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Accueil du site > Tribune Libre > PISA 2012 : Echec en maths pour la France

PISA 2012 : Echec en maths pour la France

Ca y est le PISA nouveau est arrivé. Et ça fait mal à la France : 25ème sur 65, dans notre discipline d'excellence que sont les Mathématiques, (-16 points par rapport à 2003, 495 contre 511 ). Notre Ministre de l'Education Nationale a beau jeu d'attribuer cet échec à l'ancienne majorité politique qui, entre autre, avait supprimer la formation initiale des enseignants. Mais au delà du classement, les résultats en terme d'inégalités des jeunes dans l'acquisition des connaissances est bien réelle. Le collège unique se révèle n' être qu'une machine à trier, à sélectionner les meilleurs et à stigmatiser l'échec. D'unique, le collège n'est plus qu'un système inique. (1)

PISA 2012 : DES PAYS PARTICIPANTS DIVERS ET VARIES 

Les 65 pays participants, par leurs différences sociologiques, biaisent les résultats. Ainsi il n'est pas étonnant que les premières places en Mathématiques , matière très corrélée avec les origines sociales, soit prises par des villes comme Shanghaï , métropole où 80 % des bacheliers poursuivent leurs études, (qui obtient la première place à PISA 2012 avec seulement 4 % d'élèves "peu performants" ) ou par des micro-Etats comme Singapour, Hong-Kong, Taïpei, Macao ou plus près de nous le Liechtenstein, pays où la composition sociologique des habitants est sans commune mesure avec celle d'un pays comme la France. Si l'échantillon était limité aux établissements parisiens, nul doute que le classement serait très différent.

Un autre paramètre est à intégrer dans l'étude, c' est l'hétérogénéité des parcours scolaires de l'échantillon. Ainsi, en France,en 2003, 40 % des élèves de 15 ans participant aux tests n'avaient pas encore intégré le lycée et étaient " en retard". La diversité des parcours, et l'inégalité des niveaux de connaissances et de compétences sont à prendre en compte dans l'interprétation des résultats. Les résultats de la confrontation d' un élève en classe de 1 ère scientifique et d'un élève en SEGPA sont connus d'avance et certians se désoleront, comme le font certains commentateurs, en concluant que les élèves en échec ou en "structures adaptées" plombent encore les résultats.

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Cette diversité de niveau scolaire est aussi en soi révélatrice du caractère particulièrement inégalitaire de notre système qui condamne, par le redoublement, ou la relégation de trop nombreux élèves à un retard dans leur parcours scolaire qui se transforme en handicap pour la suite de leur avenir. L'analyse des résultats de l'étude le confirme.

QUE REVELE PISA 2013 POUR LA FRANCE ?

Voici les extraits du rapport sur la France (FRANCE –Note par pays –Résultats du PISA 2012)

  •  Par rapport aux résultats de 2003, il y a à peu près autant d’élèves très performants (niveau 5 ou 6 de compétence) en France, mais surtout beaucoup plus d’élèves en difficulté (sous le niveau2 de compétence), ce qui sous-entend que le système s’est dégradé principalement par le bas entre 2003 et 2012.
  • L’écart de performance en mathématiques entre les garçons et les filles en France (9 points) se situe légèrement en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE (11 points) et est resté stable depuis 2003, masquant en fait un recul similaire des résultats des garçons et des filles.
  • Le système d’éducation français est plus  inégalitaire en 2012 qu’il ne l’était 9 ans auparavant et les inégalités sociales se sont surtout aggravées entre 2003 et 2006 (43 points en 2003 contre 55 en 2006 et 57 points en 2012). En France, lorsque l’on appartient à un milieu défavorisé, on a clairement aujourd’hui moins de chances de réussir qu’en 2003.
  • Les élèves issus de l’immigration sont au moins deux fois plus susceptibles de compter parmi les élèves en difficulté. La proportion d’élèves issus de l’immigration se situant sous le niveau 2 en mathématiques lors du cycle PISA 2012 ne dépasse pas 16 % en Australie et au Canada, mais atteint 43 % en France et globalement plus de 40% uniquement en Autriche, en Finlande, en Italie, au Mexique, au Portugal, en Espagne et en Suède.
  • En France, les élèves issus d’un milieu socio-économique défavorisé n’obtiennent pas seulement des résultats nettement inférieurs, ils sont aussi moins impliqués, attachés à leur école, persévérants, et beaucoup plus anxieux par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE.
  • En France, la corrélation entre le milieu socio-économique et la performance est bien plus forte que dans la plupart des autres pays de l’OCDE, et pourtant le score obtenu en mathématiques demeure quant à lui au niveau de la moyenne des pays de l’OCDE.
  • La performance des élèves en mathématiques varie selon leur milieu socio-économique dans la plupart des pays participants, mais la France est le pays de l’OCDE où les écarts sont les plus grands.
  • Le manque d’équité du système français se traduit, en termes de classement dans l’enquête PISA, par un écart de 20 places si l’on compare les performances des élèves issus des milieux les plus favorisés à celles des élèves issus des milieux les plus défavorisés. Ainsi, lorsque l’on compare lors du cycle PISA 2012 uniquement les performances en mathématiques des élèves les plus favorisés (ceux du 1er quartile de l’indice), la France se classe en 13e position sur les 65 pays.En revanche, si l’on compare uniquement les performances en mathématiques des élèves les plus défavorisés (ceux du dernier quartile de l’indice), la France n’arrive qu’en 33e position, soit 20 places de moins, ce qui représente l’écart le plus marqué de tous les pays et économies participant au cycle PISA 2012
  • La France compte parmi les pays où les élèves ont le moins confiance en eux concernant leurs compétences en mathématiques et font le moins preuve de persévérance pour résoudre des problèmes de mathématiques.
  • En 2012, la France se classe toujours parmi les pays de l’OCDE où le niveau d'anxiété est le plus élevé, même si ce niveau n’a pas changé depuis 2003.
  • Le nombre de redoublants a diminué en France depuis 2003, mais reste toutefois très élevé.L’enquête PISA montre que les systèmes qui regroupent les élèves selon leurs aptitudes dans différents établissements et programmes, ou qui utilisent le redoublement, n’affichent pas de meilleurs résultats que les systèmes ne recourant pas à ces pratiques.
  • La France est aussi le pays qui demande le moins de retour d’information de la part de ses élèves sur les leçons, les enseignants et les ressources, et où le tutorat pour les enseignants est le moins développé de tous les pays participants.

En conclusion l'enquête confirme le caractère profondément inégalitaire de notre système scolaire orienté vers l'émergence d'une élite et qui continue à consacrer ses moyens humains à la réussite des meilleurs aux dépends de l'acquisition par tous d'un socle de connaissances fondamentales. Système inique qui transforme le collège en machine à trier et à sélectionner les meilleurs, en tournant le dos à ceux qui à un moment où un autre éprouvent des difficultés.

REFONDER LE COLLEGE UNIQUE : UNE IMPERIEUSE NECESSITE

La mission donnée à l'école élémentaire et au collège, d'être le lieu des enseignements fondamentaux, a été au fil du temps et des réformes discrètement abandonnée. Peu à peu, face aux difficultés liées à la massification et à la diversité des origines sociales et culturelles des élèves et collégiens d'aujourd'hui, on a renoncé à apprendre à penser et à amener toute une classe d'âge à la maîtrise d'un "socle commun de connaissances". Dans les quartiers difficiles, on s'est mis à distraire les élèves. On est passé de l'écoute à l'action, du cours à l'exercice, de la transmission de connaissances à l'acquisition de compétences comme si l'éducation devait se résumer à du training en salle. Pendant que l'institution s'agite, les élites à coup de cours particuliers, de dérogation pour l'accès aux établissements dits "d'excellence", se préparent à des études longues.

Les résultats de l'enquête PISA 2012 ne font que confirmer cette tendance d'un système qui consacre ses moyens les plus importants pour dégager à chaque niveau les meilleurs et qui renoncent à aider ceux qui éprouvent des difficultés. Il y a certes les exercices et les devoirs mais la dictature des notes prend le dessus sur l'acquisition de connaissances en stigmatisant sans essayer de remédier, il y a les classes de niveaux, discrètes mais efficaces pour regrouper les meilleurs, il y a les redoublements sanctions en fin d'année, les orientations précoces vers les filières de relégations pour les uns, l'orientation vers les lycées de centre-ville pour les autres. On discrimine les zones urbaines et on catégorise les établissements : classé ZEP ou non. Il y a les cordées de la réussite pour faire entrer dans la cour des grands quelques réussites individuelles qu'il faut s'empresser d 'exfiltrer des établissements "poubelles" des quartiers populaires. On trie sans cesse, sans se préoccuper de ce que chacun acquiert réellement. Mais comme il est impossible de faire disparaître ceux que l'échec à reléguer, le résultat d'ensemble de ce système inégalitaire et élitiste ne peut que se détériorer au fil du temps.

Pour que notre pays progresse dans son ensemble, en terme d'acquisition d'une culture scientifique et littéraire commune, il faut se donner les moyens pour enfin pouvoir poser des actes à la parole des discours politiques et aux mots des directives ministérielles. Il faut pouvoir mettre en pratique la volonté du  Haut Conseil de l'Education, dans le rapport 2010 sur le collège, qui affirme que dans le prolongement de l’école élémentaire, le collège doit achever l’acquisition par toute une classe d’âge des connaissances et des savoir-faire indispensables à la vie dans la cité aujourd’hui.

Des moyens sont nécessaires, mais il faut aussi changer le regard porté sur la classe. Elle doit accueillir des élèves regroupés sans aucun autre critère que le hasard et doit avoir pour seul objectif de conduire tous les élèves embarqués dans ce même bateau,pour une période impartie ( le trimestre, l'année ), à la maîtrise de savoirs et de connaissances , en mettant en oeuvre des moyens adaptées aux difficultés que chacun rencontre. On ne peut pas ni ne doit négocier sur les connaissances à acquérir jusqu'à la fin du collège, c'est sur les moyens à mobiliser pour chacun des élèves que doit se faire la différenciation. A chacun son chemin pour arriver au même but.

Suscitons l'émulation des élèves vers la réussite collective de la classe dans des évaluations nationales régulières, constatons les difficultés, bannissons les redoublements et les orientations précoces et persévérons dans l'accompagnement des élèves jusqu'à la réussite. Il ne fait pas de doute que dans cette dynamique de la réussite de l'ensemble de la classe les bons élèves s'investiront et se réjouiront d'y prendre part. La réussite de notre pays à donner à chacun son lot de savoirs et de connaissances qui l'accompagneront et l'aideront à s'émanciper est à ce prix.

LA SCIENCE DU PARTAGE

_____________________

(1) Voir l'article :le schema actanciel vive le college pour tous


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90 réactions à cet article    


  • bakerstreet bakerstreet 4 décembre 2013 09:08

    En dehors des chiffres qui sont, c’est vrai, consternants, ce qui est marquant, c’est l’aggravation des inégalités, garantie maintenant par l’école républicaine : 

    Vous partez avec deux mêtres de départ pour un cent mètres, soyez assurez qu’on n’aurez pas le meilleur couloir, et qu’à l’arrivée, au lieu de vous faire promettre un bon programme d’entrainement, on tentera plutôt de vous convaincre que la marche à pied est plus conforme à vos capacités.

    Nous voilà partis pour une grande messe hystérique, qui durera ce que dure les roses en automne. Nous entendrons les même dénis, les mêmes réfutations, les même bottages en touche, les même tentatives de récupération honteuses, les même analyses foireuses débouchant sur des projets absurdes : Comme celle hier d’un journaliste du nouvel obs, qui préconisait de séparer bons et mauvais élèves, comme si ce n’était pas là, que justement, était le mal ( les pays qui réussissent n’ont pas cette culture de « l’élite », à la française)....

    Bon, Luc Ferry, ancien ministre nous dit que la france serait bien classée, et même la meileure si l’on excluait de l’enquète, les 15% d’établissement à problème. ...
    N’est ce pas formidable, cette conception autistique des choses, un vrai révélateur pourtant d’une certaine forme de pensée, philosophique à la petite semaine, dans cette petite épicerie qu’est devenu l’éducation nationale, où l’on soigne certains clients plus que d’autres....

    • Karol Karol 4 décembre 2013 09:22

      Entièrement d’accord avec vous. Il est consternant d’entendre que ce sont les « mauvais élèves »qui plombent les résultats de PISA. A Henri IV ou à Louis Le Grand tout va bien,100 % de réussite assuré, il n’y a pas de cancre. Et dans ces établissements, on fait une petite place au premier de la classe d’un collège du 93 et le tour est joué. Les très très bons élèves issus « de la diversité », ont aussi leur place dans l’école de la République. Quant aux autres....


    • appoline appoline 4 décembre 2013 18:28

      L’éducation nationale fait du grand n’importe quoi depuis 30 ans, il fallait bien s’attendre à ce que cela porte ses fruits.


      Il faut impérativement réformer cette institution qui en crève tant elle est imbue d’elle-même alors qu’elle ne vaut pas grand chose. Nous sommes mauvais, il faut savoir l’admettre, le problème est que nous sommes incapables de nous remettre en question

    • Fergus Fergus 4 décembre 2013 09:23

      Bonjour, Karol.

      Merci pour cet article plutôt complet et clair sur un sujet complexe. Faut-il réformer le « collège unique » ? Faut-il traiter de manière spécifique les établissements à problème ? N’étant pas expert des questions éducatives, je n’en sais rien. Mais il me semble qu’il faudrait déjà commencer par supprimer les calamiteux assouplissements de la carte scolaire qui ont aggravé les inégalités en permettant aux bons élèves de rejoindre d’autres bons élèves et en parquant de fait les élèves moyens ou médiocres dans des établissements voués à l’échec. Un moyen simple pour cela : affecter les élèves à un collège ou lycée en fonction de la domiciliation fiscale de sa famille, cette domiciliation correspondant à l’habitat principal de ladite famille.

      Peillon, en plus de la réforme des rythmes, est aujourd’hui de facto en charge de relever les résultats en vue des prochains tests Pisa. Espérons que la droite, très largement responsable de la dégradation constatée sur l’éducation de nos enfants, aura la décence de laisser travailler ce ministre sur le sujet, contrairement à ce qu’elle fait sur les rythmes alors qu’elle était très largement demandeuse de cette réforme.

      Peillon, devenu pisaïolo à son corps défendant, saura-t-il nous mitonner la bonne pâte éducative et user des bons ingrédients pédagogiques ? Réponse dans quelques années.


      • Karol Karol 4 décembre 2013 09:35

        En total accord avec vous. Il faut renforcer la mixité sociale dans les établissements et dans les classes ( en finir avec les classes de niveau ou colorées d’options particulières comme le grec ou le chinois). Aux Etats-Unis où le problème de ségrégation sociale est très important, j’ai lu que dans certaines villes, les autorités ont imposé la mixité sociale par des échanges d’élèves entre établissements de quartier riches et de quartiers pauvres avec un système de transport gratuit.


      • ZEN ZEN 4 décembre 2013 09:27

        D’abord, Le classement PISA , accueilli aujourd’hui sans discussion comme une référence absolue, ne peut être exempt de critiques, doit être relativisé....
        La France reste un pays d’excellence en matière de mathématiques, parfois très pointues, depuis Fermat jusqu’ l’école Bourbaki.
        Le problème est celui souligné par Bakerstreet
        L’équivalent des 15/20 % à problème sont très tôt orienté vers le technique, en Allemagne, sans doute beaucoup trop tôt, et ce pays manquent d’ingénieurs de haut niveau
        En Finlande, on recrute les professeurs au meilleur niveau, on les paie décemment et les effectifs de classes sont bien plus réduits.


        • Fergus Fergus 4 décembre 2013 10:01

          Bonjour, Zen.

          Le problèmes des professeurs en France vient, à mon avis, du fait qu’on a dérivé vers un niveau d’études toujours plus élevé alors que la clé de la réussite d’un enseignant - particulièrement en école élémentaire et au collège - n’est pas dans son bac+4 ou bac+5, mais dans ses capacités pédagogiques et son charisme personnel.

          Peut-être faudrait-il pouvoir tester le contact des aspirants-enseignants avec les jeunes, comme cela se fait ici et là pour les éducateurs sportifs, en les mettant en situation de face à face très tôt dans le cursus. Inutile en effet de laisser poursuivre des personnes qui ne sont manifestement pas taillées pour « affronter » des classes de 30 ou 35 élèves. A cet égard, les plus anciens d’entre nous ont tous le souvenir d’instituteurs ou de professeurs de grande qualité et particulièrement respectés. certains d’entre eux n’avaient pourtant qu’un bac comme simple bagage !


        • Robert GIL ROBERT GIL 4 décembre 2013 09:35

          que le systeme français soit inegalitaire c’est pas d’aujourd’hui...

          voir : EDUCATION, OU EN EST – ON ?
          sinon pour le classement PISA en math voici ce que j’ai trouvé :

          Les résultats du classement PISA

          Culture mathématique. Il s’agit, selon l’OCDE, de "formuler, employer et interpréter les mathématiques dans différents contextes". 1/Shanghaï 2/Singapour 3/Hong-Kong 4/Taïpeh 5/Corée 6/Macao 7/Japon 8/Liechtenstein 9/Suisse 10/Pays-Bas... 12/Finlande 13/Canada ... 16/Allemagne... 25/France 26/Royaume-Uni... 32/Italie 33/Espagne 34/Fédération de Russie...36/Etats-Unis Compréhension de l’écrit. Il s’agit de comprendre et utiliser les textes écrits, mais cette notion implique aussi selon l’OCDE "des facultés d’interprétation, de réflexion et la capacité d’utiliser la lecture pour accomplir des objectifs personnels". 1/Shanghaï 2/Hong-Kong 3/Singapour 4/Japon 5/Corée 6/Finlande 7/Irlande, Taïpeh et Canada ex aequo 10/Pologne... 20/Allemagne 21/France... 23/Royaume-Uni 24/Etats-Unis... 27/Italie...31/Espagne Culture scientifique. Ce domaine inclut des connaissances en physique, technologies, systèmes vivants et systèmes de la terre et de l’univers, mais aussi des notions de démarche et d’explications scientifiques. 1/Shanghaï 2/Hong-Kong 3/Singapour 4/Japon 5/Finlande 6/Estonie 7/Corée 8/Vietnam 9/Pologne 10/Canada et Liechtenstein ex aequo 12/Allemagne... 21/Royaume-Uni... 26/France... 28/Etats-Unis 29/Espagne... 33/Italie...


          • Francis, agnotologue JL 4 décembre 2013 09:38

            Comment expliquer cela, et le fait que la France est premier avec les USA en nombre de médailles Fields (équivalent du prix Nobel en mathématiques) , devant l’URSS, la GB, et bien sûr, tous les autres.

            ’’10 Médailles Fields sont des anciens élèves de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm : Laurent Schwartz, Réné Thom, Jean-Pierre Serre, Alain Connes, Pierre-Louis Lions, Jean-Christophe Yoccoz, Laurent Lafforgue, Wendelin Werner, Cédric Villani et Ngô Bảo Châu. Ce qui ferait de Normale Sup’ la seconde institution au palmarès après Princeton si le classement portait sur l’établissement d’origine des médaillés et non le lieu d’obtention.’’


            • Francis, agnotologue JL 4 décembre 2013 09:44

              Il faut dire que le Medef se moque comme d’une guigne des mathématiques fondamentales, même pas pour le trading, au contraire, puisque les meilleurs s’expatrient.

              Ceci expliquerait-il cela ?


            • Karol Karol 4 décembre 2013 09:49

              Bonjour JL,
               Notre système scolaire est très performant pour sélectionner les meilleurs élèves de France et d’ailleurs et pour leur offrir une formation de qualité et de très haut niveau : CPGE Louis-Le-Grand, Normale Sup pour les mathématiques.


            • escoe 4 décembre 2013 17:49

              Il faut dire que le Medef se moque comme d’une guigne des mathématiques fondamentales, même pas pour le trading, au contraire, puisque les meilleurs s’expatrient.

              Le MEDEF se tape éperdument des mathématiques fondamentales et de tout le tralala. Désormais la ploutocratie française met ses enfants dans des collèges en Suisse puis les envoie dans des universités américaines où on peut acheter le diplôme qui va bien et le carnet d’adresses qui va encore mieux.


            • kalagan75 4 décembre 2013 09:43

              avant de réformer le collège, il faudrait que les enfants aient au moins un niveau correct en sortant du primaire : le niveau en mathématiques des profs des écoles est souvent consternant car beaucoup sont issus du milieu littéraire et n’ont pas reçu de formation adéquate .


              • Pale Rider Pale Rider 4 décembre 2013 10:22

                @kalagan75

                Absolument ! Le primaire est la clef de tout. Si on entre en 6e sans savoir lire, écrire, et compter, on patinera, et on patinera même jusqu’à la fac comprise. Voir mon post sur http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/pis-aller-144600?debut_forums=0#forum3887885
                Ce n’est pas d’avoir des bonnes statistiques au Bac et des facs qui sont des salles d’attente pour futurs chômeurs diplômés, ou livreurs de Pisa, qui compte. Tout ça, c’est du pipeau. 
                Ce qui me met dans une colère noire (et je parle en tant qu’ancien prof), c’est qu’on a sacrifié des générations d’élèves qui ne se relèveront jamais de leur médiocrité globale. C’est un scandale absolu.

              • CASS. CASS. 5 décembre 2013 00:49

                tu parles charles les meilleurs en litéraire lettre philo dont aussi par ex art musique etc ont toujours été exclus si ils n’étaient pas fils de nantis de voyez qui je veux dire, pour ces exclus c’est manut ou claudot ça n’est pas d’aujourdhui, c’est pour ça qu’on se bouffe des sarko hollande et cie illétrés et cie et des hallyday and co à vomir


              • claude-michel claude-michel 4 décembre 2013 09:44

                FRANCE.....pays de « MATHEURS »... ?

                50 ans de retard sur le reste du monde....a force de se regarder le nombril.. !

                • Henrique Diaz Henrique Diaz 4 décembre 2013 09:56

                  C’est cela, supprimons « la dictature des notes », « bannissons le redoublement » etc. en gros mettons encore un peu plus l’élève au centre du système éducatif, laissons donc le indemne de toute tentative de modifier sa nature angélique pour en faire un adulte par le travail, éduquons le à la construction collégiale du savoir et autres belles paroles au lieu de l’instruire. En gros, faisons un peu plus ce qui a tellement bien marché dans l’évolution du système éducatif depuis 20 ans !

                  Il n’y a pas de secret concernant ce qui différencie les pays dont les résultats montent et ceux dont les résultats baissent, c’est le travail. Au lieu de convoquer des spécialistes en pédagogie qui ont quitté le terrain depuis des années voire qui n’ont jamais eu de classes en responsabilité, comme c’est le cas depuis que Jospin, ministre de l’éducation en 1992, a supprimé le redoublement de la première à la terminale et rendu quasi-impossible dans les autres classes, les politiques feraient bien de demander leur avis aux enseignants qui sont en situation. Et ils disent en majorité que les élèves ne travaillent pas, parce qu’ils savent qu’ils pourront passer dans la classe supérieure supposée la meilleure sans avoir à travailler. Le bac lui-même est obtenu par plus 80% d’une classe d’âge au prix d’une grande dévaluation des compétences exigées et en permettant à un élève bon uniquement dans une matière et négligeant toutes les autres de l’avoir à coup sûr en jouant sur les coefficients. L’année dernière encore il a fallu glisser certaines épreuves de niveau seconde dans les différentes sections pour s’assurer que les chiffres seraient bons. Ensuite, tout est fait pour pousser les enseignants à surnoter leurs élèves tout au long de leur scolarité, tandis qu’on demande à ces derniers de maîtriser de moins en moins de savoirs sous couvert de « socle commun des connaissances » bien utile pour baisser le nombre d’heures de cours pour le public scolaire. D’où il suit une perte presque complète d’autorité des enseignants sur leurs élèves puisqu’ils n’ont plus rien à décider réellement quant à leur devenir scolaire.

                  Allez voir dans les pays qui montent au niveau des résultats du PISA, en Asie notamment, les enseignants y sont respectés parce qu’ils y ont du pouvoir, le droit pour les élèves d’entrer dans des classes valorisées ne relève pas de leur bon vouloir ni du portefeuille des parents, comme c’est de plus en plus le cas en France avec l’enseignement privé, mais ce droit relève de ses résultats dont jugent les enseignants, sans aucune pression administrative pour faire preuve d’indulgence ou de « générosité ».

                  Car, comme le redoublement n’est pas très efficace pour permettre à un élève de se mettre au travail, on l’a quasi supprimé chez nous, sans solution de substitution, pour que l’élève paresseux contamine tous ses camarades qui n’ont plus de raison de ne pas l’imiter et il n’est pas question bien sûr de substituer ce redoublement à quoi que ce soit, comme l’obligation d’être orienté vers une classe de rattrapage ou préprofesionnalisante : on aime tellement nos élèves qu’on préfère qu’ils soient assurés de se planter dans leurs études en les laissant entraîner leurs camarades dans cette fuite en avant.


                  • Karol Karol 4 décembre 2013 10:12

                    la mise au travail, l’écoute et le respect de l’enseignant, et de tous les élèves, sont les conditions nécessaires au progrès de tous. L’évaluation régulière avec la mise en place de dispositifs de remédiation est aussi fondamentale. En revanche le redoublement n’ a pas fait ses preuves pour aider l’élève à progresser. En ce qui concerne l’orientation celle-ci doit être abordée tout au long de la dernière année de collège avec un accompagnement, des sorties, des conférences de professionnels et des stages


                  • Henrique Diaz Henrique Diaz 4 décembre 2013 10:31

                    Oui Karol, c’est bien exactement tout ce qu’on fait depuis 20 ans tandis qu’on a quasi supprimé le redoublement, vous croyez vraiment que cela s’est montré efficace ?

                    Ensuite, avez vous lu mon dernier paragraphe ? Effectivement le redoublement n’est pas efficace en lui-même pour mettre au travail un élève en décrochage mais en même temps le supprimer n’a pas du tout résolu le problème, cela n’a fait que l’aggraver et surtout cela a envoyé un message très démobilisateurs aux autres élèves : « vous voyez, quoique vous fassiez ou pas, cela sera sans conséquence pour la suite de vos études ».

                    Donc au lieu de plaider pour qu’on applique un peu plus les méthodes qui se sont montrées si désastreuses depuis 20 ans, avec l’idée générale qu’il ne faut jamais bousculer les élèves en les faisant travailler, pourquoi ne prendriez vous pas plutôt parti pour une substitution au redoublement comme les classes de rattrapage, un retour à des enseignements approfondis au lieu de tout survoler, des évaluations poussant à se dépasser plutôt qu’à maintenir un état stationnaire ?


                  • bakerstreet bakerstreet 4 décembre 2013 17:44

                    Ben oui, dictature des notes, redoublement,....bon dieu, on est encore là, le convoi a vraiment du mal a se mettre en marche

                    Ces archaïsmes n’existent justement pas tel quel dans les pays où les gamins réussissent, et en plus, ont le culot d’être épanouis.

                    Renseignez vous bon dieu ! 
                    Rien de pire que l’esprit de corps et les slogant qui déchirent autant les gamins des cités, que d’autres fractions, qui sembleraient pus capables de ne pas tomber dans l’aveuglement

                    Prenez ce problème de harcèment, qui est une sorte de thermomètre, ou de révélateur.
                     Il existe un programme en finlande, qui a pratiquement supprimé le problème. 
                    En france, RAS, ou si peu, semblablement au poids des cartables toujours pas réglé, comme disait taverne. 
                    Des gamins continuent de se pendre, ou de tomber en dépression faute de la prise en compte du problème : « Qu’ils se débrouillent entre eux, ce n’est pas notre problème. On est là juste pour leur apprendre des contenus....

                    Internet existe en dehors d’agora vox 

                    Certains vous ouisent comme on dit, debout sur leur »plus« , mais ça ne changera rien au problème. 
                    Tout juste cela est révélateur consternant de l’aveuglement et de l’ignorance. 

                    Pareil pour ce redoublement, dont nous sommes un des derniers, voir le dernier pays d’europe à retenir la qualité du truc pervers, en vertu d’un mépris, et d’un rejet de toute évolution et changement pédagogique. 

                    Regardez ailleurs, bien sur, suppose d’arrêter de refuser de marcher au pas, et de prendre les vérités toutes faites, qui ne tiennent pas pourtant debout quand on compare, qu’on analyse, qu’on met les choses et les chiffres en perspective.

                     L »école pourtant nous enseigaint hier les sciences exactes,et refusait l’idéologie.


                  • Beauceron Fabien Roger Bonaparte 4 décembre 2013 21:10

                    Vous n’avez jamais enseigné et vous n’avez pas d’enfant scolarisé cela se voit tout de suite, après vous pouvez commenter...


                  • Henrique Diaz Henrique Diaz 5 décembre 2013 00:33

                    Bakerstreet, seriez vous un peu autiste ? Vous me reprochez d’être favorable au redoublement alors que j’ai dit et redit qu’il n’était pas la solution, même s’il reste un moindre mal par rapport au fait actuel où ceux qui n’ont rien fait de leur année, passent pour en faire encore moins l’année suivante en entraînant leurs camarades avec eux. La nuance, vous savez ?

                    Ensuite, vous savez, on traitera beaucoup mieux nos problèmes quand on arrêtera de toujours regarder de loin et confusément chez les voisins, chez qui l’herbe est bien sûr toujours plus verte, pour commencer à raisonner à partir de ce qu’on connaît bien et qu’on peut donc comprendre.

                    Donc troisième édition : oui il n’est pas difficile de s’apercevoir que le redoublement ne permet pas bien aux élèves qui échouent à l’école de se relever pour réussir. Mais vous, si vous vous apercevez que la gomme qui avait été posée pour colmater une fuite d’eau laisse quand même passer de l’eau, tandis que vous apprenez que d’autres ont manifestement des techniques beaucoup plus modernes, vous vous contentez de retirer la gomme en étant persuadé que ça ne pourra qu’aller beaucoup mieux comme cela. Même avec les pieds dans l’eau, vous serez là à vouloir empêcher ceux qui veulent remettre cette gomme faute de mieux en leur disant qu’il faut vivre avec son temps.

                    Quant aux vérités toutes faites, je crois que vous nous en assénez beaucoup. Pour vous c’est rétrograde de dire qu’il n’y a pas de réussite scolaire sans travail et qu’il n’y a pas de travail sans responsabilisation des enfants mais en attendant, c’est depuis que les pédagogistes comme vous ont pris le pouvoir à l’éducation nationale, qu’on s’enfonce un peu plus chaque année. Nos pères et grands pères ont pu progresser socialement en raison d’un contexte économique favorable mais aussi parce qu’ils ne rechignaient pas à travailler, ils n’avaient pas besoin de trouver du plaisir et un sentiment immédiat d’épanouissement dans tout ce qu’ils faisaient.

                    La classe bourgeoise qui reste consciente de son intérêt, elle, met systématiquement sa progéniture dans l’enseignement privé où il n’est pas question de réformer les rythmes scolaires, de saper toujours un peu plus l’autorité des enseignants, ni d’être obsédés par l’épanouissement de l’enfant mais de l’armer pour faire face à la dureté de la vie, ce qui est d’ailleurs beaucoup moins anxiogène pour cette progéniture que de devoir expliquer aux adultes comment l’éduquer.


                  • CASS. CASS. 5 décembre 2013 01:12

                    ça c’est certain les méthodes d’enseignement en france sont nules, depuis que le système a choisi de faire de nos gosses des paquets d’esclaves soumis incapables de réféchir et de penser par eux-même . Phrases par coeur sans savoir le sens des mots un désastre ,les math, la physique l’histoire la philo n’en parlons même pas


                  • CASS. CASS. 5 décembre 2013 01:26

                    il suffit de voir nos politiques et la télé pour voir le niveau , vous ne voudriez tout de même pas que vos gosses de classe inférieure leurs soient supérieurs, sans se faire enterrer et enfoncer profond,tout de même


                  • dheb 5 décembre 2013 01:32

                    Tout se tient : profs désenchantés, élèves non motivés, l’autorité décriée, l’irrespect envers l’institution encouragé. Il ne sera plus possible de réformer et de reprendre de bonnes habitudes. Le mal est trop profond.


                  • bakerstreet bakerstreet 5 décembre 2013 08:49

                    « Vous n’avez jamais enseigné et vous n’avez pas d’enfant scolarisé cela se voit tout de suite, après vous pouvez commenter... »


                    S’il fallait être bonapatiste pour pouvoir critiquer les petits chefs....Ou militaire pour critiquer la bombe atomique......Ou agriculteur pour pouvoir discuter de la gestion de l’eau ou de la polution.....
                    Votre argument est à rire !
                    Est ce là tout votre système de pensée...
                    Je n’ose envisager quel peut être votre métier

                  • Taverne Taverne 4 décembre 2013 10:06

                    PISA va moins ça va !

                    Hier matin en prenant le bus, j’ai vu un gamin de 8 ans qui portait un cartable presque plus lourd que lui. J’ai failli me lever pour aller l’aider quand il a dû soulever et traîner son sac de bagnard vers la sortie. Lourdeur, lourdeur, voilà le mal...Lourdeur des cartables, lourdeur des enseignements, lourdeur du système, lourdeur des tentatives de réformes, lourdeur des horaires...

                    Trop de lourdeur fait de l’école une machine à lourder.


                    • Karol Karol 4 décembre 2013 10:13

                      Bien dit. Merci.


                    • Henrique Diaz Henrique Diaz 4 décembre 2013 10:35

                      Dans les années 70, il y avait plus d’une trentaine d’heures de cours en primaire, aujourd’hui il y en a à peine plus d’une vingtaine, mais bien sûr, c’est encore beaucoup trop pour nos petits enfants tellement dégénérés par la télé et la malbouffe qu’il faudrait les libérer en fait de la contrainte scolaire pour être assurés d’être les premiers aux classement du PISA !


                    • bakerstreet bakerstreet 4 décembre 2013 16:20

                      Taverne


                      Un point de détail intéressant. 
                      Tirez sur un coin du cartable, et tout le sysème viendra avec !

                      Un exemple de fractale ! 

                      Agrandissez par exemple la poignée, et l’image des différents ministres apparaissent en surimpression....Agrandissez ensuite un de leur yeux, et l’écolier ressurgira, portant cet éternel sac trop lourd, sujet chaque année, de son peitt maronnier, à l’heure des infos. 

                      On peut rigoler, non ?

                    • ZEN ZEN 4 décembre 2013 10:31

                      Je me permets de vous renvoyer à l’intéressante contribution de Christian.Valmour sur ce site à propos de PISA


                      • tf1Groupie 4 décembre 2013 10:33

                        Encore un article qui se dépêche de tirer des conclusions hatives.

                        Entre autres celle-ci :
                        "Les résultats de l’enquête PISA 2012 ne font que confirmer cette tendance d’un système qui consacre ses moyens les plus importants pour dégager à chaque niveau les meilleurs et qui renoncent à aider ceux qui éprouvent des difficultés".

                        C’est totalement faux : on met beaucoup de moyens sur les élèves en difficultés, c’est incontestable ; et pourtant ça ne marche pas.

                        Mais ce qui est sûr c’est que tout le monde va y aller de sa théorie sur les causes du problème.

                        beaucoup de débats, beaucoup de bruit, beaucoup de politisation, et bien sûr encore de l’immobilisme.


                        • tf1Groupie 4 décembre 2013 14:02

                          Bordée de moinssages, mais zero argument.

                          Nouvelle preuve, s’il en fallait encore une, qu’il n’y aura pas de discussion sereine sur l’école en France, comme sur beaucoup de réformes de fond.
                          Pays rigide, irréformable et incapable de de déboucher sur des solutions consensuelles.

                          ça fait plusieurs années que l’Allemagne, ce vilain modèle, a engagé la rénovation de son système scolaire.

                          En France la rénovation de l’école est un énorme pipeau ; chaque fois qu’un ministre de l’éducation a tenté une réforme il a prudemment reculé...

                          Combien de pays bien classés dans le PISA sont des champions de la manif de lycéens ???


                        • Piotrek Piotrek 4 décembre 2013 20:11

                          Bordée de moinssages, mais zero argument.

                          Virer les mauvais élèves du système pour faire monter notre score PISA 2020... ça semble logique !

                          Mais l’idée de l’école va au delà de ça.

                          Je vous moisse en passant.


                        • Beauceron Fabien Roger Bonaparte 4 décembre 2013 21:15

                          Le système allemand n’a rien à voir avec le nôtre. Quant à l’immobilisme cela dépend, en France les gens se défendent (heureusement) quand une réforme est néfaste. Le problème c’est le public scolaire qui se ghéttoise, les enfants qui ne lisent plus chez eux et l’immaturité de trop de parents... nous vivons dans un système qui fabrique de la pauvreté, on a même des HLM dans les communes rurales et son lot de cas sociaux ! A part interdire la vente des consoles de jeu, la télé pour les mineurs, le rap qui rend débile et inculquer quelques règles de vie qui permettrait aux mômes d’être receptif à une pédagogie on ne peut rien faire...


                        • Beauceron Fabien Roger Bonaparte 4 décembre 2013 21:18

                          Cela dit l’analyse de TF1groupie est exacte sur les RASED... et l’école n’est pas un hôpital psychiatrique, il ne faut pas confondre !



                        • Henrique Diaz Henrique Diaz 5 décembre 2013 00:44

                          En France la rénovation de l’école est un énorme pipeau ; chaque fois qu’un ministre de l’éducation a tenté une réforme il a prudemment reculé.

                          Blah, blah, citez moi une réforme d’ampleur de l’éducation nationale qui n’a pu être mise en oeuvre depuis 20 ans non pas à cause du manque d’organisation ministériel mais à cause de la mauvaise volonté des enseignants ou des français. L’EN est l’administration qui est la plus souvent réformée depuis Giscard. Chaque ministre se sent obligé d’apporter sa réforme d’ampleur au système éducatif, et les profs appliquent bravement.


                        • CASS. CASS. 5 décembre 2013 01:31

                          le probléme étant que parfois les mauvais éléves du systéme en fait sont ceux qui sont les meilleurs .


                        • benalgue 4 décembre 2013 10:49

                          @ fergus
                           n’est pas dans son bac+4 ou bac+5, mais dans ses capacités pédagogiques et son charisme person pas taillées pour « affronter » des classes de 30 ou 35 élèves

                          vous avez raison un prof doit avoir avant tout pouvoir se faire respecter car sans cette base il aura beau être bon son discours ne sera pas entendu....pour cela voici quelques pistes :
                          -recruter des pros selon les critères de fergus ci dessus
                          -donner de bonnes conditions de travail (pas trop d’élèves les matières principales français math en premières heures systématiquement et pour les élèves en difficulté supprimer les cours tel que musique art plastiques heures de perm en cours de soutient
                          -un prof doit avoir le droit de ne pas accepter dans son cours des élèves qu’il ne peut maîtriser (peut être créer des classes adaptés à ces élèves)
                          -repérer les profs dont les cours se déroulent dans une ambiance exécrable par manque d’autorité et les virer très difficile car un prof est seul devant ses élèves peut être la vidéo surveillance ? (je sais c’est plutôt facho) mais pour le moment c’est plutôt la politique des trois singes qui prédomine
                          en conclusion je dirai que personne ne contrôle personne dans ce mille feuilles qu’est l’éducation nationale partout ailleurs si tu es mauvais tu es vite repéré est viré mais à l’école on préfère sacrifier les enfants et donc l’école est une véritable loterie soit tu tombes sur un bon prof soit un mauvais en moyenne une année sur deux


                          • Bulgroz 4 décembre 2013 11:44

                            Quand je lis certains (dont l’auteur) dire qu’il faut renforcer la mixité sociale, je me dis que la France mérite bien d’être le caca où elle se trouve plongée souhaitant même que les enseignants gauchistes en mangent tout leur saoul à rendre l’âme.

                            Il faut vraiment ne pas aimer la France pour proférer de telles âneries.

                            Débrouillez vous avec votre mixité, moi, je ne mange pas de votre daube.


                            • Karol Karol 4 décembre 2013 12:58

                              à Bulgroz,

                              Je crois que c’est vous qui n’aimez pas la France. Notre pays est ainsi fait, de très bons élèves, respectueux et travailleurs et aussi de jeunes difficiles,qui ont du mal à partager nos codes de conduite, en échec sur toute la ligne, à l’école. Que faire ? Continuez à leur tourner le dos et en faire des citoyens de second rang ? Bonne chance pour la suite car il faudra en élever des murs pour éviter le pire entre la France d’en haut et celle d’en bas.


                            • kane85 kane85 4 décembre 2013 13:46

                              pour « éviter le pire entre la France d’en haut et celle d’en bas », il faut arrêter de tirer les niveaux vers le bas en permettant à des petits cons de foutre le bordel en classe !

                              Avez vous déjà enseigné ? Non ? Vous ne savez pas que les niveaux d’une classe ne sont jamais tirés vers les plus brillants mais toujours vers les moins doués parce qu’un prof ne peut pas se permettre de laisser les 3/4 d’une classe à la traine ! Il ralenti donc pour essayer de faire suivre le maximum d’élèves !!!!

                              Ma fille s’est fait chier pendant toute sa scolarité parce que les profs passaient plus de temps à rétablir le calme dans la classe, et recommencer les explications pour ceux qui n’avaient pas écouté, qu’à faire cours... Elle a enfin trouvé son rythme en Prépa ! S’est éclaté en école d’ingénieur et est sortie première de sa promotion ! Mais qu’est ce que j’en ai entendu pendant toutes les années de collège et de lycée ! Elle n’en pouvait plus d’avoir à supporter tous les connards qui n’avaient dans la tête que de s’amuser et saboter les cours !!!


                            • Bulgroz 4 décembre 2013 13:52

                              C’est la mixité sociale qui a tué Kylian (13 ans) dans son lycée à Rennes en Juin 2012 par un certain Souleymane (16 ans), un violent musulman tchétchène qui avait déjà été arrêté par la police. Kylian avait osé refuser de baisser les yeux en croisant le regard du raciste musulman.

                              Comble dans l’horreur, les jeunes membres de la communauté musulmane tchétchène se sont rassemblés devant le tribunal de Rennes où Souleymane était entendu par la justice. rassemblés « par solidarité pour notre ami » ont ils déclaré.

                              Pour mémoire, le journal Le Monde avait rebaptisé Souleymane en Vladimir pour masquer le fait que la barbarie et la violence venaient d’ un musulman.

                              Je suis sur que vous vous en souvenez quand vous prônez la fameuse mixité sociale.

                              http://www.lepoint.fr/societe/colle...


                            • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 4 décembre 2013 14:40

                              «   »Désinformation qui vise bêtement à protéger les musulmans tchétchènes, totalement contre-productive, et injuste vis-à-vis des Russes« , estime Claude Courouve. Ce  »professeur de maths retraité«  à Auzances (Creuse) s’ »étonne qu’un grand quotidien, jadis de référence, s’abaisse et se déshonore à travestir la réalité de la délinquance juvénile d’origine étrangère, et désinforme ses lecteurs« .

                              Le Monde travestit la réalité, désinforme ses lecteurs... Diantre. Voilà une accusation qui interpelle le médiateur. Il ne peut certes pas donner totalement tort à ceux qui s’étonnent, de bonne foi, qu’on ait troqué un prénom (présumé) musulman contre un prénom (supposé) russe. » (lemonde.fr)


                              Ma protestation eu un écho dans la presse russe.


                            • Pale Rider Pale Rider 4 décembre 2013 15:39

                              Ce que vous décrivez est ce que j’ai vécu dans un petit collège privé rural... et j’ai abandonné le métier de prof au bout de 5 ans, en 1984. Ce n’est donc pas d’hier que la décadence est orchestrée.

                              Je me souviens que, déjà, nous devions mettre au crayon les notes du BEPC : au cas où l’élève n’aurait pas tout à fait 10/20 de moyenne, nous devions gonfler les notes.
                              Actuellement, le suis un cours d’hébreu par correspondance, et pas en autodidacte. Je tiens à être suivi et noté, afin de ne pas avoir un diplôme bidon. Les notes, c’est aussi un stimulant. Malgré tout le respect que j’ai pour Albert Jacquard, là-dessus, il avait tort puisqu’il était contre la notation.

                            • escoe 4 décembre 2013 17:53

                              il faudra en élever des murs pour éviter le pire entre la France d’en haut et celle d’en bas

                              Il y a bien longtemps que ces murs existent et ils sont à peu près infranchissables. Je vous parle d’expérience.


                            • dheb 5 décembre 2013 01:47

                              Ca semble une évidence qu’il faille mettre les bons élèves ensemble et les moyens avec les moyens , ainsi de suite. Sinon vous pénalisez les meilleurs. Mais peut-être est-ce le but recherché ?

                              De nombreux enfants issus de l’immigration ne maîtrisent pas notre langue. 
                              Faites l’expérience de vous adresser à eux autrement qu’en langage de banlieue. Beaucoup sont incapables de comprendre une conversation simple.

                            • kane85 kane85 4 décembre 2013 12:35

                              « Si l’échantillon était limité aux établissements parisiens, nul doute que le classement serait très différent. »...

                              Pouvez-vous me dire ce que veut dire cette phrase ? Les résultats auraient été meilleurs ou moins bons ?

                              Vous rendez-vous compte de la discrimination que ce propos véhicule ?

                              Parisien ?

                              Le bonjours d’une provinciale très bonne en maths !!... Mais peut être parce qu’elle est née à une époque où on faisait pas passer en classe supérieure si on avait pas acquis les bases de la classe précédente ?

                              Comment voulez vous comprendre une égalité si vous ne savez pas faire d’addition, de soustraction et autres ???

                              Pas de redoublement = discrimination et élitisme !!! Car les lacunes des uns peuvent être rattrapées avec des cours particuliers et pas celles de ceux qui ont le malheur de ne pas avoir de famille assez riche pour les leur payer !!!

                              Redoubler, c’était avoir une deuxième chance. Cela permettait à qui le voulait vraiment de rattraper les retards sans avoir à payer pour cela. C’était plus égalitaire que le fait de compter sur le porte monnaie des parents !

                              J’en sais quelque chose qui ait eu à redoubler ma classe de seconde et ait eu mon BAC Scientifique (BAC D à l’époque) et pu entrer en fac de pharmacie... Si je n’avait pas eu cette seconde chance, j’aurais continué à ne pas comprendre certains principes de physique et n’aurait pas pu aller en fac !!

                              Dites moi qui aurait pu me faire rattraper ces lacunes (qui n’étaient rien d’autres que des connaissances non comprises) si on m’avait fait passer d’office en terminale ?

                              Les professeurs ne sont pas là pour revoir ce qui est considéré comme acqui mais pour continuer le programme à partir d’un pré-requis : celui de la classe précédente !

                              Pas de pré-requis = année perdue et inutile ! Continuer à faire passer en classe supérieure malgrés cela implique continuer à creuser le fossé entre ceux qui ont ce pré-requis (normal ou récupéré grâce à des cours particuliers) et les autres... Au bout de plusieurs années à ne rien comprendre on s’enferre dans l’echec, on s’emmerde à attendre la fin de l’heure à ne toujours rien comprendre et on fout le bordel pour pouvoir rigoler un peu...

                              Comment ne pas comprendre une équation aussi simple ??

                              Croyez vous vraiment que nos gouvernement ne le sachent pas, eux qui n’ont de but que de creuser et faire perdurer le fossé entre les nantis et les autres ??? 

                              Les programmes actuels sont tous basés sur un élitisme forcené bien caché sous des propos égalitarismes !


                              • Karol Karol 4 décembre 2013 12:41

                                Le classement serait bien meilleur. C’est tout le problème de PISA qui met en concurrence des pays comme la France avec une ville ou des micro-Etats.


                              • kane85 kane85 4 décembre 2013 13:13

                                Merci pour le reste de la France !! Et pourquoi les résultats ne seraient-ils pas bons à Lyon,Nices ou Bordeaux ? Il n’y a que Paris qui puisse rivaliser avec les autres villes du monde ?

                                Et puis, vous sous-entendez que les provinciaux ne vivant pas dans des grandes villes sont nuls en Mathématiques... Donnez moi donc les raisons de cela ? Les professeux y sont moins bons ? Ils n’ont pas le même programme ?

                                C’est quoi ce délire ?

                                Parisien !


                              • Karol Karol 4 décembre 2013 13:17

                                Pour les lycée de centre-ville de Bordeaux, Lille, Marseille, etc.. il en serait de même. En d’autres termes si votre panel est composé que de bons élèves comme à Shangaï ( 95 % ) vous êtes certains d’être dans les premiers.


                              • kane85 kane85 4 décembre 2013 13:24

                                C’est bien ce que je dis : pour vous les provinciaux hors des grandes villes n’ont pas de niveau !!!

                                J’aimerais bien savoir pourquoi ! Parce que c’est des bouseux ???


                              • kane85 kane85 4 décembre 2013 13:34

                                De plus, à Shangai et ailleurs en Asie, il y a un facteur dont vous ne tenez pas compte : le respect du professeur !

                                J’ai beaucoup voyagé. Les derniers voyages ont été sac à dos, 5 mois en Inde (3 ans de suite). Vous savez ce que vous entendez en passant devant les écoles (y compris, et surtout, les écoles d’état) dont les portes et fenêtres sont ouvertes à cause de la chaleur... Rien !!! Rien que le professeur qui parle ou l’élève qui répond ! Aucun bruit qui empêcherait le cours !!

                                Commencez déjà par cela et vos gagnerez 10 à 15 minutes par cours !! Et ces 10 à 15 minutes perdues à faire le calme dans une classe Française sont autant de minutes perdues à apprendre et comprendre les Mathématiques !

                                Si vous ne mettez que ça dans la balance par rapport aux autres pays vous verrez déjà la différence se faire !

                                C’est trop facile de vouloir changer les chiffres en choisissant telle ou telle ville au lieu de tout le pays ! C’est bien Franchouillard ça de pleurer sur la façon de compter au lieu de se demander où se trouve le vrai problème !

                                Commençons par la discipline. C’est ce qu’on en commun tous ces élèves des pays asiatiques que vous citez !

                                Puis continuons par l’amour d’apprendre... Ne serait-ce que pour soit !...

                                Vous serez surpris des résultats qu’il y aurait à l’arrivée !


                              • bakerstreet bakerstreet 4 décembre 2013 17:05

                                Kane


                                Le respect des profs
                                Sans doute avait vous raison, mais le respect ne se décrète pas !
                                Loin de moi de dire que les profs pour autant ne sont pas respectables.
                                 
                                Mais la différence qui nous sépare de l’asie est abyssale. Les gamins ont la bas la psychologie des bancs de jules ferry, respectant une école qui les sort de la misère et leur donne une chance. 

                                En d’autres termes, il faut parler de légitimité du pouvoir, éducatif, mais aussi politique, pour comprendre certaines choses, liées à la désespérance, et au manque de foi et d’engagement. 

                                On le sait, des armées de va nus pieds, encadrées par des généraux de 20 ans, ont écrasé des armées, auquelles il ne manquait pourtant aucune bouton doré....

                                Voilà une des raisons, pour lesquels les gamins du viet nam, à 50 par classe , foutent des toises à ces gamins penchées sur leur console, et relevant un oeil, de temps en temps, sur le journal de Pernaud, pendant que leur mère leur dit « Mais travaille bon sang ! »

                                D’un autre coté, il existe toujours des gamins dans notre pays, qui heureusement ne renoncent pas, se battent, mais ont aussi des bons parents. 
                                Je ne parle pas forcément de parents aimants, ça heureusment, la plupart des gamins en, ont. Non ne parle des parents, qui connaissent les arcades du système, en joue, tout cela en rapport avec l’argent, le pouvoir, le pouvoir de l’argent, une certaine culture, des relations, une certaine culture des rélations

                              • dheb 5 décembre 2013 01:59

                                mais qui peut respecter l’éducation nationale qui est la première jeter le discrédit sur les notes, sur l’autorité etc ? Combien de fois les profs se sont vus lâchés par l’académie ? Alors comment voulez-vous que les gamins respectent leurs profs ?


                              • ZEN ZEN 4 décembre 2013 13:54

                                Arrêtz les déclinistes !
                                En France, on bat des records...
                                . Le Crédit suisse, qui a publié en octobre son étude sur la fortune mondiale [PDF], estime que la France a gagné 287 000 millionnaires entre 2012 et 2013. C’est la seconde progression mondiale...
                                Alors ?...


                                • bakerstreet bakerstreet 4 décembre 2013 16:53

                                  Zen

                                  Il semble que ce genre d’infos ne fasse pas la couverture du journal de Pernaud, Pernod ?

                                  Putain de 40 ans maintenant voilà que je travaille, et que je vis avec l’ombre sinistre sans cesse de cette foutue crise, surgit en 73, et qui n’a jamais véritablement disparu du climat d’oppression et de conditionnement des médias. 

                                  Qu’est ce  à dire , me direz vous ?

                                  Bon, prenons un peu de hauteur, arrêtons de nous envoyer des tomates à la gueule, enseignants, parents, victimes du système, ou bénéficiaires, croyant l’être, libres penseurs, mauvais penseurs ayant un compte à régler

                                  L’entreprise orwellienne marche à fond, de recyclage et de transformation. 

                                  Les 30 glorieuses ont été inventé dans les années 80, pour cliver un peu plus la population : Belle entreprise de bourrage de crane des nigauds. 

                                  A l’époque, si l’on regarde un tant soi peu les chiffres, les rapports salariaux allaient à peu près de 1 à 10, en incluant les très hauts cadres dit supérieurs, paradigme qui a d’ailleurs été mis en forme par les protestants capitalistes au 19 siècle, soucieux de conserver un capitaliste moral, afin d’éviter les effets délétères, et contre productifs. 

                                  Les effets contre-productifs, nous y sommes, dans le sens qu’on ne peut séparer un point de détail de l’ensemble ! Et nous revoilà donc dans l’éducation nationale, mais je pourrais dire aussi le système de santé. 

                                  La dislocation sociale, qui s’appuie sur la perte de sens, et la disparition du lien social se traduit par des vibrations et des fractures de haut en bas, et je dirais aussi de bas en haut. 

                                  Ce en quoi la physique, la morale, et la sociologie, ont à voir !

                                  Dans le temps on appelait ça, la morale. 

                                  Toute la violence du système se reporte en tout cas sur les plus faibles et augmente la désespérance, faisant tache d’huile.

                                   Toute la violence du système repose aussi sur la culpabilisation des exclus, seule morale que l’on a retenu de monsieur de La Fontaine.

                                  ’ Tu ne récolte que ce que tu as semé !"

                                  Hier, c’était le bonnet d’âne, aujourd’hui le chômage

                                  Y a t’il un espoir en partant de l’école, de recomposer l’écheveau, le système éducatif ayant couru pour le moment au grand profit des nantis ?

                                  Bonnes écoles, bons diplômes, bonnes prépas.

                                  Pour les autres, prépa du chomedu…..

                                  La logique de l’entreprise n’est plus gérable et entendue. On sait bien maintenant que le cancer se généralise, et bien que caché à la famille, sort le bout de ses pinces, comme ce jour pas très inspiré ou notre sarko cru bon de promouvoir son fiston à la tête de L’epad, ou je ne sais plus le nom de ce foyer de personnes friqués. 

                                  La tune, le pèze, la daube, bon, faut mieux que je m’arrête. 

                                  A tirer trop de bords, je me retrouve au large, quoique sans bonnet rouge !


                                • Bulgroz 4 décembre 2013 14:00

                                  Un bel exemple d’ exemplarité de la mixité sociale.

                                  Pierre Joxe, vous voyez qui c’est ? Un grand socialiste, maintenant avocat des sans papiers à ses heures perdues.

                                  Pierre Joxe nous expliquait dans une conversation privée :"quand je vois le nombre de classes où il n’y a pas un Français d’origine, je ne pense pas que ces enfants puissent s’intégrer un jour« et  »je ne vois pas quelle puisse être la motivation des enseignants dans de telles classes"

                                  et de nous expliquer qu’il avait fait des pieds et des mains auprès du rectorat pour retirer en urgence, sa petite fille, enseignante dans un de ces collèges car « elle allait devenir folle ».

                                  Ce jour là, j’ai pris une grande leçon de socialisme.


                                  • ZEN ZEN 4 décembre 2013 14:28

                                    Cher Monsieur Bulgroz
                                    Si les faits sont avérés, pour une fois, je rejoins vos conclusions...
                                    Mais pas pour les mêmes raisons de fond...


                                  • Bulgroz 4 décembre 2013 14:40

                                    Oui, Monsieur Zen (cher Monsieur Zen ?), comme tout ce que je dis, c’est vrai.

                                    C’était au festival du livre de Mouans Sartoux, événement super bobo où Nicolas Bedos fait son cirque tous les ans, c’est dire.

                                    Pierre Joxe présentait un des ses derniers livres mais je ne sais plus lequel où il faisait part de sa vision de « sa » France.

                                    Par ailleurs, je vous mets au défi, Monsieur Zen (cher Monsieur Zen ?), de me prouver que ce je dis par ailleurs est erroné.


                                  • Francis, agnotologue JL 4 décembre 2013 15:05

                                    Bulgroz, Zen,

                                    sans vouloir faire de ces enfants des victimes,

                                    je vous pose la question : est-ce que ce enfants ’ne sont pas Français d’origine’ qu’ils ne pourront pas s’intégrer,

                                    ou bien est-ce que c’est parce qu’ils ne pourront pas s’intégrer qu’on les stigmatise sur le fait qu’ils ’ne sont pas Français d’origine’ ?


                                  • Bulgroz 4 décembre 2013 15:24

                                    JL, votre question est imbitable

                                    Pour écrire, utilisez un nom, un verbe et un complément.

                                    Pour les adjectifs, c’est plus compliqué, vous pouvez me consulter.


                                  • L'enfoiré L’enfoiré 4 décembre 2013 16:59

                                    Salut Bulgroz,


                                     C’est vrai quand on voudrait que le rapport de PISA soit meilleur, il faut montrer l’exemple surtout quand on n’utilise qu’une langue de communication.
                                     Chez nous, c’est bi ou trilingue, sinon rien.
                                     Souvent je laisse quelques accords entre les mots légèrement biaisés pour ne pas dépareiller de l’ambiance complémentarisée. smiley 

                                  • escoe 4 décembre 2013 17:58

                                    Ce jour là, j’ai pris une grande leçon de socialisme

                                    Vous vous êtes trompé d’adresse. Ce Monsieur, comme les autres membres du parti « socialiste », n’a strictement rien à voir avec le socialisme.


                                  • Francis, agnotologue JL 4 décembre 2013 20:40

                                    Bulgroz,

                                    en effet, l’éditeur m’a joué un tour : le post est parti sans la correction. Que celui à qui cela n’arrive jamais ...

                                    ’’Est-ce que c’est parce qu’ils ne sont pas Français d’origine que ces enfants ne pourront pas s’intégrer ?

                                    Ou bien : est-ce que c’est parce qu’on ne veut pas les intégrer qu’on dit qu’ils ’ne sont pas Français d’origine ?’’

                                    Vous saisissez la nuance ?


                                  • dheb 5 décembre 2013 02:15

                                    bah il faut vraiment ne pas vouloir voir, pour ne pas approuver Mr Joxe. Certains gamins d’origine étrangère (excepté les asiatiques) présentent de lourdes lacunes. Et ça ne sert à rien de regarder à côté. En plus d’une difficulté à maîtriser la langue française, certains ne respectent pas notre mode de vie. Encore moins notre culture. Et cet irrespect leur est transmis par les parents.

                                    Ils ne respectent pas non plus le savoir. La preuve, ils traîtent les bons élèves de « bolosses » et en font leurs souffre-douleur. Alors pourquoi continuer avec ces enfants qui ne sont guère amendables dans une classe normale. Il devrait y avoir des établissements spécialisés pour ce genre d’élèves difficiles.
                                    Eux aussi ont le droit d’accéder à un bon niveau scolaire. C’est possible avec un travail d’éducation en amont quand ils sont encore au CP. 


                                    • L'enfoiré L’enfoiré 4 décembre 2013 19:22

                                      Échec en math, ne veut pas dire « échec et mat »....

                                      Il faut se rappeler des manières d’évaluation.
                                      C’est d’abord tous les trois ans que sort ce rapport sur les maths, sciences et la lecture dans 65 pays.
                                      3500 élèves se sont présentés à l’exercice. 
                                      Pisa cherche des élèves de 15 ans et ne cherche pas s’ils ont doublé, s’ils ont vu la même matière. Chiffres de moyennes. L’origine sociale donne des différences énormes.
                                      En math, 181 points entre les écoles dites fortes et les faibles. Ce qui correspond à 4 années d’études. Donc études inégalitaires.

                                      Chez nous, en math, c’est suffisant. Dans la moyenne de l’OCDE.
                                      La proportion des élèves forts diminue et celle des moyens augmente.
                                      Les filles sont en descente douce, sans comprendre pourquoi.
                                      En Science, peut mieux faire.
                                      En lecture, c’est courage, continue comme ça.
                                      En douze ans, les faibles étaient 28%, En 2012, 19%.
                                      .

                                       

                                    • Francis, agnotologue JL 4 décembre 2013 15:07

                                      Je suppose, Bulgroz, que s’ils n’aveient pas le mêmes droits que les Français d’origine, ils pourraient plus facilement trouver du travail ? Cf. Le Pen qui voulait les priver du droit aux AF !


                                      • Bulgroz 4 décembre 2013 15:25

                                        Jl, je veux vous rassurer, l’immigration est une chance pour la France et l’éducation en France est à un bon niveau et s’améliore chaque jour encore plus. Ca vous plait comme ça  ?

                                        http://www.youtube.com/watch?v=6XW-QHLdr2A


                                      • Kern Kern 4 décembre 2013 15:57

                                        @ Bulgroz

                                        Excellent lien d’un qu’a tout compris


                                      • Francis, agnotologue JL 4 décembre 2013 19:00

                                        Un qu’a tout compris ?

                                        Tu parles !!!

                                        Je cite : ’’Comment la gauche meprise les etrangers qu’elle utilise pour detruire et desorganiser des societes occidentales qu’elle meprise encore plus.’’

                                        La rédaction d’une telle phrase ne nécéssite guère mieux qu’un QI d’huitre.
                                         Le mec il n’a rien compris dut tout, mais il fait où son maître lui dit de faire et aboie sur tout ce qu’on lui montre.

                                         smiley


                                      • dheb 5 décembre 2013 02:47

                                        moi je trouve qu’Aldo a tout compris. La preuve, il n’y a qu’à voir l’état de notre pays et la situation de nombreux immigrés pour se convaincre que la gauche n’a jamais rien entrepris pour sortir de leur condition les plus défavorisés d’entre eux, à part voter des réhabilitations immobilières ou en propulser certains à des postes en vue, par le biais de la discrimination positive. 

                                        Moi, j’ai le sentiment que nos politicards (à droite comme à gauche) ont pris le parti de sacrifier les plus déshérités.

                                      • Francis, agnotologue JL 5 décembre 2013 09:18

                                        Aldo, qui utilise un clavier Querty (*) s’est gouré. Il faut écrire :

                                        ’’Comment l’oligarchie méprise les etrangers qu’elle utilise pour detruire et desorganiser des societes occidentales qu’elle meprise encore plus.’’

                                        Et l’oligarchie c’est le pouvoir économique, qui a mis le pouvoir politique à genoux bar le biais de la dette.

                                        Seuls les idiots utiles du libéralisme, leurs lobbyistes, et les intégristes de la main invisible ou de la théorie du ruissellement prétendent que c’est la gauche qui est responsable de tout ce qui va mal. Mais la gauche n’a jamais eu le pouvoir en France. Même pendant la Commune, les Communards n’ont pas osé toucher au trésor de la Banque de France.

                                        (*) Encore un expatrié ?! Je crois plutôt que c’est un anglophone, vu le niveau de réflexion de cette phrase simplette qui frole le zéro absolu.


                                      • Francis, agnotologue JL 5 décembre 2013 09:21

                                        D’ailleurs, pour les oligarques, la notion d’étranger n’existe pas, la plupart d’entre eux étant cosmopolites de fait ou de principes : pour eux, il n’y a que des communautés qu’ils dressent les unes contre les autres dans ce panier de crabe dont ils occupent le dessus.


                                      • Jelena XCII 4 décembre 2013 15:13

                                        Tout comme chez l’oncle Sam, tout est fait pour abrutir la population, il suffit de regarder les nombreux « TV reality » tous plus débiles les uns que les autres pour s’en convaincre, l’objectif n’est pas de divertir, mais de créer des zombies qui vivent leurs émotions par procuration.

                                        Ensuite il y a le chômage qui décourage, de nombreux jeunes se disent : « A quoi bon bosser à l’école vu que plus tard je serais chômeur ? ». Ils n’ont peut être pas tord en un sens, car l’embauche à moins d’avoir un coup de piston, ça n’existe plus. On ne fait au mieux, que cumuler les contrats.

                                        Et enfin, il y a la structure familiale qui part en vrille, prés de la moitié des collégiens sont des enfants de divorcés ou vivent dans un milieu style « Papa picole, maman se dope aux antidépresseurs ». Ce n’est seulement l’EN qui est responsable de la situation, c’est l’ensemble de la société.


                                        • Jelena XCII 4 décembre 2013 15:21

                                          Ce n’est pas seulement l’EN... (oublier un mot).


                                        • Jelena XCII 4 décembre 2013 19:28

                                          @Tonton Archi. En vrac...

                                          Ce n’est pas à moi qu’il faut dire ce qui est bon ou pas à la TV, c’est aux personnes vivant autour de vous (l’immonde « Secret Story » était suivi par 30% des foyers).

                                          Ce n’est pas « mon » argument à la noix, c’est celui de nombreux jeunes qui vont au bahut pour ne faire que le boxon ou « glander ».

                                          La société c’est l’ensemble des individus que vous dénoncez, c’est à tous les échelons qu’il y a un « problème », réformer (une fois de plus) l’EN n’y changera rien.

                                          Le BAC s’obtient facilement, je suis d’accord, la preuve même moi je l’ai eu (et pourtant je ne faisais pas beaucoup d’efforts à l’époque...). ^^


                                        • Pale Rider Pale Rider 4 décembre 2013 15:44

                                          Oserais-je faire remarquer à certains contributeurs qu’ils pourraient soigner leur orthographe, surtout pour un tel article ?

                                          Si vous avez besoin que vos fautes, ou du moins une partie, apparaissent, tapez d’abord votre texte dans Word ou autre, qui vous en signalera une partie, puis copiez-collez dans la fenêtre : ça limitera le désastre. smiley

                                          • aviso aviso 4 décembre 2013 16:46

                                            Nos mathématiciens préfèrent jouer en bourse, ça rapporte nettement plus...


                                            • lcm1789 4 décembre 2013 17:41

                                              article pédago bobinant qui n’a pas pris la peine de lire les enquêtes PISA depuis 2003…


                                              Il se trouve un peu plus haut sur Agora vox

                                              un article qui fait l’effort de faire ce constat…

                                              Où l’on voit que la politique du socle (avec ses avatars de suppressions des notes, d’’évaluation par compétence et de « valorisation » de l’élève) n’est que poudre aux yeux qui n’a à dessein fait qu’enfoncer les gosses de la classe populaire « dans leur merde », pendant que les gosses de riches trustent les bons établissements publics ou privés, remplissent les classes « européennes »….

                                              Rappelons nous de Gaspard Monge qui créa l’ENS, rappelons nous de cette exigence de méritocratie républicaine qui assigna à l’école la mission d’attribuer à chacun une place en fonction de son mérite et non de sa naissance… certes cet idéal ne fut jamais atteint, pour autant il est triste de constater que chaque année, les politiques dictées par la commission européennes nous en éloignent de plus en plus.

                                              Alors pendant que les pédalo-bobos divertissent le badaud avec des discussions dénués de sens sur l’enseignement (Particulièrement en sur les maths enseignement pour lequel la France faisait figure de référence incontestable), l’Ecole de la République se meurt assassinée par la culture de l’évaluation, de la certification et de la compétence néolibérale…

                                              Il n’est que de voir le coup porté aux CPGE par Peillon, car rappelons que quand bien même l’ascenseur social s’est grippé, le peu de gosses de prolo qui peuvent rentrer dans les hautes sphères le peuvent car le concours de les concours aux grandes écoles sont anonymes et que les classes prépa continuent bon an mal ans d’accueillir quelques gamins de la france d’en bas…

                                              L’élève au centre c’est la mort de la méritocratie républicaine, c’est le règne du paraitre des forces de l’argent...

                                              • raymond 4 décembre 2013 17:45

                                                ordonance : relisez tous la stratégie du choc


                                                • Piotrek Piotrek 4 décembre 2013 20:31

                                                  La Chine est permière du classement PISA. Pourtant, ce pays a un taux de scolarisation brut de 70%, un taux d’alphabetisation de 95% (chiffres du parti)

                                                  Un élève chinois « en difficulté » n’existe pas : Il aide ses parents à ramasser du charbon.

                                                  La France a augmenté son score de 0.6 points dans cette édition du PISA

                                                  Donc on peut se demander ce que vaut réellement ce classement, et c’est quoi ce vent de panique ?


                                                  • Piotrek Piotrek 4 décembre 2013 22:06

                                                    Plus je lis sur le PISA, plus je me dis que c’est n’importe quoi.

                                                    Les modalités tout d’abord : Chaque pays choisit son échantillon de 5000 enfants scolarisés, ça n’interpelle vraiement personne ?

                                                    La condition socio-économique de l’élève est... déclarée par le gosse lui-même ni plus ni moins !
                                                    je cite :
                                                    les élèves ont par ailleurs passé une trentaine de minutes à répondre à un questionnaire sur eux-mêmes, leur milieu familial, leur établissement et leurs expériences en matière d’apprentissage

                                                    La majorité des conclusions du rapport : elles se font sur les moyennes des autres pays. Avec la Chine numéro 1, ca n’interpelle toujours personne ?

                                                    Ensuite les résultats : L’auteur dit

                                                    -16 points par rapport à 2003, 495 contre 511

                                                    Scores en Math
                                                    2003 : 511
                                                    2009 : 497
                                                    2012 : 495

                                                    Donc pour relativiser les « 16 points » ca fait 3% de différence : TROIS POURCENT de moins en DIX ANS, en d’autres mots si on a eu 15/20 en 2003, on a obtenu 14,4/20 en 2012 !

                                                    Je cite l’auteur :

                                                    Un echec pour la France.

                                                    D’unique, le collège n’est plus qu’un système inique

                                                    Vraiement ?

                                                    En conclusion l’enquête confirme le caractère profondément inégalitaire de notre système scolaire orienté vers l’émergence d’une élite

                                                    Pas besoin de ça pour comprendre qu’un gosse de riche sera systématiquement favorisé, et pas seulement qu’à Noël.

                                                    Ce Pisa est d’une utilité et d’une méthodologie douteuse.


                                                  • Karol Karol 5 décembre 2013 09:17

                                                    Bonjour Piotrek,

                                                    je souscris à vos remarques sur les limites de ce genre d’évaluation. Zen dans son article revient largement sur ce problème de l’expertise en tout et n’importe quoi. Mon article voulait, à partir de certaines conclusions qui me paraissent pertinentes sur le caractère inégalitaire de notre système scolaire, montrer que nous avions échoué dans la mission de donner à chacun un socle de connaissances élémentaires, indispensable pour pouvoir évoluer dans la France d’aujourd’hui. Je pense que c’est, et que se sera demain, source de violences et d’existence de taux d’assistés et de chômage importants et structurels.
                                                    En ce qui concerne la Chine ,il ne s’agit que de la ville de Shangaï avec un panel qui ne contiendrait que 4 % d’élèves « sous-performants ». La composition des panels par pays est un problème qui discrédite aussi les résultats de PISA


                                                  • cyaxarte 4 décembre 2013 21:00

                                                    Article affligeant. L’auteur doit penser que nous ne sommes pas assez bas pour proposer des solutions dont on connaît les résultats... Aujourd’hui !


                                                    • Beauceron Fabien Roger Bonaparte 4 décembre 2013 21:08

                                                      Vu que le public scolaire français est de plus en plus pauvre culturellement et économiquement parlant in n’y a pas de miracle à attendre. Sur une classe de 25 élèves vous avez toujours 5 ou 6 cas médico-sociaux au moins... à priori la France est à sa place dans ce classement.



                                                      • Beauceron Fabien Roger Bonaparte 4 décembre 2013 21:19

                                                        Puissance moyenne = résultats moyens : la France est bien à sa place.


                                                        • Zobi Zobi 4 décembre 2013 21:54

                                                          En anglais, ils sont très forts par contre.


                                                          • christophe nicolas christophe nicolas 5 décembre 2013 00:00

                                                            Moi, j’ai du mal a suivre le programme de mes filles, trop de cahier, des sacs énormes, plein de trucs à signer. des notes informatisées, c’est dingue... Ca me semblait plus simple avant mais on dit toujours ça. Les enseignants sont sympa mais j’ai bien peur de changer leurs programmes d’ici quelques temps. Théorie de l’intrication en fait le super système de la recherche mondial s’est quand même un peu planté.

                                                            Et puis Darwin, la psychanalyse, la sociologie tout ça c’est un peu bidon. On sait très bien que l’antigravité existe.

                                                            On sait aussi que la vierge a fait des centaines d’apparitions. Je ne veux pas me répéter mais voila des tonnes de preuves :

                                                            À tapao, un petit village du vietman, une statue de la vierge devient vivante, Miracle de Gudiawaye qui rappelle l’attroupement de Kades où Moïse « frappe le rocher » au lieu d’être face au rocher, miracle_lourdes hostie en lévitation devant tous les évêques qui préfèrent ne rien dire, le monde à l’envers, huile miraculeuse, statue et tableaux qui saignent (les analyses montrent toujours que les larmes et le sang sont humains, un sang de groupe AB pour le christ, le plus rare), statue qui bouge en côte d’ivoire ”Si vous voulez voir Dieu, allez en Côte d’Ivoire”, c’est ce que répondit le Général Poncet ancien responsable du dispositif militaire Licorne en Côte d’Ivoire à Chirac avant d’être mis au placard pour non respect des ordres, statue qui s’illumine et bouge, apparition dans le ciel, halo lumineux à abidjan (phénomène impossible dans les pays chaud, cela nécessite de la glace dans les nuage), miracle des trois fontaines (pour les communistes ou adventistes), les-corps-incorrompus (impressionnant), apparitions de Zeitoum Les films qui datent de 1968-1971texte, Garabandal 6 fois 20 mn (Le plus grand miracle de l’histoire avec l’archange Michel et la Vierge qui se présentent sous la dame du Mont Carmel, Lieu où Elie défia et mit à mort les prêtres de Baal.

                                                            Tout le monde sait que les patriarches de la bible vivaient 800 ans alors l’histoire de l’école... en plus il y a plein d’objets impossibles, les hérétiques l’on démontré, le ministre le sait puisqu’il est juif, tout les juifs le savent....

                                                            Et puis les civilisations de l’espace, les ovnis,..... ca existe.

                                                            En tout cas, la science va redémontrer que la bible a raison par la preuve.

                                                            Alors, moi je crois qu’il va d’abord falloir rééduquer les adultes, non ? A moins qu’on soit une secte, la preuve reste le critère de la vérité non ?

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