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Accueil du site > Tribune Libre > Qu’est-ce qui peut sauver la France ?

Qu’est-ce qui peut sauver la France ?

Au quatrième trimestre 2006, la France continue de sombrer dans un profond marasme, l’économie va mal, le moral des gens est en dessous de tout, et les perspectives sont dans le même ordre d’idée.

D’un autre côté on a un gouvernement qui nous certifie que les indicateurs économiques sont "toujours meilleurs", que "le pouvoir d’achat des Français augmente" et mieux encore que "le chômage baisse".

C’est du pipo ! Les indicateurs économiques qui vont bien, s’il y en a, sont ceux qui reflètent une image globale tenant compte de "paramètres supérieurs globaux", en aucun cas les "indicateurs économiques précis et individuels", c’est-à-dire les paramètres de l’individu, ou ceux de l’entreprise à taille humaine, voire des PME, qui forment je le rappelle l’immense majorité du tissu économique. Rappelez-vous que l’Insee a publié un communiqué dernièrement à propos d’une "croissance de 0,0 %" en France. Savez-vous ce qu’est un pays qui ne croît pas ? C’est un pays qui régresse, et avez-vous une idée de ce qu’est la réalité du chiffre lorsque l’Insee annonce officiellement 0 % de croissance ? C’est une décroissance, donc une valeur inférieure à zéro, probablement importante, qui a toujours des conséquences incalculables. Le pouvoir d’achat des Français augmente ? L’avez-vous constaté ? Avez-vous constaté cela chez vos amis ou voisins, avez-vous entendu parler de gens qui assurent que leur pouvoir d’achat a augmenté dernièrement ? Si vous êtes commerçant, avez-vous constaté que vos clients consomment plus, et que vous avez plus de clients ? Le fabricant de voitures Renault a annoncé une baisse absolument considérable de ses ventes entre novembre 2005 et novembre 2006 évaluée à - 33%, vous avez bien lu, 33% de ventes en moins en une seule année ! On nous dit que le chômage baisse, effectivement le chiffre officiel baisse, on est passé d’un peu plus de 10% à un peu moins de 9% en quelques mois, dans la pire période économique française depuis la dernière guerre mondiale, sûrement pas parce que la France a fabriqué des centaines de milliers d’emplois, mais plus probablement parce que le gouvernement a modifié les règles de calcul des inscrits à l’ANPE, et qu’il ne comptabilise plus les chômeurs en fin de droits, qui sont automatiquement supprimés des listes. Ne sont pas comptabilisés non plus tous ceux et celles qui "chôment" mais qui ne sont pas inscrits à l’ANPE.

De mon point de vue (et de l’avis de nombre de spécialistes et d’analystes qui travaillent dans l’ombre et qui ne sont jamais publiés), la situation de la France est plutôt proche d’une décroissance économique d’environ - 3%, peut-être plus profonde encore, d’une perte du pouvoir d’achat de 2 à 6% par an, et probablement de l’ordre de - 20% depuis l’arrivée de l’euro et plus spécifiquement depuis la fin du double affichage euro/franc, et d’un chômage situé autour de 14% à 18% si l’on tient compte des "actifs" qui "chôment" (individus en capacité de travailler mais qui ne travaillent pas, et qui sont néanmoins rémunérés par la société).

On va sûrement me reprocher mon incapacité à démontrer ces chiffres (ils sont invérifiables puisque non officiels et non publiés, mais peuvent être évalués ou recoupés avec beaucoup d’observations), ou on va me traiter de déclinologue, ou de démagogue. Peu importe, observez le pays en profondeur, analysez les situations individuelles, prenez la température, tenez compte de l’ampleur des problèmes, considérez un maximum de paramètres et vous n’arriverez peut-être pas à mes extrémités, mais vous ne trouverez pas non plus d’augmentation du pouvoir d’achat (qui signifie pour moi l’augmentation de la capacité individuelle à dépenser l’argent qu’il nous reste après avoir payé nos charges et nos taxes directes et indirectes), les revenus n’augmentent absolument pas plus vite que le coût de la vie. Vous ne trouverez pas non plus que le pays est économiquement plus sain et plus vigoureux et que les perspectives sont réjouissantes, et vous ne trouverez pas non plus que le chômage a baissé, dans le sens où il y aurait de plus en plus d’actifs qui auraient miraculeusement trouvé un travail alors qu’ils étaient au chômage préalablement.

La France va donc probablement bien plus mal qu’on nous laisse l’imaginer, et je suis convaincu que tout le monde s’en rend compte quotidiennement. C’est un fait désormais, et il perdure depuis plusieurs années. On ne pourra pas tenir encore cinq ans à ce rythme.

Très bien, alors quelles sont les solutions qu’on nous propose ? Cinq ans avec Ségolène Royal, ou cinq ans avec Nicolas Sarkozy, et ces deux solutions nous sont canardées à longueur de journée par absolument tous les médias, aucune autre hypothèse n’existe... officiellement.

Je suis convaincu que Sarkozy et Royal sont pleins de bonne volonté pour la France, mais à mon avis, aucun des deux n’a le projet ni les idées qui vont suffisamment loin pour "sauver" la France et les Français de la catastrophe et du drame qui les attend à une brève échéance.

Voici une liste de mesures concrètes qu’il faudrait à mon humble avis prendre dans l’urgence, c’est-à-dire au pire dans les mois qui suivent l’élection d’un nouveau président, pour tenter d’infléchir la situation de la France et des Français avec des résultats mesurables.

Domaine de l’éducation. Rétablissement de l’autorité au sein des établissements scolaires publics et privés, les professeurs et d’une manière générale tous ceux qui représentent l’Éducation nationale devront être considérés à leur juste valeur et à leur juste place. Le système éducatif devra être inébranlable, respecté, et son autorité ne pourra pas être facilement contestée, ni par les élèves, ni par leurs parents. Ne seront par exemple plus admis dans les établissements scolaires tous individus dont le comportement social ne sera pas en adéquation avec ce qui aura été considéré comme acceptable.

Domaine de la sécurité. Mise en place de "centres de redressement fermés" à la destination des délinquants mineurs et majeurs, dans lesquels ils seraient recadrés de la manière la plus ferme qui soit, avec l’aide d’éducateurs spécialisés en nombre suffisants et de l’autorité pénitentiaire, voire de l’armée pour les individus les plus difficiles. Tolérance zéro pour un très grand nombre de délits. Dans ces centres seront notamment éduqués tous les jeunes difficiles qui ne pourraient pas suivre un enseignement traditionnel dans les établissements scolaires classiques et ouverts.

Domaine de l’immigration. La France pourrait accueillir sur ses terres tous ceux et celles motivés à l’idée de devenir Français et d’adopter le modèle français (en se pliant à ses règles et à ses contraintes), et plus largement l’adoption au modèle européen, mais arriver en France illégalement ne pourra jamais permettre d’obtenir le droit d’être Français. Acquérir la nationalité française devra se mériter dans les faits, une période de deux à cinq années valant mise à l’épreuve sera indispensable, et des entretiens réguliers avec les services de l’immigration seront indispensables (ne serait-ce que pour valider que l’immigré a acquis la langue française et que son intégration est cautionnée par des faits concrets, comme avoir trouvé un travail par exemple et être financièrement autonome). Un étranger qui souhaite s’installer en France ne pourra jamais obtenir la nationalité française s’il a commis des crimes ou délits pendant la période d’observation, de même il pourra perdre sa nationalité française dans les années qui suivent l’obtention de sa nationalité française s’il a commis des crimes ou délits. La France ne pourra pas maintenir sur ses terres ni financer les immigrés illégaux, ni les immigrés qui ne justifient pas d’un travail régulier, ni et surtout ceux qui auront commis des crimes ou délits. Les droits acquis par ces immigrés devront être annulés, voir remboursés aux institutions françaises, et ils devront être renvoyés dans leur pays d’origine, si besoin par la force. Au contraire, tous les immigrés légalement entrés dans le pays et qui montrent leur intérêt pour la France et pour son modèle social, culturel et économique seront considérés au plus haut niveau, respectés, plébiscités et aidés.

Domaine judiciaire. Renforcement des infrastructures, dématérialisation des procédures, renforcement très important des moyens humains. L’objectif est d’adapter en permanence les tribunaux avec le nombre d’affaires à traiter pour que la Justice soit indiscutablement rendue dans un temps acceptable et de la manière la plus humaine possible.

Domaine militaire. Augmentation de l’implication militaire au niveau européen, accélération du processus de création d’une armée unifiée européenne, et parallèlement augmentation de la recherche militaire française, dans le but de la moderniser et d’en tirer des applications civiles quand c’est possible. Augmentation de la force militaire française, pour la maintenir à un haut niveau mondial en permanence, mais aussi pour protéger les intérêts français sur son territoire ou partout où cela serait nécessaire.

Domaine de la santé. Renforcement des infrastructures, modernisation permanente des hôpitaux, renforcement des moyens humains pour les ramener aux besoins réels sur le terrain, gratuité des prises en charge pour les Français qui cotisent aux caisses d’assurance-maladie.

Domaine de l’écologie. Défiscalisation totale et contrôlée de tous les programmes écologiques ou d’une manière générale de tout ce qui aura pour but de préserver l’environnement ou d’améliorer les gains énergétiques ou environnementaux. Au-delà de la défiscalisation de tels programmes, la France devra améliorer le déploiement de toutes les technologies qui apportent un avantage écologique chez les particuliers ou dans les entreprises (crédit gratuit en cas d’acquisition d’équipements écologiques, panneaux solaires à prix coûtant, financement de la recherche à 100%, priorisation des investissements écologiques, etc.). Les avantages devront être perceptibles pour chacun entre le choix écologique ou le choix qui ne l’est pas, et l’écart entre les deux devra être significatif.

Domaine de l’énergie. La France devra nettement améliorer ses programmes de recherche dans le domaine des économies d’énergie et des nouvelles technologies permettant l’innovation en matière d’énergie, notamment concernant l’énergie renouvelable et les énergies nouvelles.

Domaine du développement durable. La France devra être un leader international dans le domaine de l’accompagnement du développement à l’extérieur. Elle devra trouver les moyens de former et d’équiper tous les pays demandeurs d’une mise à niveau dans quelque domaine que ce soit (notamment en Afrique), et elle devra vendre ses services et ses hommes "à coût réel", sans motivation économique ou en prévision de générer des gains immédiats, les programmes seront d’autant mieux acceptés par les pays destinataires qu’ils seront justes. Le développement durable est le meilleur moyen à la fois de créer une quantité très importante d’emplois pour des français à l’étranger, de rayonner au niveau international avec la marque de la France et ce qui fait sa réputation traditionnelle de qualité et d’humanité, et de résoudre une grande partie du problème des flux migratoires. Sans compter également qu’il est plus que nécessaire d’apporter à l’extérieur le savoir-faire français, ce qui n’implique pas d’en dévoiler les secrets, réduisant ainsi les fractures nombreuses entre les pays du Nord et les pays du Sud et équilibrant mieux le monde.

Domaine social. Diminution sensible des aides à ceux qui sont en capacité de travailler, mais qui refusent les emplois qui leurs sont proposés en dernier recours. Nous pourrions par exemple considérer qu’un salarié qui vient de perdre son travail bénéficiera d’une indemnisation Assedic pendant six mois à condition qu’il prouve qu’il cherche activement du travail (augmentation des contrôles également pour éviter les abus), puis l’ANPE lui propose des emplois avec ou sans formation, qu’il pourra ne pas accepter sauf au-delà de six mois, après quoi il devra accepter un ultime emploi (pas forcément celui dont il avait rêvé, mais qui lui permettra de maintenir son activité dans le monde professionnel et surtout ne plus être une charge pour la société), l’individu continuera à bénéficier d’un accompagnement en quête d’un emploi plus adapté s’il le souhaite, l’employeur est informé, le salarié sait qu’il peut évoluer et que c’est une question de temps et d’énergie qu’il consacre à cela. Les économies réalisées par ces simples mesures de bon sens, et qui ne sont pas injustes, seront suffisantes pour stimuler les entreprises dont les charges sur les salaires baisseront nettement, et les salariés qui bénéficieront de revenus redimensionnés.

Domaine de la recherche. Capitalisation maximale de la France dans les programmes de recherche fondamentale, et amélioration de la condition de chercheur. La France devra absolument aider ses chercheurs et les amener à aboutir à des réalisations pratiques et économiques quand c’est possible, dans l’intérêt des Français, puis plus largement.

Domaine économique général. Rétablissement du double affichage des prix entre euros et francs pendant plusieurs années (dix ans par exemple ou sur une génération) pour adoucir la transition et permettre la comparaison permanente sur les prix et identifier les abus, les gens ayant massivement gardé les notions de prix en francs, beaucoup raisonnent encore en francs systématiquement, c’est d’ailleurs grâce à ce raisonnement qu’il a été possible de constater les abus avec l’arrivée de l’euro (une bouteille de jus de fruits vendue dix francs dans un distributeur est désormais facturée deux euros, soit près de 30% plus cher).

Domaine économique international. Les importations de marchandises pouvant être fabriquées ou produites en France, et qui seraient acquises auprès de pays où les règles sociales et économiques seraient inégales (Asie, Afrique, Inde, Amérique du Sud, ou Europe de l’Est, etc.) seront taxées à l’entrée dans un but dissuasif et d’équité. La taxe pourra partiellement être portée au crédit du pays exportateur qui devra alors s’engager à l’utiliser pour acquérir des produits français à l’exportation.

Domaine fiscal. Réduction importante et immédiate des impôts sur les revenus des classes moyennes et hautes, car on sait que ce sont ces gens qui investissent le plus et qui créent le plus de richesses partagées même indirectement, dans un mécanisme économique classique. On ne peut plus prélever jusqu’à 75% de taxes directes et indirectes sur un revenu pour financer tout et n’importe quoi. L’argent acquis dignement ne doit pas être ponctionné massivement et arbitrairement par l’État, sans quoi les gens les plus créateurs de richesses pour le pays quittent la France vers des pays fiscalement plus avantageux, et ils auraient raison puisque nous sommes dans un "monde global". La fiscalité des entreprises doit également être assouplie, il n’est plus possible de ponctionner arbitrairement un tiers des gains d’une entreprise, qui représente le fruit du travail de l’entrepreneur qui supporte tous les risques.

Domaine de l’emploi. Libéralisation sur le principe du volontariat. Ceux qui veulent travailler plus, gagnent plus d’argent, ceux qui veulent travailler moins gagnent moins d’argent. Ceux qui travaillent longtemps sont plus méritants que ceux qui travaillent moins longtemps, de même que ceux qui ont un travail plus dur sont plus méritants que ceux qui ont un travail plus facile. Ceux qui veulent travailler le dimanche doivent pouvoir travailler le dimanche. Création d’un contrat d’embauche unique et non contraignant, et pour le salarié, et pour l’employeur. Réorganisation des syndicats. La liberté doit être au centre des débats dans ce domaine.

Domaine de l’entreprise. Les énergies créatives doivent être libérées, assouplissement des conditions de création d’une entreprise, amélioration des conditions d’accès au financement bancaire. Diminution radicale des charges pesant sur les salariés des entreprises (baisse de l’ordre de 50% au moins, car une mesure qui baisserait les charges de 5 ou 10% ne serait absolument pas décisive et n’aurait pas un impact significatif) ou distribution intégrale du salaire charges comprises au salarié (avec prélèvement des impôts à la source, comme au Luxembourg par exemple), en lui laissant le soin de choisir son mode de couverture sociale et de cotisations pour sa retraite auprès d’organismes privés, qu’il reste à créer.

Voilà en résumé ce qui peut sauver la France. Et la liste n’est pas exhaustive.

Maintenant reste à savoir qui peut mettre en œuvre tout ce qui vient d’être évoqué.


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93 réactions à cet article    


  • Depi Depi 6 décembre 2006 12:02

    Superbe raisonnement.

    Voilà pourquoi votre fille est muette.. Voilà à quoi ce que cela me fait penser. Merci à Molière au passage..

    Mais il est vrai que vous pointez un problème concret à mon sens qui est celui des indicateurs économiques généraux.


    • Michael (---.---.22.88) 6 décembre 2006 13:19

      Olivier Rimmel doit être Président, qu’il se présente, car son « programme » énnoncé synthétiquement ici est précisemment et exactement ce qu’il faut appliquer en France pendant 5 ou 10 ans, histoire de recadrer les choses de manière souple, mais ferme.

      BRAVO


      • Marsupilami Marsupilami 6 décembre 2006 13:32

        Superbe programme yaka-faucon ultra-libéral et sécuritaire avec une magnifique petite touche de protectionnisme. Et dans 5 ans on rase gratis ?


        • LE CHAT (---.---.75.49) 6 décembre 2006 13:52

          J2N nous a donné l’avenir en 2015 , avec ces deux là , on peut jeter les antidepresseurs à la poubelle !


        • (---.---.219.253) 6 décembre 2006 13:34

          Qu’est ce qu’on peut fabriquer,en ce moment,de « sauveurs ».. Donc,je récapitule : « plus d’argent pour tout le monde ».... Youpieeeeeeeeee.


          • swakk (---.---.198.91) 6 décembre 2006 13:40

            Je n’applaudis pas a tout mais au moins il presente des solutions qui ne sont pas pleines de vide.

            Auparavant utilisant malheureusement souvent le systeme de chomage et de santé j’ai constaté ses faiblesses et ses incapacitées de plus en plus criantes au point de ne plus m’adresser a eux et de me debrouiller seul.

            Seuls des reformes en profondeur peuvent changer quelque choses mais pour cela il faut des decideurs, pas des politiques et que les privilégiés du systeme cessent de freiner toutes reformes des 4 fers..


            • Jim (---.---.91.33) 6 décembre 2006 14:18

              @ l’auteur

              Votre programme ressemble presque point par point à celui que Mr lepen propose, pouvez vous m’expliciter les différence car meme si vos solutions semblent etre de bon-sens, j’ai peur.

              Jim


              • jacq (---.---.29.46) 6 décembre 2006 17:47

                il a l’air plus européiste que JMLP, mais là, en plus il faut compter avec Bruxelles.


              • seb59 (---.---.180.194) 6 décembre 2006 14:27

                Rien n’est parfait dans ce monde, mais il y a surement des bonnes idées partout.

                L’auteur en donne quelques unes. Pourquoi ne pas essayer ? Au point ou on en est ...


                • (---.---.219.253) 6 décembre 2006 14:33

                  Moi,je propose de vous foutre la paix... Faites ce que vous voulez.... Et surtout profiter,car il n’ y en aura pas pour tout le monde...


                  • (---.---.78.247) 6 décembre 2006 14:41

                    Le fond du problème est lié au nombre de fonctionnaires. Celui ci est trop élevé, probablement de 50%.

                    Impossible d’investir et de reformer sans argent. Or de l’argent il n’y en a plus sauf à augmenter les impots et ca, c’est impossible.

                    Ensuite, peu importe ce qu’on en pense (en bien ou en mal), mais les flux migratoires non contrôlés coutent une fortune.

                    Bref, la solution est de transformer l’adminsitration en la dématérialisant à tous les niveaux. Pas besoin par exemple d’engager quelqu’un pour distribuer des prospectus à la mairie, un site Internet fait l’affaire.

                    Et réduire considérablement les flux migratoires pendant au moins 10 ans.

                    C’est une révolution de mentalité qu’il faut faire. Que les français comprennent que c’est au secteur privé de créer de l’emploi et pas au secteur public.

                    Que chaque fonctionnaire coute au français. Et que plus il y a de fonctionnaire, plus le gaspillage augmente.

                    Enfin, et c’est le plus important, c’est une affaire de courage.

                    Je ne suis pas anti fonctionnaire. Mais je considère que la ou il faut un fonctionnaire, il n’en faut pas deux.

                    Pour le reste, justice, sécurité, etc tout coule de source du moment que l’on a de l’argent et du bon sens. Encore faut-il avoir les moyens d’investir.

                    Qu’un candidat me propose de ne plus remplacer les fonctionnaires qui partent en retraite (sauf secteurs clés comme police armé) et je voterai pour lui.

                    Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est impossible. Comment font les autres pays alors ?

                    Encore une fois c’est une affaire de courage. Et c’est ce qui nous manque le plus à nous autre françcais.


                    • liberté chérie (---.---.252.50) 6 décembre 2006 16:00

                      Mon bon monsieur, si je vous comprends bien, si rien ne va plus dans ce pays... c’est uniquement à cause des fonctionnaires ??

                      Comment se fait-il que personne n’y ait pensé plus tôt ??

                      Chiche, demain, supprimons la Fonction Publique et voyons voir...

                      Kek’choz me dit que le bordel ira s’amplifiant et que la dérégulation battra son plein...jusqu’à une bonne révolte bien sanglante !!

                      Vous avez des oeillères et une méconnaissance totale du fonctionnement de nos institutions.

                      Renseignez-vous avant de proférer de telles âneries qui sentent mauvais l’ultra-libéralisme...Ne vous trompez pas d’ennemis et s’il le faut, cherchez un autre bouc émissaire !

                      Précision : je ne suis pas fonctionnaire !!


                    • (---.---.229.236) 7 décembre 2006 00:33

                      Aucun pays (sauf peut être la corée du nord) n’a 25% de sa population fonctionnaire. Par ailleur les comparaisons de taille des différentes administration à travers le monde montre que les français emploi deux fois plus de fonctionnaires pour une tache en moyenne que les étrangers. Evidement, avec ca, il n’y a pas beaucoup de redistribution possible, contrairement à la propagande. Et surtout, ca detruit de la valeur, d’ou le chomage de masse..


                    • (---.---.121.76) 7 décembre 2006 08:21

                      je pense que dand nombreux pays les fonctionaires +secteur de l’éducations + collectivités territoriales + secteur hospitalier font allegremment 25% de la population active.


                    • (---.---.229.236) 7 décembre 2006 11:12

                      « je pense que dand nombreux pays les fonctionaires +secteur de l’éducations + collectivités territoriales + secteur hospitalier font allegremment 25% de la population active. »

                      Et moi, je crois que casimir existe.


                    • René Job (---.---.131.177) 6 décembre 2006 14:42

                      Il y a beaucoup de points abordés dans cet article. Pourtant, les deux points qui me semblent particulièrement révélateurs de l’arrière plan de cette pensée programmatique sont :

                      1/ La conception répressive de l’éducation - et le rapport aux jeunes sous tendus : des petits cons.

                      2/ Le rapport au travail : le chômeur est un fainéant.

                      Pour moi, ce programme cache une haine envers son prochain.

                      Nous sommes dans un monde où seules les personnes disposants de connaissances générales et techniques (scientifiques) sont employables. Des machines « intelligentes » sont entrain d’apparaître. La société structurée autour du » tout travail » lequel implique un « tout emploi » est terminée.

                      La tertiarisation de l’économie a échoué au Japon. C’est d’ailleurs le Japon qui est leader en robotique. Il n’y a pas de hasard.

                      Avant de produire des programmes réactionnaires, rétrogrades et répressifs, merci de vous cultiver sérieusement.

                      Je vous donne complètement raison sur un point : nous sommes mal gouvernés. Et la grande braderie de nos technologies qui a lieu en ce moment au Havre, au profit des Chinois, doit cesser.

                      Il faut améliorer l’accès aux capitaux pour nos entreprises. Modifier les statuts des artisans, commerçants et des professions libérales afin que ces activités soient plus sécurisées financièrement. Un statut de citoyenneté assorti d’un revenu social de citoyenneté ( = 1000€) doit être mis en place. L’effort de la Nation est un effort individuel et collectif de requalification générale. Rien d’autre. Analogiquement, tout se passe comme si notre population était à 70% illettrée ou analphabète. Nous avons fait l’instruction publique sous la Troisième République, maintenant nous devons amener toute notre population à un niveau de qualification supérieure ou égal à des brevets professionnels, des bacs scientifiques ou Technologiques. Et surtout ne plus donner les diplômes pour des raisons politiques. Le manque d’emplois doit se traduire par un temps de requalification des personnes et non par des formes de relégation sociales. Ensuite contraindre les gens, c’est le propre des pays sous-développés qui sont aussi des pays de type totalitaires. On ne les voit pas beaucoup en tête de peloton.

                      Mais on peut aussi directement distribuer des uniformes à tous de 7 à 77 ans. Déclencher une Guerre Mondiale. Relancer l’industrie. Et faire un plan Marshall 100 Millions de morts plus loin. smiley

                      Comme l’aurait dit Darwin, s’adapter consiste à produire d’abord une analyse pertinente du milieu. A partir de là, on trouve des solutions efficaces ; nonobstant pour les humains, le courage politique nécessaire pour les mettre en oeuvre. Quant au Protectionnisme, pour être clair, il ne faut ni ouvrir ni fermer complètement nos frontières. Elles doivent être intelligemment poreuses : dans le sens de nos centres d’intérêts bien réfléchis. Bref de la nuance, de la subtilité, de la ruse et de la générosité bien placée.

                      Notre société n’est plus qu’une société d’individus égoïstes où l’autre est perçu comme un profiteur : « il a ce que je voudrais avoir ou il veut ce que j’ai et ce que je pourrais avoir. Par conséquent, je dois le disqualifier pour survivre ! ». Une société d’individus n’est pas une équipe. Aucun jeu collectif n’y est possible. Il n’y a plus que des compétiteurs, des adversaires et finalement des ennemis qui finiront naturellement par chercher à s’entretuer.

                      Nous devons être une équipe. C’est tout. Et nous devons développer effectivement des industries écologiques évoluées. Les machines doivent produire de la richesse et celle-ci doit être en grande partie redistribuée équitablement. Vivre dans une société en paix avec un bon niveau de vie et du bien être, ça a un prix. Demandez à un Irakien, un Palestinien ou à qui que ce soit qui connaît l’insécurité quotidienne sous toutes ses formes : combien vaut la paix ? Pour l’Irak les USA ont déjà dépensé 370 Milliards de dollars. Quand ils se seront retirés la facture devrait s’élever à 420 Milliards (estimation approximative qui tient compte du délai pour se faire avec retrait progressif et transfert en direction du gouvernement local : « l’arabisation » du conflit local).

                      Le riche paie pour sa tranquillité et sa pérennité. Quant à la croissance, ce n’est pas une fin en soi. C’est juste un nouveau délire. Après la vie meilleure dans l’au-delà maintenant on a le productivisme comme fin en soi. Dernière forme de l’aliénation collective avec sa manifestation « matérielle » à travers l’acte de consommation : consommer des biens et services en étant capable de suivre financièrement les évolutions de plus en plus rapides. Les objets tiennent lieu de vie. C’est une existence bien courte qu’on nous propose.

                      L’accroissement et la rotation du stock de nos objets domestiques étant signe de bonheur. Plus j’en ai, plus je les renouvelle, plus je suis heureux, plus je m’y use, plus il faut aussi que d’autres participent pour produire le flux de richesses continu dans le quel nous baignons. C’est une addiction. Et ceux qui ne participent pas sont malheureux mais ils sont aussi à ramener dans le giron du tout productif pour revalider le système.

                      Je n’ai rien contre le travail, bien au contraire, il permet d’accomplir une partie de soi-même ; de se faire plaisir, mais à lire ce genre de programme, je crains qu’on nous conduise dans un monde totalitaire où le travail est réduit à une conception monstrueuse d’aliénation de tous. Nous avons défiguré notre planète alors qu’elle était belle. Nous détruisons des vies humaines par millions mais on continue. Nous disposons d’un capital de connaissances et de perspectives que nos prédécesseurs n’ont jamais eu à disposition. Usons en correctement.

                      Il faut changer de paradigme sociétal. Le travail n’est plus forcément le lien social par excellence parce que en l’état actuel des choses et conformément aux prédictions économiques : nous en avons de plus en plus à disposition mais avec des effets de leviers d’Archimède tels que 1 individu fait aujourd’hui le travail de dizaines d’hier. Il y a donc 1 emploi aujourd’hui, là où hier, il y en avait des dizaines. C’est ça la réalité. Et nos politiques sont en deçà de cette compréhension parce que culturellement ils ne sont pas prêts. Ils ont fait des grandes écoles. Ils ont bossé dur. Pour eux, s’avouer ces choses là, ça remet leurs vies en question. C’est comme si on cherchait à expliquer à un vieux moine qui a passé sa vie en méditations, afin de se préparer à la vie de l’au-delà, qu’il s’est trompé d’interprétation existentielle : car il n’y a pas d’au-delà. La catastrophe ou le déni.

                      Moins de programme. Plus de réflexion citoyenne autour de nos problèmes.

                      Autrement, je trouve que vous écrivez bien. Je vous relirai. Je sens bien aussi que vous êtes de bonne volonté. Vous vous inquiétez pour notre devenir. Comme nous tous sur Agora Vox. Je prends donc votre exposé comme un aveu indirect de méfiance ou de défiance à l’égard des personnalités politiques du moment. Si tel est votre cas, je le partage.


                      • melun (---.---.222.219) 6 décembre 2006 16:06

                        René Job, bravo pour l’écriture,la clarté du propos !!! je ne vous ai pas encore vu publier d’article sur agoravox, et c’est bien dommage.


                      • Pete Bondurant Pete Bondurant 6 décembre 2006 22:32

                        « Nous devons être une équipe. C’est tout »

                        Dans l’absolu, c’est très joli.

                        Mais faire une équipe de 60 millions de personnes qui ont autant d’intérêts particuliers... Ca dépasse tout bonnement l’utopie.


                      • ZEN zen 6 décembre 2006 23:19

                        @R.Job

                        Merci pour ce commentaire éclairant.Intervenez plus souvent, si vous avez le temps...

                        Bien à vous


                      • ZEN zen 6 décembre 2006 23:23

                        @RJob

                        « Quant au Protectionnisme, pour être clair, il ne faut ni ouvrir ni fermer complètement nos frontières. Elles doivent être intelligemment poreuses : dans le sens de nos centres d’intérêts bien réfléchis. Bref de la nuance, de la subtilité, de la ruse et de la générosité bien placée. »

                        Il faudrait en parler à Mr Barroso... smiley


                      • René Job (---.---.131.246) 7 décembre 2006 15:10

                        @ Pete Bondurant

                        [« Nous devons être une équipe. C’est tout »

                        Dans l’absolu, c’est très joli.

                        Mais faire une équipe de 60 millions de personnes qui ont autant d’intérêts particuliers... Ca dépasse tout bonnement l’utopie.]

                        ****************************

                        C’est ça « gouverner ». Quant à l’utopie, elle est nécessaire pour générer de l’autrement. Autant de modèles concurrents qui permettent d’apprécier librement d’autres solutions possibles à nos problèmes concrets. C’est ainsi qu’on définit des propositions d’ensemble pour servir ce que nous pensons être l’intérêt général du moment.

                        Mais, comme nous vivons dans une culture où l’égoïsme est devenu le seul sentiment valorisé. Tout discours qui en relativiserait la portée est immédiatement à combattre.

                        Je crois qu’il y a beaucoup de gens qui par adhésion invoulue - puisque transmise par nos formes éducatives - sont tout bonnement prêts à éliminer tous les autres. Ils ne réalisent pas qu’ils sont eux-mêmes pour autrui « les autres ». Ils sont donc éliminables eux aussi. Nous sommes bien revenu à une culture déjà dénoncée par Hobbes. Le Léviathan n’est pas l’unique recours étant donné qu’il faut quand même ménager un très vaste espace à la société civile. C’est ça être social-démocrate. On ne nie pas l’individualité. Au contraire on lui permet de se définir au sein du collectif. ça signifie qu’il n’y pas pour un vrai social démocrate d’école particulière qui donne accès aux fonctions électives. Chacun doit au moins une fois dans sa vie être un élu membre d’un conseil. L’expérience partagée est la meilleure des écoles.

                        L’individualisme qui pousse à l’appropriation de toute chose (incluses les situations sociales) doit être remis en cause. Il faut que cela cesse. Je ne remets pas en cause le droit de propriété (l’usus, le fructus, l’abusus). Je remets en cause les formes d’aliénation paradoxalement « collectives » mais « individualisantes » jusqu’à « l’atomisme complet » qui conduit chacun à vouloir s’accaparer toute chose de manière illimitée. Nous ne sommes pas des dieux mais des mortels !

                        Chacun se comporte à l’heure actuelle comme une monade absolue.

                        Nous vivons seuls, séparés et plutôt malheureux dans l’ensemble. Les drogues sont la réponse déstructrice à ce malheur collectif.

                        En clair : Zizou ne peut pas faire le jeu tout seul, marquer les buts tout seul. On ne peut attendre un héros, Herculéen (Héracléen), qui nous sauvera de nous-mêmes.

                        Et le national-socialisme frontiste, le tout néo-libéral sécuritaire UMPiste ou le Socialisme royaliste (néo-libéralisme-catholique) ne vont pas arranger les choses. Je ne cite pas les autres car ils n’ont aujourd’hui aucun crédo précis et opératoire.

                        Bayrou est un arbitre dans ce jeu.

                        ***********************************

                        @ zen,

                        j’envisage de prendre du temps pour présenter certains de mes points de vue sur différentes questions.

                        Les fautes d’orthographe et autres détails m’ennuient. j’aimerais une possibilité d’auto-correction. Avec un article, j’aurais plus de temps pour me relire et choisir mes mots.

                        Amicalement.


                      • Pete Bondurant Pete Bondurant 8 décembre 2006 22:14

                        @René

                        L’utopie est une machine à décevoir.


                      • René Job (---.---.131.216) 9 décembre 2006 17:03

                        @ Pete

                        si vous m’avez bien lu, l’utopie n’est pas « une machine » pas plus qu’elle n’est à appliquer absolument. L’utopie est une construction imaginaire. Une façon de reformuler une situation plus librement afin d’en tirer de nouveaux rapports possibles.

                        Rien à voir avec les folies meurtrières que nous avons connu. L’utopie est une liberté de penser. Rien d’autre. C’est d’ailleurs la signification du terme. Il a été employé par T. More pour désigner son modèle imaginaire de société. Le mot veut dire « ou » (grec), aucun et « topos », lieu (grec) : l’utopie est un monde imaginaire. Il ne se trouve nulle part. C’est un monde d’idée dont la fonction première est de se distancier des données de la réalité immédiate.


                      • (---.---.219.253) 6 décembre 2006 14:56

                        La politique n’est pas de résoudre les problêmes,mais de les faire durer !!!!!


                        • Pete Bondurant Pete Bondurant 6 décembre 2006 15:09

                          Je ne suis pas d’accord avec tous les points développés par votre article, mais parfaitement d’accord sur « l’esprit ». La valeur ’travail’ est aujourd’hui rejetée, la faute à l’intervention répétée des gouvernements assoiffés de voix. A tel point qu’il est difficile de travailler plus pour gagner un peu plus d’argent ! C’est devenu le grand n’importe quoi.

                          D’une manière générale, et sans fouet ni goulag, réapprendre aux gens certaines valeurs gommées par la prise en charge systématique ne serait pas inutile. Toutefois il est plus facile de manifester et/ou de se mettre en grève que de se retrousser les manches, c’est certain.

                          Mais une fois de plus, on voit des fachos partout... Il suffit de parler de travail, d’immigration et de sécurité pour qu’on brandisse directement le carton rouge. C’est navrant. Comme d’habitude, on va essayer de ponctionner un peu plus les vaches à lait qui créent déjà la majeure partie des richesses pour boucher les trous - béants - des politiques de RTT et autres prises en charge en tous genre.

                          Un pas en avant, deux en arrière. Et ainsi de suite.


                          • seawolf (---.---.208.13) 6 décembre 2006 15:42

                            C’est la fin de l humanisme.


                            • liberté chérie (---.---.252.50) 6 décembre 2006 16:16

                              Seawolf,

                              Ne désespérez pas ! Ne désespérons pas !

                              Il faut tout repenser...mais aussi lutter pour continuer à protéger les populations fragiles ou les plus démunis -je ne parle pas ici des sans-papiers que l’on ne doit plus accueillir, car n’en ayant plus les moyens (par contre contribuer avec l’union européenne, au développement de leurs pays d’origine...).

                              Le tout « état », l’interventionnisme à tous les étages, ne peut plus fonctionner car l’état est ruiné - la classe moyenne, la seule que l’on ponctionne et qui paie TOUT est EXSANGUE. Les riches, les privilégiés connaissant toutes les ficelles pour être exonérés de l’impôt solidaire !

                              Si quelques points présentés par l’auteur sont à envisager, d’autres me font froid dans le dos :

                              c’est bien une société égoïste et inhumaine qui est décrite ici, le chacun pour soi à outrance.

                              Une horreur !! Une régression, qui mènera forcément au pire désordre par trop de frustrations...


                            • (---.---.219.253) 6 décembre 2006 15:43

                              « la prise en charge systématique » ????????


                              • Philippe VIGNEAU (---.---.82.131) 6 décembre 2006 16:29

                                ma lecture s’est arretee ici :

                                Domaine militaire. Augmentation de l’implication militaire au niveau européen, accélération du processus de création d’une armée unifiée européenne, et parallèlement augmentation de la recherche militaire française, dans le but de la moderniser et d’en tirer des applications civiles quand c’est possible. Augmentation de la force militaire française, pour la maintenir à un haut niveau mondial en permanence, mais aussi pour protéger les intérêts français sur son territoire ou partout où cela serait nécessaire.

                                je ne sais pas ou vous avez trouve ce n’importe quoi... ca nous coute deja une fortune de mettre tous ces gars dans des casernes, sans parler de leur payer de l’armement pour jouer a la gueguerre dans la campagne...

                                dans cette periode ou il faudrait plutot economiser, il me semble que les restrictions dans les programmes militaires seraient les bienvenues...


                                • Pete Bondurant Pete Bondurant 6 décembre 2006 16:36

                                  La dernière fois qu’on a drastiquement économisé, en pleine période bisounours, on a fini par charger à cheval des divisions de chars... (j’exagère à peine).

                                  A l’époque, on se croyait à l’abri de tout conflit et d’aucuns militaient de la même façon pour le gel des crédits militaires, avec le « succès » que l’on connaît...

                                  Je me permets de préciser que je ne suis absolument pas pro-armée (au cas où...)


                                • Jojo2 (---.---.158.64) 6 décembre 2006 18:49

                                  Faudrait réviser votre histoire. L’armée française n’était très infériuere à l’armée allemande. Par exemple les Français avaient plus de chars. Et je ne compte pas le potentiel Britannique. Mais l’état major français était constitué de cons, d’où le passage par les Ardennes...


                                • Sam (---.---.195.193) 6 décembre 2006 21:26

                                  Philippe VIGNEAU

                                  Absolument d’accord.

                                  On oublie trop souvent que nous étions il y a quelques dix ans dans une dynamique de désarmement mondial grâce à l’ONU.

                                  Aujourd’hui l’Empire se lache et militarise, vatenguerise à tout va, et tout le monde aligne sa réflexion sur ce bellicisme qui ravage la planète, sans parler des fortunes dépensées pour construire un porte-avion amiantée ou un Mirage, qui n’est pas un mirage pour le portefeuille à Dassault, pas plus qu’il n’est un bienfait pour nous qui les payons. smiley


                                • Pete Bondurant Pete Bondurant 6 décembre 2006 22:19

                                  Dans le doute, j’ai en effet révisé mon histoire.

                                  « l’armée française [...] avait été conçue et constituée pour des missions défensives, et elle ne possédait pas de corps d’intervention à base de chars et d’avions. »

                                  « [...] un retard du réarmement français par rapport au réarmement allemand qui n’avait pas encore été rattrapé en septembre 1939.Les traces de la « grande saignée » Les moyens manquaient donc pour répondre par la force, avec quelque chance de succès »

                                  « [...] c’était un gouvernement d’ « union nationale », avec le maré chal Pétain comme ministre de la guerre, qui avait diminué, en 1934, les crédits militaires, alors que Hitler venait de décider le réarmement de l’Allemagne. L’ennemi, c’était moins l’Allemagne que la guerre. »

                                  « Si un certain équilibre existe pour les armes classiques, et s’établit peu à peu pour les chars, par contre les chasseurs de la Luftwaffe conservent une supériorité certaine, et l’infériorité de l’aviation de bombardement française, même avec un appui partiel de la Royal Air Force, est à proprement parler catastrophique. Disparité des forces »

                                  Je n’ai pas retrouvé l’épisode que j’avais lu (dans un livre), mais l’idée reste la même.

                                  source : http://www.cartage.org.lb/fr/themes/Geohis/Histoire/chroniques/pardate/Chr/ 390901e.HTM


                                • Pete Bondurant Pete Bondurant 6 décembre 2006 22:22

                                  La ligne maginot, au demeurant, a également été une franche réussite.


                                • Jojo2 (---.---.31.97) 6 décembre 2006 22:27

                                  Qui a tort, qui a raison...

                                  Dans wiki ils donnent 4000 chars pour les Français et 2500 pour les Allemands...C’est aussi je que je savais.


                                • Jojo2 (---.---.31.97) 6 décembre 2006 22:30

                                  La ligne Maginot était imprenable...de face. C’est la trouée par la Belgique qui a fait tout basculer. L’état major Français n’y croyait pas, l’état major Allemand non plus pour être franc, c’était une idée d’Hitler contre l’avis de ses généraux.


                                • Pete Bondurant Pete Bondurant 6 décembre 2006 22:39

                                  Pour les chars : je pensais qu’un peu d’ironie avec la seule mention « j’exagère à peine » suffirait à faire comprendre qu’il s’agissait d’une façon de parler illustratrice ; j’ai été malhabile, soit.

                                  L’argument étant plutôt que l’on connaît la conséquence de la baisse des crédits militaires et d’un pacifisme exagéré. Il y a une nuance entre être pacifiste et être pacifique. Le second n’empêche pas une (à mon avis) nécessaire armée de réserve.

                                  Quant à la ligne maginot, j’ose espérer que cette fois l’ironie avait été comprise. Elle a eu l’air fin, à faire face au vent.

                                  Dans le cas contraire, je me mettrai aux smileys.


                                • Jojo2 (---.---.31.97) 6 décembre 2006 23:11

                                  Le problème du budget des armées est un problème important. Par son coût d’abord (faut savoir qu’une partie du budget de la recherche militaire nucléaire est planquée dans le budget de la recherche civile, ainsi le CEA). On veut péter plus haut que notre cul. Avoir à la fois une force stratégique et une force tactique est une hérésie. Si on garde la bombinette, la force tactique est à intégrer au niveau européen. Alors quand je lis des conneries comme

                                  « Augmentation de la force militaire française, pour la maintenir à un haut niveau mondial en permanence, mais aussi pour protéger les intérêts français sur son territoire ou partout où cela serait nécessaire. »,

                                  je crie au secours... La France ne doit avoir aucune vocation colonialiste planétaire, ça coute un max et ça ne sert à rien. Les « intérêts » de la France en Afrique, c’est quoi ? Protéger une bande de dictateurs, leur filer du fric dans l’espoir d’avoir des marchés..De quoi ? En Côte d’Ivoire par exemple, les USA et les Néerlandais ont piqué le marché du cacao...Les Hollandais, ils ont quoi comme force tactique en Afrique ? Qu’est-ce qu’on foutait au Rwanda ? Maintenant on nous accuse de génocide...etc, etc...


                                • Pete Bondurant Pete Bondurant 6 décembre 2006 23:50

                                  Sur ce plan, +1.


                                • Ar Brezonneg (---.---.6.109) 6 décembre 2006 19:18

                                  A force de pomper le pays, tels les poux suceurs de sang, les politiciens , et certains fonctionnaires font partir tout ceux qui créent les richesses, Et les remplacent par des clandestins qui ne viennent que pour se goberger aux frais de la princesse , c est à dire nous ! Et ceux qui ne peuvent faire autrement que de rester, dégoutés, ne font rien et laissent pisser le mérinos ! En attendant que le grand règlement de compte survienne ! Quand je vois dans plusieurs mairies aux alentours et dans un conseil général s agiter et se goberger des parasites et des profiteurs qui sont en train de mettre à mal la République, j ai envie de shooter dans le tas comme on le ferait dans un tas de saletés...

                                  Il y a même -parait-il- des gens qui commencent à se prémunir en se procurant des moyens de defense individuels sachant que des hordes incontrolées sont susceptibles de sortir de leurs ghettos pour mettre le pays en coupe réglée...


                                  • Kidu (---.---.70.226) 6 décembre 2006 20:02

                                    Pourquoi faudrait-il sauver la France ? Pourquoi faire ?


                                    • Sam (---.---.195.193) 6 décembre 2006 21:22

                                      Voilà en résumé ce qui peut sauver la France. Et la liste n’est pas exhaustive. Maintenant reste à savoir qui peut mettre en œuvre tout ce qui vient d’être évoqué.

                                      Ca fleure bon le programme du Parti de la Mort, ta liste.

                                      J’espère bien que personne ne nous l’imposera. smiley


                                      • (---.---.184.228) 6 décembre 2006 21:32

                                        un article très « droite dure », l’UMPFN chez agoravox ?


                                        • Olivier Rimmel Olivier RIMMEL 7 décembre 2006 08:12

                                          Le développement durable, très « droite dure » ? L’écologie et sa défiscalisation, très « droite dure » ? L’immigration choisie et souhaitée, encourragée, très « droite dure » ? L’armée européenne, très « droite dure » ? L’éducation nationale remise à sa juste place (à gauche !), très « droite dure » ? La justice à qui ont donne plus de moyens vriament, très « droite dure » ?

                                          Les points évoqués dans ce que j’ai écrit sont justes, sont objectifs et son tirés de la situation réelle de notre pays.

                                          Ils ne sont ni dirigés par des idées de « gauche », ou de « droite », ils sont des solutions concrêtes à des problèmes concrêts.


                                        • Jérôme (---.---.30.19) 6 décembre 2006 21:47

                                          Moui... c’est bien joli, tout ça... avec le gros bémol que toutes ces jolies « inventions » coutent très cher, et qu’il faut a causer de cela diminuer l’écrasement fiscal. A mon sens, la première chose serait de diminuer massivement la présence étatique, rendre au secteur privé toute initiative. Cela doit se faire dans tous les domaines. C’est autant d’impôts en moins.

                                          Le dévelloppement durable, l’ecologie et tout ce qui rime avec, c’est de la foutaise ! Eviter la pollution et le gachis, je suis bien d’accord, mais ce n’est pas en utilisant des noms barbares et sans aucun sens qu’on arrivera a quelque chose.

                                          Il faut « dégraisser » le nombre de fonctionnaires (en redéfinissant très simplement le statut, limité aux forces de sécurité (armée/police), justice & enseignants, le reste pouvant bénéficier d’un contrat de structure privé). Interdire a ces catégories fonctionnaires le militantisme syndical au profit du seul intéret de l’Etat, leur employeur.

                                          Il faut aussi revenir sur le quinquennat présidentiel, limiter le nombre de ministres, arriver au mandat unique, et cesser de s’attarder sur des choses aussi secondaires que la parité.

                                          Enfin, il serait temps de mettre a plat le systeme législatif par une refonte totale des différents codes, et cesser cette légiférite aigüe qui empoisonne sans rien apporter.

                                          Bref, avoir un type (ou une typesse) capable. C’est pas en 2007 qu’on le trouvera. Et moi je n’irais pas perdre mon temps dans les bureaux de vote.


                                          • FredSud37 (---.---.175.187) 10 décembre 2006 19:01

                                            Le grand rêve de l’anti-fonctionnaire primaire, c’est de niveler par le bas. Il veut une société où chacun, au lieu de travailler à une amélioration de sa condition et de celle des autres, se résigne sans broncher à son triste sort et dépense toute son énergie à écraser ses semblables. Admirons tous l’avenir exaltant qu’un tel mode de « raisonnement » ouvre à notre société...

                                            Pour la République Sociale


                                          • Antoine Diederick (---.---.25.14) 6 décembre 2006 22:54

                                            voici enfin un article qui parle de l’érosion des revenus et du travail rare, qui parle des salaires qui stagnent etc...bref....du logement tjrs plus cher....etc

                                            Bref, fini de rire, les choses sérieuses vont commencer.


                                            • Antoine Diederick (---.---.25.14) 6 décembre 2006 23:23

                                            • René Job (---.---.131.246) 7 décembre 2006 14:25

                                              @ Antoine :

                                              Je copie/colle le texte du lien :

                                              ******************************************* [ Près d’un Français sur deux craint de devenir SDF

                                              PRÈS D’UN FRANÇAIS SUR DEUX CRAINT DE DEVENIR SDF agrandir la photo

                                              PARIS (Reuters) - Près d’un Français sur deux (48%) pense qu’il pourrait devenir un jour SDF.

                                              Un sondage BVA pour l’Association Emmaüs-La Vie-L’Humanité montre que cette crainte de l’exclusion touche 62% de la population des 35-49 ans et jusqu’à 74% chez les ouvriers.

                                              D’après cette enquête, 35% des personnes interrogées pensent qu’il est peu probable qu’elles se retrouvent à la rue et 17% estiment que devenir un sans-abri ne leur arrivera jamais.

                                              L’enquête a été présentée mercredi par Emmaüs lors d’une conférence de presse et sera publiée jeudi dans l’hebdomadaire La Vie et le quotidien L’Humanité.

                                              L’association Emmaüs, en première ligne dans la lutte contre l’exclusion, préconise « six idées neuves et concrètes » auxquelles elle demande aux pouvoirs publics et aux candidats à la présidentielle de 2007 de « réfléchir ».

                                              Elle réclame ainsi davantage de centres d’hébergement d’urgence de proximité, une mobilisation pour l’emploi des plus exclus, des lieux d’accueil adaptés aux SDF qui travaillent, plus de logements sociaux et un financement des associations à la hauteur du problème.

                                              Il y a en France au moins 86.000 sans-abri, selon la dernière enquête nationale, réalisée en 2001.

                                              La ministre de la Cohésion sociale, Catherine Vautrin, a récemment demandé un recensement de cette population, difficile à comptabiliser car composée non plus seulement de clochards mais de nouveaux pauvres sans domicile fixe, qui disposent d’un salaire insuffisant pour se loger. L’Insee évalue à 6,9 millions le nombre de Français vivant avec moins de 800 euros par mois.

                                              Les Français, comme les SDF, estiment que 11% des personnes qui sont à la rue travaillent, selon cette enquête.

                                              A la question de savoir que font les sans-abri de leur journée, 66% des Français les perçoivent comme des gens qui sont à la recherche d’un emploi et effectuent diverses démarches auprès des services sociaux.

                                              Une écrasante majorité (96%) des personnes interrogées se disent favorables à l’ouverture de centres d’hébergement d’urgence, y compris dans leur propre quartier (88%). Les sondés sont 99% à penser que pour réduire le nombre de SDF il faut prendre des mesures coercitives, développer le travail social et orienter les centres d’hébergement vers la réinsertion.

                                              Cette enquête, réalisée pour la seconde année consécutive, a été menée en novembre auprès d’un échantillon de 1.008 personnes âgées de 15 ans et plus. Une partie des questions ont été posées aux SDF en 2005. ]

                                              *******************************************

                                              Un revenu social de citoyenneté et un droit au logement.

                                              Relance massive de l’activité des BTP ce qui est excellent pour l’activité économique concrète mais très mauvais pour les spéculateurs qui verront baisser avec la hausse progressive de l’offre, les revenus de leur rentes de situation. Ce qui n’empêchera pas les propriétaires de continuer à se bien porter. Tous les propriétaires immobiliers ne sont pas des spéculateurs. J’en connais en direct.

                                              La recherche des les isolants, les énergies et les matériaux du futurs ne s’en portera que mieux. Les comptes des collectivités locales aussi et la sécurité encore plus.

                                              Pourquoi prendre des risques quand on a un revenu stable, qu’on a le temps d’avoir des activités épanouissantes (sports ou autres) ?


                                            • xgluk (---.---.67.23) 6 décembre 2006 23:16

                                              c’est peut être idiot et surement très simpliste mais parfois je me dis que si tout le monde arrêtait d’acheter des produits de m... à un euro made in PRC et pas si économiques au final puisque ça casse à la première utilisation, peut être y aurait il moins de délocalisations, de chômage et plus de travail.

                                              on nous annonçait il y a peu que les pays riches garderaient l’ avantage sur les technologies de pointe. même ça c’est faux, on le voit déjà en chine. et puis ils sont marrant nos chefs d’ état en commerciaux pour airbus et compagnie mais même si ce sont de grandes entreprises, ça ne représente qu’une petite partie du tissus économique nationnal alors il n’y a pas de quoi pavoiser lorsqu’ils remportent un marché (d’ailleurs, je serais curieux de savoir combien cela nous coûte en dessous de table).

                                              tout ça pour dire (et j’espère avoir tort) que nos responsables n’ont pas les moyens des actions à entreprendre. en revanche, collectivement, peut être pouvons nous nous détourner du mur. par des petites choses mais faites par tout le monde. un peu comme pour l’écologie. encore faut il savoir que faire...


                                              • armand (---.---.189.187) 7 décembre 2006 00:55

                                                Rien n’empêche d’exiger, à travers les organisations de consommateurs, que figure l’origine des produits-textiles, et de préconiser d’« acheter français ». De plus, les importations massives sont écologiquement nuisibles car le transport pollue.


                                              • Le voyageur (---.---.246.99) 7 décembre 2006 06:57

                                                ET SI UN JOUR LES PRODUITS DE LA ROUMANIE SERONT PLUS CHERS ET AYANT DE LA MEME QUALITE DE M.. COMME CEUX DE RPC. QU’ALLONS NOUS FAIRE ? AVANT QUE NOS MALHEURS SOIENT APPARUS, NOUS LES FRANCAIS , ON AIMAIT PAS CREER DES PRODUITS DE M..., DES PETITES CHOSES, DES PETITS PRODUITS. ETC... CAR C’ETAIT PAS GLORIEUX !

                                                EUX LES GENS DE RPC, FABRIQUENT DES MONTRES DE PACOTILLES ET EN MEME TEMPS, ILS ENVOIENT DES HOMMES DANS L’ESPACE.

                                                ENFIN ,, NOUS TOUS, NOUS AVONS PAYE LE PRIX ! CELUI DE L’ORGUEIL !


                                              • (---.---.229.236) 7 décembre 2006 00:36

                                                Ton programme est trop autoritaire. L’Etat peut inciter, en créant un environement fiscal et légal, voir culturel, favorable aux entreprises, mais ne peut pas géré l’économie, c’est bien trop compliqué et ca se termine toujours par un desastre. L’économie n’est pas une mécanique.

                                                Et puis je te trouve un peu trop excessif sur les chiffres..

                                                Le surnombre de fonctonnaire coute entre un et deux mois de salaire par français.


                                                • Forest Ent Forest Ent 7 décembre 2006 01:23

                                                  Je me suis arrêté par lassitude aux 7 premiers domaines :

                                                  "éducateurs spécialisés en nombre suffisant

                                                  renforcement des infrastructures

                                                  adapter en permanence les tribunaux avec le nombre d’affaires à traiter

                                                  augmentation de la force militaire

                                                  modernisation des hôpitaux, renforcement des moyens humains, gratuité des prises en charge

                                                  défiscalisation de tous les programmes écologiques, financement de la recherche à 100%

                                                  améliorer les programmes de recherche"

                                                  Bref, vous voulez doubler la dépense publique et le nombre de fonctionnaires, tout en instaurant une ambiance de répression et en réarmant. En insistant un peu, vous décrirez le sovietisme.

                                                  Il est facile de dire quelles sont les dépenses publiques que l’on souhaite augmenter. Dites-nous plutôt celles que vous baisseriez en conséquence.


                                                  • Le voyageur (---.---.246.99) 7 décembre 2006 06:39

                                                    PERSONNE PEUT SAUVER LA FRANCE POUR L’INSTANT ! ET DANS 20 ANS, CELA SERAIT AU MEME STADE ! CAR LA FRANCE EST IRREFORMABLE.

                                                    CAR DANS CHAQUE FRANCAIS, NOUS AVONS L’ ESPRIT DE LA BUREAUCRATIE, NOUS N’ACCEPTONS PAS LE CHANGEMENT CAR NOUS SOMMES TROUILLARDS DES CHANGEMENTS ET NOUS N’AIMONS PAS LE RISQUE.

                                                    NOUS REFUSONS LA CREATIVITE ET L’INNOVATION.

                                                    NOUS SOMMES EGOISTE, NOUS AIMONS GAGNER PLUS ET TRAVAILLER MOINS.

                                                    NOUS SOMMES ORGUEILLEUX ET NOUS CONSIDERONS SUB-CONSCIEMMENT QUE LES AUTRES PAYS SONT MOINS MEILLEURS QUE NOUS EN CE QUI CONCERNE LE MODEL SOCIAL.

                                                    NOUS PROTEGEONS UN SYSTEME ECONOMIQUE ET SOCIALE QUE NOUS N’AVONS PLUS DE L’ARGENT POUR LE MAINTENIR.

                                                    JE NE CROIS PAS AU PROCHAIN GOUVERNEMENT CAR DEPUIS PLUS DE 25 ANS, RIEN N’A CHANGE ! CEPENDANT LA VIE D’UN ETRE HUMAIN EST COURTE.

                                                    IL FAUDRAIT QUE LA FRANCE TOMBE DANS UNE MISERE ECONOMIQUE PROFONDE ET EN SORTANT DE CET ABIME, IL FAUDRAIT QUE CHAQUE FRANCAIS ( LES GENS QUI NOUS GOUVERNENT ET NOUS LE PEUPLE ) SOIT HUMBLE, SOUPLE EN ACCEPTANT LE CHANGEMENT ET LE RISQUE, CE JOUR LA’, LA FRANCE SERA SAUVEE.

                                                    FRATERNELLEMENT !


                                                    • Olivier Rimmel Olivier RIMMEL 7 décembre 2006 08:07

                                                      Nous nous sommes mal compris, il n’est pas question de mettre en place des fonctionnaires supplémentaires pour traiter les différents points évoqués, mais plus probablement il faut développer des activités privées qui puissent prendre en charge, de manière économiquement viable (et avec de la création de richesse, et des élements de productivité mesurable).

                                                      En outre, il faut pouvoir identifier les fonctionnaires « qui sortent du lot » et il y en, probablement moins de 25% mais il y en a c’est sûr, qui seront alors mis à des fonctions d’interface entre l’état et les sociétés privées qui auront une utilité publique avérée.


                                                      • Forest Ent Forest Ent 7 décembre 2006 10:56

                                                        Dans ce cas, ça ressemble moins aux soviets, et ça se rapproche plus, entre autres, des systèmes de Mussolini et Hitler : un Etat intervenant de plus en plus par ses liens avec le capital, et une grande porosité administration/corporations.


                                                      • tayaut (---.---.197.134) 7 décembre 2006 08:14

                                                        Mais, arrêtez, prédicateurs de la fin du monde !!!!!!

                                                        Ce sont les gens comme vous qui font de ce pays ce qu’il est : au lieu de s’insurger contre le mal être, combien d’entre vous font quelque chose pour que celà change.

                                                        C’est une macro-équipe un pays, sa foi en lui et sa confiance font plus que toutes les actions bidons que vous éspérez !!!

                                                        Pour avoir bourlingué dans beacoup des pays ces dernières années je peux vous assurer qu’on est pas si mal lotis.

                                                        Ah, oui, et point de détail intéressant, le Français passe vraiment pour un blaireau aux yeux du monde, un rétrograde nombriliste donneur de leçons à outrance.

                                                        Habitant une région jouxtant l’Allemagne j’ai l’habitude d’entendre des inepsies telles que : rigueur allemande, qualité allemande, etc ...

                                                        C’est n’importe quoi, je bosse avec eux depuis 8 ans et je peux vous assurer que l’on à RIEN à leur envier en terme de boulot.

                                                        Soyez un peu fier d’être Français, patriotes (pas nationalistes), levez vous le matin avec la gnack et faites bouger le choses pendant cinq petites années.


                                                        • Olivier Rimmel Olivier RIMMEL 7 décembre 2006 08:32

                                                          Je ne suis pas certain que ce soient des gens « comme nous » (i.e. nous les « prédicateurs de la fin du monde ») qui font ce qu’est le pays aujourd’hui, vous n’observez pas bien.

                                                          Le problème n’est pas de savoir si nous sommes bien ou mal lotis par rapport à tous les autres pays du monde.

                                                          Le soucis pour notre pays est la tendance lourde qui s’installe et qui fait bacsuler toute la machine France vers le gouffre. Aujourd’hui, nous nous rapprochons plus d’un équivalent de vie à la « Bulgare » ou à la « Roumaine » que d’un équivalent de vie comme on en trouve à « Shanghaï » ou à « Dubaï ».

                                                          Pour être fier d’être français, il faut d’abord y croire, et pour y croire il faut que les conditions soient réunies.

                                                          Aujourd’hui, les conditions ne sont plus réunies, il faut donc faire en sorte qu’on puisse à nouveau réunir les conditions.


                                                        • www.jean-brice.fr (---.---.156.202) 7 décembre 2006 08:46

                                                          Ce n’est pas avec des mesures CATEGORIELLES que l’on résoudra les PROBLEMES, mais avec UNE AUTRE POLITIQUE qui existe. Pour en savoir plus, allez sur www.jean-brice.fr


                                                          • Didier (---.---.169.143) 7 décembre 2006 09:21

                                                            Bonjour, Qu’envisageriez-vous pour les handicapés qui son inaptes au travail et qui sont maintenus sous le seuil de pauvreté avec pour toutes ressources l’AAH avec seulement 610 euro par mois ?


                                                            • René Job (---.---.131.246) 7 décembre 2006 14:03

                                                              Bonjour Didier,

                                                              Je ne suis pas l’auteur de l’article mais moi voila ma réponse :

                                                              1/ Vous touchez un revenu social de citoyenneté sans autre condition d’un montant de 1000€/mensuel non imposable ;

                                                              2/ Tout citoyen a droit à un logement ;

                                                              3/ Tout citoyen a droit à la formation permanente ;

                                                              4/ Tout citoyen handicapé a droit une aide ponctuelle supplémentaire pour l’acquisition de matériels déshandicapants.

                                                              Les avantages : vous vivez modestement mais dignement sans faire l’aumône sous une forme ou une autre. Les personnes comme vous ont donc du temps. Elles peuvent donc définir (enfin) un projet de vie complet (professionnel et personnel) qui lui-même peut aboutir à la décision de fonder sa petite entreprises (d’où la nécessité d’améliorer les statuts professions libérales/commerçants/artisans/TPE).

                                                              Il y a plein de gens dont on ne veut plus parce que réputés improductifs. Ils ne sont pas improductifs (et cette façon de penser n’est rien d’autre que barbare).

                                                              Ce dispositif s’adresse à tous. On choisit sa vie et ses formes de travail. On choisit donc aussi comment on s’emploiera.

                                                              Je peux vous assurer que l’activité s’en ressentira positivement.

                                                              Le seul vrai problème demeure la nécessité de développer de nouvelles industries performantes et ultra-modernes. Nous devons en priorité consommer nos productions. Si nous sommes un pays parmi d’autres dans un vaste système mondial de division du travail toujours en évolution, des pans entiers des populations de chaque pays seront progressivement éliminées de toute vie économique et donc de toute vie sociale épanouissante. C’est le modèle général qu’il faut remettre en cause.

                                                              Miguel Torga (poète écrivain) :

                                                              « L’universel, c’est le local moins les murs ».

                                                              J’ajouterai pour ceux qui doutent que les gens seront libres mais pas suffisamment à l’aise avec 1000€/mensuels. Ils en viendront très vite à vouloir améliorer leur qualité de vie (car cette notion est très relative). Et ayant du temps, ils pourront progressivement se lancer dans des études qualifiantes auxquelles ils n’auraient pas pu prétende avant. L’activité et l’emploi sont liés à des données culturelles familiales mais aussi à la qualité de la formation initiale.

                                                              Installons la dignité dans notre société. L’activité intelligente suivra d’elle-même car elle est le propre de l’humain.

                                                              Seuls des enfants de certaines catégories sociales se sentent aujourd’hui assez libres pour entreprendre. Il faut généraliser leur situation basiquement. Ça ne remet pas le rôle de l’Etat en cause, ça laisse le choix aux gens de ne pas s’engager dans la fonction publique par sécurité. Ce qui laisse le champ libre à des gens qui n’ont pas toujours le niveau des concours mais qui sont intelligents et surtout qui ont la vocation.

                                                              Enfin je rappellerai qu’un SMIC mensuel revient au payeur à 1500€ tout compris. C’est donc ce montant qui est le vrai référent de tout raisonnement car c’est lui que n’importe quel employeur devra débourser s’il veut embaucher au plus petit niveau une personne.

                                                              L’auteur a une vision trop catégorielle des choses. Il faut un changement de mode de raisonnement pour produire un cadre général humain qui permette à chacun de se définir et se faisant de déterminer son agir.

                                                              Je ne sais pas si cette réponse vous convient.

                                                              Remarques :

                                                              1/ financer les équipements pour handicapés revient à financer la recherche privée en équipements d’amélioration de vie et revient à encourager l’entreprise y compris chez les handicapés eux-mêmes puisqu’ils sont les premiers concernés.

                                                              2/ plus ou moins appuyer sur « les manettes » existantes aujourd’hui n’est pas la solution à nos problèmes. Aujourd’hui l’alternative est toute simple : soit nos dirigeants font la révolution dans un sens humaniste. Soit ils ne la font pas, et elle se fera spontanément toute seule par simple accumulation des difficultés croissantes et irrésolues. Je préférerais qu’ils la fassent car dans une telle période, c’est aussi une fenêtre ouverte au fascisme. C’est un moment clé de notre histoire et c’est un grand moment de fragilité car toute prise de pouvoir impossible en temps ordinaire peut se faire.

                                                              Je ne crois pas non plus à l’idée « des cordons sanitaires ». « La quarantaine » ça marche avec la peste. C’est d’ailleurs toute une terminologie qui a conduit à cette analogie. Mais là cette idée apparemment « bonne » est plutôt à relier à l’idée de dedans/dehors, intérieur/extérieur, et c’est donc l’idée de « fortification », de « limes » qui prédomine. Or comme nous le savons tous, l’art de la poliorcétique est celui qui permet de vaincre les défenses dures. Outre le fait que ça coûte très cher à la démocratie. Faisons très attention qu’il n’y ait pas autant dehors que dedans et surtout que l’affaire « soral » ne soit pas le début de la fuite des élites en place vers les extrême pour se refaire une nouvelle dorure. En mettant le peuple au pas.

                                                              Nous ne sommes pas des sans-culottes. Manipulables.

                                                              Nous sommes des citoyens et citoyennes pensants, éduqués et aspirants à plus de liberté sécurisée. La notion d’équipe, c’est ça. Avancer volontairement tous ensemble sans laisser qui que ce soit derrière.

                                                              Amitiés à tous. Merci à Didier pour sa demande qui m’a paru centrale car c’est lorsqu’on s’occupe des « faibles » qu’on s’élève à l’humanité. Le silence prouve l’inconscience.


                                                            • chimel56 (---.---.207.148) 7 décembre 2006 09:51

                                                              En gros, vous suggérez de l’aspirine pour soigner un cancer en phase terminale...D’accord sur le diagnostic que je trouve encore loin du compte ; mais sur la thérapie, j’ai de gros doutes. Il faut quand même se rappeller qu’en France, 80% des richesses sont détenues par 20% de la population ! C’est par là qu’il faut commencer le traitement. Pour l’anecdote, je suis retraité depuis 5 ans et mon pouvoir d’achat a fondu de plus de 9% pendant cette période. Cela devrait faire réfléchir les forces actives de notre beau pays car ce sont toutes des retraités en puissance. Kénavo !


                                                              • Forest Ent Forest Ent 7 décembre 2006 11:02

                                                                Vous introduisez ici le problème démographique.

                                                                Une décision politique consiste bien souvent à avantager les uns au détriment des autres. Les sujets consensuels ne courent pas les rues.

                                                                En l’occurrence, il va falloir choisir entre assurer un revenu décent aux vieux ou bien un emploi aux jeunes.

                                                                A mon avis, le taux de chômage des jeunes est excessif et met en danger l’avenir de la nation et la cohésion sociale. C’est « la faute aux vieux », à travers des charges trop lourdes et des taux d’intérêt trop élevés.

                                                                Les jeunes se moquent un peu de savoir quelle retraite ils n’auront pas dans 40 ans. Ils veulent un emploi tout de suite.

                                                                Je suis pour planter des cocotiers, pas de gaité de coeur.


                                                              • (---.---.229.236) 7 décembre 2006 11:09

                                                                « Il faut quand même se rappeller qu’en France, 80% des richesses sont détenues par 20% de la population ! C’est par là qu’il faut commencer le traitement. »

                                                                Tsss, la différence de revenu n’est que de 4,5, et c’est stable depuis 20 ans. Il n’y a pas de trésor caché. Les « richesses », ce sont les ordinateurs des salariés, les robots, les batiments, etc, et on ne va évidement pas les vendre et licencier pour payer vos plaisirs.


                                                              • (---.---.65.30) 7 décembre 2006 10:14

                                                                Rien ne changera, j’aime bien votre bonne volonté mais j’ai cessé d’y croire en ce qui me concerne...

                                                                Les 30 dernières années désastreuses en matière de gouvernance ont rendu le Français peureux, extrèmement rigide à toute réforme, pessimiste face à l’avenir et inerte. Il nous faudra bien 15 ans pour rattraper les conneries.

                                                                Patience nous n’avons pas encore atteint le seuil critique mais ça va venir...patience...


                                                                • Jaï (---.---.5.46) 7 décembre 2006 11:28

                                                                  @ L’auteur,

                                                                  Je comparerai davantage la France au Brésil, elle est en bon chemin, je pourrais même citer l’Argentine.

                                                                  La Court des Compte à donné 10 ans à la France pour redresser sa gestion publique, et le bon Raffarin n’a trouvé rien de mieux que de s’assoire sur ce rapport, il y maintenant 2 ans, il nous reste plus que 8 ans et si tout va bien.

                                                                  Lire l’excelent livre de Jacques Marseille « Le grand gaspillage » basé sur une étude approfondie des rapports de la Court Des Compte pour s’aperçevoir de l’ampleur de la tâche.

                                                                  On pourait intitulé ce livre « Le grand pillage » tellement on s’aperçoit que l’on a crée un système généralisé et parfaitement légal d’abus de biens publiques ainsi que d’emplois fictifs.

                                                                  Si la France va mal, ce n’est pas le cas pour tout le monde, nous avons également crée toute une classe sociale vivant exclusivement de l’économie subventionée et dont maintenant l’économie de la société civile est entièrement dépendante, bien que ce soit cette dèrnière qui la finance entièrement grâce à l’impôt et aux taxes.

                                                                  Il faut bien prendre conscience de l’importance de ce cercle vicieux qui ne fait que de traduire la domination d’une classe par une autre, recréant les conditions de l’Ancien Régime.

                                                                  Il faut également savoir que la France ne dispose d’aucun organisme qui permet de savoir si l’argent publique est employé à bon éssiant. La Court des Comptes n’a absolument aucun pouvoir, et les députés à l’Assemblée n’ont pas les moyens matèriel de savoir si les budgets voté correspondent à la réalité, tant et si bien que lorsqu’ils approuvent le budget il le font parfaitement en aveugles.

                                                                  Cette situation conduit la France petit à petit vers une forme d’anarchie dans l’ordre. Celui ou celle qui aura le courage de réformer ce sistème devra au bas mot afronter un pays en état d’insurection pendant plus d’un ans. Mais je doute fortement que l’on puisse trouver cette personne providentielle tellement ce qui caractérise la classe dirrigeante au pouvoir de droite comme de gauche est un système de népotisme généralisé.


                                                                  • Quentin (---.---.141.10) 7 décembre 2006 11:37

                                                                    Moi je sais ou est la France qui gagne... Elle travaille a l’etranger, elle dynamique et ambitieuse smiley


                                                                    • René Job (---.---.131.246) 7 décembre 2006 14:15

                                                                      Cher Quentin,

                                                                      j’ai effectivement des amis qui sont partis à l’étranger. Ils ont de grandes qualiéts et bien sûr elles sont exploitées constructivement par d’autres Etats et des entreprises privées.

                                                                      Si comme je le préconise, il existait un revenu social de citoyenneté de 1000€/mensuel. Ces gens dont a besoin seraient restés. Ils auraient naturellement tourné un peu en rond puis ils se seraient lancés dans des activités privées chez nous : créant de la valeur. Ils font ça, 1 an après chez les autres, grâce aux subventions distribuées par d’autres Etats. Je ne nous félicite pas de notre connerie nationale. Des gens polyglottes, compétents mais ayant fait une formation universitaire en sciences humaines pas reconnue chez nous mais recherchée dans d’autres Etats développés. On atteint des sommets de bêtise.

                                                                      Ce revenu social de citoyenneté permettrait de donner à chacun le temps de sa formation, de ses compléments et de ne pas partir parce qu’on ne rentre pas dans un format de concours. Nous perdons énormément de jeunes gens et de moins jeunes avec la donne actuelle. Ils sont réputés improductifs chez nous. Du coup ils sont productifs chez d’autres.


                                                                    • bb (---.---.134.117) 7 décembre 2006 11:37

                                                                      Pour savoir ou on en est : rien ne vaut d’arriver dans ces aéroports : SINGAPOUR. KUALA-LUMPUR. SEOUL. Ceux qui sont allés dans ces régions savent qu’il sera difficile pour nous d’arriver à les rejoindre. Nous avons vécu en pensant à notre dominance, qui n’est plus aujourd’hui que passée. Pareil pour nos interêts en afrique : avant on arrivait à dominer avec nos armes ,maintenant c’est fini, ils sont aussi bien armés que nous et ne se laissent plus faire . bb


                                                                      • Internaute de passage (---.---.180.55) 7 décembre 2006 11:41

                                                                        Plusieurs choses.

                                                                        0. Nous sommes d’accord sur le constat. 1. Quelques idées générales déjà dans les programmes de Ségo/Sarko. 2. Beaucoup de voeux pieux non chiffrés. 3. Des idées qui ont des impacts plus grands que vous ne pensez. Par ex, baisse des charges de 50% sur les salariés. Les charges sont des cotisations pour la solidarité. Vous en faites quoi de la solidarité ? 4. Des mesures très libérales (retraites et couverture sociale privées) qui désagrégeront encore plus le tissu social. 5. Quid de la France dans l’Europe ?

                                                                        Non, vous faites un bon constat mais quelques-une de vos recettes sont déjà connues et appliquées dans d’autres pays. Et Il n’y a pas que la France qui va mal.


                                                                        • Tom Tom (---.---.253.163) 7 décembre 2006 11:43

                                                                          Le constat est bon, la situation economique du pays est catastrophique. et n’en deplaise aux ideologues et autres angelistes, c’est l’economie qui finance le social (ou alors on s’endette mais ca c’est deja fait)

                                                                          Pas un mot sur la reduction de la fonction publique (dont le provisionement pour les retraite double la dette du pays) ? Par ailleurs vous ne pouvez pas retablir des filtres douanier pour les importations, donc il va falloir vraiment tailler dans le code du travail. Soyez aussi plus mechants en ce qui concerne les depenses de santé, il faut vraiment chasser les abus et les punir lourdement (sinon on devra abandonner le système).

                                                                          Il va falloir etre un peu plus courageux que ca si vous voulez permettre a nos concitoyens de continuer a consommer sans modération. Sinon, on peut aussi changer nos modes de vie et on tente les premiers la « decroissance durable »... mais je doute que cela soit facilement accepté.

                                                                          En fait ... je crois que la situation est desespérée, notre « modèle » va mourrir en causant beaucoup de douleur et on verra bien ce qui suivra.


                                                                          • liberté chérie (---.---.252.50) 7 décembre 2006 22:29

                                                                            Vous croyez vraiment que les citoyens consomment sans modération ??? Vous avez vu ça dans vos rêves ??

                                                                            Si cela est vrai pour le dessus du panier, pour la plupart, il y a de sérieux choix à faire, et pour le fond du panier, il n’y a même pas de choix du tout...que de l’angoisse, à revendre !!


                                                                          • Tom Tom (---.---.253.163) 8 décembre 2006 10:09

                                                                            Pour un terrien moyen, nos concitoyens consomment sans modération. Aucun doute la dessus.

                                                                            N’oubliez pas que vous faites partie des gens les plus privilégié de la terre : Nourriture abondante et diversifié, eau propre a la consomation, vetements chauds, chauffage, eau courante, medecine, divertissement, services publiques .... la liste est longue. N’oubliez jamais ca s’il vous plait, par respect pour les autres.


                                                                          • Guilhem (---.---.91.97) 7 décembre 2006 11:48

                                                                            Bonjour,

                                                                            Pour pouvoir appliquer les idées que lancez, vous devez quitter l’OMC et la CEE, dont je vous rappelle que leur décisions (prisent par des commissions non élues) s’appliquent directement dans le droit Français.

                                                                            En plus vous ne parlez de ces problèmes que pour la France mais c’est dans toute l’Europe et en Amérique du Nord que les classes moyennes disparaissent au profit de super riches ou plus généralement de super pauvres.

                                                                            C’est l’aboutissement d’un nouvel ordre mondial qui c’est installé aprés la chute du mur de Berlin, pourquoi le capitalisme actuel prendrait il des gants avec la population, il a gagné.....

                                                                            Donc autant en profiter pour maximiser les profits et asservir les masses (il en reste quelques uns qui pensent encore avoir des droits citoyens et un libre arbitre).

                                                                            L’Iran est beaucoup critiqué pour sa théocratie, que dire de notre finançocratie ? C’est comme pour l’Iran, on a des élections un gouvernement mais en fait c’est les banques qui décident et si par malheur un gouvernement venait à décider de lui-même on le ferait rentrer vite fait dans le rang. smiley


                                                                            • bb (---.---.134.117) 7 décembre 2006 11:59

                                                                              excellente analyse. Il est vrai que pendant la guerre froide , le capitalisme se freinait pour ne pas voir les peuples se diriger vers le communisme. Maintenant que le capitalisme a gagné, il fait ce qu’il veut..... bb


                                                                            • Tom Tom (---.---.253.163) 7 décembre 2006 12:01

                                                                              Une « finançocratie » la france ? une ideocratie ou une fonctionariocratie d’abord. C’est ce mix malsaint qui nous met dans la mouise.


                                                                            • FredSud37 (---.---.175.187) 10 décembre 2006 18:39

                                                                              Depuis 30 ans, le Produit Intérieur Brut a doublé, pour atteindre en 2001 1.468 milliards d’euros selon l’Insee. Pourtant, la part des salaires et des prestations sociales (assurances vieillesse, chômage, maladie...) dans ledit PIB a continuellement baissé sur la même période. En effet, en 1980, 70 % de la richesse produite revenait aux travailleurs sous forme de salaires et de prestations sociales, et 30 % restait à disposition des patrons pour investissement et distribution aux actionnaires. Aujourd’hui, seulement 60 % reviennent aux salariés, le reste va aux capitalistes. Les 10 % que nous avons perdu en l’espace de 30 ans représentent 146 milliards d’euros par an. Il n’y a pas de crise de la production de la richesse, il y a un problème d’appropriation par les capitalistes des richesses produites.

                                                                              Pour la République Sociale


                                                                            • Alex (---.---.98.243) 7 décembre 2006 12:29

                                                                              Pas trop d’accord avec ce programme qui me semble irrealiste et surtout trop couteux.

                                                                              Tout a fait d’accord avec le concept de « predicateurs de la fin du monde ».

                                                                              Merde a la fin, « la France au bord du gouffre », arretons un peu ! Je vis a l’etranger et vu d’ici les francais on l’air de gros pessimistes incurables. On a un beau pays, une belle langue, de belles entreprises, une protection sociale efficace meme ameliorable car un peu trop chere, des services publics de qualite, une monnaie stable, de solides garanties de liberte individuelles, le droit de vote...

                                                                              J’en ai marre d’entendre des gens se plaindre en permanence, denigrer systematiquement les chiffres de baisse du chomage, s’etonner des prix qui augmentent (ca s’appelle l’inflation et c’est un phenomene quasi naturel dans nos economies, soit dit en passant une baisse des prix serait bien plus catastrophique mais c’est un autre debat).

                                                                              Marre de voir des JT (merci TV5 Monde) ou les reportages montrent comment Madame Dugras vit moins bien qu’il y a 15 ans avec sa baguette a trois francs qui passe a 2 euros, marre des « c’etait mieux avant ».

                                                                              Arretons de dire que tout va mal car a force de le repeter tout le monde y croit, et a force d’y croire ca va finir par reellement arriver.

                                                                              Arretons de faire croire aux gens que si ils sont deprimes c’est de la faute du gouvernement. On dirait que le premier ministre porte sur les epaules le destin de M.Tout le monde... L’initiative personnelle, la volonte, l’ambition, la demerde, ca vous dit quelque chose ?

                                                                              En fin de compte ce qu’il faudrait payer a chaque francais c’est un bon psy pour traiter leur etat depressif


                                                                              • Ash (---.---.186.130) 7 décembre 2006 12:41

                                                                                Passons sur le coté ultraliberal du discours, on retrouve le probleme de toute politique, pour engager une politique de redressement l’experience nous dit qu’il est necessaire d’investir des fonds, pour faire ce que vous pronez l’investissement de base serait colossal or nous avons decidé de nous limiter nous même ( entre autre limide de dette). Cet impossibilité d’investir rend votre politique impossible, il ne suffit pas d’avoir des idées, il faut pouvoir les appliquer

                                                                                Ensuite pour le coté ultralibéral, je remarque que le modele que vous avancé ressemble un peu au modèle americain qui fonctionne pour 2 raisons : Tout d’abbord l’idée partagé par la majorité de la population que les etats unis sont et resterons la premiere puissance mondiale (ce qui n’est deja plus vrai depuis quelque année) Deuxieme raison la monaie américaine reste la monaie de référence dans le monde, quoi qu’on en dise rien ne menace encore cette prédominance americaine pour le moment Sans ses deux point la politique americaine serait impossible, en effet les etats unis serait en faillite depuis longtemps si elle n’avait pas ces avantages.

                                                                                En conclusion je pense que même si quelques unes de vos idée sont interessante dans l’absolu elle ne sont pas réalisable faute de moyen, et même pour certaine pas souhaitable, car reduire la liberté de certaines classes de population n’est jamais la solution et le durcissement de l’education que vous pronez c’est exactement ca. Cela revient à former des personnes qui ne croiront plus en la justice puisque la seule autorité qu’ils ont connu etait uniquement répressive, de plus les jeunes sont les plus sensibles aux injustices, cette seule mesure ammènerais une revolution dans le pays


                                                                                • F5 (---.---.199.233) 7 décembre 2006 19:34

                                                                                  Une guerre civile pourrait sauver la France !!!.

                                                                                  Les dirigeants corrompus seraient tous massacrés, le pays tellement détruit aurait besoin d’être reconstruit donnant du travail à chacun et obligeant chacun à travailler plus.

                                                                                  L’état de l’économie ne pourrait plus permettre les dépenses sociales ce qui réduirait notre endettement.

                                                                                  La dureté de la vie serait telle que l’on en viendrait à prendre conscience que notre société, avant la guerre, était pourrie.

                                                                                  Les privations, les souffrances engendrées par la guerre donneraient aux français l’envie de vivre et de travailler ce qui ferait du bien à notre économie, d’autant qu’un pays en reconstruction attire beaucoup d’investisseurs.

                                                                                  A partir de ce moment, je ne doute pas que les français réflichiraient à deux fois avant de remettre en place des mesures sociales ruineuses et destructrices pour notre pays.


                                                                                  • Didier (---.---.169.143) 7 décembre 2006 20:48

                                                                                    à René Job...

                                                                                    Si je pouvais toucher 1000 euro mensuels non imposables, je serais déjà très content de mon sort....

                                                                                    Malheureusement j’en suis bien loin, car en tant que handicapé, inapte au travail y compris en milieu protégé, donc n’ayant pas le statut de travailleur handicapé, je ne touche en tout et pour tout que 610 euro mensuels (l’Allocation Adulte Handicapé de base)... soit pratiquement 400 euro de moins.

                                                                                    Et 610 euro, c’est bien en dessous du seuil de pauvreté qui doit se situer à environ 760 / 780 euro.

                                                                                    Avec 610 euro, je n’arrive pas à pouvoir tout payer et je doit donc sans cesse faire appel aux associations caritatives, ce qui n’est pas très réjouissant. Actuellement je n’ai même pas de quoi me chauffer.

                                                                                    Pourquoi les politiques nous laissent-ils dans une telle situation ? Nous n’avons pas demandé à devenir inproductifs et avant nous avions pourtant travaillé, cotisé et payé des impôts. Quant aux CCAS des communes ils ne veulent plus nous aider car nous ne somment plus en mesure de pouvoir évoluer favorablement en retrouvant un emploi.... Nous devenons malheureusement ainsi des exclus de la société, ce qui est par trop injuste.

                                                                                    Sans compter aussi qu’à l’âge de la retraite l’AAH sera supprimée et remplacée par presque rien, c’est à dire une retraite de 300 euro mensuels et en plus le fond national de solidarité, ce qui fera un minimum vieillesse de 540 euro mensuels, donc encore moins que ce que je perçois actuellement.... A ce prix, on ne vie plus on survit et encore pour combien de temps !!!


                                                                                    • René Job (---.---.132.72) 7 décembre 2006 23:26

                                                                                      Je suis navré. Votre vécu ne fait pas honneur à ce pays.

                                                                                      Ce que je propose serait bien mieux pour tous.

                                                                                      Que dire, sinon que j’espère qu’un jour nous n’aurons plus de témoignage comme le vôtre. Tout dépend de notre volonté commune pour que ça change.

                                                                                      Amicalement.


                                                                                    • Briseur d’idoles (---.---.168.116) 8 décembre 2006 17:53

                                                                                      Je ne connais pas tes opinions politiques (je n’ai pas recherché tes posts) mais je suis totalement d’accord avec toi et je trouve cette propagande quotidienne visant à criminaliser les petits retraités, scandaleuse...

                                                                                      On a cotisé et contribué toute notre vie à l’enrichissement des patrons... Une retraite décente, c’est le moins que nous puissions avoir !


                                                                                    • freedom2000 (---.---.66.126) 8 décembre 2006 02:55

                                                                                      Brièvement : Moins de fonctionnaires :comment expliquer par exemple qu’il faut 8 ou 10 contrôleurs pour demander le billet dans un bus ? Ou citons encore l’exemple de la redevance audiovisuelle qui suffit à peine à payer les employés de ce service... Moins de RMISTES ou de chômeurs, qui parfois choisissent cette situation, parce que c’ est plus rentable que d’aller travailler pour un Smic...et de subir un patron et des collègues.

                                                                                      Moins de retraités, LOL, à aucun autre moment de l’histoire de l’humanité, il n’a été question de vivre si..vieux ET aux crochets de la société.

                                                                                      et surtout moins de laxisme dans l’application des lois (par exemple, on peut tuer qui on veut en France derrière le volant de sa voiture et purger ensuite une peine symbolique) et plus de civisme (enseignement civique obligatoire dès la maternelle )

                                                                                      et surtout moins de charges sociales (leitmotiv !!), comment s’étonner que les grosses entreprises finissent toutes par délocaliser en Roumanie quand les gens là bas touchent 10 fois moins, s’appliquent dans leurs tâches et parfois parlent aussi bien le français qu’ici ? SMIC à 1500 ( pour bientôt ?)+ 40% de charges, comment rivaliser contre la concurrence mondiale...

                                                                                      Et surtout plus de ... courage de la part des politiciens au pouvoir qui devraient savoir enfin prendre les décisions impopulaires à court terme mais bénéfiques à long terme, plutôt que de toujours lorgner sur le calendrier électoral ! Et enfin en finir avec cette mentalité d’assistés corporatistes : pour n’importe quoi, on manifeste dans la rue pour obtenir de l ’aide du gouvernement...


                                                                                      • francparler (---.---.160.252) 8 décembre 2006 17:41

                                                                                        je crois que l’auteur de cet article ne comprends pas bien ce qui se passe en FRANCE depuis 30 ans.Pour sauver la France il faut la sortir du socialisme.La FRANCE fonctionne selon un système soviet dans lequel toutes ses forces vives sont en permanence sous la pression d’une socialisation permanente depuis l’age de la maternelle. c’est quoi le socialisme ? une idéologie pervers et utopique qui n’a que pour objectifs, collectiviser, étatiser,nationaliser. l’article ’’qui peut sauver la France’’ ?nous fournit les résultats de cette socialisation. il faut donc en sortir au plus vite.


                                                                                        • René Job (---.---.131.54) 9 décembre 2006 01:10

                                                                                          Justement non. Depuis 30 ans nous vivons la domination du monétarisme. Les socialistes au pouvoir sont totalement convertis.

                                                                                          Erreur d’analyse.

                                                                                          1976-2006

                                                                                          Présidents : Giscard - Mitterrand - Chirac

                                                                                          deux années de socialo-communisme outrancié (pour que ça ne marche pas), puis plus rien.

                                                                                          La réalité, c’est que pas mal d’électeurs de gauche votent maintenant pour un certain Le Pen. Quand on vote pour des socialistes et que ces derniers font une politique de « droite », ça a de quoi déboussoler.

                                                                                          En ce moment le PS a un électorat à 80% de centre droit. Les socialistes encartés se sentent « de trop » dans le parti. Et comme les communistes et les Verts ont suivi l’évolution du PS, leurs électorats s’est évanoui.

                                                                                          La France ressemble aux Etats Unis, protectionniste sur certains points et ultra-libérale sur d’autres. Avec un je-m’en-foutisme permanent à l’égard du monde du travail.

                                                                                          Les deux dimensions importantes sont la Politique professionnelle et la haute finance.

                                                                                          La France n’a rien d’un pays communistes. Elle est le pays européen qui traite le plus mal ses chômeurs tout en faisant croire que notre système est le meilleur.

                                                                                          Bref avant de propager des idées fausses, comparez avec nos partenaires de l’OCDE. Vous verrez que la France n’a pas grand chose d’un pays « communiste » sinon le fait qu’elle a des castes sociales très protégées des décisions politiques néfastes. La France ressemble à l’Ancien Régime. Elle est elle-même.

                                                                                          Votre discours date de la Guerre Froide qui est terminée depuis l’effondrement du bloc soviétique.


                                                                                        • (---.---.229.236) 9 décembre 2006 10:15

                                                                                          « Votre discours date de la Guerre Froide qui est terminée depuis l’effondrement du bloc soviétique. »

                                                                                          Depuis l’effondrement de l’URSS, le nombre de fonctionnaire en France a augmenté d’n million, et ce malgrés les privatisation et les ordinateurs !

                                                                                          Par ailleur il n’y a plus beaucoups de liberté (c’est aussi pour cela que les jeunes se cassent).


                                                                                        • René Job (---.---.131.216) 9 décembre 2006 17:45

                                                                                          @ IP

                                                                                          Les jeunes « se cassent » parce que tout simplement le monétarisme implique une ouverture quasi-complète des frontières. Ce qui implique qu’ils sont obligés pour trouver un emploi en rapport avec leurs études ou leurs capacités de s’en aller dans des pays où on ne pratique pas cette politique de manière délirante. Les pays anglo-saxons savent très bien se protéger quand ils le veulent. Evidemment ils ont été prudents. Ils ont gardé un certain contrôle sur les outils de gouvernance économique. Chez eux le Politique a du sens.

                                                                                          Quant au nombre de fonctionnaires, il a permis de moderniser la France grâce à la décentralisation. Le problème c’est qu’en France on développe d’un côté l’infrastructure et les services pour créer un environnement globalement favorable aux activités et de l’autre on se met directement en concurrence avec des pays qu’on ne peut concurrencer. Le résultat est l’annulation des efforts de la nation et l’impossibilité de les poursuivre à long terme.

                                                                                          Ensuite, pour avoir connu de nombreux patrons, très peu ont la culture économique libérale. Ils sont les premiers à vouloir des marchés publics et des protections. Notre système ne favorise pas les meilleurs mais les pires.

                                                                                          Parce que les français ont un modèle dans la tête et un seul : celui que Louis XIV a créé : Versailles. L’effort d’une majorité de gens consiste aujourd’hui à trouver des niches de distinction et de sécurité. ça se traduit en terme bancaires par : on ne prête qu’aux riches. Et ça se traduit en terme de recrutement : on n’engage que des gens qui nous ressemblent.

                                                                                          Il y a de nombreux patrons qui se plaignent de ne pas trouver de jeunes gens pour travailler dans les BTP. C’est normal, ils préfèrent engager des petits blancs. Le problème c’est que beaucoup de ces petits messieurs ne veulent pas se lever le matin et arriver à l’heure. Evidemment si on donne un CDI à un « indigène », on lui donne une possibilité de s’intégrer. Et ça on n’en veut pas vraiment. Parce qu’on voudrait bien rester quand même entre soi.

                                                                                          Il suffit de lire le fil de certains articles sur Agora Vox pour comprendre d’où ça vient.

                                                                                          J’ai appris récemment que dans la restauration certains managers sont obligés de téléphoner à leurs employés le matin pour être sûr qu’ils soient à l’heure. Comme à l’école. Et les « employés » ne s’appellent pas forcément « Farid », « Ahmed », « Boubacar » ou autres.

                                                                                          Il faut aussi se réveiller et se rendre compte que ce racisme ambiant autorise à côté des comportements inadmissibles. Mais pourquoi pas puisque de toute façon, les coupables, les boucs-émissaires sont déjà désignés. On ne sera pas pénalisé au recrutement. Quand on voudra bosser, il nous suffira de nous présenter. D’avoir une bonne tête ce jour là. Et tout ira bien. L’autre avant d’avoir « la bonne tête »...

                                                                                          Je dis ça sans démagogie. Il y a des voyous partout. Pourtant il faut bien se rendre compte qu’à force de montrer toujours les mêmes, on fait croire qu’ils sont les auteurs de tous les délits et de tous les crimes. Ce qui est faux.

                                                                                          Et je peux dire d’expérience personnelle que les ennuis que j’ai pu avoir c’était avec des bons petits français bien de chez nous. Ils avaient pour certains un emploi et pour d’autres une bonne formation en cours mais ils étaient bien alcoolisés. Evidemment, il y a quelques coups de pieds au cul qui ont manqués. Je trouve que dans notre société où beaucoup de jeunes font des efforts, ces résultats sont inadmissibles.

                                                                                          On peut ajouter à la liste des exclus au recrutement le cas des handicapés.

                                                                                          Il y a aussi un autre problème encore plus massif et très peu visible : les jeunes gens « se cassent » parce qu’ils ont fait des études pour travailler dans une société développée et non dans une société sous-développée. Même si on fournissait tous les emplois à pourvoir, sans se soucier de la question de l’adéquation entre qualification et emploi, à cet instant précis : des millions de personnes resteraient sur le carreau. Et ça c’est le signe distinctif d’une société sous-développée.

                                                                                          Pour certains, la xénophobie rampante est aussi une cause supplémentaire de départ. C’est l’intolérance qui s’installe dans ce pays. Des gens qui ont appris à réfléchir n’ont pas forcément le désir de vivre avec des gens intolérants...quand bien même seraient-ce leurs propres parents.

                                                                                          La décentralisation a simplement retardé le moment de vérité. L’Europe est une zone économique qui périclite doucement mais sûrement. Ce n’est d’ailleurs une première historique puisque les foyers culturels de développement principaux ont tendance à se mouvoir d’Est en Ouest.

                                                                                          C’est bien triste.

                                                                                          PS : j’ai lu des choses sur les « juifs » qui sont inadmissibles. Les juifs comme les orthodoxes grecs, comme les protestants,etc., vivent entre eux parce que la France leur en a fait voir. Ils ont appris que s’ils n’étaient pas solidaires communautairement parlant, ils ne fallait pas trop compter sur leurs concitoyens. Ils se protégent activement du fait de leurs malheureuses expériences historiques. Et beaucoup de Juifs ne sont pas d’accord avec la politique de l’Etat d’Israël mais en cas de rejet en Occident, ils n’auraient que cette terre pour les accueillir. Il faut donc les comprendre aussi. Les profanations de tombes et les insultes, la mythomanie en la matière sont autant d’indices d’évolution négative possible. Et je suis personnellement pour l’État Palestinien. Là-bas, ils devraient faire la paix.

                                                                                          Mais souvenons-nous que dans les pathologies collectives qui frappent ces populations nous avons aussi collectivement ici notre part de responsabilité.

                                                                                          Tout ça ne change pas le fait qu’en France, il faut améliorer les rapports citoyens/Etat. Et remettre le Politique au centre.


                                                                                        • Briseur d’idoles (---.---.168.116) 8 décembre 2006 17:46

                                                                                          A part Ahmadinejad, je ne vois pas !


                                                                                          • www.jean-brice.fr (---.---.233.163) 9 décembre 2006 09:41

                                                                                            Pour rené job : j’ai remarqué que vous faisiez des analyses interressantes, continuez. Ce n’est pas de la flagornerie, mais ag a besoin de locuteurs tels que vous ...


                                                                                            • www.jean-brice.fr (---.---.233.163) 9 décembre 2006 09:59

                                                                                              Qu’est ce qui peut sauver la France : d’abord, redonner la parole au PEUPLE, parole qui lui a été confisquée par la loi organique du 18 Juin 1976 ! Ensuite, fermer cette soi-disant grande école qu’est l’ENA qui a COLONISE le pays avec une politique néo-vichyste, c’est-à-dire faite de soumission à l’étranger, en l’occurence les anglo-saxons au détriment de la liberté des français ! Enfin faire une AUTRE POLITIQUE qui existe puisqu’elle a été LANCEE le 4 Février 1965 par le Généal DE GAULLE et Jacques RUEFF par des articles parus dans « Le Monde » !!!


                                                                                              • www.jean-brice.fr (---.---.233.163) 9 décembre 2006 10:02

                                                                                                Pour en savoir plus, allez sur www.jean-brice.fr

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