction.
Le désir sexuel est-il complètement dépendant de la nécessité de reproduire l’espèce ?
Les religions qui ne favorisent le rapprochement de l’homme et de la femme que dans l’optique de "croître et multiplier" sont-elles dans le vrai ?
Sans la certitude de pouvoir perpétuer l’espace femmes et hommes perdraient-il tout désir l’un pour l’autre ?
La stérilité masculine dûe à la pollution dont on parle beaucoup ces temps-ci, signerait-elle la mort de l’amour hétérosexuel ?
Etant plus évolutioniste que créationiste, je n’en crois rien.
Je pense qu’aujourd’hui, l’exercice de la sexualité peut être sereinement déconnecté de la reproduction de l’espèce sans mettre cette dernière en danger.
N’oubliez pas de sortir couvert et lubrifié )))))))
-
Ho là !
Une petit partie de jambes en l’air pour vous redonnez de meileurs perspectives et soignez une dépression qui semble vous guettez !
Alors en ce qui concerne la baisse de la fertilité c’est un fait pour les raisons que vous évoquez, maintenant en ce qui concerne la dégénérécance du cerveau, veuillez citer vos sources svp.
Parce que ce que je peux constatez est bien a l’inverse de ce que vous avancez.
Vous oubliez aussi une constante chez l’Homme, et donc la femme, c’est la propention a se livrer aux plaisirs de la chaire, et ce depuis que nous sommes des mamifères.
La sexualité, est bien plus complexe et enrichissante que préssée par la nécéssité de se reproduire.
Je vous renvois à l’organisation social des singes pour vous informez de la fluidité qu’elle apporte tant dans la relation a l’autre que dans la hierarchie sociale.. Nous n’en sommes pas loin.
Et nous avons developper le plaisir pour le plaisir.. Qu’en a la surpopulation, nous sommes comme toutes les autres espèces animales soumis aux memes lois de l’espace et de la nourriture vital.
Pourquoi donc croyez vous que les pays occidentalisés sont en voie de perte de naissances... Quand à la contraception, elle a exister de tout temps, on trouve des préservatifs en vessies de porcs, ou boyaux de moutons qui datent de l’antiquité. Vous voyez, c’est pas simple.
Si nous avons une pulsion qui nous pousse a nous reproduire, nous en avons une aussi qui nous pousse a nous resteindre pour préservé le bien être et la survie du groupe.
Nous franchissons a la fois dans notre nature sociale et personnelle, des étapes qui font de nous des personnes "moins" névrosés", plus a meme d’etre en raisonnance avec nos besoins et nos envies. Et il me semble que d’essayer de faire vibrer l’être sensuel que nous sommes autant que l’être intellectuel ou social ne peut nuire a notre équilibre personnel, et ainsi a conforter la tolerance et la joie et améliorer la personne sociale que nous sommes. -
Mon cher Archibald Haddock,
J’admets que j’ai commencé à éprouver d’intenses frissons à la lecture littéralement succulente de la description de votre exceptionnelle personne.
Ah, la "bouche de métro", là je suis entrée en transes ....
Mais,
Lorsque mes yeux sont tombés sur "fais l’amour comme un Dieu", tout mon corps s’est glacé dans un spasme de recul me projetant dans les abysses glacées de l’Antarctique.
Car je hais les bondieuseries .......
Adieu frissons, frémissements, chaleurs, spasmes, ondes de plaisir,
Vous m’avez gelée sur place, Mon cher Archibald Haddock
Et moi qui croyais que grâce à mon article j’allais pêcher votre poisson
-
laisse tomber Capitaine ! je suis déjà sur le coup !
elle habite Paris ,toi ,tu vas être obligé de prendre le Tgv ,et comme il tombe toujours en rade ,tu ne vas pas pouvoir être à l’heure ...
quand à la bagnole ,vu le temps ,la distance ,l’essence ,les péages ,tu arriveras sur les rotules .....
bon alors je te propose un marché ,tu es mon copain ,je te rends ce service ....
j’y vais d’abord ,ensuite je te dirais si ça valait le coup ( ou le déplacement pour être plus galant ),c’est ok ?
bon ,je te rappelle demain matin promis juré ! pas trop tôt hein ?-
salut Capitaine !...
bon alors je te raconte ma folle équipée d’hier soir .....
je prends un rencard avec notre rédactrice en ébullition ,elle me dit " viens vite mon Grand Loup ,je t’attends ,fais fissa ! "
moi ,tu me connais ,je m’habille à toute pompe ,le temps de sauter dans ma bagnole et d’arriver devant le domicile de notre furie ...
je me dis avant de monter ",tiens je vais prendre ma pilule de Viagra ", j’ouvre l’étui ,je prends le truc miracle ,je veux regarder sur la notice combien de temps l’effet durait ....
et voilà t -y pas que ..horreur ! dans ma précipitation ,j’avais pris une dragée Fuca !
c’était foutu ! au premier troquet que j’ai trouvé pour foncer aux toilettes ,j’étais en train de soulager mes flancs ,et mon portable qui sonne ! c’était elle " alors ! tu te magnes un peu oui ?,j’en peux plus d’attendre ! "
j’ai pas osé répondre ,et je suis rentré chez moi la queue entre les jambes au sens propre comme au figuré !
alors maintenant ,c’est à toi de prendre le relais mon vieux Capitaine ,fais gaffe à ne pas te gourer de pilule et bonne bourre ! -
Ma chère pigripi
permettez moi de vous félicitez pour cet article fort plaisant et fort bien torché.
Pour une fois je ne vais pas bouder mon plaisir et m’encolerer face a des vulgarisations reduites a la portion congrue, et lapidées en deux temps trois mouvements d’approximations jeter sur un coin de table.
Il semble en effet, chose, devenue rare, que vous maitrissiez votre sujet et fassiez preuve d’un certain sens de l’analyse qui donne une dimension d’interrogation sociale, au delà de votre expérience personnelle.
Vous pointez certes, vous ne m’en voudrez pas d’apporter un autre éclairage a votre point de vue, la disonnance entre la demande et l’offre des deux parties ; la difficulté a rencontrer et a entrer en relation avec un autre membre de notre civilisation si moderne..
Ha les problèmes communications et ce dans une société qui s’en veut le chantre...
Nous n’avons jamais eu autant de moyens a communiquer et jamais celle ci n’a été si pauvre. Tel grand blogueur de répandre sur la toile mondiale ses âffres de vie au combien existencielle, mais n’est pas foutu de saluer sa concierge.. Allez donc comprendre..
Mais voilà justement que nous avons là un indice et par un raccourci, je m’en vais vous le dévoiler, c’est que ca concierge n’est pas digne de cette mane globalisante et au combien terre a terre pour elle.
Mais trèves de logorrhée et revenons en au sujet
Vous oubliez de pointez a la fois la part de phantasme, ma foi fort importante a travers ce media, l’attente et la force du désir de rencontrer, de trouver, de petrir l’objet de nos phantasmes.
C’est la, négligé une part importante, car tout seul derrière nos petits écrans et bien souvent sans autres supports qu’une vague photo datant d’il y a 10 ans ; ou même adolescente, si si j’ai vu, et qui plus est accolée a celle d’une femme mure, bonjour le sabotage ; nous projetons tous notre imaginaire débridé sur cet petit chose qui est a l’autre bout.. D’écran bien sur.
Autre petite chose qui nous est vitale, c’est la vue, l’ouie, l’odeur, bref nous sommes des êtres tridimensionnels, et c’est oublier une règle de cette communication tant prêchée, c’est que nous sommes attiré par la vue, la gestuelle, bref, le corps de l’autre.
Face a nos écrans, nos natures frileuses, ne retrouvent pas les indices qui nous indiqueraient que notre petite personne fait frétiller celle dans face et que nos stratégies de séduction pouront être courronnées de succés ou se vautreront lamentablement dans le caniveau.
Donc nous franchissons allègrement la loi de la communication pour passer directement a la phase d’apprivoissement et d’imprégnation.. Nous papotons, et comme nous sommes là pour faire connaissance, nous voilà a déballez : pour la Xième fois, nos petites misères personnelles, nos parcours professionnels et amoureux. là attention, parce que si trop de conquêtes, on passe pour un instable chroniques que nos ex, jettés apres usages.
Bref la machine a points communs tourne a fond. Et nos inconscient pas si archaique se mette en quête de fragrances qui se resemblent et de temps en temps bingo. Voilà que l’autre là bas, nous parle comme si nous nous étions quittés la veille. Nous sentons vibrer une obscure corde qui nous émoissent et nous indique que celui là ou celle là, elle est pas banale... Et nous voilà prit au piège.. Pas de bol, hein !
Mais j’anticipe, et oui parce que voyez vous, mère nature étant precautionneuse, au lieu de courir vers lui, vers elle, a bride abattue, le gourdin en main ou lui asséner un choc émotionnel et privatif pour confirmer notre réservation toute amoureuse. Nous, grand civilisé, on prend notre temps, pensez vous ma brave dame, je ne sais pas ce que je veux mais ce que je NE veux pas... quand même avec ce que j’ai vecu, avec l’autre s...., hein ! Du coup on s’etend, et pas sur le divan, et l’on prolonge le moulin a paroles et par la même le sentiment de compicité et de compréhension.. Nous voilà fort marie de voir de si proches idées partagées par l’autre et émoustillé par les conversations grumeleuses et pentues de "sexualité d’adultes" : ben mais si je fais ca, et puis ca aussi... Ha bon pas de sodo, mais la phellation de temps en temps...
Et je vous en passe sur les habitudes vestimentaires essentiellement feminine et le tiquet de metro de la dame.. comme si l’effeuillage d’un sexe était certitude de nuit, sieste, après midi torrides. Du coup on fait péter le thermomètre a popaul et le joint de culasse a jeanne et le tout en virtuel.. Bonjour la sensualité, mais bon c’est un accompte..
Je suppose que rendu là vous vous dites, la viande est dans le torchon et y a qu’a..
Et ben non, c’est la toute la perversité de la chose, tout ca, on est en plein "contesse de Ségur", y a plus qu’a se voir, et voilà la cata, se voir... En général c’est une épreuve ou l’effondrement tient lieu d’étalon et l’on découvre que nos imaginaires sont diablement efficaces..
Et tout ca parce que l’on a oublié une petite chose, on est attiré par l’autre essentiellement par son physique.. c’est con, hein..
Bon je vous passe les effets dépressifs que cela entrainent, la deception de soi, de l’autre, le vide quand on rentre sans le sourrire conquerant et légèrement désinvolte du séducteur. Et pour un peu que vous trainiez une lontaine fixette sur un certain type de comportement, vous voilà assaillis par tous les obsédés du c.. comme disent les djeunes ; ou les déprimés en manque d’affection et d’égo souffreteux..
Bref vous vouliez etre le conjoint idéal et vous vous retrouvez dans le rôle de Don Juan de bac a sables, d’infirmière diplomée es bobos de la vie, d’assistante sociale patentée et de psy de clavier a honoraire compétitif, quand a la seule compétence que l’on vous demandera sera un peu d’attention et d’intelligence dans le meilleur des cas et dans le pire un portefeuille pas trop mince.. Pardon j’oubliais le principal : vous vousretrouvez le plus souvent affublez de la sacro sainte fonction d’amis es honorabilis qui a le droit de lorgner le décolleté mais pas d’y toucher. C’est tellement bien d’avoir un mec assexué avec qui on peut se reposer de toute cette séduction et se detendre dans ses bras en sachant qu’il ne vous filera pas in extanso la main au panier.
Apres la conquête du chien meilleurs amis de l’Homme, nous voilà avec une autres conquête la quête de l’âme soeur virtuelle.
PS MA chère Pigripi, je m’en veux d’avoir pourri votre article, mais pour me faire pardonner, pourriez vous me donnez le sens de votre pseuso, qui le fait penser a piripiri, épices au combien épicée.
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@jorge Atlan
Mais non, vous n’avez pas du tout pourri ce fil. Votre contribution est bien vue en ce qui concerne le passage du virtuel au réel.
Sauf que, du point de vue de mon expérience, elle n’explique pas complètemen la vanité de ces rencontres.
Quant au pseudo Pigripi, rien à voir avec le piripiri mais je vous remercie pour l’information.
Pigripi était le nom que mon fils avait donné à une de ses lapines naines et je ne vous dirai pas pourquoi car c’est trop béta et je ne voudrais pas trahir son secret d’enfant ...... -
Bonjour à tous,
Au tout début de ma carrière de journaliste, alors que je n’étais que pigiste à mi-temps, je complétais par un emploi à mi-temps de responsable d’une agence matrimoniale (antenne dans une ville)
Jusqu’à 40 ans, que des hommes - et personne, ou presque, à leur présenter !
Après 40 ans, que des femmes - et personne à leur présenter, sauf un ancien nazi très distingué et fort exigeant
Les rencontres pouvant se faire autour de 40 ans.
Je suis contrariante : Le seul mariage que j’ai réussi à faire, c’était avec celui qu’on (la directrice de la chaîne matrimoniale) m’a présenté comme incasable, 40 ans, célibataire, mais grand et bien habillé. Conducteur de travaux. Il a trouvé une divorcée avec fils, aussi empruntée que lui.
A part ça, que veulent les femmes ? Un homme distingué, grand, ingénieur, pas chauve ni Gémeaux, etc
Que veulent les hommes ? Les incasables, n’importe quoi. Est arrivé un producteur de films, la quarantaine. Je lui ai montré mes plus belles photos. Non, elles ne lui plaisaient pas, trop dure, trop affirmée, trop maigre.... C’était moi qu’il voulait. "Regardez ce visage - il m’a montré la photo ornant un de mes livres publié par Hachette - , ça c’est un visage gentil. C’est elle que je veux, vous" J’étais mariée, je l’ai envoyé ballader. Morale de l’histoire : ils aiment aussi les femmes "gentilles" ; Le genre dur, masculin, affirmé, pas pour eux. J’étais féminine, douce, gentille, pas féministe. Et ça, ça leur plaisait.
Ca c’est passé comme ça, vous en retiendrez ce que vous voulez, les uns et les autres
N’oubliez pas : Chaque chaussure finit pas trouver son pied.
Un contact, c’est mieux.
Je suis divorcée, et toujours féminine, gentille et douce. Très courtisée malgré mes engagements politiques. Preuve que c’est possible, si l’homme sent, comme c’est mon cas, que je ne suis pas le genre à vouloir une aventure, que je suis indécrottablement jeune (même génération que l’auteure) sans la moindre ride et espiègle comme une adolescente. Optimiste, drôle, tonique, chaleureuse. Ca plaît. Et aussi, une chose qu’ils apprécient : le charme slave (origine russe). Ceci pour dire que si on a encore du charme, de la fraîcheur, et qu’on est sérieuse, on peut toujours plaire. A un homme bien.
Encore faut-il ne pas être trop difficile... Ne pas souhaiter l’homme distingué, beau, pas chauve, grand, ingénieur....
Tuyau pour l’auteure : Les Chinois cherchent des femmes. Les ruraux aussi. Prête à la grande migration, chère rédactrice de cet excellent article ?
cordialement à tous Eva-
kemilein 19 décembre 2008 05:19l’internet c’est le fast food des rencontres
rien n’y est durable (c’est le principe meme de la toille en fin de compte)
j’ai beau etre tres jeune comparé a la personne dont sont issues les lignes de l’article, pourtant je comprend tres bien ou les choses cloches.
- Je pense qu’a été évoqué la disparition de la sociabilité des individus, sur tous les lieux, ecole, travail, loisir, association... Qui est une des causes, mais en rien une conséquence fatale.
- J’ai lu aussi la supercherie ethique de l’outil en lui meme, photo d’adolescente pre/post pubert pour des femmes mûres (quel terme ingrat).
Je voulais pour mon compte soulever le point du culte de jouvence et de l’inondation narcissique. Vous n’ignorez pas que nous vivons dans un monde ou la mode (l’éphémere) et la jeunesse (jouissance) sont les maitres mots. A force d’en aduler et d’en coller a tout va sur tout support, de ces courbe féminines nue, l’homme ne phantasme plus que par elle, pour elle, et ce, parfois au malsain.
Il n’est pas de votre fait si les imbéciles, qui sont légion en ce monde, vous ignore superbement, et c’est peut etre tant mieux.
Et pourtant pourriez vous tomber sur la perle rare, vous ne serriez, du fait meme de l’outil internet, pas au bout de vos peines.
L’Homme (humain) est un animal, il ne vit que par ses sens, ils sont son seul repert. Les phéromones on largement été sous estimés dans le role de la selections du partenaire (pourtant elle entre en compte chez quasiment toutes les especes... pourquoi pas chez l’homme ? parce que nous sommes des etres demi-divin pardis ! treve d’ironie) et comme le dis si justement jorge atlan -posteur cidessus- nous sommes guidé par nos sens, l’attitude (le visuel), le son et timbre d’une voix et le contenue des paroles, l’odeur (phéromones), le processus de selection du partenaire, notament (et surtout) sexuel, ne s’effectue pas encore sur commande, il faut pour cela tous les éléments cités
Je ne saurai que trop vous recommander, non pas les discotheques et encore moins les sites POUR rencontre (y passer en coup de vent pour y faire des connaissance, certes, mais ne pas s’attendre a plus), mais plutot de parcourir la vie, car le pire qui pourrait vous arrivez serait de baisser les bras et de s’isoler.
La vie est vaste et immense, faites de lieux divers qu’on parcour a selon les ages (ecole/fac, travail, loisir, association), de lieux de vie tout betement (café, club).
Pour ma part, je n’ai pas attendu longtemps avant de me mettre en quete, rien de moins, car de nos jours il ne s’agit que de cela, croisade et quete, certe une guerre mais pas d’invasion telle une conquete, ho que non, a travers cette recherche cest nous meme que nous cherchons, donc de quete et non de conquete ! et j’ai bien fait. Je suis servi, une charmante femme. Je n’ai nullement l’envie d’étaler ma vie, et encore moins ma chance insolante, mais je voudrais surtout vous faire comprendre que nos âmes soeurs, une fois qu’on oublit l’imbécil credo "blonde obocin é ocu mince" (je n’ai jamais été de ceux la), se trouvent souvent parmis d’invisible "petites" gents qui ne paient pas de mine mais qui en on plein la cervelle, tant d’intelligence, que de malice et d’imagination (des termes cher et propice a l’epanouissement sexuel s’il en est).
Je ne vous souhaite, comme plus grand mal, que de trouver l’homme qui vous sied.-
kemilein 19 décembre 2008 05:49concernant le commentaire (de l’auteur(e))
du 18 décembre 2008 à 19H50
je voulais de suite m’excuser, car j’ai peut etre donné a tore une solution, en donneur de lecon (et HO combien je sais !) mais ce n’était pas mon intention profonde.
Je sais, une chose des relations homme/femme
la femme parle (de ces problemes par exemple)
l’homme en bon plombier va de suite vouloir boucher les fuites (de paroles ?)
Je comprend parfaitement l’irritation que provoque, l’envois en pleine face de solutions, par un tier. De surcroit quand celles ci furent deja envisagées. Comprennez aussi que l’homme est parfois une personne altruiste et qu’il vous dispensera de maniere involontaire et tout a fait sincère des conseils, non par pitier, mais tout compatissant qu’il est. -non de la pitier de l’inferieur, mais de la compassion de l’égale-
Mes voeux pour l’année a venir chere pigrip-
Moi, les "filles faciles du net", j’ en ai connu un paquet.
Avant, j’ étais inscrit sur Meetic et Adult Friend Finder.
A l’ époque, j’ enchainai les nanas et les relations d’ une nuit.
J’ y trouvai mon compte mais quelle déception au final...
Les "Meetic girls" par exemple, sont très fortes pour mettre des jolies photos d’ elles sur le net...
Au premier rencard "physique", on peut parfois avoir des mauvaises surprises !!!
Sans compter qu’ il y a pas mal de dépressives et de divorcées (avec ou sans enfant, ça depend) et pas mal de cinglées...
ça fait plus de 9 mois que j’ ai laissé tomber les sites de rencontres et pourtant j’ ai encore pas mal de gonzesses qui continuent à m’ harceler..." Reviens, je sais pas comment faire sans toi" ; "les enfants t’ adoraient, le petit t’ appelait papa, reviens s’ il te plait" ; "Bah alors, ça fait le 5ème SMS que je t’ envois, toujours pas rentré de vacances ?"...
Je vous raconte pas l’ angoisse !!!
Cela dit, si vous êtes des obsédés du nombre, du chiffre, le net c’ est l’ ideal.
On peut draguer 15 à 20 proies sans trop se fatiguer (et, accessoirement, trop dépenser).
Finalement, je préfère peut être la chasse sur le terrain, le "street" (au boulot, dans la rue, au café, au théatre...).
D’ ailleur, c’ est au boulot que j’ ai rencontré ma copine actuelle avec qui je vis une formidable histoire d’ amour.
-
"Finalement, je préfère peut être la chasse sur le terrain, le "street" (au boulot, dans la rue, au café, au théatre...)."
Tiens, tiens. Peut-être l’acronyme ASF vous dit-il quelque chose... Sinon, il est explicité ici : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=20875 -
@ Dr Larsen ...
Vous écrivez : "Moi, les "filles faciles du net", j’ en ai connu un paquet. "
Je pourrais vous répondre :
"Moi, les mecs faciles du net, j’en ai connu un paquet".
C’est bien connu, les mecs qui draguent sont des Don juan, les nanas qui en font autant sont des salopes.
Perso, je ne vois pas pourquoi seraient méprisables les filles qui voudraient seulement tirer un coup.
Le problème est qu’il faut être deux (au minimum pour tirer un coup et que si l’un des deux veut en tirer plusieurs, ça coince .....
-
@chantecler
M’avez-vous entendue rigoler en lisant votre commentaire ? Presque un fou rire .....
Trop drôle ) -
@ l’auteur,
Bonjour. J’ai hésité à commenter cet article , que je trouve original ( une femme de 60 ans sur les sitesde rencontre) et relativement courageux .
Pour le reste, je trouve (les commentaires -y compris les votres- encore plus que l’article) très stéréotypé et charriant des poncifs ( qui, comme tout poncifs, ont naturellement une part de vérité).
Exemple : "les hommes sont ceci..."
"nous les femmes, nous sommes comme cela..."
Mais quels hommes, quels femmes ?
Il y en a autant (ou presque) que d’individus, et c’est heureux...
Méme la méme personne peut étre différente au cours de sa vie : quoi de commun (au physique, au plan de la maturité intellectuelle, de l’humour) entre la Sophie Marceau de 18 ans et celle d’aujourd’hui ?
Qui pouvait soupçonner dans les années 60/70 que Françoise Hardy deviendrait la femme de 60 ans classe, intelligente et pleine de charme d’aujourd’hui ?
Bref, un peu de nuance n’aurait pas nuit à l’article.
Pour le reste, ne connaissant rien aux sites de rencontre, je me permets de vous dédier un de mes articles humoristiques sur les femmes "Journée de la femme à Fleury-Mérogis".
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37211
Bonne lecture.-
Et j’ajoute, pour bien illustrer le propos sur l’absence d’unicté ou de monolythisme des femmes ( et des hommes), que les femmes, ca peut aussi étre cela :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=42513
Et ce ne sont pas des femmes différentes de celles décrites dans le premier article. Ce peut étre, alternativement, les mémes, à diverses étapes de leur vie. -
@sandro
Très amusant et bien écrit votre article sur l’autostoppeuse.
Toutefois, en tant qu’ancienne autostoppeuse, je m’insurge contre votre cliché.
En tant qu’ancienne autostopeuse, précisément parce que les conducteurs avaient ce cliché et ces fantasmes en tête, j’ai failli plusieurs fois être violée, j’ai presque toujours subi des harcèlements ou au minimum des propositions insistantes, sans compter toutes les histoires cochonnes que ces messieurs prenaient plaisir à me conter.
Ca, c’est le revers de vôtre médaille, cher Sandro. Vue côté femme
Et en ce qui concerne les escrocs et leur utilisation des femmes pour parvenir à leurs fin, on pourrait en écrire des tonnes .... -
@l’auteur
Comme la majorité des commentateurs, j’ai moi aussi eu l’occasion de faire un crochet par les sites de rencontres virtuelles. Dans un premier temps, vers 25 ans, je l’ai fait de façon un peu naïve, à la recherche de l’amour. Par la suite, j’ai plutôt misé sur le "coaching de séduction" et le monde réel (Cf un de mes anciens articles), avant de revenir vers le virtuel à une époque où mon temps libre s’était fait assez rare.
Cette seconde fois, je l’ai fait avec la méthodologie du scientifique et l’exigence de productivité du cadre qui veut optimiser son rendement : 4 profils qui ne différaient que par leur annonce et 4 photos différentes de moi, les "caractéristiques techniques" étant peu ou prou identiques (à l’époque, la plupart de ces sites étaient encore gratuits). Un de mes amis étaient également inscrit, nous échangions des tuyaux.
L’objectif était double :
- établir l’approche/l’annonce qui marche le mieux
- tirer les enseignements d’un échec et avoir l’opportunité d’une seconde voire 3ème chance d’approche
Ce que j’en ai retenu :
D’abord et avant tout, exiger très rapidement la rencontre physique, pour ne pas se perdre en échanges sans fin avec des hôtesses ou des personnes peu motivées. Rien ne remplace la vraie rencontre, toujours dans un lieu public, jamais au restaurant la première fois (les excuses élégantes pour s’échapper prématurément sont plus difficiles à trouver).
Comme dans le monde réel, les femmes expriment, même dans l’anonymat d’internet, une attente socialement acceptable plutôt que celle qu’elles ressentent profondément. Aucune ne dira "je veux tirer un coup" ni n’aura la moindre attention pour une annonce de cette nature. Vous me direz que justement les femmes ont besoin d’affection, de sentiments, ... si ce n’est que je valide tout à fait les morceaux choisis cités par Liberty. Bien des femmes sont capables d’être aussi vertes que bien des hommes. La comparaison avec Liberty s’arrête là car elles ne me poursuivent pas de leur assiduités
Dans notre société consumériste, obsédée par la productivité, l’exigence quotidienne de performance déborde inévitablement dans la sphère privée, tant celles des hommes que celle des femmes. La tolérance sur les petits défauts de l’autre que l’on connait à peine est minime. En gros, on achète un produit alors, même d’occasion, on veut du costaud. Du coup, les approches fondées sur la sincérité et la transparence sont vouées à l’échec. Telle qui avait fait le nez sur mon "homme marié cherche évasion" s’est intéressée à mon "homme en quête d’âme sœur"... pour se révéler à l’usage être une femme fort libérée, pas du tout intéressée par le long terme.
Ce qui m’amène à une conclusion, que je sers régulièrement à mes amies désespérées du genre masculin, et qui devrait plaire à l’évolutionniste que vous êtes : pourquoi les hommes font-ils des promesses ? Parce que les femmes en demandent !
La seconde conclusion, c’est que mon camarade et moi avons tous deux rencontré nos épouses sur le même site... donc c’est possible !
-
@ Thomas
Vous avez en partie raison d’écrire :
"...pourquoi les hommes font-ils des promesses ? Parce que les femmes en demandent ! "
Sauf que .....
Elles n’ont pas forcément envie que ces hommes parlent en l’air et ne les tiennent pas, ces promesses !!!!!!
-
"Elles n’ont pas forcément envie que ces hommes parlent en l’air et ne les tiennent pas, ces promesses !!!!!!"
Bien sûr. Mais les promesses exigées ne sont pas toujours réalistes, pas toujours symétriques, et surtout, surtout, elles interviennent souvent trop tôt dans la relation, bien avant que le lien affectif soit créé.
Pour carricaturer, le prérequis pour une première nuit d’amour est souvent du même ordre que pour une vie. Ça n’est pas réaliste, du coup ça suscite des promesses assez fantaisistes. On ne se sent pas très engagé par une promesse formulée à quelqu’un que l’on connaît depuis moins de 24h, on s’imagine à juste titre que la relation sera probablement éteinte bien avant de se trouver face aux échéances. De la même manière, à moins d’être un lapin de trois jours, celle qui reçoit de telles promesses devrait bien se garder d’y accorder le moindre crédit... et du coup elle ferait aussi bien de ne pas la réclamer.
J’ai le souvenir de rencontres qui ressemblaient à des entretiens d’embauche avec un DRH, avec des femmes qui annonçaient leurs exigences, me présentaient un contrat avant même que nous ayons tissé le moindre lien. Je trouvais cela très puéril, décalé et je disais oui à tout en sachant d’ores et déjà que plus le nombre des promesses augmentait, plus ma volonté d’engagement s’amenuisait. Celle qui fait promettre la lune s’expose à infiniment plus de déconvenues que celle qui reste plus pragmatique.
Avec le recul, surtout lorsque je réalise que certaines promesses n’intéressaient même pas celle qui les réclamait, je pense que cela a à voir avec de la culpabilité et du conditionnement social. Même si elle le pense, la femme ne dit pas qu’elle veut juste un homme pour la nuit. Pour éviter de passer pour une salope, y compris vis-à-vis d’elle-même, voire pour se projeter dans le rôle de la victime d’hommes inconséquents plutôt que dans celui de la femme libérée, elle construit un rempart de promesses. Ça devient une sorte de rituel : "il m’a dit que ce n’était pas que pour une nuit donc si ça se termine demain matin, c’est sa faute, pas la mienne".
À l’inverse, la relation avec mon épouse a commencé comme une aventure d’un soir, sans que nous nous soyons promis quoi que ce soit. Nous avions tous les deux envie de passer un moment agréable, n’avions à ce stade aucun autre projet, puis nous avons eu envie d’en passer d’autres...
-
@Thomas
Vous écrivez :
"Avec le recul, surtout lorsque je réalise que certaines promesses n’intéressaient même pas celle qui les réclamait, je pense que cela a à voir avec de la culpabilité et du conditionnement social. Même si elle le pense, la femme ne dit pas qu’elle veut juste un homme pour la nuit. Pour éviter de passer pour une salope, y compris vis-à-vis d’elle-même, voire pour se projeter dans le rôle de la victime d’hommes inconséquents plutôt que dans celui de la femme libérée, elle construit un rempart de promesses. Ça devient une sorte de rituel : "il m’a dit que ce n’était pas que pour une nuit donc si ça se termine demain matin, c’est sa faute, pas la mienne".
Cette considération peut-être juste pour certaines femmes -nous revenons de loin- mais sauf inconscience profonde, je ne pense pas que ce soit mon cas ni celui de mes amies.
Nous n’exigeons pas la signature d’un contrat avant de passer aux actes.Ce serait plutôt "puisque nous nous plaisons, pourquoi se priver ?"
Nous sommes peut-être trop simples, voire simplettes ?????
-
Je ne dis pas que ce soit votre cas (j’évite justement de tomber dans le piège de vous donner des conseils).
C’est plutôt un simple retour d’expérience. -
Plusieurs commentatrices et commentateurs ont déploré que, de nos jours, malgré un arsenal de moyens de communication, on ne savait plus communiquer avec autrui.
J’ai dit ici ce que je pensais de la difficile rencontre entre hommes et femmes pour des raisons sociétales
http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=48868&id_forum=1935523
De manière plus générale, je pense que nous subissons les effets pervers de la démocratisation. En effet il y a un décalage entre les potentiels d’acquisition de biens, d’amélioration de nos conditions de vie, de construction de vie, de rencontres sentimentales et autres et ... la réalité.
Aujourd’hui, nous avons l’impression que nous pouvons tout faire, tout dire et exister selon nos envies et nos moyens.
En réalité des codes subsistent qui, il n’y a pas si longemps, étaient transmis par la famille, les églises et l’école. On ne transigeait pas avec les usages. Chacune et chacun devait rester à sa place et le savait.
D’ailleurs les codes vestimentaires donnaient la couleur : le bleu aux ouvriers (les cols bleus), le blanc aux cadres (cols blancs), le chapeau aux dames respectables, le foulard aux paysannes et les cheveux aux filles de mauvaise vie.
L’ouvrier devait obligatoirement porter une casquette afin de l’ôter en signe de respect pour saluer son patron.
Au 19ème siècle les femmes devaient demander une autorisation préfectorale pour porter le pantalon et lorsque j’étais au lycée, ce vêtement pratique était interdit sauf l’hiver et sous une jupe.
La plupart des mariages étaient arrangés, soit par un intermédiaire, soit par l’intériorisation des codes sociaux. On se mariait dans son milieu, dans le but d’acquérir des biens et d’assurer sa descendance. C’était si vrai que celles et ceux qui sortaient du rang étaient montrés du doigt pour mésalliance. Le Succés populaire du Duc de Windsor qui avait préféré l’amour d’une roturière divorcée au trône d’Angleterre est l’exception qui confirme la règle.
Il y avait très peu de mobilité sociale : les enfants de notaire devenaient notaires, les fils de médecin, mécecins ; les ouvriers donnaient naissance à de petits ouvriers et les paysans à de petits paysans. Dans l’affaire, les filles avaient le mauvais rôle puisque, dans la tradition de la loi salique, l’héritier devait être le premier garçon. Les filles devaient être "bonnes à marier" d’où l’importance de la virginité et de la dot.
Je ne donne ici que quelques exemples des usages qui nous ont précédés, il n’y a pas si longtemps et qui demeurent, de manière plus hypocrite, moins visible et tout aussi cruelle, discriminatoire, injuste et néfaste pour le bien commun.
La mixité sociale est un leurre. Les technologies ont terriblement évolué mais les mentalités sont restées archaïques. Je dirais même que nous, humains, nous ne sommes pas à la hauteur des progrès de l’humanité. Nous ne savons pas en tirer le meilleur parti au profit du plus grand nombre.
En France, nous vivons dans un simulacre de démocratie, avec des présidents qui se comportent comme des monarques de droit divin en s’assurant la médiation du Pape. Le monarque actuel se paye sur la bête, triche, ment, insulte, se moque du peuple avec les applaudissements de sa cour médiatique qui, grâce -entre autres- aux nouvelles technologies de communication, veut nous convaincre que sa parole est d’or. Or, oui, mais pas pour vous et moi.
Le comportement archaïque de notre chef conforte les plus bas instincts de l’humanité : prédation, égoïsme, jalousie, manipulation, domination, rivalités, mépris pour tout ce qui ne nous concerne pas directement.
Il est beaucoup plus facile de s’abandonner à ses instincts archaïques que de cultiver le bien commun, réelle source de progrès à mes yeux.
Pour conclure, je dirai que chaque être humain a un potentiel extraordinaire, que les technologies ont un potentiel fabuleux mais que nous sommes toutes et tous prisonniers de codes rigides et dissimulés afin que chacune et chacun reste à la place que veulent bien lui concéder les gens de pouvoir.
L’incommunicabilité n’est pas une fatalité. Il suffit de vouloir réfléchir et changer les choses en commençant par nous-mêmes.
Ameeennnnnnnnnnnn ))))))))))))-
Mais, tout doucement, sans en avoir l’air, vous aussi vous donnez des leçons. Merci. Mais tout ça est connu. L’autrefois, les coutumes odieuses, les lois injustes (ma mère se plaignait que dans les années 30 une femme mariée ne pouvait ouvrir de compte en banque sans l’accord de son mari), le naturel, le culturel, etc.
On n’en sortira jamais. Je préfère le doux badinage insouciant aux sentences, principes, et autres obligations, passées, présentes et futures.
Vive la différence, et merci de nous faire penser, à défaut de nous faire rêver. Dans un moment de défi à tout cela je serais tenté de dire que je n’ai pas envie de me connaître. Ne disait-on pas que le moi est haïssable ? -
@Jason
Les leçons, c’est vous qui, éventuellement, les tirez de mes observations et réflexions sur mes expériences.
Pour ma part, j’ignore comment je pourrais donner des leçons à un public virtuel, disparate, insaisissable, inconnu et aléatoire.
J’imagine qu’en me reprochant de "donner des leçons", vous exprimez votre désaccord avec des propos qui vous gênent et que vous ne partagez pas.
Et c’est bien ça qui est intéressant, découvrir d’autres points de vue sur un objet commun
Ménie Grégoire 2 )))))) -
Votre post de 11h21.
Là, vous êtes de mauvaise foi. Vous vous plaignez de ce que "ces Messieurs" vous prodiguent des conseils inutiles, vous donnent des recettes sans intérêt, et vous sortez le ban et l’arrière-ban de la sociologie de comptoir pour nous montrer ce que des bibliothèques entières nous apprennent déjà. Mais hélas, sans grands résultats. Bon nombre de ces constatations ne sont que cela, des constatations.
Il y a souvent, sur la toile comme ailleurs dans la vie, deux sortes d’interlocuteurs : ceux qui cherchent un semblant de vérité, et ceux qui veulent avoir raison. En ce qui me concerne, je dois avouer que je suis souvent dans un camp ou dans l’autre. Et parfois en même temps. Accordons-nous l’ambiguïté dont nous sommes faits.
Je dois dire que votre dernier post m’a irrité. Pessimiste que je suis, la tartine sur les moeurs passées de notre sosciété ne m’enchante guère. Quant à réinventer un monde nouveau dans mon jardin, même cultivé à la façon Voltaire, ça ne me sourit guère. Je reste peut-être un égoïste, mais le bonheur est parfois à ce prix. Egoïsme dont vous ne vous cachez pas vous-même.
Peut-il y avoir de vrais hédonistes dans un monde hyper-matérialiste ?
Qu’en pensez-vous ? -
@ Jason
Vous me demandez ce que je pense :
Peut-il y avoir de vrais hédonistes dans un monde hyper-matérialiste ?
Et je suis bien incapable de vous répondre car je ne crois ni à la Vérité, ni au Vrai qui ne sont que des opinions subjectives.
Je préfèrerais parler de "réalité" perçue. Et j’espère que je n’irrite pas le serin en écrivant ces mots
Alors moi, est-ce que je peux tirer le maximum de plaisir dans une société qui privilégie la matière sur la pensée ? (ai-je bien compris Monsieur Jason ?)
Je dirais que j’essaie de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, que je peux me réjouir de regarder voler les canards dans le ciel de printemps, que je suis contente de déguster du foie gras truffé avec un gewurtz vendanges tardives, que je ris en voyant ma petite voisine courir avec ma chienne qui est deux fois plus grosse qu’elle, que je frémis en écoutant les arias de Samson et Dalila, etc..... -
@Chantecler
Tout à fait d’accord avec vous sur ce décalage entre les changements techniques et l’évolution du cerveau humain.
C’est d’ailleurs étonnant car notre cerveau a des capacités d’adaptation remarquables en ce qui concerne la gestion de nos fonctions sensorielles.
Mais il semble que la capacité de raisonnement soit une machine très lourde difficile à modifier. -
D’accord, c’est bien vu et ça se défend. Ce sera les fêtes bientôt. Alors, foin des considérations diverses. Carpe diem, que diable.
-
@Jason
A propos de Carpe Diem, avez-vous une recette de terrine de foie gras truffé aux figues fraîches ?
C’est mon prochain plan culinaire.
Mais je n’en ai jamais fait ni mangé d’ailleurs.
Une idée en passant )))))))) -
@pigripi, 21h47
Non, malheureusement je n’ai pas de recette, mais vous pouvez voir soit sur Google ou essayer ce lien : http://recherche.marmiton.org/
Bonne chance et bonne préparation. -
Faisons court pour ne pas perdre encore du temps.
Oui la recherche de relations est chronophage alors que
les achats, locations, services sont rentables sur le Net.
L’article est très français, il est intéressant de voir les sites anglais ou américains,
la craiglist par exemple dans sa version française ou anglaise.
Il y a beaucoup moins de blabla.
Pour un adulte d’âge moyen j’aurais tendance à dire qu’il faut compter plus d’un an
en évitant le découragement, donc pas tous les jours qui est la tendance inévitable
au début. Mais si ça accroche alors ne pas mégoter sur les photos, les rendez-vous.
Essayer aussi les forums de voyage, c’est un bon prétexte de rencontre.
Dans mon cas il s’agit de rencontres occasionnelles.
Pour fonder une famille avec enfants le web n’est pas imho (encore) la solution.
Un appui extérieur, un coach est nécessaire. (je ne suis pas candidat).
-
@ Torvald
Ah, ces donneurs de leçons qui croient tout savoir .....
Figurez-vous mon cher que je suis allée sur Craigslist en anglais et que j’ai constaté que le niveau était beaucoup plus élevé (par rapport à mes critères) que sur les sites français. Une des raisons étant qu’il n’y a pas de photos porno, de publicités vendant du sexe, au milieu des annonces.
Le plus amusant est que, sur Craigslist, je suis tombée sur l’un des grands amours de ma vie, connu il y a au moins 20 ans.
Nous avons échangé des messages très drôles, d’autant plus drôles pour moi que je savais qui il était -son nom était en clair- et qu’il ignorait qui j’étais -j’utilisais un pseudo-.
Finalement, le lièvre levé, il m’a dit qu’il était marié et cherchait des amies pour parler ........
Exit. -
Expérience différente, bien qu’il est vrai l’ensemble est semblable à une jungle de baroudeur ; il faut avoir les nerfs solides (pour x raisons , très variées).
Mais une fois le cap psychologique franchi, soit ; de s’être adapté aux flux et reflux, aux multiples caractères et personnalités et situations des unes et des autres, (faire le tri),
il faut bien admettre que l’on est passé de l’économie de la rareté (avant le net) à l’économie de l’abondance ...
Donc difficulté de choix (et d’être en mesure de préciser soi-même ses attentes ; autant dire qu’il faut sciemment se remodeler la personnalité et ... la libido ... ce qui n’est pas sans avantages du tout)
et difficulté d’assemblable ; cad que les attentes des uns ne sont pas les attentes des autres ; indépendance ou dépendance, dans quelle mesure, vies encombrées ou sans contraintes , etc
En gros, il est peu de femmes hyper actives sexuellement, ou alors on est mis au parfum très rapidement (tandis que les hommes auront plutot tendance à mentir, se dissimuler, etc),
mais il est beaucoup de femmes qui gardent un regard critique sur l’autre (tandis que les hommes "conquis" se laisseront aller à accpeter beaucoup plus de l’autre dans ses différences, comme on dit ; un commantaire l’a relevé ; les femmes ont encore plus le choix que les hommes... économie fait loi
Aussi l’arbitraire féminin s’en donne à coeur joie ; mais n’étant plus tenu véritablement par la rareté, le désir des hommes pareillement ...
quant à ressentir et tomber amoureux sévèrement .... passé 40 ans, c’est plus difficile : or on peut bien désirer mille fois tout aussi ardemment, mais "être amoureux" cela relève de la jeunesse ; "être amoureux " cela signifie de fait (cad dans les FAITS) passer la vie ou un gros bout de vie avec quelqu’un dans un couple enfantant (c’est ce que cela signifie en l’esprit de chacun )
Or on voudrait que (en remplacement de cet idéal pourtant réalisable à 25 ans), cela devienne "elle, il va me comprendre et m’aimer" ....
ça n’a d’une signification à l’autre aucun rapport ....
On ne va pas rencontrer son double, alter ego, amant, merveilleuse compagne , compagnon, sur le net.
sur le net on va rencontrer des gens ... et chaque personne rencontrer offrira ce qu’elle pourra et ça n’aura sans doute que peu avoir avec Vos attentes à vous, mais par contre ça augmentera votre athlétisme affectif... comme disait l’autre.-
@ Zwardoz
Vous alimentez mon observation en soulignant l’esprit mercantile qui domine l’organisation et le désir de rencontres.
Je soulignais en effet qu’à mon sens, l’activité sexuelle était considérée comme un loisir au même titre que le golf, Disneyland ou la pêche.
On a tendance à oublier qu’autour d’un sexe il y a un corps, un esprit, une âme, une sensibilité, des besoins matériels et immatériels, une personne, quoi !
Les discours dominants, d’où qu’ils viennent, focalisent sur la mécanique du sexe : sextoys, stimulations, préliminaires, préservatifs avec gel lubrifiant, viagra, qualités érectiles, orgasme, etc.
De même on découpe le corps en appâts isolés de l’ensemble : petit cul, gros seins, couleur de la peau et des cheveux, muscles, taille de l’engin, etc.
Et c’est pour cela, qu’à mon avis, ça coince. Tirer un coup est à la portée de tout le monde. Mais satisfaire la tête et le coeur, c’est beaucoup plus difficile.
Je crois que derrière l’exhibition de la mécanique et des appâts, il y a toutes sortes de grandes peurs d’autrui par manque de repères et de gardes-fous dans une société qui a connu des bouleversements fantastiques depuis une trentaine d’années. Hommes et femmes en sont victimes à différents titres.
Je reste toutefois optimiste car je crois au potentiel humain et j’essaie de comprendre. -
@ pigripi
Bon, pour clore le débat, citons Mallarmé et son célèbre "la chair est triste, hélas, et j’ai lu tous les livres".
Reste donc les "livres qui se lisent d’une seule main" :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=48464
Bonne lecture....-
@Sandro
J’ai mieux qu’un l"ivre qui se lit d’une seule main" : une chienne très caline, douce, chaude, lisse et attentive à mes humeurs )))))))))))
Certes, ce n’est pas sexuel mais sensuel. C’est déjà quelque chose ..... -
@Sandro
J’ai lu votre article sur Sade et Matzneff et je dois dire que je suis restée perplexe.
Je ne vois pas le rapport entre cette littérature érotique et le contenu de mon article ci-dessus.
A moins que vous n’ayez voulu attirer mon attention sur ce qui se trouve dans la tête des hommes
qui vont sur les sites de rencontre et illustrer par là même
le constat que je faisais du décalage entre les attentes des hommes et celles des femmes ;
je dois dire que je n’ai pas trouvé d’intérêt à Sade quand je l’ai lu, que j’ai éprouvé du dégoût pour les 1000 vierges
(ou verges, je ne sais jamais ...) d’Apollinaire et que je suis sortie avant la fin de "Salo" de Pasolini tellement je trouvais le propos intenable.
"Salo" et "Portier de nuit" sont les seuls films qui m’ont fait quitter une séance avant la fin pour cause de nausée physique.
J’avoue que j’ai du mal à comprendre, non pas la nécessité de produire de telles horreurs, mais l’intérêt qu’on y porte.
A moins qu’on ne puisse comparer cet intérêt à celui d’un légiste pour disséquer un cadavre puant .....
mais je suis ouverte à tout éclairage )))))) -
A vrai dire ça n’est pas (seulement) cela ; le mercantile oui, c’est leur finalité, mais pas seulement dans ce domaine là.
la vérité est donc humaine ; on ne cherche pas L’Amour, ou la passade, mais entre les deux .... et c’est bien en cela qu’il faut apprendre ... à devenir autre que nous ne sommes ....
c’est pour cette raison que je n’en juge absolument pas négativement , mais que je dis ; fortifions nous(les uns , les autres) en rencontrant beaucoup qu’il se passe ceci ou cela ; dans la quantité , (si l’on a les nerfs solides) on vivra des détresses et des trucs très marrants, un grand amour (de un ou deux ans ou deux mois) , des aventures et des regrets et cela ira très vite et au moins on aura vécu "quelques choses" de ce monde ...
le tout est de faire le moins de mal possible volontairement .... parce que invonlontairement , on en fera ...forcément...
mais est-ce un drame ?
d’avoir beaucoup tenté et parfois réussi un petit ou un grand quelque chose , est-ce un mal ?
je suis pour l’augmentation de tout.
et la chair est triste parfois et parfois non, douleureux le coeur et parfois non, il n’y a pas de règles ni de généralités,
MAIS sauf celle-ci ; il faut tenir le coup et garder l’ambition pleine et entière indépendamment de n’importe quelle expérince ...-
@Zwardoz
Je suis plutôt d’accord avec ce que vous écrivez.
J’ai eu des rencontres platoniques par l’intermédiaire des sites de rencontres qui ont été passionnantes. J’ai rencontré des hommes émouvants, intéressants, étonnants, différents. J’ai passé avec eux des moments de convivialité très agréables mais sans lendemain car je n’avais pas envie d’aller plus loin avec eux. C’était un peu comme un spectacle qui plait mais qu’on n’a pas envie de revoir.
Dans ces cas-là, je suis toujours très gentille et attentive à ne pas blesser ni faire de peine à l’autre même si je comprends qu’il est déçu.
Ce qui est plus dur à vivre pour moi, c’est quand le monsieur m’inspire et que je succombe physiquement à son charme. Il semble aussi content que moi mais disparaît dans la jungle profonde et sans écho.
Je suis alors frustrée, même si je ne demande rien de particulier et si je n’essaie pas de l’obliger à me faire des promesses. J’ai horreur de forcer les gens. Encore plus de les manipuler, soit de les mettre en situation de faire quelque chose contre leur volonté. -
@jrr
Vous écrivez : " Sur le marché du sexe, une soixantenaire, hormonosubstituée ou non, ne suscite plus guère d’intérêt. Cruelle réalité.
Par contre, ne dit-on pas que l’amour est éternel ? Cherchez l’erreur... Il n’est jamais trop tard pour commencer à comprendre. "
Votre commentaire est représentatif de la triste faune qui se cache derrière son écran pour se défouler sur autrui.
Et c’est le seul de ce type parmi les commentaires de mon article.
Même les plus critiques n’ont pas pris ce ton méprisant et ont manifesté leur désaccord avec respect.
Je vous décerne le prix du commentaire le plus sinistre de ce fil.
Et contrairement à mon habitude, je vous donne un conseil : courez au plus vite chez l’ophtalmo ou le shrink.
Où avez-vous vu que je parlais de sexe dans mon annonce ? -
Conclusion : Internet c’est le grand foutoir mais au moins il y a a boire et a manger, le paradoxe c’est que les commentaires les plus grincheux viennent justement de ceux qui en profitent le plus !
allez tous a vos claviers, redigez et cherchez , ayez confiance car la mer est grande et pleine de poissons, une bonne prise est question de patience...
et surtout vive le Net !-
Bois-Guisbert 21 décembre 2008 13:00J’ai adoré le passage, en dépit du sabir pseudo-freudien à deux balles :
Alors que les femmes ont réussi leur libération sexuelle en termes d’épanouissement personnel et d’abandon des tabous, les hommes ont du mal à suivre. Ils interprètent cette révolution avec leurs clichés, leurs préjugés, leurs apriori et, surtout, la cainte de remettre en question un pouvoir politique et écvonomique, sublimé en pouvoir phallique donc ramené au fonctionnement de leur pénis. Ils ont besoin de vérifier en permanence que la machine est bien là et fonctionne correctement.
En d’autres termes, si le hommes ne sont pas comme Madame voudrait, c’est que ce sont eux qui ont un problème...-
@ chevalier Bois-Guibert
Suis heureuse que vous ayez adoré ce passage et j’espère que ça a fait circuler vos endomorphines et mis de bonne humeur
1-Je parle le language de ma génération qui a vécu mai 68 et les années de bouleversement qui ont suivi. C’est peut-être un "sabir" mais c’est aussi une culture et une expérience.
2-Je ne mets pas toutes les difficultés relationnelles sur le dos des hommes. Lisez et relisez mon article et mes commentaires.
3-Je me considére comme une "féministe éclairée", réaliste mais pas dogmatique. Je me base sur l’observation des faits pour construire mes opinions, toujours révisables à la lueur des faits et de nouvelles questions.
Je pense que hommes et femmes parviendront à plus d’équilibre dans leurs relations en cherchant ensemble des solutions.
4-Je suis humaine et je peux m’emporter et me défouler quand j’ai affaire à des "bûches" ))) -
"féministe éclairée" voila une expretion qui en dit trés long...
moi je suis un "machiste éclairé", mais la c’est pas bien c’est cela ?
Pouvez vous nous expliqué en detaille de ce qu’est un "féministe éclairée", je pense que cela doit etre interressant... -
Bois-Guisbert 22 décembre 2008 00:49Je parle le language de ma génération qui a vécu mai 68
Ne soyez pas modeste. Vous parlez le langage de l’élite de votre génération. Pour nous en mettre plein la vue.
Je pense que hommes et femmes parviendront à plus d’équilibre dans leurs relations en cherchant ensemble des solutions
Pour ceux qui ont du temps à perdre, j’imagine... Et, bien entendu, des organes formatés pour la sodomisation des diptères, j’ai failli oublier. -
Pigripi si tu veux une bonne recette de foie gras je te conseille ce site. La préparation et cuisson conseillées sont bonne, surtout si tu t’es jamais attaquée à ça. Joyeuses fêtes.
http://chefsimon.com/foie-gras-torchon.htm-
Chère Pigripi,
Permettez moi cette familiarité, car j’aime votre article et vos commentaires pleins d’humour et de justesse.
Si j’étais un homme, bon sang de bonsoir, je sauterais sur l’occasion pour faire votre connaissance.
Ah les hommes sont vraiment des enfants terribles !-
ah est bien rien ne vous empeche de faire sa connaissance, vous vous comprendrai surement tres bien entre femmes....
moi en tant qu’homme je suis surtout pas interresser donc je laisse la place a qui en a envie... -
finalement ...
l’article me fait penser à une fable peu connue de Jean de la Fontaine " la fille " ...
aucun de ceux que l’on lui présentait n’était soit ni assez beau,ou bien ni assez noble ,ou encore ni assez riche ,ni assez intelligent ......
les mois et les années défilaient également pour elle ,et sa fraîcheur commençait à se flétrir !
sinon qu’au fur et à mesure des prétendants on descendait de gamme ,pour en passer des médiocres aux vulgaires ......et aux plus âgés !
et finalement ,son choix s’arrêta sur un rustre, encore bien contente qu’elle fût d’avoir pu dégotter quelqu’un qui veuille d’elle !-
Pour en savoir plus sur les sites de rencontres et leurs méthodes : http://www.datingwatch.org/2007/10/01/rencontre-sur-internet-et-misere-affective/
-
@commentatrices et commentateurs,
Toute chose est, pour moi, porteuse d’enseignements. Pas au sens académique, nous sommes dans un espace informel, mais dans ce qu’elle nourrit la réflexion (" food for thought" en anglais -quand j’étais enfant je rêvais de pouvoir apprendre en mangeant des livres gâteaux...)
Tout d’abord, je remercie celles et ceux qui ont joué le jeu en essayant d’apporter des éléments - sérieux ou pas- à la compréhension du phénomène que j’ai appelé "non rencontres sur le Net". Je dois dire que nombre d’entre vous ont fait preuve de beaucoup d’humour ( Cap Haddock est impérissable ...) et que je me suis souvent bien amusée à leur répondre. J’ai passé de très bons moments virtuels avec vous et j’espère que ça a été réciproque
J’ai trouvé édifiant que, en réponse à mon témoignage côté (vieille) femme, des hommes apportent le leur et , à part quelques exceptions, le constat n’est pas très réjouissant. Et pourtant, les sites de rencontres se portent bien, sans doute parce que tout le monde espère et compte sur la facilité, la dimension et l’ubiquité du système pour augmenter ses chances de trouver l’amour.
Ce que je retiens par ailleurs de ce fil, c’est qu’on y trouve la plupart des ingrédients négatifs qui composent les échanges virtuels et que j’ai trouvés, en particulier, sur les sites de rencontres.
- le désir de sauver une personne en péril en lui prodiguant conseils et leçons
- agressivité et insultes, mettant à profit l’anonymat protecteur de l’écran. Le cyber espace devient une sorte de vomitorium
- difficulté à rester dans le sujet, à répondre au plus près du texte proposé : manque d’écoute et d’attention
- réponses à côté de la plaque et/ou redites quand on n’a pas vraiment lu le texte, a fortiori les commentaires
- manque total de respect et d’humanité pour la personne qui a produit le message
- provocations grossières voulant attirer l’autre hors du sujet et déconstruire le fil qui, par miracle, s’allonge doucement. J’ai pris garde à ne pas tomber dans ce panneau, même si le moutard méritait d’être mouché
- beaucoup d’égocentrisme. On ne cherche pas à échanger on assène ses propres vérités. On ne cherche pas à connaître l’autre, le "cybermoutard" affirme sa personnalité , impose ses fantasmes et ses interprétations. Il ne supporte pas la contradiction.
Alors, que faire ? (comme dirait chantecler/Lénine)
Je pense que les internautes doivent être exigeants par rapport aux sites qu’ils utilisent, la manière dont ils sont gérés, la nature des publicités qui les font vivre, la qualité de leur plateforme tant sur le plan technique qu’ergonomique, la protection de leurs données personnelles, etc.
Par exemple, je me suis inscrite sur FCBK et, pendant 2 ou 3 mois, je m’y suis amusée comme une folle. J’étais très admirative de la qualité de leur plateforme qui, à mon avis, expliquait en partie leur succès. Je savais que mon profil était utilisé à des fins marketing car j’avais entendu, sur une radio économique, le responsable de FCBK France expliquer que nos profils étaient une "manne" pour les annonceurs. Mais je pensais que c’était donnant/donnant.
Sauf que lorsque les fils ont été régulièrement envahis de spams qui les rendaient illisibles, que j’ai été personnellement prise à partie avec une orchestration étrange de plusieurs pseudos et que j’ai fait appel à la modération, il a fallu plusieurs jours pour éliminer les spams et mes ennemis invisibles sont restés en place.
Ma sanction a été ferme : j’ai quitté FCBK.
Bon, je dois y aller.
Encore merci mes chères commentatrices et mes chers commentateurs-
@pigripi,
Bonsoir, j’ai vu que vous aviez écrit un livre autobiographique qui serait un témoignage sur l’enfance maltraitée.
Je serais intéressé, comment se le procurer.
Vous pouvez me répondre sous un de mes articles ou à cette adresse resiek(at)free.fr
Bien à vous
Vous pouvez lire les articles sur mon travail sur les deux sites en réf dans ma biographie sur Avox
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